Problème 2: diversité sexuelle Flashcards

1
Q

Quels énoncés sont vrais quant au sexe

a) Il s’agit de caractéristiques physiologiques qui on fait en sorte que le sexe attribué à la naissance est mâle, femelle, intersexué ou indéterminé
b) Il est binaire
c) Il s’agit de la conviction d’appartenir à une catégorie de sexe
d) Il s’agit du fait d’avoir une identification persistance à l’autre sexe depuis la petite enfance
e) Il s’agit d’un grand inconfort quant à l’identité sexuelle attribuée
f) Il se base sur les organes génitaux externes et les chromosomes, gonades, organes génitaux internes, hormones (facteurs endocriniens)
g) Cela caractérise une transition, d’un processus d’appropriation de vie ou d’expression de son unicité

A

Réponses: a) et f)

Corrections

b) Il est non-binaire

c) Il s’agit de l’identité de sexe

d) Il s’agit d’un transsexuel

e) Il s’agit d’un transsexuel

g) Il s’agit du préfixe “trans”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Complétez l’image suivante quant à l’identité de sexe

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les caractéristiques qui déterminent le sexe d’un enfant?

a) les gonades
b) la fertilité
c) les chromosomes
d) organes génitaux internes
e) l’identité de genre d’un individu
f) organes génitaux externes
g) les hormones
h) l’identité de sexe d’un individu

A

Réponses: a) c) d) f) g)

Complétion:

a) gonades (sexe embryonnaire), la différenciation peut être observée à la 8e semaine
b) la fertilité
c) chromosomes (sexe chromosomique) peut être déterminé à l’aide d’un test génétique dès la fécondation
d) organes génitaux internes (sexe morphologique ou anatomique) présence ou absence d’organes génitaux internes (prostate/utérus)
e) l’identité de genre d’un individu
f) organes génitaux externes (sexe morphologique ou anatomique) présence ou absence d’organes génitaux externes (pénis, testicules, vulve, clitoris)
g) hormones (sexe endocrinien ou hormonal) niveau d’androgènes ou d’oestrogènes
h) l’identité de sexe d’un individu

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

a) Nommez les 4 types d’intersexualisation (les plus courants)
b) Décrivez-moi brièvement chaque type

A

a)

Hyperplasie congénitale des surrénales
Fille (xx) avec organes génitaux masculinisants
Élevée tel un garçon

Syndrome d’insensibilité aux androgynes
Garçon (xy) avec organes génitaux indéterminés (pas d’utérus, vagin peu profond, testicules non déscendues)
Elevé tel une fille

Syndrome de Turner
Fille (xo) manque un chromosome
stature androgyne
pas d’ovaires, pas de caractères sexuels secondaires

Syndrome de Klinefelter
Garcon (xxy) infertile
plus grand que la moyenne et mince
peut avoir une poussée mammaire à l’adolescence
organes génitaux peu développés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Vrai ou faux?

Les personnes non conformistes ou créatives sur le plan du genre sont forcément transgenres.

A

Faux

Il y a une infinie variété dans l’expression possible du masculin, féminin ou de l’androgynie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels énoncés sont vrai quant au genre ?

a) Il est fluide et subjectif
b) il est d’ordre social ou culturel et réfère à ce qui est masculin ou féminin pour une société donnée à un moment donné de son histoire
c) il est d’abord culturel, puis coercif, puis individuel
d) il s’agit des caractéristiques physiologiques qui font en sorte qu’on attribue à la naissance le sexe mâle, femelle, intersexué ou indéterminé
e) dispositif par lequel le masculin et le féminin sont produits, reproduits, puis normalisés à travers une incessante performativité. C’est une performance socialement apprise et sans cesse répétée
f) C’est le résultat d’un entrainement et conditionnement et d’une capacité d’agir
g) c’est la conviction d’appartenir à une catégorie de sexe
h) c’est comment on se sent à l’intérieur “masculin/féminin”androgyne”
i) il ne se manifeste pas par le rôle de genre et l’expression de soi (habillement, apparence, gestuelle)

A

Réponses: a) b) c) e) f) h)

Corrections:
d) sexe
g) identité de sexe
i) il se manifeste par l’expression de soi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou faux quant aux modèles d’identité de genre

a) le masculin et le féminin ne se superposent pas ( ils ne sont pas sur un continuum de masculin- vers masculin + et féminin - vers féminin+), théorie de Sandra bem
b) les composantes du modèle orthogonal comprennent : masculin en haut, féminin en bas, neutre dans le coin inf gauche, androgyne en diagonale (qui représente ) et les transgenres au centre. modèle de bem et whlen
c) le modèle de Richard Whalen ne présentait que la masculinité et la féminité

A

Réponses:

a) faux le masculin et le féminin se superposent ( ils sont sur un continuum de masculin- vers masculin + et féminin - vers féminin+)
b) vrai
c) vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quel énoncé est faux quant à l’orientation sexuelle ?

a) elle peut être homosexuelle ou hétérosexuelle seulement
b) il s’agit de l’attirance identitaire, des désirs et des comportements sexuels en fonction du sexe de la personne et de celui de ses partenaires
c) il s’agit d’un continuum dans lequel les désirs sexuels peuvent ne pas être actualisés et dans lequel on peut avoir des rapports sexuels avec des personnes qui ne nous attirent pas
d) elle peut être exprimée/ affirmée ou non
e) elle ne peut pas varier en intensité en fonction de la personne et des étapes de sa vie

A

Réponses: a) et e)

a) elle peut être homosexuelle, hétérosexuelle, bisexuelle, ambisexuelle, autosexuelle, asexuelle

e) elle peut varier en intensité en fonction de la personne et des étapes de sa vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux ?

Avant, la norme pour décider du sexe assigné était le “phallomètre” . Entre 2.5 cm et 4.5 cm il y avait une incertitude quant au sexe de l’enfant.

A

Faux

Avant, la norme pour décider du sexe assigné était le “phallomètre” . Entre 0,85 et 2.5 cm il y avait une incertitude quant au sexe de l’enfant.

Norme:
Fille: 0.2 à 0.85cm
Garcons: 2.5 à 4.5 cm

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Complétez l’image

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelle est la différence entre le préférences et les attirances sexuelles?

A

Préférences: Gouts et pratiques qui actualisent l’orientation sexuelle

Attrirances: en amont, car leur émergent et leur directionnalité donne à penser qu’on a une attirance sexuelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Jean-Sébastien est un jeune enfant de 4 ans.

Il est à la garderie et a un développement psychomoteur dans la normale selon son éducatrice. Il est très autonome dans ses activités, il aime être le premier dans le rang et a une imagination très fertile. Toutefois, il veut toujours être le premier à être servi au dîner, il prend les jouets des autres sans leur demander et insiste pour jouer dans les modules en premier sans se soucier des besoins des autres.

a) Dans quelle crise d’Erikson se situe Jean-Sébastien?
b) Quels sont les deux pôles de cette crise. Décrivez-lez moi brièvement
c) Jean-Sébastien a-t-il résolu cette crise? Appuyez votre réponse à l’aide d’éléments de la vignette
d). Quelle est la force adaptative de cette crise ?

A

a) La troisième (36 mois à 6 ans)
b) Initiative vs culpabilité
Initiative: commence à imaginer des projets, prend des initiatives et à développer une volonté de les élaborer. Trop d’initiative mène à ne pas prendre en compte les besoins des autres.
Culpabilité: s’il y a le sentiment de décevoir un parent
c) Non. Il tend vers le pôle de l’initiative présentement ( autonome dans ses activités, il aime être le premier dans le rang et a une imagination très fertile, mais sans se soucier des besoins des autres) .
d) L’aquisition des buts (capacité de se créer des buts dans la vie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Associez les bons termes

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Associez les bons termes
(Attendex je trouve pas l’image, just skip this question)

A
21
Q

Associez les bons termes

A
22
Q

Quels énoncés sont vrais quant aux visites périodiques

a) leur but unique est la vaccination
b) elles permettent de favoriser le bien-être des enfants/ado/adultes futurs
c) l’adolescence est une période où il peut y avoir une augmentation du suivi médical
d) elles sont réalisées à la fréquence suivante: entre 2 et 4 semaines, à 2, 4, 6, 8, 10, 12, 18 et 24 mois et à chaque année jusqu’à la fin de l’adolescence
e) elles sont coordonnées avec les vaccins

A

Réponses: b) et e)

b) ’adolescence est une période où il peut y avoir un relâchement voire une interruption du suivi médical
donc il faut en profiter pour s’enquérir de son suivi médical, donner quelques conseils et l’encourager à prendre contact avec son MD

c) il peut y avoir un relâchement voire une interruption du suivi médical (surtout chez les garçons)

d) Etre 2 et 4 semaines, à 2, 4, 6, 9, 12, 18 et 24 mois

23
Q

Quelles sont les antécédents personnels et familiaux à explorer lors de la première visite périodiques parmi la liste suivante

a) Antécédents personnels
b) taux d’hormones sanguin
c) Antécédents familiaux (maladie chronique
d) Histoire des parents (cosanguinité, scolarité, immigration)
e) phénotype exprimé (père ou mère)
f) Structure familiale
g) fréquentation de la garderie
h) temps de jeu au sol
i) Histoire prénatale (alcool, drogues, hypoxémie)
j) Histoire périnatale (périmètre crânien, taille, poids)
k) activité physique de l’enfant
l) Accouchement (complications? âge gestationnel)
m) Vaccins
n) Habitation

A

Réponses: a)c)d)f)i)j)l)m)n)
Précisions
Antécédents familiaux (maladie chronique)
Histoire des parents (cosanguinité, scolarité, immigration)
Histoire prénatale (alcool, drogues, hypoxémie)
Histoire périnatale (périmètre crânien, taille, poids)
Accouchement (complications? âge gestationnel)

24
Q

Quels sont les domaines à explorer dans le cadre de chaque visite périodique?

a) Maladie actuelle et symptômes associés
b) Alimentation
c) Développement psychomoteur normal
d) Dynamique sociale et familiale
e) Dépistage de déficits sensoriels (audition et vision)
f) Sports
g) Cheminement scolaire (transitions et tdah)
h) Caries dentaires (aide des parents pour se brosser les dents jusqu’à 8 ans, avec soie dentaire jusqu’à 11 ans)
i) Accidents (prévention)
j) Loisirs (tv)
k) Vaccination
l) Sommeil
m) Toutes ces réponses

A

m)

25
Q

Quels sont les 4 éléments les plus importants sur lesquels questionner un adolescent lors d’une visite périodique
a) ses HdV
b) ses projets pour le futur
c) questionnaire HEEEEADSSS (Home environment, Education and Employment, Eating (signes de troubles alimentaires?), peer-related activities, Drugs, Sexuality (combien de partenaires?), Suicide and Depression, Safety from injury and violence)
d) préoccupations alimentaires excessives, des diètes ou des régimes répétés
e) ses performances scolaires
f) besoin de contraception ou un risque de grossesse, risques d’ITSS , ses expériences sexuelles positives.

A

a) c) d) f)

26
Q

Quels sont les éléments à faire lors d’une visite périodique avec un adolescent (même ce qui n’est pas primordial)

a) Être seul avec lui durant un moment
b) Examen gynécologique et dépistage d’itss
c) prendre le poul fémoral
d) examen des hanches (dès 4 mois en abd)
e) développement pubertaire
f) examen occulaire
g) observer spontanément la dynamique avec les parents, la motricité et le social
h) dépistage de la scoliose
i) signes vitaux: pa, mesurations
h) toutes ces réponses

A

h)

27
Q

Nommes 2 éléments pouvant être réalisés en fin de rencontre (visite périodique)

A

Réponses possible:
1. Informe les parents et patient si son âge s’y prête, des conclusions de la consultation.
2. Les réponses à leurs préoccupations, les problèmes décelés et les explorations et traitements proposés doivent être expliqués en termes accessibles.
3. Laissez-les patients/famille poser leurs questions.
4. Donnez des conseils préventifs et anticipatoires sont fournis selon l’âge, la saison et les spécificités du patient

28
Q

Henri a 2 ans.

Ses parents s’inquiètent quant à l’alimentation de celui-ci, il mange peu.

Quelles peuvent être les hypothèses explicatives du fait qu’il mange moins.

a) vers 2 ans, l’appetit diminue et fluctue d’un repas à l’autre (diminution de la vitesse de croissance)
b) vers 2 ans, l’enfant devient plus sélectif dans ses choix alimentaires
c) l’enfant peut avoir un trouble alimentaire qui s’explique le plus souvent par une maladie organique
d) l’enfant veut qu’on l’aide à s’alimenter (physiquement qu’on lui mette dans la bouche)

A

Réponses:
a) b)

Corrections:
- La plupart des troubles alimentaires à cet âge sont d’origine comportementale plutôt qu’organique
- Il veut se nourrir seul.

29
Q

Quelles sont les difficultés alimentaires bénignes parmi les choix suivants

a) Expériences orales positives
b) Comportement évitant
c) Conditions particulières: troubles gastro-intestinaux, infections répétées, troubles respiratoires
d) Expériences orales négatives
e) Comportement opposant de l’enfant

A

Réponses: c) d) e)

30
Q

Marie-Claire vous amène son bébé puisqu’elle est inquiète quant à son alimentation.

Quels sont les éléments à surveiller pouvant nécessiter une investigation en profondeur

a) histoire périnatale (prématurité/RCIU )

b) si l’enfant boit plus de 200 mL de lait par jour

c) si le bébé est encore au biberon à 2 ans

d) si le bébé mange plus de 5 portions de chaque groupe alimentaire
e) vitesse de croissance (fléchissement des courbes)

f) aversion alimentaire importante

A

réponses: a) c) e) f) (évaluer la motricité oropharyngée et possible ergo)

b) 600 ml

d) c’est MOINS qui est alarmant

31
Q

Proposer 3 interventions pour les difficultés alimentaires chez l’enfant

A

a) responsabilité partagée, permettre de manger avec les doigts , plus petites portions
b) pas utiliser nourriture comme récompense
c) impliquer l’enfant dans la préparation des repas
d) services de garde (expérience sociale)
e) pas plus de 30 mins
f) pas de distractions (télé)
g) limiter la quantité de liquides bus dans la journée
h) 3 repas espacés de 4 h et entrecoupés de collations
i) néophobie alimentaire ( 15 essais neutres)

32
Q

Max et sa mère se présentent à l’urgence puisque celui-ci souffre de douleurs abdominales intenses depuis plus de deux mois qui surviennent au moins deux fois par semaine.

Après l’anamnèse et l’examen physique, vous déterminez qu’il n’y a pas de pathologie sous-jacente.

1) de quel type de douleur Max souffre-t-il?

a) douleur abdominale organique
b) douleur abdominale traumatique
c) douleur abdominale idiopathique
d) douleur abdominale fonctionnelle

A

Réponse: d)

Pour les douleurs abdominales fonctionnelle, les symptômes doivent être présents depuis au moins deux mois et survenir au moins une fois par semaine pour que le diagnostic de l’un ou l’autre des trois premiers syndromes suivants soit retenu.
Résumés selon les critères de ROME.

33
Q

Max et sa mère se présentent à l’urgence puisque celui-ci souffre de douleurs abdominales intenses depuis plus de deux mois qui surviennent au moins deux fois par semaine.

Après l’anamnèse et l’examen physique, vous déterminez qu’il n’y a pas de pathologie sous-jacente.

L’enfant vous indique que ses douleurs abdominales sont accompagnées de modifications au niveau de ses selles. En ce sens, elles sont plus molles qu’à l’habitude, plus fréquentes et elles sont soulageantes lorsqu’expulsées.

2) À la lumière de ces nouvelle de ces informations, quel est le diagnostic le plus probable pour Max ?

a) douleur abdominale organique avec cause digestive et hépatobiliaire
b) douleur abdominale fonctionnelle
c) dyspepsie fonctionnelle
d) syndrome du colon irritable
e) migraine abdominale

A

Réponse: d)

Syndrome de l’intestin irritable : douleur abdominale associée à deux des 3 caractéristiques suivantes : a) une altération de la consistance des selles ; b) une altération de la fréquence des selles; c) un soulagement par la défécation.

IL A LES 3 !!

34
Q

Associez le diagnostic au bon traitement.

A) Douleur abdominale fonctionnelle
B) Dyspepsie fonctionnelle
C) Syndrôme du colon irritable
D) Migraine abdominale

1) diète/ modification du transit intestinal
2) Thérapie cognitivo-comportementale/ amélioration de l’hygiène de vie
3) anti-migraineux
4) médication antihistaminique

A

A - 2
B - 4
C - 1
D - 3

35
Q

Relevés trois situations dans lesquelles une personne se présentant avec une douleur abdominale nécessiterait une investigation supplémentaire parmi les suivantes.

a) Présente des vomissements (voir même hématémèse)
b) Présente une douleur dans une région pouvant être identifiée précisément en pointant du doigt
c) Présente deux épisodes de douleur paroxystique par année accompagnés de symptômes migraineux
d) Présente une masse abdominale lors de la palpation de l’abdomen
e) Douleurs dans la régio épigastrique sans les symptômes du colon irritable ni de la migraine abdominale

A

Réponses: a) b) d)

Corrections:
b) C’est la définition de la migraine abdominale
e) C’est la définition de la dyspepsie fonctionnelle

Ne pas oublier que l’on cherche une maladie organique !
AUTRES ÉLÉMENTS DEMANDANT INVESTIGATION SUPPLÉMENTAIRE NON MENTIONNÉS

  • On recherche des indices de maladie organique : Douleur nocturne, douleur localisée ou latéralisée plutôt que vague et périombilicale,  de l’appétit, amaigrissement, retard de croissance staturale et pondérale, retard pubertaire, vomissements persistants, fièvre d’origine inexpliquée, diarrhée chronique majeure, saignement digestif, symptômes urinaires (le + important!!!) si c’est fonctionnel, pas besoin d’investigation.
  • Si la famille présente des maladies digestives à caractère héréditaire (inflammatoire et peptique), on doit le préciser.
  • Si douleurs situées à l’étage inférieur de l’abdomen (ado)  on l’interroge sur le lien entre sa douleur et ses menstruations, de ses activités sexuelles et de la présence de leucorrhée.
  • Indices de maladie organique  pâleur, ictère, conjonctivite, ulcères buccaux, arthrite, érythème noueux, hippocratisme digital, hépatomégalie, splénomégalie, douleur abdominale localisée à la palpation, masse abdominale, discordance entre le poids-taille et aplatissement de la courbe de croissance.
  • Région anale  cherche la présence de marisques, de fistules, de fissures ou d’abcès : toute forme d’atteinte de la région anale suggère une maladie de Crohn.
  • Si anémie ou une microcytose  faire un hémogramme et orienter le dx vers une maladie organique de l’intestin ; on recherche à quelques reprises la présence de sang occulte dans les selles.
  • Une vitesse de sédimentation  peut suggérer une maladie inflammatoire chronique de l’intestin
  • Examen du sédiment urinaire complète : une bactériurie ou une leucocyturie évoque une infection urinaire qu’on doit confirmer par culture. Une hématurie microscopique peut être présente en cas de lithiase.
  • Si diarrhée  faire une culture de selle et la recherche de parasites
  • Si surcharge en lactose  faire la mesure de la concentration de l’hydrogène dans l’air expiré
  • Si présence de symptômes évocateurs  faire une échographie pour mettre en évidence une lithiase biliaire ou urinaire (peut aussi donner des infos sur le foie, le pancréas, la rate, les reins chez la fille et l’utérus).
  • Si douleur de l’étage inférieur de l’abdomen chez une ado  faire une échographie pelvienne pour vérifier la présence d’un kyste, d’une endométriose, d’une affection annexielle ou des malformations congénitales.
  • Si douleur épigastriques  possibilité d’un ulcère surtout si présence d’un anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d’une maladie peptique dans la famille.
  • Si douleurs crampiformes persistantes  faire une échographie, un transit gastro-intestinal, une coloscopie et parfois une gastroscopie.
36
Q

Quel énoncé est faux quant au processus de coming out

a)Le processus de coming-out est un processus cyclique car un individu est constamment confronté à la décision de divulguer son identité sexuelle durant sa vie (peu importe son niveau de confort, son acceptation et sa conscience personnelle)
b) C’est un processus qui n’est pas récurrent et influencé seulement par la famille
c) Il influence la vie quotidienne de l’individu en question, c’est un “life long journey.
d) Supporte l’idée que les individus vont expérimenter des phases (d’awareness, assessment and discolosure) plutôt que des stades (qui implique un processus de coming-out séquentiel et linéaire)
e) L’individu ne peut pas naviguer entre les différentes phases, elles viennent l’une après l’autre à chaque coming out
f) Le principal facteur engendrant la variabilité est le processus externe de divulgation

A

Réponses: b) e)

Tout le reste est vrai !

Corrections

b) Processus récurrent et influencé par plusieurs facteurs (société, famille et pairs) qui se chevauchent et s’interchangent.

e) L’individu peut naviguer entre les différentes phases (changement dans l’ordre, sauter une phase, occurrence simultanée de phases, retour à une phase précédente).

37
Q

Youssouf est un homme homosexuel. Il vient dans le cadre d’une visite périodique et vous explique que depuis qu’il a aménagé dans son nouveau quartier, il souffre d’anxiété et hésite à aller parler à son entourage. En ce sens, il habite présentement dans un quartier majoritairement arabe. Étant lui-même arabe, il pensait se sentir plus à sa place que lorsqu’il habitait au Lac Saint-Jean. Toutefois, dès son arrivée, il a croisé son voisin Arif qui lui a beaucoup fait penser à son père. Cela l’a ramené à la terrible expérience qu’il a vécu lors de son coming out à sa famille. En ce sens, il l’ont rejeté du foyer familial et il a pris du temps à s’en remettre. il se demande s’il devrait tenter sa chance en allant socialiser avec ses voisins en étant transparent quant à son identité/orientation sexuelle. “Est-ce que ça en vaut la peine de leur dire et de risquer un rejet total comme celui que j’ai vécu auprès de ma famille?”

1) Dans quelle phase du coming out se situe Youssouf ?
a) Awareness
b) Assessment
c) Decision

2) Quel est votre rôle en tant que médecin auprès de lui?

a) lui conseiller de divulger son identité/orientation sexuelle
b) mettre sur pied un plan de sécurité (prendre en considération son environnement social qui peut être toxique)
c) divulger son identité/orientation sexuelle à son voisinage pour lui

A

1) b)

La phase de l’assessment est caractérisée par l’analyse de si c’est approprié ou non, nécessaire ou justifié de divulguer son identité (analyse des coûts/bénéfices, des pours et des contres)

2) b)

38
Q

Youssouf est un homme homosexuel. Il vient dans le cadre d’une visite périodique et vous explique que depuis qu’il a aménagé dans son nouveau quartier, il souffre d’anxiété et hésite à aller parler à son entourage. En ce sens, il habite présentement dans un quartier majoritairement arabe. Étant lui-même arabe, il pensait se sentir plus à sa place que lorsqu’il habitait au Lac Saint-Jean. Toutefois, dès son arrivée, il a croisé son voisin Arif qui lui a beaucoup fait penser à son père. Cela l’a ramené à la terrible expérience qu’il a vécu lors de son coming out à sa famille. En ce sens, il l’ont rejeté du foyer familial et il a pris du temps à s’en remettre. il se demande s’il devrait tenter sa chance en allant socialiser avec ses voisins en étant transparent quant à son identité/orientation sexuelle.

Après quelques mois, Youssouf décide de s’engager à divulger son identité sexuelle à ses voisins qui sont désormais devenus ses amis.

1) Dans quelle phase du coming out se situe Youssouf maintenant ?
a) Awareness
b) Assessment
c) Decision

2) Quel est votre rôle en tant que médecin auprès de lui?

a) le supporter dans l’execution de la divulgation
b) l’encourager à le divulger au plus grand nombre de personnes possibles pour favoriser les expériences positives
c) faire un suivi sur les réactions personnelles , les ajustements au niveau des relations et le plan de sécurité

A

1) c)

2) a et c)

39
Q

En quelle année le mariage entre conjoints de même sexe a-t-il été reconnu au Québec?

a) 2001
b) 2002
c) 2003
d) 2004
e) 2005
f) 2006

A

Réponse d)

40
Q

Qu’est-ce qui a été légalisé en 2002?

a) le mariage homosexuel
b) le droit d’avoir le nom de l’autre père sur le certificat de naissance de l’enfant (celui avec lequel il n’a pas de lien biologique)
c) l’union civile homosexuelle
d) la famille homoparentale

A

Réponse: c)

41
Q

Vrai ou faux ?

Les lesbiennes sont moins susceptibles que les hétérosexuelles de consulter un MD.

A

Vrai.

  • Certaines lesbiennes ne sont pas disposées à divulguer leur orientation sexuelle aux prestateurs de soins de santé. (Les lesbiennes qui ont informé leur MD de leur orientation sexuelle utilisent davantage le système de soins de santé.)
  • Certaines retardent le moment d’obtenir des soins ou évitent de les obtenir à cause de facteurs associés à leur orientation sexuelle, telle la crainte de divulguer à leur MD leur orientation sexuelle ou des expériences passées négatives.
  • Autre hypothèse possible : Différences concernant la maternité
42
Q

Vrai ou faux ?

La prévalence de consultation des MD de famille est plus grande chez les gais que les bisexuels et les hétérosexuels.

A

Faux.

La prévalence de consultation des MDf est le même chez les gais, les bisexuels et les hétérosexuels.
Les homosexuels ont + de chances d’avoir visité un professionnel de la santé AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS.
Cette consultation au cours des 12 derniers mois pourrait s’expliquer par l’épidémie d’infections au VIH, qui aurait rendu les hommes gais plus enclins à obtenir des soins préventifs, à discuter des préoccupations relatives au VIH et à indiquer plus ouvertement leur orientation sexuelle aux prestateurs de soins.

43
Q

Vrai ou faux?

Le taux d’utilisation des services de professionnels de la santé qui offrent un soutien émotionnel ou mental est moins élevé chez les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles.

A

Faux

Le taux d’utilisation des services de professionnels de la santé qui offrent un soutien émotionnel ou mental est plus élevé chez les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles.

  • Les femmes lesbiennes et bisexuelles considèrent que le counselling psychologique est important.
  • Les collectivités gaies, lesbiennes et bisexuelles ont fait de l’utilisation des services de santé mentale une norme positive.
44
Q

Vrai ou faux ?

Les lesbiennes et bisexuelles sont moins nombreuses à avoir un MDf et les personnes bisexuelles déclarent davantage avoir des besoins de santé non satisfaits.

A

Vrai

Les lesbiennes et les personnes bisexuelles considèrent l’attitude des prestateurs de soins de santé à l’égard des questions liées à la non-hétérosexualité comme un facteur important dans le choix d’un médecin.

45
Q

Les taux de prévalence de dépistage par le test Pap sont plus élevés chez les lesbiennes.

A

Faux

Les taux de prévalence de dépistage par le test Pap sont plus faibles chez les lesbiennes.

  • Hypothèses possibles :
    o Reflète une réaction à d’anciennes expériences négatives avec des prestateurs de soins de santé.
    o Ont la conviction que le test Pap n’est pas nécessaire.
    o Reflète le fait que l’absence générale de prise d’un contraceptif peut réduire les occasions de voir un médecin (car le renouvellement d’une ordonnance n’est pas nécessaire) et de discuter avec lui du test Pap et faire le dépistage.
  • Autres facteurs possibles :
    o Formulaires et services en santé non adaptés aux réalités de la diversité des configurations familiales ou sexuelles et de genre
    o Vivre en région urbaine vs. en régions éloignées (moins de ressources, préjugés et attitudes discriminatoires, isolement et manque de services adaptés)
46
Q

Les jeunes LGBT ont identifié 3 facteurs qui facilitent leur résilience et les aident à poursuivre leur parcours scolaire. Quels sont-ils?

a) Facteurs médicaux (médication)
b) Facteurs organiques (maladies)
c) Facteurs personnels (coming out et acceptation de soi)
d) Facteurs interpersonnels ( intimidation, homophobie, coming out)
e) Facteurs communautaires (groupe de soutien)

A

Réponses: c)d)e)

47
Q

Vrai ou Faux

En 1963-1964 Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) est modifié pour en exclure l’homosexualité.

A

Faux.

C’est en 1973-1974

48
Q

Vrai ou Faux.

En 2005, le mariage civil a été accordé aux personnes de même sexe au Canada

A

Vrai

ATTENTION NE PAS SE CONFONDRE AVEC LE QUÉBEC, AU QUÉBEC, C’ÉTAIT EN 2004.

voir p. 2.78 du codex pour canada
voir p. 2.61 du codex pour québec