Premiers Épisodes Psychotiques (cours 13) Flashcards
Pourquoi est-ce important d’impliquer les familles en
contexte d’intervention de premiers épisodes
psychotiques ?
Le soutien à la famille diminue de 20% les rechutes, favorise la relation de collaboration et le maintien de l’alliance thérapeutique avec l’équipe de soins. Les familles ont de précieuses informations à donner à l’équipe, ils étaient là avant nous et seront là après nous : meilleure connaissance du jeune et du contexte familial, peuvent remarquer lorsque signes de rechute, soutiennent le rétablissement et aident à dév. et mettre en place des stratégies d’adaptation. La majorité des jeunes en 1er épisode psychotique vivent avec leur famille et plusieurs retournent dans leur milieu familial à la suite d’une hospitalisation. 30-40% des demandes d’aide sont initiées par les proches.
Identifier et définir 3 stratégies d’adaptation à privilégier
en contexte d’intervention de premiers épisodes
psychotiques ?
-Établir des limites : chacun a besoin qu’on respecte son espace. Il s’agit d’encourager la famille à poser des limites auprès de son jeune et la soutenir dans le choix de celles-ci. Vérifier si en mesure d’appliquer la limite choisie et soutenir la famille dans le choix des conséquences si non-respect des règles et accompagner les 2 parties.
-Maintenir les frontières ouvertes sur l’extérieur : la famille doit continuer à avoir un réseau social à l’extérieur de la famille pour pouvoir aborder la maladie (au besoin référence à organisme pour proches) et pour se divertir. Encourager à reprendre ses activités habituelles. Éviter l’isolement.
-Dépister les signes avant-coureurs de la rechute : Faire un plan de rechute avec l’équipe traitante (liste de symptômes qui indiqueraient que la personne va moins bien) à utiliser lors de changements dans le traitement et pour détecter les signes de rechute. La psychose tend à se réinstaller de la mm manière que lors du 1er épisode. Les signes sont : aggravation d’un symptôme ou apparition d’un comportement nouveau. Sensibiliser aussi au rôle du stress dans la psychose et les rechutes (créer un filet de sécurité pour les périodes plus stressantes comme les fins de session).
-Mettre en priorité les changements souhaitables : La famille n’a pas de contrôle sur tout ce que le jeune fait, mais elle peut agir sur ce sur quoi elle a du contrôle et sur ce qui est le plus inacceptable pour elle (tolérer ce qui agace et prioriser ce qu’elle trouve le plus intolérable). Évite l’épuisement de la famille. Donc aider à définir ce qui est agaçant vs intolérable aux yeux de la famille, et ne pas banaliser les comportements agressifs et les menaces suicidaires.
Quels sont les objectifs cliniques en contexte d’intervention de premiers épisodes psychotiques ?
-Optimiser et maintenir un état mental sain (stabiliser)
-Prévenir les rechutes (leur éviter de retourner à l’hôpital ça leur parle)
-Favoriser l’adaptation sociale maximale (rétablissement)
*Travailler à actualiser le projet de vie du jeune (école/travail…) et limiter les ruptures dans parcours de vie (relations, hébergement, études, travail…)
*Soutien à la problématique de toxico (pour environ 80% des jeunes)
Cibler et définir 3 stratégies favorisant l’échange des
informations entre la personne accompagnée et ses
proches.
-Inviter la personne à être accompagnée d’une personne significative dès le début du suivi.
-Expliquer la pertinence de l’implication de la famille à l’usager et ses proches
-Obtenir l’autorisation de communiquer de l’info dès le début
-Détailler rapidement ce qu’on communique et ce qu’on ne communique pas et à qui