Intervention en Situation de Crise (cours 11) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une crise ? Que veut-on dire par une crise
psychautraumatique ?

A

Qu’est-ce qu’une crise? C’est subjectif, ça dépend de la vision (l’expérience est-elle perçue comme stressante?) et de la réaction de personne vis-à-vis sa situation. C’est un déséquilibre de l’homéostasie psychologique dans lequel les mécanismes d’adaptation habituels ne fonctionnent pas, ce qui entraîne une détresse et une détérioration du fonctionnement visible.

Qu’est-ce qu’une crise psychotraumatique? Vient d’un événement traumatique que peu de gens sont susceptibles de vivre, qui sort de l’ordinaire (ex. accident, catastrophe naturelle, etc.) C’est le cas des travailleurs en uniforme. Les symptômes peuvent être de l’évitement, de la peur, de l’hypervigilance…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Cibler/définir deux stratégies à mettre en place lors
d’une intervention en situation de crise.

A

-Collaboration : partager la grande responsabilité en faisant appel à des partenaires en intervention de crise ou appeler au centre de prévention du suicide pour valider notre intervention. (Centre de prévention, l’Ordre, les policiers, PECH, centre de crise)

-Vigilance : Créer un filet de sécurité autour de la personne, mieux vaux ne pas prendre de chances et investiguer davantage, utiliser des outils d’évaluation du risque. Ne pas rester dans l’incertitude, si on a un doute, reposer les questions, vérifier les plans de la personne, au besoin valider avec partenaires.

-Calme : Éviter de paniquer ou dramatiser, il faut désescalader la crise et garder son sang-froid. La personne n’aura pas tendance à se confier à nous si on panique, contrairement à si on se montre rassurant et en contrôle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Cibler/définir 2 enjeux découlant de l’intervention en situation de crise pour le travail social.

A

-Autodétermination vs protection de la sécurité (P-38)

-Confidentialité : oui mais pas si dangerosité. Aussi tenter d’amener la personne à parler à une personne significative pour créer un filet en cas de crise, mais on ne peut pas l’obliger.

-Jugement professionnel : Les grilles et les outils sont là pour nous guider, mais ils ne remplacent jamais notre jugement. Même si l’outil ne côte pas de dangerosité, si on a le pressentiment qu’il y a un danger, écouter notre intuition, au besoin valider avec ressource en intervention de crise.

-Attention à la souffrance morale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Expliquer la tension entre autodétermination et sécurité
dans l’intervention en situation de crise

A

Tenter de chercher le consentement de la personne le plus possible, mais il y a aussi l’enjeu de protection qui l’emporte parfois lorsqu’on a épuisé les autres alternatives à l’hospitalisation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Définir le traumatisme vicariant.

A

C’est le fait de vivre un traumatisme qui nous est raconté. À force d’être exposé aux traumas des personnes, il y a un risque de sympathie et d’épuisement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Pourquoi, selon vous, les professionnel.les dans le domaine des services sociaux et de soins sont plus susceptibles de vivre de la souffrance au travail ?

A

Parce qu’ils sont exposés aux situations difficiles et aux traumatismes de leurs clients et qu’à force d’y être exposés, ils sont à risque de souffrir de fatigue de compassion (exposition répétée et dans un rôle d’aidant). Puisqu’ils sont habitués d’être dans la position d’aidé, ils peuvent avoir moins tendance à demander de l’aide.

Ils sont aussi plus souvent confrontés à des dilemmes éthiques et des décisions morales donc plus de chance de regretter décisions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Définir le concept de souffrance morale ?

A

Quand on prend des décisions morales qui vont à l’encontre de nos valeurs et que cela a des effets négatifs comme le ressenti d’émotions morales négatives (ex. Honte, culpabilité, colère).

C’est l’exposition à un événement allant à l’encontre de nos valeurs et qui génère des émotions morales. La personne avait un rôle à jouer dans l’événement mais elle ne l’a pas fait. Ex. avoir une mort sur la conscience. Il s’agit essentiellement de vivre difficilement avec une décision qu’on a pris.

Il y a 3 types :
-Perpétrer un acte contradictoire à nos valeurs
-Ne pas réussir à empêcher un événement
-Vivre une trahison ou être témoin d’une trahison ou de quelque chose avec lequel on est en désaccord.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Cibler trois facteurs de protection à la souffrance morale?

A

-Le support organisationnel : dans notre milieu de travail avoir accès à de la supervision, avoir de bonnes conditions de travail, possibilité de prendre des pauses, perception de la demande d’aide pour les employés dans le milieu, réseau de sentinelles?

-Le réseau social : Important pour ventiler et se divertir. Plus on est isolé, plus on risque de ruminer.

-Les habitudes de vie : Savoir prendre soin de soi, avoir un bon équilibre de vie, se planifier et s’accorder des temps de pauses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les impacts de la souffrance morale chez une
personne ?

A

Vivre des émotions morales (honte, culpabilité, colère…), la dépression, les conflits, l’irritabilité, l’isolement (pas envie d’en parler, rumination…), questionner le sens de la vie ou de notre travail, stress post-traumatique, dépression, consommation, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly