Partie 2 Codage phonologique Flashcards
Les 2 routes de la phonologie
Auteur
Route par adressage : phonologie lexicale =récupération lexicale
Route par Assemblage : phonologie pré-lexicale = construction
Max Coltheart
3 hypothèses historiques pour la lecture silencieuse
-70s : Théorie de l’accès direct : aucun rôle joué sur la phonologie . Le mot est seulement un codage orthographique au niveau pré-lexical (théorie infirmée dans les 80s)
- Théorie de la médiation phonologique : rôle majeur du code phonologique mais aucun role joué par le code orthographique : représentation visuelle passe directement à représentation phono sans passer par ortho.
Th extrème abandonnée même par ses auteurs - Théorie du double accès (ou des deux routes) : M. Coltheart (il y a d’autres modèles que celui de Coltheart) : rôle majeur du code ortho et rôle mineur de la phono
Différence subvocalisation et phonologie
Subvocalisation : parole interne
phonologie : abstraite, non articulatoire
Théorie actuelle sur le rôle de la phonologie
Auteurs
Rôle majeur des deux codes Ortho et Phono:
Les deux codes sont fondamentaux
mais code ortho activé avant code phono
Ferrand, Grainger, Perfetti
2 arguments logiques incontournables en faveur d’un codage phonologique dans la lecture silencieuse
1-Primauté de la parole sur l’écrit ( dans chrono de espèce humaine et chrono de l’indv)
2-La cohérence phono : il y a une correspondance quasi systématique entre ortho et Phono ( /ortho-sémantique : arbitraire)
=> Chronologiquement pour lecture silencieuse : Ortho->phono->sémantique
Entrée visuelle => logique que codage ortho soit 1er
+ à l’apprentissage de la lecture, il y a déjà une correspondance entre Phono/sémantique
Cette boucle est déjà bien en place et fonctionne qd apprentissage lecture => renforce l’idée de l’ordre O»_space; P»_space; S.
Deux grands effets qui ont alimenté le rôle de la phono dans la lecture silencieuse
- Les effets de l’homophonie et de pseudohomophonie
2. Les effets de régularité et de consistance entre graphème et phonème (grapho-phonologique)
Homophones
Exemples
Saut, seau, Sceau, Sot
Pseudo-homophones
pseudo-mot : Roze, staje, korde, nair,rauze, phame
Les 5 questions sur le rôle fondamental de la phonologie
sans les réponses
Q1: nature contrôlable du codage phonologique ?
Q2: Quelle Rapidité du codage phonologique ?
précoce ou tardive ?
Q3: Quel Poids relatifs des codes orthographique et phono ?
Q4: Quelle nature du code phonologique : code acoustique ou phonologique abstrait ?
Q5: Quel rôle de la phono lors de l’accès à la sémantique ?
Que permet de démontrer les effets des homophones ?
Effets des homophones : plus fort qd ortho des mots et homophones est proche
= code Ortho joue
+ ça ne dépend pas de la fréquence des mots
=> c’est un effet prélexical
+ Codage phonologique non contrôlé, irrésistible
+ permet mesurer le décours temporel du code phono et du code ortho
Grâce à comparaison 3 conditions d’amorçage et temps de lecture :1/ paire avec association Orthro+ phono « lont- LONG »; 2/ paire avec association Ortho seulement : « lone – LONG » ; 3/PAires non reliées « table-LONG »
Expérience importante sur effets des homophones
Van Orden 1987
Etude : tâche de catégorisation sémantique
On présente la caté (Animal) puis on présente un mot et le sujet doit dire si entre dans la caté
VD : tps de réponse + erreurs des lecteurs
Conditions : Présentation d’homophones : Port ? Contrôle orthographique : Parc ? Condition bonne caté (condition contrôle): Chien ?
Les lecteurs font plus d’erreur pour l’homophone que pour son correspondant orthographique
Explication : on code d’abord la phono et après la sémantique
Quand on lit mot => activation phono en premier
Ça marche aussi avec pseudohomophones => c’est un effet prélexical
Mais l’effet est plus fort qd y a une similarité ortho => l’ortho joue : code fondamental
Etude sur Les effets de l’homophonie et de pseudohomophonie
méthode utilisée
que permet la comparaison des conditions ?
Résultats
Tâche de lecture avec amorçage phonologique masqué :
On présente un écran : on affiche un masque visuel :dièses avec une barre au milieu affiché 500 ms
Puis on présente un écran avec un mot (Amorce), affichée entre 20 et 60ms.
Puis on présente un écran avec un mot (Cible)
Ferrand et Grainger 1992
Présentation et lecteur doit répondre mot/ non mot et VD : tps de réponse
3 conditions d’amorçage :
- Orthro+ phono : 100% de phono partagée et en ortho : 75% (bcp) : « lont- LONG »
- Ortho seulement : « lone – LONG » : 75% partagée en ortho/ 25% phono (faible)
- Cible et Amorce non reliés : « table-LONG » : pas de partage phono et ortho
Soustraction des temps de réponses des Conditions 1 et 2 => on isole le temps de la phonologie car l’ortho est constante et pas la phono
3ème condition permet de relever le code ortho pure en comparant avec les autres conditions et soustrayant code phono pure.
Résultats => Les 2 codes sont activés de manière très rapide mais ordre chrono : O» P
logique car on est en modalité visuelle.
Mesure des ondes électromagnétiques :
Code phono,
Code ortho
Code sémantique
Code syntaxique
Pic à N200 : code ortho Pic à N250 : code phono Code ortho est activé 50ms avant code phono Très rapide sémantique : autour de 400ms synthaxe : 600ms
Pourquoi tester les effets de régularité et de consistance entre graphème et phonème (grapho-phonologique) ?
Si phono joue un rôle, alors on devrait avoir un effet de régularité : on devrait être plus rapide pour lire mot régulier que pour mot irrégulier
Résultats des études sur les effets de régularité et de consistance entre graphème et phonème
- Expérience montre l’effet quelle que soit la fréquence et la caté grammaticale , nombre de lettres, age d’apprentissage de lecture…
- Rapidité Mot régulier > mot irrégulier
- Effet robuste : Obtenu dans différentes tâches : même des tâches plus naturelles; Obtenu dans différentes langues