problème 2 - fractures Flashcards
on peut classer les fractures selon quels critères (3)
- la position des segments d’os de part et d’autre de la fracture
- non déplacée : os gardent la position initiale
- déplacée : os ne sont plus alignés - étendue de la fracture
- fracture complète : si les fragments d’os sont entièrement séparés
- fracture incomplète : les fragments ne sont pas entièrement séparés - la pénétration de la peau ou des muqueuses par l’os fracturé
- fracture ouverte : l’os perce la peau ou des muqueuses (on considère que la fracture est ouverte dès qu’il y a présence de sang à la surface ; sur la peau)
- fracture fermée : l’os ne perce pas la peau ou des muqueuses
Nomme les types de fracture (6) ; VESPEE
- pluri-fragmentaire
- épiphysaire
- en bois vert
- par écrasement
- enfoncement localisé
- spiroïde
une fracture pluri-fragmentaire produit combien de fragments et elle est courante chez ?
elle produit 3 fragments ou plus
elle est courante chez les personnes âgées en particulier –> les os sont plus cassants
une fracture spiroïde produit qu’elle type de cassure et elle est courante chez ?
produit une cassure irrégulière ; se produit lorsqu’une trop grande force tend à tourner l’os sur lui-même
fracture courante chez les sportifs
une fracture par enfoncement localisé est un exemple typique de ?
fracture du crâne ; l’os fracturée est poussée vers l’intérieure
la fracture par écrasement est courante chez qu’elle population ?
elle est courante dans la population présentant de l’ostéoporose ; les os poreux (ostéoporotiques) soumis à une trauma important, comme une chute, auront une fracture par écrasement.
- ex ; vertèbre écrasée
lors des fractures épiphysaires, l’épiphyse se dégage de quoi et elle est souvent produite à quel endroit
l’épiphyse se dégage de la diaphyse le long du cartilage épiphysaire
ce type de fracture se produit le plus souvent là où les chondrocytes sont en train de mourir et où il y a calcification de la matrice
une fracture en bois vert provoque quelle modification à l’os ? elle est courante chez ?
elle provoque une fracture incomplète de l’os ; un seul côté de la diaphyse est cassé alors que l’autre est courbé
elle est courante chez les enfants dont les os possèdent plus de matrice organique et sont plus flexibles que ceux des adultes
Nomme les patrons de fracture à basse énergie ainsi que leur ligne de fracture
- fracture transverse : os brisé de bord en bord de façon perpendiculaire par rapport à l’axe longitudinal de l’os
- fracture oblique : os brisé de bord en bord à environ 45 degrés par rapport à l’axe longitudinal
- fracture spirale
Nomme les fractures de haute énergie ainsi que leur ligne
- fracture comminutive (pluri-fragmentaire) : plus de 3 fragments
- segmentale : os en plusieurs morceaux
- fracture de stress : fracture incomplète causé par un stress répété ou inhabituel (courant chez les athlètes)
Qu’est-ce qu’une fracture par avulsion ?
une fracture par avulsion est un type de fracture dans lequel le mécanisme de blessure est produit à basse vélocité. L’os est plus faible à basse vélocité, alors lorsqu’une charge est appliquée de façon lente, l’os est plus enclin à se fracturer. Cependant, les ligaments sont plus fort dans une situation à basse vilosité.
Alors, ces fractures sont caractérisé par une fracture d’os avec des ligaments intact (ex ; fracture de la tête de la fibula avec ligament collatéral fibulaire intact)
explique les facteurs qui détermine s’il y aura fracture de l’os
1) la magnitude de la force appliquée
2) la direction de la force
3) la fréquence et la durée à laquelle / pendant que la force est appliquée. Les os dont leurs propriétés dépendent sur la fréquence (loading rate) d’une force appliquée sont viscoelastic. Force appliquée à basse vitesse l’os est plus faible que le ligament / Force appliquée à haute vitesse l’os est plus fort que le ligament.
4) propriétés inhérentes du matériel osseux : si le matériel est plus fort, il peut supporter des forces plus grandes (inversement)
5) la capacité à absorber l’énergie selon la qualité de l’os et/ou son habileté à utiliser ses muscles pour protéger ses os
l’os est anisotropique, c’est-à-dire qu’il ?
possède des propriétés qui dépendent de la direction de la charge appliquée sur celui-ci
une force de compression va causer ?
des fractures pluri-fragmentaires : force de compression est à l’origine d’une force de cisaillement, causant uen fracture de 45 degré à la charge appliqué (fracture oblique)
une force de tension pure (1), de torsion (2) et de flexion (3) produiront quels lignes de fracture ?
1 : transverse
2 : spiroïde
3 : transverse
la première étape de la guérison est ?
la réduction :
1) elle peut être fermée (réduction externe) lorsqu’on replace les 2 extrémités de l’os dans la position normale de façon manuelle
2) elle peut être ouverte (interne ; réduction chirurgicale) on relie les 2 extrémités fracturées au moyen de tiges ou fils mécaniques
La consolidation (2ème étape de la guérison de fracture) est possible suivant ?
l’immobilisation de l’os dans un plâtre ou par traction
la consolidation peut être simple ou difficile selon ?
simple : fractures fermées consolidées en 6 à 8 semaines avec les os petits et moyennes
difficile : les gros os porteurs ou les personnes âgées ayant une moins bonne circulation sanguine peuvent avoir une consolidation prolongée
Nomme les étapes de la consolidation (truc ; l’hématome cal dans l’os)
- Formation de l’hématome
- Formation du cal fibrocartilagineux
- Formation du cal osseux
- Remaniement osseux
explique l’étape 1 (formation de l’hématome) de la consolidation
lors de la fracture, les vaisseaux présents à l’intérieur de l’os et du périoste, ainsi que les tissus voisins, se rompent
sang hémorragique coagule et forme un hématome à l’endroit de la fracture –> les cellules osseuse qui ne sont plus alimentées meurent et le tissu du site de la fracture enfle (présence de douleur et inflammation)
explique l’étape 2 (formation du cal fibrocartilagineux) de la consolidation
dans les jours suivants ; développement de nouveaux vaisseaux sanguins dans le caillot.
fibroblastes et chondroblastes du périoste et de l’endoste voisins envahissent le site de la fracture –> les fibroblastes produisent des fibres de collagène d’un bord à l’autre de la cassure
les chondrocytes sécrètent une matrice de type cartilagineux qui fait saillie vers l’extérieur pour se calcifier –> produit le cal fibrocartilagineux qui relie les 2 parties de l’os fracturé
explique l’étape 3 (formation du cal osseux) de la consolidation
dans le cal fibrocartilagineux, les ostéoblastes commencent à produire l’os spongieux puis en moins dune semaine à former des travées osseuses et autour de cet épaississement.
graduellement, un tissu osseux immature remplace le cal fibrocartilagineux et le transforme en cal osseux –> la formation du cal osseux se poursuit jusqu’à ce que l’os soit fermement soudé (2 mois environ après l’accident)
consiste en la répétition des événements de l’ossification endochondrale
explique la dernière étape (remaniement osseux) de la consolidation
le cas osseux subit un remaniement ; les matériaux en excès à l’extérieur de la diaphyse et à l’intérieur de la cavité médullaire sont éliminés. Le corps de l’os est reconstruit par un dépôt d’os compact
la guérison primaire est ?
1) la fracture guérit par ?
2) requiert toujours
3) calcification et remodelage des tissus prends
4) il n’y a pas présence de ?
5) processus d’ossification ?
6) la fracture guérit par ?
lorsque les fragments sont alignés et compressés suffisamment pour ne permettre AUCUN mouvement entre ceux-ci
1) stabilité absolue (ex ; réduction ouverte et fixation interne avec plaque et vis)
2) une intervention chirurgicale et immobilisation rigide
3) 6 semaines
4) inflammation / hématome / cal fibrocartilagineux et osseux
5) intramembraneuse
6) réparation ostéonale directe : les ostéoblastes sont automatiquement impliqués dans le processus de régénération (déposition de nouvel os des 2 côtés opposés du tunnel formé par les ostéoclastes ; cutting cones où il y a une résorption osseuse locale puis reformation d’une matrice osseuse normale)
la guérison secondaire est ?
1) la fracture est ainsi traité avec des modalités procurant ?
2) guérissent par la formation de ?
3) types d’ossification
lorsque les fragment ne sont pas suffisamment alignés et compressés pour les stabiliser en résulte la présence d’un espace entre les 2 morceaux permettant le mouvement de ceux-ci l’un par rapport à l’autre
1) une stabilité relative (clou intramédullaire, réduction fermée, immobilisation par plâtre)
2) cal osseux au site de la fracture
3) endochondrale (os spongieux) et intramembraneuse (os compact)
guérison primaire vs secondaire
1) stabilité
2) formation d’un cal
3) hématome
4) ossification
5) fracture
6) étapes
1) absolue (primaire : réduction ouverte, fixation interne avec plaques et vis) / relative (secondaire : clous intramédullaires, réduction fermée et immobilisation par plâtre ou attelle)
2) primaire : aucun / secondaire : oui
3) primaire : non (évacué durant chirurgie) / secondaire : oui
4) primaire : intramembraneuse / secondaire : intramembraneuse et endochondrale
5) primaire : les fragments sont alignés et compressés (aucun mouvement possible) / secondaire : les fragments ne sont pas compressés (espace pour le mouvement disponible)
6) primaire : dépôt osseux directement au site / secondaire (inflammation –> réparation par formation du cal –> remodelage de la fracture)
Facteurs qui influence la guérison
- âge du patient
- alimentation (vitamine D et C)
- Tabac, alcool ou caféine
- diabète, utilisation de stéroïdes prolongés, anémie, ostéopénie
- type de fracture
- vascularisation
- présence d’infection / maladie / corps étranger
- implication d’une articulation
quels sont les effets de l’immobilisation prolongée
- réduit le glissement du tissu conjonctif
- produit des contractures du tissu conjonctif
- atrophie musculaire
- diminution de ROM
facteurs retardant ou augmentant la guérison
augmente :
1) ultrasons
2) champs électromagnétiques
3) courant direct
4) couplage capacitif
diminue :
1) infection
2) stéroïdes à utilisation prolongée
3) diabète
4) anémie
5) ostéopénie
6) consommation alcool / caféine / nicotine
dans quels cas le traitement non-chirurgicaux est préféré ? (3)
1) lorsqu’il y a une fracture sans déplacement
2) fracture avec un faible risque de déplacement
3) fracture où il y a un déplacement mais ayant fait une réduction acceptable
dispositifs non chirurgicaux
atelles, plâtres, orthèses, traction
les traitements non chirurgicaux permettent ? elle est conseillé chez ?
produisent une stabilité relative (contrairement à la fixation interne qui produit une stabilité absolue) permettant de produire un plus grand cal durant la guérison
conseillé chez les patients avec une fracture qui ne sont pas déplacées, qui ont été déplacées mais maintenant stable après une réduction fermée ou ceux avec contre-indication d’anesthésie ou chirurgie
quels sont les avantages du traitement non chirurgical
- ne soumet pas le patient à un risque potentiel d’anesthésie, d’infection ou hémorragie associée à l’opération
- la restauration de la forme et fonction de l’os se fait plus rapidement
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients de l’atelle
attelle : cible les os du poignet, les phalanges et le 5e métacarpe
- offre un support léger non stable, permet d’immobiliser ou corriger passivement la fracture
- utilisation de quelques jours à quelques semaines
avantages :
- peut être facilement enlevé pour hygiène
- léger
- s’accomode à l’enflure
- peu coûteux
désavantages :
- stabilité faible à modérée
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients de l’orthèse
orthèse : cible les os du carpes et les métacarpes, les métatarses, le calcanéus + tarse, la diaphyse humérale et l’ulna (non déplacé)
- utilisé pour immobiliser ou corriger passivement la fracture
- pièce rembourrée pouvant être moulée et maintenue en place
- mis après une attelle. souvent
- ex ; botte
avantages :
- facilement enlevé pour l’hygiène
- léger
- s’accommode à l’enflure
- stabilité modérée à bonne (meilleure que attelle)
- s’adapte pour permettre le mouvement articulaire et plus grand contrôle et stabilisation que l’attelle
désavantage :
- pas de stabilité absolue
- coûteux et demande souvent un moulage personnalisé
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients du plâtre
plâtre : cible les métatarses et métacarpes, calcanéus + tarse, la fibula distale, la diaphyse tibiale non déplacée, diaphyse humérale pédiatrique, fracture oblique non articulaire distale de la métaphyse humérale, radius distal
- support circonférentiel rigide avec moule approprié et 3 points de fixations (aide la fracture à résister aux forces de déformation)
avantages :
- stabilité modéré (demi-plâtre) à élevée
- peu coûteux et facile à faire
- excellente méthode de traitement initial pour les fractures déplacées ayant nécessités une réduction
désavantage :
- difficile d’accéder aux plaies
- plus lourd
- pas de stabilité absolue
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients de la traction
traction : utilise la gravité ainsi que des cordse et poulies pour produire une traction réduisant les fractures
- cible la diaphyse fémorale / tibiale / humérale, l’acétabulum et le bassin
- méthode de réduction pour les fractures d’os longs / manuelle ou via des poids et poulies pour surapasser la force de raccourcissement des muscles
- technique rapide utilisée pour trauma sévère
avantages :
- permet la traction longitudinale
- prend avantage de l’axe ligamentaire
- bon pour la temporisation d’une fracture d’un os long chez un patient instable
les traitements chirurgicaux offre une stabilité et quels sont leur avantage ? ils peuvent être de type ?
ils offrent une stabilité absolue. Il peut être de type fermé (clou médullaire) ou ouvert (plaque et vis)
- Ils ont l’avantage de permettre une réduction anatomique des fragments de la fracture
- Immobilise précocement la fracture
- Certaines fracturent nécessitent absolument une fixation par opération chirurgicale
- Certains os longs s’adaptent mieux à cette dernière permettant une mobilisation plus rapide
Nomme les traitements chirurgicaux (5) ainsi que leur type de réduction
- Pins Percutanés (épingles) - Réduction Fermée
- Vis (seul) - Réduction Ouverte
- Plaque et vis (ROFI) - Réduction ouverte
- Clou Intra-Médullaire (fixation interne) - Réduction Fermée
- Fixateurs Internes (engendre traction) - Réduction Fermée
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients de pins percutanés (épingles)
pins percutanés : cible les métacarpes, phalanges, métatarses, le radius distal et humérus proximal
- inséré dans l’os proximal ou distal à la fracture
- requiert un plâtre d’immobilisation pour protéger les sites des pins
- enlevé après la réparation de la fracture
- pour petit os
- réduction fermée
avantages :
- pas ou peu d’incision requise
- peut être incorporé dans le plâtre
- facile à enlever
désavantages :
- peut se briser ou plier dans l’os
- risque d’infection
- pas de stabilité absolue **
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients pour la vis
vis : phalanges, os du carpe, métatarses, naviculaire, fibula et fémur distal, pelvis
- exposition de la fracture en faisant une incision dans la peau dans un plan intermusculaire et internerveux sécuritaire
avantages :
- compression sur le site de fracture
- non apparent
- peut être percutané ou requérir une petite incision
désavantages :
- ne donne pas de stabilité rotationnelle
- peut nécessiter d’être remplacé par une plaque de neutralisation ou une orthèse
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients de la plaque et vis (ROFI)
cible les phalanges, métacarpes, humérus/radius/ulna, clavicule et scapula, pelvis, fémur/tibia/fibula, os du tarse et métatarses
- plaques sont appliquées en compression dans le milieu des os longs
- les fragments sont remis en place manuellement et maintenus temporairement avec des pinces
- augmentation la rigidité structural (plaque et vis)
avantages :
- la compressions à travers le site amène une guérison sans cal osseux
- mène à une réduction précise et une stabilité absolue
- hématome peut être évacué chirurgicalement
désavantages :
- peut requérir une grosse incision
- exposition du périoste
- risque d’échec d’implantation et d’infection
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients du clou intra-médullaire (réduction fermée)
os ciblés : radius/ulna, clavicule, fémur/tibia/fibula
- la tige est bloquée en proximal et en distale à l’intérieur du canal médulaire
avantages :
- stabilité relative
- peut se barrer pour donner une stabilité rotationnelle
- dépendamment de la tige : peut avoir une intervention rapide en réadaptation
- évite une énorme incision risquée pour les structures neurovasculaires
désavantages :
- peut perturber l’apport sanguin de l’endoste
- certains points d’entrée sont intra-articulaire
- peut avoir instabilité, déplacement fracture ou non-union
- peut mener à de l’arthrite post-traumatique
nomme les caractéristiques (ex ; os ciblés), les avantages et inconvénients des fixateurs internes (engendre traction)
cible les phalanges, le pelvis, le fémur et tibia, l’humérus et le radius distal
- réduction manuelle
- la fracture est fixée en position par une barre de fibre de carbone chevauchant le site de fracture en dehors de la peau
- effectué lorsqu’il n’y a rien sur quoi l’os peut se fixer
avantages :
- évite traction dans un lit
- facile à appliquer en cas d’urgence chez patients instables
- permet la traction longitudinal
désavantages :
- stabilité seulement relative
- risque d’infections des pins
- MEC souvent pas possible
- encombrant
conséquences de l’immobilisation
- atrophie progressive des muscles dans la région immobilisée
- formation de contractures
- dégénération du cartilage
- diminution de la circulation
- confinée au lit –> faiblesse générale du corps
quels sont les objectifs de réadaptation pendant l’immobilisation (4)
- éduquer le patient : enseigner les adaptations fonctionnelles, la mobilité au lit, la démarche sécuritaire
- diminuer les effets d’inflammation durant la phase aigüe : élévation de la jambe et glace, exercices de circulation
- diminuer les effets de l’immobilisation : activer les articulations en haut et en bas de la région immobilisée, activer les muscles en intermittence
- maintenir la force et l’amplitude articulaire (surtout si patient au lit) : exercices de résistance pour les muscles non immobilisés (préparer la marche)
quels sont les objectifs de réadaptation après l’immobilisation
- travailler sur la reprise de la fonction normale ; rééduquer l’autonomie (ajouter des aides techniques, montrer leur utilisation, éduquer à faire les tâches fonctionnelles),
- fournir une protection jusqu’à la guérison complète : activités non stressantes, petits poids
- initier des exercices actifs : activer les articulations, mouvements isométriques, multi-angles, reprendre la fonction de l’articulation (mouvements actifs + surpressions pour chercher les fins de mouvement)
- augmenter la mobilité des articulations et tissus mous : étirement des articulations, appliquer la force proximal à la fracture
- augmenter la force et endurance des muscles : initier des exercices de répétitions et résistance quand l’os guérit et que l’amplitude articulaire augmente
- augmenter les aptitudes cardiorespiratoires : initier des exercices aérobiques qui ne stressent pas la fracture
précautions à prendre dans la réadaptation post immobilisation
- ne pas appliquer d’étirement, de force contre résistance en distal du site de fracture jusqu’à ce que l’os soit radiologiquement guérit
- pas de compression / cisaillement excessif des articulations plusieurs semaines après l’immobilisation
- utiliser des supports jusqu’à ce que le site soit radiologiquement guérit
réadaptation avec une fracture à réduction fermée vs ouverte
réduction ouverte : réadaptation plus tôt car on a une stabilité absolue et une possibilité de mobilité plus rapide
- MEC plus rapidement
- cependant : la guérison ne se fait pas plus rapidement (6 à 8 semaines comme réduction fermée)
réduction fermée : site de fracture non accessible –> réadaptation impossible elle doit se faire plus tard (première chose à faire : mobilisation contrôlée)
pour les deux, le renforcement démarre lorsqu’on est dans la phase de remodelage
Quels sont les types de fracture les plus fréquentes chez les enfants ?
les fractures de type 2 comptent pour 75% des types de fracture, alors que le type 1 est plus fréquent chez les nourrisson (il est quand même le second plus présent)
les principaux types de fractures chez les enfants sont ?
- en bois vert : plie mais ne casse pas complètement (un seul cortex de brisé)
- torus (en motte de beurre) : raccourcissement de l’os (force de compression) se produit à la jonction entre la métaphyse poreuse et la diaphyse plus dense
- déformation plastique (non une fracture !) : l’os plie au lieu de se briser en réponse à une force appliquée (surtout aux os longs et minces : fibula / ulna)
fractures les plus courantes :
- radius en distal
- diaphyse radiale ou tibial
- pied et cheville
- fémur et humérus
- main
- coude
- clavicule
les fractures à l’enfance ont souvent lieu à quelle portion de l’os ?
elles ont souvent lieu entre la métaphyse et l’épiphyse car c’est un point plus faible de l’os.
indices permettant de suspecter une fracture de maltraitance
- fracture du fémur chez un enfant trop jeune pour marcher
- histoire qui ne justifie pas la fracture
- blessure non squelettique accompagnée
- fracture qui démontre un délai dans la recherche de soins médicaux
différences entre les fractures chez l’adulte et l’enfant
- les enfants ont plus tendance à se fracturer un os / les adultes ont plus tendance à se déchirer un ligament, un muscle, un tendon
- le période de l’enfant est plus épais, fort et actif que celui de l’adulte ; tendance à l’enfance de se séparer de l’os blessé
- processus de remodelage osseux optimal à l’enfance qui peut réaligner les fractures mal alignées et réduire les réductions anatomiques environnantes comparé à l’adulte
- le potentiel de correction de la déformation des fractures est plus grande chez l’enfant
- les os d’adultes ont tendance à peu se déformer, alors que ceux des enfants se déforment davantage avant de briser (différence de ductilité)
- les os d’enfants possèdent une plaque de croissance qui fait qu’une fracture à cette partie peut causer une perturbation ou arrêt de croissance
Nomme les conséquences de l’immobilisation dans le traitement d’une fracture
- perte de mouvement accessoire
- perte de flexibilité
- atrophie musculaire
- faiblesse musculaire
- perte d’endurance musculaire
- douleur au niveau des structures immobilisées
- perte de proprioception et coordination
- perte de fonction
- réduction du glissement des tissus mous (réduction espace et lubrification entre les fibres de collagène)
- contracture des tissus mous
l’union retardée est ? (complication locale) causé par ?
est présente dans toute situation où la guérison de la fracture ne se fait pas dans les délais anticipés. La fracture va continuer la guérison jusqu’à l’union complète si les stresseurs sont retirés
cause :
- vascularisation interrompue
- infection
- immobilisation inadéquate
- réduction insatisfaisante
- trauma sévère local
- perte de substance osseuse
- fragments osseux éloignés
l’union lente est ? causée par ?
la guérison de la fracture prends plus de temps que ce qui est normal même lorsque toutes les conditions idéales à sa guérison sont présentes (contrairement à la retardée)
causée par l’âge ou le site de la fracture : NON PATHOLOGIQUE
la non-union se produit lorsque ?
les fragments de la fracture n’arrivent pas à se joindre et que le processus de guérison a complètement cessé
- radiographies démontrent une persistance de la ligne de fracture, de la sclérose et un arrondissemetn des extrémités des fragments d’os en plus de montrer une occlusion du canal médullaire
- pas de cal osseux fermé, on retrouve du tissu fibreux à la place
l’union retardée peut mener à la non-union
la mal-union implique que ?
l’un des fragments d’os est dans une position imparfaite qu’il s’est consolidé dans une rotation et/ou une superposition entrainant une déformation angulaire ou rotatoire pouvant nécessiter une intervention chirurgicale si la déformation entraîne des problèmes fonctionnels
la pseudo-arthrose est ?
associée à une non-union : dans celle-ci, les fragments sont normalement connectés avec du tissu fibreux dense ou fibrocartilagineux. Dans ce cas, une pseudo-arthrose (fausse articulation), peut se former entre les extrémités des fragments et être entouré d’une bourse contenant du liquide synovial (au lieu de former du tissu fibreux)
les ostéomyélites sont ?
une dissémination (éparpillement) adjacente d’un pathogène résultant d’une fracture ouverte ou d’une fixation chirurgicale. Chronique, elle est difficile à éradiquer et un débridement chirurgical est souvent nécessaire.
Les os longs et les extrémités sont les plus souvent impliqués.
la nécrose avasculaire est ? sites fréquents
lorsque l’apport de sang d’un os, ou à un bout d’os, est compromis ; menant à une mort osseuse localisée. Les stages initiaux ne se voient pas bien en radiographie mais il y a une augmentation de la densité dans les stages avancés.
fréquent au niveau de la tête fémorale et du scaphoïde car ils sont peu vascularisés
le syndrome de la douleur régionale complexe (SDRC) est ?
une condition de douleur chronique régionale, post-traumatique et neuropathique. La physiopathologie est inconnue et peut se développer après une blessure mineure
divise les types et stades de la SDRC
type 1 : 90% des cas, présence de douleur prédominante, hyperesthésie et sensibilité/fragilité sans lésion nerveuse définie.
- causé par une lésion mécanique
type 2 : Même chose que le type 1 mais se distingue par une blessure majeure à un nerf périphérique
stade 1 (1 à 3 mois) : caractérisé par une constante sensation de brûlure ou douleur intense disproportionnée à la blessure initiale
stade 2 (3 à 6 mois) : caractérisé par une peau froide et luisante, une amplitude articulaire limitée et déminéralisation diffuse de l’os visible à la radiographie
stade 3 : atrophie progressive de la peau et du muscle, contractures articulaires et déminéralisation segmentaire marquée
signes et symptômes du SDRC
- douleurs (brulante, plus intense que ce que la blessure initiale suggère)
- allodynie (douleur excessivement augmentée en réponse à une stimulation non douloureuse)
- hyperalgésie (douleur excessivement élevée en réponse à une stimulation peu douloureuse)
- activité vasomotrice anormale
- transpiration anormale
- symptômes de dysfonctionnement autonome
- articulations raides
- faiblesses musculaires et mouvements dystoniques
l’inégalité de la longueur des os risque de ? que faut-il faire dans ce cas ?
- perte fonctionnelle significative
- déformation cosmétique
- risque de dégénération
- perte de fonction de l’articulation adjacente
utiliser une fixation externe pour augmenter la longueur et lorsque la longueur est atteinte, elle est remplacée par une fixation interne
il est possible d’avoir une inégalité de la longueur des os lorsque ?
- fracture communitive (pluri-fragmentaire) sévère
- perte complète d’un segment osseux
- complications secondaires comme de l’infection, mal-union ou non-union
le syndrôme des loges est ? quels sont les signes (5P)
une condition dans laquelle la fonction et la circulation des tissus dans un endroit fermé est compromise due à une augmentation de la pression à cet endroit.
En raison de l’oedème, de l’inflammation ou des muscles qui gonfles trop vite
1. Pain (douleur) : profond et pauvrement localisée
2. Pâleur : distal au compartiment
3. Paresthésie : du nerf sensitif passant dans le compartiment
4. Paralysie : susceptible aux dommages permanents
5. Pouls absent
quels sont les évènements dans lesquels l’hémorragie peut menacer la vie, quel type de fracture cause une hémorragie plus importante et pourquoi
les hémorragies sont les conditions dangereuses les plus communes pour la vie humaine associée aux fractures :
1. la moitié des fractures pelviennes résultent en une perte de sang suffisante pour nécessiter une transfusion
2. les fractures fermées du fémur peuvent résulter en une hémorragie
les fractures ouvertes résultent en une plus grande perte de sang : effet tampon des tissus mous voisin absent
L’embolie graisseuse est ? très grand risque dans développer lorsque ?
un embolie causée par des fractures de compression qui permettent au tissu graisseux provenant des os d’entrer dans les veines sous forme forme d’embolie ; elle se loge éventuellement dans les artères des poumons.
le plus grand risque d’en développer est suite à des fractures multiples ou des fractures d’os longs (adultes) ou de bassin (personnes âgées)
symptômes majeurs de l’embolie graisseuse (3)
- Problèmes respiratoires (hypoxie, oedème pulmonaire, insuffisance respiratoire)
- Confusion (atteinte SNC)
- Pétéchies (petite tache sur la peau suite à une hémorragie cutanée)
présence aussi de fièvre, agitation, changement des signes neuro, incontinence urinaire, douleur à la poitrine, se développe dans les 12 heures post-fracture
l’embolie pulmonaire peut avoir lieu suite à une immobilisation car ?
comme la diminution de l’activité et la lésion des tissus mous, l’immobilisation associée aux fractures :
1. ralentis le flux sanguin
2. augmente le risque de thrombus veineux qui peut se détacher causant une embolie
signes d’une embolie pulmonaire et prévention
signes : apparition soudaine de dyspnée, anxiété, douleur sous-sternale
prévention : anticoagulants, bas de compression, élévation, ROM et mobilisation des segments
la gangrène gazeuse arrive souvent suivant ?
une lésion pénétrante profonde d’un muscle.
il y a des liquides toxiques et des bulles de gaz qui sont produits par la fermentation des sucres présents dans le muscle qui se répandent le long de la gaine du muscle et la sépare du reste du muscle. Peut rapidement aller vers une toxémie ou la mort en raison de la toxicité du fluide.
le tétanos est causé par ? signes et symptômes ?
Le clostridium tetani lorsqu’il contamine des fractures ouvertes.
L’infection reste localisée (contrairement à la gangrène) dans la blessure et après 7 à 10 jours, la toxine passe graduellement de la blessure vers la moelle épinière et les motoneurones supérieurs
signes et symptômes : cause de la rigidité et convulsion (muscles de la mâchoire impliqués en premier ; lockjaw)
la fracture des stress se développe quand ? que se passe-t-il ?
il y a des charges excessives et répétitives sur l’os sans une période adéquate de repos
cela provoque une augmentation de l’activité des ostéoclastes, créant une résorption de l’os augmentée ; le déséquilibre ostéoblaste et ostéoclaste résulte en une fracture de fatigue
Quels sont les facteurs de risques intrinsèques de la fracture de stress
facteurs de risque intrinsèques :
1) âge
2) sexe : touche plus les femmes que les hommes (irrégularités menstruelles et troubles alimentaires. Triade : aménorrhée, désorde alimentaire et densité osseuse diminuée)
3) origine ethnique : touche plus les blancs que les noirs
4) structure du pied (creux ; pieds absorbe moins de stress et transmet plus de force au tibia et fémur –> plus de fracture au tibia et fémur / plat ; le pieds absorbe plus de stress –> plus de fracture de métatarse et des os du tarse)
5) nutrition : déficit en apport de calcium et vitamine D (diminution de la densité minéral des os –> recommandé d’avoir 1000 mg de Ca/j et + pour athlètes)
6) physiologie individuelle : faible densité minérale osseuse au niveau lombaire / col fémoral / hanche / pieds
7) femmes : facteurs nutritionnels et hormonaux (ménarche retardée)
Quels sont les facteurs de risque extrinsèque de la fracture de stress
1) régime d’entraînement : augmentation abrupte de la durée / fréquence / intensité, survient souvent lors des changements de niveau de l’athlète. Programmes inadéquats et erreurs d’entrainement
2) chaussures pauvres en absorption : les athlètes devraient changer leurs chaussures aux 6 mois et les choisir avec assez d’absorption de choc
3) surfaces d’entrainement dures : ciment, asphalte, pavé
4) mauvais niveau d’entraînement / de santé (fitness)
présentation clinique des fractures de stress :
1. majorité des emplacements
2. douleur rapporté quand ?
3. symptômes (apparition et évolution)
4. changements biologiques
- la majorité des fractures de stress sont au niveau des membres inférieurs
- douleur rapportée directement après l’exercice / activité ou changement d’équipement / entrainement
- symptômes apparaissent insidieusement 2 à 3 semaines après la fracture
- au début : mal à la fin de l’exercice qui se résorbe
- puis la douleur vient plus rapidement et part plus lentement
- finalement : douleur insupportable cessant les activités - sensibilité osseuse localisée et épaississement du périoste peut être apparent et palpable surtout avec des personnes qui ont des symptômes de longues date.
examen physique de la fracture de stress
consiste à effectuer une percussion et vibration sur un site à une distance de la fracture pour réveiller la douleur. La percussion permet de localiser la douleur.
Particularité du rayon X et résultat à l’imagerie
les rayons X peuvent être normaux durant les 2 à 3 premières semaines qu’un individu développe ses symptômes. Ils peuvent même être normaux pendant des mois.
résultat anormal : fine ligne de fracture incomplète au rayonnement ou fine ligne de sclérose perpendiculaire à la ligne trabéculaire majeure, une réaction du périoste, une région mince de sclérose
Meilleur choix d’imagerie pour la fracture de stress et résultats (patrons de fracture)
IRM : meilleure sensibilité et plus spécifique, sans exposition aux radiations ionisante. Permet une détection précoce d’oedème périostée et médullaire le long de la fracture
2 patrons de fracture :
1) ligne de fracture en bandelette (+ commune) : signaux bas sur toutes les images et entourée d’oedème à l’IRM, ligne de fracture est continue dans l’os compact et s’étend jusqu’au canal médullaire
2) ligne de fracture non claire : représente un stade plus précoce dans l’évolution de la fracture de stress
Quels sont les traitements de la fracture de stress ?
ils varient en fonction de la localisation de la fracture, le but est de :
A) réduire l’activité pour éliminer la douleur
B) réadaptation graduelle de la force des muscles et endurance
C) maintenir la forme physique
D) réduire les facteurs de risque
1) 8 à 6 semaines de repos relatif et abstention de stress de surutilisation
2) Nutrition : vitamine D, bon apport en calories et calcium
3) évaluation biomécanique pour trouver les facteurs de stress causant la fracture
plus grande modification de l’activité / plus grande protection de l’os et réadaptation plus graduelle si la douleur ne se résorbe pas