Problème 04 - Le système nerveux autonome Flashcards
Pour le système nerveux autonome, nommer …
- sa fonction
- ses divisions principales
- les centres qui le contrôlent
Système nerveux autonome (SNA) : contrôle les fonctions involontaires qu’exercent les fibres musculaires lisses, les fibres musculaires cardiaques et les glandes
Trois divisions principales :
- Système sympathique
- Système parasympathique
- Système nerveux entérique
Centres qui contrôlent le SNA : sont majoritairement situés dans l’hypothalamus et dans les circuits complexes qu’il régit dans le tegmentum du tronc cérébral et dans la moelle.
Est-ce qu’il existe des nerfs qui ont seulement une fonction autonome?
Non. Les neurones autonomes sont contenus dans les nerfs spinaux périphériques, aussi formés de neurones motrices et sensitives.
Quel est le rôle du système nerveux sympathique? Nommer les neurotransmetteurs qui sont libérés quand il est activé.
Rôle : préparer les individus à se battre ou à fuir (maintenir les organes cibles à un niveau opérationnel approprié à toutes les situations).
Quand il s’active, il y a libération de :
- Adrénaline et noradrénaline par la médullosurrénale
- Insuline et glucagon par le pancréas
Nommer des effets physiologiques qui témoignent d’une activation du système nerveux sympathique.
- Pupilles se dilatent
- Paupières se rétractent
- Constriction des vaisseaux sanguins de la peau/intestin
- Piloérection
- Dilatation des bronches
- Augmentation de fréquence cardiaque
Quels sont les organes qui ne sont innervés que par le système sympathique?
- Glandes sudoripares
- Médullosurrénale
- Muscles piloérecteurs
- Plupart des vaisseaux artériels
Décrire le trajet (organisation) du système nerveux sympathique.
- Moelle épinière (corne latérale, de T1 à L3)
- Neurones préganglionnaires (courtes)
- Ganglions paravertébraux formant la chaîne sympathique latérale, suivis de ganglions prévertébraux pour certains
- Neurones post-ganglionnaires (longues), qui rejoignent les nerfs spinaux en empruntant les rameaux communicants gris
- Organes cibles (muscles lisses, muscles cardiaques et glandes)
Nommer certains ganglions prévertébraux et quelques organes qu’ils innervent.
- Ganglions du plexus cardiaque
- Ganglion cœliaque
- Ganglions mésentériques supérieur/inférieur
- Ganglions du plexus hypogastrique inférieur
Les neurones postganglionnaires issus des ganglions prévertébraux innervent : le cœur, les poumons, l’intestin, les reins, le pancréas, le foie, la vessie et les organes génitaux.
Par quel type de fibres est innervée la médullosurrénale?
Fibres préganglionnaires issues des ganglions paravertébraux, qui innervent la médullosurrénale pour qu’elle puisse libérer rapidement de l’adrénaline et de la noradrénaline dans la circulation.
Quel est le rôle du système nerveux parasympathique? Nommer les neurotransmetteurs qui sont libérés quand il est activé.
Rôle : il accroît les ressources (métaboliques ou autres) quand les circonstances permettent à l’organisme de se reposer et de digérer.
Lorsqu’il est activé, il y a libération de : acétylcholine.
Nommer des effets physiologiques qui témoignent d’une activation du système nerveux parasympathique.
- Constriction de la pupille
- Ralentissement du rythme cardiaque
- Augmentation du péristaltisme intestinal
- Dilatation des vaisseaux sanguins de la peau et de l’intestin
- Relâchement des muscles piloérecteurs
- Diminution des catécholamines libérées par la médullosurrénale
Décrire le trajet (organisation) du système nerveux parasympathique.
- Tronc cérébral (noyau d’Edinger-Westphal, noyaux salivaires, noyau ambigu et noyau moteur dorsal du vague) ou région sacrée de la moelle
- Neurones préganglionnaires (longs)
- Ganglions parasympathiques à l’intérieur ou à proximité des organes qu’ils contrôlent
- Neurones post-ganglionnaires (courts)
- Organes cibles (glandes salivaires, viscères du thorax et de l’abdomen, vessie, rectum, organes génitaux)
Qu’est-ce que le système nerveux entérique?
Système nerveux entérique : vaste système de cellules nerveuses situées dans la paroi de l’intestin, le pancréas ou la vésicule biliaire qu’il est difficile de classer soit dans le système sympathique, soit dans le système parasympathique. Ces neurones fonctionnent de façon plus ou moins indépendante, selon des modes d’activité réflexe qui leur sont propres.
À quoi servent les afférences (et les messages qu’elles transmettent) du système nerveux autonome?
- Fournir une rétroaction sensorielle aux réflexes locaux qui modulent l’activité motrice autonome des différents viscères.
- Informer les centres supérieurs de conditions complexes de stimulation qui peuvent se révéler dangereuses et/ou exiger une coordination plus étendue des activités autonomes, somatiques, neuroendocriennes et comportementales.
Décrire le trajet des afférences spinales du système nerveux autonome.
- Origine : structures réceptrices spécialisées qui sont sensibles à la pression/l’étirement, à l’ischémie, à la présence de substances irritantes
- Branche autonome des nerfs spinaux
- Ganglions spinaux
- Corne dorsale et substance grise intermédiaire de la moelle (synapse)
- Substance blanche de la moelle et tronc cérébral
- Terminaison : complexe ventral postérieur du thalamus, noyau du faisceau solitaire du bulbe, formation réticulée du bulbe
Décrire le trajet des afférences non-spinales du système nerveux autonome.
- Origine : organes du thorax, de la partie haute de l’abdomen et des viscères de la tête et du cou
- Nerf glossopharyngien et nerf vague
- Tronc cérébral
- Terminaison : noyau du faisceau solitaire du bulbe
Qu’est-ce que le contrôle central des fonctions autonomes? Nommer les principales composantes.
Contrôle central : hypothalamus et autres composantes centrales projettent sur les neurones préganglionnaires, les noyaux des nerfs crâniens et les autres centres de contrôle, ce qui permet une certaine régulation du système autonome.
Principales composantes du contrôle central :
- Noyau du faisceau solitaire
- Hypothalamus et amygdale
- Centres autonomes de la formation réticulaire
Qu’est-ce que le noyau du faisceau solitaire et à quoi il sert?
Centre d’intégration de première importance pour le contrôle réflexe des fonctions autonomes, notamment le coeur et le sens du goût.
Qu’est-ce que l’hypothalamus (contrôle central) et à quoi il sert?
Hypothalamus : centre principal de la coordination et de l’expression des activités motrices autonomes.
Il contrôle (système sympathique) :
- Température du corps
- Circulation du sang (débit cardiaque, tonus vasomoteur, osmolarité, clairance rénale)
- Métabolisme énergétique (taux de glucose, comportement alimentaire)
- Activités sexuelles
- Comportements d’attaque et de défense
Comment sont organisés les deux types de ganglions du système nerveux sympathique?
Paravertébraux :
- Forment la chaîne sympathique paravertébrale
- Contiennent le corps des neurones post-ganglionnaires (motoneurones)
- Plus proches de la moelle que de la cible innervée
Prévertébraux :
- Reçoivent les nerfs ayant passé le premier ganglion paravertébral sans y faire synapse pour former les nerfs splanchniques
- Présents qu’à l’abdomen/au bassin
Ils sont les points de synapse avec les axones préganglionnaires.
Comment sont organisés les ganglions du système nerveux parasympathique?
- Ganglion extra- ou intra-muraux (appelés terminaux) : à l’extérieur ou à l’intérieur des organes cibles
- Plus proches de la cible innervée que de la moelle
- Axones postganglionnaires y naissent et font synapse avec les cellules effectrices à proximité
Comment est organisée la transmission de l’information par les neurones préganglionnaires? Décrivez …
- Les neurotransmetteurs
- Les récepteurs sur lesquels ils agissent
Neurones préganglionnaires : libèrent de l’acétylcholine.
Qui agit ensuite sur des récepteurs :
- Nicotiniques : canaux ioniques activés par un ligand, sont responsables de PPSE rapides.
- Muscariniques : famille de récepteurs couplés aux protéines G, provoquent des PPSE prolongés.
Comment est organisée la transmission de l’information par les neurones post-ganglionnaires? Décrivez …
- Les neurotransmetteurs
- Les récepteurs sur lesquels ils agissent
Neurones post-ganglionnaires :
- Si neurones sympathiques : libèrent de la noradrénaline.
- Si neurones parasympathiques : libèrent de l’acétylcholine.
Ils agissent sur des récepteurs de type :
- α et β (noradrénergiques) : situés dans la membrane des cibles sympathiques périphériques.
- M1 et M2 (muscariniques) : M1 se trouvent surtout dans l’intestin et M2 dans le système cardiovasculaire.
Décrire le circuit du SNA qui permet la contraction pupillaire et expliquer la réponse consensuelle.
Le système parasympathique provoque la contraction de la pupille :
- Entrée de la lumière dans l’oeil qui active les fibres ganglionnaires de la rétine
- Chiasme optique et voies optiques bilatérales
- Aire prétectale (en haut du mésencéphale)
- Noyau d’Edinger-Westphal (synapse avec neurones préganglionnaires)
- Nerf oculomoteur (NC III)
- Ganglion ciliaire (synapse avec neurones post-ganglionnaires)
- Muscles qui permettent de contracter la pupille
À l’endroit du chiasme, les fibres parasympathiques d’un seul oeil se séparent dans les voies optiques droite et gauche et restent bilatérales, ce qui leur permet d’innerver à la fois l’oeil gauche et l’oeil droit : c’est ce qui provoque la réponse consensuelle de l’autre oeil.
Décrire le circuit du SNA qui permet la dilatation pupillaire.
Le système sympathique provoque la dilatation de la pupille :
- Hypothalamus
- Tronc cérébral latéral
- Régions T1 et T2 de la moelle épinière
- Corne intermédiolatérale (synapse avec neurones préganglionnaires)
- Racines ventrales de T1 et T2
- Chaîne paravertébrale sympathique
- Ganglion cervical supérieur (synapse avec neurones post-ganglionnaires)
- Plexus de la carotide
- Muscle pupillaire dilatateur
Le contrôle du système cardio-vasculaire par le SNA exige une surveillance sensorielle qui est générée par :
- Mécanorécepteurs (barosensibilité)
- Chémorécepteurs (chémosensibilité)
Décrire les voies afférentes qui partent de ces récepteurs.
Les mécanorécepteurs (situés dans le coeur et le sinus carotidien) captent un changement de pression dans le système artériel :
- Les afférences du sinus carotidien passent par le nerf glossopharyngien
- Les afférences du coeur passent par le nerf vague
Les chémorécepteurs (situés dans le glomus carotidien et l’aorte) captent un changement de niveau d’O2 et de CO2 dans le sang :
- Les afférences du glomus carotidien passent par le nerf glossopharyngien
- Les afférences de l’aorte passent par le nerf vague
TOUTES les afférences se terminent dans le noyau du faisceau solitaire.
Le contrôle du système cardio-vasculaire par le SNA est généré par deux voies efférentes (sympathique et parasympathique) qui permettent la modulation de la pression artérielle. Les décrire.
Contrôle sympathique :
- Neurones préganglionnaires de la colonne intermédiolatérale de la moelle épinière
- Ganglions paravertébraux (synapse avec neurones post-ganglionnaires)
- Convergence vers le plexus cardiaque
Résultat :
- Augmentation de la fréquence cardiaque
- Augmentation du volume systolique
- Vasoconstriction périphérique
Contrôle parasympathique :
- Neurones préganglionnaires du noyau moteur du vague et du noyau ambigu
- Convergence vers le plexus cardiaque
- Ganglions à l’intérieur/autour du coeur et des vaisseaux (synapse avec neurones post-ganglionnaires)
Résultat : diminution de la fréquence cardiaque
Décrire de façon brève la boucle (afférences et efférences) qui permet le contrôle du système cardiovasculaire par le SNA.
Les signaux envoyés aux centres de contrôle par les mécanorécepteurs et barorécepteurs reviennent par la colonne intermédiolatérale (sympathique) et par le noyau dorsal moteur du vague et noyau ambigu (parasympathique) pour agir sur les organes cibles et causer une augmentation ou une diminution de la pression artérielle.
Qu’est-ce qui se produit au niveau du système nerveux autonome lorsque l’organisme subit :
- Une hausse de la pression artérielle?
- Une baisse de la pression artérielle?
Lorsque l’organisme subit une hausse de pression artérielle :
- L’activité parasympathique est augmentée
- L’activité sympathique est inhibée
Résultat : ralentissement du rythme cardiaque et baisse de la pression artérielle
Lorsque l’organisme subit une baisse de pression artérielle :
- L’activité sympathique est augmentée
Résultat : élévation du rythme cardiaque et augmentation de la pression artérielle