Pathophysiologiue Flashcards
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L’hypoxie cellulaire est commun à tous les états de choc…
La pression artérielle différentielle est un bon indicateur (systolique - diastolique).
Voici quelques explications :
A la phase précoce du choc, la tension artérielle pourra être « pseudo-normale » du fait de l’élévation des résistances artérielles secondaires à l’hypercatécholaminergie réactionnelle.
La tachycardie fréquemment associée, est également secondaire à l’hyperactivité sympathique.
Lorsqu’on mesure une pression artérielle, il faut systématiquement prendre à la fois la PAS (pression artérielle systolique) et la pression artérielle diastolique (PAD).
L’importance du choc ne se mesure pas uniquement à la chute de la PAS. Les valeurs de PAD et de pression artérielle différentielle (PAd) sont importantes à prendre en compte.
Une PAD (Pression artérielle diastolique) peu ou non abaissée associée à un pincement de la PAd (Pression artérielle différentielle) signifie que le primum movens de la baisse de pression artérielle est la PAS.
En effet, la PAS est déterminée par le volume d’éjection systolique donc par la précharge et la contractilité myocardique.
Ainsi, une baisse de la PAS sans baisse notable de la PAD sera due à une hypovolémie (hémorragie, déshydratation…) ou à une défaillance cardiaque avec réaction réflexe sympathique aboutissant à une augmentation des résistances artérielles systémiques. La PAD ne s’effondrera donc pas. La pression artérielle diastolique est un bon indicateur de l’état des résistances vasculaires périphériques.
Ainsi, une pression artérielle diastolique effondrée suggère un état de vasoplégie important (choc septique et anaphylactique +++).