Pharmaco Flashcards
Anxiolytiques (benzodiapédines)
Traitement de l’anxiété, insomnie, agitation associée à la psychose ou la manie et l’akathisie, dystonie aigue et la catatonie
Utilisés à court terme pour soulager rapidement les symptômes
Potentiel de dépendance et ne sont généralement pas recommandés pour un usage prolongé
contre indication benzo
myasthénie grave, glaucome à angle fermé, avec prudence si apnée du sommeil ou insuffisance respiratoire (mpoc)
effets secondaires benzo
Tolérance et dépendance, risque d’abus de substance et de détournement, symptômes de sevrage : sur une base régulière pendant 4 semaines ou plus, symptômes similaires sevrage alcoolique, nécessite un sevrage graduel du benzo
interactions benzo
effets dépresseurs du SNC des benzodiazépines peuvent être augmentés par la consommation d’alcool, d’opiacés ou autres agents provoquant une dépression du SNC.
Les benzodiazépines peuvent interagir avec certains médicaments et aliments (p. ex. le jus de pamplemousse, anticonvulsivants, contraceptifs oraux)
interventions inf benzo
Avant traitement = éval de l’état mental pour anticiper impact des effet indésirables, évaluer PA et FC (peuvent diminuer à la suite de la prise), évaluer présence trouble respi, évaluer habitudes de sommeil
Pendant traitement = tenue d’un journal consignant habitudes de sommeil, heures dormies et effets traitements pharmaco/non pharmaco. Prévenir risques de chutes et blessures
enseignement benzo
effets possibles (somnolence diurne, difficulté de concentration), ne pas conduire ou consommer de l’alcool, assurer un environnement sécuritaire, enseignement sur dépression respi et diminution de l’état de conscience = consult médical, respect de la posologie pour éviter sevrage, médic plus de 4 semaines = problèmes de sommeil possibles, mesures non-pharmaco pour pallier insomnie
antipsychotiques 1ere génération (typiques)
Agis sur la dopamine, on bloque la dopamine, donc on va venir créer des effets extrapyramidaux et il faut faire notre évaluation physique à ce niveau-là en ayant cette corrélation en tête
antipsychotiques 2e génération (atypique)
Causent beaucoup moins d’extrapyramidaux, mais nécessitent quand même surveillance à ce niveau. L’enjeux des deuxième génération est le syndrome métabolique
interactions antipsychotiques
l’usage simultané de dépresseurs du SNC (p.ex. l’alcool, sédatif, somnifère) et d’analgésiques narcotiques n’est pas recommandé lorsqu’il y a administration d’antipsychotiques, car leur effet dépresseur sur le SNC peut être amplifié.
effets secondaires généraux antipsychotiques
Effets cardiovasculaires, dermatologiques, SNC, endocriniens, sexuels, anticholinergique, syndrome malin des neuroleptiques (dangereux)
surveillance effets extrapyramidaux
à dépister systématiquement quand la personne prend antipsychotiques
Dystonie
Akathisie
Parkinsonisme
Dyskinésie tardive
Dystonie
spasmes et torsions musculaires
vigilance en début de traitement et dangereux si touche larynx
suspendre rx et aviser médecin
Akathisie
besoin irrésistible de bouger, agitation, insomnie
en début de traitement
objectivé avec examen mental
Parkinsonisme
réduction mvt moteurs, rigidité musculaire, masque facial, tremblement
dans le premier mois
Dyskinésie tardive
mouvements involontaires du visage, lèvres, langue, yeux, cou
après quelques mois, pas conscient que c’est nouveau
surveillance syndrome malin neuroleptiques
réduction de l’état de conscience, augmentation importante du tonus musculaire (rigidité), dystonie neurovégétative (diaphorèse, hyperpyrexie, hypertension labile, sialorrhée, tachycardie et tachypnée), hyperthermie importante engendrant de la diaphorèse, tachycardie et tachypnée, élévation des CK (++). Nécessite arrêt Rx, Hydratation, refroidissement, Antipyrétique, relaxants musculaires IV
Reprise Rx 1-2 sem., après stabilisation graduellement
surveillance syndrome métabolique
surveillance importante chez ceux prenant 2e génération. 3/5 pour être positif :
circonférence élevée de la taille
taux élevés de triglycérides sanguins
faible taux LDH
HTA
glycémie à jeun élevé
éval physique, surveillance labs, prévention par promotion saines habitudes de vie
agranulocytose
risque quand clozapine, diminution ou l’absence de leucocytes agranulocytes, ce qui augmente le risque d’infection (dangereux). Utilisation d’un suivi sanguin rigoureux pour s’assurer que les leuco et neutro sont OK
enseignement antipsychotiques
haut taux rechute, même si compliance (non-observance = facteur important)
Sécheresse de la bouche : sucer des glaçons, des bâtonnets au citron et des bonbons ou des gommes à mâcher sans sucre, ainsi que rincer fréquemment la bouche
Congestion nasale : faire usage d’un décongestionnant nasal à court terme
Vision floue : consultation ophtalmique, lire de courte période, éclairage adéquat, varié à distance entre le document et les yeux
Sécheresse oculaire : instiller des larmes artificielles
Constipation : faire de l’exercice régulièrement (p. ex., la marche), boire beaucoup de liquides (sauf en présence de problèmes cardiaques ou rénaux), manger beaucoup de fruits et de légumes et recourir à un laxatif (laxaday)
Photosensibilité : avoir une protection solaire
stabilisateur de l’humeur
lithium, anticonvulsivants et antipsychotiques 2 et 3e génération
lithium
Spécifique au tb bipolaire, effet anti-suicide, permet de résorber rapidement l’épisode de manie
contre indication lithium
insuffisance rénale ou cardiaque, la déshydratation ou la carence en sodium
surveillance lithium
examen physique : suivi du poids, évaluation neurologique (démarche, réflexes moteurs, tremblements des mains), présence œdème ou signes déshydratation (pli cutané)
Risque d’effets secondaires, écart entre concentration thérapeutique et toxique est étroit.
C’est un sel, il agit dans le corps au niveau pharmaco comme un électrolyte. Plus la toxicité augmente, plus on évolue dans les SS. Plus la personne fait de toxicité dans sa vie, plus l’impact sur ses reins sera grand
effets secondaires lithium
Court terme = nausées, vomissements, diarrhée (adm pendant ou après repas), faiblesse musculaire, léthargie, polydipsie, polyurie/nycturie (changer de jour dans ce cas), maux de tête, troubles de mémoire, difficulté concentration, fins tremblements diminuant avec le temps
Chez patients sous traitement depuis longtemps : dbt, néphrotoxicité, hypothyroïdie, leucocytose, anémie, gain de poids (surveiller habitudes alimentaires)
enseignement lithium
suivre une diète normale, augmentation d’ingestion de sel = médicament plus vite excrété = efficacité diminue, diminution du sel dans régime ou état provoquant perte de sodium accrue comme exercice physique intense, la fièvre, la déshydratation, les diarrhées, les températures élevées, les saunas = concentration de lithium augmente et risque d’intoxication, prudence avec diurétiques ou des extraits thyroïdiens
Signes toxicité lithium
nausée, vomissement, tremblements marqués, faiblesses musculaires soudaine, secousses musculaires, manque de coordination, inertie, somnolence, confusion, coma
anticonvulsivants
épival
tergretol
Epival
alopécie, augmentation de l’appétit et prise de poids, dyspepsie et anorexie, insuffisance hépatique, hépatoxicité, leucopénie ou thrombopénie, tremblements, somnolence, troubles GI
Tergretol
agranulocytose, anémie, dermatite, vision trouble, étourdissements, intoxication, ataxie, insuffisance hépatique/pancréatique, perturbation conduction cardiaque, somnolence
contre indication anticonvulsivant
prudence dans les cas de troubles hépatiques et lors de grossesse
enseignement anticonvulsivant
peser chaque jour, gain de poids rapide peut = présence de problèmes rénaux, prendre médicaments avec nourriture = éviter brûlements d’estomac, nausées et vomissements, prendre au coucher si somnolence diurne, rapporter rapidement apparition d’effets indésirables graves (vomissements, douleur abdominale, éruption cutanée, saignements)
antidépresseurs
ISRS, ISRN, IMAO, ATC
Augmenter la quantité de sérotonine, noradrénaline et dopamine dans l’espace inter synaptique afin d’augmenter son absorption par les neurones
En début de traitement, plus grand risque d’idées suicidaires, comme énergie mais idées sont encore là. Important d’en parler au patient pour qu’il ne pense pas que c’est le traitement qui ne fonctionne pas et que cela le décourage plus et qu’elle veuille arrêter le traitement. Identifier les premiers signes d’amélioration physique permet de donner espoir
Risque de virage maniaque chez patients bipolaires. Aussi important de surveiller chez personne qui n’a pas de diagnostic de bipolarité comme augmentation de l’énergie, plus besoin de dormir, etc. durant traitement de dépression peut être un signe qu’on se dirige vers un virage maniaque. Il faut être vigilant pour manie et suicide et en parler à la famille aussi
effets sérotoninergiques antidépresseurs
Non dangereux = sevrage
Dangereux = syndrome sérotoninergique
effets secondaires ISRS et IRSN
nausée, anorexie, léthargie, somnolence, insomnie, vertige, céphalée, anxiété, sueurs, nervosité, dysfonctions sexuelles (ne partent pas), sécheresse de la bouche
surveillances ISRS
augmentation possible des idées suicidaires, évaluer présence d’effets secondaires. Approches non-pharmaco : changer le moment de la prise, prendre avec de la nourriture, enseignement sur les effets secondaires : transitoire, aux augmentations de doses
ATC
Antidépresseurs tricycliques
Peu utilisé, mais efficacité supérieure pour la clientèle réfractaire et dans les TOC
Effets secondaires : sédation élevée, effets anticholinergiques, toxicité élevée si surdosage
Risque accrue de mortalité chez une clientèle suicidaire par intoxication
IMAO
Usage restreint : dépression atypique ou résistante. Contre-indication lors de la grossesse
Beaucoup d’interaction donc nécessite sevrage 2 semaines avant début nouveau traitement
Éviter les aliments riches en tyramine, sinon risque d’une crise hypertensive sévère. La tyramine est présente dans le cheddar, le vin, la bière, le café, le foie de poulet, le saumon fumé, le yogourt, les cornichons, la sauce soya etc. (référence en nutrition), peut causer crise hypertensive
Rôle de l’infirmière : Vérifier l’observance diététique, entretenir la motivation
sevrage sérotonine
GI, détresse générale, sommeil perturbé, Sx émotionnels (anxiété, irritabilité, crise de larmes, agitation, confusion), problèmes d’équilibre, anomalies sensorielles (engourdissement, tremblements)
syndrome sérotoninergique
accumulation de sérotonine par doses trop élevées ou interactions,
act motrice accrue, agitation, ataxie, tremblements, augmentation PA, tachycardie, tachypnée, changement humeur, hypomanie, confusion, diaphorèse, hyperthermie, diarrhée, peut entrainer choc cardiovasculaire, convulsions, décès
surveiller SV
protéger personne des lésions
fournir couverture rafraichissante pour réguler température
intervention toxicité lithium
énumérer médicaments et produits naturels pris par la personne, sensibiliser aux signes de toxicité, inciter à maintenir un apport liquidien de 2-3L/jour et augmenter hydratation lors d’activité entrainant sudation excessive, trouble médical induisant diarrhée, vomissements ou fièvre peut contribuer à déshydratation, importance de surveillance régulière du taux sanguin, prélèvement 12h après dernière dose
effets antipsychotiques typiques
étourdissements, sudations, hypotension orthostatique, tachycardie et gain pondéral
effets antipsychotiques atypiques
élévation des enzymes hépatiques, allongement de l’intervalle QT, myocardite