Perception sociale Flashcards

1
Q

Définissez la perception sociale (ou cognition sociale)

A

ensemble des processus par lesquels nous nous donnons une connaissance des autres et de nous-même (selon le larousse de la psychologie)

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2
Q

Quel mot Tagiuri (1954) préfère-t-il à perception ou cognition sociale?

A

Connaissance sociale

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3
Q

Définissez les schémas

A

Structures issues de nos expériences qui nous aident à ordonner et à organiser les informations qui nous parviennent. Ils sont des “organisations d’informations étroitement interreliées et pertinentes pour différents concepts”.

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4
Q

Définissez les schémas sur le soi

A

représentation que nous avons de nous-mêmes ou de certaines de nos caractéristiques majeures

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5
Q

Définissez les schémas sur la personne

A

informations sur des catégories d’individus comprenant traits, comportements et sentiments

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6
Q

Définissez les schémas sur les rôles et les groupes

A

informations sur les membres de groupes sociaux (culture, genre, profession)

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7
Q

Définissez les schémas sur les évènements

A

ces schémas (ou scripts) renvoient à des structures cognitives dans lesquelles sont agencées les infos sur le déroulement chronologique habituel d’évènements dans diverses situations familières. Exemple; le schéma “acheter du pain” nous indique les étapes susceptibles de se produire (faire la queue, demander son pain, payer)

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8
Q

A quoi servent les schémas?

A

A traiter l’information plus rapidement et efficacement, ainsi qu’à créer des attentes par rapport au comportement qui devrait être exprimé dans une situation donnée

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9
Q

Quels sont les éléments qui font que notre attention est attirée par certaines informations

A

Leur caractéristiques (intensité, nouveauté, rareté) et nos caractéristiques (nos motivations, buts, schémas)

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10
Q

Est-il vrai que tout ce qui est perçu est stocké en mémoire?

A

Non

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11
Q

En quoi les schémas influencent-ils le type d’informations que nous retenons?

A

On retient plus aisément les informations conformes et cohérentes avec nos structures cognitives

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12
Q

Comment sont appelés les raccourcis causés par notre besoin cognitif de simplifier la réalité?

A

Les heuristiques

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13
Q

En quoi la perception sociale est-elle subjective?

A

Les objets (sociaux comme physiques) sont perçus par l’intermédiaire de récepteurs sensoriels et subissent des déformations qui s’ajoutent aux capacités limitées et à l’attention sélective.

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14
Q

En quoi la perception sociale est-elle stable?

A

La perception des objets et la perception sociale sont relativement stables et difficilement modifiables (une chaise reste une chaise, une personne méchante reste une personne méchante)

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15
Q

En quoi la cible de perception sociale est-elle dynamique et complexe?

A

Contrairement à la perception des objets physiques, la source d’information est dynamique, càd qu’elle évolue et s’adapte selon le contexte et le déroulement de l’interaction (on trouve quelqu’un d’abord sympathique, puis ennuyeux au fur-et-à-mesure d’une soirée). Elle est aussi complexe car elle détient de schémas, des motivations, des intentions et évolue dans un contexte plus général

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16
Q

Que signifie “simplifier la réalité sociale”?

A

plutôt que de tenir compte de toutes les informations perçues, nous les regroupons en catégories.

17
Q

Que signifie “maintenir les apprentissages”?

A

ne pas remettre en cause l’apprentissage passé à chaque fois que nous somme confrontés à une nouvelle information

18
Q

Que permet la catégorisation?

A
  • Simplifier la réalité sociale
  • Maintenir les apprentissages
  • Guider nos actions
  • Organiser et donner du sens à notre environnement social
19
Q

Que résulte de l’expérience de Asch, et de quand date-t-elle?

A

L’expérience date de 1946 et on déduit grâce à celle-ci que:
- les individus sont capables de se forger une impression cohérente sur la base d’éléments disparates. Cette cohérence est logique et émotionnelle.
- tous les traits n’ont pas la même influence, les premiers traits présentés organisent l’impression (principe de primauté)
- certains trait importent plus que d’autres et peuvent changer l’impression d’ensemble que l’on se fait d’une personne, ce sont les traits centraux

20
Q

Qu’est-ce qu’une théorie implicite de la personnalité (TIP)?

A

structure mentale qui relie les traits les uns aux autres et les organise autour de dimensions significatives. Les TIP forment des “croyances générales” à propos de la fréquence d’un trait (tous les chefs d’entreprise sont capitalistes), de sa variabilité (tous les chefs d’entreprises privées sont des capitalistes) et de sa liaison à d’autres traits (les capitalistes sont intelligent mais égoïstes)

21
Q

Que nous dit le modèle du continuum de Fiske et Neuberg (1990)?

A

Nous nous formons une impression sur la base de l’appartenance catégorielle de la personne cible (femme, jeune, psychologue) ou sur les information dites individualisantes sur cette personne (traits de caractères).

22
Q

Que détermine si nous prenons en compte les informations catégorielles ou individualisantes?

A
  • La saillance perceptive
  • Les objectifs du percevant
  • La charge cognitive
23
Q

Que favorisent les informations catégorielles?

A

l’utilisation des stéréotypes et la confirmation des attentes, qui nous pousse à rechercher des informations en accord avec nos attentes. Si les infos ne confirment pas les attentes, je recatégorise ou cherche des informations individualisantes

24
Q

Que pense Beauvois (1976) des individus et de leur perception sociale?

A

les individus sont avant tout des agents sociaux non dissociables des structures organisationelles auxquelles ils appartiennent et à partir desquels ils agissent et acquièrent des connaissances

25
Q

Que permet la désirabilité sociale?

A

De communiquer les affects positifs comme négatifs que suscite un individu. Elle indique dans quelle mesure on peut approcher ou éviter cet individu. Ses traits couvrent trois sous-dimensions:
- l’agréabilité
- la moralité
- la sollicitude

26
Q

Que reflète l’utilité sociale?

A

La manière dont un individu satisfait les attentes ou exigences d’une organisation sociale et donc contribue à cette organisation. Ses traits couvrent trois sous-dimensions:
- l’effort
- l’aisance
- la compétence