Partiels S4 UE 4.2 Flashcards
Principes de base de l’EER
Remplacer les fonctions d’épuration du rein, d’homéostasie, d’hydro-électriques et acido-basique
Principes physiques de l’hémodialyse
Diffusion : haute concentration vers basse concentration
Principes physiques de l’hémofiltration
Convection : haute pression vers basse pression
Avantages hémodialyse
Rapidité
Efficacité
confort
mobilité
A privilégier pour les urgences (intox, hyperK ..)
4h de dialyse = 20h d’hémofiltration
Avantages hémofiltration
Douceur hémodynamique et métabolique
pas de générateur de dialysat
épuration des grosses molécules et moyennes
A priviliégier pour tolérance hmd
Inconvénients hémodialyse
Générateur à dialysat
Grande variabilité osmotique brutale
hypovolémie aigue
Rebond de concentration
Inconvénients hémofiltration
immobilisation
anticoagulation continue
Coût
CEC continue
HypoT°
Surveillance continue
Devenir des drogues ?
Nutriments essentiels
Acides aminés, vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras
Besoin nutritionnel par jour
30 Kcal/kg
Besoin hydrique par jour
25 à 35 ml/Kg
Conséquences post op de la dénutrition
Déficit immunitaire : mauvaise cicatrisation
Diminution de la force des muscles respiratoires
Diminution de la sensibilité des centres respi à l’O2
Anomalie de la T° régulation
Apathie, dépression, inactivité
Qu’est ce que le syndrome de renutrition inapproprié ?
Concerne les patients dénutris ou à jeun +++
Apport de glucose –> hyperinsulinémie, diminution des hormones de régulation –> stimulation de la synthèse des proteines, graisses et glycogène
SRI et insuffisance cardiaque ?
Dénutrition –> diminution de la masse musculaire cardiaque –> poussée d’insuffisance cardiaque –> brady avec allongement du QT –> Troubles du rythme +/- ACR
Prise en charge pré hosp du Damage Control + actions
MARCHE
Massive bleeding : Garrot, pst compressif / ceinture pelvienne, pst hémostatique, agrafe ..
Airway : LVA / IOT
Respiration : Position demi assise, pst 3 côtés / exsufflation, thoraco, drainage
Choc : Position allongée / VVP, remplissage, amines, transfusion ..
Head/hypothermie : PLS, couvrir / PeC blessé neuro
Evacuation : la plus vite possible
Trauma Cranien
Score de Glasgow
Ouverture des yeux :
4 - Spontanée
3 - A la demande
2 - A la douleur
1 - Aucune
Réponse verbale :
5 - Orientée
4 - Confuse
3 - Inappropriée
2 - Incompréhensible
1 - Aucune
Réponse motrice :
6 - A l’ordre
5 - Flexion adaptée
4 - Flexion inadaptée
3 - Décortication (flexion anormale)
2 - Décérébration (extension anormale)
1 - Aucune
Trauma Cranien
Définition TC grave
Glasgow < 8
Trauma Cranien
Examen des pupilles : signe majeur de gravité ?
Mydriase aréactive
Trauma Cranien
Lésions primaires
Hématome extra dural
hématome sous dural
Hématome intra-cérébral
oedème cérébral
Trauma Cranien
Lésions secondaires (ACSOS)
NormopH
HypoTA
Dysnatrémie
Hypo/hyperxémie
Hypo/hyperGlycémie
Hypo/hyperCapnie
Anémie
HyperT°
Trauma Cranien
Valeur normale de la PIC et HTIC
5 à 10 mmHg
HTIC si PIC > 23 mmHg
Trauma Cranien
Modifications physio induites par le trauma
Décalage de la courbe d’auto régulation du DSC vers la droite (à partir de 70 mmHg de PPC)
=> augmentation de la PIC et chute de la PAM
Si PPC inférieure à la limite inf du seuil d’autorégulation = Risque d’ischémie cérébrale +++
Trauma Cranien
Gestion d’un oedème cérébral
Prévention ACSOS
OsmoT
Volet décompressif
Trauma Cranien
Osmothérapie : but
Permet le passage d’eau du secteur extravasculaire vers le secteur intravasculaire.
–> efficace uniquement si BHE intacte
Trauma Cranien
OsmoT : Mannitol dosage
0,5 à 1g/kg IVL
Trauma Cranien
OsmoT : SSH dosage
4 à 8g/ 5 minutes dans 100ml de sérum phy
Trauma Cranien
Inconvénients Mannitol et SSH
Mannitol:
- Risque d’hypoTA
- troubles électrolytiques
- phénomène de rebond
- Diurèse osmotique (5x le volume perfusé) –> à alterner avec SSH
SSH:
- Augmente la PAM, diminue la PIC par gradient osmotique
- Risque d’hypernatrémie, hypoK, hypoCa
- Effet anti inflammatoire
Trauma Cranien
Objectifs de réanimation
PaCO2 : 35 - 40 mmHg
PaO2 : 90 à 120 mmHg
T° : 37°
Correction hypovolémie (NaCl + NAD si besoin)
Glycémie : 7 et 10 mmol/L
Hb : 9 - 11g/dL
Buste à 30°, tête droite en légère flexion
Trauma Cranien
Conséquences hyperT°
Augmentation du métabolisme cellulaire, donc augmentation de la production de CO2 = augmentation de la PIC par vasodilatation
Trauma Cranien
PeC d’un TC
Accueil
Examen clinique : Glasgow, pupilles, DTC
TDM
Prévention des ACSOS
Pendaison
Définition
Suspension du corps par le cou au moyen d’un lien attaché à un point fixe
Pendaison
Mécanismes d’arrêt cardiaque
- Asphyxie (obstruction des VA par compression)
- Lésions médullaires suite à trauma osseux
- Ischémie cérébrale (interruption de la circulation sanguine cérébrale)
- Lésions nerveuses périphériques ou cérébrales (inhibition réflexe et compression du glomus carotidien avec brady extrême et hypoTA, puis ACR)
Pendaison
Qu’est ce qui définit la gravité ?
Fonction de la pression exercée sur les structures cervicales et du type de pendaison.
–> Hauteur de chute
–> position du noeud
–> type de lien
Pendaison
2 types de pendu ?
pendu bleu = prédominance de l’asphyxie et des troubles circulatoires
pendu blanc = réflexe inhibiteur ou lésions médullaires et/ou bulbaires
Pendaison
Stades de Tardieu (si mort non imminente)
1 - Phase initiale < 2 minutes : céphalées, acouphènes, phosphènes avant PC et raideur musculaire
2 - Phase convulsive : grimaces, mvts tonico-cloniques
3 - Etat de mort apparente : cyanose, hyperhémie conjonctivale, pétéchie, Décès < 12 minutes
Pendaison
PeC pré hosp
1 - Arrêt de la suspension
2 - Respect axe tête-cou-tronc
3 - Bilan initial : rigidité cadavérique, signes de vie, glasgow, pupilles)
Intox méd et chimiques
PeC ingestion
lavages gastriques et charbon actif
Intox méd et chimiques
Critères de gravité
Neuro : coma, mydriases, PC, convulsion
Respi : Détresse, polypnée, bronchospasme, désaturation..
Hmd : Etat de chocs, collapsus, tachy ou brady, ACR
Hyper ou hypoT°; hypoglycémie
Intox méd et chimiques
Antidotes :
- Organophosphorés
- Digitalique
- B Bloquants et anti dép. tricycliques
- Benzo
- Cyanure
- Organophosphorés –> Atropine
- Digitalique –> Calcium
- B Bloquants et anti dép. tricycliques –> Adrénaline
- Benzo –> Flumazénil
- Cyanure –> Hydroxocobalamine
Intox méd et chimiques
Principes intox neurotoxiques organophosphorés
Inhibition des cholinestérases : modif irréversible de la structure
=> Sd muscarinique et nicotinique
Intox méd et chimiques
Principes intox cyanure
Blocage de la respiration cellulaire, donc métabolisme en anaérobie
Intox méd et chimiques
dosage hydroxocobalamine
70 mg/kg
Intox au monoxyde carbone
Principes de l’intox
Fixation du CO à l’Hb =hypoxémie
déviation vers la gauche sur la courbe de Barcroft
Fixation +++ du Hb foetale !
Intox au monoxyde carbone
propriétés CO
Gaz incolore, inodore produit par la combustion incomplète de susbtances carbonées
Intox au monoxyde carbone
Ttt
Oxygène normobare toujours mini 12h !
FiO2 100% au MHC ou IOT
Intox au monoxyde carbone
Indications caisson hyperbare
Coma ou PCI
examen neuro anormal
femme enceinte
Intox au monoxyde carbone
actions de l’OHB
permet d’augmenter l’O2 dissous
dissociation plus rapide de l’HbCO et du CO fixé ailleurs
diminution des lésions type ischémie-reperfusion
Intox au monoxyde carbone
Complications précoces de l’intox
Cardio : état de choc, ischémie
Pulmonaire : oedème
Liées au coma
Risque foetal si femme enceinte !!!
Intox au monoxyde carbone
Signes intox au CO
Céphalées, vertiges
malaises, PC, coma, convulsions
Asthénie
Nausées / vomissements
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Principes
- Compression des volumes (accident décompression ou embolie gazeuse)
- Hyperoxie (intox CO)
- Augmentation de la vitesse de cicatrisation par stimulation fibroblastique (gangrène de fournier)
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Indications essentielles
- EG iatrogène
- accident de décompression
- intox au CO
- infection à germe anaérobie
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Contre indications
- Epilepsie non controlée
- Pno non drainé
- emphysème majeur
- cardiopathie ischémique non traitée
- troubles sphères ORL aigus
Réanimation et OxygénoT hyperbare
Complications
- liées à la pression : barotraumatisme, aéroembolisme
- liées à l’hyperoxie : toxicité neuro et pulmonaire
- environnementales : risque d’incendie, toxicité des gaz, hypercapnie, claustrophobie
NRBC
Règles de l’irradiation
1 - L’irradié, n’irradie pas !
2 - L’urgence est l’évaluation de la dose pour savoir si irradiation globale ou localisée
NRBC
Conséquences irradiation globale
Chute des lymphocytes en 48h
NRBC
Consensus Vaux Cernay pour détermination irradiation
< 0,5 Gy : pas de risque létal
2 - 8 Gy : risque létal avec ttt curatif
> 8 Gy : survie impossible, ttt palliatif
NRBC
Règles contamination
1 - Confiner la conta externe
2 - Ne pas transformer la conta externe en interne
3 - Conta résiduelle ne pose pas de pb (attendre déconta plus fine après départ du dernier patient)
4 - TTT conta interne dès que possible et dès suspicion
NRBC
PeC Irradiation et Radiocontamination
Irradiation : Dosimétrie + ttt sympto
Radiocontamination : Saturation des organes, chélation, accélération de l’élimination
Plaies par armes à feu et armes blanches
Causes de morts évitables
Hémorragie
Obstruction des VAS
Pneumothorax compressif
Plaies par armes à feu et armes blanches
Précautions garrot
Ne pas retirer si amputation, si choc
Durée > 4h = danger !
doubler si besoin
Plaies par armes à feu et armes blanches
Pec traumatisme pénétrant et thorax soufflant
pst 3 côtés non occlusif, ouverture vers le bas, position oblique
Patient foudroyé ou électrisé
Electrisation
ensemble des manifestations physiopatho liées au passage intracorporel du courant électrique
=> sans contact = arc électrique
Patient foudroyé ou électrisé
Electrocution
Décès par électrisation
Patient foudroyé ou électrisé
Flash électrique
phénomène électrique à haute énergie à l’origine de brulures thermiques sans électrisation
Patient foudroyé ou électrisé
Foudroiement
ensemble des manifestations physiopatho liées au passage intracorporel de la foudre
Patient foudroyé ou électrisé
Fulguration
Décès par foudroiement
Patient foudroyé ou électrisé
Conséquences de l’intensité
- Contractions musculaires
- Sidération neuronale
- Trouble du rythme
L’intensité tue
Patient foudroyé ou électrisé
Conséquences de la tension
Dégagement de chaleur important : brulures électrothermiques
La tension brûle
Patient foudroyé ou électrisé
Types de lésions du flash électrique
Brulures 2nd degré. Lésions punctiformes
Patient foudroyé ou électrisé
Eléments de diagnostic pour différencier électrisation et foudroiement
Electrisation : secousse musculaire, tétanie, PC brève +/- mvts épileptiques, mort apparente avec ACR + lésions secondaires fonctionnelles
Foudroiement : commotion à ACR + brûlures
Patient foudroyé ou électrisé
Pec pré hosp
Eviter le sur accident
dégager la victime en toute sécurité
premiers secours : MCE, DSA etc
Bilan des fonctions vitales
bilan lésionnel
interrogatoire (circonstances, durée de contact, trajet supposé, type de courant)
=> VVP, remplissage majoré à 20ml/kg la premirère heure +/- biar. Objectif de diurèse 1 - 2 ml/kg/h ; pH U > 7
Patient foudroyé ou électrisé
Pec Hosp
Centre spécialisé
TDM, IRM, artério
Réa lourde du brûlé
Chir précoce : aponévrotomie, fasciotomie etc..
Blast et crush syndrome
Blast
Exposion, onde de choc.
Conséquence sur l’organisme de l’onde de choc produite par une explosion en milieu liquide, solide ou aérien
Blast et crush syndrome
Blast primaire
Effet direct de l’onde de choc sur le corps
Blast et crush syndrome
Lésions de blast (par catégories)
secondaire : destruction d’objets
tertiaire : projection du corps
quaternaire : lésion de brûlure à l’issue de l’explosion
Blast et crush syndrome
4 phénomènes de lésions de blast
- Blessures par libération brutale d’énergie
- Brûlures par dégagement rapide de chaleur
- Compressions par destructions des structures
- Blast par déplacement rapide d’air comprimé
Blast et crush syndrome
Effet de l’épicentre sur les blessures (blast)
Proche de l’épicentre, blessures plus graves mais moins nombreuses
Loin de l’épicentre, blessures “légères” mais nombreuses
Blast et crush syndrome
Différents types de blast
Cérébral : grave ++
Tympanique : pas grave mais fréquent
Pulmonaire : ttt du SDRA et contusions
Abdominal : ttt péritonite +/- splénectomie
Orthopédique : chir et ou amputations
Criblage : atteinte vasculaire
Blast et crush syndrome
Défintion Crush syndrome
Ensemble des manifestations locales et générales secondaires à l’ischémie prolongée de masses musculaires importantes liées à une compression intense et durable
=> Ecrasement, ensevelissement
Blast et crush syndrome
Type de lésions du Crush syndrome
Trauma directs : fractures etc
Sd de compression
Incendie, brulure, intox et blast
HypoT°, déshydratation
Blast et crush syndrome
Définition syndrome de compression
Compression d’un ou des membres ou du tronc et ensevelissement complet
Blast et crush syndrome
Csqces compression
Libération de cytokines
Arrêt débit artériel
Lésions vasculaires
Destruction tissulaire
=> Ischémie, oedème et rhabdomyolyse
Blast et crush syndrome
Csqces décompression
Libération de Ca, cristallisation et obstruction du rein
libération de cytokines
Revascularisation avec libération des métabolites toxiques
Hématome péri vasculaire
Ischémie tissulaire secondaire
=> Choc brutal (reperfusion), hyperK, insu rénale => état de choc, ACR
Blast et crush syndrome
Facteurs qui conditionnent la gravité du crush sd
durée de compression
lésions associées
Blast et crush syndrome
Phases cliniques du crush sd
1 - initiale : dlr, trouble sensitif, impotence
2 - signes généraux et locaux retardés : tachy, polypnée, agitation, oedème musculaire
3 - phase de choc : collapsus, état de choc
4 - insu rénale aigue
5 - CIVD, sd de défaillance multi viscérale
Blast et crush syndrome
4 situations de compressions
Dégagement rapide < 1h
Compression modérée < 4h
Compression prolongée : 4h et 8h
Compression grave > 8h
Blast et crush syndrome
Examen clinique à faire après dégagement de la victime
Apprécier la dureté des masses musculaires
rechercher apparition de signes locaux retardés,
recherche d’insu rénale avec oligurie et urines rouges porto
Blast et crush syndrome
Principes de ttt
Symptomatique : analgésie
Prévention et ttt de l’hyperK+ et sd de compression
Prévention de l’insu rénale
Ttt des lésions associées et hypoT°
Blast et crush syndrome
TTT de l’hyperkaliémie
1g de gluconate de calcium (protecteur myocardique)
+
10 UI d’insuline dans 500ml de G10% / 30 min
OU
3O UI d’insuline dans 500ml de G30%
OU
B2 mimétique (aérosol ou IV)
+/- Bicar si patient en acidose
Traumatismes rachis, bassin et MI
Niveau de passage du système sympathique
T1-T4
Traumatismes rachis, bassin et MI
Niveau de passage du système sympathique
Nerf vague
Traumatismes rachis, bassin et MI
Quand faut il suspecter une lésion médullaire haute ?
Devant ACR récupéré
et HypoTA et bradycardie
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : Evaluation clinique
Rechercher si trauma isolé ou polytraumatisé
rechercher douleur
motricité et sensibilité
réflexes ostéo-tendineux
Toucher rectal
Traumatismes rachis, bassin et MI
But du Score ASIA
Permet de savoir si lésion complète ou non et localisation pour pronostic
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : PeC
Collier cervical ou minerve rigide
Transport monobloc pour respect axe tête cou tronc
Examen clinique COMPLET avant AG
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : Gestion IOT difficile et pourquoi
IOT à 4 mains pour limiter le risque d’aggravation neuro
Utilisation de VDL, eischman, fibro etc
ISR, pas de sellick
Traumatismes rachis, bassin et MI
RACHIS : Complications post op
Respi
Digestives
Sphinctériennes
liées au décubitus
Traumatismes rachis, bassin et MI
BASSIN : Examen clinique
Contexte évocateur
Dlr, craquement, instabilité
instabilité hmd
troubles nerveux, ou vasculaires
Atteinte des OGE
touchers pelviens
Traumatismes rachis, bassin et MI
BASSIN : PeC
Contenir le saignement (packing chir, embolisation, fixateur externe, contention pelvienne)
Bilan lésionnel (Rx thorax, bassin, FAST écho + DTC, body scan)
Hémostase (radiovasc ou chir)
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Examen clinique
Dlr
impotence fonctionnelle
déformation
signes locaux : oedème, phlyctène etc..
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Défintion Syndrome des loges
Ischémie musculaire par interruption de la circulation capillaire du fait de l’augmentation de la pression intra compartimentale dans une loge musculaire inextensible
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : diagnostic sd des loges
Dlr résistante aux antalgiques, augmentée par la mobiliation et la pression des muscles.
=> déficit neuro avec hyperesthésie pui hypoesthésie = lésions ischémiques, nerveuses et musculaires
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Calcul pression des loges
PAD - Ploge < 30 mmHg
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : ttt du sd des loges
aponévrotomie des 4 loges
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Sd embolie graisseuse
Ensemble de manifestations cliniques biologiques et radiologiques consécutives à l’obstruction graisseuse de la microcirculation
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Qu’est ce qui favorise la survenue d’une Embolie graisseuse ?
- Etat de choc hypovolémique
- Multiples fractures
- Absence d’immobilisation des fractures
- Ostéosynthèse retardée
Traumatismes rachis, bassin et MI
MI : Signes cliniques de l’EG
Hypoxémie, SDRA
Neuro
Purpura pétéchial
Accueil et PeC polytraumatisé
Définition polytraumatisé
Blessé porteur d’une ou plusieurs lésions traumatiques dont l’une au moins peut mettre en jeu le pronostic vital à court terme
Accueil et PeC polytraumatisé
Critères de Vittel : catégorie
- Examen initial, lésions observées ou suspectées
- circonstances, caractéristiques du patient
- prise en charge pré hosp
Accueil et PeC polytraumatisé
Fast écho : zone visualisée
Plèvre, rétropéritoine, péritoine, coeur, foie
Accueil et PeC polytraumatisé
TTT symto du choc hémorragique
Remplissage vasculaire
Catécholamines
Antifibrinolytique dans les 3h : 1g / 10 min puis 1g /8h
CGR et PFC : Ratio 1/1. Plaquettes à partir de 6 CGR
Fibrinogène 3 à 4 g
Réchauffement +++
Accueil et PeC polytraumatisé
Trauma abdo : laparo d’emblée si ?
- plaie avec instabilité hmd
- éviscération
- hémorragie dig
- pneumopéritoine
- Arme à feu
Accueil et PeC polytraumatisé
Complications d’une lésion rénale
HTA réno vasculaire
pyélo, surinfection d’hématome, uro-hématome
Accueil et PeC polytraumatisé
Trauma thoracique : Critère de gravité
- 2 fractures de côtes
- détresse respi / circulatoire
- patient > 65 ans
Accueil et PeC polytraumatisé
Gravité de la fracture de côte dépend de
- localisation
- existence d’un volet
- volet de côte
- caractère bilatéral
- état respi
Accueil et PeC polytraumatisé
retentissement fracture de côte sur
douleur
distension gastrique
iléus
surcharge de travail respi
PNO immédiat
hémothorax retardé
Secours en mer et montagne
Insolation
Coup de soleil situé sur une zone très sensible avec répercussion neuro potentielle
Secours en mer et montagne
Signes cliniques insolation
Céphalées
HyperT°
Déshydratation
N/V
Erythème du visage
Myalgie
Trouble de conscience
Tachycardie, polypnée, hypoTA (tableau de choc)
Secours en mer et montagne
CAT insolation
isoler le sujet
Libérer les VA
Déshabiller si possible
Faire boire de l’eau si suffisamment consciente
linge mouillée sur la tete
Secours en mer et montagne
définition Noyade
Etat résultant d’une insuffisance respiratoire provoquée par submersion ou immersion en milieu liquide
Secours en mer et montagne
définition submersion
tout le corps dans l’eau
Secours en mer et montagne
définition immersion
face de la victime recouverte de liquide
Secours en mer et montagne
définition victime de submersion
sujet qui a survécu au moins temporairement à l’asphyxie accompagnant la submersion
Secours en mer et montagne
physiopatho de la noyade
Apnée réflexe
puis Laryngospasme involontaire
et irruption d’eau dans les VA
= Décès en 10-15 minutes
Secours en mer et montagne
Classification de la noyade
Stade 1 : Aquastress. Pas d’inhalation, angoisse, hyperVentil, tachycardie, tremblements
Stade 2 : Petite noyade. Encombrement bronchopulmonairen cyanose, hypoT°, agitation
Stade 3 : Grande noyade. DRA, obnubilation, coma
Stade 4 : Anoxie. Arrêt cardiaque, coma aréactif
Secours en mer et montagne
définition hypoT°
Conjonction d’une exposition de l’organisme au froid et d’une incapacité des mécanismes de T° régulation à maintenir une T° centrale à une valeur physio. <36°
Secours en mer et montagne
Stade Hypothermie
Stade 1 : 32-35 °
Stade 2 : 28-32 °
Stade 3/4 : <28°
Secours en mer et montagne
définition hypoT° aigue
exposition brutale à un environnement froid
Secours en mer et montagne
définition sub-aigue
Refroidissement lent et continu
Secours en mer et montagne
définition hypoT° sub-chronique
environnement mal chauffé et immobilisation
Secours en mer et montagne
définition hypoT° secondaire
incapacité de l’organisme à faire de la thermogenèse
Secours en mer et montagne
Caractéristiques de l’hypoT°
- Ralentissement cardiaque et diminution du métabolisme
- apparition de l’onde J d’Osborne pour T°<32
- Disparition du frisson si T° <33,5°C
- EEG plat si T° <20°C
Secours en mer et montagne
Retentissements sur l’organisme
Neuro : perte d’autorégulation cérébrale, coma, confusion
Respi : diminution de la ventilation alvéolaire, diminution de l’éputation muco-ciliaire, inhibition du réflexe de toux
Cardiaque : vasoconstriction, bradycardie, diminution du DC et de la TA et du seuil d’excitabilité, augmentation de la viscosité sanguine, asystolie
Biologique : déplacement vers la gauche de la courbe de Barcroft, acidose méta, hyperGly et hypoK, coagulopathie, thrombopénie
Secours en mer et montagne
Prise en charge hypothermie selon les stades
- Stade 1 : Conscient –> Boissons chaudes
- Stade 2 : Somnolent non frissonnant –> Réchauffement externe actif. Scopé, VVP G5%
- Stade 3 : Inconscient avec pouls –> réchauffement actif externe + interne. USC ou réa
- Stade 4 : Mort apparente –> MCE. 1 à 3 CEE max si T°<30°
Secours en mer et montagne
Réchauffement interne : gain de T° pour fluides chauds, dialyse et CEC/ECMO
fluides chauds : 1 à 1,5° / heure
dialyse : 4° / heure
CEC : 10° / heure
Accouchement inopiné
Facteurs de risque de l’imminence
Parité, grossesse géméllaire
heure de début de travail
fréquence et durée des contractions
rupture de la poche des eaux
terme prévu
envie de “pousser”
présentation du foetus
pbs pendant la grossesse
Accouchement inopiné
Score de Malinas A et seuils
Parité : 0 - I ; 1- II ; 2- >III
Durée de travail : 0 - <3h ; 1 - 3 à 5h ; 2 - >5h
Durée des contractions : 0 - <1 min ; 1 - 1 min ; 2 - >1 min
Intervalle contractions : 0 - >5 min ; 1 - 3 à 5 min ; 2- < 3min
Perte des eaux : 0 - Non ; 1- Récente ; 2- >1h
Si <5 : ambulance privée
Entre 5 et 7 : attention +/- SMUR
si >7 : SMUR +/- Sage femme
Accouchement inopiné
PeC Parturiente
Installation en sens inverse dans l’UMH
Pose de VVP, scope+ T°, et doppler foetal
Pour la maman :
- Gants et compresses stériles
- Bassine / poubelle
- 2 pinces kocher et ciseaux
- Syntocinon
- Poche de recueil de sang
Pour le bébé :
- sondes aspi + aspi fonctionnelle
- matériel de réa opérationnel
- accès veineux pédiatrique
- Ciseau, bonnet, sac, soin cordon
Guidance des effortds expulsifs :
- accompagner verbalement les poussées
- faire pousser uniquement pendant les contractions
- retenir la tête lors de la poussée
- 5 UI IVL de Synto après sortie des épaules (mater) ou sortie complète en SMUR
- Surveillance saigement, hémocue et tonicité utérine
Accouchement inopiné
définition délivrance
expulsion du placenta et des membranes 15 - 20’ après expulsion foetale et permet la coagulation de l’utérus par rétractation
Accouchement inopiné
Définition MAP
contraction utérine et col raccourci <25 mm et <37 SA
Accouchement inopiné
Seuil accouchement préma
entre 24 et 37 SA
Accouchement inopiné
Score Ilcor ?
A la place de l’APGAR
–> A terme ?
Crie ou respire ?
Bon tonus ?
Prise en charge des brûlés
Conséquences d’une brulure grave
Destruction tissulaire –> Fuite liquidienne interstitielle ou SRIS –> Choc hypovolémique ou hypoxie tissulaire
Prise en charge des brûlés
conséquences systémiques à partir de quel % de brulure ?
> 20%
Prise en charge des brûlés
Echelle de Wallace, règle des 9% en pré hosp
Tête : 9%
Tronc face : 18%
Tronc post : 18%
Membres sup : 9% (chacun)
Membres inf : 18% (chacun)
Main : 1% (chacune)
Périnée : 1%
Prise en charge des brûlés
Classification des brulures
2nd degré sup : pas d’atteinte du derme
2nd degré profond : atteinte dermique partielle
3e degré : destruction totale de l’hypoderme
Prise en charge des brûlés
Objectifs de PeC
Premières heures :
- éviter l’aggravation des lésions
- lutter contre le choc
- lutter contre les compressions (limiter l’oedème)
Période secondaire :
- Assurer confort thermique
- apports nutritionnels
- rechercher et traiter l’infection
- enlever la nécrose et greffer
Prise en charge des brûlés
Remplissage en pré hosp
1ère heure : 20ml/kg
>1h : 10 x la surface brulée en ml/h (ex : 30% de SCB = 300ml/h)
Prise en charge des brûlés
Remplissage hospitalier
Formule de consensus de Percy :
H0-H8 : 2 ml/kg/SCB
H8-H24 : 1ml/kg/SCB
H24-H48 : 1ml/kg/SCB
Prise en charge des brûlés
Vitesse volume horaire théorique (mL/h)
(Total H0-H8) - (volume pré hosp) / tps restant
Prise en charge des brûlés
Objectifs diurèse avec remplissage et adaptation
0,5 à 1ml/kg/h
si < : augmenter le débit de 10 à 20%
si > : diminuer le débit de 10 à 20%
Prise en charge des brûlés
Surveillance post remplissage
Diurèse
lactate
hématocrite
monito hmd : delta PP, écho, PVC