Pharmaco 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un agent pharmacologique?

A

C’est toute substance produisant une modification des fonctions biologiques de l’organisme vivant.

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2
Q

Nommez des exemples d’agents pharmacologiques.

A

• médicaments: L-DOPA, opioïdes (morphine, etc.),
benzodiazépines, anti-inflammatoires nonstéroïdiens, etc.
• drogues: opioïdes (héroïne, etc.), méthamphétamine, etc.
• produits de santé naturels: L-tyrosine, ephedra (Ma-Huang)
• agents biologiques: anticorps monoclonaux
• poisons: gaz de combat (anti-cholinestérases), etc.
• neuromédiateurs et neurotransmetteurs: noradrénaline, acétylcholine, GABA
• hormones: adrénaline, corticostéroïdes (cortisol, aldostérone)
• autacoïdes ou hormones locales - sécrétées par des cellules non neuronales et agissant sur des cellules proches: prostanoïdes (prostaglandines, thromboxane)
monoxyde d’azote (NO), histamine

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3
Q

Que sont les autacoïdes?

A

Les autacoïdes sont des facteurs biologiques (molécules) qui agissent comme des hormones locales, ont une courte durée et agissent près de leur site de synthèse.

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4
Q

Que sont habituellement les récepteurs?

A

Des protéines

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5
Q

Qu’est-ce qu’un agoniste?

A

Un agoniste est une molécule qui interagit avec un ou plusieurs récepteurs d’une molécule naturelle de l’organisme (ligand endogène) en imitant l’action de cette molécule naturelle et en exerçant ainsi une action physiologique similaire à cette dernière. Un antagoniste exerce une action opposée.

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6
Q

Vrai ou faux: l’interaction entre l’agoniste et le récepteur est irréversible

A

Faux

                      k1 --- > A + R ---- > A-R → -----> réponse biologique
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7
Q

À quelle loi est soumise l’intéraction entre A et R (agoniste et récepteur)?

A

La loi d’action de masse

À l’équilibre: K1* [A] *[R] = k^-1 *[A-R]

KA= k1/k^-1 = [A-R]/ ([A]* [R])
KD+ k-1/k1 = ([A]* [R])/ [A-R]
où KA est la constante d’association à l’équilibre, et KD la constante de dissociation

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8
Q

Vrai ou faux: Si le nombre d’agonistes est augmenté, le nombre de récepteurs occupés diminue.

A

Faux.
L’augmentation de la concentration d’agoniste [A]
produit une augmentation de la liaison aux récepteurs, i.e. augmente le nombre de récepteurs occupés [A-R]. Inversement, la baisse de [A] favorise le détachement de l’agoniste du récepteur. Il

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9
Q

Vrai ou faux: L’intensité de l’effet biologique E en réponse à l’agoniste A est
proportionnelle au nombre de récepteurs occupés

Expliquez à l’aide de la théorie de l’occupation des récepteurs.

A

Vrai

EA = αA * Emax * [A-R]/ [Rt]

Rt= nombre de récepteurs total (propriété du tissu)
αA = activité intrinsèque de l'agoniste A (propriété de l'agoniste!!!!!!!!!!!!)

En combiannt cette théorie à la loi de l’action de masse, on a la représentation mathématique de la courbe concentration-réponse semi-logarithmique
EA = αA * Emax * [A]/ ([A] +CE50)

CE50 = concentration efficace à 50% de l’Emax

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10
Q

Que reflète la CE50?

A

La CE50
définit la puissance de l’agoniste; elle reflète son affinité pour son récepteur,
tandis que son efficacité PD est mesurée par l’activité intrinsèque αA × Emax

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11
Q

En quoi consiste les études de liaison?

A

Plutôt qu’une réponse fonctionnelle, on mesure
directement la liaison du ligand (agoniste ou antagoniste) A* aux récepteurs

Ba = Bmax * [A*]/ ([A*] +KD)
Ba = liaison du ligand radiomarqué A* aux récepteurs
Bmax = nombre total de sites de laiisons spécifiques
Kd = constante de dissociation à l'équilibre (concentration à laquelle BA = Bmax/2, c'est une mesure de l'affinité de la molécule pour le récepteur
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12
Q

Vrai ou faux: Plus de KD est bas plus l’affinité est basse.

A

Faux.

Plus le KD est bas, plus l’affinité est élevée et plus l’agoniste est sélectif pour le reécepteur.

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13
Q

L’olanzapine est un antagoniste qui a pour cibles thérapeutiques les récepteurs D2 et les récepteurs 5-HT2A. Il a aussi une affinité pour d’autres récepteurs (alpha-adrénergiques, histaminergiques H1, muscariniques)

Ce manque de sélectivité a-t-il des effets positifs ou négatifs?

A

Négatifs, ça peut causer des effets indésirables.

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14
Q

Que se passe-t-il quand l’agoniste se lie au récepteur?

A

Cela favorise un changement de conformation du récepteur de R (inactive) à R* (active)

R* est la conformation qui agit comme “stimulus” pour déclencher la cascade de signalisation
cellulaire menant à la réponse biologique :

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15
Q

Qu’est-ce que l’activité intrinsèque?

A

C’est une mesure de la capacité d’un agoniste donné de produire le
changement de la conformation R à R* complètement ou seulement partiellement

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16
Q

Quelle est la valeur de αA pour

  • Un agoniste complet?
  • Un agoniste partiel?
  • Un antagoniste neutre ou pur?
  • Un agoniste inverse?
A

Agoniste complet: αA=1
Agoniste partiel: 0 < αA <1
Antagoniste neutre: αA = 0
Agoniste inverse: αA< 0

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17
Q

Vrai ou faux: L’agoniste partiel peut être antagoniste.

A

Vrai, en présence d’un agoniste complet

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18
Q

Décrire l’agoniste complet.

A

Stabilise le récepteur dans sa configuration
active R*
Effet maximal élevé
compte tenu du maximum que le tissu peut
générer (récepteurs exprimés, signalisation)

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19
Q

Décrire l’agoniste partiel.

A

Stabilisation incomplète de la configuration
active du récepteur
Effet maximal limité par rapport aux
capacités du tissu (récepteurs, signalisation)
Agit comme antagoniste en présence d’un
agoniste complet

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20
Q

Décrire l’antagoniste neutre (pur).

A

• Occupe le récepteur sans induire de
transition vers la configuration active
• Aucun effet par lui-même
• antagoniste parce qu’il prend la place au site
de liaison d’un agoniste complet (ou partiel)

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21
Q

Quel est le prérequis pour avoir un agoniste inverse?

A

Il faut que le récepteur puisse effectuer une transition spontanée de R à R* en absence de stimulation par l’agoniste.

Ce récepteur a une activité constitutive (ou basale)qui se situe autour de 40% de l’activité maximum de la voie de signalisation.

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22
Q

Quel est le rôle de l’agoniste inverse?

A

Il inhibe l’activité basale, stabilise le récepteur dans sa configuration R
Il agit en antagoniste en présence d’un agoniste complet.

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23
Q

Nommez un exemple de récepteurs présentant une activité constitutive.

A

Les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR)

GPCR = G Protein Coupled Receptor
7 passages transmembranaires, quand il y a un agoniste ça passe de R à R, dissocition des sous-unités de la protéine G ( Gs,αβγ —> Gs,α (active) + βγ) Gs,α déclenche la signalisation en stimulant l’adénylation cyclase (AC) pour produire un deuxième messager (APM cyclique) qui va activer l’enzyme PKA etc. Quand il y a activité constituve, GPCR effectue spontanément la transition de R à R, donc la dissociation et libération de AC (adénylate cyclase)

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24
Q

Vrai ou faux: La méthadone (un agoniste complet) a une demi-vie longue.

A

Vrai

25
Q

Vrai ou faux: L’abstinence est plus efficace que la méthadone et la buprénorphine-naloxone

A

Faux

26
Q

Quel substance a un taux de rétantion plus élevé, la méthadone ou la buprénorphine-naloxone?

A

La méthadone

27
Q

Vrai ou faux: la buprénorphine-naloxone a un risque plus faible de surdose

A

Vrai

28
Q

Vrai ou faux:

La buprénorphine est un antagoniste pur et la naloxone est un agoniste partiel

A

Faux.
C’est le contraire, la buprénorphine est un agoniste partiel et la naloxone est un antagoniste pur.

P.S: Il est administré en comprimé sublinguial et de film soluble buccal pour éliminer le potentiel d’abus

P.S: Les deux sont liés pour réduire le potentiel d’abus (naloxone est un antagoniste neutre)

29
Q

Quel est l’opioïde de référence?

A

La morphine

30
Q

Nommez quatre agonistes complets (forts,, purs)

Lequel est le moins fort?

A

Fentanyl, méthadone, hydromorphone, morphine

Les quatre ont la même activité intrinsèque analgésique

La morphine est la moins forte.

31
Q

Vrai ou faux: La buprénorphine, un agoniste partiel, est plus faible que la morphine

A

Faux.
Elle est 25x plus puissante.
Elle est très lipophile, buprénorphine est bien absorbée par voie sublinguiale, buccale et transdermique

32
Q

La naloxone, un antagoniste neutre (potentiellement inverse) est administré en intramusculaire, pourquoi?

A

Parce que sa biodisponibilité par voie orale est faible (dégradée par le foie) et est faible en sublinguale aussi. On veut prévenir la dépression respiratoire en cas de surdosage.

33
Q

Donnez des exemple d’analgésiques opioïdes

A

• fentanyl - agoniste complet : agoniste opioïde synthétique; intramusculaire, intrathécale,
transdermique (timbre, patch)

• méthadone - agoniste complet : agoniste opioïde synthétique; bien absorbée per os, demi-vie variable (15 – 40 h) plus longue que celle de la morphine

• hydromorphone (Dilaudid®, génériques) – agoniste complet : agoniste opioïde semisynthétique;
voie orale, intramusculaire, sous-cutané

• sulfate de morphine (agoniste complet de référence) : injection sous-cutanée, voie intrathécale (pompe auto-contrôlée par le malade), voie orale (préparations à libération graduelle)

• codéine (pro-drogue) : opioïde naturel; possède une affinité négligeable pour les récepteurs opioïdes in vitro - son action analgésique in vivo dépend de sa
biotransformation en morphine administrée par voie orale (absorption supérieure à celle de la morphine), enassociation avec acétaminophène ou aspirine: Atasol®, Empracet®

• oxycodone (OxyContin®, OxyNeo®) – agoniste complet : agoniste opioïde semisynthétique
complet 2x plus puissant que la morphine

• buprénorphine (agoniste opioïde partiel) : demi-vie prolongée – activité analgésique; administration transdermique (timbre); bien absorbée par voie sublinguale ou buccale

• tramadol – agoniste d’activité mixte : analgésique d’action centrale, agoniste faible des
récepteurs μ, inhibe la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (activité mixte)

34
Q

Quels sont des effets indésirables de la consommation d’opioïdes?

A
  • Dépression du SNC, dépression respiratoire, constipation
  • Potentiel de développer une dépendance (addiction), syndrome de sevrage causant humeurs dysphoriques, insomnie, anxiété, irritabilité, nausées, vomissements, hypertension, etc
  • Potention de développer accoutumance: perte progressive de la sensibilité au médicament, besoin d’augmenter les doses
35
Q

Qu’est-ce qui explique la désensibilisation des récepteurs membranaires couplés à des protéines G?

A

Phosphorylation des boucles intracellulaires et liaison de beta-arrestine
● Découplage entre le récepteur et la voie de signalisation
● Internalisation du récepteur
● Dégradation protéolytique (lysosomes), ce qui entraîne une régulation à la baisse (down regulation) des récepteurs exprimés à la surface membranaire - il y a aussi possibilité de recyclage en surface de
récepteurs internalisés

36
Q

Comment diffère l’accoutumance aux agonistes opioïdes entre l’exposition aiguë et l’exposition chronique.

A

Exposition aiguë: réduction de réponses fonctionnelles = désensibilisation des récepteurs

Exposition chronique: réduction de réponses fonctionnelles mène à la modulation de la signalisation douloureuse par d’autres mécanismes de signalisation cellulaire et au déclenchement de voies nerveuses de contre-régulation (augmentation de l’activité des voies centrales nociceptives)

37
Q

Vrai ou faux: Des opioïdes dont la demi-vie est longue sont utilisés pendant la phase aiguë de désintoxication ou dans le cadre de programmes de maintien à long terme chez le toxicomane

A

Vrai

38
Q

Nommez des opioïdes avec une longue demi-vie

A

Méthadone (demi-vie environ 24-36h, agoniste complet, très bien absorbée par voie oral, 2-3 fois/jour pendant désintoxication aiguë, 1 fois/jour pour maintien)
Buprénorphine (agoniste partiel, risque de surdose moindre, risque d’induction d’un syndrome de sevrage chez le sujet très dépendant à un agoniste complet, très absorbée en voie sublinguiale, buccale et transdermique)

39
Q

Vrai ou faux: L’héroïne a une longue demi-vie.

A

Faux.
Elle est courte. s’administre par intraveineuse pour atteindre rapidement des niveaux élevés dans le sang (et le cerveau) et ainsi augmenter la sensation d’euphorie intense qu’il recherche (high). Après chaque prise, les concentrations plasmatiques effleurent les niveaux d’une intoxication grave (menant au coma et à la dépression respiratoire) et retombent rapidement aux niveaux d’un syndrome de sevrage

40
Q

Quelles sont les cinq catégories de cibles pharmacologiques?

A
A. Récepteurs membranaires
B. Canaux ioniques et transporteurs
C. Récepteurs nucléaires; hormones et facteurs de croissance
D. Enzymes
E. Acides nucléiques
F. Cibles non déterminées0
41
Q

Quels sont les types de récepteurs membranaires?

A
  • Reliés à des voies enzymatiques (ex: GPCR)
  • À activité tyrosine kinase
  • Liés à un canal ionique (ionotropes)
42
Q

Vrai ou faux:
β-adrénergique inhibe AC (via Gs)
μ-opioïde stimule AC (via Gi/o)

Note: AC = adénylate cyclase

A

Faux
β-adrénergique stimule AC (via Gs)
μ-opioïde inhibe AC (via Gi/o)

43
Q

Qu’est-ce que PKA?

A

C’est une kinase qui, en phosphorylant différentes cibles protéiques, entraîne différentes réponses dépendamment du tissu cible.

44
Q

Quels autres récepteurs sont couplés à l’AC (adénylate cyclase)?
Quel effet ça a sur l’AC?

A

Les récepteurs cannabinoïdes CB1 et dopaminergiques D2 via une protéine Gi/o
Leur stimulation produit une inhibition de l’AC.

45
Q

Quelle est la voie des phospho-inositides (GPCR)?

A

Ce sont des récepteurs α adrénergiques, AT-1 de l’angiotensine II, cholinergiques muscariniques (muscles lisses, glandes) couplés à la phospholipase C (PLC) via Gq.

P.S: entre Gq et PlC, il y a PIP2 (phosphatidylinositol bisphosphate) et après PLC, il y a IP3 (inositol triphosphate) pour enfin stimuler le calcium et contracter des muscles lisses (simplification)

46
Q

Décrire les récepteurs membranaires à activité tyrosine kinase.

A

Habituellement 1 seul passage transmembranaire (qui peuvent former un homodimèr) avec extrémité possèdant activité tyrosine kinase
(autophosphorylation, et phosphorylation d’autres intermédiaires protéiques).
Ils déclenchent des voies de signalisation stimulant la croissance et la prolifération cellulaire (par ex.:
la voie des MAPkinases) dans l’épiderme et d’autres tissus.
La signalisation via des facteurs de croissance peut être sur-activée dans certains cancers (ex: EGFR/HER1 cancer pulmonaire, HER2 cancer du sein)

47
Q

Donnez un exemple de récepeur membranaire à activité tyrosine kinase.

A

Le récepteur de l’insuline.
Ce récepteur déclenche une signalisation proliférative
semblable à celle de EGFR; stimulant métabolique, il déclenche aussi des voies de signalisation augmentant le transport de glucose (GLUT-4) dans les cellules musculaires et les adipocytes, ainsi
que le stockage de glucose sous forme de glycogène dans les muscles et le foie, etc.

48
Q

Donnez deux exemples de récepteurs membranaires liés à un canal ionique (ionotropes).

A

-Récepteur ACh nicotinique: Pentamère retrouvé (avec des isoformes différentes) dans:
i. les ganglions autonomiques
ii. la jonction neuro-musculaire
Sa stimulation par le neurotransmetteur acétylcholine
(ACh) entraîne une dépolarisation de la
membrane post-synaptique et une excitation.

-Récepteur GABA type A: Pentamère aussi, mais différent, est partout dans le cerveau et la
moelle épinière : il est stimulé par GABA, le
grand neurotransmetteur inhibiteur du SNC.
Sa stimulation entraîne une entrée d’ions Cl,
une hyperpolarisation membranaire et une ↓
excitabilité neuronale. C’est la cible des
benzodiazépines, sédatifs-hypnotiques

49
Q

Vrai ou faux:

Le récepteur Ach nicotinique est perméable au Na2+ et au K+ et le récepteur GABA type A est perméable au Cl-

A

Vrai.
Truc: GABA commence par G comme grumpy donc il prend les ions négatifs (Cl-), Nicotinique commence par N comme nice donc il prend les ions positifs (Na2+ et K+)

50
Q

Donnez des exemples de canaux ioniques voltage-dépendants.

A
  • Canal Na+ voltage-dépendant

- Canal Ca2+ voltage-dépendant

51
Q

Quelle est la cible des anesthésiques locaux?

A

Ce sont les canaux Na+ voltage dépendants, ils bloquent la conduction dans l’axone en se liant au canal Na+ et en le stabilisant dans sa configuration inactive.

52
Q

Quel est l’effet des antagonistes des canaux calciques?

A

Relaxation du muscle lisse vasculaire (antihypertenseurs)

53
Q

Quel est l’effet des diurétiques?

A

Ils augmentent l’excrétion urinaire de Na+ et d’eau, permettent d’obtenir une balance hydrosodée négative, utiles pour le traitement des états oedémateux (comme dans l’insuffisance cardiaque) et pour l’hypertension artérielle

54
Q

Quels sont les types de diurétiques?

A

• Diurétiques de l’anse (de Henlé):
inhibiteurs du cotransporteur Na+- K+- Cl-
ex: furosemide (Lasix®)
• Diurétiques thiazidiques: inhibiteurs
du cotransporteur Na+- Cl- au tubule distal
ex: hydrochlorothiazide

55
Q

Décrivez les récepteurs nucléaires.

A
Ces récepteurs sont des complexes protéiques cytoplasmiques auxquels se lient différentes
hormones lipophiles (cortisol, aldostérone, progestérone, androgènes, oestrogènes).

Une fois la liaison faite, une sous-unité du complexe (liée à l’hormone) s’associe avec une autre (dimérisation) et ce nouveau complexe pénètre dans le noyau cellulaire pour y agir sur l’ADN comme facteur de transcription régulant à la hausse (ou à la baisse) l’expression de certains gènes.

56
Q

Donnez un exemple de récepteur nucléaire.

A

Homodimère glucocorticoïde-récepteur

Les glucocorticoïdes agissent en régulant la transcription de nombreux gènes dans le système immunitaire et dans l’endothélium entre autres

57
Q

Donnez des exemples de substances ayant des enzymes comme cible pharmacologique.

A
  • Statines: inhibiteurs de HMGCoA réductase (l’étape limitante de la synthèse de cholestérol dans le foie) augmentent receptors pour leur capture et dégradation
  • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II (ECA) - (processur normal: angiotensinogène à angiotensine I à angiotensine II, aidé par rénine, ensuite on produit aldostérone)
  • Inhibiteurs des cyclooxygénases
  • Inhibition des enzymes de synthèse de la paroi bactérienne : les pénicillines
58
Q

Donnez des exemples d’effets qu’on peut avoir sur les acides nucléiques (ADN ou ARN)

A

• inhibition de la synthèse de l’ADN (ex.: méthotrexate
interférant avec la production des précurseurs de l’ADN)
• de la structure de l’ADN (fluoroquinolones → ADN gyrase)
• de la transcription d’ADN en ARN (ex.: cisplatine)
• de la traduction de l’ARN en protéine (ex.: macrolides)

59
Q

Vrai ou faux: nous comprenons les mécanismes de tous les médicaments administrés

A

Faux.
Il y en a qui ont des cibles inconnus. Exemple: l’acétaminophène qui a des actions antipyrétique et analgésiques.
Effet sur SNC, anti-inflammatoire faible dans le SNP, donc COX-3 dans SNC sensible à acétaminophène? modulation de la neurotransmission? Potentialisation du système opioïde?