Principes de la mécanique ventilatoire et des échanges gazeux Flashcards

1
Q

Equations du système respiratoire (3)

A

DeltaP = R x débitV = 1/G x débitV

Delat P = E x V = 1/C x V

Ptot = Présistive + Pélastique
Ptot = R xdébitV + (V/C)
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2
Q

Quelle est la pression de rétraction élastique maximale ?

A
  • Atteinte d’un volume maximum pour une insufflation à 30cmH20 correspondant à la pression de rétraction élastique maximale
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3
Q

Quels sont les 2 déterminants de la compliance pulmonaire ?

A

Le tissu pulmonaire :
- Eléments cellulaires : interviennent peu dans la distensibilité pulmonaire
- Matrice extra-cellulaire :
* Elastine :
– Se comporte comme un ressort très compliant
– Confère au poumon son élasticité
* Collagène fibrillaire :
– Rigidité proche de l’acier, se comporte comme un grillage limitant la distensibilité du tissu
– Limite la distensibilité du poumon pour éviter qu’il n’éclate

Interface gaz-tissu :
- La tension superficielle correspond à une force exercée à la surface d’un liquide
- Dans le système respiratoire, la situation est particulière dans le sens où le liquide est autour du gaz. Dans l’alvéole il règne alors une pression régie par la loi de Laplace, cette pression dépend :
o Du rayon de l’alvéole
o De la tension superficielle

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4
Q

Généralités surfactant :

  • Présente des extrémités à la fois hydrophiles et hydrophobes s’intercalant entre les molécules d’eau de l’épithélium, diminue la tension de surface
  • Correspond à un film phospholipidique : 85% de phospholipides + 13% de protéines dont des protéines spécifiques du surfactant (SpA, B, C, D )
  • Synthétisé par les pneumocytes de type II :
    60% des cellules épithéliales, plus nombreux que les PNI ;
    5% de la surface épithéliale (les PNI constituent la barrière épithéliale) ;
    Synthèse et sécrétion du surfactant sous forme de corps lamellaires exocytés et se répandant à la surface épithéliale)

3 rôles du surfactant ?

A

Diminution de la tension de surface :

  • Augmente la compliance
  • Économie de travail respiratoire, économie d’énergie
  • Absence de surfactant : détresse respiratoire mécanique du nouveau-né où le traitement est l’administration de surfactant

Permet la coexistence d’alvéoles de taille différente

  • Stabilisation alvéolaire
  • Surfactant adapte la tension de surface à la taille alvéolaire (d’après la loi de Laplace, la pression intra-alvéolaire dépend du rayon alvéolaire et de sa tension de surface : dans le poumon il existe des alvéoles de tailles différentes, ce qui devrait aboutir une vidange des espaces alvéolaires vers d’autres espaces alvéolaires plutôt que vers l’air ambiant. La présence de surfactant permet d’uniformiser la pression intra alvéolaire). Les alvéoles se vident les uns des autres, le surfactant adapte la tension à la taille alvéolaire.

Permet aux alvéoles de rester au sec :

  • Diminue la pression autour des vaisseaux
  • Évite l’issue de plasma et la formation d’un oedème alvéolair
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5
Q
A
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6
Q

Comment évolue la compliance du système poumon/paroi par rapport aux deux éléments seuls ?

A
  • La compliance du poumon (pente) est similaire/parallèle de celle de la paroi thoracique et la compliance de la paroi thoraco-abdominale est aussi grande que celle du poumon.
  • En additionnant les deux systèmes, on aboutit à une compliance moindre par addition des élastances
  • A noter que la compliance varie avec l’âge, les données de compliance représentées sur la figure correspondent donc plutôt à un ordre de gradeur
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7
Q

3 volumes pulmonaires statiques ?

A
  • CRF : équilibre entre pression de rétraction élastique du poumon et de la paroi
  • CPT : équilibre par un effort musculaire inspiratoire luttant contre les pressions de rétraction pulmonaire et pariétale
  • VR : équilibre par les muscles expiratoires et la pression de rétraction pulmonaire luttant contre la pression de rétraction thoracique
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8
Q

3 types de pathologie pour la diminution de la CPT ?

A
  • Augmentation de la pression de rétraction élastique pulmonaire (fibrose pulmonaire) : pour un même volume, pression de rétraction plus importante du fait d’une compliance moindre.
  • Diminution de l’effort musculaire inspiratoire (myopathies) sans modification de la CRF avec augmentation du volume résiduel
  • Affections de la paroi thoraco-abdominale (obésités morbides, maladies rhumatologiques)
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9
Q

Quels sont les 2 volumes mobilisable ? (non mesurable à l’état d’équilibre)

A
  • Capacité vitale = volume mobilisé au cours d’une inspiration maximale
  • Volume courant = volume mobilisé au cours d’une respiration calme
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10
Q

Eléments anatomique des VA supérieurs (3)

A

Nez :
- Conditionne le gaz en
* Température : réchauffe le gaz
* Humidité : sature à 100% en vapeur d’eau le gaz inhalé
- Correspond à une surface de 150cm2 et un volume de 20cm3
- Résistance importante (50% de la résistance respiratoire)

Pharynx

  • Grande compliance, mais action de tension des muscles pharyngés dilatateurs réduisent cette compliance et maintiennent ouvertes les VAS.
  • Du fait de cette grande compliance, risque de collapsus aboutissant à des apnées obstructives (risque de collapsus également rencontré dans la stimulation diaphragmatique).

Larynx

  • Arrime la trachée
  • Contient les cordes vocales, muscles de la phonation
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11
Q

Différentes zones des VA inférieures (3) et leurs générations

A

Différentes zones :

  • Zone de conduction = 16 premières divisions
  • Zone de transition à partir de la 17e division
  • Zone respiratoire de la 20e à la 23e division
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12
Q

La résistance occasionne une perte de charge qui dépend de …(2)

Quelle loi régit la résistance de l’écoulement laminaire ?

A

La résistance occasionne une perte de charge qui dépend de :

  • La géométrie (section totale des voies aériennes)
  • Les conditions d’écoulement (turbulent ou laminaire)

Selon la Loi de Poiseuille pour l’écoulement laminaire

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13
Q

Répartition de la résistance du système respiratoire :

A

Répartition de la résistance du système respiratoire :
- Respiration nasale :
* Nez +/- pharynx = 50%
* Voies aériennes centrales : 40%
* Voies aériennes périphériques : 10%
- Répartition intra-thoracique :
* Augmentation initiale de la résistance du fait de la différence de surface de la trachée > bronche souche droite + bronche souche gauche
* Puis diminution des résistances

Difficulté d’exploration des voies aériennes périphériques bronchioles terminales

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14
Q

Dans quelles conditions le débit peut refléter le calibre des voies aériennes ?

A
  • Quand le calibre est limitant pour le débit
  • Ne se mesure qu’en expiration FORCEE (en respiration calme, on module son débit)
  • Le débit inspiratoire non limité par le calibre des voies aériennes, mais limité par l’effort musculaire, il ne présente pas d’intérêt dans l’étude de la résistance.
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15
Q

Pourquoi le débit expiratoire reste constant malgré une augmentation de l’effort expiratoirie ?

A

Le débit expiratoire reste constant parce que la résistance augmente par une compression externe limitant le débit expiratoire mais aussi un collapsus télé-expiratoire.

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16
Q

Comment évolue le point de collapsus bronchique au cours de l’expiration ?

A

Le point de collapsus bronchique se déplace crescendo vers la périphérie au cours d’une expiration forcée

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17
Q

A quoi correspond le VEMS ?

A

VEMS :
o en réalisant une courbe de CV, la mesure du volume expiré à la 1ère seconde donne le VEMS
o VEMS correspond environ à 75% de la capacité vitale, mais ce rapport diminue avec l’âge
o On définit l’obstruction comme un VEMS/CV < 70%

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18
Q

Quels procédés physiques s’alternent dans les mécanismes d’échanges gazeux ?

A

Ce procédé est une alternance de convection-diffusion-convection-diffusion

  • Lors de la convection, on s’intéresse à la concentration des gaz
    o Dans l’air
    o Dans le sang
  • Pour la diffusion, on s’intéresse à la notion de pression
    o Au niveau de la barrière alvéolo-capillaire
    o Au niveau de la barrière capillaro-tissulaire
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19
Q

Définition de la presison partiel d’un gaz ?

Formule ?

A

La pression partielle d’un gaz dans un mélange gazeux occupant un volume V est la pression qu’exercerait ce gaz s’il occupait seul le volume V.

Ainsi, la pression partielle d’un gaz dans un mélange gazeux est égale au produit

  • de la pression totale (sur terre, la pression atmosphérique)
  • par la fraction (concentration) de ce gaz dans le mélange

P°partielle = P°tot x fraction

20
Q

Les 2 gaz majoritaires de l’air ?

P° partielle de la vapeur d’eau à 37° et 100% de saturation ?

A

Est composé majoritairement d’azote (N2) et d’oxygène (O2).

  • A 37°, pour 100% de saturation de l’air en vapeur d’eau : P°H2O = 47mmHg
21
Q

Quelle est la P° partielle inspirée en O2 (donc après humidification/réchauffement) ?

A

PiO2 = (P°barométrique -47) x FiO2

PiO2 = (760 - 47) x 0.21=150mmHg

(Rq: p° barométrique divisée par 2 tous les 5000m)

22
Q

Quel est le rapport espace mort / volume courant ?

A

= 1/3 soit 150mL/450mL

=> donc 2/3 du gaz inspiré participe aux échangez gazeux

23
Q

Comment se formule la consommation d’O2 ?

A
24
Q

Comment se formule la production de CO2 ?

A

PACO2 = PaCO2 = 40mmHg

25
Q

Comment peut-on calculer l’espace mort aux EFR ?

A

FACO2 et FECO2 ne sont pas équivalentes : la FECO2 est inférieure parce que la FECO2 comprend le gaz alvéolaire résidant dans l’espace mort (le CO2 présent dans la FACO2 se dilue avec les gaz de l’espace mort). Cette différence entre FACO2 et FECO2 permet le calcul de l’espace mort aux explorations fonctionnelles

26
Q

Quelle est la pression partielle en O2 dans l’alvéole ? PAO2

A
27
Q

Qu’est ce que le quotient respiratoire ?

A

Correspond au rapport VconsoCO2/VconsoO2et dépend du type d’aliment métabolisé :
- QR normal = 0,82
- Régime riche en glucides : QR = 1
- Régime riche en lipides : QR = 0,7
Cette notion de quotient respiratoire repose sur l’utilisation des différents substrats énergétiques (glucides, lipides, protides + O2) aboutissant à une production de CO2 et d’ATP selon différentes voies de métabolisation (glycolyse, cycle de Krebs, chaine respiratoire). Dans l’utilisation du glucose versus lipides, la quantité d’O2 utilisé et de CO2 produit varie :

28
Q

Hypoventilation et évolution PaO2/PaCO2 ?

A

En situation de métabolisme constant, si on hypoventile :
- Pour l’O2, la consommation d’O2 est constante
o si on diminue la ventilation alvéolaire, la FAO2 diminue
o la pression d’équilibre en O2 au niveau des capillaires diminue
 Diminution de la PaO2 donc hypoxémie.

  • Pour le gaz carbonique, la production de VO2 est constante
    o Avec l’hypoventilation, on observe une augmentation de la FACO2
    o la pression d’équilibre du CO2 au niveau des capillaires augmente Augmentation de la PaCO2, donc hypercapnie.

=> L’hypercapnie signe donc une hypoventilation alvéolaire de même que l’hypocapnie accompagne une hyperventilation alvéolaire
=> Ceci n’est pas vrai pour l’hypoxémie, puisqu’il existe d’autres mécanismes d’hypoxémie

29
Q

Quelles sont les 2 résistances que rencontre le transfert des gaz de l’alvéole vers l’hémoglobine ?

A
  • Résistance liée à la membrane : Rm
  • Résistance liée à la rencontre de l’O2 avec le sang : Rs
30
Q

Quelle loi suit la capacité de transfert membranaire ?

Quels sont les 4 éléments dont dépend la capacité de transfert membranaire ?

A

La capacité de transfert membranaire suit la loi de Fick, ainsi le débit de diffusion dépend:
- De l’épaisseur de la membrane :
o plus elle est fine, plus la diffusion est facile
o dans le poumon, la membrane alvéolo-capillaire est très fine (épaisseur de l’ordre de 0,5um)
- De la surface d’échange :
o Plus la surface d’échange est grande, plus al diffusion est facile
o Dans le poumon, la surface d’échange est très importante (de l’ordre de 100m2)
- Du gaz concerné : sa solubilité et son poids moléculaire
- De la différence de pression de part et d’autre de la membrane

31
Q

Comment se formule la conductance sanguine ?

A
32
Q

Quelle est la solubilité la plus grande entre CO2 et O2 ?

A
  • DmCO2 = 20 DmO2
  • La conductance membranaire est bien supérieure, donc la résistance membranaire
    est très inférieure
  • Il n’existe donc presque pas d’obstacle à la diffusion membranaire du CO2
33
Q

Quelles sont les valeurs de gradient de pression pour O2 et CO2 ?

A

Pour l’O2 :
- PvO2 dans l’artère pulmonaire est de 40mmHg
- PaO2 dans les veines pulmonaires est de 100mmHg
Il existe un gradient de pression de 60mmHg
La pression capillaire en O2 va s’équilibrer avec la PaO2

Pour le CO2, c’est la même chose mais dans le sens inverse :
- PvCO2 dans l’artère pulmonaire à 45mmHg
- PaCO2 dans la veine pulmonaire à 40mmHg
Il existe un gradient de pression de 5mmHg
La pression capillaire en CO2 va s’équilibrer avec la PaCO2

A noter que l’équilibre des pressions des gaz dans les capillaires est obtenu au même moment pour l’O2 et le CO2 malgré un gradient de pression très supérieur pour l’O2 : ceci est lié à la capacité de diffusion bien supérieure du CO2 par rapport à l’O2

34
Q

En combien de temps le transfert alvéolo-capillaire de l’O2 atteint-il son équilbire ?

A

En situation normale au repos, le temps de transit (temps où l’hématie est dans le capillaire au contact de l’alvéole)

  • Temps de transit de 0,75s au total
  • La PcapO2 passe de 40 à 100mmHg dans le 1er/3 du trajet (environ 0,25s)
  • De 0,25 à 0,75s il ne se passe rien

A l’exercice chez un sujet sain, le débit cardiaque augmente :

  • Le temps de transit est abaissé à 0,25s (si on passe de 5 à 15L de débit cardiaque)
  • L’équilibre des pressions se fait toujours chez un sujet normal : malgré l’exercice et un temps de transit plus court, la PcapO2 atteint toujours le niveau de la PAO2 à 100mmHg
35
Q

Pathologie de la diffusion => hypoxémie

A

Dans une situation pathologique où la diffusion se fait moins bien (PID par exemple) :
- Au repos, on parviendra toujours à un équilibre de pression capillaire et alvéolaire en O2
- A l’exercice, comme le temps de transit est raccourci, les pressions ne parviennent plus à s’équilibrer et on observe alors une hypoxiémie d’exercice (qu’on peut rechercher par une désaturation au test de marche par exemple).
Cette hypoxémie d’effort s’observe chez les patients porteurs de pneumopathies interstitielles (augmentation de l’épaisseur de la paroi alvéolo-capillaire), dans l’emphysème (destruction parenchymateuse : diminution de la surface d’échange)

Dans une situation très anormale :

  • Temps de transit insuffisant au repos pour obtenir l’équilibre des pressions alvéolaire et capillaire en O2 : hypoxie de repos
  • A l’exercice, raccourcissement du temps de transit : aggravation de l’hypoxie

Dans cette situation on observe une hypoxie, mais on n’aura pas d’hypercapnie parce que la diffusion du CO2 étant bien supérieure à celle de l’O2, elle n’est pas entravée.

36
Q

Evolution PaO2 et PaCO2 selon les rapports ventilation/perfusion

A

Dans un territoire donné, les transferts d’O2 et de CO2 dépendant du rapport VA/Q.

En cas d’hétérogénéité, on observe
- des zones normales
- des zones à effet shunt (droite)
o mal ventilées, bien perfusées
o bas rapport ventilation/perfusion
o PAO2 haute, PACO2 basse
o Concentration sanguine en O2 haute
- des zones à effet espace mort (gauche)
o mal perfusées mais bien ventilées
o haut rapport ventilation/perfusion
o PAO2 basse, PACO2 élevée
o Concentration sanguine en O2 basse

37
Q

Les effets espace mort permettent-ils de compenser la baisse de la pO2 par les effets shunts ?

A

Non :
La non-compensation effet shunt effet espace mort s’explique par le transport non linéaire
de l’O2 par l’hémoglobine :
o A haut rapport VA/P : « petit gain » de contenu en O2 (zone horizontale de la courbe de dissociation de l’Hb)
o A faible rapport VA/P : perte importante du contenu en O2

L’effet shunt concoure ainsi à une chute de la pression en O2 non compensée par les zones à haut rapport ventilation/perfusion

La concentration totale en O2 (de 17,9mL/dL) est donc abaissée par rapport à la concentration en situation normale (19,5) du fait du transport non linéaire de l’O2

38
Q

Est ce aussi vrai pour le CO2 ?

A

Pour le transport du gaz carbonique, cette relation entre PACO2 et concentration en O2 est linéaire et les territoires à haut rapport VA/P (courbe jaune) compensent les territoires à bas rapport VA/P (courbe verte).

On n’observe donc pas d’hypercapnie, seule une hypoxémie

39
Q

Comment fait-on le diagnostic clinique de shunt ?

A

En pratique clinique, on fait le diagnostic de shunt par une
épreuve d’hyperoxie : administration
D’oxygène pur (100% de FiO2) :
- Dans un poumon idéal
o PAO2 de 660mmHg
o PaO2 500mmHg (du fait du shunt physiologique < 2%).
- Une PaO2 < 500mmHg signifie la présence d’un shunt

En réanimation dans la situation de SDRA on observe un shunt majeur (définition de Berlin du SDRA : pression en O2/FIO2 < 300 donc à 100% d’O2 on aurait une PaO2 < 300mmHg => < 500mmHg => shunt important)

40
Q

Comment calculer la CcapO2 théorique ?

A

A l’aide d’une sonde de Swan-Ganz : on peut prélever du sang veineux mêlé dans la circulation artérielle pulmonaire (CvO2). Prélèvement de sang artériel par gaz du sang.
Calcul alors de la CcapO2 théorique

41
Q

Différence alvéolo-artérielle sujet sain et âgé ?

A

Chez le sujet normal, il existe un certain degré d’hétérogénéité des rapports/P et de shunt, ce qui explique

  • la différence entre la PAO2 (100mmHg) et la PaO2 (95mmHg chez le sujet jeune) = différence alvéolo-artérielle en O2
  • la modification de PaO2 au cours du temps devant l’aggravation de l’inégalité VA/P chez le poumon vieillissant (95mmHg à 20 ans 70mmHg de PaO2 à 75 ans)

La différence alvéolo-artérielle en O2 correspond à la PAO2 – PaO2
Cette différence alvéolo-artérielle va de 0 chez le sujet jeune sain à 30mmHg chez le sujet

42
Q

Quelle est donc la valeur normale de la différence alvéolo-capillaire ?

A

0-20 (30 sujet âgé)

DAa = PAO2 -PaO2
DAa = PiO2 - (PaCO2/0.8) - paO2
43
Q

Raisonnement hypoxémie

A
44
Q

Qu’est ce que l’effet basse SvO2 ?

A

 Chez un sujet normal (shunt de 2%), une diminution de SvO2 (cas
d’anémie par exemple) n’influence pas la SaO2

Dans un poumon pathologique à effet shunt croissant (SDRA) la SaO2
dépend de la SvO2. C’est l’effet basse pression en O2. L’hypoxémie se majore alors avec des diminutions de débit cardiaque et l’anémie.

Le 5e mécanisme d’hypoxiémie est donc l’effet basse SvO2

45
Q

Quels sont les 5 mécanismes d’hypoxémie ?

A