Patho. de l'oesophage Flashcards
(symptôme)
« qui brûle »
sensation de brûlure partant du creux de l’estomac et remontant vers la bouche
pyrosis
(symptôme)
douleur apparaissant à la DÉGLUTITION ou pendant le TRANSPORT du bolus dans l’oesophage
localisée dans la région du cou ou du thorax, souvent qualifiée comme une pression, brulûre, blocage ou crampe suivant la DÉGLUTITION
odynophagie
(symptôme)
PROGRESSION ANORMALE du bolus alimentaire suite à la déglutition
dysphagie
***peut être HAUTE (dysphagie de transfert) ou BASSE (disphagie de transport)
pour la disphagie haute, on recherche une déviation de l’épiglotte et de la langue à l’examen physique
(possibilité d’aspiration trachéale, pneumonie d’aspiration)
pour la disphagie basse :
motrice –> liquide est plus problématique
obstructive –> solide est plus problématique
physiopatho :
souvent secondaire au reflux de liquide gastrique acide de l’estomac vers l’oesophage
*déséquilibre entre les facteurs agressants (quantité et qualité du reflux) et protecteurs (barrière muqueuse, péristaltisme, salive)
symptômes : reflux pyrosis odynophagie dysphagie
diagnostic :
par endoscopie
essai thérapeutique aux IPP (si absence de signaux d’alarmes)
oesophagite peptique
peut être NON ÉROSIVE (sx principal = pyrosis), ou ÉROSIVE (sx principal = odynophagie)
épithélium pavimenteux de l’oesophage détruit et remplacé par épithélium cylindrique caractéristique de la muqueuse intestinale
–> métaplasie
donne l’impression que l’oesophage est plus court (.?.)
biopsies lors de la gastroscopie = nécessaires pour confirmer la métaplasie
continuer à faire des suivis aux deux ans pour voir s’il y a dysplasie –> augmentation du risque de transformation maligne en adénocarcinome
**facteurs de risque =
?
oesophage de Barrett
donne l’impression que l’oesophage est plus court = endobrachyoesophage
les facteurs de risque pour l’adénocarcinome de l’oesophage =
homme > 50 ans
caucassien
reflueur depuis > 5 ans
ponctuelles
plusieurs symptômes : odynophagie, dysphagie, douleurs thoraciques
surtout chez immunosupprimés
(il existe deux grands types)
oesophagite infectieuses
Oesophagites VIRALES
- herpès simplex 1
- cytomégalovirus (immunosupprimés)
- VIH
Oesophagites MYCOTIQUES
- candida albicans (chez immunosupprimés ou corticostéroïdes inhalés)
plus fréquente chez la population pédiatrique, associée aux allergies
se présente généralement par dysphagie aux solides ou impaction alimentaire (obstruction alimentaire dans l’oesophage)
endoscopie : oesophage a une apparence de trachée (oesophage en anneau)
traitement : corticothérapie locale aérosolisée
(mais attention à .?. qui pourrait se développer avec ça!)
oesophagite à éosinophiles
traitement : corticothérapie orale aérosolisée
(mais attention à oesophagite à candida (mycotique, infectieuse) qui pourrait se développer avec ça!
atteinte sévère de l’oesophage due à l’ingestion d’un agent acide ou alcalin (pire)
–> ulcérations par nécrose, craindre la perforation
oesophagite caustique
médicament qui reste collé à la paroi de l’oesophage : cause un ulcère
oesophagite médicamenteuse
toujours préférable de prendre une gorgée d’eau lorsqu’on prend un médicament per os pour lubrifier l’oesophage et éviter qu’il ne colle à la paroi
due à des doses cumulatives de radiations localisées
oesophagite radique
sténose radique possible à long terme
les tumeurs bénignes de l’oesophage sont rares, il s’agit surtout de .?.
léiomyomes
origine : muscle lisse
l’oesophage compte 10% des cancers du tube digestif (bien qu’il soit un segment très court) –> pourquoi?
*il indiqué de faire une gastroscopie chez les patients de plus de .?. qui souffre de pyrosis
car il est particulièrement exposé aux produits ingérés qui ne sont pas encore désinfectés par le contenu acide de l’estomac
faire une gastroscopie chez les patients âgés de plus de 50 ANS qui souffrent de pyrosis
(c’est un signal d’alarme, on fait une gastroscopie d’emblée plutôt qu’un essai thérapeutique d’IPP)
touche l’épithélium pavimenteux et survient principalement au 2/3 supérieur de l’oesophage
facteurs de risques : oesophagite caustique toxiques (alcool, tabac, thé brulant) diététique (nitrites et nitrosamines alimentaires) noirs > caucasiens hommes > 50 ans
cancer épidermoïde (malpighien)
touche l’épithélium GLANDULAIRE
atteinte principalement au 1/3 inférieur de l’oesophage (région de la métaplasie de l’oesophage de Barrett)
facteurs de risques :
.?.
*indice : oesophage de Barrett
adénocarcinome
facteurs de risques :
hommes > 50 ans
caucasiens
reflueur depuis > 5 ans (reflux chronique)
diagnostic :
gorgée barytée permet de détecter les lésions bourgeonnantes (obstruction)
c’est l’endoscopie et la biopsie qui vont permettre de confirmer le diagnostic pathologique
traitement :
visée curative –> chimio et radio, résection de l’oesophage (remplacé par intestin ou estomac)
visée palliative –> chimio et radio, possible pose d’une endoprothèse dans l’oesophage pour faciliter l’alimentation
reflux du contenu gastrique dans l’oesophage
pyrosis, goût amer dans la bouche
condition très fréquente
pathologique si .?.
reflux gastro-oesophagien (RGO)
condition très fréquente, mais considérée comme pathologique si rapportée plus d’une fois par semaine et porte atteinte à la qualité de vie
les défenses naturelles contre le reflux protègent la muqueuse oesophagienne du contenu acide de l’estomac
on dit qu’une oesophagite peptique sera due à une déséquilibre entre les facteurs de défense et les facteurs agressants
quelles sont les 5 défenses naturelles contre le reflux :
- sphincter oesophagien inférieur (SOI)
(sphincter intrinsèque de la jonction oesophago-gastrique, toujours en légère contraction pour que Pabdo = PSOI) - action du diaphragme (sphincter extrinsèque de la jonction oesophago-gastrique)
- segment intra-abdominal de l’oesophage (soumis à la pression positive dans l’abdomen)
- efficacité du dégagement oesophagien grâce à péristaltisme, gravité, neutralisation par les bicarbonates de la salive et de l’oesophage
- vidange gastrique efficace
***voir notes pour les conditions prédisposantes au RGO
(et tout le reste)
quels sont les aliments qui peuvent diminuer la pression du SOI et donc contribuer à la venue de RGO
café thé menthe chocolat graisses alcool
peut être d’origine motrice ou mécanique
motrice : atteinte des nerfs craniens (IX-X-XI) au niveau de leurs noyaux (AVC) ou des nerfs (SLA)
mécanique : diverticule de Zenker
investigation :
gorge barytée
possibilité de faire une endoscopie pour déceler une lésion obstructive INTRA-oesophagienne
dysmotricité de transfert (aka dysphagie haute)
peut être d’origine motrice ou mécanique
motrice :
hypomotricité (sclérodermie, oesophagite radique), pas de péristaltisme pour faire avancer le bolus donc reflux avec régurgitations
hypermotricité (achalasie, spasme diffus, casse-noisette)
mécanique :
sténose maligne (cancer) ou bénigne (anneau de Schatzki)
dysmotricité de transport (aka dysphagie basse)
type d’hypermotricité de l’oesophage causé par un trouble dans l’innervation de celui-ci
–> absence de péristaltisme oesophagien, défaut de relaxation du SOI (pression augmentée, il s’ouvre mal)
comment appel-t-on l’examen qui permet d’évaluer les pressions le long de l’oesophage, donc de constater dans le cas d’une .?. l’absence de péristaltisme et la relaxation incomplète du SOI
achalasie
l’examen d’évaluation est la manométrie
type d’hypermotricité caractérisé par contractions non péristaltiques intenses
ressenties par le patient comme : douleur rétrosternale accompagnée de dysphagie
contractions peuvent être dues à .?.
spasme diffus de l’oesophage
contractions peuvent être dues à température extrêmes dans l’oesophage lors du passage d’aliments très chauds ou très froids
partie de l’estomac qui remonte dans le thorax à partir de l’hiatus diaphragmatique
deux types : .?.
hernie hiatale
deux types :
- glissement (plus fréquente, la jonction gastro-oesophagienne remonte)
- roulement (jonction gastro-eosophagienne reste en place, c’est une partie du fundus ou du corps de l’estomac qui fait hiernation à côté de l’esophage par le hiatus diaphragmatique –> risque d’ischémie de l’estomac)
poche constituée de la muqueuse et de la sous-muqueuses oesophagiennes
située en postérieur gauche au-dessus du muscle cricopharyngé
développement souvent en lien avec .?.
diverticule de Zenker
développement souvent en lien avec une hypermotricité du sphincter oesophagien supérieur (SOS)
rupture oesophagienne complète
(peut être due aux efforts de vomissements ou à l’intervention médicale lors de la dilatation du SOI)
symptôme : douleur thoracique sévère
syndrome de Boerhaave
déchirure de la muqueuse à la jonction gastro-oesophagienne
(due à des efforts de vomissements et causant une hémorragie digestive haute)
- -> indolore, on retrouve souvent hématémèse
- résolution spontanée dans 90% des cas
syndrome de Mallory-Weiss
sténose dans le 1/3 distal de l’oesophage, à la jonction des épithéliums gastrique et oesophagien
présente souvent comme dysphagie complète, subite et douloureuse après avoir avalé une bouchée trop grosse
le patient se présente souvent en .?.
anneau de Schatszki
*le patient se présente souvent en crachant sa salive dans un verre