plasticité phénotypique Flashcards
Définition de la plasticité phénotypique
- La capacité d’un génotype à produire différents phénotypes dans différents environnements.
Sur quel terme sont ces changements dans la plasticité?
- Souvent ils sont sur un moyen à long terme. À court terme on a besoin d’un moyen pour que les organismes s’adaptent rapidement par la plasticité phénotypique.
Qu’est-ce que la norme de réaction?
- C’est l’ensemble des phénotypes que L’on peut retrouver à travers l’environnement. Elle est reliée à la distribution de phénotype selon la norme de réaction. Elle représente l’ensemble des phénotypes à travers les environnements. C’est le lien entre le génotype et l’environnement qu’on exprime sur les génotypes.
Première description scientifique de la plasticité phénotypique
- Woltereck en 1909 a décrit la variation de la forme de la tête de Daphnia en réponse à la présence d’un prédateur. En absence de préfation, on avait une absence du chapeau, mais avec les prédateurs on en avait.
Plasticité phénotypique – daphnies
- On a refait l’expérience plus tard dans un endroit contrôlé où on avait absence de prédation et on a vérifié la taille de la tête et la longeur corporelle. En absence de prédation, il y avait une absence de cône, mais en présence il y avait une augmentation de la taille de la tête qui était proportionnelle avec la taille corporelle. Pour diminuer la pression de prédation sur les individus. Les daphnies étant des clônes, avec cette étude on avait le lien entre le génotype et la pression de l’environnement pour modifier le génotype.
Quelle est le premier principe fondamental de la plasticité
- La plasticité est un trait en elle-même, contrôlée génétiquement et qui peut évoluer potentiellement de façon indépendante des autres aspects du phénotype.
- R = H2S : il va évoluer de manière pratiquement indépendante des autres aspects du phénotype ou di trait qui exprime la plasticité. On pourrait évaluer la réponse à la sélection de la plasticité elle-même s’il y a une base héritable de la plasticité et si la sélection agit sur la plasticité.
Quelle est le deuxième principe fondamental de la plasticité
- La plasticité n’est pas une propriété d’un génotype entier. Il doit être étudié dans une gamme d’environnements spécifiques à un trait donné.
- Un génotype peut être plastique pour un trait en réponse à un ensemble de conditions environnementales, mais pas nécessairement face à un autre ensemble de conditions. Si on change l’individu d’environnements, on n’aura pas nécessairement la même gamme de plasticité qui va être exprimée
- Sinon, le trait peut être plastique pour certains traits mais pas pour d’Autres dans les mêmes conditions. Ce ne sont pas tout les traits qui ont la même capacité de plasticité. On a une capacité d’ajustement en fonction des conditions environnementales. Donc, le trait 1 qui est plastique en fonction de l’environnement alors que le 2 est plus canalisé donc se développe plus constant indépendant de l’environnement.
Comparaison des normes de réactions – description étude
- Pour faire cette comparaison on va regarder pour un génotype donné en fonction d’une certaine quantité de fluctuation de l’environnement s’il y a une fluctuation du phénotype qui est plus importante qu’un autre génotype. En gros, est-ce qu’un génotype donné est plus plastique montre une capacité d’ajustement en fonction du changement dans l’environnement. Ceci permet d’établir le degré de plasticité des génotypes.
- Exemple : On a une plante qui a une capacité de croissance plus importante selon la disponibilité en nutriments. Ici on a le génotype 1 qui est plus plastique que 2 qui est lui plus canalisé.
Comparaison des normes de réactions – les différents cas
- Trois génotypes en fonction de la gamme environnementales et les phénotypes qu’ils correspondent. On voit les trois génotypes et comment ils évoluent. On peut voir qu’il y a de la variation dans la moyenne du trait exprimé avec le génotype 1 qui ets toujours plus élevé que le 2 et 3. On n’a pas de plasticité parce que les génotypes ont les mêmes valeurs pour un trait qui est phénotypiquement indépendant de l’environnement. On n’a aussi pas de variation dans la plasticité, puisque pour toutes les normes de réactions ont a des droites parallèles. Les 3 expriment la même quantité de variation. On n’aura pas de variation dans la population et au niveau individuel.
- Trois génotypes où on ne retrouve pas de variation dans la moyenne des génotypes puisque on a le même phénotype exprimé à travers les environnements. Pour la plasticité, on a un ajustement des génotypes en fonction de l’environnement ce qui fait qu’on retrouve des valeurs différentes dans les environnements. On n’a non plus pas de variation puisque tout les génotypes expriment exactement le même changement phénotypique en fonction des changement dans l’environnement.
- Pour le génotype 1 on a une moyenne pour le trait qui est plus importante que le trait 3 et on possède pour les traits des moyennes différentes selon les génotypes. Pour la plasticité, on a une moyenne de changement dans le phénotype en fonction de l’environnement donné. Pour la variation, on a pas tout les génotypes qui expriment la même plasticité (G1 est plus plastique que la 2 et la 3). La variation et la présence de plasticité sera différentes inter individus et entre les génotypes dans l’expression de la plasticité.
- Variance = centre de la droite
- Présence de plasticité populationnelle parce qu’on n’a pas la même plasticité moyenne
- Variation dans plasticité : différence dans la plasticité
Comparaison des normes de réaction permet d’indiquer ?
- La capacité tampon ou plastique
- On compare les normes de réactions et on a remarqué qu’on n’exprime pas toujours les mêmes choses. Selon le type de changement produit, on peut voir que la plasticité peut être adaptative (important pour les individus d’être capable d’exprimer le trait de manière plus importante si la condition environnementale le permet) Si on est dans une situation où il y a dégradation de l’environnement, il est parfois mieux pour l’individus de maintenir le phénotype et tamponner le changement dans l’environnement au lieu d’exprimer le phénotype mal adaptatif pour le génotype.
Normes de réaction – capacité tampon
- Une augmentation du stress environnement peut être favorable à défavorable. On peut voir que le trait 1 possède la capacité tampo ce qui lui permet de ne pas changer son trait indépendemment des conditions environnementales en maintenant les conditions du trait relié au fitness. Le trait 2 a une plasticité dite mal adaptative parce que l’expression du trait va diminuer en fonction de la détérioration de l’environnement. On n’est pas capable de tamponner les effets de l’environnement donc ce n’est pas adaptatif parce qu’on a des changements qui ne vont pas vers l’amélioration du fitness.
Normes de réaction – plastique
- En y on a la corrélation au fitness et en x le changement de l’environnement allant de défavorable à favorable. Ici le génotype 1 capable de s’ajuster en fonction de L’environnement et ce de manière fortement positive ce qui devrait bénéficier l’expression d’un trait qui est surexprimé par rapport à la croissance ou la reproduction comparé au génotype 2 qui n’a pas la capacité tampon d’augmenter son trait de manière autant importante. On est adaptatif quand le phénotype va suivre les conditions de l’environnement et dans de meilleur conditions on va avoir un ajustement pour en bénéficier.
Temps de développement et effets sur l’évaluation de la performance relative selon la plasticité
- Il est important de voir dans quel environnement on fait la comparaison et avec quels individus. Le temps de développement a un effet sur l’expression des traits plastiques par rapport à des individus plus fixes de traits donné et plus spécialiste pour l’environnement
- Dans l’exemple donné, dans l’environnement 1, si on regarde dans le début du développement de l’individu on voit que les individus spécialistes se sont déjà adaptés à l’environnement puisqu’ils ont un développement fixe et ils sont développés localement. Pour les généralistes, on voit qu’il y a aussi un développement des traits moyens pour tous les environnements. Pour les individus plastique, on voit qu’ils commencent avec des traits adaptés minimment pour l’environnement ce qui font qu’ils possèdent une performance moins importante que les autres individus. Au gré du temps, ils vont détecter les signaux de l’environnement et vont pouvoir s’adapter pour adapter les bons traits. Ils vont donc pouvoir dépasser la performance des individus plastiques sans dépasser les spécialistes.
- Pour l’environnement 2, si on prend les mêmes individus, on va voir que les plastiques vont commencer avec des traits plus faibles que les généralistes et spécialistes pour leur performance. Avec le temps, ils vont avoir une adaptation avec les signaux ce qui leurs permettra d’être supérieurs aux spécialistes et généralistes. Les spécialistes non adaptés à ces nouveaux environnements vont devenir moins performants que les généralistes qui sont adaptés à une panoplie d’environnement et de conditions.
- L’avantage à être plastique sous certaines conditions peut être moins marqué dans des environnements et leurs conditions. Il faut prendre en considération le temps de développement et voir si les conditions sont stables dans le temps. La performance relative du génotype plastique est variable selon le stade de développement et l’environnement.
Environnement vs plasticité
- Il est important de considérer toutes les variables environnementales pertinentes et les potentielles interactions. Beaucoup trop de fois on regarde juste une variable pour évaluer l’ampleur de la plasticité
- Dans la recherche pour la sate de ponte des hirondelles, on a considéré plus d’une variable d’environnement ce qui a permis de montrer qu’il peut avoir des interactions entre les différentes variables sur l’expression de la plasticité. La date de ponte en fonction de la température était plus hâtive dès qu’il faisait plus chaud. On avait aussi un effet de densité sur l’ampleur de la plasticité qui était exprimé par les femelles. On a pu voir que indépendamment de la densité, les femelles pndent plus tôt quand il fait chaud, mais que quand on a une forte densité il y a un ajustement de la plasticité phénotypique moyenne ce qui fait que cet ajustement est plus important que quand on a une densité faible. La densité élevée représente pour cette espèce de meilleure qualité d’habitats. Les variables environnementales multiples permettent de montrer l’ampleur de la variance sur la plasticité.
Plasticité vs adaptations locales
- La plasticité va jouer un rôle important pour les adaptations locales puisqu’on va souvent voir des effets importants des interactions entre l’ampleur de la sélection locale de migration par rapport aux différences produites entre els différentes populations. Selon la force de sélection dans les populations et selon la force et le type de sélection et selon l’ampleur et le type de migration (aléatoire ou non). Il allait avoir de la divergence produite entre les deux populations. La plasticité va aussi influencer cette différenciation et aussi influencer à quel point il peut avoir des adaptations locales. Sur cette figure, on représentait différents scénarios où il peut avoir des adaptations locales selon différents contextes et force de l’œuvre. L’étoile rouge représente l’optimum local des habitats, le noir pour les génotypes et le bleu pour les phénotypes.