alternatives au DSM Flashcards
quelles sont limites du diagnostic catégoriel
- cases (on l’a / on l’a pas), saut qualitatif arbitraire
- Un TP n’est pas qualitativement différent de la personnalité normale (Continuité entre la personnalité normale et pathologique)
- les catégories DSM sont limitées (arbitraires, pas exhaustives, pas homogènes)
- trop de comorbidité
neo-pi-r
- Questionnaire auto-complété, le participant répond à 240 questions sur une échelle en 5 points: de fortement en désaccord à fortement d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes
processus de diagnostic des TP avec le NEO
- donner une description de la personne en fonction des 5 domaines et 30 facettes
- identifier pb, difficultés et handicaps associés à chaque trait
- évaluer jusqu’a quel point les difficultés sont significatives cliniquement
- évaluer si la constellation des traits correspond à un profil reflétant un TP (comparaison des scores de l’individu à des scores d’un individu prototypique d’un TP)
importance des premières étapes (1 et 2) du diagnostic avec NEO
- utiles pour planifier traitement (permettent de construire un portrait)
- nécessitent pas la prise de décision arbitraire ou non d’un trait pathologique
importance de l’étape 3 du diagnostic NEO
- permet la création d’une «fausse catégorie» en identifiant un seuil pathologique
- ce seuil est arbitraire et varie en fonction des domaines
- trait est pathologique quand il est associé à une perturbation du fonctionnement
la recherche appuie-t-elle la méthode de l’étape 4 (corrélation du score de l’individu avec les résultats d’un individu TP prototypique) ?
- non, corrélations trouvées sont souvent faibles
- les prototypes sont rares et chimériques
- le profil de traits est autre chose que la série de symptômes décrits par le DSM (suicide n’est pas un trait de la personnalité)
critiques de l’évaluation par traits
- La formule autorévélée (contenus implicites? personne peut pas s’observer objectivement)
- formulations basic
approche DSM
- clinicien pose des question pour dépister la présence d’un trouble
limites de l’approche DSM
- cliniciens posent pas toutes les questions en clinique (préfèrent analyse fonctionnelle)
- il faudrait que le clinicien passe tous les critères du DSM
- nb trop limité d’apects de la personnalité
- contient pas de matériel qui pourrait faire voir autrement la psychopathologie
- exclut processus psychologiques complexes (défenses)
- permet pas évaluation dimensionnelle
- propose pas une évaluation de la santé
- parle pas assez de la personnalité, seulement de symptômes
méthode du swap-200
- clinicien évalue un participant sur ensemble d’items complexes (énoncés clairement, sans jargon)
- 200 descripteurs de la perso sont classés en 8 piles, du très descriptif (7) au non applicable (0)
- approche q-sort : distribution fixe des descripteurs
- items raffinés sur 7 ans, basés sur DSM
- permet de générer un portrait composite
- permet d’obtenir des regroupements naturels de clients (analyse par clusters)
avantages du swap
- approche évalue concordance à un prototype, ce qui correspond mieux à la manière dont le clinicien pense
- permet une évaluation catégorielle (présence/absence du diagnostic) et dimensionnelle (échelle de 1 à 5, intensité de la concordance) des TP
selon westen, quelles sont les 3 facettes à couvrir lorsqu’on considère la structure de la personnalité ?
- les domaines fonctionnels
- les configurations de la personnalité (prototypes)
- la sévérité de la perturbation (évaluation structurale)
critères généraux d’un tp
A - perturbation modérée du fonctionnement de la perso (PATHOLOGIQUE)
B - présence d’au moins 1 trait pathologique
C - perturbation est inflexible (se présente dans différentes situations) - PERVASIVE
D - perturbation est stable dans le temps - PERSISTANT
E - perturbation pas mieux expliquée par un autre trouble mental
F - perturbation pas attribuable aux effets d’une substance/condition médicale
G - perturbation n’est pas normative dans le dev. de l’individu/dans son environnement socio-culturel
critère A
- évaluation des niveaux de fonctionnement du soi, et du fonctionnement interpersonnel (empathie, intimité)
- évaluation 0 (fonctionnement sain) à 4 (perturbation extrême)
- niveau modéré/sévère minimum pour avoir un TP
domaines du critère B (traits de personnalité)
- Émotionnalité négative (vs stabilité émotionnelle) (≈névrosisme)
- Détachement (vs extraversion)
- Antagonisme (vs caractère agréable)
- Désinhibition (vs caractère consciencieux)
- Psychoticisme (vs lucidité) (expériences bizarres ou inhabituelles, manque au big-5)