Perception visuelle Flashcards
Quelles sont les stratégies générales pour faciliter le développement d’une relation thérapeutique auprès d’un enfant ayant subi un trauma et de ses parents ?
- Augmenter la confiance du parent et de l’enfant
- Enseignement aux parents
- Pratique réelle du parent (sentiment d’implication, de responsabilité, de confiance et d’accomplissement dans son rôle)
- Stratégies développementales et cognitives pour établir un lien avec l’enfant (rire, sourire)
- Incorporer les intérêts de l’enfant
Décrire les 7 E de la communication saine avec un adolescent.
- Écouter : Sachez être ouvert à ce qu’il a à dire, même si vous êtes en désaccord avec lui ou que son discours vous semble farfelu. De plus, avant de réagir, vérifiez si votre ado a autre chose à exprimer.
- Enquêter : Posez les questions qui pourraient vous aider à mieux saisir sa réalité. Prenez garde, cependant : il détecte facilement les interrogatoires qui visent à le piéger. Montrez-vous curieux et intéressé.
- Entendre : La plupart du temps, l’ado ne veut pas confier ses états d’âme ou il ne sait tout simplement pas comment les formuler. Reflétez ce qu’il vit par des « j’ai l’impression que ». En d’autres termes, sortez votre boule de cristal, essayez de deviner ce qui le tracasse et tendez-lui la perche.
- Enseigner : Ce ne sont pas les apprentissages qui manquent à l’adolescence. En tant que parent, vous jouez un rôle des plus influents, à condition de ne pas imposer vos leçons à votre jeune et de pas vous positionner en roi et maître. Le plus efficace est de prodiguer vos conseils en partant de votre propre expérience d’adolescent. La patience, la compréhension et l’objectivité sont donc des atouts précieux dans ce cheminement.
- Entraîner : La seule façon de développer une habileté, c’est de l’exercer. Être un bon parent est donc d’abord un bon « coach », qui s’attend à des erreurs de la part de son jeune et qui sait l’aider par des remarques constructives, à peaufiner ses comportements et ses réactions.
- Encourager : Offrez du soutien, de l’enthousiasme et de l’espoir au jeune pour qu’il puisse se pardonner ses erreurs, croire en lui et continuer de travailler à la réussite de sa vie.
- Exprimer : Énoncez clairement vos limites et vos demandes. Communiquez de façon respectueuse en utilisant le « je » et en restant le plus calme possible.
Quels sont les défis propres à l’adolescence (3) ?
Recherche d’identité
Socialisation
Quête d’autonomie
Décrire la recherche d’identité chez l’adolescent.
La recherche d’identité est un processus dynamique qui caractérise le plus la période de l’adolescence. Cette période est essentiellement une remise en cause de sa propre identité.
L’adolescent doit se reconnaître comme étant singulier, c’est-à-dire différent, avec un sexe, des émotions et des raisonnements qui se distinguent de ceux des autres.
La philosophie et la psychologie de l’adolescent se modifie. La vision du monde qu’on lui a transmise ne le satisfait plus et il veut s’en développer une nouvelle.
Une des tâches importantes de l’adolescent dans sa recherche d’identité consiste à identifier les valeurs qui sont importantes pour lui. Les jeunes remettent en question certaines des valeurs de leurs parents, en conservent une grande partie, mais en laissent tomber d’autres.
Décrire la socialisation chez l’adolescent.
La socialisation est plus active surtout entre 13 et 16 ans. C’est le désir d’être en « gang ». L’adolescent veut se conformer aux normes de ses amis. La cellule familiale demeure importante, mais le jeunes considère ces liens comme de l’acquis. Il consacre donc peu d’énergie à les maintenir. Il préfère conquérir l’affection de personnes à l’extérieur du cercle familial.
C’est au sein du groupe et grâce à l’amitié que l’adolescent poursuit la socialisation déjà entamée et qu’il consolide son identité personnelle et son autonomie.
Décrire la quête d’autonomie chez l’adolescent.
Le développement de l’identité, dont l’identité sexuelle, de même que la socialisation, tendent à accroître l’autonomie chez l’adolescent en voie de devenir adulte.
Cette prise en charge graduelle accentue la distance qu’il met par rapport à ses parents et lui confirme de plus en plus son identité personnelle.
Quelle est la distinction entre les filles et les garçons au niveau de la sexualité ?
Les garçons et les filles ont une approche différente de la sexualité.
Chez les garçons, l’instinct sexuel connaît rapidement une grande intensité et son désir de l’assumer l’amène à vouloir dépasser plus rapidement sa peur de l’autre sexe. Il est donc plus attiré vers les relations « peau à peau » que vers le cœur à cœur.
Chez les filles, la sexualité a des particularités et une intensité différente. Pour elles, l’amour sentimental occupe plus de place
Quelles fonctions (6) remplit le groupe d’amis à l’adolescence ?
- Laboratoire d’expérimentation pour la recherche d’une identité sociale à adopter dans le futur
- Possibilités de rencontres et d’expériences interpersonnelles nouvelles et plus nombreuses
- Transition des amitiés entre les individus du même sexe vers des amitiés hétérosexuelles
- Donner un appui sur le plan émotionnel par le statut qu’il donne à l’adolescent en lui offrant une place pour lui-même
- Fournir une critique dans distorsion à l’ado et lui permettre d’ajuster sa conduite sans intervention de l’autorité
- Devenir le milieu de confiance et d’appui en cas de conflue avec l’autorité parentale ou autres.
Quelles sont les étapes (3) d’évolution de l’amitié à l’adolescence ?
- L’amitié activité (11 à 13 ans)
Elle est plus centrée sur les activités conjointes que sur la relation elle-même. Les amis sont ceux avec qui l’on a des activités. - L’amitié solidarité (14 à 16 ans)
Amitié où le désir de sécurité est prédominant, l’ami est vu avant tout comme une personne loyale sur qui l’on peut compter. - L’amitié réciprocité (17-18 ans)
Amitié où le partage d’expériences devient le principale but de la relation. L’intimité est basée sur la compréhension mutuelle. L’ami est choisi en fonction de ses qualités personnelles et est alors recherché pour son apport à la relation.
Qu’est-ce que la perception visuelle et que permet-elle à l’enfant ?
La perception visuelle est le processus responsable de la réception et de l’interprétation des informations sensorielles.
Cela permet à l’enfant de comprendre l’extérieur de leur corps et leur espace extra-personnel. Ils peuvent alors planifier et adapter leurs actions en fonction de l’environnement visuel qui les entoure. Elle est importante pour l’apprentissage.
La vision travaille-t-elle de façon individuelle?
La vision travaille de façon dynamique avec les autres sens.
C’est un processus qui requiert une interaction entre l’enfant et son environnement, notamment au niveau de l’intégration sensorielle, motrice et visuelle, mais aussi cognitive, psychologique et sociale.
Quelles sont les deux composantes de la perception visuelle et les expliquer ?
Composante réceptive (visuo-réceptive) :
Processus d’extraction des informations présentes dans l’environnement. C’est un préalable à la fonction visuo-cognitive. Donc, s’il y a altération de cette fonction, la qualité de la fonction visuo-cognitive est affectée.
Composante cognitive (visuo-cognitive) :
Habileté à interpréter et à utiliser ce qui est vu. En gros, c’est ce qu’on fait avec l’information de l’environnement. Elle nécessite donc une bonne capacité de visualisation. Cette composante est essentielle à la planification, la résolution de problèmes et les capacités d’organisation.
Quels sont les deux voies dans le cerveau qui permettent le traitement de l’information visuelle ?
- Perception de l’objet (lobe temporal) :
Permet l’identification de l’objet (constance de la forme, perception figure-fond, fermeture visuelle).
2.Perception spatiale :
Habileté à identifier où se trouvent les objets dans l’environnement et l’espace (position, relation spatiale, perception de profondeur, orientation topographique).
Quelles sont les aptitudes impliquées dans la perception visuelle en fonction des deux grandes composantes ?
Fonctions visuo-réceptives
- Acuité visuelle
- Accommodation
- Fusion binoculaire
- Convergence et divergence
- Compétences oculomotrices
- Stéréopsie (vision 3D)
- Poursuite visuelle
Fonctions visuo-cognitives
- Attention visuelle (alerte, vigilance, attention divisée)
- Mémoire visuelle (long terme et court terme)
- Discrimination visuelle (reconnaissance, matching, catégorisation)
Quels types de problèmes (6) peuvent être liés à la perception visuelle ?
Problème de réception visuelle
Problème d’attention visuelle
Problème de mémoire visuelle
Problème de discrimination visuelle
Problème visuo-spatial
Problème d’intégration visuomotrice
Quel est l’impact général d’un problème au niveau de la perception visuelle pour un enfant ?
Un problème au niveau de la perception visuelle affecte le fonctionnement de l’enfant se manifestant par des difficultés dans l’alimentation, l’habillage, la localisation d’objets, les jeux de balles, la conduite automobile, et les activités scolaires (lecture et écriture).
La communication non-verbale peut également être atteinte puisqu’elle se base sur la reconnaissance d’indices faciaux durant une conversation.
Décrire le problème de réception visuelle.
- Répulsion pour les activités visuelles
- Grande fatigue (moins d’énergie pour les activités visuo-cognitives)
- Chaque composante peut être touchée par le problème
- Besoin collaboration avec optométriste ou ophtalmologiste
Quels sont les indicateurs d’une dysfonction au niveau de la perception visuelle.
- Répulsion pour les activités visuelles
- Grande fatigue (moins d’énergie pour les activités visuo-cognitives)
- Chaque composante peut être touchée par le problème
- Besoin collaboration avec optométriste ou ophtalmologiste
Spécifiquement pour les habiletés oculomotrices:
- Diminution de la capacité à contrôler et à diriger le regard
- Tourne la tête en lisant une page
- Perd sa place/ point de repère pendant la lecture
- Omet les mots
- Dépasse ou n’atteint pas la cible
- A besoin d’un doigt ou d’un marqueur pour garder la place/repère pour savoir où est-ce qu’il est rendu dans la page, sur quelle ligne, quel mot.