NRBC Flashcards

1
Q

Plus que jamais, si l’intervention à caractère technologique est une bataille, celle-ci ne se gagnera pas par la seule compétence des spécialistes du domaine mais bien par une succession d’opérations conjointes menées ensemble par les non-spécialistes, premiers intervenants et les spécialistes agissant en renfort, sous le commandement unique d’un

A

d’un COS non spécialiste.

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2
Q

Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à

A

Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à un accident, c’est-à-dire en cas de distorsion par rapport à une situation considérée comme normale du point de vue réglementaire ou normatif, du point de vue du processus industriel ou du transport de matières dangereuses en question.

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3
Q

L’acronyme NRBC pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion

A

L’acronyme NRBC pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion de menace criminelle, terroriste voire militaire d’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.

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4
Q

1.2. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
1.2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?
Le grand ensemble nucléaire et radiologique concerne tout ce qui a trait à la modification de

A

la structure du noyau d’un atome

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5
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

Une matière radioactive émet

A

des « rayonnements » qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.

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6
Q

1.2. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
1.2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?
Il s’agit d’un phénomène imperceptible par les sens humains, capable d’agir jusqu’à de très longues distances. Le phénomène radioactif est cependant

A

détectable, mesurable voire identifiable au moyen d’appareils spécifiques

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7
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

Le terme ‘nucléaire’ présente une définition restrictive et exclusive. Il ne concerne que

A

Il ne concerne que les matières entrant en jeu dans une réaction de fission ou de fusion nucléair

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8
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

La fission nucléaire est

comment est appelée la matière première utilisé pour alimenter cette réaction

A

La fission nucléaire est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie.

C’est cette réaction qui est à l’oeuvre dans les centres nucléaires de production d’électricité (CNPE)1 et dans les premières générations d’armement nucléaire (« bombe A »). La matière première utilisée pour alimenter cette réaction en chaîne est dite fissile.

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9
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

La fusion nucléaire est

A

La fusion nucléaire est la réaction dans laquelle plusieurs atomes se fondent pour en former un autre tout en libérant une énorme quantité d’énergie (« bombe H pour hydrogène »).

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10
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

Deux autres notions sont utiles à la compréhension de la radioactivité :

A

la dose et le débit de dose

la dose absorbée (Sv),c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue

le débit de dose (Sv/h),c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue par unité de temps (Ou dit autrement la vitesse à laquelle on reçoit la quantité de rayonnement (la dose)

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11
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.1. Risque nucléaire ou risque radioactif ?

CNPE

A

Centre Nucléaires de Production d’Electricité (françaises)

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12
Q
    1. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.
  1. 2.2. Source scellée sous forme spéciale, source scellée, source non scellée.

Les sources radioactives peuvent être d’origine

A

naturelle ou artificielle

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13
Q

.2. LE DOMAINE NUCLEAIRE ET RADIOACTIF.

1.2.2. Source scellée sous forme spéciale, source scellée, source non scellée

Les sources radioactives peuvent être d’origine naturelle ou artificielle.
Elles se présentent sous 3 formes :

A

Source scellée sous forme spéciale : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet
(sauf si la source a été coupée ou fondue)

Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions
normales d’utilisation et de transport.

Source non scellée : la matière radioactive a vocation à être extraite de son contenant pour
être utilisée (produit de contraste en imagerie médicale).

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14
Q

Source scellée sous forme spéciale

précisions sur feu

A

la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet
(sauf si la source a été coupée ou fondue)
o Elle est « encapsulée » dans une matrice résistant à des nombreuses épreuves
normalisées.

o Sur feu ou accident, il existe généralement un fort risque d’irradiation et
normalement pas de risque de contamination

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15
Q

Source scellée

A

la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions
normales d’utilisation et de transport.

o Elle est emprisonnée dans ou à la surface d’une matrice plus ou moins résistante.

o sur feu ou accident il existe un risque de contamination. Le risque d’irradiation varie
en fonction du type de source.

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16
Q

Source non scellée

A

Source non scellée : la matière radioactive a vocation à être extraite de son contenant pour
être utilisée (produit de contraste en imagerie médicale).

o Elle se présente sous forme de poudre, de liquide ou de gaz stockés dans un emballage
adapté plus ou moins facile à ouvrir (par exemple : liquide dans une fiole en verre).

o Elle peut s’échapper de son emballage : fiole en verre cassée.
- En cas d’accident le risque de contamination est important.

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17
Q
    1. DOMAINE BIOLOGIQUE.
  1. 3.1. Qu’est-ce que le risque biologique ?

Ce sont les risques présentés par

A

des matières vivantes.

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18
Q
    1. DOMAINE BIOLOGIQUE.
  1. 3.1. Qu’est-ce que le risque biologique ?

Il est possible de localiser les risques biologiques dans des sites et installations où les agents biologiques sont présents, étudiés, travaillés, entreposés

A
  • hôpitaux, cliniques, établissement de soins,
  • laboratoires médicaux, d’analyses médicales,
  • école, cabinet vétérinaires, zoos, animaleries,
  • centres de recherches (instituts publics ou privés).
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19
Q

1.3.3. Quels types de risque biologique ?

Les principaux agents biologiques sont

A
  • Les bactéries
  • Les virus :
  • Les champignons
  • Les toxines :
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20
Q

Les bactéries

A

Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple).

o Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.

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21
Q
  • Les virus :
A

o Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite.

o Les virus sont insensibles aux antibiotiques.

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22
Q
  • Les champignons
A

o Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’.

o Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.

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23
Q
  • Les toxines
A

o Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal :  Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine  Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine.

o Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles

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24
Q

Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention a ou n’a pas d’incidence sur la façon de se protéger

A

Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu d’incidence sur la façon de se protéger et de s’engager des premiers intervenants.

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25
Q

catégorie A

A

agent facilement diffusibles ou a transmission interhumaine à mortalité élevé à impact majeur dans la population causant panique desorganisation et requérant une action planifiée de santé publique

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26
Q

catégorie B

A

agents modérément transmissibles morbidité modérée et mortalité faible

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27
Q

catégorie C

A

comprend les pathogènes émergents disponibles de production et de dissémination de masse facile avec potentiel de morbidité et mortalité élevées et impact sanitaire majeur

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28
Q

Agents biologiques pathogènes : le classement en combien de catégorie

A

3: A B C

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29
Q

1.3.4. Difficultés d’appréhension du risque biologique.

La principale difficulté demeure bien de

A

déterminer la présence d’un risque biologique.

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30
Q

1.3.4. Difficultés d’appréhension du risque biologique.
La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique.
Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :

A

Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :

  • à l’instar des rayonnements liés à la radioactivité, la présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humain ;
  • il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement (atmosphère, surfaces, etc.) ;
  • l’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ;
  • rien ne ressemble plus à un agent biologique qu’un agent biologique, pathogène ou non.
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31
Q

1.3.5. Catégorisation du risque biologique.
Les scientifiques ont réalisé plusieurs classements des agents biologiques.

Nous retenons celui qui a comme critères ?

A

la pathogénicité4

la propagation

la prophylaxie.

Le terme ‘pathogénécité’ signifie le caractère pathogène, c’est-à-dire susceptible de provoquer des maladie

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32
Q

1.3.5. Catégorisation du risque biologique.
Les scientifiques ont réalisé plusieurs classements des agents biologiques.

groupe 1 2 3 4

Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre… ou

A

Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre P (pour Protection) soit des lettres NSB (pour niveau de sécurité biologique) ; ils servent aussi à catégoriser les laboratoires traitant ces agents.

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33
Q

S’il n’y a pas de laboratoire P4 sur le secteur de la BSPP, il existe plusieurs laboratoires classés

A

P3

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34
Q

On citera, à titre d’exemples non exhaustifs, sur le secteur de la BSPP : p3

A
  • le site des laboratoires SANOFI-AVENTIS de Vitry-sur-Seine (GIS2/22e CIS/CSTC VITR);
  • le site du Commissariat à l’Energie Atomique (et aux énergies alternatives) de Fontenay-aux-Roses (CEA-FAR ; GIS3/21e CIS/CSTC PLCL) ;
  • le site de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF) ;
  • les laboratoires de l’agence nationale de sécurité environnement santé (ANSES ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF) ;
  • le site de l’Institut Pasteur dans le 15e arrondissement de Paris (GIS3/3e CIS/CSTC PLAI).
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35
Q

1.4. DOMAINE CHIMIQUE

Moins médiatisés que les risques nucléaire ou radiologique, les risques chimiques n’en restent pas moins très présents au regard de l’utilisation quasi-infinie des produits chimiques autant dans un cadre domestique qu’à l’échelle industrielle

Ils représentent la

A

très grande majorité des interventions NRBC de la Brigade

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36
Q
    1. DOMAINE CHIMIQUE

1. 4.1. Quels sont les risques ?

A

Les principaux risques chimiques sont :
- la nocivité, considérée comme une sous-catégorie de la toxicité,

  • l’explosibilité,
  • la toxicité,
  • l’inflammabilité,
  • la corrosivité.
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37
Q
    1. DOMAINE CHIMIQUE
  1. 4.1. Quels sont les risques ?

Ces risques peuvent apparaître de manière

A

unique ou bien se présenter simultanément.

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38
Q
    1. DOMAINE CHIMIQUE
  1. 4.1. Quels sont les risques ?

La complexité des interventions à caractère chimique vient de………. à cause de réactions difficiles à……

A

la multiplicité des risques et de leur éventuelle évolution au cours du temps

évaluer et à maîtriser

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39
Q
    1. DOMAINE CHIMIQUE
  1. 4.1. Quels sont les risques ?

Tous les éléments et produits ayant des propriétés chimiques, nous ne nous intéressons qu’à ceux considérés comme dangereux. Ces dangers peuvent se présenter sous les formes suivantes

A
  • Les produits explosifs par natures :
  • Les produits engendrant un risque d’asphyxie
  • Les produits inflammables :
  • Les solides inflammables
  • Les comburants :
  • Les produits toxiques :
  • Les produits corrosifs
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40
Q
  • Les produits explosifs par natures
A

o TNT, TATP6, pentrite, poudre noire, etc. ;

4o Si certains sont très instables, tous peuvent engendrer des dégâts considérables

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41
Q
  • Les produits engendrant un risque d’asphyxie :
A

o azote, hélium, CO2, gaz de ville, etc. ;

o ce phénomène est amplifié par le caractère « gaz lourd » (au sens de « plus lourd que l’air ambiant ») du produit en cause et par le degré de confinement du local.

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42
Q
  • Les produits inflammables
A

o essence, gaz de ville, butane, etc. ;

o outre des risques d’incendie ils présentent des risques d’explosion.

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43
Q
  • Les solides inflammables
A

o soufre, phosphore, sodium ;

o ils peuvent s’enflammer : au contact d’une flamme, au contact de l’air, au contact de l’eau, ou dégager des gaz inflammables au contact de l’air ou de l’eau.

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44
Q
  • Les comburants
A

o oxygène, peroxydes organiques, etc. ;

o ils favorisent l’incendie mais ce ne sont pas des produits inflammables (Cf. triangle du feu : combustible + comburant + énergie d’activation).

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45
Q
  • Les produits toxiques :
A

o chlore, cyanure, toxiques de guerre (organophosphorés, vésicants), etc. ;

o les produits sont considérés comme toxiques lorsque de très faibles doses suffisent pour tuer ou rendre malade.

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46
Q
  • Les produits corrosif
A

o acide chlorhydrique, sulfurique, soude7, ammoniaque, etc. ;

o par abus de langage, on dit qu’ils provoquent des « brûlures chimiques » par contact cutané c’est-à-dire qu’ils agressent la peau et le corps avec des effets qui s’apparentent à ceux des brûlures thermiques. Les vapeurs émises par des solutions concentrées sont également dangereuses

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47
Q

1.4.2. Où sont les risques chimiques ?

A

Les produits chimiques sont fabriqués, utilisés et ou transformés dans

  • les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques,
  • les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques,
  • les dépôts pétroliers et d’hydrocarbures,
  • les usines de traitement de métaux,
  • les sites de traitement et de retraitement8 de l’eau, parmi lesquels les piscines,
  • les sites de traitement des ordures et résidus ménagers
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48
Q

‘réglementation Seveso’.

A

La réglementation des installations classées (IC) soumet l’utilisation, la fabrication, la détention, la transformation, le transport à des obligations de déclaration ou de demande d’autorisation en fonction des quantités de produits chimiques en cause et des effets à risques. Il s’agit d’une réglementation européenne et nationale communément appelée ‘réglementation Seveso

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49
Q

par qui est suivi la réglementation Seveso

A

Suivie par le bureau Prévision opérationnelle de la BSPP, cette réglementation conditionne largement l’ampleur de la réponse de la BSPP face à ces risques technologiques majeurs.

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50
Q

Sur le secteur de la Brigade9, tous les modes de transport routier, ferroviaire, aérien et fluvial se rencontrent, sauf

A

le transport maritime

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51
Q

On peut parler de…. par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transport

A

point nodal

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52
Q

point nodal

A

On peut parler de point nodal au sens de ‘noeud’ par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports. Ce sont autant de lieux où sont manipulés les contenants, sources potentielles d’accident.

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53
Q

Après les premiers intervenants, des détachements préconstitués d’engins spécialisés constituent le

A

deuxième niveau de réponse envoyé sur les lieux d’une intervention

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54
Q

Après les premiers intervenants, des détachements préconstitués d’engins spécialisés constituent le deuxième niveau de réponse envoyé sur les lieux d’une intervention :
soit

A
  • soit au premier départ des secours immédiatement après l’envoi de premiers intervenants du secteur de compétence ; il s’agit des codes motifs :
    o « 813 : intervention à caractère radiologique : 2 EP + VLR (OGC) + GIRB ;

o « 814 : intervention à caractère chimique : 2 EP + VLR (OGC) + GIC» ;

o « 815 : intervention à caractère biologique : 2EP + VLR (OGC) + GIRB»

  • soit à la demande de ceux-ci : o « je demande un groupe d’intervention chimique, radiologique ou biologique
  • soit intégrés dans un détachement global dans le cadre d’une intervention dans un ETARE
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55
Q

La réponse de la Brigade sera donc ici présentée sous la forme de :

A
  1. capacité humaine
    qualification et nombre de spécialistes de garde par jour ;
  2. organisation générique de la réponse opérationnelle:
    les groupes d’intervention génériques (GIC ou GIRB) ou groupes d’intervention spécifiques (GCD, GAPt, GAPa, GDIP, GEC)
  3. implantation géographique des engins sur le secteur de compétence de la BSPP.
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56
Q

L’ensemble des moyens décrits dans ce 3e chapitre font partie des renforts …..

A

nationaux et peuvent être appelés à intervenir en dehors du cadre d’emploi de la BSPP11.

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57
Q

Les officiers de garde NRBC

autre nom

A

(officier d’astreinte niveau opératif, chef de groupe NRBC)

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58
Q

Les officiers de garde NRBC (officier d’astreinte niveau opératif, chef de groupe NRBC) ainsi que les chefs d’agrès spécialisés sont identifiés par

A

chasuble verte à bandes noirs

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59
Q

La réponse capacitaire humaine.
3.1.1. Qualifications des spécialistes NRBC.
Les qualifications que doivent détenir les sapeurs-pompiers de Paris affectés aux engins d’interventions NRBC sont des qualifications de

A

sécurité civile

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60
Q

Comme dans de nombreuses formations professionnelles, il existe 4 niveaux. Appliqués au cadre d’emploi propre à la BSPP, ces niveaux correspondent aux emplois opérationnels suivants13 :

A
  • RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang équipier des VIRB & VRCH ;
  • RAD 2 & RCH 2 : militaire du rang équipier, sous-officier chef d’agrès des VIRB & VRCH ;
  • RAD 3 & RCH 3 : chef de groupe NRBC ;
  • RAD 4 & RCH 4 : Officier NRBC opératif (astreinte), conseiller technique NRBC du COS ;
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61
Q
  • RAD 1 & RCH 1 :
A

: militaire du rang équipier des VIRB & VRCH ;

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62
Q
  • RAD 2 & RCH 2 :
A

militaire du rang équipier, sous-officier chef d’agrès des VIRB & VRCH ;

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63
Q
  • RAD 3 & RCH 3
A

chef de groupe NRBC

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64
Q
  • RAD 4 & RCH 4
A

Officier NRBC opératif (astreinte), conseiller technique NRBC du COS ;

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65
Q

La garde opérationnelle NRBC est composée de

A
  • 1 officier NRBC opératif (engin : VLR NRBC EM) ;
  • 2 chefs de groupe NRBC des GIS, (engin : VLR NRBC GIS),
  • 1 chef de groupe NRBC du GAS (engin : VLR NRBC GAS),
  • 5 sous-officiers chefs d’agrès des VRCH & VIRB (un par engin),
  • 15 militaires du rang équipiers des VRCH & VIRB (3 par engin),
  • 9 militaires du rang équipiers des berces unité mobile de décontamination (3 par BUMD),
  • 2 militaires du rang équipiers d’une des 2 berces d’appui logistique NRBC (BAN),
  • 1 sous-officier & 1 militaire du rang armant le véhicule détection identification prélèvement (VDIP)
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66
Q

nombre de sapeurs-pompiers de Paris spécialisés à l’intervention face aux risques technologiques.

A

37

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67
Q

Si l’on ajoute le personnel des 6 EP soit 36 hommes, ce ne sont pas moins de

A

73 sapeurs-pompiers de Paris qu’il est possible de déployer pour une intervention à caractère NRBC majeure

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68
Q

Les groupes d’intervention génériques

A
  • un chef de groupe NRBC (RAD 3 + RCH 3, VLR NRBC GAS ou d’un GIS si celui du GAS est déjà engagé),
  • un VRCH (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2),
  • un VRCH ou VIRB (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2).
69
Q
    1. La réponse opérationnelle (organisation générique).

- pour les interventions biologiques :

A

forment l’élément d’intervention :

o un VRCH

o un : VIRB

VLR NRBC GAS (sur tout premier départ)

L’élément d’évaluation et d’expertise (3E), alerté systématiquement peut se rendre sur intervention :*

o officier NRBC opératif (VLR NRBC EM)

o directeur des secours médicaux (VLR DSM)

o vétérinaire de garde (VLR VETO).

70
Q

Un groupe chaîne de décontamination (GCD) est un détachement14 composé de combien de personnel

A

16 personnels

71
Q

Un groupe chaîne de décontamination (GCD) est un détachement14 composé de

A
  • une berce unité mobile de décontamination (BUMD), à 3 personnels, - 2 EP, - Un chef de groupe NRBC.
72
Q

dans le cadre du plan jaune les GCD seront engagés sans

A

sans chef de groupe NRBC, un OGC sera chef de secteur décontamination.

73
Q

La « bonne équation » est : PJ

A

3x (VPB +BUMD + 2 EP)] + 1 OGC Chef de secteur décontamination

74
Q

il n’y a que … chefs de groupe NRBC issu des GIS de garde chaque jour

A

2

75
Q

Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant de 2 compagnies : - 38e Cie dite Cie NRBC :

A

o CS NBCP (Pouchet), PC de Cie ;

o CS NBCL (Livry-Gargan)

o CS NBCR (Rungis), co-localisé avec la 22ème Cie Rungis ;

76
Q

D’autres moyens d’intervention NRBC sont affectés à la BSPP, mais ne figurent pas sur la liste de déploiement des moyens opérationnels :
- 5ème VRCH ou pour quoi

A

au GFIS (CFRT), à usage d’instruction et engin de réserve opérationnelle,

77
Q

D’autres moyens d’intervention NRBC sont affectés à la BSPP, mais ne figurent pas sur la liste de déploiement des moyens opérationnels
4ème BUMD ou pour quoi

A

au GAS (38e Cie NRBC), à usage de réserve opérationnelle à 90’.

78
Q

MARCHE GENERALE DES OPERATIONS A CARACTERE TECHNOLOGIQUE.

Evaluation initiale de la situation

A
  1. recherche de renseignements
79
Q

Phase réflexe : c’est quoi

A

Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde

80
Q

Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde :

A
  1. protection du personnel - EPI adaptés, équipes de sécurité
  2. sauvetage/évacuation//mise à l’abri - mise en sécurité des populations
  3. périmètre de sécurité réflexe - définition d’une zone d’exclusion à priori
  4. détection d’alerte - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
81
Q

Phase réfléchie : c’est quoi

A

Qualification/résolution de l’accident ou de l’incident

82
Q

Phase réfléchie : Qualification/résolution de l’accident ou de l’incident

A
  1. détection de confirmation - identification, mesures
  2. zonage de l’espace - confirmation et balisage du périmètre
  3. prélèvement - échantillons pour la levée de doute - échantillons pour les laboratoires agrées
  4. réduction et ou suppression de la cause
83
Q

Phase de retour à la normale :

A

Gestion de fin d’intervention

84
Q

Phase de retour à la normale : Gestion de fin d’intervention

A
  1. désengagement.
    - contrôle de contamination et décontamination éventuelle
    - gestion de la dosimétrie (le cas échéant)
    - remise en condition des hommes et du matériel
    - gestion des déchets
85
Q

phase de la MGO NRBC (techno)

A

Evaluation initiale de la situation

Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde

Phase réfléchie : Qualification/résolution de l’accident ou de l’incident

Phase de retour à la normale : Gestion de fin d’intervention

86
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection d’alerte).

A

 les éléments factuels

 l’analyse de la zone de l’intervention

la synthèse des symptôme

 la détection de substances dangereuses par les appareils

87
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection

 les éléments factuels

A

si possibles vérifiés, fournis par un requérant (s’il y en a) et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques ;

88
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection

 l’analyse de la zone de l’interventio

A

même sommaire (lieu, contexte, observation d’éléments, de comportements humains, etc.),

89
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection

 la synthèse des symptômes

A

présentés par la ou les victime(s), même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical,

90
Q

Le COS dispose de plusieurs critères pour détecter la présence de matières dangereuses (détection

 la détection de substances dangereuses par les appareils

A

en dotation dans l’engin (chef d’agrès) ou les engins du détachement (chef de garde et officier de garde compagnie).

91
Q
  1. Recherche du renseignement
A

Il s’agit de recueillir un maximum d’informations et de les vérifier autant que faire se peut (un renseignement est une information vérifiée) notamment :

a. situation météorologique;
b. la nature du (ou des) produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) ;

  • prendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.)
  • obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de données sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO)

c. les circonstances et le lieu précis de l’événement (situation initiale) ;
d. Présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ;
e. relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours ;
f. les mesures déjà prise par le requérant : - plan de secours privée ou public éventuellement applicable ;
g. exploiter les mesures définies dans les plans de secours, privés (POI/PUI) ou publics (ETARE, PPI, ORSEC, TMR, etc.).

92
Q
  1. Protection du personnel intervenant
A

a. S’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ;
b. Porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) :
- en l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD ;
c. Contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ;
d. Engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ;
e. Constituer une équipe de sécurité ;

f. En cas d’incendie :
- utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ;

  • Interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide17 pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.
93
Q
  1. Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri
A

a. soustraire les victimes du danger immédiat « sauvetage », au sens du ROFSIS) ;
b. mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (il s’agit des actions « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS) ;
c. mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ;
d. confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).

94
Q

Périmètre de sécurité réflexe Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention

A

a. Définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :

À défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :
- 50 m du point origine estimé pour les pompiers ;

  • 100 m du point origine estimé pour la population ;
  • 500 m en cas de risques d’explosion ;
  • Ajouter 300 mètres dans le sens du vent, si le vent est fort ;

b. matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes (pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.). c. identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
5. Détection d’alerte : Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :

95
Q

Périmètre de sécurité réflexe Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention.
a. Définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement

À défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :

A
  • 50 m du point origine estimé pour les pompiers ;
  • 100 m du point origine estimé pour la population ;
  • 500 m en cas de risques d’explosion ;
  • Ajouter 300 mètres dans le sens du vent, si le vent est fort ;
96
Q
  1. Détection d’alerte : Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses
A

a. par la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et faire des relevés fréquents ;
b. pour la demande les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse.
c. Pour fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initiale (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique

97
Q

Les appareils de détection en dotation dans les engins de premier départ ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un COS. En effet, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil signifie ou pas le risque

A

Les appareils de détection en dotation dans les engins de premier départ ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un COS. En effet, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne signifie pas qu’il n’y a pas de risque et ne doit pas empêcher un COS de prendre une décision opérationnelle.

98
Q

Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère technologique mais que ce caractère se manifeste au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le premier COS doit demander : quoi et pourquoi

A

 un VRCH pour effectuer une levée de doute

 un groupe d’intervention générique ou spécifique18 si l’intervention est manifestement à caractère technologique ;

 les moyens du Plan Jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée.

99
Q

L’emploi de l’eau au contact de matières fissiles peut créer

A

un accident de criticité (forte irradiation).

100
Q

Liaisons entre les phases réflexe et réfléchie

Les cinq étapes de la phase réflexe sont prolongées par

A

cinq étapes d’une phase réfléchie mises en oeuvre par les intervenants spécialisés sous les ordres du COS.

101
Q

a. Interventions à caractère radiologique.

Moyens au départ

A

2 EP avec CGI + VLR OGC + GIRB

102
Q

a. Interventions à caractère radiologique

ii. Conduite à tenir.

A
  • EPI : tenue de feu & ARI coiffé & Dosiman® allumé et porté19.
  • Différentes tâches à accomplir :
    o Prendre contact avec une personne compétente (conducteur, transporteur, responsable d’exploitation, expéditeur, voire la « personne compétente en radioprotection », etc.).

o Faire rechercher les documents de transport, les plans, les panneaux de signalisation du danger, en cas d’accident de transport de matières radioactives (TMR).

o Localiser le risque.

o Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie.

o Évaluer le risque, si les renseignements suivants vous sont fournis :
 Risque d’irradiation :
 faible irradiation : le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.
 Forte irradiation : mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ.

 Risque de contamination associé :
 prendre en compte le risque d’irradiation comme précédemment,
 inclure dans le périmètre de sécurité les zones où les allées et venues des victimes et impliqués ont pu étendre la contamination.

o Mener les reconnaissances et l’attaque avec un minimum de personnel

o Rester le plus loin possible de la source et utiliser au mieux les écrans qu’offre l’environnement de l’intervention (mur béton, voiture, etc.).

o Confiner les locaux ou les véhicules incriminés.

o Éviter d’utiliser de l’eau, autant que faire se peut ; si l’eau doit être employée, contrôler les écoulements le cas échéant *

o Mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation rejetant l’air à l’extérieur.

o En cas d’intervention avec présence de matières fissiles, il est strictement interdit d’employer de l’eau ou toute autre matière humide.

 L’extinction d’un feu de matières fissiles, qui sont d’abord du métal, se traite comme un feu de métaux en fusion, par étouffement avec des matières absolument sèches.

o La demande de renforts inclura : le GIRB, le LCPP d’urgence et les secours médicaux,

o Le personnel engagé en zone d’exclusion (susceptible d’être contaminé) ne peut sortir de celle-ci qu’une fois contrôlé par le personnel spécialisé au niveau d’un sas de contrôle de contamination.

103
Q

 Risque d’irradiation :  faible irradiation (périmètre)

A

le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.

104
Q

 Risque d’irradiation :  (périmètre) Forte irradiation

A

mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ.

105
Q

 Risque de contamination associé : (riadoactivité)

A

 prendre en compte le risque d’irradiation comme précédemment,

 inclure dans le périmètre de sécurité les zones où les allées et venues des victimes et impliqués ont pu étendre la contamination.

106
Q

o En cas d’intervention avec présence de matières fissiles, il est strictement interdit d’employer de l’eau ou toute autre matière humide L’extinction d’un feu de matières fissiles, qui sont d’abord du

A

du métal, se traite comme un feu de métaux en fusion, par étouffement avec des matières absolument sèches.

107
Q

tâches essentielles risque radioactivité CAT

A
  • EPI : tenue de feu & ARI coiffé & Dosiman® allumé et porté19.
  • Différentes tâches à accomplir :
    o Faire rechercher les documents de transport, les plans, les panneaux de signalisation du danger, en cas d’accident de transport de matières radioactives (TMR).

o Évaluer le risque, si les renseignements suivants vous sont fournis :

 Risque d’irradiation :

 faible irradiation : le périmètre se limite à la pièce, à la maison, ou au véhicule.
 Forte irradiation : mettre en place un périmètre de rayon 100 mètres environ.

 Risque de contamination associé :
 prendre en compte le risque d’irradiation comme précédemment,
 inclure dans le périmètre de sécurité les zones où les allées et venues des victimes et impliqués ont pu étendre la contamination.

o Mener les reconnaissances et l’attaque avec un minimum de personne

o En cas d’intervention avec présence de matières fissiles, il est strictement interdit d’employer de l’eau ou toute autre matière humide L’extinction d’un feu de matières fissiles, qui sont d’abord du métal, se traite comme un feu de métaux en fusion, par étouffement avec des matières absolument sèches.

o Le personnel engagé en zone d’exclusion (susceptible d’être contaminé) ne peut sortir de celle-ci qu’une fois contrôlé par le personnel spécialisé au niveau d’un sas de contrôle de contamination.

108
Q
  • Prise en charge d’une victime en environnement radiologique
A

o Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique.

o En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque papier (de type FFP2, face à des poussières) ou par oxygénothérapie (en cas de détresse ventilatoire, face à un liquide ou un gaz).

o Une victime doit être soustraite avec les moyens et les méthodes adaptées à son état pathologique.
 Si son état le nécessite, elle doit être médicalisée avant d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple).

o Cependant, il faut tout mettre en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive.
 S’il est matériellement impossible d’éloigner la source (action du ressort des spécialistes), il est important d’éloigner la victime mais en veillant à ne pas aggraver son état lors du déplacement.
 Toute victime doit-être éloignée rapidement de toute source radioactive en respectant les règles fixées par le BSP 200.2 afin de ne pas aggraver l’état lié à son affection pathologique.

109
Q
  • Sortie de la zone : (radioactivité)

o Cette zone peut porter différents noms, à peu près équivalents

A

 zone d’exclusion (au sens du ROFSIS et de la note temporaire relative au Plan Jaune) ;

 zone chaude (selon le jargon trivial).

110
Q

o Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

A

 par du personnel spécialisé (VRCH/VIRB),

 avant de sortir de la zone chaude,

 avant de pouvoir décoiffer l’ARI,

 avant de boire ou manger (ZRCP).

111
Q

Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique (explication)

A

Si on ne meurt pas d’une contamination radioactive (même avec une plaie grave contaminée), on peut mourir rapidement d’une hémorragie non arrêtée. Recevoir une dose létale par irradiation reste quelque chose d’extrêmement rare. Par contre l’état d’une victime peut rapidement s’aggraver si la prise sa charge « médicale » n’est pas assez rapide. Une contamination radioactive ne doit pas retarder une prise en charge vers un centre hospitalier. L’HIA Percy à Clamart dispose d’une centre de traitement des blessés radio-contaminés.

112
Q

Interventions à caractère biologique

Moyens au départ :

moyen prévenu

A

2 EP avec CGI + VLR OGC + GIRB

113
Q

b. Interventions à caractère biologique.

Moyens prévenus

A

VLR VETO, VLR DSM, VLR Officier NRBC opératif

114
Q

b. Interventions à caractère biologique.

i. EPI. - Intervention en présence de poudre

A

tenue de protection biologique : (combinaison ‘papier’ (Tyveck jaune) + gants de SAV + sur-gants + masque de protection respiratoire FFP2 ou FFP3 + sur-bottes TLD

115
Q

b. Interventions à caractère biologique.

i. EPI. Intervention en présence de liquide

A

tenue de protection NRBC complète (TLD + ANP + gants butyles + sur-bottes

116
Q

Interventions à caractère biologique le port de l’ARI est il à proscrire ?

A
  • Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie
117
Q

ii. Conduite à tenir face à la découverte de lettre, enveloppe, pli contenant une poudre suspecte

( en gras )

A
  • Une enveloppe contenant une poudre suspecte est avant tout un colis suspect pouvant contenir un explosif une poudre radioactive, chimique dangereuse, ou un agent biologique
  • La BSPP n’intervient qu’en présence avérée de victime ou à la demande expresse de la police ou de la gendarmerie après que ceux-ci aient contacté les autorités compétentes.
118
Q

ii. Conduite à tenir face à la découverte de lettre, enveloppe, pli contenant une poudre suspecte.

A
  • Une enveloppe contenant une poudre suspecte est avant tout un colis suspect pouvant contenir un explosif une poudre radioactive, chimique dangereuse, ou un agent biologique
  • La BSPP n’intervient qu’en présence avérée de victime ou à la demande expresse de la police ou de la gendarmerie après que ceux-ci aient contacté les autorités compétentes.
  • Mettre le poste radiophonique portatif dans un sac étanche.
  • Faire arrêter tous les systèmes de ventilation du bâtiment.
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire (un binôme par exemple).
  • Ne pas toucher l’objet suspect.
  • Isoler et condamner l’accès au local où se trouve l’objet suspect (confiner les locaux).
  • Placer les éventuelles personnes ayant été en contact avec l’objet dans un local immédiatement attenant au local où a été confiné le colis suspect.

o Ces personnes dites du 1er cercle (ou au contact) sont appelées « C1 » ou « personne au contact ».

o Elles sont considérées a priori comme impliquées. Il faut relever leur identité. Attention, dans le message le terme de victime ne peut être employé qu’en présence de symptômes avérés ou d’agents radiologiques, biologiques ou chimiques clairement identifiés. Dans le cas contraire, il convient de ne parler que de « personne au contact ».

o Sur-habiller ces personnes avec une tenue de rhabillage après les avoir équipées d’un « masque papier ».

  • Mettre en place un périmètre de sécurité (avec sas d’entrée et sortie unique).
  • Si nécessaire, les personnes « au contact » seront transportées dans un VSAV « protégé » (cette demande doit être anticipée car le VSAV n’est pas armé à T0).
  • Se placer aux ordres du chef du GIRB pour les opérations de désinfection de la tenue, déshabillage, recueil des EPI, etc.
  • Laisser les locaux concernés condamnés sous la responsabilité du chef d’établissement
119
Q
  • Placer les éventuelles personnes ayant été en contact avec l’objet dans un local immédiatement attenant au local où a été confiné le colis suspect.
A

o Ces personnes dites du 1er cercle (ou au contact) sont appelées « C1 » ou « personne au contact ».

o Elles sont considérées a priori comme impliquées. Il faut relever leur identité. Attention, dans le message le terme de victime ne peut être employé qu’en présence de symptômes avérés ou d’agents radiologiques, biologiques ou chimiques clairement identifiés. Dans le cas contraire, il convient de ne parler que de « personne au contact ».

o Sur-habiller ces personnes avec une tenue de rhabillage après les avoir équipées d’un « masque papier ».

120
Q

iii. Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.
- Secours à victime dans le cadre d’une pandémie :

A

o se conformer aux prescriptions de la division santé22

22 Ce risque est abordé dans le BSP 200.2 partie 18 et une note de la DSAN éditée si une conduite particulière est nécessaire

121
Q

iii. Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.
- Accident dans le cadre d’un transport :

A

o empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination.

122
Q

iii. Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.
- Intervention dans un laboratoire biologique confiné

o en cas d’accident de personnes ou de malaise :

A

o en cas d’accident de personnes ou de malaise :

 empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique maximal

 Suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement.

123
Q

o En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :

A

 Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique maximal.

 Ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique.

 Sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes.

 Attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements.

 Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre

124
Q

c. Interventions à caractère chimique

moyens

A

2 EP avec CGI + VLR OGC + GIC

125
Q

c. Interventions à caractère chimique
ii. Conduite à tenir générique.
- EPI des premiers intervenants :

A

o Tenue de feu + ARI coiffé (éventuellement TLD + ARI).

o En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles

126
Q

c. Interventions à caractère chimique

- Rechercher et obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits :

A

o par le directeur de l’établissement, le transporteur, la personne compétente, le requérant,

o par les fiches de sécurité des produits dangereux,

o par l’intermédiaire du CO (demande faite sur votre SGAP d’appartenance) : demander la conduite à tenir en fonction du type d’accident et des produits rencontrés.

127
Q

c. Interventions à caractère chimique

quel type de périmètre de sécu

A
  • Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
128
Q
  • Préparer un dispositif de ventilation en espace clos.

mais

A

o Ne le mettre en oeuvre qu’après un avis technique (chef de groupe NRBC, responsable, etc.).

129
Q

ii. Conduite à tenir générique lire

A
  • EPI des premiers intervenants :

o Tenue de feu + ARI coiffé (éventuellement TLD + ARI).

o En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles.

  • Rechercher et obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits :
    o par le directeur de l’établissement, le transporteur, la personne compétente, le requérant,
    o par les fiches de sécurité des produits dangereux,
    o par l’intermédiaire du CO (demande faite sur votre SGAP d’appartenance) : demander la conduite à tenir en fonction du type d’accident et des produits rencontrés.
  • Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
  • Utiliser systématiquement l’explosimètre et faire des relevés fréquents.
  • Préparer un dispositif de ventilation en espace clos. o Ne le mettre en oeuvre qu’après un avis technique (chef de groupe NRBC, responsable, etc.).
  • Les reconnaissances et l’attaque sont menées avec le minimum de personnel.
  • Ne pas s’engager seul. Toujours garder les liaisons avec un voisin, un équipier ou un gradé.
  • Lors de l’extinction, faire attention aux réactions potentielles des produits avec l’eau.
  • Ne pas entrer en contact direct avec le produit et les eaux d’écoulement.
  • Faire attention aux ruissellements dans les égouts.
  • Demander le GIC, le LCPP d’urgence et les secours médicaux.
  • Isoler, déshabiller, doucher si nécessaire (produits huileux = pas de douche mais gant poudreur), le personnel susceptible d’avoir été contaminé.
  • Prendre des mesures visant à protéger l’environnement (pollution terrestre, aquatique, atmosphérique).
130
Q

iii. Conduites à tenir spécifiques aux cas particuliers suivants. BLEVE

A
  • Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.

o Par exemple : explosions de bouteilles de 13 kg de butane ou réservoir de GPL d’un véhicule de tourisme voire d’un wagon-citerne soumis à un incendie

131
Q
  • Périmètre de sécurité

BLEVE

A

o 500 mètres pour un camion ou un wagon citerne,

o 50 mètres minimum pour une bouteille de gaz ou un véhicule GPL.

132
Q

iii. Conduites à tenir spécifiques aux cas particuliers suivants. BLEVE

A
  • Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.
    o Par exemple : explosions de bouteilles de 13 kg de butane ou réservoir de GPL d’un véhicule de tourisme voire d’un wagon-citerne soumis à un incendie
  • Périmètre de sécurité :
    o 500 mètres pour un camion ou un wagon citerne,
    o 50 mètres minimum pour une bouteille de gaz ou un véhicule GPL.
  • Engager un minimum de personnel correctement protégé : EPI, écrans (murets, éventuellement murs solides, véhicules, etc.).
  • Amarrer les lances et retirer le personnel face aux citernes.
  • Se renseigner sur la nature du produit (inflammable ou non).
  • Éteindre rapidement le foyer initial.
  • Si possible écarter wagons et citernes proches, à défaut les refroidir ou les protéger par des moyens hydrauliques.
  • Refroidir les récipients exposés jusqu’à l’avis des spécialistes (LCPP).
133
Q

BLEVE DECOLORATION RAPIDE DU CONTENANT

A

EXPLOSION IMMINENTE

134
Q

comment reconnaître explosion imminente dans le cas d’un BLEVE

A

DECOLORATION RAPIDE DU CONTENANT

135
Q

UVCE

A
  • Explosion d’un nuage de gaz non confiné (en plein air).
136
Q

UVCE quelle sorte de gaz

A
  • Concerne les gaz ou vapeurs denses (lourds) et inflammables ; o Exemple : fuite sur une citerne contenant du GPL, comme du propane ou un liquide s’évaporant très vite.
137
Q

UCVE - Périmètre de sécurité :

A

o 500 mètres pour une fuite sur un camion ou un wagon, citerne

138
Q

Les produits corrosifs - acides ou basiques, ces produits présentent les mêmes risques pour les sauveteurs :

A

o lésions chimiques

  • réactions exothermiques (qui dégagent de la chaleur)
  • dégagements gazeux.
139
Q

Attention à la réaction « acide + métal », elle provoque systématiquement

A

un dégagement d’hydrogène qui constitue un risque d’explosion. (les relevés explosimétriques devront être réalisés en partie haute)

140
Q
  • Ne jamais diluer un acide avec de l’eau car
A

il y a risque de projections dangereuses.

141
Q

Exemple : un acide déversé dans les égouts peut créer la libération d’une grande quantité …….gaz extrêmement toxique23.Ne jamais absorber une flaque ….. car

A

d’hydrogène sulfuré (H2S),

d’acide avec de la sciure

il y a risque d’inflammation.

142
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs : - La présence d’un nuage ou d’une atmosphère toxique devra être suspectée en cas de :

A

o fumée de couleur ou odeur suspecte (attention, l’odeur n’est pas forcément désagréable).

o victimes humaines ou animales présentant des symptômes identiques ; les symptômes peuvent être retardés de quelques minutes à quelques heures, selon le produit et la concentration.

143
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs

  • Risques
A

o multiformes : ne jamais oublier qu’un produit peut présenter plusieurs dangers, toxique et explosible par exemple ;

o variables : la toxicité peut varier énormément d’un produit à un autre et dépend de la concentration de ce produit. La pénétration d’un produit (percutané ou à travers les vêtements) diffère d’un produit à l’autre.

144
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs

  • Engagement :
A

o S’arrêter avant l’adresse et avec, si possible, le vent dans le dos.

o Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes.

o Équiper le personnel en tenue de feu, ARI coiffé.

o Confiner ou évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent.

o Faire des relevés explosimétriques. *

o Établir un périmètre de sécurité.

o Regrouper les victimes et les impliqués en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.

145
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD)

Moyens:

A

3EP dont 2F + VLR OGC + GIC

146
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD)

  • La signalisation est le premier renseignement du chef d’agrès intervenant :
A

o du véhicule par les panneaux « orange » où figurent les codes danger et matière

( N.B. : un panneau orange uni et sans chiffre signifie que plusieurs matières dangereuses sont transportées. )

o des colis transportés par les étiquettes de danger (voir annexe 1).

147
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD) :

entier

A
  • La signalisation est le premier renseignement du chef d’agrès intervenant :
    o du véhicule par les panneaux « orange » où figurent les codes danger et matière
    ( N.B. : un panneau orange uni et sans chiffre signifie que plusieurs matières dangereuses sont transportées. )o des colis transportés par les étiquettes de danger (voir annexe 1).
  • Transmettre les informations au centre opérationnel et demander la conduite à tenir.
    ( - N.B. : Si le code danger comporte un X, cela signifie que la matière transportée réagit violemment avec l’eau. Ne pas utiliser d’eau ou de mousse pour l’extinction)
  • Tout transport de matière dangereuse implique la présence de document de transport et de consignes écrites. Ces documents doivent être disposés dans la cabine de façon visible.

o Le premier chef de garde sur les lieux d’un accident de TMD ordonnera la récupération immédiate de ces documents de bord parmi les actions de reconnaissance et de recherche du renseignement

148
Q

PJ deux types de secteurs se superpose

A

sectorisation fonctionnelle à une sectorisation géographique,

149
Q

PJ

a. Dispositions communes aux premiers intervenants.
i. Quelles tenues porter ?

Le port des effets de protection individuelle ne doit faire l’objet d’aucune hésitation.
- En l’absence de notion de matières NRBC, le personnel porte a priori

A

la TDF + l’ARI, coiffé selon les circonstances d’engagement.

150
Q
  • En cas de présence avérée ou suspectée de matière NRBC, le personnel porte obligatoirement la tenue suivante :
A

o premiers intervenants : TDF + ARI coiffé ;

o personnel du module Extraction : TLD + ARI coiffé ;

o personnel des autres modules du Plan Jaune : TLD + ANP.

151
Q

PJ

ii. Matériels et équipements spécifiques

que porter

et pour radio CAT

A

Ils doivent porter le dosimètre opérationnel dès la notion de déclenchement du Plan Jaune, même s’ils sont déjà engagés sur les lieux de l’intervention.

Autant que faire se peut, le poste radiophonique portatif sera protégé26 en étant placé dans un sac étanche après l’avoir été réglé sur le canal approprié.

152
Q

PJ

le chef de garde détient la responsabilité de faire procéder à

A

l’extraction des personnes présentes sur le lieu de l’événement ou à proximité

153
Q

PJ

L’opération d’extraction doit ici être entendue au sens strict de la définition de

A

L’opération d’extraction doit ici être entendue au sens strict de la définition de ‘sauvetage’ telle quelle est formulée dans le ROFSIS (BSP 118.1).

154
Q

PJ

En l’absence d’appareils de détection adaptés, il doit prendre en compte quoi ?

A

le comportement d’une foule et la multiplication de mêmes symptômes chez de nombreuses victimes comme des éléments factuels indicateurs d’un phénomène potentiellement dangereux pour le personnel.

155
Q

PJ
D’une manière générale, tout en engageant une partie de ses moyens à la réalisation de l’extraction, le chef de garde cherche à effectuer les

A

les premières étapes de la marche générale des opérations que sont les reconnaissances ainsi que les établissements hydrauliques en vue de l’attaque du foyer.

156
Q

PJ

Enfin, le chef de garde donne des ordres pour que les lieux de l’intervention ne soient pas

A

autant que faire se peut, inutilement souillés et ce, au titre de la préservation des scènes de crime.

157
Q

PJ

Les chefs d’agrès reçoivent leur mission soit pa

A

par la précision exacte de leur engagement sur l’ordre de départ soit auprès du premier COS, qui reste décisionnaire en dernier ressort

158
Q

Pour les primo-intervenants engagés en zone d’exclusion en TDF-ARI le chef d’agrès les fait passer par l’engin où le conducteur (quelle tenue)

A

(lui-même équipé en TLD-ANP) descend les ANP-VP et les distribue à l’équipage de l’engin.

159
Q

d. Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.
i. En zone d’exclusion.
1. Mission extraction.

  • RDV
  • Tenue
  • Articulation
  • Consignes
  • Fin de mission
A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue :
    o TLD + ARI ; N.B. : les ANP sont portés à la ceinture au moyen de la sangle;
    o Sur ordre en TLD-ANP ou TDF-ARI si son port s’impose (feu par exemple)
  • Articulation : aux ordres du premier COS (1er chef de garde ou OGC).
  • Consignes :
    o extraire les personnes et les conduire jusqu’au tri visuel ;

o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;

o ne pas extraire les victimes dont le décès est certain (préservation de la scène de crime) ;

o échanger les bouteilles d’air au sas intervenants.

  • Fin de mission :

o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes ;

o l’ANP à la ceinture permettra de remplacer l’ARI.

160
Q

d. Missions des chefs d’agrès/de garde par point-clés du terrain.
i. En zone d’exclusion.

  1. Mission tri visuel

RDV

TENUE

MISSION

ARTICULATION

CONSIGNES

FIN DE MISSION

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue :
    TLD + ANP.
  • Mission : séparer les personnes entre victimes d’une part et non-victimes d’autre part (ces dernières sont les impliqués).

Articulation :
aux ordres de l’officier tri visuel et sous l’autorité du « médecin chef plan jaune ».

  • Consignes :

o séparer les personnes présentant des symptômes quels qu’ils soient (PRV) de celles ne présentant aucun symptômes (PRI) ;

o les conduire jusqu’au point les concernant : PRI ou PRV ;

o éviter le contact direct entre impliqués et victimes (risque de contamination) ;

o orienter les premiers intervenants vers le sas intervenants.

  • Fin de mission :
    o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
161
Q

II. en zone contrôlée.
3. Mission point de regroupement des victimes (PRV).

RDV

TENUE

MISSION

ARTICULATION

CONSIGNES

A
  • RDV : le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse du PRV définie par le 1er OGC (sans passer par la ZDI - attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP
  • Mission : participer à la prise en charge des victimes extraites, avant décontamination
  • Articulation : aux ordres du chef de groupe NRBC sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune »
  • Consignes :o éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;

o séparer les victimes invalides (qui ne peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules) des victimes ‘valides’ (qui peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules);

162
Q

II. en zone contrôlée.
3. Mission point de regroupement des victimes (PRV).

consignes

o participer aux actions de déshabillages

cas contamination rad

A

 faire coiffer un masque papier à toutes les victimes ou O2 pour toute détresse le nécessitant

163
Q

II. en zone contrôlée.
3. Mission point de regroupement des victimes (PRV).

consignes

o participer aux actions de déshabillages

cas contamination chim

A

 décontaminer d’abord la tête au moyen du gant poudreur  faire coiffer la cagoule EVATOX par la victime (à défaut utiliser le masque papier du kit de décontamination d’urgence et de rhabillage (KDUR)) ou O2 pour toute détresse le nécessitant

164
Q

II. en zone contrôlée.
3. Mission point de regroupement des victimes (PRV).

consignes

o participer aux actions de déshabillages

dans les deux cas: (chim et rad)

A

 procéder au déshabillage en respectant la notice du KDUR et le protocole enseigné au DEC1 pour les invalides (cf NT n° 110504-2008 page 4 du présent document)

 terminer la décontamination des parties du corps potentiellement en contact avec un produit contaminant : mains, parties dénudées, etc.

 un contrôle de de non contamination pourra être réalisé avant le rhabillage

 rhabiller les victimes :

o tenue provisoire du KDUR pour les victimes valides,

o couverture de survie pour les victimes invalides.

165
Q

II. en zone contrôlée.

  1. Mission point de regroupement des impliqués (PRI)

RDV

TENUE

ARTICULATION

CONSIGNES

FIN DE MISSIONS

A
  • RDV : le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse du PRI définie par le 1er OGC (sans passer par la ZDI - attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP. - Mission : participer à la prise en compte des impliqués (personnes ne présentant aucun symptômes).
  • Articulation : aux ordres de l’officier PRI sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune ».
  • Consignes :

o gérer et canaliser le flux des impliqués vers le sas impliqués ;

o rassurer les personnes, expliquer l’opération qui va suivre (contrôle de contamination),

o travailler de concert avec les forces de l’ordre chargées du contrôle de zone, de la tenue du périmètre de sécurité et des points-clés du terrain

  • Fin de mission : o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
166
Q
  1. Mission de décontamination
A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin en ZDI puis à l’adresse du PRV (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP. *
  • Mission : effectuer la décontamination des victimes.
  • Articulation : o aux ordres de l’officier décontamination sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune »

o guidé et conseillé par le chef d’agrès de la berce unité mobile de décontamination (BUMD).

  • Consignes :

o rassurer les personnes, expliquer l’opération qui est effectuée (décontamination)27 ;

o victimes invalides :
 ôter la couverture de survie dans l’alvéole ‘accueil’ ;

 suivre les consignes du personnel (para)médical accompagnant éventuellement la victime ;

 procéder au lavage à l’eau savonneuse (dans l’alvéole ‘douche’);

 procéder au rinçage à l’eau claire;

 procéder au séchage (dans l’alvéole ‘sortie’) ;

 un contrôle de non-contamination pourra être réalisé par les spécialistes ;

 procéder au rhabillage de la victime (couverture de survie) ;

 la transférer, de brancard à brancard, au personnel du plan rouge (à la sortie de berce)

o victimes valides :

 guider et conseiller les victimes dans le processus de déshabillage, lavage, rinçage, séchage et rhabillage ; aider ces personnes en cas de besoin (enfants, personnes âgées).

  • Fin de mission :
    o se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
167
Q

e. Focus sur la sortie de zone d’exclusion des premiers intervenants

quels sont les points de sortie hors de la zone de danger

A

Les berces de décontamination

le sas impliqués

le sas intervenants est le point de passage unique et obligé de tous les intervenants (sapeurs-pompiers mais également autres services publics) engagés en zone d’exclusion et en zone contrôlée.

168
Q

e. Focus sur la sortie de zone d’exclusion des premiers intervenants

Conduite à tenir :

A
  • Le personnel des engins premiers intervenants se présente au sas, ARI coiffé, avec leur ANP.
  • Il est pris en charge par le personnel d’un VRCH.
  • Le personnel spécialisé, secrétaire du sas intervenant, enregistrera les renseignements relatifs à chaque intervenant (matricule, identité, engin, mission, durée en ZEX, données du Dosiman® le cas échéant).
169
Q

Lire le code danger

1
2
3
4
5
6
7
8
9
x
A
1 Explosif
2 Gaz
3 Liquide inflammable
4 Solide inflammable
5 Comburant ou peroxyde
6 Toxique ou infectieux
7 Radioactif
8 Corrosif
9 Divers
10 Eau et mousse interdites