COMPROMIS BIODÉMOGRAPHIQUES Flashcards

1
Q

Différence mode reproduction

A
  • On parle de diversité des stratégies de reproduction et de survie : compromis entre reproduction et survie ce qui permet une diversité en milieu naturel. On aura un nombre de descendants variable qui vont varier dans leur durée de vie aussi.
  • On a la pieuvre géante femelle du pacifique, les femelles vivent de 3 à 4 ans et pondent des milliers d’œufs en une seule fois et elles meurent ensuite. D’un autre côté, on a le séquoia à feuille d’if qui vivent plusieurs centaines d’années et produisent des millions de graines à chaque année
  • Les organismes diffèrent dans leur mode de développement et de croissance, le moment où ils deviennent matures, le nombre de descendants (d’une taille particulière) qu’ils produisent et leur durée de vie.
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2
Q

Théorie traits de d’histoire de vie ou de compromis biodémographiques

A
  • Il y a deux possibilités :pour expliquer les compromis qu’on retrouve dans les espèces en milieu naturel :
    1. Allocation variable des ressources : quantité de ressources compte tenu qu’on peut allouer ces ressources à différentes composantes
    2. Hétérogénéité individuelle dans l’acquisition des ressources : si hétérogénéité dans l’individu à capacité d’acquérir des ressources, on va avoir certains individus qui vont avoir la capacité d’acquérir des ressources en plus grande quantité ce qui vont les permettre d’en allouer plus pour les différentes composantes.
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3
Q

Coûts de reproduction ou compromis évolutif en allocation à différentes composantes de l’aptitude phénotypique : supposition de base

A
  • On a la supposition de base que les ressources de bases sont limitées ce qui fait que les compromis en allocation sont inévitables. On devrait donc avoir une relation négative entre la reproduction et la survie entre les individus qui investissent beaucoup en reproduction et donc la survie plus faible et pour ceux qui ont plus de ressources pour la survie et moins pour la reproduction.
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4
Q

Compromis d’allocation

A
  • On peut voir la quantité d’énergie totale et la quantité qui est allouée à la survie pour la croissance, la réserve et la maintenance et sinon pour la reproduction. On a une période de reproduction où il faut allouer des ressources pour la reproduction. Dans l’exemple, on alloue 25% des ressources pour la reproduction hors période et on va donc aller un peu moins d’énergie pour la réserve et la croissance mais quand même encore une certaine quantité. Pour d’autres espèces, lors de la période de reproduction, on va allouer 100% des ressources pour la reproduction, comme le saumon d’atlantique, on va allouer 100% des ressources pour la reproduction. On en a aucune pour la survie (croissance, réserve, maintenance) ce qui mène à un coût payé pour la reproduction où on met à mal la survie jusqu’à un certain point. On peut donc avoir une gamme d’allocation possible qui est assez vaste.
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5
Q

Allocation différente selon environnement

A

cation différente selon environnement
- L’Allocation des ressources pour une quantité de ressource fixe peut être différente selon la qualité de l,environnement. Pour des espèces d’oiseuax qui sont à des élévations différentes on verra que plus l’individu est à une élévation plus élevée, plus il est dans un espace contraignat (en haut à gauche avec la taille de la nichée qui ets plus faible en haute altitude, plus longue période incubation, plus de soin parental, etc.). Ceci montre qu’on a une allocation différente et variable pour différents environnements même pour une même espèce. On va avoir des variables constante (ratio allocation resssources) qui vont varier. Pour l’allocation des ressources aux différentes composantes en fonction de l’environnement peut varier même si ça n’a pas vraiment des effets sur la survie. Ça peut avoir des impacts sur la survie.

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6
Q

Acquisition fixe et allocation variable

A
  • On a des contextes où même les individus ont des acquisitions des mêmes ressources. Au centre on a un individu type avec une reproduction neutre et une survie neutre. On peut avoir un individu qui va décider d’allouer un maximum de ces ressources pour sa survie pour exemple augmenter sa taille corporelle au détriment de sa reproduction ce qui mène à une diminution de la taille de ces cornes. D’Un autre côté, on peut avoir un individu qui va mettre tout pour la reproduction donc il aura des grandes cornes et une petite taille ce qui est au détriment pour sa survie. On a des choix d’allocation variable au sein de la population pour une quantité d’Acquisition qui est relativement stable.
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7
Q

Courbe de survies

A
  • Entre les grands groupes taxonomiques on a des choix bien présents entre la probabilité de survie en fonction du temps qui va être en fonction de l’intensité de L,effort de reproduction. Plus l’effort est important par événement de reproduction, moins la survie sera élevée. À l’opposée, on va avoir des individus qui mettent moins d’efforts par événements de reproduction. Les poissons sont assez extrêmes en ayant un événement de reproduction assez intense où la survie tombe à 0 pour plusieurs espèces (aussi les insectes). Les oiseaux sont assez linéaires avec quelques événements de reproduction avec des efforts plus ou moins constants avec une probabilité de survie qui diminue avec le temps. Les mammifères, nous sommes des espèces qui vont avoir moins d’effort par événement de reproduction qui mène à une probabilité de survie assez importante (variable).
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8
Q

Chevreuil européen – reproduction

A
  • La probabilité de survie en fonction du temps est en haut à peu près la même que la dernière diapositive où la probabilité de survie diminue très légérement en fonction des années parce que la survie est maximum au détriment de la capacité de reproduction.
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9
Q

Poisson – reproduction

A
  • C’est l’inverse que les mammifères. Des milliers d’œufs vo t être pondus et vont avoir une faibel probabilité de survie ce qui va mener à une mortalité d’un milliers d’œufs (taux faible suite à la reproduction). Ils investissent dans plusieurs individus pour la reproduction et il y a mortalité importante des œufs.
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10
Q

Compromis d’acquisition

A
  1. Reproduction = réduction de la survie (compromis stratégique)
  2. Reproduction est corrélée à la survie
    - Au bout du spectre on a un compromis d’allocation et ici d’acquisition où on a de la variabilité dans la capacité à acquérir des ressources et on va avoir un compromis pour les individus qui ne sont pas capables. On va voir ce qu’on va faire avec ces individus qui ont de la difficulté à acquérir des ressources. On a de l’hétérogénéité en termes d’individus pour aller chercher des ressources. Pour la reproduction on peut viser une diminution de la survie : compromis pour les stratégies : on doit allouer plus de ressources pour la reproduction au détriment de la croissance, réserve et la maintenance. Les individus qui peuvent aller facilement chercher des ressources n’a pas n.cessairement de fiare des compromus et sera capable d’investir pout les autres composantes et la maintenance, réserve et croissance est maintenue tout en gardant de L,énergié pour la reproduction.
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11
Q

Compromis acquisition – hétérogénéité individuelle – acquisition variable

A
  • On a de l’allocation similaire (allométrie). On a un individu qui reste stable et un autre qui augmente dans la survie et reproduction. Si on a une acquisition variable, mais une allocation similaire, on va avoir beaucoup d’allométrie dans la population entre les individus et on n’est pas capable de maintenir la reproduction et la survie pour ceux qui ont la capacité d’allouer beaucoup d’énergie pour les deux.
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12
Q

Hiérarchie – bouquetins

A
  • Chez les bouquetins, pour l’âge le rang augmente dans la population. On va avoir une longévité plus élevée pour certains individus qui ont en plus de ça un rang qui est plus élevé. Un rang plus élevé représente un meilleur succès reproducteur et un âge plus élevé. Une longévité aussi plus importante.
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13
Q

Environnement dépendant – scarabée

A
  • Parfois la relation est dépendante des conditions. Pour des espèces qui ont une longévité plus restreinte où quand on a des ressources abondantes il y a une relation positive entre la longévité et la fécondité donc il y a une hétérogénéité individuelle où certains individus peuvent allouer beaucoup à la reproduction et la longévité. Si les ressources sont absentes on a clairement une relation qui est négative avec un compromis entre les deux variables. La relation de compromis pour ces deux composantes sous certaines conditions est différente. On doit donc prendre en compte l’environnement.
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14
Q

Graphique acquisition et allocation

A
  • En a on va avoir une variabilité en acquisition et en b une variabilité en allocation. On a une présence de corrélation au sein des populations. On essaye d’expliquer comment on peut avoir une variation en terme d’acquisition représenté par les lettres où c’est l’unité en terme d’acquisition. On peut avoir de la variabilité en terme d’énergie où on peut la donner en terme de survie future ou en reproduction. B = on va donner plus pour la survie future ou la reproduction actuelle. On peut avoir beaucoup de variatrion selon les espèces. LA quantité de ressources disponible va déterminer la quantité d’allocation pour les composantes en fonction des espèces. La quantité de ressources disponibles détermine la quantité totale qui peut être partagée entre deux composantes du fitness (graphique).
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15
Q

Graphique variabilité en acquisition plus grande que variabilité en allocation

A
  • On peut avoir plus de variation en acquisition qu’allocation. Le graphique montrerait une corrélation positive entre les composantes du fitness.
  • On va être dans le contexte de la figure B où on a une corrélation positive entre les composantes du fitness détecté. Si on échantillonne un groupe d’individu donnée et dans une population et on va voir une grande variation dans l’acquisition des ressources (certains – et d’autres +) et tout le monde alloue de la même façon (très peu de variation entre peu ou beaucoup de survie). Entre les individus on va retrouver une courbe positive entre les composantes. On va avoir des individus avec beaucoup de reproduction et un peu moins de survie et le contraire pour la courbe du dessous. Beaucoup de variation dans l’acquisition (meilleure capacité à acquérir les ressources que de les allouer. Mène à une hétérogénéité individuelle où il n’y a pas de compromis parce qu’on est capable de donner des ressources pour les deux composantes).
  • Dans le contexte, une corrélation négative est attendue si la variabilité en allocation est plus grande que la variabilité en acquisition. On a une acquisition des ressources qui est assez stable (données entre 2 pour la reproduction et la survie), mais on a beaucoup de variation dans l’allocation. On a des individus à la courbe du bas qui vont donner beaucoup d’énergie, pour la courbe du bas, pour la reproduction alors que d’autres vont plus investir pour la survie. Notion de compromis pour certains individus
  • Selon la variabilité on aura différents scénarios.
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16
Q

Qu’est-ce qu’il faut pour que la corrélation soit négative ?

A
  • Même si la variabilité en allocation est importante, la variabilité de la composante du fitness doit être assez importante pour que la corrélation négative soit observable.
  • Peu de variation en acquisition de ressource mais beaucoup en allocation fait que si on a assez de variation en survie future, la corrélation va pouvoir être observée on aura peu de variation en acquisition, mais beaucoup en allocation.
  • Si la sélection agit d »une certaine manière spécifique et assez fortement sur la survie et seulement quelques individus ont adoptés une stratégie en particulier pour la survie on va avoir une érodassions de la variabilité dans la survie observée et si la variabilité est très faible (similaire entres individus) avec la même quantité de ressource allouée il ets possible que ce soit juste les iondividus qui ont décidé de donner leur ressource pour la reproduction qui ont choisis cette tactique. On ne peut pas vraiment observer une corrélation. Il y a juste un groupe de points et pas vraiment de tendance.
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17
Q

Courbe des grands mammifères – graphique

A
  • Pour les ongulés, la survie qui est assez élevée et donc importante. On va avoir de la variation dans la survie vers les investissements dans la reproduction mais beaucoup moins de variation dans la survie que ce qu’on pourrait prédire basé sur l’allocations des ressources. On a seulement une certaine partie de la figure qui sera observable. On ne verra pas vraiment cette tendance entre la reproduction et la survie parce qu’on a à peu près une survie de 90-95% dans ces populations. Même si les coûts sont potentiellement donnés à la reproduction, on a peu de données par individus et peu de variation de survie dans la population.
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18
Q

Courbe des petits mammifères – graphique

A
  • Beaucoup plus de variation en survie. On a des investissements majeurs dans la reproduction actuelle parce que ce sont des espèces avec des durée de vie plus courte. On a peu d’espèces conservatrice, mais certains individus au sein des population vont être plius conservateurs que d’autres et vont chercher à augmenter leur propre survie au détriment de la reproduction. Il se peut donc que dans certaines espèces on trouve la relation négative. Selon l’acquisition et l’allocation, comment les individus décident et la quantité de variation dans la composition de fitness d’intérêt on va détecter ces tendances de compromis au sein des différentes population en situation naturelle.
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19
Q

Comment on va définir une espèce en terme mesurable ?

A
  • Plusieurs espèces ne sont pas observées pendant la reproduction donc on va avoir des indices indirects pour avoir des évidences d’inter-fertilité. Cependant, ces mesures ne sont pas toujours fiables.
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20
Q

Définition d’espèces

A
  • On va avoir plusieurs définitions d’espèces en fonction des différents concepts qui l’étudie. En biologie on suggère que c’est un groupe d’individus qui doivent être capable de se reproduire ensemble.
21
Q

Concept biologique d’espèce

A
  • Population ou ensemble de populations se reproduisant entre-elles (ou ayant le potentiel de le faire) et isolées au niveau reproducteur des autres groupes. (population ou degré).
22
Q

Concept écologique d’espèce

A
  • Occupant une niche spécifique en nature
23
Q

Concept évolutif d’espèce

A
  • Ayant une histoire évolutive distincte (par rapport aux autres)
24
Q

Spéciation – origine de nouvelles espèces : 3 étapes

A
  • Flux génique interrompu ou fortement réduit (isolement génétique) – effet migration : effet de la migration qui va être induit. Certain isolement qui va être créé au niveau génétique entre les groupes d’individus ce qui permet une accumulation.
  • Accumulation des différences génétiques (divergence génétique) – effet mutations, dérive, sélection : effets de la mutation qui est indépendante dans les différents groupes. Dérive qui est stochastique ou sinon la sélection qui va agir en amenant les populations isolées à des optimums phénotypiques indépendants les uns des autres. Si c’est maintenu dans le long terme on va avoir un certain isolement reproducteur.
  • Isolement reproducteur
25
Q

Graphique diapositive 23 (lien distance génétique entre pop)

A
  • Le cas entre le lien entre la distance génétique entre deux populations. Les points sont les distances génétiques par rapport à un isolement reproducteur total. Dans les populations de drosophiles, plus l’isolement augmente, plus l’isolement complet (distance génétique; capacité de reproduction des groupes entre eux) augmente à son tour. On a une accumulation d’isolement génétique qui a mené à un isolement complet.
26
Q

Spéciation allopatrique – par vicariance

A
  • Implique une séparation (isolement) géographique infranchissable des groupes ; pas de flux génique ; la probabilité d’accouplement entre 2 individus est déterminée par leur position géographique.
  • C’est le plus grand mode de spéciation et le plus commun. Isolement sur le long terme. De part et d’autre d’une barrière les populations vont accumuler sur le long terme des différentes génétiques qui va mener à des isolations reproductives.
  • Exemple : À la suite des mouvements des plaques on a pu voir que plusieurs groupes ont divergés à travers le monde. Les gamellidés avec des espèces qui sont différentes dans les différents endroits dans le monde. Isollement géographique qui a mené à une évolution vers une spéciation distincte.
27
Q

Spéciation allopatrique – par effet fondateur (péripatrique)

A
  • Cas de spéciation allopatrique où une petite population devient isolée (géographiquement) en bordure de la grande population : des individus vont aller colloniser une nouvelle région. Cette population va devenir isolée géographiquement de la grande population d’origine. On va avoir peu ou pas de flux génique et parfois par chance on va avoir des individus et peu de flux génique vers la population mère ce qui fait que les deux populations divergent. Spéciation rapide avec dérive importante assez tôt à cause de la colonisation faite avec un nombre d’individus plus faible
    peu ou pas de flux génique ;
  • Diffère de la spéciation par vicariance par la taille relative des populations impliquées : plus petite taille de population dans la zone qui va être colonisée par rapport aux autres populations ce qui mène à une divergence rapide.
  • EX : souvent dans les îles comme Hawaï avec des espèces de drosophiles endémiques à certaines îles avec comme identifié un ancêtre commun. Avec l’arbre on voit qu’ils ont divergés à travers le temps. On a des espèces plus vieilles et d’autres plus récentes. Ces espèces vont se retrouver dans des îles plus vieilles pour les plus espèces les plus jeunes. Les îles volcaniques avec apparition différentielle selon l’éruption des iles avec des îles plus vieilles à plus jeunes. Avec Hawaï on a des populations qui ont divergées en espèces différentes. Ces îles possèdent prêt de 405 esp;ces de drosophiles endémiques avec la spéciation graduelle et des systèmes relativement isolée où on a isolation des espèces (40% des espèces endémiques).
28
Q

Spéciation parapatrique

A
  • Se produit dans des aires adjacententes mais sans recouvrement, l’espèce descendante se trouvant en contact immédiat ou non avec son ancêtre dès son apparition (effet continuu, environnemental) : retrouve en milieu naturel avec des aires adjacentes sans recouvrement le long de continuum environnemental qui va différer en termes de ressource où par rapport à une variable environnementale bien spécifique. Dans ce cas, l’espèce descendantes est directement en contact mais pas toujours avec l’ancêtre duquel elle origine
  • Reproduction non-aléatoire (liée proximité géographique) : lié à pression de sélection différentielle qui est reliée notamment à l’utilisation de ressource différente et un flux génique minime parce que certains individus sont mieux adaptés à des conditions environnementales que d’autres individus.
  • Pressions de sélection différentes
  • Peu de flux génique
29
Q

Exemple spéciation parapatrique

A
  • Le long d’un gradient environnemental très très fort par exemple le long de sites de mine et de bassins de rejets miniers contaminés. L’ancêtre commun de l’espèce était issu de rejet non contaminé et qui ont réussis à s’adapter localement via la sélection. On a donc réussi à s’adapter à utiliser ces nouveaux habitats qui étaient toxiques des résidus miniers. Le cas ici est pour des espèces de plantes de site contaminé de mine où on a les individus retrouvés dans des sites contaminés comparativement aux champs adjacents. On voit donc que selon leur milieu de croissance et l’échantillonage il y a une tolérance au zinc (résidu minier de zinc) et a amené à une divergence à un autre trait. Exemple de floraison plus court pour les sites miniers par rapport aux sites de champs. On a une colonisation d’endroits non utilisable auparavant. La sélection a menée à une divergence à certains traits et une divergence par rapport à d’autres trais. Issu d’un ancêtre commun mais divergé de manière parapatrique le long du gradient environnemental spécifique.
30
Q

Spéciation sympatrique

A
  • Se produit au sein d’une population ou dans une aire commune
  • L’espèce descendante se trouvant en contact immédiat avec son ancêtre dès son apparition
  • Utilisation différentielle de ressources (nourriture, hôte, partenaires, …) au sien du même environnement comparativement à parapatrique où on avait une utilisation des environnements distinct le long d’un gradient. Ici on a une environnement commun où la ressource utilisée en terme de nourriture où en terme d’utilisation d’hôte ou partanore est différente ce qui mène à un isolement reproducteur.
  • Mène graduellement à un isolement reproducteur (pré ou post zygotique)
31
Q

Exemple spéciation sympatrique

A
  • Des espèces de mouches sur les aubépines et les pommes. L’État ancestral était sur les aubépines et on a eu une invasion d’une nouvelle plante hôte, la pomme, vers le milieu du 19ième siècle.
  • Quand on regarde la manière que les individus issus des deux environnements utilisent les habitats on voit que la sélection non aléatoire de l’habitat et on voit une sélection non aléatoire de l’habitat donc un développement de la préférence avec le temps. Sur la figure on voit qu’on a des mouches avec un mélange de pomme ou d’aubépine et qu’il y a une forte préférence d’acceptation et de comportement pour l’environnement d’origine. On voit donc le développement de la préférence pour un hôte spécifique : les femelles pondent sur l,hôte duquel elles proviennent et les mâles cherchent les partenaires sur leur hôte natal.
  • Cet effet peut aussi être noté par la présence de variation du temps de l’éclosion/développement (allochronie) et une réduction du fitness sur l’hôte alternatif. On a une divergence des émergenses pour les deux habitats. La baisse de fitness était causée par le fait que ceux qui ne choisissait pas le bon habitat, par exemple mouche issue de la pomme choisis de s’établir dans un environnement avec un fitness restreint, avait des traits qui avait divergé surtout pour la capacité de reproduction et de développement. Ils avaient une phénologie décalée et un pourcentage d’émergence. Les individus des pommes avaient une émergence plus tôt que les individus d’aubépine = variation dans le temps d’éclosion et du développement ce qui fait qu’on a des émergences des mouches qui dépend entre les deux espèces.
  • On a aussi une divergence génétique. La différenciation génétique a été menée sur le long terme par une divergence génétique. En particulier sur la différenciation par rapport aux allèles en particulier qui différencie les deux espèces (différence pour les deux populations en termes d’allèles). On a des mouches dans le même habitat mais une utilisation différente des ressources qui va mener à cette divergence génétique.
32
Q

Cichilidés spéciation

A
  • On a une action combinée de sélection sexuelle et naturelle. On a une utilisation de couleur différentes et choix de partenaires et utilisation de niches différentes selon les caractéristiques morphologiques des individus. On peut imaginer un ancêtre commun avec une variabilité dans la forme de bouche et au fil de temps selon la nourriture utilisée. On a une divergence graduelle de ces espèces qui a mené à une explosion des espèces dans les lacs africains combiné à un patron de coloration qui est venue renforcer la spéciation et différence dans les espèces.
33
Q

Cause de spéciation

A
  • Différence principale est le facteur qui cause la réduction de m (proportion de migrants) entre les groupes. Il est différent pour les différents modes de spéciations : on a une barrière géographique pour l’allopatrique ; un isolement sur îles pour l’effet fondateur ; un gradient environnemental (parapatrique) ; une utilisation différente de différents hôtes (sympatrique)
  • On peut avoir différents types d’isolements
34
Q

Isolement prézygotique. Qu’est-ce ?

A
  • Il prévient la formation des zygotes viables (embryons) :
35
Q

Isolement prézygotique – barrière pré accouplement et causes

A
  • Les partenaires potentiels ne se rencontrent pas : isolement temporel ou écologique
  • Les partenaires potentiels se rencontrent mais ne copulent pas : isolement éthologique
36
Q

Isolement prézygotique – barrière post accouplement et causes

A
  • La copulation se produit mais il n’y a pas de transfert de sperme : isolement mécanique et spécifique
  • Le transfert de sperme se produit mais l’œuf n’est pas fécondé : isolement gamétique
37
Q

Isolement écologique (dans l’espace) - exemple

A
  • On a cet exemple pour avec la spéciation de la mouche. Les spécialistes dans les différents patchs de l’habitat. On a un isolement dans l’espace et une utilisation différente de la niche où les individus ne se rencontrent pas nécessairement parce qu’ils n’utilisent pas le même habitat.
38
Q

Isolement temporel – exemple

A
  • Différentes espèces qui se reproduisent à différents moments. On a une phénologie différente au niveau de la date de reproduction qui prévient la rencontre de certaines espèces.
39
Q

Isolement éthgologique – exemple

A
  • Peut se faire au niveau des chantes, des phéromones, etc. On a une reconnaissance des chants qui est spécifique pour une espèce donnée. Les femelles ne reconnaissent pas les mâles d’autres espèces. On prévient de cette manière la reproduction d’espèces différentes.
  • On peut aussi avoir des signaux sexuels secondaires. C’est souvent lié aux caractères sexuels secondaires. L’exemple de diversité de caractères pour les différentes espèces de colibris où on a fait des tests et on a vu que les femelles préféraient les mâles de leur propre espèce.
40
Q

Isolement mécanique

A
  • Différentes formes d’organes reproducteurs mâles chez les demoiselles (Zygoptera sp.). C’est souvent lié, par exemple, à la forme de l’organe qui est différent pour les espèces. On a une diversité d’organes spécifiques entre mâle et femelle où ceux des mâles sont légèrement différents ce qui rend difficile l’accouplement avec une femelle d’une autre espèce.
41
Q

Isolement gamétique

A
  • Commun chez les invertébrés marin (fertilisation externe) comme les oursins.
  • On parle de gamètes compatibles les uns avec les autres au sein d’une même espèce et qui ne vont aps nécessairement être compatible avec ceux des autres espèces. On peut avoir une copulation de spermes d’une autr espèces, mais il ne viendra pas nécessairement s’attacher aux œufs de la femelle.
  • Si on regarde une étude faite avec le pourcentage d’œufs fertlisés dans des cas où on avait différentes espèces on voit que c’est 5 fois plus élevé si c’ets la même espèce que si c’est deux espèces différentes par la présence de très peu d’œufs fertilisés.
  • Selon la combinaison de sperme et d’œufs en cas similaire : Les cvhancves que le sperme s’attache à l’œuf est bien plus élevée quand ce sont des individus d’une même espèce.
42
Q

Isolement postzygotique – c’est quoi ?

A
  • Les hybrides stérile ou faible variabilité, mais ils peuvent être produits
43
Q

Isolement postzygotique – cas et causes

A
  • Les zygotes hybrides ont une viabilité réduite ou nulle : incompabilité cytoplasmique ou caryologique
  • Les hybrides se développent, mais ils sont stériles dans un sexe ou les deux : stérilité hybride génétique ou chromosomique
  • La descendance des hybrides ou de leur rétrocroisement est faible ou stérile : dépression hybride (reproduction ce qui fait des hybrides, mais ils ont un fitness beaucoup plus faible; les hybrides ont une descendance viable, mais leur reproduction est aussi très faible ou ils sont sinon stériles)
44
Q

Spéciation des drosophiles

A
  • On a la relation différente en termes d’isolement de reproduction prézygotique selon si la population est allopatrique ou sympatrique.
  • Allopatrique : on va que la distance génétique est en fonction de l’isolement prézygothique et qu’on va avoir une certaine relation linéaire entre la disatnce génétique et l’isolement prézygotique. Plus souvent ce sera en fonction de l’accumulation de la différence au niveau génétique. La barrière physique empêche la reproduction.
  • Sympathrique : On est en présence d’un même habitat et on voit qu’on a un isolement prézygothique très fort et indépendant de la distance génétique.
45
Q

Pourquoi cet effet observé pour les espèces sympathriques ?

A
  • Souvent une condition de base pour qu’il y ait spéciation en sympathrie est qu’il y ait cet isolement prézygothique très fort. On doit avoir cet isolement important qui est indépendant de la distance génétique. C »est la condition de base pour la spéciation. Il faut que les deux espèces ne puissent aps se reproduire soit parce qu’elles ne se rencontrent pas (composante différente) ou juste parce qu’elles ne le peuvent pas.
46
Q

Renforcement

A
  • Sélection naturelle augmente l’isolement reproducteur (cas incomplet de spéciations…)
47
Q

Exemple de renforcement

A
  • On a 2 populations maintenues séparément pendant une certaine période et elles sont remises en contact (ex : disparition de la barrière géographique). Si on a un isolement reproducteur complet on a une spéciation et la différenciation est maintenue alors que si on a un isolement incomplet on va avoir production possible d’hybride. Si ces hybrides ont un fitness inferieur aux formes parentales et qu’on a une sélection favorable contre le choix de partenaires opposés on sera en présence de renforcement vers la spéciation. Ceci est causé par le fait que les hybrides produits ont été fait en choisissant le mauvais partenaire ce qui vient influencer la spéciation à éliminer la formation de ces hybrides ce qui renforce la spéciation.
48
Q

Graphique d’hybridation

A
  • On voit avec ce graphique le lien entre la divergence populationnelle en x et le fitness des hybrides en y. On va avoir différents cas où on devrait avoir un maintien de l’hybridation ou sinon un renforcement de la spéciation.
  • Si le fitness des hybrides est important on aura un maintien de l’hybridation. Au niveau parental, puisqu’on ne souffre pas par une diminution du fitness on peut continuer ce phénomène.
  • Si le fitness des hybrides est relativement faible et qu’on a une certaine divergence populationnelle qui est déjà présente on va avoir un cas de renforcement de la spéciation. Puisque les hybrides ont un fitness très faible et qu’on a déjà une divergence de la population on va déjà avoir un certain nombre de reproduction entre individus de la même espèce au sein de la population ce qui fait que les hybrides avec un fitness diminué sera éliminé fortement comparativement à ceux qui sont issus de la même population. C’est un cas où la divergence populationnelle est déjà importante et que le fitness des hybrides est plus faible ce qui mène à ce renforcement de l’isolation des populations.
  • Si on n’a pas beaucoup de divergence entre les populations on a un risque d’extinction parce que si on a la présence d’un mélange important entre les deux populations qui mène à une production élevée d’hybrides à fitness faible, on sera dans une situation où on peut avoir une extinction des deux espèces.