Partiels S4 UE 4.2 ESSENTIEL Flashcards
Prise en charge pré hosp du Damage Control + actions
MARCHE + RYAN
Massive bleeding : Garrot, pst compressif / ceinture pelvienne, pst hémostatique, agrafe ..
Airway : LVA, subluxation de la machoire
Respiration : Position demi assise, oxygénoT, pst 3 côtés / exsufflation, thoraco, drainage, IOT en dernier recours
Choc : Position allongée / VVP, remplissage, amines, transfusion, Exacyl
Head/hypothermie : PLS, couvrir, réchauffer +++ / PeC blessé neuro (Prévention des ACSOS)
Evacuation : la plus vite possible, dans centre adapté selon gravité
R: réévaluation
Yeux
Analgésie : Paracétamol, titration morphine (5mg), Kéta (0,2mg/kg), Mida (1mg/kg)
Nettoyer : La plaie, ATB —> Augmentin 2G
Trauma Cranien
Score de Glasgow
Ouverture des yeux :
4 - Spontanée
3 - A la demande
2 - A la douleur
1 - Aucune
Réponse verbale :
5 - Orientée
4 - Confuse
3 - Inappropriée
2 - Incompréhensible
1 - Aucune
Réponse motrice :
6 - A l’ordre
5 - Flexion adaptée à la douleur
4 - Evitement à la douleur
3 - Décortication (flexion anormale)
2 - Décérébration (extension anormale)
1 - Aucune
Trauma Cranien
Définition TC grave
Glasgow < 8
Trauma Cranien
Lésions secondaires (ACSOS)
NormopH
HypoTA
Dysnatrémie
Hypo/hyperxémie
Hypo/hyperGlycémie
Hypo/hyperCapnie
Anémie
HyperT°
Trauma Cranien
Valeur normale de la PIC et HTIC
5 à 10 mmHg
HTIC si PIC > 23 mmHg
Trauma Cranien
Osmothérapie : but
Permet le passage d’eau du secteur extravasculaire vers le secteur intravasculaire.
–> efficace uniquement si BHE intacte
Trauma Cranien
OsmoT : Mannitol dosage
0,5 à 1g/kg IVL
Trauma Cranien
OsmoT : SSH dosage
4 à 8g/ 5 minutes dans 100ml de sérum phy
Trauma Cranien
Inconvénients Mannitol et SSH
Mannitol:
- Risque d’hypoTA
- troubles électrolytiques
- phénomène de rebond
- Diurèse osmotique (5x le volume perfusé) –> à alterner avec SSH
SSH:
- Augmente la PAM, diminue la PIC par gradient osmotique
- Risque d’hypernatrémie, hypoK, hypoCa
- Effet anti inflammatoire
Trauma Cranien
Objectifs de réanimation
PaCO2 : 35 - 40 mmHg
PaO2 : 90 à 120 mmHg
T° : 37°
Correction hypovolémie (NaCl + NAD si besoin)
Glycémie : 7 et 10 mmol/L
Hb : 9 - 11g/dL
Buste à 30°, tête droite en légère flexion
Trauma Cranien
Conséquences hyperT°
Augmentation du métabolisme cellulaire, donc augmentation de la production de CO2 = augmentation de la PIC par vasodilatation
Trauma Cranien
PeC d’un TC
Accueil
Examen clinique : Glasgow, pupilles, DTC
TDM
Prévention des ACSOS
Pendaison
Mécanismes d’arrêt cardiaque
- Asphyxie (obstruction des VA par compression)
- Lésions médullaires suite à trauma osseux
- Ischémie cérébrale (interruption de la circulation sanguine cérébrale)
- Lésions nerveuses périphériques ou cérébrales (inhibition réflexe et compression du glomus carotidien avec brady extrême et hypoTA, puis ACR)
Pendaison
2 types de pendu ?
pendu bleu = prédominance de l’asphyxie et des troubles circulatoires
pendu blanc = réflexe inhibiteur ou lésions médullaires et/ou bulbaires
Pendaison
PeC pré hosp
1 - Arrêt de la suspension
2 - Respect axe tête-cou-tronc
3 - Bilan initial : rigidité cadavérique, signes de vie, glasgow, pupilles
Intox méd et chimiques
Antidotes :
- Organophosphorés
- Digitalique
- B Bloquants et anti dép. tricycliques
- Benzo
- Cyanure
- Organophosphorés –> Atropine
- Digitalique –> Calcium
- B Bloquants et anti dép. tricycliques –> Adrénaline
- Benzo –> Flumazénil
- Cyanure –> Hydroxocobalamine
Intox méd et chimiques
Principes intox neurotoxiques organophosphorés
Inhibition des cholinestérases : modif irréversible de la structure
=> Sd muscarinique et nicotinique
Intox méd et chimiques
Principes intox cyanure
Blocage de la respiration cellulaire, donc métabolisme en anaérobie
Intox méd et chimiques
dosage hydroxocobalamine
70 mg/kg
Intox au monoxyde carbone
Principes de l’intox
Fixation du CO à l’Hb =hypoxémie
déviation vers la gauche sur la courbe de Barcroft
Fixation +++ du Hb foetale !
Intox au monoxyde carbone
Ttt
Oxygène normobare toujours mini 12h !
FiO2 100% au MHC ou IOT
Intox au monoxyde carbone
Indications caisson hyperbare
Coma ou PCI
examen neuro anormal
femme enceinte
Intox au monoxyde carbone
actions du caisson hyperbare
permet d’augmenter l’O2 dissous
dissociation plus rapide de l’HbCO et du CO fixé ailleurs
diminution des lésions type ischémie-reperfusion
Intox au monoxyde carbone
Complications précoces de l’intox
Cardio : état de choc, ischémie
Pulmonaire : oedème
Liées au coma
Risque foetal si femme enceinte !!!
Intox au monoxyde carbone
Signes intox au CO
Céphalées, vertiges
malaises, PC, coma, convulsions
Asthénie
Nausées / vomissements
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Principes
- Compression des volumes (accident décompression ou embolie gazeuse)
- Hyperoxie (intox CO)
- Augmentation de la vitesse de cicatrisation par stimulation fibroblastique (gangrène de fournier)
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Indications essentielles
- EG iatrogène
- accident de décompression
- intox au CO
- infection à germe anaérobie
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Contre indications
- Epilepsie non controlée
- Pno non drainé
- emphysème majeur
- cardiopathie ischémique non traitée
- troubles sphères ORL aigus
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Complications
- liées à la pression : barotraumatisme, aéroembolisme
- liées à l’hyperoxie : toxicité neuro et pulmonaire
- environnementales : risque d’incendie, toxicité des gaz, hypercapnie, claustrophobie
NRBC
Règles de l’irradiation
1 - L’irradié, n’irradie pas !
2 - L’urgence est l’évaluation de la dose pour savoir si irradiation globale ou localisée
NRBC
Règles contamination
1 - Confiner la conta externe
2 - Ne pas transformer la conta externe en interne
3 - Conta résiduelle ne pose pas de pb (attendre déconta plus fine après départ du dernier patient)
4 - TTT conta interne dès que possible et dès suspicion
NRBC
PeC Irradiation et Radiocontamination
Irradiation : Dosimétrie + ttt sympto
Radiocontamination : Saturation des organes, chélation, accélération de l’élimination
Plaies par armes à feu et armes blanches
Causes de morts évitables
Hémorragie
Obstruction des VAS
Pneumothorax compressif
Plaies par armes à feu et armes blanches
Précautions garrot
Ne pas retirer si amputation, si choc
Durée > 4h = danger !
doubler si besoin
Plaies par armes à feu et armes blanches
Pec traumatisme pénétrant et thorax soufflant
pst 3 côtés non occlusif, ouverture vers le bas, position oblique
Patient foudroyé ou électrisé
Electrisation
ensemble des manifestations physiopatho liées au passage intracorporel du courant électrique
=> sans contact = arc électrique
Patient foudroyé ou électrisé
Electrocution
Décès par électrisation
Patient foudroyé ou électrisé
Conséquences de l’intensité
- Contractions musculaires
- Sidération neuronale
- Trouble du rythme
L’intensité tue
Patient foudroyé ou électrisé
Conséquences de la tension
Dégagement de chaleur important : brulures électrothermiques
La tension brûle
Patient foudroyé ou électrisé
Pec pré hosp
- Eviter le sur accident
- Dégager la victime en toute sécurité
- Premiers secours SB : MCE, DSA etc
—> Bilan des fonctions vitales
—> Bilan lésionnel
—> Interrogatoire (circonstances, durée de contact, trajet supposé, type de courant)
=> VVP, remplissage majoré à 20ml/kg la première heure +/- bicar. Objectif de diurèse 1 - 2 ml/kg/h ; pH U > 7
Blast et crush syndrome
Blast
Explosion, onde de choc.
Conséquence sur l’organisme de l’onde de choc produite par une explosion en milieu liquide, solide ou aérien
Blast et crush syndrome
Blast primaire
Effet direct de l’onde de choc sur le corps
Blast et crush syndrome
Lésions de blast (par catégories)
primaire : effet direct de l’onde de choc sur le corps
secondaire : destruction d’objets
tertiaire : projection du corps
quaternaire : lésion de brûlure à l’issue de l’explosion
Blast et crush syndrome
4 phénomènes de lésions de blast
- Blessures par libération brutale d’énergie
- Brûlures par dégagement rapide de chaleur
- Compressions par destructions des structures
- Blast par déplacement rapide d’air comprimé
Blast et crush syndrome
Effet de l’épicentre sur les blessures (blast)
Proche de l’épicentre, blessures plus graves mais moins nombreuses
Loin de l’épicentre, blessures “légères” mais nombreuses
Blast et crush syndrome
Différents types de blast
Cérébral : grave ++
Tympanique : pas grave mais fréquent
Pulmonaire : ttt du SDRA et contusions
Abdominal : ttt péritonite +/- splénectomie
Orthopédique : chir et ou amputations
Criblage : atteinte vasculaire
Blast et crush syndrome
Défintion Crush syndrome
Ensemble des manifestations locales et générales secondaires à l’ischémie prolongée de masses musculaires importantes liées à une compression intense et durable
=> Ecrasement, ensevelissement
Blast et crush syndrome
Type de lésions du Crush syndrome
Trauma directs : fractures etc
Sd de compression
Incendie, brulure, intox et blast
HypoT°, déshydratation
Blast et crush syndrome
Définition syndrome de compression
Compression d’un ou des membres ou du tronc et ensevelissement complet
Blast et crush syndrome
Csqces compression
Libération de cytokines
Arrêt débit artériel
Lésions vasculaires
Destruction tissulaire
=> Ischémie, oedème et rhabdomyolyse
Blast et crush syndrome
Csqces décompression
Libération de Ca, cristallisation et obstruction du rein
libération de cytokines
Revascularisation avec libération des métabolites toxiques
Hématome péri vasculaire
Ischémie tissulaire secondaire
=> Choc brutal (reperfusion), hyperK, insu rénale => état de choc, ACR
Blast et crush syndrome
Facteurs qui conditionnent la gravité du crush sd
durée de compression
lésions associées
Blast et crush syndrome
4 situations de compressions (durée)
Dégagement rapide < 1h
Compression modérée < 4h
Compression prolongée : 4h et 8h
Compression grave > 8h
Blast et crush syndrome
Examen clinique à faire après dégagement de la victime
Apprécier la dureté des masses musculaires
rechercher apparition de signes locaux retardés,
recherche d’insu rénale avec oligurie et urines rouges porto
Blast et crush syndrome
Principes de ttt
Symptomatique : analgésie
Prévention et ttt de l’hyperK+ et sd de compression
Prévention de l’insu rénale
Ttt des lésions associées et hypoT°
Blast et crush syndrome
TTT de l’hyperkaliémie
1g de gluconate de calcium (protecteur myocardique)
+
10 UI d’insuline dans 500ml de G10% / 30 min
OU
3O UI d’insuline dans 500ml de G30%
OU
B2 mimétique (aérosol ou IV)
+/- Bicar si patient en acidose
Traumatismes rachis, bassin et MI
Quand faut il suspecter une lésion médullaire haute ?
Devant ACR récupéré
et HypoTA et bradycardie
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : Evaluation clinique
Rechercher si trauma isolé ou polytraumatisé
rechercher douleur
motricité et sensibilité
réflexes ostéo-tendineux
Toucher rectal
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : PeC
Collier cervical ou minerve rigide
Transport monobloc pour respect axe tête cou tronc
Examen clinique COMPLET avant AG
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : Gestion IOT et pourquoi
IOT à 4 mains pour limiter le risque d’aggravation neuro
Risque IOT difficile : Retirer partie antérieure et Utilisation de VDL, eischman, fibro etc
Risque estomac plein : ISR, pas de sellick, aspiration type Yankaueur à dispo
Traumatismes rachis, bassin et MI
BASSIN : Examen clinique
Contexte évocateur
Dlr, craquement, instabilité
instabilité hmd
troubles nerveux, ou vasculaires
Atteinte des OGE
touchers pelviens
Traumatismes rachis, bassin et MI
BASSIN : PeC trauma (étapes essentielles)
Contenir le saignement (packing chir, embolisation, fixateur externe, contention pelvienne)
Bilan lésionnel (Rx thorax, bassin, FAST écho + DTC, body scan)
Hémostase (radiovasc ou chir)
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Examen clinique
Dlr
impotence fonctionnelle
déformation
signes locaux : oedème, phlyctène etc..
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Définition Syndrome des loges
Ischémie musculaire par interruption de la circulation capillaire du fait de l’augmentation de la pression intra compartimentale dans une loge musculaire inextensible
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : diagnostic sd des loges
Dlr résistante aux antalgiques, augmentée par la mobilisation et la pression des muscles.
=> déficit neuro avec hyperesthésie puis hypoesthésie = lésions ischémiques, nerveuses et musculaires
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Calcul pression des loges
PAD - Ploge < 30 mmHg
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : ttt du sd des loges
aponévrotomie des 4 loges
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Définition Sd embolie graisseuse
Ensemble de manifestations cliniques biologiques et radiologiques consécutives à l’obstruction graisseuse de la microcirculation
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Qu’est ce qui favorise la survenue d’une Embolie graisseuse ?
- Etat de choc hypovolémique
- Multiples fractures
- Absence d’immobilisation des fractures
- Ostéosynthèse retardée
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Signes cliniques de l’EG
Hypoxémie, SDRA
Neuro
Purpura pétéchial
Accueil et PeC polytraumatisé
Définition polytraumatisé
Blessé porteur d’une ou plusieurs lésions traumatiques dont l’une au moins peut mettre en jeu le pronostic vital à court terme
Accueil et PeC polytraumatisé
Critères de Vittel : catégorie
- Examen initial, lésions observées ou suspectées
- circonstances, caractéristiques du patient
- prise en charge pré hosp
Un critère présent = trauma grave
Accueil et PeC polytraumatisé
TTT sympto du choc hémorragique
Remplissage vasculaire
Catécholamines
Antifibrinolytique dans les 3h : 1g / 10 min puis 1g /8h
CGR et PFC : Ratio 1/1. Plaquettes à partir de 6 CGR
Fibrinogène 3 à 4 g
Réchauffement +++
Accueil et PeC polytraumatisé
Trauma thoracique : Critère de gravité
- 2 fractures de côtes
- détresse respi / circulatoire
- patient > 65 ans
Secours en mer et montagne
définition Noyade
Etat résultant d’une insuffisance respiratoire provoquée par submersion ou immersion en milieu liquide
Secours en mer et montagne
définition submersion
tout le corps dans l’eau
Secours en mer et montagne
définition immersion
face de la victime recouverte de liquide
Secours en mer et montagne
définition victime de submersion
sujet qui a survécu au moins temporairement à l’asphyxie accompagnant la submersion
Secours en mer et montagne
physiopatho de la noyade
Apnée réflexe
puis Laryngospasme involontaire
et irruption d’eau dans les VA
= Décès en 10-15 minutes
Secours en mer et montagne
Classification de la noyade
Stade 1 : Aquastress. Pas d’inhalation, angoisse, hyperVentil, tachycardie, tremblements
Stade 2 : Petite noyade. Encombrement bronchopulmonaire, cyanose, hypoT°, agitation
Stade 3 : Grande noyade. DRA, obnubilation, coma
Stade 4 : Anoxie. Arrêt cardiaque, coma aréactif
Secours en mer et montagne
Stade Hypothermie
Stade 1 : 32-35 °
Stade 2 : 28-32 °
Stade 3/4 : <28°
Secours en mer et montagne
Caractéristiques de l’hypoT°
- Ralentissement cardiaque et diminution du métabolisme
- apparition de l’onde J d’Osborne pour T°<32
- Disparition du frisson si T° <33,5°C
- EEG plat si T° <20°C
Secours en mer et montagne
Retentissements sur l’organisme de l’hypoT°
Neuro : perte d’autorégulation cérébrale, coma, confusion
Respi : diminution de la ventilation alvéolaire, diminution de l’éputation muco-ciliaire, inhibition du réflexe de toux
Cardiaque : vasoconstriction, bradycardie, diminution du DC et de la TA et du seuil d’excitabilité, augmentation de la viscosité sanguine, asystolie
Biologique : déplacement vers la gauche de la courbe de Barcroft, acidose méta, hyperGly et hypoK, coagulopathie, thrombopénie
Secours en mer et montagne
Prise en charge hypothermie selon les stades
- Stade 1 : Conscient –> Boissons chaudes
- Stade 2 : Somnolent non frissonnant –> Réchauffement externe actif. Scopé, VVP G5%
- Stade 3 : Inconscient avec pouls –> réchauffement actif externe + interne. USC ou réa
- Stade 4 : Mort apparente –> MCE. 1 à 3 CEE max si T°<30°
Secours en mer et montagne
Réchauffement interne : gain de T° pour fluides chauds, dialyse et CEC/ECMO
fluides chauds : 1 à 1,5° / heure
dialyse : 4° / heure
CEC : 10° / heure
Accouchement inopiné
Score de Malinas A et seuils
Parité : 0 - I ; 1- II ; 2- >III
Durée de travail : 0 - <3h ; 1 - 3 à 5h ; 2 - >5h
Durée des contractions : 0 - <1 min ; 1 - 1 min ; 2 - >1 min
Intervalle contractions : 0 - >5 min ; 1 - 3 à 5 min ; 2- < 3min
Perte des eaux : 0 - Non ; 1- Récente ; 2- >1h
Si <5 : ambulance privée
Entre 5 et 7 : attention +/- SMUR
si >7 : SMUR +/- Sage femme
Accouchement inopiné
PeC Parturiente
Installation en sens inverse dans l’UMH
Pose de VVP, scope+ T°, et doppler foetal
Pour la maman :
- Gants et compresses stériles
- Bassine / poubelle
- 2 pinces kocher et ciseaux
- Syntocinon
- Poche de recueil de sang
Pour le bébé :
- sondes aspi + aspi fonctionnelle
- matériel de réa opérationnel
- accès veineux pédiatrique
- Ciseau, bonnet, sac, soin cordon
Guidance des efforts expulsifs :
- accompagner verbalement les poussées
- faire pousser uniquement pendant les contractions
- retenir la tête lors de la poussée
- 5 UI IVL de Synto après sortie des épaules (mater) ou sortie complète en SMUR
- Surveillance saigement, hémocue et tonicité utérine
Accouchement inopiné
définition délivrance
expulsion du placenta et des membranes 15 - 20’ après expulsion foetale et permet la coagulation de l’utérus par rétractation
Accouchement inopiné
Score Ilcor ?
A la place de l’APGAR
–> A terme ?
Crie ou respire ?
Bon tonus ?
Prise en charge des brûlés
Conséquences d’une brulure grave
Destruction tissulaire –> Fuite liquidienne interstitielle ou SRIS –> Choc hypovolémique ou hypoxie tissulaire
Prise en charge des brûlés
conséquences systémiques à partir de quel % de brulure ?
> 20%
Prise en charge des brûlés
Echelle de Wallace, règle des 9% en pré hosp
Tête : 9%
Tronc face : 18%
Tronc post : 18%
Membres sup : 9% (chacun)
Membres inf : 18% (chacun)
Main : 1% (chacune)
Périnée : 1%
Prise en charge des brûlés
Degrés des brulures
2nd degré sup : pas d’atteinte du derme
2nd degré profond : atteinte dermique partielle
3e degré : destruction totale de l’hypoderme
Prise en charge des brûlés
Objectifs de PeC
Premières heures :
- éviter l’aggravation des lésions
- lutter contre le choc
- lutter contre les compressions (limiter l’oedème)
Période secondaire :
- Assurer confort thermique
- apports nutritionnels
- rechercher et traiter l’infection
- enlever la nécrose et greffer
Prise en charge des brûlés
Remplissage en pré hosp
1ère heure : 20ml/kg
>1h : 10 x la surface brulée en ml/h (ex : 30% de SCB = 300ml/h)
Prise en charge des brûlés
Remplissage hospitalier
Formule de consensus de Percy :
H0-H8 : 2 ml/kg/SCB
H8-H24 : 1ml/kg/SCB
H24-H48 : 1ml/kg/SCB
Prise en charge des brûlés
Vitesse volume horaire théorique (mL/h)
(Total H0-H8) - (volume pré hosp) / tps restant
Prise en charge des brûlés
Objectifs diurèse avec remplissage et adaptation
0,5 à 1ml/kg/h
si < : augmenter le débit de 10 à 20%
si > : diminuer le débit de 10 à 20%
Prise en charge des brûlés
Surveillance post remplissage
Diurèse
lactate
hématocrite
monito hmd : delta PP, écho, PVC
AVC
Types d’AVC infarctus
Artériel : ischémique
veineux : thrombophlébite
AVC
Types AVC hémorragique
Hématome
hémorragie méningée
Ischémie transformée
AVC
Etiologies AVC ischémique
Embole cardiaque
Embole artériel
Vasospasme
Vascularite
Hyperviscosité sanguine
AVC
Etiologies AVC hémorragique
Rupture artériolaire
MAV
Angiopathie amyloïde
AVC
Objectifs PPC AVC ischémique
PAS 140 - 180 si thrombolyse ou 140 -220
AVC
Objectifs PPC AVC hémorragique
PA < 140/90
Plans de secours
Définition SSE
Situation sanitaire exceptionnelle : qui engendre une demande augmentée de soins de façon immédiate et imprévisible
Plans de secours
Extrême urgence
choc hémorragique non controlé
asphyxie
polyT avec 1 lésion vitale immédiate
Plans de secours
Urgence Absolue + délai de PeC
<6h
hémorragie controlée avec garrot et sans choc
Abdo ou thorax sans choc
brûlé > 30%
fracture ouverte et fracas de membre
coma avec signes neuro
plaie cranio cérébrale avec GCS >8
Plans de secours
Urgence relative et délai de PeC
<18h
Fracture fermée
blessures ORL, OPH
brûlure 15 à 30%
plaies
Plans de secours
ORSEC
Organisation de la réponse de la Sécurité Civile
Plans de secours
SINUS
Système d’information Numérique Standardisé
Plans de secours
DOS
Directeur des Opérations de Secours
Plans de secours
COS
Commandant des Opérations de Secours
Plans de secours
PSM
Postes Sanitaires Mobiles
Plans de secours
ORSAN
Organisation de la Réponse du système sanitaire
Plans de secours
Dépendance Plan ORSAN
National : Ministère de la santé
Régional : préfet et ARS
Plans de secours
Différents types de plan ORSAN
AMAVI
Médico-psychologique
EPI-CLIM
REB
NRC
Les comas non traumatiques
Définition coma
Absence prolongée de réponse adaptée aux stimulations externes et internes
Les comas non traumatiques
mydriase unilatérale aréactive
engagement temporal
Les comas non traumatiques
mydriase bilatérale
intox méd aux tricycliques
Les comas non traumatiques
myosis unilatéral
Sd de Claude Bernard Horner
Les comas non traumatiques
myosis bilatéral
surdosage opioïdes
Les comas non traumatiques
Pupilles dans comas méta ou endocriniens
symétriques et réactives
Les comas non traumatiques
Causes de comas
infectieuses
comitiales
tumorales
vasculaires
traumatiques
Toxiques
Métaboliques
EME et PMO
défintion EME
destruction irréversible et isolée de l’ensemble du cerveau
EME et PMO
Cas de mort encéphalique
AVC ischémique ou hémorragique
Lésions cérébrales
TC
Méningo-encéphalite
Anoxie, ACR, pendaison
Causes méta, encéphalopathie hépatique
EME et PMO
4 principes du diagnostic
1 - Cause connue
2 - Préambule au diagnostic :
T° > 35°
Pas d’intox med
Pas d’anomalies métaboliques
PAS > 90 ou PAM >65 mmHg
3 - Diagnostic clinique:
Evaluation de la conscience, de la motricité (GCS)
Réflexes du tronc cérébral
Epreuve d’hypercapnie
4 - Confirmation para-clinique :
Angioscan pour confirmer arret circulation cérébrale
2 EEG de 30 minutes, à 4h d’intervalle avec amplification max et à distance des sédations
EME et PMO
Premier réflexe du tronc cérébral à disparaitre
Fronto-orbiculaire
EME et PMO
Dernier réflexe du tronc cérébral à disparaitre
réflexe oculo-cardiaque
EME et PMO
Epreuve d’hypercapnie
- Avoir une T°> 35, une normocapnie, pas d’intox, et surveillance scopée en continue
- Mettre FIO2 100% pendant 10-15 minutes puis GDS de réf
- CPAP avec valve expiratoire, VSAI-PEP ou VS-tube
- Durée mini de 8 à 10 minutes
- MRA post épreuve
Test positif si PCO2 > 60mmHg ou si elle augmente de plus de 20 mmHg
EME et PMO
Physio de l’EME
- Destruction cérébrale irréversible :
–> Disparition des fonctions du tronc cérébral, et du centre régulateur hypothalamique DONC perte des mécanismes de régulation (cardio-vascu, respi et T°) - Défaut d’extraction d’O2 périph
- Inflammation
EME et PMO
Objectifs de PeC du patient en EME
PAS <200 et PAM >65
FC < 140 bpm
PO2 = 80 - 100mmHg avec FIO2 mini
PCO2 = 35 -45 mmHg
pH, lactactes, iono normaux
Diurèse : 1 à 1,5ml/kg/h
T>35,5°
Glycémie : 5 - 8 mmol/L
Hb : 7 à 9 sauf si prélèvement du coeur > 10g/dL
TP > 50%, plaquettes > 50G/L, fibrinogène > 1,5g
EME et PMO
Classification MAASTRICHT
1 : ACR persistant
2 : ACR réfractaire, CEC rapide
3 : ACR après arrêt thérapeutique en réa
4 : ACR persistant et EME
EME et PMO
Patient Maastricht 3
Hospitalisé en réa dans un centre autorisé
mauvais pronostic vital
Pas d’argument pour survenue d’EME
EME et PMO
4 phases de Pec de M3
1 - Agonie
2 - Ischémie chaude fonctionnelle
3 - Arrêt circulatoire
4 - Ischémie froide
intoxication CO
CAT si Patient conscient
Aérer la pièce,
Sortir la victime de pièce. Rassurer.
Scope ++
Oxygène normobare MHC 15L/min ou FIO2 100%
Bilan sanguin : GDS, iono, NFS, hémostase, carboxyhémoglobine
Pose de VVP
Cyanokit si inhalation de fumées
Bilan SAMU et transfert +/- centre spécialisé pour caisson hyperbare
CI transport en Hélico
Problèmes psychologiques ou psychiatriques
Liées à l’hypoxie d’altitude (>3000m)
Liées à l’hypobare
Liées à la dynamique du vol
CAT patient avec gelures
Couvrir le patient et le réchauffer
Le mettre dans un endroit chaud si possible
Ne pas frotter ou frictionner les gelures avec de la neige.
Réchauffer progressivement les extrémités, faire bouger les membres et les surrélever
Pas de bouillotte ou de chaud directement sur les gelures
Critères diagnostic de gravité de brulure chez l’adulte
SCB >10% de brulures profondes ou SCB >25% de brulures superficielles
Surfaces brulées de la Face, mains, pieds, périnée
Inhalation de fumées
Brulures électriques
Pathologies associées
Patient électrisé ou foudroyé
Caractéristiques physiques du CE (importance des lésions induites)
—> DITES
Durée de contact (secondes)
Intensité (Ampère)
Tension (Volts)
Energie (Joules)
Sommes des résistances (Ohm)
PeC pré hosp d’une noyade
Monitorage + T°
Eviter les aspirations répétées
Collier cervical
Pose Sonde gastrique
IOT si GCS < 10
VVP ou IO avec remplissage prudent
Réchauffement externe