organisation de la personnalité Flashcards

1
Q

comment guerit-on une personne malade selon les psychanalystes?

A
  • changement de sa structure = changement de personnalité
  • réduction des symptômes est un effet secondaire du changement de la perso
  • approche du DSM = approche de surface selon les psychanalystes
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2
Q

kernbgerg

A
  • les comportements observables (traits de perso) refletent aspects pathologiques de structures sous-jacentes
  • structure psychologique = configuration stable & durable de processus mentaux
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3
Q

ROI (relations d’objet interiorisées)

A

= structures de haut niveau, organisent personnalité et fonctionnement psychologique

  • état affectif lié à l’image d’une interaction spécifique entre soi et une autre personne (maman)
  • mènent à anticiper les relations d’une certaine manière
  • au début sont dyadiques (jusqu’a séparation-individuation)
  • deviennent triangulaires (apparition du père, oedipe)
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4
Q

de quoi sont constituées les ROI ?

A
  • image de soi (petit, terrifié)
  • image de l’autre (fort, sadique)
  • lien entre les 2 (peur)
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5
Q

de quoi est composée l’identité selon les psychanalystes ?

A
  • tous les blocs lego des relations d’objets
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6
Q

de quoi est constituée la personnalité normale ?

A
  1. tempérament = force du ça (intensité, seuils de réactions affectives, dispositions perceptuelles)
  2. aspects des cognitions déterminés de façon héréditaire = force du moi (fonctions exécutives, CPF)
  3. le caractère = moi forgé par les interactions), manifestation comportementale de l’identité
  4. système de valeurs intériorisées = surmoi
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7
Q

description de la personnalité normale

A
  1. identité integrée
  2. capacité de vivre un large spectre d’affects
  3. système mur de valeurs interiorisées
  4. gestion appropriée, satisfaisante des pulsions (canalisation)
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8
Q

identité normale

A

= expérience subjective d’un sens stable et réaliste de soi et des autres

  • on se sent relativement comme la meme personne d’un jour à l’autre
  • prédominance d’affect positifs
  • défense choisie : refoulement
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9
Q

forme pathologique de l’identité

A
  • sens instable, polarisé (clivage) et irréaliste de soi et des autres
  • d’un moment à l’autre, en fonction de ce qui vient activer la mémoire émotionnelle
  • prédominance d’affect négatifs
  • agressivité pathologique
  • défense choisie : clivageclivage
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10
Q

représentation soi-objet de l’OPP

A
  • épreuve de réalité depend de la présence d’une barriere entre soi et les autres
  • les psychotiques n’ont pas de frontière entre soi et les autres (fusion-symbiose)
  • clivage bon/mauvais : incapacité d’ambivalence
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11
Q

représentation soi-objet de l’OPB

A
  • cloison : entre moi et maman, enfant ne sais pas qui il est, incapable de se refusionner avec elle non plus
  • incapacité d’ambivalence cause le clivage
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12
Q

représentation soi-objet de l’OPN

A
  • identité bien contenue dans les représentation des autres

- capacité d’intégration du bon/mauvais dans la même représentation (capacité d’ambivalence)

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13
Q

défenses de haut niveau

A
  • appuient le refoulement
  • meilleure défense, dmeande une certaine maturité psychologique
  • ne fonctionne pas par définition (ce qu’on refoule finit toujours par revenir)
  • d’autres défenses surviennent pour appuyer le refoulement (l’empecher de reflotter à la surface)
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14
Q

défenses qui appuient le refoulement

A
  1. formation réactionnelle
  2. isolation
  3. annulatin
  4. intellectualisation
  5. rationalisation
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15
Q

formation réactionnelle

A

: on se comporte comme le contraire de l’impulsion du refoulement, on s’assure qu’il n’y ait pas de fuites de la tendance refoulé. On est en colère contre quelqu’un, on va être extra gentil pour s’assurer de ne pas être en colère

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16
Q

isolation

A
  • façon de séparer l’idée de l’émotion. «T’hais cette personne (pourquoi t’es gentil avec?)!» «Oui, mais c’est quand même une bonne personne!»
  • idée ≠ émotion, défense de haut niveau
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17
Q

annulation

A

(souvent dans les superstitions): commentaire un peu trop sarcastique contre la personne qu’on essaye de pas haïr, j’ai fait quelque chose d’agressif, je vais essayer de «l’annuler» en faisant quelque chose de gentil (acheter des fleurs)

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18
Q

intellectualisation

A

on se fait une théorie, qui devient trop abstraite pour renforcer l’idée qu’il n’y a pas de colère

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19
Q

rationalisation

A

on se sert d’une intellectualisation pour annuler une action passée (justification, arrive après-coup : «en fait, c’est pour son bien que j’ai dit quelque chose de sévère..»)

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20
Q

défenses primitives

A
  • appuient le clivage
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21
Q

clivage

A

procédé défensif qui permet de séparer les images bonnes/mauvaises (de soi ou des autres) afin de protéger la partie bonne (présence d’une cloison devant un surplus de colère, entre le bon et le mauvais), arrive surtout quand il y a beaucoup de colère (Klein)

  1. idéalisation primitive
  2. identification projective
  3. déni
  4. omnipotence
  5. dévalorisation
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22
Q

idéalisation primitive

A

idéalisation de soi-même ou de l’autre pour renforcer, protéger la partie bonne

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23
Q

identification projective

A

quand on vit quelque chose qu’on a de la difficulté à tolérer, cette chose est projetée dans l’autre, et on s’arrange pour que l’autre commence à vivre ce qu’on a projeté

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24
Q

déni

A

quand on est d’un côté du clivage, c’est un déni de l’autre côté de la cloison (l’autre partie est mise de côté, pour renforcer le clivage)

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25
Q

dévalorisation

A

contraire de l’idéalisation, accent mis sur le mauvais. Peut s’appliquer à quelqu’un d’autre ou à soi-même.

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26
Q

pourquoi le moi est-il faible dans l’OPB?

A
  • affaiblissement du moi à cause du clivage (pas acces a certains aspects de l’identité, clivage coute cher en energie)
  • intolérance à l’angoisse (fonctions exécutives faibles)
  • absence de contrôle des impulsions (pas d’apprentissage de contrôle)
  • pas de voies de sublimation (n’arrivent pas à utiliser les talents qu’ils possedent pcq débordés par la réalité)
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27
Q

épreuve de la réalité (kernberg)

A
  • concept plus large que présence d’hallucinations/délirements
  • Capacité à différencier soi de non soi, de distinguer les stimuli de source intrapsychique vs externe, et de maintenir de l’empathie avec des critères sociaux ordinaires de la réalité
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28
Q

aggressivité pathologique chez l’OPB

A
  • interaction de l’hérédité et de l’environnement (on leur refuse d’être colérique, et en plus ils en débordent)
  • prédominance de l’agressivité renforce le clivage et les défenses associées et nuit à l’intégration des structures mentales
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29
Q

enjeux des ROI chez l’OPN

A
  • enjeux oedipiens
  • droit d’avoir du plaisir, d’aimer et travailler
  • to love or not to love ?
  • to succeed or not ?
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30
Q

parents des OPN

A
  • Parents qui n’aiment pas certains aspects de l’enfant, en tout cohérents
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31
Q

pulions des OPN

A
  • amour

- agressivité (competitivité)

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32
Q

fixations des OPN

A
  • complexe d’oedipe
  • interdits importants
  • refoulement
  • cause agressivité : compétition oedipienne trop menaçante
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33
Q

prototype ROI OPN

A
  • relations à 3
  • pb = la compétition
  • difficile d’être le meilleur
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34
Q

sexualité OPN

A

: pseudo-hypersexualisation (aspect défensif) et inhibitions sexuelles; trop proche de l’œdipe (peut donc pas être consommé puisque c’est interdit donc agaces)

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35
Q

TP OPN

A
  • hystérique
  • obsessionnel-compulsif
  • dépressif-masochiste
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36
Q

différence OPN-perso saine

A
  • rigidité du caractere (importance des refoulements)
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37
Q

enjeux ROI OPB

A
  • trouver cohérence de soi et des autres dans un univers chaotique, clivé et violent
  • to be good or not to be good ?
  • est-ce que j’ai le droit d’être aimé?
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38
Q

parents OPB

A

conditionnels dans leur amour de base

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39
Q

fixation OPB

A
  • stade oral/anal (1-2 ans); histoire de maltraitance, invalidation, de frustrations et d’agressivité conséquente
  • enfant vulnérable à être habité par des émotions intenses, à être dérégulé émotionnellement
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40
Q

prototype ROI OPB

A

relations dyadiques (à 2), couple parental est clivé (les 2 parents sont la face positive/négative d’une même personne)

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41
Q

agressivité OPB

A

rage liée aux frustrations précoces, carence, j’ai pas été aimé dans toutes les parties de moi, je suis blessé et je vis des émotions traumatiques à cause de ça

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42
Q

sexualité OPB

A
  • contaminée d’agressivité;
  • éléments de perversion, ou inhibitions massives;
  • peut aussi compenser des manques « oraux »
  • sert à être proche
  • osent pas de relations amoureuses (peur d’avoir mal)
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43
Q

TP OPB

A

tout l’axe II sauf le TP obsessionnel

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44
Q

ROI OPP

A
  • similaire à OPB
  • identité plus diffuse que OPB
  • agression plus intense que OPB
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45
Q

parents OPP

A

, autonomie élémentaire a été refusée (pas le droit de penser, on leur oblige la fusion ou rien donc encore plus de problème à comprendre qui ils sont)

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46
Q

relations OPP

A
  • fusionnelles donc risque de dissolution, perte d’identité propre
  • enjeu = to be or not to be
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47
Q

diagnostic structural des troubles de personnalité

A
  • 3 registres : OPP, OPB (haut, bas niveau)
  • introversion vs etraversion
  • troubles peuvent se trouver dans différentes organisations de la personnalité
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48
Q

OPB organisations prototypiques (diagnostic structurel)

A
  • introverti : schizoide
  • extraverti : TPB
    • les 2 sont clivés, les 2 ont des pb d’identité et épreuve de la réalité fragile
  • même organisation, se présentent différemment
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49
Q

OPB haut niveau (diagnostic strutural)

A
  • fonctionnement en société
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50
Q

OPB bas niveau (diagnostic structural)

A
  • prison, hopital

- tres atteints dans leur capacités à réguler les émotions et ds leurs relations avec atrui

51
Q

relation TPB - OPB

A

le TPB n’est qu’une fraction de l’OPB

52
Q

`modèle McWilliams

A
  • 3 niveaux d’organisation : névrotique, borderline, psychotique
  • tous les styles de perso peuvent se retrouver aux trois niveaux de perso
  • style = façon d’être (ce que la personne fait, pense et ressent)
53
Q

entretien structural (mcwilliams)

A
  1. évaluation des symtomes
  2. exploration de la situation de vie présente
  3. évaluation des représentations de la personnalité de soi, des autres
  4. confrontation (avec tact) des contradictions
54
Q

importances des etapes 3 et 4 dans l’entrevue structurale

A
  • évaluent integration de la perso et épreuve de la réalité
  • permettent diagnostic différentiel
  • présence d’ambivalence ? idéalisation ? comment la personne réagit par rapport aux confrontations?
  • psychotique : se désorganise face à la confrontation
55
Q

Strutured Interview of Personality Organization : STIPO

A
  • entrevue structurée, utilisée en recherche
  • mesure : identité, défenses, niveau d’épreuve de la réalité
  • confrontation permet diagnostic différentiel
  • préf de kernberg
56
Q

Personality Organization Diagnostic Form-II (PODF: Diguer et al., 2001)

A
  • observateurs évalue sur plusieurs échelles dimensionnelles le niveau de : diffusion de l’identité, maturité de défenses, épreuve de la réalité, qualité des relations d’objet
57
Q

Inventory of Personality Organization (IPO: Lenzenweger et al., 2001)

A

Questionnaire, avec les limites d’une telle méthode pour l’évaluation de l’organisation de la personnalité

58
Q

« Transference-focused psychotherapy » (TFP)

A
  • Marketé pour le trouble borderline, mais peut être appliqué à n’importe qui a une OPB (importance du handicap par le clivage)
  • 2 rencontres/semaine, pendant 2 à 4 ans, en face à face (individus doivent être fonctionnels pour que ça soit possible)
  • travail porte sur le transfert (clarifications, confrontations, interprétations)
  • utilisation du contre-transfert
  • objectif = augmenter intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage
59
Q

sur quoi jean bergeret met-il l’accent dans ses études ?

A

sur l’estime de soi (narcissisme) des patients et leur vulnérabilité à la dépression chez les TPB. Le manque d’estime de soi les amène à vivre facilement de la dépression.

60
Q

métaphore de freud de laquelle s’inspire bergeret

A

si on laisse tomber un cristal par terre, il se brise, mais pas n’importe comment; les cassures se font en fonction de lignes de clivage invisibles extérieurement d’abord mais déterminées de façon originale et immuable dans la structure du cristal avant la rupture

61
Q

notion de structure (bergeret)

A
  • on peut paraître normaux, puis briser face à un stresseur. En connaissant la structure de la personnalité d’avance, nous pourrons savoir la manière de laquelle une personne va «casser».
  • comme le cristal
  • Si une personne à une structure névrotique : va casser dans la névrose (va développer des symptômes névrotiques), structure psychotique : va casser dans la psychose.
  • La structure est à vie (figé), ne peut jamais varier peu importe le traitement, etc., la structure névrotique/psychotique reste (au contraire de l’organisation, qui est plus flexible)
62
Q

les structures stables (bergeret)

A
  1. structure névrotique
  2. structure psychotique
  • Une fois cristallisée, la structure est permanente: il est impossible de passer d’une structure à l’autre
63
Q

états-limites (bergeret)

A

= organisations de la personnalité qui ont une position intermédiaire entre les structures névrotique et psychotique

  • instable (astructure)
  • peut évoluer et se cristalliser dans une des 2 structures
  • état-limite peut durer toute la vie
  • bcp de façons de s’organiser temporairement (aménagements)
  • personnes instables, à risque
64
Q

adolescence (bergeret)

A
  • pas encore fixés à l’adolescence, peuvent passer d’une lignée à l’autre
  • fixation dans une structure arrive à l’age adulte et dure pour la vie
  • les conflits oedipiens reviennent à l’adolescence
65
Q

aménagements caractériels (bergeret) = troubles du caractère

A
  • à partir du tronc commun, à l’adolescence
    = on choisit les troubles de la personnalité pour se stabiliser dans l’instabilité (vers la névrose)
  • plus fréquent que les aménagements pervers (vers la psychose)
  • maladies de la relation (proches souffrent plus)
66
Q

tronc commun (bergeret)

A
  • peut se faire toute la vie.
  • Le milieu = astructuration (état-limite) : être constamment dans des enjeux d’intensité, dès l’enfance.
  • La latence n’a pas d’effet relaxant (de pause) pour ces individus
67
Q

acces aigu d’angoisse (bergeret)

A
  • à la maturité, à partir du tronc commun
  • encore plus de désorganisation que d’habitude
  • pousse soit à la névrose, soit à la psychose, soit à la régression psychosomatique.
68
Q

regression psychosomatique (bergeret)

A
  • suite à l’accès aigu d’angoisse

- corps qui souffre (psychose, délire du corps)

69
Q

structure névrotique (bergeret)

A
  • moi organisé autour du génital
  • pb à l’oedipe est indissociable de la structure névrotique
  • conflit entre ça et surmoi à travers le moi
  • processus secondaire (conscient) conserve un rôle efficace, respecte notion de réalité
  • «j’ai envie d’être proche de maman, mais je n’ai pas le droit parce que c’est interdit» cause refoulement du moi
70
Q

défense de la structure névrotique (bergeret)

A

refoulement

71
Q

libido de la structure névrotique (bergeret)

A
  • libido objectale

- investit libido dans l’objet, il y a donc un lien avec les autres

72
Q

maladie du narcissisme des états-limites (bergeret)

A

amour de soi maladif

73
Q

mode de relation à l’objet des états-limites

A

anaclitique = dépendance, l’autre est une béquille

74
Q

le conflit de l’état-limite (bergeret)

A

se joue entre l’Idéal du Moi et le Ça ou la réalité : toujours impression de ne jamais être bon. Idéal du moi met un standard (je devrais être aussi bon que ça), celui-ci ne correspond pas ni aux pulsions/désirs ni à la réalité.

75
Q

défense principale de l’état-limite

A

le clivage : bon/mauvais

- même clivage que Mélanie Klein

76
Q

idéal du moi (bergeret)

A
  • modèle de ce qu’il faut faire
  • alors que surmoi modèle de ce qu’il faut pas faire
  • fondé sur image grandiose du soi de l’enfant
  • identification aux figures parentales
  • si ya dev. normal, idéal du moi est réaliste
77
Q

l’idéal du moi de l’état-limite

A
  • ambitions héroiques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet
  • pensée téléologique (les gens m’aiment pas parce que je ne suis pas assez parfait)
78
Q

relation anaclitique (bergeret)

A

= pas capable de fonctionner (même s’aimer) tout seul, besoin de la présence de quelqu’un
- La relation d’objet anaclitique constitue une relation de grande dépendance qui demeure vécue et jouée à deux

79
Q

aménagements limite (bergeret)

A
  • troubles du caractère

- perversions

80
Q

perversions (bergeret)

A
  • perversions sexuelles connues: fétichisme, voyeurisme, etc
  • généralisé aux relations interpersonnelles par les concepts de perversion de caractère ou de perversion narcissique
  • Désigne une utilisation « toxique » de l’autre visant à combler un défaut narcissique essentiel
81
Q

perversion narcissique (bergeret)

A
  • utilisation d’un bouc émissaire pour s’assurer qu’on est bons
  • Relation sadomasochiste avec le bouc émissaire (endure d’être réduit à un objet qui vaut rien, à cause de sa psychologie personnelle)
  • Le pervers narcissique n’a pas l’impression de souffrir d’un manque d’estime de soi, pour lui celui qui a un manque d’estime est l’autre (identification projective).
82
Q

structure psychotique (bergeret)

A
  • libido narcissique
  • relation encore ++ fusionnelles
  • une partie de la réalité extérieure n’existe pas
  • caractérisée par le déni (défense archaique)
  • conflit entre le ça et la réalité
83
Q

la pensée du psychotique (bergeret)

A
  • pensée de l’inconscient (processus primaires)
  • condensation : 2 personnes se mélanges
  • déplacement : une idée remplace une autre idée par un lien d’association que seule la personne connait (les choses veulent dire autre chose).
84
Q

clivage de bergeret

A
  • plus près du sens de Freud : une réalité extérieure n’existe plus, elle est déniée (différenciation avec les autres/entre les sexes/déni de la mort, etc.) Le déni affecte donc l’épreuve de la réalité.
85
Q

clivage à la Klein de bergeret

A

= clivage des imagos (images)

86
Q

symptômes des structures différentes (bergeret)

A

: quand on décompense, on a des symptômes typiques (mais pas exclusifs). Quand on désorganise, la structure apparait par différents symptômes. Bergeret dit que les symptômes peuvent apparaitre à différents niveaux de structure (toutes les structures vivent des dépressions).

87
Q

symptôme typique psychose (bergeret)

A
  • dépersonnalisation
  • délire

(symptômes psychotiques)

88
Q

symptôme typique état-limite (bergeret)

A

dépression (manque, vide), état narcissique qui émerge (je me sens mauvais, pas bon)

89
Q

symptôme typique névrose (bergeret)

A

symptômes névrotiques (obsessionnels, hystériques : angoisse, phobie, compulsion, obsession)

90
Q

le type d’angoisse des structures de la perso (bergeret)

A

informatif. Il faut se poser la question : «qu’est-ce qui fait peur ? qu’est-ce qui fait mal?».

91
Q

angoisse de la psychose (bergeret)

A
  • angoisse de morcellement (anéantissement, fragilité de l’identité)
  • peur que son identité soit mise à l’épreuve (tellement qu’il pourrait ne plus en avoir)
  • besoin de relation fusionnelle pour son fonctionnement psychologique
92
Q

angoisse de l’état-limite (bergeret)

A

= angoisse de perte d’objet (angoisse d’abandon)

  • moins dangereux que dans la psychose
  • Sentiment d’être bon dépend d’une relation anaclitique avec un objet (présence physique, lien concret avec l’objet).
93
Q

angoisse du névrotique (bergeret)

A
  • angoisse de castration
  • c’est une métaphore pour la perte de l’amour d’un objet
  • peur que l’autre soit moins fier de lui, donne pas son approbation
94
Q

Relation d’objet de la structure psychotique (bergeret)

A

fusionnelle

95
Q

Relation d’objet de l’état-limite (bergeret)

A

anaclitique

96
Q

Relation d’objet de la structure névrotique (bergeret)

A

génitale (phallique)

97
Q

défense principale de la structure psychotique (bergeret)

A

déni + dédoublement (clivage) du moi

98
Q

défense principale de l’état-limite (bergeret)

A
  • clivage des imagos (bon/mauvais)

- forclusion : déni de quelque chose de psychologique. Exemple : fonction du père comme tiers est niée.

99
Q

défense principale de la structure névrotique (bergeret)

A

refoulement

100
Q

est-ce que la personnalité structurée peut être normale?

A
  • oui

- ne veut pas dire qu’elle vit un fonctionnement optimal, mais plutôt qu’elle est stable, suffisamment fonctionnelle

101
Q

normalité (bergeret)

A

ne veut pas dire qu’elle vit un fonctionnement optimal, mais plutôt qu’elle est stable, suffisamment fonctionnelle

102
Q

est-ce que les états-limite peuvent être normaux ?

A
  • non
  • leur adaptation est toujours précaire (ne sont pas stables). Ils ne peuvent pas s’appuyer sur leur structure pour se détendre, parce qu’ils sont toujours sur le bord d’être déprimés.
103
Q

comment les états-limites peuvent-ils paraitre normaux ?

A
  • « pseudo-normaux », des « hypernormaux » ou des « normopathes »,
  • font preuve d’un aménagement rigide mais précaire de leur fonctionement limite
  • pathologie de la normalité (pas capables d’aller plus loin que les clichés dans leur pensée).
  • C’est une «stabilité en verre» : il suffit d’un coup de vent, et ça se casse.
104
Q

qu’est-ce la maladie selon bergeret ?

A

= état décompensé

105
Q

la dépression névrotique (bergeret)

A
  • proche du deuil (tristesse, sentiment de perte)
  • remise en question
  • perte de l’estime de soi (importance de la compétition)
  • associée à une échec à saveur oedipienne
  • surmoi sévère
106
Q

dépression limite (bergeret)

A
  • dépression narcissique (personne ne s’aime pas, quelqu’un d’autre doit l’aimer)
  • due à une relation anaclitique interrompue
  • bon objet interne (qui n’a jamais été interiorisé) est perdu
  • sentiment de non-valeur/honte
  • idéal du moi exigeant, cause honte intense
107
Q

dépression psychotique (bergeret)

A
  • effondrement
  • mélancolire avec hallucinations/délires
  • perte de l’objet fusionné au moi (donc tout le moi est perdu)
  • surmoi primitif, attaque violemment et sadiquement le moi
108
Q

PDM-2 (psychodynamic diagnostic manual)

A
  • sensé être un complément au DSM (reprend modèle de Kernberg)
  • 3 axes de la personnalité : P, M, S
  • approche dimensionnelle (changement par rapport au PDM-1)
109
Q

axe P : syndromes de la personnalité

A
  • niveaux d’organisation de la personnalité

- styles/types de perso (12)

110
Q

les niveaux d’organisation de personnalité

A
  • niveau santé (individus qui fonctionnement bien la plupart du temps, sauf en moment de stress)
  • niveau névrotique
  • niveau borderline
  • niveau psychotique (n’existait pas dans le PDM1)
111
Q

axe M : profils de fonctionnement mental

A

c’est quoi les différentes fonctions psychologiques et leur évaluation

112
Q

axe S : pattern de symptômes

A
  • équivalent à peu près à l’axe I du DSM + impression subjective des symptômes (comment on les vit)
113
Q

en quoi il y a une approche dimensionnelle dans le niveau global d’organisation de la perso dans le PDM2?

A
  • Santé: 9-10
  • Névrotique: 6-8
  • Borderline: 3-5
  • Psychotique: 1-2
114
Q

la personalité saine (PDM2)

A
  • peuvent être symptomatiques en période de stress
  • modes de coping préférés, mais flexibles dans leur gestion
  • style de personnalité (pessimisme) mais pas de trouble
115
Q

styles de personnalité (axe P)

A
  1. dépressif (introjectif, anaclytique, hypomaniaque)
  2. dépendant (passif- agressif, contradépendant)
  3. anxieux-évitant et phobique
  4. obsessif-compulsif
  5. schizoide
  6. somatisant
  7. hystérique-histrionique (inhibé, flamboyant)
  8. narcissique (ouvert, couvert, malin)
  9. paranoide
  10. psychopathique (passif, agressif)
  11. sadique
  12. borderline (existait pas dans PDM1)
116
Q

patterns de constitution-maturation du borderline (PDM2)

A

Difficultés congénitales avec la régulation des émotions, l’intensité, l’agression, la capacité à s’apaiser

117
Q

préoccupation/tension centrale du borderline (PDM2)

A

Cohésion de soi vs fragmentation; attachement engouffrant vs désespoir d’abandon

118
Q

affect centraux du borderline (PDM2)

A

: Affects intenses en général, surtout la rage, la honte et la peur

119
Q

croyances pathologiques à propos de soi du borderline (PDM2)

A

« Je ne sais pas qui je suis; j’habite des états du soi dissociés plutôt que d’avoir un sentiment de continuité »

120
Q

croyance pathologiques à propos des autres du borderline (PDM2)

A

« Les autres sont unidimensionnels et définis par leurs effets sur moi, plutôt que par une impression de leur psychologie individuelle complexe »

121
Q

façon centrale du borderline de se défendre (PDM2)

A

Clivage, identification projective, déni, dissociation, acting out et autres défenses primitives

122
Q

aspects évalués par l’axe M (fonctionnement mental)

A
  • processus cognitifs et affectifs (capacité de régulation, capacité de variété..)
  • identité et relation
  • défense et coping
  • conscience et direction de soi
123
Q

patrons de symptômes, expérience subjective (axe S)

A
  • états affectifs
  • pattern cognitifs
  • états somatiques
  • patterns relationnels
  • expérience subjective du thérapeute
  • illustration clinique
  • explications au sujet de certains processus pertinents (ex. Qu’est-ce qu’un trauma?)