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Rx dermatologie/genito-urinaire > Physiopathologie de la peau > Flashcards

Physiopathologie de la peau Flashcards

1
Q

Qu’est ce qui est sous-entendu par les annexes de la peau ? (4)

A
  1. Poils
  2. Ongles
  3. Glandes
  4. Terminaisons nerveuses
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2
Q

Quel est l’organe le plus gros ?

A

La peau

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3
Q

Évaluez les dimensions de la peau (surface, poids, épaisseur).

A
  1. Surface : 2m^2
  2. Pèse entre 4.5 et 5 kg
  3. Épaisseur varie entre 0,5 et 4 mm
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4
Q

La peau permet de refléter plusieurs choses chez une personne : donnez des exemples.

A
  1. Nos émotions
  2. Aspects physiologiques : rougeur, transpiration
  3. Déséquilibres physiologiques : peau bleutée par exemple
  4. Des lésions ou éruptions cutanées peuvent être des signes de maladies (ex: le zona)
  5. L’apparence et la santé de la peau vont corréler avec d’autres facteurs
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5
Q

Quels sont les fonctions de la peau ? (5)

A
  1. Rôle de barrière
  2. Contribue à la régulation de la température corporelle
  3. Organe sensoriel
  4. Contribue à l’immunité
  5. Synthèse de la vitamine D
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6
Q

Décrivez le rôle barrière de la peau. (3)

A
  1. Prévient la perte des fluides corporels
  2. Empêche la pénétration de microorganismes ou de substances toxiques
  3. Offre une protection mécanique aux structures internes (traumas)
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7
Q

Décrivez le rôle de régulation corporelle de la peau. (2)

A
  1. Par la transpiration : perte de chaleur

2. Par la dilatation des vaisseaux sanguins cutanés

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8
Q

Décrivez le rôle sensoriel de la peau.

A

Permet d’apprécier des éléments de l’environnement comme les textures, la température ou l’humidité.

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9
Q

Décrivez le rôle immunitaire de la peau.

A

Sécrétion de sébum, acidité de la peau, sueur.

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10
Q

Quelles sont les trois couches de la peau ?

A
  1. Partie superficielle : épiderme
  2. Partine interne : derme
  3. Tissu sous-cutané = hypoderme
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11
Q

Quelles sont les considérations en pédiatrie ? (2)

A
  1. Certaines conditions sont plus susceptibles de survenir chez les enfants (ex. dermatite atopique)
  2. L’absorption de substances à travers la peau est différente chez les jeunes bébés (inférieur à 6 mois)
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12
Q

Quelles sont les considérations en gériatrie ? (5)

A
  1. Plus grande fragilité de la peau et prédisposition à développer des lésions comme des plaies de pression
  2. Processus de guérison plus long
  3. Moins grande résistance au développement de lésions cancéreuses ou précancéreuses comme la kératose actinique
  4. Plus de probabilité de prurit, psoriasis, candidose, zona, dermatite séborrhéique, pied d’athlète.
  5. Vascularisation de la peau réduite
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13
Q

Quelles sont les considérations en grossesse ? (3)

A
  1. Hyperpigmentation
  2. Apparition de vergetures
  3. Démangeaisons
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14
Q

Faites la différence entre une lésion primaire et une lésion secondaire.

A

Une lésion primaire apparaît sur une peau saine. Une lésion secondaire résulte du changement d’une lésion primaire (évolution). Il peut y avoir perte de la couche superficielle de la peau ou apparition de nouveau matériel (croûte ou gale).

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15
Q

Associez chaque lésion cutanée à sa définition (1/3)

  1. Macules
  2. Papules
  3. Plaques
  4. Nodules
  5. Vésicules

a. Petites collections de liquide clair, diamètre inférieur à 10 mm.
b. Lésions palpables d’un diamètre supérieur à 10 mm, surélevée ou déprimées par rapport à la surface cutanée. Peuvent être plates ou arrondies.
c. Papules fermes qui s’étendent dans le derme ou dans le tissu sous-cutané dont le diamètre est supérieur à 5 mm.
d. Lésions planes, non palpables, diamètre inférieur à 10 mm. Correspondent à un changement de couleur ou de texture de la peau et ne sont pas surélevées
e. Lésions habituellement d’un diamètre inférieur à 10 mm, peuvent être palpées.

A
  1. d
  2. e
  3. b
  4. c
  5. a
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16
Q

Associez chaque lésion cutanée à sa définition (2/3)

  1. Bulles
  2. Pustules
  3. Urticaire
  4. Squames
  5. Croûtes

a. Coagulum d’un exsudat séreux, hémorragique ou purulent.
b. Collection de liquide, clair d’un diamètre supérieur à 10 mm.
c. Accumulation et décollement de la couche cornée de l’épithélium observés dans des maladies telles que le psoriasis et la dermatite séborrhéique.
d. Lésions surélevées provoquées par un oedème localisé. Prurigineuses et rouges. Manifestations fréquentes d’hypersensibilité médicamenteuse, de piqûre ou de morsure, d’auto-immunité.
e. Lésions surélevées contenant du pus. Fréquentes dans les infections et les follicules bactériennes et peuvent accompagner certaines maladies inflammatoires.

A
  1. b
  2. e
  3. d
  4. c
  5. a
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17
Q

Associez chaque lésion cutanée à sa définition (3/3)

  1. Érosions
  2. Fissures
  3. Ulcères
  4. Pétéchies
  5. Télangiectasie

a. Fente de l’épiderme qui peut s’étendre jusqu’au derme.
b. Petits foyers hémorragiques qui ne disparaissent pas à la vitropression.
c. perte de substance de l’épiderme et d’une partie au moins du derme. Le derme est exposé.
d. Dilatation permanente de petits vaisseaux sanguins, qui peut survenir dans des régions de lésions solaire, avec la rosace, les maladies systémiques comme la sclérodermie ou après un long traitement par des topiques corticostéroïdes fluorés.
e. Pertes de substances de la peau causée par la perte de tout ou partie de l’épiderme. Elles peuvent être traumatiques ou secondaires à diverses maladies inflammatoires ou infectieuses cutanées.

A
  1. e
  2. a
  3. c
  4. b
  5. d
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18
Q

V/F ? Les lacérations sont des déchirures des tissus mous.

A

Vrai.

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19
Q

Décrivez les 5 étapes du processus de guérison normal.

A
  1. Hémostase (5-10 minutes)
  2. Inflammation : arrivée des globules blancs, neutrophiles et des macrophages qui éliminent les débits. D’autres médiateurs inflammatoires sont impliqués et peuvent provoquer un oedème (3 jours)
  3. Les macrophages stimulent la prolifération des fibroblastes et la néovascularisation
  4. Les fibroblastes déposent du collagène (après 48 heures jusqu’à 1 mois). C’est la phase de migration ou épithélialisation.
  5. La phase de maturation inclut le remodelage du collagène et repigmentation, lap eau reprend son apparence normale (1-12 mois).
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20
Q

V/F ?

Concernant la cicatrisation :

  1. Des forces statiques s’exercent sur la peau par son élasticité ainsi que les muscles sous-jacents.
  2. Le tissu cicatriciel est plus résistant que la peau intacte et ne peut être étiré par des forces adjacentes.
  3. Les cicatrices apparaissent rouges et saillantes environ 10 semaines. Ensuite le remodelage du collagène amènera une apparence plus fine et moins rouge.
  4. Les cicatrice peuvent s’hypertrophier et devenir inesthétique et surélevées.
A
  1. Vrai
  2. Faux, le tissu cicatriciel est moins résistant que la peau intact et peut être étiré par des forces adjacentes ce qui peut provoquer un élargissement des cicatrices.
  3. Faux, les cicatrices apparaissent rouges et saillantes pendant environ 8 semaines. Ensuite le remodelage du collagène amènera une apparence plus fine et moins rouge.
  4. Vrai
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21
Q

QSJ?

Cicatrices exubérantes plus grandes que la plaie initiale.

A

Chéloïdes.

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22
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la cicatrisation ? (7)

A
  1. Trouble de vascularisation (diabète, insuffisance artérielle).
  2. Blessure par écrasement qui lèse la microvascularisation.
  3. Prolifération bactérienne (matériel étranger, traitement retardé, contamination importante de la plaie comme pour une morsure)
  4. Médicament antiplaquettaires et anticoagulant.
  5. Médicaments supprimant l’inflammation (corticostéroïdes, immunosuppresseurs)
  6. Dénutrition
  7. Maladies affectant le système immunitaire
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23
Q

Pour favoriser le processus de réparation une plaie doit être bien _, exempte de tissus _, ne pas être _ et demeurer _.

A
  1. vascularisée
  2. morts
  3. infectée
  4. humide
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24
Q

Quand référer pour une blessure aiguë ? (7)

A
  1. Coupure de plus de 2 cm, si située au niveau du visage, si la plaie paraît profonde ou si les bords se séparent.
  2. Si le saignement persiste plus de quelques minutes après l’application d’une pression.
  3. Si perte de sensibilité, de mouvement ou engourdissement (atteinte d’un nerf ou tendon).
  4. Si la plaie contient des souillures ou particules difficiles à éliminer.
  5. Si plaie par piqûre, surtout si possibilité de corps étrangers (ex. : morsures).
  6. Si le vaccin contre le tétanos n’a pas été administré au cours des 5 dernières années.
  7. Si le processus de guérison ne semble pas s’effectuer normalement.
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25
Q

Quel est le but du nettoyage d’une plaie aiguë ?

A

Diminuer le niveau de contamination microbienne pour favoriser la prise en charge par l’hôte en minimisant les dommages aux tissus.

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26
Q

Concernant le nettoyage d’une plaie aiguë : L’intervention idéale vise à réduire _ la _ bactérienne et enlever les _ solubles sans impact _ sur l’activité _ nécessaire au processus normal de _.

A
  1. périodiquement
  2. contamination
  3. débris
  4. négatif
  5. cellulaire
  6. guérison
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27
Q

Concernant le nettoyage d’une plaie aiguë :

Les antibiotiques devraient être réservées pour les plaies _, aucune évidence ne supporte leur utilisation en _.

A
  1. infectées

2. prophylaxie

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28
Q

Concernant le nettoyage d’une plaie aiguë :

_ et le _ sont des techniques efficaces (attention, le _ ne doit pas endommager les tissus).

A
  1. L’irrigation
  2. Brossage
  3. Brossage
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29
Q

V/F? On peut utiliser de l’eau saline, de l’eau stérile, de l’eau potable ou de l’eau bouillie refroidie pour le nettoyage d’une plaie.

A

Vrai.

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30
Q

V/F? Les plaies par coupures sont plus susceptibles de de s’infecter que les plaies par compression ou tension (abrasion de la peau).

A

Faux, les plaies par coupures sont moins susceptibles de s’infecter.

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31
Q
  1. Le choix du pansement dépend du type de _ et de la quantité d’_.
  2. Le _ devrait permettre d’absorber l’_ de liquide tout en conservant le milieu de guérison _.
  3. Le _ ne doit pas causer la _ des tissus autour de la _.
  4. Le _ offre une protection _ et peut prévenir l’_ bactérienne.
  5. Le _ peut aussi permettre de retirer les tissus _.
A
  1. plaie
  2. exsudat
  3. pansement
  4. l’excès
  5. humide
  6. pansement
  7. macération
  8. plaie
  9. pansement
  10. mécanique
  11. invasion
  12. pansement
  13. nécrosés.
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32
Q

Quels sont les signes locaux d’infection d’une plaie ? (4)

A
  1. Cellulite (rougeur, chaleur, douleur)
  2. Présence de pus
  3. Odeur nauséabonde
  4. Stries rouges (lymphatiques) entre la zone infectée et un groupe de ganglions
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33
Q

Quels sont les signes systémiques d’infection d’une plaie ? (6)

A
  1. Fièvre
  2. Frissons
  3. Nausées
  4. Hypotension
  5. Hyperglycémie
  6. Changement de l’état cognitif (surtout personnes âgées)
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34
Q

V/F? Utiliser une lingette nettoyante pour nettoyer une plaie est déconseillé.

A

Faux.

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35
Q

Concernant les morsures :

  1. C’est un problème _ qui amène plusieurs personnes à consulter le _.
  2. Les morsures de _ sont les plus _ (85-90%), suivies par les morsures de _ et finalement de _.
  3. La _ est une complication plus grave.
  4. L’_ est la complication la plus importante.
A
  1. fréquent
  2. pharmacien
  3. chiens
  4. fréquentes
  5. chats
  6. rongeurs
  7. rage
  8. infection
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36
Q

Quels sont les situations dans lesquelles nous devons référer pour une morsure ? (9)

A
  1. Plaie au niveau du visage, des mains ou région génitale
  2. Le saignement persiste plus de 15 minutes
  3. Lacération importante qui nécessite des points de suture
  4. Plaie profonde (surtout chats)
  5. Proximité d’une articulation ou d’un os
  6. Risque de fracture
  7. Diabète, maladie hépatique ou immunosuppression
  8. Vaccin tétanos pris il y’a plus de 5 ans (si ne peut être administré par pharmacien)
  9. Plaie qui s’améliore pas ou signes d’infections (douleur, chaleur, rougeur)
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37
Q

Quelles sont les bactéries responsables d’une infection en cas de morsure ? (

A
  1. Pasteurella multocida (chat) et Pasteurella canis (chien)
  2. Staphylocoque et streptocoque (flore humaine)
  3. Capnocytophaga carnimorsus
  4. Anaérobes

Liste non exhaustive.

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38
Q

Quelles maladies risques d’être transmises lors de morsure humaine ? (5)

A
  1. VIH
  2. Hépatite B
  3. Hépatite C
  4. Syphilis
  5. Herpès
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39
Q

Les morsure de _ ont tendance à pénétrer _ et sont _ à un risque plus _ d’_ et de complications : _, _, _, _, ou _.

A
  1. chat
  2. profondément
  3. associées
  4. élevé
  5. infection
  6. abcès
  7. arthrite septique
  8. ostéomyélite
  9. ténosynovite
  10. nécrose
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40
Q

Les morsures de _ sont associées à des blessures plus sévères, surtout si le _ est _ et a de _ puissantes.

A
  1. chien
  2. chien
  3. gros
  4. mâchoires
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41
Q

QSJ?
Maladie causée par un virus de la famille des Rhabdoviridae. Les mammifères atteints peuvent la transmettre entre eux et à l’humain principalement par morsure, mais aussi par griffures.

A

La rage

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42
Q

V/F? La rage est seulement transmise par morsure.

A

Faux, elle est transmise par morsure principalement, mais pas griffures aussi.

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43
Q

De quel famille est le virus qui cause la rage ?

A

Famille des Rhabdoviridae.

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44
Q

V/F?

  1. Les mammifères atteints de la rage peuvent seulement la transmettre aux humains.
  2. Les cas de rage au Québec sont rares.
  3. La majorité des cas sont transmis par la chauve-souris.
A
  1. Faux, ils peuvent la transmettre entre eux aussi.
  2. Vrai
  3. Vrai
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45
Q

QSJ?

Lésions provoquées par un contact thermique, chimique, électrique ou par des radiations.

A

Brûlures

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46
Q

Une brûlure provoque une _ des _ de la _ suivie d’une _ par _.

A
  1. dénaturation
  2. protéines
  3. peau
  4. nécrose
  5. coagulation
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47
Q

Les lésions de la barrière épidermique normale amènent … ? (3)

A
  1. Invasion bactérienne
  2. Perte de liquides vers l’extérieur
  3. Perturbation de la thermorégulation
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48
Q

Les brûlures sont classées selon la _ des tissus atteints.

A

profondeur

49
Q

Associez chaque degré de brûlure à sa profondeur.

  1. Premier degré
  2. Deuxième degré
  3. Troisième degré

a. Totalité du derme + tissu adipeux sous-jacent
b. Profondeur partielle, implique une partie du derme
c. Limité à l’épiderme

A
  1. c
  2. b
  3. a
50
Q

Identifiez le degré de brûlure.

  1. Limitée à l’épiderme
  2. Rouges et blanchissent à la pression
  3. Douloureux
A

Premier degré

51
Q

Identifiez le degré de brûlure.

  1. Profondeur partielle
  2. Implique une partie du derme
  3. Phlyctènes (en 24 heures)
  4. Très douloureux (+ superficielles)
A

Deuxième degré

52
Q

Identifiez le degré de brûlure

  1. Totalité du derme + tissu adipeux sous-jacent
  2. Blanches, noires, brunes ou rouge vif
  3. Cicatrisation ne peut se faire qu’à partir de la périphérie
  4. Nécessite une greffe cutanée
  5. Pas de régénération
A

Troisième degré

53
Q

Quel degré de brûlure se caractérise par de la rougeur et un blanchissement à la pression ?

A

Premier degré

54
Q

Quel degré de brûlure se caractérise par des Phlyctènes (ampoules) qui apparaissent en 24 heures ?

A

Deuxième degré

55
Q

Quel degré de brûlure se caractérise par une couleur blanche, noire, brune ou rouge vif ?

A

Troisième degré

56
Q

Comparez les brûlures de deuxième degré superficielles et profondes.

A

Superficielles :

  1. Touchent le derme le plus superficiel
  2. Blanchissent à la pression
  3. Cicatrisation en 7-14 jours
  4. Cicatrices apparentes minimes

Profondes :

  1. Atteignent les couches les plus profondes du derme
  2. Dommages follicules pileux et glandes sudoripares
  3. Blanches, rouges ou marbrées, ne blanchissent pas à la pression
  4. Cicatrisation en plus de 14 jours
  5. Cicatrices résiduelles fréquentes
57
Q

Complétez les énoncés suivants :

  1. Le pourcentage de surface corporelle est calculé en tenant compte des brûlures du _ et _ degrés.
  2. La règle de _ est utilisés pour les adultes et la _ permet une adaptation pour les enfants selon l’âge
  3. Pour les petites brûlures, on peut baser l’estimation sur la surface de la _ _ (pas uniquement la _) qui équivaut à _ %.
A
  1. 2e
  2. 3e
  3. neufs
  4. Table de Lund-Browder
  5. main
  6. ouverte
  7. paume
  8. 1
58
Q

Quand faut-il référer suite à une brûlure ? (10)

A
  1. Brûlure au niveau du visage, des pieds, des mains ou des parties génitales
  2. Enfants de moins de 5 ans ou adultes de plus de 70 ans
  3. Brûlures à proximité d’une articulation
  4. Touche à la circonférence d’une partie du corps (e. bras, cuisse)
  5. Supérieure à 7,5 cm
  6. Signes d’infection
  7. Immunosuppression
  8. Vaccin tétanos fait il y a plus de 5 ans (ne peut être administré par un pharmacien)
  9. Brûlure électrique ou chimique
  10. Brûlure profonde
59
Q

Concernant la prise en charge de brûles mineures :

  1. Nettoyez la _ avec de l’_ et du _ quotidiennement.
  2. Appliquer des _ humides froides (pas de _) pour _ la douleur
  3. Appliquer un _ d’_ ou un _ _ (2e degré) pour prévenir l’infection
  4. Un _ non _ peut être utilisé pour recouvrir la plaie
  5. L’_ ne doit pas être perforée
  6. L’élévation du membre peut aider à _ la douleur
  7. Les _ (acétaminophène ou ibuprofène) sont _ pour _ la douleur. Si insuffisant : _.
  8. La _ peut être associée à de la _. Évitter le _, utiliser une lotion _. Un _ comme la _ peut être utilisé.
A
  1. plaie
  2. eau
  3. savon
  4. compresses
  5. glace
  6. diminuer
  7. gel
  8. aloes
  9. antibiotique
  10. topique
  11. bandage
  12. adhérent
  13. ampoule
  14. diminuer
  15. analgésiques
  16. indiqués
  17. soulager
  18. référer
  19. cicatrisation
  20. démangeaison
  21. grattage
  22. hydratante
  23. anti-histaminique
  24. diphenhydramine
60
Q

Nommez 5 conditions pathologiques.

A
  1. Inflammatoires
  2. Infectieuses (zona, rougeole)
  3. Réaction indésirables associée à un médicament (lésions)
  4. Infestation (gale)
  5. Cancer
61
Q

QSJ ?

Inflammation cutanée aiguë provoquée par des agents irritants ou des allergènes.

A

Dermatite de contact

62
Q

Nommez 4 caractéristiques de la dermatite de contact.

A
  1. Condition inflammatoire aiguë ou chronique
  2. Généralement observée sur une surface cutanée exposée
  3. Prurit
  4. Lésions varient d’un léger érythème à une hémorragie, des croûtes, une érosion, des pustules, des bulles et un oedème.
63
Q

Quels sont les 2 types de dermatite de contact ?

A
  1. Dermatite irritative de contact (80%)

2. Dermatite allergique de contact

64
Q

QSJ ?

  1. Réaction inflammatoire non spécifique des substances en contact avec la peau; le système immunitaire n’est pas activée. De nombreuses substances peuvent être en cause (produits chimiques, savons, plantes, liquides corporels…)
  2. Dermatite associée à une réaction d’hypersensibilité
A
  1. Dermatite irritative de contact

2. Dermatite allergique de contact

65
Q

Concernant la dermatite allergique de contact, expliquez la réaction d’hypersensibilité.

A
  1. Il y’a une phase de sensibilisation, les allergènes sont captés par des cellules de Langerhans (cellules épidermiques dendritiques)
  2. Les cellules de Langerhans migrent vers les ganglions lymphatiques périphériques où ils présentent l’AG aux lymphocytes T
  3. Le processus peut être bref (6-10 jours pour les agents sensibilisants puissants comme le sumac vénéneux (herbe à puce)) ou prolongée (jusqu’à plusieurs années pour les agents sensibilisants faibles, tels que écrans solaires, parfums, glucocorticoïdes)
66
Q

V/F? La dermatite allergique de contact cause moins de prurit que la dermatite irritative.

A

Faux, elle cause plus de prurit.

67
Q

V/F? Les excoriations dues au grattage peuvent entraîner de la douleur ou une infection.

A

Vrai

68
Q

QSJ ?

Maladie due à l’obstruction et l’inflammation des follicules pileux et leurs glandes sébacées associées.

A

Acné

69
Q

Complétez les énoncés suivants concernant l’acné.

  1. Correspond à la formation de _, de _ , de _, de _ et/ou de _
  2. Situé au niveau du _ et du haut du _
  3. Prévalence de l’ordre _% dans la majorité des pays du monde
  4. _% des cas d’acné seront _ à _
  5. Apparaît généralement à la _ (hormones _ ), avec un pic vers - ans
  6. Disparaît généralement entre l’âge de - ans
A
  1. comédons
  2. papules
  3. pustules
  4. nodules
  5. kystes
  6. visage
  7. tronc
  8. 80
  9. 20
  10. modérés
  11. sévères
  12. puberté
  13. adrogéniques
  14. 15
  15. 16
  16. 20
  17. 25
70
Q

Nommez les 4 facteurs principaux qui causent le développement de l’acné.

A
  1. Production excessive de sébum
  2. Obturation folliculaire par le sébum et les kératinocytes
  3. Colonisation des follicules par la bactérie gram + anaérobe Cutibacterium acnes
  4. Libération des médiateurs inflammatoires
71
Q

Quelle bactérie, responsable du développement de l’acné, colonise les follicules ?

A

bactérie gram + anaérobe : Cutibacterium acnes

72
Q

Expliquez la différence entre l’acné non inflammatoire et l’acné inflammatoire.

A
  1. Acnée non inflammatoire : les comédons qui sont des bouchons sébacés bloquent les follicules. Les comédons peuvent être ouverts ou fermés
  2. Acné inflammatoire : des papules et des pustules se forment lorsque C. acnes colonise les comédons fermés. Réponse inflammatoire à neutrophiles puis lymphocytes qui amène à la formation de papules, menant à la formation de pustules si l’inflammation est plus intense.
73
Q

Concernant l’acné inflammatoire classez en ordre de formation chronologie les termes suivants : pustules, papules, comédons.

A
  1. comédons
  2. papules
  3. pustules
74
Q

Quelles cellules de la défense immunitaire interviennent dans l’acné inflammatoire ?

A

Les neutrophiles et les lymphocytes.

75
Q

Concernant l’acné inflammatoire :

Les _ et les _ sont d’autres manifestions de l’acné inflammatoire.

A
  1. nodules

2. kystes

76
Q

QSJ ?

Lésions profondes qui peuvent toucher plusieurs follicules.

A

Nodules

77
Q

QSJ ?

Gros nodules fluctuants.

A

Kystes

78
Q

V/F? L’acné inflammatoire modéré à grave peut laisser des cicatrices.

A

Vrai

79
Q

V/F? L’acné est uniquement un problème physique.

A

Faux, l’acné est aussi associé à un stress émotionnel important.

80
Q

Quels sont les facteurs prédisposants de l’acné ? (6)

A
  1. Antécédents familiaux
  2. Peut être exacerbé par l’occlusion et la pression (casque, cosmétiques occlusifs)
  3. Stress émotionnel
  4. Peut être lié à d’autres changements hormonaux comme le cycle menstruel ou la grossesse
  5. Chaleur, humidité et transpiration sont des facteurs aggravants
  6. Certains médicaments comme les corticostéroïdes, le lithium la phénytoïne, peuvent provoquer ou aggraver l’acné.
81
Q

V/F? L’acné peut être légère, modéré ou sévère.

A

Vrai

82
Q

QSJ ?

Affection cutanée inflammatoire chronique, caractérisé par la survenue de rougeur du visage (bouffées vasomotrices), de télangiectasies, d’un érythème, de pustules et, dans les cas sévères, d’un rhinophyma (nez élargie, bulbeux et sanguin). Limité au visage et au scalp.

A

Rosacée

83
Q

Quelles sont les symptômes associés à la rosacée ?

A
  1. Rougeur du visage (bouffées vasomotrices)
  2. Télangiectasies
  3. Érythème
  4. Papules
  5. Pustules
  6. Dans les cas sévères : rhinophyma
84
Q

Décrivez un rhinophyma.

A

nez élargi, bulbeux et sanguin

85
Q

À quoi serait associée la rosacée ?

A
  1. Contrôle vasomoteur anormal
  2. Diminution du drainage veineux facial
  3. Augmentation des acariens folliculaires (Demodex folliculorum)
86
Q

V/F? La rosacée est plus fréquente chez les adultes de 30 à 50 ans à la peau claire.

A

Vrai

87
Q

V/F?
Concernant la rosacée :

  1. Il faut minimalement 2 éléments diagnostiques pour diagnostiquer la rosacée
  2. Il faut une caractéristique majeure pour poser un diagnostic
  3. Les signes secondaires permettent d’appuyer le diagnostic
  4. La rosacée peut progresser en sévérité mais également pour inclure des phénotypes différentes à travers le temps.
A
  1. Faux, il faut un seul élément diagnostique pour diagnostiquer la rosacée.
  2. Faux, il faut au moins 2 caractéristiques majeures pour poser un diagnostic.
  3. Vrai
  4. Vrai
88
Q

La rosacée oculaire se manifeste par une association de , d’, de _ et de _. Les patients souffrent de , sensation de _ _ et d’.

A
  1. blépharoconjonctivite
  2. iritis
  3. sclérite
  4. kératite
  5. prurit
  6. corps
  7. étranger
  8. érythème
89
Q

QSJ ?

Maladie inflammatoire : hyperprolifération des kératinocytes épidermiques associé à une inflammation du de l’épiderme et du derme.

A

Psoriasis

90
Q

V/F ?

Concernant le psoriasis :

  1. Affecte 20% de la population.
  2. Peut apparaître à tout âge mais on constate deux pics : 16-20 ans et 57-60 ans.
  3. Les individus à peau foncée sont plus à risque que les individus à peau claire
  4. Il y a une composante génétique.
A
  1. Faux, 1-5% de la population
  2. Vrai
  3. Faux, les individus à peau claire sont plus à risque.
  4. Vrai
91
Q

Quels sont les déclencheurs qui entraînent une réponse inflammatoire menant à une hyperprolifération de kératinocytes dans le cas d’un psoriasis ?

A
  1. Blessures
  2. Coups de soleil
  3. Infection par VIH
  4. Certains médicaments (bêta-bloqueurs, chloroquine, lithium, IECA, terbinafine, interferon alpha)
  5. Stress émotionnel
  6. Pharyngite à streptocoque
  7. Consommation d’alcool
  8. Tabagisme
  9. Obésité
92
Q

Complétez les énoncés suivants concernant le psoriasis.

  1. Se présente en _ qui sont _ et _ d’un diamètre _ à 10 mm. Les _ sont recouvertes de _ épaisses, argentées et brillantes.
  2. Les lésions sont plus souvent localisés au _ _, aux _, _, _, _ et _ _.
  3. Les _, _ , _ peuvent aussi être atteints et parfois des zones plus _.
  4. Les lésions peuvent être _ ou _.
A
  1. plaques
  2. surélevées
  3. palpables
  4. supérieur
  5. plaques
  6. squames
  7. cuir
  8. chevelu
  9. coudes
  10. genoux
  11. sacrum
  12. fesses
  13. organes
  14. génitaux
  15. ongles
  16. sourcils
  17. aisselles
  18. étendues
  19. purigineuses
  20. asymptômatiques
93
Q

V/F? Le psoriasis peut évoluer vers une arthrite chez 5 à 30% des patients et peut devenir invalidante.

A

Vrai

94
Q

Nommez les sous-types de psoriasis.

A
  1. Psoriasis en plaques (le plus fréquent)
  2. Psoriasis palmoplantaire
  3. Psoriasis des ongles
  4. Psoriasis inverse
  5. Psoriasis en gouttes
  6. Acrodermatite continue d’Hallopeau
  7. Psoriasis érythrodermique
95
Q

Définissez les termes suivant :

  1. Exacerbation
  2. Flare
  3. Rebond
  4. Récurrence
A
  1. Aggravation des signes et symptômes
  2. Exacerbation pendant une thérapie
  3. Exacerbation associée à l’arrêt d’un traitement
  4. Perte de contrôle suivant une maîtrise adéquate de la maladie
96
Q

Nommez des conditions infectieuses.

A
  1. Maladies infectieuses : rougeole, varicelle
  2. Zona
  3. Impetigo
  4. Infections fongiques : tinea pedis, tinea corporis, autres
  5. Panaris
  6. Perlèche ou chéilite angulaire
97
Q

QSJ ?

Inflammation qui apparaît à la jonction de la peau et de l’ongle.

A

Panaris

98
Q

V/F?

Concernant le panaris :

  1. Peut être aigu (- de 6 semaine) ou chronique (plus de 6 semaines)
  2. Peut être associé à une manucure inappropriée, ongles rongés, jeune qui suce son pouce ou mains souvent immergées dans l’eau
  3. Les médicaments ne prédisposent pas à la maladie
  4. Généralement causé des bactéries de la flore intestinale
  5. Secondaire à un ongle incarné
  6. Peu douloureux, pas de présence d’abcès
  7. Plusieurs ongles sont atteints
  8. Certaines complications sont possibles : progression de l’infection jusqu’à la pulpe du doigt, ostéomyélite, déformation de l’ongle.
A
  1. Vrai
  2. Vrai
  3. Faux, certains médicaments prédisposent : antirétroviraux, rétinoïdes, médicaments de chimiothérapie
  4. Faux, généralement causé par des bactéries de la flore cutanée qui pénètrent par traumatise (Staphylococcus aureus, Streptocoque pyogene)
  5. Vrai
  6. Faux, le panaris est douloureux, rougeur et oedème apparaissent autour de l’ongle. Un abcès superficiel est souvent présent
  7. Faux, un seul ongle est atteint
  8. Vrai
99
Q

Comment se traite le panaris sans abcès ? (3)

A
  1. Bain d’eau chaude (avec ou sans antiseptique) pendant 10-15 minutes 3 fois par jours
  2. Antibiotique topique (triple ou mupirocine) après la trempette
  3. Un antibiotique per os peut être nécessaire dans les cas plus sévères qui ne répondent pas au traitement topique
100
Q

Comment se traite le panaris avec abcès ? (3)

A
  1. Nécessite incision et drainage (référer à un md)
  2. Ne doit pas être drainé par le patient
  3. Suite au drainage, traitement idem que panaris sans abcès
101
Q

V/F? Si le panaris est secondaire à un ongle incarné, une prise en charge de la cause peut être nécessaire.

A

Vrai

102
Q

QSJ?

Lésions des coins de la bouche. Croûtes, craquelures ou fissures douloureuses situées au coin de la bouche.

A

Perlèche ou chéilite angulaire

103
Q

Quelles sont les causes de la perlèche ? (3)

A
  1. Associées à des conditions qui favorisent l’humidité : léchage de lèvres, sucer son pouce, prothèses dentaires mal ajustées
  2. Candida spp ou Staphylococcus aureus
  3. Carence en fer ou carence en vitamines du complexe B
104
Q

Quels sont les traitements pour la perlèche ?

A
  1. Restaurations dentaires ou denturologiques
  2. Bonne hygiène buccale
  3. Antifongique topique (clotrimazole) et/ou antibiotique topique (mupirocine)
  4. Supplémentation si carence
105
Q

Associez chaque caractéristique avec les glandes appropriées.

a. Glandes eccrines
b. Glandes apocrines

  1. Innervées par le système sympathique colinergique
  2. Rôle dans les messages sexuels olfactifs
  3. Sécrétions grasses et visqueuses
  4. Actives dès la naissance
  5. Réparties sur le corps entier
  6. Actives à partir de la puberté
  7. Sécrétions aqueuses qui permettent de refroidir le corps
  8. Regroupées au niveau des aisselles, des auréoles, région géniale et anus. Moins nombreuses.
  9. Sécrétions normales 0,5-1 ml/m^2/min peut aller jusqu’à 4 ml/m^2/min (hyperhidrose)
A

a. 1-4-5-7-9

b. 2-3-6-8

106
Q

QSJ ?

Production excessive de sueur par rapport aux conditions environnementales : 3% de la population (autant hommes que femmes).

A

Hyperhidrose

107
Q

QSJ ?

Odeur corporelle anormale ou excessive provoquée par la décomposition des sécrétions des glandes sudoripares et des débris cellulaires par des bactéries et des levures en molécules volatiles odorantes.

A

Bromhidrose

108
Q

V/F?

Concernant l’hyperhidrose focale (primaire)

  1. 70% des cas d’hyperhidrose
  2. Au niveau des aisselles, pieds, mains et visage
  3. Généralement chez des gens en mauvaise santé
  4. Histoire familiale (2/3 patient)
A
  1. Faux, 90% des cas.
  2. Vrai
  3. Faux, généralement chez des gens en bonne santé (apparaît chez les - de 25 ans)
  4. Vrai
109
Q

Dans quel cas faut-il référer à un médecin pour l’hyperhidrose focale ?

A

Présence de sudation excessive depuis au moins 6 mois incluant au moins 2 des critères suivants :

  1. Région bilatérale symétrique
  2. Impact sur les activités quotidiennes
  3. Fréquence d’au moins 1x/semaine
  4. Débute chez un - de 25 ans
  5. Histoire familiale positive
  6. Arrêt durant la nuit
110
Q

Quelles sont les causes de l’hyperhidrose généralisée (secondaire) ?

A
  1. Problèmes endocriniens (ménopause, hyperthyroïdie, diabète, hypoglycémie)
  2. Médicaments (propanolol, antidépresseur tricalcique, inhibiteurs de cholinestérase, ISRS, opioïdes)
  3. Maladies infectieuses (malaria, tuberculose, endocardite, VIH)
  4. Insuffisance cardiaque
  5. Désordres neurologiques (maladie de Parkinson, neuropathies périphériques, lésions cérébrales)
111
Q

Quelles sont les causes de la bromhidrose (eccrine) ?

A
  1. Bactéries qui dégradent la kératine qui a été ramollie par la transpiration eccrine
  2. Peut résumer de l’ingestion d’aliments
  3. Peut résulter de la prise de médicaments
112
Q

Quels sont les traitements de l’hyperhidrose localisée et bromhidrose.

A
  1. Hygiène régulière
  2. Antisudorifique régulier
  3. Antisudorifique à base de chlorure d’aluminium (10-35%, on débute à 10%… 20 % pour les aisselles et 25% pour les mains et pieds, application HS sur peau sèche)
  4. Raser les poils (bromhidrose)
  5. Application de jus de citron (aisselles)
  6. Iontoporèse
  7. Botox
  8. Chirurgie
  9. Traitements per os : anticholinergiques (effets secondaires)
113
Q

Quelles sont les MNP pour le traitement de l’hyperhidrose localisée et la bromhidrose ?

A
  1. Se laver pieds quotidiennement et plus souvent au besoin : bien assécher les espaces entre les orteils.
  2. Changer de bas tous les jours et plus fréquemment au besoin
  3. Éviter de porter des bas qui contiennent du nylon, privilégier les fibres synthétiques telles que le lycra, le spandex, le polyester et le polypropylène, qui gardent la peau sec
  4. Éviter les chaussures faites de matériaux étanches qui rendent les pieds moites en empêchant l’évaporation de la transpiration
  5. Faire une rotation des chaussures
  6. Utiliser des semelles intérieures de propreté avec des propriétés absorbantes, que l’on retire en fin de journée pour leur permettre de sécher complètement
  7. Appliquer des poudres ou solutions astringentes
114
Q

L’évaluation du patient doit inclure … ? (4)

A
  1. Caractéristiques du patient (âge, allergies, problèmes de santé)
  2. Histoire médicamenteuse (MVL, PSN)
  3. Contexte (survenue d’un nouvel événement, voyage, utilisation de produits cosmétiques ou ménagers)
  4. Occupation et loisirs
115
Q

Questions à demander en cas de prurit.

A
  1. À quels endroits se situent les démangeaisons ?
  2. Est-ce que c’est continuel ou intermittent ?
  3. Quelle est l’intensité ?

Note : le prurit est commun à plusieurs problèmes. L’absence de prurit peut permettre d’exclure certains problèmes.

Important de vérifier si le patient présente d’autres symptômes.

116
Q

Lors de l’évaluation physique, l’examen doit se faire dans un endroit bien _.

A

éclairé

117
Q

Que doit-on vérifié lors de inspection visuelle ?

A
  1. Couleur de peau
  2. Type lésion (macule, papule)
  3. Forme (rond, ovale, annulaire, linéaire, cible)
  4. Agencement (réticulées, herpétiformes, zostériformes)
  5. Localisé ou étendu
  6. Couleur de la région atteinte (rouge, blanche, brunâtre, grise, orange, noire)
118
Q

Questions à demander en cas de lésions.

A
  1. Quand les lésions sont-elles apparues ?
  2. Est-ce que les rougeurs ont progresses ?
  3. Est-ce que l’aspect de la lésion a changé ?
  4. Est-ce que quelque chose semble aggraver la réaction ?
  5. Est-ce la première fois que vous avez ce type de lésions ?
  6. Avez-vous essayé un traitement jusqu’à maintenant & Est-ce que cela a amélioré la condition ?
119
Q

V/F?

Lors d’une évaluation physique :

  1. La palpation peut se faire sans gants.
  2. Il ne faut jamais toucher une région inflammée pour éviter la propagation d’une infection plus profondément dans les tissus. De plus, cela pourrait occasionner de la douleur.
  3. Il faut évaluer la température, la texture, la présence d’oedème et de pli cutané.
A
  1. Faux, elle doit se faire avec des gants
  2. Vrai
  3. Vrai

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