génétique quantitative Flashcards
Définir la génétique des populations
- L’étude de la distribution de la variation génétique discrète (catégories (homo ou hétérozygotes) habituellement sous le contrôle d’un ou de quelques gènes habituellement module très simple avec un locus avec deux allèles)
Définit la génétique quantitative
- L’étude de la base génétique des traits continus, habituellement sous contrôle de plusieurs gènes et incluant la variation non-génétique. Contrôle polygénique des traits – variation des traits qu’on observe de manière naturelle et qu’on observe de manière non génétique. Elle vise à quantifier les changements dans la distribution de ces traits quantitatifs selon conditions de l’environnement dans le contexte génotype évolutive.
Quel sont les effets génétiques sur des traits quantitatifs ?
- Croisement entre AA et aa donne des fréquences entre les différentes catégories qui devraient être obtenues.
- Si on augmente le contrôle d’un gène on obtient cette distribution avec différents nombres d’individus selon les catégories ce qui vient complexifier le modèle
- On va obtenir des distributions très diversifiées avec des variances relativement normales.
Qu’est-ce qu’on va essayer de mesurer avec les effets génétiques ?
Notre but est de quantifier la variance de ces traits
Décrire le graphique avec la longueur des pétales
- Le graphique montre le nombre d’individus pour chaque catégorie de longueur de pétales. Elle montre la variation observée d’un trait quand on va échantillonner. Cette variation est causée en partie par l’environnement et par la génétique. La même chose peut être observée avec la taille des hommes.
Décrire le concept de moyenne et de variance (avec le graphique de la diapo 5)
- Il est possible de voir que les deux traits ont une moyenne différente, mais qu’ils possèdent la même variance, soit la même distribution autour de la moyenne. Pour le trait B, on va plutôt observer une variance diminuée, mais une même moyenne.
Nommer les composantes de la variance d’un trait phénotypique
- La variance phénotypique totale est composée de la variance génétique et de la variance environnementale.
Décrire la variance phénotypique (Vp) :
- La variance phénotypique VP totale est la quantité totale de variance (somme des composantes) observée pour un trait donné dans une population donnée. C’est l’ensemble de la variance pour un trait donné (mesuré quand on va dehors et on regarde pour un trait donné), c’est la différence entre les individus.
Décrire la variance génétique (Vg) :
- Composante de la variance phénotypique inter individus pour un trait qui peut être attribuée aux différences génétiques.
Décrire la variance environnementale (Ve) :
- Composantes de la variance phénotypique pour un trait sur deux individus identiques génétiquement qui peut être attribué à des conditions environnementales différentes. Si même environnement, amis différence c’est de la variance génétique. Si même gènes, mais différence = variance environnementale.
Exemple de valeurs génotypiques
- La différence est liée à la présence de différents allèles. Ici le nombres d’allèles en majuscules vont conférer une longueur différente aux individus qui n’ont pas le même nombre d’allèles longs. Les allèles longs vont rajouter 1,5 mètres pour chaque allèle majuscule. Ainsi, dans ce cas, on va avoir un même environnement, mais des différences génétiques qui vont conférer des valeurs génotypiques différentes donc des valeurs phénotypiques différentes aussi.
Décrire les effets possibles des déviations liées à l’environnement E sur les phénotypes
- Si on prend juste les individus avec les pétales les plus longues et qu’on ajoute une déviation environnementale (peuvent être positifs ou négatifs (ex : augmentation ou diminution des ressources ou variation de la qualité de l’environnement) on va voir que même si on possède le même génotype dans la population, il y aura présence de variation dans les valeurs. En fait, s’il y a un manque en ressources, les plantes ne peuvent pas toutes atteindre leur plein potentiel. Donc, ici le Ve calculé par la valeur environnementale va nous donner la différence. Si E est de 0 on va avoir la même valeur de millimètres. Si on diminue la qualité de l’environnement, on va obtenir une valeur plus petite parce que la plante ne peut pas atteindre son plein potentiel. D’un autre côté, si on augmente la valeur, on va pouvoir observer une augmentation de la taille du pétale. La variation observée est ainsi exclusivement environnementale puisqu’on possède toujours la même génétique.
Distribution continue qui peut être observée avec seulement 2 locus à 2 allèles chacun avec les effets combinés de génotype et environnement
- Avec les effets combinés de l’environnement et le génotype, pour tous nos génotypes on va avoir des effets de l’environnement qui vont être additionnées à l’effet génétique. L’ensemble de la distribution à droite va pouvoir être d’origine génétique, mais pour chaque génotype il peut être présent de la variation génétique qui fait qu’il peut avoir de la différence génétique, mais aussi de la différence par l’environnement pour seulement deux allèles grande possibilité
Quelles sont les composantes de la variance génétique totale ?
- Va : Variance additive ; Vd : Variance dominance ; Vi : Variance d’interactions (d’épistasie).
Qu’est-ce que la variance additive ?
- Le fait que chaque allèle possède une valeur équivalente qui va contribuer additivement au phénotype. En général, c’est le type d’activité génique qui va contribuer de façon importante au contrôle d’un trait quantitatif. Comme la valeur de pétale qui fait que l’addition des allèles de longueurs permettent d’obtenir des pétales plus longs.
Qu’est-ce que la variance de dominance :
- Déviation de l’effet attendu additif en raison d’interaction entre-allèles (ex : génotypes homozygotes dominants et hétérozygotes avec phénotypes équivalents, le fait de posséder des allèles dans un cas spécifique peut mener à une déviation. Ça se fait dans un même gène et un même locus). Le fait d’avoir des déviations du phénotype par rapport à ce qui était attendu en ayant un certain type d’allèles présent au sein d’un même individu ce qui affecter son phénotype.
Qu’est-ce que la variance d’interactions ou d’épistasie ?
- L’interaction entre des gènes qui vont contrôler pour un trait et modifier l’effet attendu additif. Les traits quantitatifs sont sous contrôle de plusieurs gènes (polygéniques) et en interaction entre plusieurs gènes exprimés pour un même individu ce qui va mener à des déviations par rapport à l’effet attendu sur le phénotype par rapport à l’effet attendu purement additif.
Décrire la variance additive et la variance de dominance et faire un graphique avec Va et Vd et un autre juste avec Va
- Va : L’hétérozygote occupe une position phénotypique intermédiaire. Ainsi, le fait de posséder un allèle majuscule augmente le phénotype de 0,5 par rapport au fait d’en posséder aucun.
- Vd : l’hétérozygote est plus proche de l’homozygote, et il n’y a donc pas présence d’intermédiaire.
- Vg = Va graphique qui relie les points parfaitement, il n’y a pas de déviation avec ce qui est estimé
- Vg = Va + Vd on va avoir le même résultat avec la dominance, mais il va avoir déviation par la dominance qui vient varier la variation dans le trait. La position des trois génotypes par rapport aux autres. La courbe présente précédemment se trouve maintenant de part et d’autre de la moyenne de la population. Ainsi, ce ne sont pas tous les individus qui vont avoir la valeur attendue par rapport à la valeur additive.
Décrire l’interaction entre Va et Vd avec action additive, dominance complète ou dominance partielle
- Additive : il n’y a pas de dominance, donc la valeur de l’hétérozygotie se situe de manière intermédiaire aux deux homozygotes. L’ampleur de la variabilité est causée par la variance additive des gènes.
- Dominance complète : dès qu’on a le génotype A1 on a un phénotype donné différent de celui qui ne possède pas le A1. Ainsi, si on a les allèles A1A2 on a le même phénotype que A1A1. La dominance complète fait qu’on a un même phénotype pour un allèle donné.
- Dominance partielle : Le fait d’avoir un allèle (ex : A1) va avoir un effet de mener à une légère déviation. On va pouvoir le calculer selon la valeur de l’hétérozygotie par rapport à l’homozygotie.
Décrire l’interaction de Va, Vd et Vi (ex : monarques)
- Si on regarder l’effets des génotypes au locus B et C sur la longueur des ailes chez les monarques, on peut voir les changements causés par l’effet additif, la dominance partielle et l’épistasie sir la variance génétique. On voit que L’interaction entre le gène B et C cause de la variance, ce qui démontre la présence d’épistasie. Mais la déviation de l’hétérozygote à l’intérieur du locus C est causée par une dominance partielle. De plus, l’effet additif est présent en ayant juste l’effet attendu de l’augmentation d’allèles purement additif (en termes d’allèles de nos deux homozygotes).
- Si on a un individu CC on va avoir une valeur d’aile de 41,9 et ainsi de suite : L’effet de dominance mène à une déviance de la valeur attendue entre les deux hétérozygotes. Il y a une sous-dominance des valeur inférieurs quand hétérozygote (Cc) que quand tu es homozygote (CC). L’effet additif fait que la valeur différencie quand un individu est homozygote. Cependant, l’effet de dominance, aussi présent, vient modifier la quantité de variance dans la population (juste vrai si un individu à un génotype suivant mais aussi BB et Bb)
- Si on regarde le locus C on a un changement de valeurs lorsqu’on regarde cc. Le même effet observés, mais on voit aussi de l’épistasie présente par L,interaction génotypique an locus B et C. Si on a un génotype BB ou Bb on n’a pas les mêmes possibilités de valeurs au locus c que si on a bb.
Qu’est-ce que l’héritabilité va permettre d’obtenir ?
- La proportion de variance phénotypique qui est d’origine génétique. Elle se situe entre 0 et 1.
Qu’est-ce que l’héritabilité au sens large ?
- Le ratio de variance génétique sur la variance phénotypique. (h2 = Vg/Vp)
- Quand ça va être l’héritabilité totale
Qu’est-ce que l’héritabilité au sens strict ?
- Ratio de variance génétique additive sur variance phénotypique (h2 = Va/Vp).
Quelles sont les deux façons traditionnelles d’obtenir l’héritabilité?
- Mesurer la covariance des traits d’individus apparentés
- 2 individus apparentés ont une plus forte probabilité d’avoir un/des allèles en commun que 2 individus non-apparentés (plus le lien de ressemblance entre deux individus est fort, plus le lien devrait être fort de manière génétique)
- Ex : Régression parents-enfants (façon plus facile étudier héritabilité ; met trait parent sur x et trait enfant sur y et regarde corrélation entre les deux) où la moyenne parents vs. Moyenne enfants : pente = h2 ; ou sinon un parent vs enfant : pente = ½ h2 (parce que l’enfant reçoit la ½ des gènes d’un parent). - Mesure réponse à la sélection (Breeders equation) (regarder de quelle manière les traits vont changer entre les générations et appliquer ce qu’on appelle le breeder’s equation
- R = h2S donc h2= R/S (réponse de la sélection = héritabilité * la force de sélection appliquée sur le trait en question)