Partie 3- Codage sémantique Flashcards

1
Q

2 façons possibles de représenter les infos sémantiques des mots

A
  1. Relations catégorielles (Rosch 1975)

avec une hiérarchisation entre les niveaux

  • Superordonnés
  • de Base
  • Subordonné
  1. Représentation en fonction des propriétés sémantiques.
    Classification :
    -Synonyme
    -Antonyme (mot qui partage une seule propriété sémantique : chaud/ froid ; grand/ petit )
    -Homonyme
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2
Q

Les effets d’amorçage sémantique / associatif

Qu’est ce que permet l’étude de ces effets ?

A
  • permet de mesurer le traitement sémantique

- Permet d’étudier la structure de la mémoire sémantique et de ses processus

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3
Q

Effet d’amorçage classique démontré par Meyer et Schvaneveldt 1971
Comment ?

A

Tâche de décision lexicale
Présentation en amorce « Clou » ou « coin » et en cible « Marteau »

Temps de réaction plus rapide avec clou en amorce qu’avec coin

si relation sémantique entre amorce et cible => accélération de la lecture

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4
Q

Relations associatives entre 2 mots .
Expliquer
Exemple

A

repose sur des associations verbales (araignée- TOILE) qui reposent sur des normes d’associations verbales qui peuvent être mesurées (on demande à 100 pers de dire quel est le premier mot qui vient à l’esprit après la présentation d’un mot)

Exemple : Chien est très fortement associé à chat (il n’y a pas forcément de réciprocité)

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5
Q

Les différentes catégories d’association verbales

11

A
  • Synonymes : moufles-gants
  • Antonymes : chaud-froid
  • Catégories naturelles : mouton-chèvre
  • Catégories artificielles : table-chaise
  • Coordonnés : canapé-chaise
  • Relations de parties à tout : avion-ailes
  • Mots proches dans la phrase : propriété-privée
  • Superordonnées : chien-animal
  • Subordonnées : fruit-pomme
  • Associations perceptives : canari-jaune
  • Associations fonctionnelles : voiture-conduire
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6
Q

Relations sémantiques entre 2 mots .
Expliquer
Exemple

A

repose sur le partage de traits sémantiques et/ ou l’appartenance à la même catégorie sémantique : dauphin-BALEINE

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7
Q

Comment sait-on si c’est un amorçage sémantique ?

A

On détermine les traits de partage sémantiques
On utilise des paires et on les fait noter par des sujets sur leur similarité sémantique (échelle de 16 points de pas à très similaire)

=> permet de créer des paires purement sémantiques et pas associatives
et des paires purement associatives et pas sémantiques

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8
Q

Travail préalable à l’étude de la distinction des effets sémantiques et associatifs

A
  • Travail de normalisation nécessaire pour ensuite mesure les effets d’association en fonction de si mot est fortement ou faiblement associé

-On utilise des paires et on les fait noter par des sujets sur leur similarité sémantique (échelle de point 16 pas à très similaire)
Paires créées : purement associatives et pas sémantiques/ purement sémantique et pas associatives

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9
Q

Comment faire une étude qui mesure la différence entre les effets associatifs/ sémantiques
Etapes de méthodo type
Exemple de paires

A

1 - identifier par des prétest sur le lien entre les mots est associatif ou sémantique

2- normaliser l’intensité du lien dans les paires de mots (prétests)

3-Tâche de décision lexicale
VD : Temps de décision en fonction de la relation entre les paires
avec Amorçage : Effet significatif de l’amorçage :
Temps de lecture plus rapide quand paire reliée.

Si effet notable pour paires purement sémantiques et pour paires purement associatives =>CCL: effet sémantique existe indépendamment de association et inversement

Exemple:
Dauphin -BALEINE (relation sémantique)
toile-Araignée (relation associative)

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10
Q

Comment interpréter ces deux grands amorçages sémantiques et associatifs ?

Auteurs du modèle
Explication

A

Modèle de Collins et Loftus 1975 :

La MEMOIRE SEMANTIQUE est constituée de 2 RESEAUX interconnectés :
Réseau 1 : Purement Lexical (non sémantique) -> repose sur la CO-OCCURENCE ORTHO et PHONO (ex : propriété privée : deux mots souvent ensembles). traité au niveau purement lexical

=> Effet purement associatif = connexion dans le réseau lexical (pas lié à signification)

Réseau 2 : purement sémantique -> repose sur la similarité sémantique

=> Effet purement sémantique = connexion dans le réseau sémantique

Si mots associés verbalement + paire sémantique (ex: chat/chien) => effet d’amorçage très fort. La facilitation de la lecture joue aux 2 niveaux.

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11
Q

A quoi faut-il faire attention au niveau méthodo si on veut travailler sur la mémoire sémantique ?

A

IMPORTANT : il faut travailler sur des paires de mots sémantiques et non associatifs.

(Annabel : j’ai noté : “il faut que les mots des paires partagent beaucoup de traits sémantiques”)

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12
Q

Qu’est ce qui permet de démontrer que dans une paire de mots reliés, c’est bien le partage sémantique et non associatif qui compte ?

A

la symétrie de la paire:

Si permutation des mots amorce/cible, et même résultat de temps = prouve effet sémantique

association verbale n’est pas symétrique.
(araignée-toile/ toile-araignée, c’est pas pareil.)

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13
Q

2 Exemples d’études de l’effet sémantique

A

1- Tâche de décision lexicale
Présentation de paires avec plus ou moins de similarité sémantique
(non associées verbalement, effet purement sémantique)

VD: temps de lecture en fonction du degré de la similarité sémantique

Résultats : Etude Vigliocco :
-Plus similarité est forte, + lecture est rapide
-Pour un amorçage sémantique significatif, il faut une similarité forte ou très forte (ex Renard-loup)
=> le degré de similarité jour un rôle dans l’accélération de temps de lecture

2- Comparaison Temps de Réaction entre Tâche de décision lexicale et Tâche de décision sémantique, en fonction de degré de similarité sémantique des paires.
Etude Sanchez-Casas 2006
Gradation de l’effet : plus y a similarité sémantique, plus le temps est court

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14
Q

Comment dissocier l’effet sémantique de l’effet d’appartenance catégorielle ?

A

En jouant sur la relation catégorielle / ou la similarité dans les paires de mots d’amorce-CIBLE pour le même mot cible dans une tâche de décision lexicale (mot/non-mot).

Etude Cree et al 1999
Prétest sur les relations entre paires de mots:
PAire avec uniquement similarité sémantique,
Paire avec relation catégorielle
PAire non reliée.
=>3 conditions en fonction de degré similarité sémantique (citrouille/Maïs/hache-COURGE)

Citrouille-COURGE: forte similarité => plus de rapidité
dans la décision lexicale
Maïs-COURGE: relation caté => temps plus long

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15
Q

L’effet Stroop

Description de la tâche
utilité pour l’étude de la lecture: qu’est ce que cet effet démontre ?
de quoi on déduit cette conclusion

Caractéristique de l’effet

A

Tâche : dénommer la couleur de l’encre (en ignorant le mot)

permet de montrer que la lecture est un processus automatique et irrépressible = caractère immédiat irrépressible du codage sémantique obligatoire

Explication: le lecteur ne peut pas s’empêcher de récupérer la signification d’un mot, même si on lui demande d’ignorer ce mot)
=> en condition incongruente (couleur de l’encre différente du sens du mot) => nécessiter d’inhiber le sens du mot activé => + d’erreurs, + de temps

Effet très robuste

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16
Q

Etude de l’effet de Stroop entre condition incongruente/ congruente/ contrôle

Quelle conséquence de l’effet de Stroop

A

Dunbar et MacLeod 1984

Temps très long pour condition incongruente : interférence stroop = 100ms

Effet de facilitation de la condition congruente est beaucoup plus petit : entre 30 et 50ms

17
Q

A quoi sert l’effet de Stroop ?

en dehors de l’étude scientifique des processus de la lecture

A

diagnostiquer le trouble :
est ce que c’est le traitement sémantique ?
ou est ce que c’est à un autre niveau , par exemple, au niveau de la réponse ?

Pour les personnes âgées saine : effet d’interférence très fort mais pas de pb de sémantique : le pb est sur un traitement plus tardif : pb de la gestion du conflit entre 2 réponses, soit manuelle au clavier , soit verbale : moins bonne gestion du conflit de réponse.

18
Q

Les remises en question de l’interférence Stroop

Auteurs
Qu’est ce qu’ils ont pensé démontrer ?
Qu’est ce que ça impliquait pour la compréhension de la lecture?

A

Daniel Kahneman et al 1981
puis Besner et al 1997
Besner, Stolz et Boutilier 1997

montrent qu’on peut faire disparaître l’interférence Stroop

=> remise en cause du caractère irrépressible et automatique de la récupération sémantique

19
Q

Remise en question de l’interférence Stroop

comment est montée l’Etude

Interprétation

A

Tâche Stroop (condition congruente/incongruente) mais ajout d’une autre VI :
Condition1 : une seule lettre est en couleur
Condition 2: toutes les lettres sont en couleur

Résultats : avec seulement une lettre colorée =>
Disparition de l’effet Stroop.

Remet en cause le caractère automatique et irrépressible de la lecture

Interprétation de Besner, Stolz et Boutilier 1997 :
Le niveau des lettres est traité
Le niveau des orthographique est traité
Mais il y aurait blocage du niveau sémantique quand on demande au lecteur de se focaliser sur une seule lettre.
=> Il y aurait une flexibilité dans le système

20
Q

Réhabilitation de l’effet Stroop

Critique de la méthodo + Recommandation de Neely et Kahan 2001

A

il manque une condition contrôle appropriée pour contrôler la mesure de la composante non sémantique dans la compétition de réponse.

recommandation : modifier la tâche en rajoutant une condition dite « Stroop sémantique » pour mesurer la composante véritablement sémantique de l’effet Stroop (sous entendu, l’effet Stroop est dû en partie à une compétition de réponse qui ne relève pas du niveau sémantique)

Ex : de Stroop sémantique : mots incongruents associés à une couleur : TOMATE (associé à rouge), SOLEIL (associé à jaune)… TOMATE sera toujours présenté en condition incongruente : TOMATE (écrite en bleu)

21
Q

Deux mesures de l’effet Stroop dans les nouvelles études

A

-effet Stroop classique :
condition incongruente – condition neutre

  • effet Stroop sémantique :
    condition incongruente associée – condition neutre : Permet de mesurer l’effet purement sémantique.

Permet de vérifier que ce qui est manipulé est bien le niveau sémantique et non un autre effet.

22
Q

Résultats des études avec l’ajout de la condition “stroop sémantique”

Interprétation

A

Traitement sémantique reste stable ou n’est pas réduit dans l’effet Stroop sémantique
=> on ne peut pas ne pas coder la signification des mots.
=> S’il y a une flexibilité dans le système, c’est pas au niveau sémantique.
Le traitement sémantique reste robuste et n’est pas flexible.

23
Q

Exemple de conditions qui réduisent l’interférence Stroop

Mais pas d’effet sur …

A

Présence sociale : présence de quelqu’un dans la salle des participants

Suggestion/ hypnose : suggestion que les suites de lettres n’ont pas de signification

Amorçage « conceptuel » ou « social » de la dyslexie : texte qui décrit d’un étudiant qui a des difficultés car dyslexie, puis on demande au sujet de se sentir à la place de cette personne dyslexie. => impacte sur interférence stroop

Pour toutes ces conditions, l’effet Stroop sémantique n’a pas été réduit ni éliminé
=> la composante sémantique ds la lecture des mots est irrepressible et obligatoire.

24
Q

Que mesure l’effet Stroop classique ?

A

Mesure 2 choses :

  • La compétition (ou l’interférence) sémantique entre le mot et la couleur
  • La compétition de réponses entre le mot et la couleur (compétition non-sémantique : compétition de préparation de la réponse, après le traitement sémantique)

traitements se superposent (préparation de la réponse avant la fin du traitement sémantique)

L’effet Stroop classique confond donc 2 types de compétitions

25
Q

Que mesure la condition Stroop sémantique ?

A

mesure uniquement la compétition sémantique,

ne mesure pas la compétition de réponse car le mot Tomate est aussi neutre que le mot Table pour la réponse (manuelle ou verbale)

26
Q

Conséquences de la découverte de la dissociation de l’effet stroop sémantique

A
  • changer les tests pour inclure cette condition
  • Pour les pers âgées et enfant avant CE1: différence de l’effet stroop s’explique par différence dans les temps de réponse et non dans le traitement sémantique
    car conflit de réponse plus fort
27
Q

Liste des effets sémantiques

A

Effet d’amorçage
Effet stroop

Effets de concrétude
Effets d’imageabilité

Effets d’ambiguïté sémantique
» « Un avocat général » vs. « Un avocat aux crevettes » ; mot avec une différence
» « La clé du problème » vs. « La clé de la porte » ici mots plus proches, polycémie
Activation des 2 sens de manière automatique même si contexte antérieur clair qui renvoie à un sens

Toutes les significations du mot sont activées de manière irrépressible, incontrôlable

28
Q

Quand mot à plusieurs significations, comment se fait le choix ?

A

Toutes les significations du mot sont activées de manière irrépressible, incontrôlable

C’est l’utilisation qui est flexible et va dépendre du contexte.

29
Q

Auteurs à retenir sur le codage sémantique

A

Meyer et Schvnevldt 1971: effet classique sémantique avec effet d’amorçage

Cree Mc Rae et Mc Norgan 1999:effet de la similarité sémantique (pl études)

Stroop 1935
Exp princeps de l’effet de stroop

Besner, Stolz et Boutilier 1997 : remise en cause de l’effet de Stroop

Neely et Kahan 2001 critique qui permet réhabilitation de l’effet de Stroop