cours dsm Flashcards
à quoi sert le DSM (initialement)
- façonne la notion de psychopathologie / maladie mentale
quel est le risque qu’on court en créant un manuel ?
- que ce manuel devienne la réalité
- alors qu’il serait plus souhaitable de gouverner la prise de décisions sur la base de données empiriques
en quoi y-a-t’il une rupture entre les DSM II et III?
- Premiers DSMs (I et II): formulations très psychanalytiques (pcq psychiatrie était essentiellement de la psychanalyse), diagnostic psychiatrique était un diagnostic psychanalytique, très court, approche très dimensionnelle (possible d’être plus ou moins quelque chose) – à cause de la nature de la psychanalyse (tout le monde est un peu malade)
- DSM III : début du DSM tel qu’on le connait (changement dramatique), nécessité des seuils, diagnostic multiaxial
approche désirée transdiagnostique du DSM5
- désir de passer d’un modèle catégoriel-syndromal à un modèle dimensionnel-biologique
- parler de difficultés avec des affects négatifs plutôt que de petites catégories pour les patients (bipolaires, etc)
pourquoi les propositions du DSM5 ont-elles été refusées ?
pcq la science actuelle ne permettait pas d’appuyer le modèle dimensionnel-biologique
mode de création du DSM
- au début de 2000
- task force
- essais cliniques menés pour évaluer fidélité
- versions soumises sur le web
- pas bcp de différences avec DSM4
différences DSM4-DSM5
- plus de diagnostic axial
- 3 premiers axes = diagnostics ordinaires
- pcq on se posait de plus en plus de la validité du concept des axes (pas un plus épisodique, plus biologique de l’autre)
- présentation des diagnostics suit une logique chronologique biologique (DSM5) : permet d’être plus proche des dimensions
conflit psychiatres-psychologues
- avant : les psychiatres utilisaient la psychothérapie et étaient les seuls a offrir des traitements en santé mentale
- conflit $$ : psychologues font de la psychothérapie moins chère
changements spécifiques dans le DSM III
- retour à Kraeplin (premier à définir les troubles mentaux sur la base de symptômes visibles)
- troubles mentaux = maladies comme toutes les autres maladies médicales
- psychanalyse est flushée
- «victoire de la science sur l’idéologie»
- MAIS les changements ne sont pourtant pas appuyés par des connaissances scientifiques
implications financières/politiques qui ont mené aux changements dans le DSM3
- remboursement des frais de psychothérapie (implication des compagnies d’assurances)
- désinstitutionnalisation + arrivée des antipsychothiques + essor de la psychothérapie
conséquences du DSM3
- médicalisation de la psychiatrie = psychiatre redevient médecin
- élimination de la psychanalyse
- compagnies pharmaceutiques s’emparent d’une «mine d’or» (chaque maladie mentale = médicament différent)
- chercheurs du domaine biomédical = plus influents que cliniciens
critiques du DSM5
- mal acceuilli
- certains changements apportés au DSM 5 sont vu comme une «épidémie de diagnostics» (ex ; catégories ajoutés au TSA, ce qui fait que tout a coup tout le monde est un peu autiste, même chose pour TDAH)
critique du NIMH
- désavoue le DSM 5
- ne donnera que de l’argent pour de la recherche du DSM si ils utilisent leur système de diagnostic : systèmes de valence négative; systèmes de valence positive; systèmes cognitifs; systèmes pour processus sociaux; systèmes d’activation/modulation
- idée : il faut partir de la diathèse
coocurrence du diagnostic de TPB avec d’autres diagnostics
- parmi les individus diagnostiqués avec un TPB, la moitié ont aussi une dépression majeure, 70% dysthimie..
- est-ce que la séparation de ces troubles est arbitraire ?
- est-ce que le trouble borderline est une forme de depression ?
.. à réfléchir
humeur
= État affectif durable (entre quelques heures et quelques jours ou plus) dont le déclencheur est plus ou moins précis et qui est ressenti de manière diffuse
- l’état est souvent dépressif, euphorique, colérique ou anxieux
différence émotion et humeur
- humeur dure plus longtemps
- humeur mène à un trouble
- émotion = épisode, par rapport à un problème adaptatif qui se présente
les troubles de l’humeur
- dépression (unipolaire) ou la manie (bipolaire)
- psychiatres considèrent que l’affectivité a une base biologique –> traité biologiquement (mollécule spécifique qui peut répar
hippocrate et l’humeur
— cherchait à définir l’impact sur le comportement de la circulation de différents fluides corporels
- sang (cœur) – joyeux
- la bile noire (rate) – dépressif
- la bile jaune (foie) – colérique
- la lymphe (cerveau) – calme/froid
classement de la depression dans le DSM
- n’est plus classée avec les troubles bipolaires
- groupe de troubles séparés
caractéristiques communes des troubles dépressifs dans le DSM5
présence d’une humeur triste, vide ou irritable, accompagnée de changements somatiques ou cognitifs qui affectent significativement la capacité de fonctionner de l’individu
troubles dépressifs principaux dans le DSM 5
- Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle (tantrums)
- Trouble dépressif caractérisé (majeur)
- Trouble dépressif persistant (dysthymie)
- Trouble dysphorique prémenstruel
symptomes du trouble dépressif caractérisé
A . au moins 5 symptômes présents pendant une meme période de 2 semaine dont 2 (1 ou autre) obligatoires :
- sentiment de tristesse/vide
- anhédonie
B. détresse cliniquement significative causée par les symptômes
C. pas du à l’effet physiologique de qq chose (ex : arrêt de la coke, attention au deuil)
D. trouble n’est pas mieux expliqué par un autre diagnostic
E. jamais eu d’épisode maniaque/hypomaniaque avant
symptomes végétatifs (= plus biologiques) de la dépression caractérisée
- perte/gain de poids significative
- insomnie/hypersomnie
- agitation/ralentissement psychomoeteur
- fatigue/perte d’énergie tous les jours
— les gens qui ont beaucoup de symptômes biologiques sont ceux pour qui le traitement pharmaco est le plus recommandé
symptomes en commun dépression caractérisée - TPB
- sentiment de vide
2. tentatives de suicide (pour différentes raisons)
2 types de depression historiquement
- endogène, biologique (= profil mélancolique, «vraie dépression»), pas une dépression «borderline»
- réactionnelle, interpersonnelle (=profil atypique)
caractéristiques mélancoliques
- «vraie dépression»
- vient de l’idée de la bile noire
- stabilité depressive
A. (1/2) anhédonie, absence de réactivité aux bonnes nouvelles
B. anesthésie affective, dépression plus marquée le matin, réveil matinal précoce, anorexie, agitation/ralentissement moteur, culpabilité excessive
les 2 sortes de dépression chronique
- dysthymie
- chronique mais + intense
dysthymie
A. humeur dépressive présente presque toute la journée, plus d’un jour sur 2, pendant au moins 2 ans
B. symptomes : perte d’appétit/hyperphagie, insomnie/hypersomnie, baisse d’énergie, faible estime de soi, difficultés de concentration, perte d’espoir
C. pas possible être 2 mois de suite sans symptômes dépressif
D. critères de dépression peuvent être présents pdnt 2 ans
E. pas d’épisode maniaque
F. pas mieux expliqué par un autre trouble
G. pas du a des effets d’une substance (arrêt de la coke)
H. détresse cliniquement significative
différences dépression majeure - dysthymie
- dysthymie : pas d’anhédonie, pas de suicide, pas de ralentissement psychomoteur
- dépression : pas de perte d’espoir
différence entre modèle dépression normale et modèle pathologique
- normale : réaction à une perte = tristesse
- pathologique (biologique) : vide, anhédonie, impuissance, autocritique, culpabilité, honte, détresse
modèle théorique de la dépression autocritique
- individus ont été abusés, invalidés
- deviennent dévalorisés, vivent beaucoup de culpabilité et de honte
- se sentent facilement coupables / honteux, invalident leurs propres expériences internes
- associé à une relation d’invalidation
modèle théorique : learned helplessness
- résignation apprise
- impuissance acquise
- si on place un animal dans une cage et on lui fait vivre des chocs électriques, et il peut pas s’en sortir, l’animal abandonne, n’essaye plus d’éviter les chocs
modèle théorique : dépression anaclitique
- modèle du manque, de la perte précoce
- détresse à ne pas avoir quelqu’un qui s’occupe de soi, ne développent pas la capacité de s’occuper de soi-même
- sentiment de vide, de solitude
- dépendance
- ressemble le plus à la dépression du TPB
qu’est-que le deuil pathologique selon le DSM4?
- deuil normal était un critère d’exclusion pour la dépression majeure
- deuil pathologique : dure plus de 2 mois, perturbe fonctionnement, implique : idées suicidaires, manque d’estime de soi, symptômes psychotiques et ralentissement psychomoteur
pourquoi le critère d’exclusion du deuil a–t-il été enlevé du DSM 5?
- la perte d’un proche n,est pas un stresseur différent des autres stresseurs (ex: perte d’un emploi)
- tous les stresseurs sont égaux – c’est une dépressoin
- il faut agir vite plutôt que les laisser «macérer» dans leur dépression
critiques de l’exclusion du critère du deuil du DSM 5
- certains pensent que le critère d’exclusion aurait du être élargi à tous les contextes de perte
- retrait pas soutenu par la recherche
- il faut laisser la personne faire son deuil
comment le deuil et la dépression sont ils traités dans le DSM5 ?
- note : deuil peut comprendre sentiments de tristesse intense, peut évoquer symptôme dépressif
- «la présence d’un épisode dépressif caractérisé, en plus de la réponse normale à une perte importante, doit être considérée attentivement»
différences dépression - deuil
- deuil : moments de joie, pas de changement dans l’estime de soi, pensées de mort en relation avec la personne perdue (je veux aller la rejoindre)
- dépression : sentiment de désespoir, vie ne vaut pas la peine d’être vécue, etc
la dépression chez la personne TPB
- qualitativement différente de la dépression majeure
- plus interpersonnelle
- se manifeste par : sentiment de vide, solitude, désespoir par rapport à l’attachement, dysphorie (moins élaboré que la tristesse) diffuse et labile
comment les borderline eux-mêmes décrivent-ils leur tristesse?
- agression
- relation brisée par l’autre
- affect négatifs indifférenciés (grosse boule de sentiments)
- soi inadéquat
- expériences débordantes
- – aucun ne parle de perte
dépression à caractéristiques atypiques
A. réactivité de l’humeur
B. (2/4) prise de poids/appétit, hypersomnie, sensations de lourdeur ds membres, sensibilité au rejet ds relations
C. Ne répond pas aux critères «avec caractéristiques mélancoliques» ou «avec caractéristiques catatoniques» au cours du même épisode
différence tdc-tdp
tdp : pas d’anhédonie, pas de suicide, pas de ralentissement psychomoteur
tdc : pas de perte d’espoir
pourquoi, dans la logique du dsm5 faut-il traiter un deuil normal rapidement ?
- ressemble à dépression
- répond aux antidepresseurs
- risque de suicide
- risque de récurrence
*pas soutenu empiriquement
selon la note de bas de page sur le deuil dans le dsm 5, quelle est la différence entre les sentiments ressentis lors du deuil et ceux du tdm ?
deuil : perte, vide, la dysphorie du deuil diminue avec le temps, survient par vagues (pangs of grief), estime de soi préservée
tdm : anhédonie
différence épisode maniaque vs hypomaniaque
- durée : hypomaniaque (4 jours) vs maniaque (7 jours)
- intensité : moyenne vs élevée
- présence de délires de grandiosité = manie
commun entre hypomanie et tpb
- activités à potentiel élevé de conséquences dommageables
- tpb : pour réguler dysphorie
- hypomanie : sentiment de toute-puissance
bipolaire type II
n’a jamais eu d’épisode maniaque
- franges = hypomanie et dépression majeure
cyclothymie
- dysthymie bipolaire
- symptômes hypomaniaques
spectre bipolaire (akiskal)
- spectre de bipolarité dont l’extrême 1 : bipolaire I
pourquoi akiskal décrit-il un spectre de la bipolarité ?
pcq selon lui bipolarité est sous-estimée : beaucoup d’autres troubles de l’humeur + caractéristiques atypiques + tpb seraient en fait sur le spectre de la bipolarité
- 50% des troubles de l’humeur seraient en fait de la bipolarité
- toucherait 5% de la pop
tempérament cyclothymique (akiskal)
- sous-tend le trouble bipolaire
= diathèse cyclothymique - tpb serait une expression différente de la même diathèse (devrait donc être traité de la même manière (stabilisation avec meds)
différences tpb - bipolarité
- labilité de l’humeur vs rollercoaster incontrôlable
- affects profonds vs manquant de profondeur
- clivage vs déni
quelles sont les 4 moyens d’avoir un tspt
- étant directement exposé à des éve`nements traumatisants
- etre témoin direct
- apprendre qu’un évenement tragique est arrivé à un proche
- exposition répétée (mais pas par les médias)
en quoi les symptômes du tspt sont-ils envahissants ?
- peut pas les éviter, ils s’imposent (rêves et souvenirs répétitifs et involontaires
symptômes en commun entre tspt et tpb (kroll) - 9
- histoire d’abus
- troubles cognitifs (dissociation)
- trouble du flot de la conscience (condamnés à revivre)
- équivalence psychique (fonagy)
- hypersensibilité au trauma
- invalidation (anticipation d’expériences de trauma)
- instabilité de l’identité
- intolérance à la solitude
- autodestruction (lié à expériences d’abus + dissociation)
quels types d’évitement sont faits par le tspt
- affect, cognitifs (éviter pensées, sentiments, souvenirs)
- physique (objects, personnes, endroits)
ex d’altération des cognitions chez tpst
- amnésie
- attentes neg
- distortions cognitives
- réduction d’intérêt pour les activités importantes
- sentiment de détachement d’autrui
ex d’altérations physiologiques chez tpst
- éveil
- réactivité
ex d’altération des affect chez tpst
- incapacité persistante d’éprouver des émotions +
- état emotionnel négatif persistant
types de dissociation
- déréalisation (détachement du monde, marcher dans le brouillard)
- dépersonnalisation (expérience hors de soi, se sentir comme un robot, hypoémotionnalité)
théorie de jerome kroll
tpst = tpb
tspt complexe
- pas inclus ds dsm
- moins focalisé et plus durable
- perte du soi cohérent (différence par rapport au tspt)
- lié au fait d’être soumis à un contrôle autoritaire pdnt mois/années
- peut compromettre sécurité d’attachement
altérations avec tspt-c
- régulation des affect (c6)
- conscience (c9)
- perception de soi (c3)
- perception du perpétrant (c2)
- perception de la relation avec les autres (c2, c1)
- système de sens
quel est le golden standard de l’évaluation d’un trouble mental
entrevue semi-dirigée (ex : scid)
pour avoir un trouble de la perso, il faut avoir des déviations dans au moins 2 de quels domaines ?
- cognition
- affectivité
- fonctionnement interpersonnel
- contrôle des impulsions
cluster A : bizarre/excentrique
- schizotypique
- schizoide
- paranoiaque
cluster B : dramatique/théatral
- narcissique
- histrionique
- borderline
- antisocial
cluster c : anxieux/craintif
- ocd
- évitant
- dépandant
selon Gunderson, quels sont les 4 domaines de pb du tpb
- psychopathologie affective (c 6-7-8)
- psychopatho cognitive (c3-9)
- psychopatho comportement/impulsion (c4-5)
- psychopatho interpersonnelle (c1-2)
selon Gunderson, quelles Tp sont le plus souvent coocurrents au tpb?
- personnalité évitante (45%)
- perso dépendante (38%)
- autres du cluster b