118.2 Flashcards

1
Q

CARACTÉRISTIQUES feu d’hab

A

ªªprésence de gaz et d’électricité ;

ªªpropagation horizontale possible vers :
ÂÂ les autres cellules de l’appartement ;
ÂÂ les appartements voisins, les couloirs et
les escaliers lorsque la porte de l’appartement
en cause est restée ouverte ou n’a
pas résisté ;

ªªpropagation verticale possible vers les étages
par les escaliers, gaines, courettes, façades,
balcons ;

ªªdans les immeubles anciens, les appartements
ouvrent généralement directement
sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour
le passage des gaz chauds et des fumées,
qui s’élèvent vers les étages supérieurs et
s’y accumulent ;

ªªpour les personnes :
ÂÂ risque de ne pouvoir évacuer l’appartement
;
ÂÂ tentation de se réfugier sur les toits,
balcons et corniches, voire de se jeter dans
le vide.

Il est donc nécessaire de rechercher toutes ces informations lors des premières reconnaissances,
en gardant à l’esprit le risque permanent de l’accident thermique pour les intervenants.

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2
Q

EXTINCTION feu d’hab (généralités)

A

Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

ªªen Evitant de le pousser par une action non coordonnée des lances ;

ªªen Coupant les propagations.

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3
Q

LE FEU INTÉRESSE UN LOCAL DE PETIT VOLUME Au cours de l’extinction

A

Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer particulièrement vigilant. Outre le strict
respect des devoirs généraux sur intervention, il convient de :

ªªse renseigner sur l’occupation de l’étage
concerné notamment auprès du concierge,
souvent présent dans ce type d’immeuble ;

ªªn’engager que le personnel strictement
nécessaire à l’attaque, disposant d’un moyen
hydraulique lui permettant de délivrer au
minimum un débit de 500 l/mn, en ayant
préalablement reconnu l’itinéraire de repli ;

ªªne pas stationner dans la circulation
horizontale du niveau sinistré, trajectoire
fortement probable d’un phénomène
thermique ;

ªªrechercher rapidement les possibilités de
création de sortants et mettre en oeuvre la
ventilation opérationnelle d’attaque (escaliers
encloisonnés) ;

ªªs’appuyer sur l’existence de plans qui
pourraient renseigner sur la configuration
des lieux, toujours différente, des niveaux
courants ;

ªªprendre les plus grandes précautions lors de l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des modifications aérauliques brutales ;

ªªlors de la reconnaissance de locaux enfumés, refermer la porte derrière les explorateurs.

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4
Q

feu d’hab LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION

A

ªªExtinction menée par l’intérieur en utilisant
le volume d’eau strictement nécessaire et
après avoir neutralisé le risque d’accident
thermique ;

ªªInvestissement des locaux ou volumes
adjacents ;

ªªReconnaissances dans la totalité de
l’immeuble.

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5
Q

feu d’hab LE FEU S’EST PROPAGÉ À PLUSIEURS PIÈCES

A

Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste ou aux étages, l’attaque est menée en
trois temps, de préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

1/ Isoler le foyer principal
dans son volume initial.

2/ Combattre les propagations
dans toutes les directions autour du
volume initial.

3/ Compléter le dispositif à l’intérieur
de l’appartement, afin de faciliter la
pénétration et d’achever l’extinction.

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6
Q

feu d’hab cas particulier Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte
d’entrée de l’appartement

A

Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte
d’entrée de l’appartement sinistré dans
des délais raisonnables (porte blindée,
etc.) et afin d’éviter que le feu ne sorte
de son volume initial ou ne se propage à la
totalité de l’appartement (propagation), le
temps de forcer la porte, il y a possibilité
d’attaquer le feu par l’extérieur (échelle,
balcon, etc.) sans investir les locaux et en
respectant scrupuleusement les mesures
suivantes

ªªétablir une lance en eau en attente
devant la porte d’entrée ;

ªªmettre la VO en manoeuvre (surpression
au niveau de la porte d’entrée) ;

ªªlocaliser tous les sortants par lesquels
le feu est susceptible de se propager
(fenêtre située à l’arrière, en courette,
en puits de lumière) ;

ªªne pas se trouver face à la fenêtre (effet
thermique) ;

ªªne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur ;

ªªs’il y a plusieurs fenêtres, créer un
ouvrant afin de permettre l’expulsion
des gaz chauds.

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7
Q

feu d’hab LE FEU SE PROPAGE À L’ENSEMBLE DE L’IMMEUBLE des
reconnaissances, menées au moyen d’échelles
si nécessaire, doivent être entreprises sans délai
pour :

A

ªªsecourir au plus tôt les personnes les plus
menacées par les manifestations du sinistre
(gaz chauds et fumées) ;

ªªdécouvrir rapidement les éventuelles victimes,
au besoin en employant rapidement la caméra
thermique dans les zones enfumées, mais
encore froides

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8
Q

Les moyens du renfort habitation permettent d’entreprendre rapidement et simultanément :

A

ªªles missions de reconnaissances ;

ªªla prise en charge des victimes et des personnes impliquées ;

ªªles opérations d’extinction

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9
Q

feu d’hab DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE
Il sont entrepris systématiquement pour éviter
les reprises de feu. Pour cette raison, les rondes
peuvent être plus fréquentes. Il sont conduits
avec précaution de surcroît il faut qu’il soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas
afin :

A

ªªd’éviter la détérioration des objets, dont
certains sont précieux ou ont une valeur
affective et irremplaçable pour leur
propriétaire (photos, bibelots, livres anciens,
etc.) ;

ªªd’optimiser les investigations, dans
les meilleures conditions, de la Cellule
investigation après incendie (CIAI) qui est
composée :
ÂÂ du Groupe de recherche des causes et
des circonstances des incendies (GRCCI) ;
ÂÂ du Laboratoire central de la préfecture
de police (LCPP) ;

ªªde préserver les scènes soumises à une
éventuelle enquête (retex, Police Judiciaire…).

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10
Q

ERP CARACTÉRISTIQUES

A

Le caractère essentiel d’un ERP est la présence
de public, qui méconnaît les lieux et dont la
composition, l’effectif et la vulnérabilité varient
en fonction du type et de la catégorie de l’établissement
:

ªªpublic de passage dans les magasins, centres
commerciaux, salles d’expositions, etc. ;

ªªenfants dans les établissements d’enseignement
;

ªªpersonnes dépendantes dans les établissements
sanitaires.

Cette vulnérabilité s’accroît la nuit et en dehors des heures ouvrables, notamment
dans les établissements où il existe des locaux à sommeil (hôpitaux,
hôtels, internats).

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11
Q

Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside également dans leur implantation. Généralement
installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

A

ªªelles disposent d’une devanture donnant sur
la rue et d’une arrière-boutique contiguë, dont
les ouvertures peuvent donner sur une cour.
On y trouve fréquemment le logement du
commerçant, au-dessus ou au même niveau
que la boutique et en communication avec
elle ;

ªªles réserves, servant au stockage de la
marchandise et disposant le plus souvent
d’accès distincts, présentent un potentiel
calorifique élevé et sont également en
communication avec la surface de vente ;

ªªassociés à l’isolement avec les tiers, qui
est souvent insuffisant, tous ces éléments
concourent à favoriser les propagations et le
développement du feu, horizontalement vers
les zones de l’établissement et verticalement,
vers les habitations.

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12
Q

ERP EXTINCTION
L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention existants

A

ªªImplantation pour l’accès des secours ;

ªªDégagements pour les évacuations de
personnes ;

ªªCloisonnement pour la lutte contre les
propagations ;

ªªDésenfumage pour l’évacuation des fumées

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13
Q

Dès son arrivée, le COS doit se renseigner sur
la nature, ainsi que sur l’effectif du public et
du personnel de l’établissement présents. Pour
cela, dans la mesure du possible et tout au long
de l’intervention, le COS s’adjoindra le responsable
de l’établissement présent sur les lieux. Il
doit systématiquement rechercher les victimes
potentielles et les personnes isolées par le feu,
en particulier :

A

ªªdans les locaux attenants ;

ªªdans le voisinage immédiat, en élargissant
les reconnaissances à toutes les parties de
l’immeuble où des personnes pourraient s’être
retranchées.

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14
Q

Si le public peut être évacué, s’assurer de
sa totale évacuation par des reconnaissances
poussées et en interrogeant les témoins. Dans
le cas contraire, le placer à l’abri du feu et des
fumées en mettant à contribution les dispositifs
de recoupement, de cloisonnement interne et
de ventilation.
L’attaque se fait avec le souci de préserver
les dégagements, en complétant le dispositif
éventuellement mis en place par le service de
sécurité. Elle est conduite simultanément :

A

ªªde façon directe sur les développements
visibles du feu ;

ªªde façon indirecte sur les parties arrières
et cachées des locaux, pour couper les
propagations et rechercher les zones envahies
par la fumée et les gaz chauds (cages
d’escalier, ascenseurs, gaines, combles, soussols).

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15
Q

espace clos CARACTÈRISTIQUES

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou
complexes, naturellement obscur, qui se trouve
généralement en partie basse des immeubles
(caves, sous-sols, parcs de stationnement,
chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.).
Cependant, dans certains immeubles modernes,
il peut se trouver en étage.
Suivant les cas, cet espace peut :

ªªêtre indépendant ou non des structures de
la construction ;

ªªdéboucher sur des communications
empruntées par le public ;

ªªcomporter des cages d’escalier ou des gaines
pouvant propager le feu et les fumées ;

ªªreceler des charges calorifiques importantes,
des produits toxiques, inflammables, voire
explosifs ;

ªªpermettre le passage de conduits ou
canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures,
électricité, etc.

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16
Q

Espace clos LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS

A

ªªrechercher tous les accès, conduits et
éléments de construction (gaines, cages
d’escaliers, joints de dilatation, etc.) qui
pourraient faciliter le transport du feu, parfois
jusqu’en partie haute ;

ªªfermer les portes ;

ªªbarrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité).

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17
Q

espace clos EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION

A

ªªlorsqu’il est découvert, attaquer le foyer dans
le sens du tirage, avec les moyens propres à
la nature du combustible qui alimente le feu ;

ªªau besoin, modifier favorablement le sens du
tirage, en ventilant positivement les locaux.

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18
Q

espace cls EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION
Dans ce cas, le COS doit prendre toutes les précautions pour ne pas déclencher d’explosion de
fumées ou propager le sinistre dans des directions imprévisibles :

A

ªªs’il n’est pas possible de canaliser les flux de fumées et de gaz chauds, les ventilateurs
antidéflagrants seront employés en
aspiration, afin de refouler vers une zone
non dangereuse. Certaines chaufferies
ont leur gaine de ventilation équipée d’un
raccord « ZAG » accessible de l’extérieur.
Il est alors possible de les ventiler en y
raccordant directement dessus les manches
du ventilateur ;

ªªmettre en place des moyens d’éclairage, qui seront progressivement déplacés au fur et à mesure de la pénétration des équipes de
reconnaissances et/ou d’attaque.

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19
Q

espace clos EXTINCTION PAR L’EXTÉRIEUR

A

ªªLorsque la température à l’intérieur
des locaux est devenue telle que toute
pénétration est impossible, même avec
une ventilation énergique, le foyer doit
être attaqué de l’extérieur, par les trémies
d’attaque lorsqu’elles existent, en remplissant
totalement les locaux de mousse, ce qui
permettra d’étouffer le foyer et d’inerter
l’atmosphère gazeuse ;

ªªafin d’éviter une destruction trop rapide de la mousse, il convient de réduire au préalable
la température ambiante, en manoeuvrant
une ou plusieurs lances à eau en jet diffusé
d’attaque ;

ªªl’essentiel du potentiel calorifique se trouvant au niveau du sol, il est nécessaire d’appliquer dans un premier temps un tapis de mousse à bas foisonnement ;

ªªintroduire la mousse par un accès situé
en partie haute. Quelquefois, il peut être
avantageux, pour s’approcher du foyer, de
pratiquer une trouée dans un plancher ou
une cloison. Dans ce cas il faut s’assurer,
dans la mesure du possible, de l’absence de
conducteurs électriques ou de canalisations
diverses à l’endroit choisi. Des lances spéciales feu de sous-sol peuvent être utilisées ;

ªªsurveiller les gaines et les autres accès,
car la pénétration de la mousse provoque
l’expulsion des fumées et gaz chauds ;

ªªdès que la température est devenue supportable,pénétrer dans la mousse avec l’appareil respiratoire isolant et achever l’extinction avec les moyens classiques (attention, la mousse peut neutraliser le sifflet de fin de charge de l’ARI).

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20
Q

feux verticaux

A

Cages d’escalier, gaines de monte-charges et
d’ascenseurs, gaines de vide-ordures, gaines
« techniques » (passage de canalisations électrique,
gaz, etc.) et gaines de ventilation ou de
climatisation constituent des cheminées ou des
voies qui permettent le passage des fumées et
gaz chauds vers les étages supérieurs et les
combles1.

Elles peuvent cependant faciliter le transport du feu :

ªªvers le bas, par la chute de matières enflammées
;

ªªhorizontalement par les circulations d’air des
systèmes de ventilation ou les ouvertures
diverses.

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21
Q

feux verticaux feux de cages d’escaliers EXTINCTION

A

ªªRassurer à la voix et mettre en sécurité les
occupants paniqués ;

ªªbarrer immédiatement la conduite de gaz
montante de l’immeuble ;

ªªramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et
les bloquer en position ouverte ;

ªªsi la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des porte-lance ;

ªªprogresser du niveau inférieur du feu vers le haut avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour combattre les réinflammations et terminer l’extinction.

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22
Q

feux verticaux LES FEUX DE CHEMINÉE EXTINCTION Elle est souvent longue et difficile en raison de
l’étroitesse et du cheminement irrégulier des
conduits.
Après avoir déterminé rapidement le conduit
intéressé par le feu (liaison à la voix par le
conduit, envoi de petits objets à l’intérieur, ordre
des conduits sur le toit), l’extinction se fera de
la manière suivante :

A

ªªéteindre tout d’abord le foyer situé dans
l’âtre. La vapeur dégagée par l’extinction
peut, dans certains cas, suffire à éteindre
le foyer à l’intérieur du conduit ;

ÂÂ à l’aide d’un miroir, tenter de localiser le
foyer à l’intérieur du conduit ;

ÂÂ si l’action n’a pas été suffisante, procéder
à l’extinction complète sur toute la hauteur
du conduit, en déversant de l’eau par petites
quantités (éviter un refroidissement trop
rapide du conduit, ce qui pourrait provoquer
son éclatement) le long des parois internes
du conduit au moyen du seau-pompe ou
de la LDT en jet diffusé. Cette manoeuvre
nécessite au préalable de protéger l’âtre des
déversements d’eau mélangée de suie, et
de mettre en place un dispositif de liaison
(canal tactique par exemple) entre les deux
extrémités du conduit, afin de coordonner
l’envoi de l’eau ;

ªªs’il persiste un point de chaleur anormale et
inaccessible depuis une trappe de ramonage,
il pourra être nécessaire de pratiquer une
trouée de dégagement. Cette trouée, dont la
section doit permettre l’enlèvement aisé des
matières en ignition, sera réalisée légèrement
en dessous du point où la chaleur est la plus
intense.

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23
Q

feux verticaux feux de façades EXTINCTION

A

ªªrassurer à la voix et mettre en sécurité les
occupants paniqués ;
ªªbarrer le gaz sur rue ;
ªªramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et
les bloquer en position ouverte ;
ªªl’attaque est réalisée par l’intérieur selon les
règles habituelles, mais aussi de plain-pied
et au moyen des échelles afin d’éviter la
propagation rapide du sinistre et de limiter
la production de fumée qui s’engouffre à
chaque niveau par les baies brisées ;
ªªreconnaître tous les locaux ;
ªªporter une attention particulière au dégarnissage
des parties de façade non brûlées.
L’utilisation de la caméra thermique est fortement
conseillée.

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24
Q

feux elements de constructions
Les éléments de construction sont très variés quant aux matériaux employés et aux modes de
pose. Les habitations modernes comprennent de plus en plus souvent

A

ªªdes matériaux synthétiques pour l’isolation
acoustique et thermique (mousses de polyuréthane
ou de polystyrène) ;

ªªdes cloisons en préfabriqué, à pose rapide
et en matériaux légers ;

ªªdes faux plafonds, qui cachent le passage
de canalisations et de fils et masquent les
défauts de recoupement entre locaux ou
étages.

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25
Q

feu de parc de stationnement couvert
Les feux de parcs de stationnement couverts
(PSC) sont à considérer comme des cas
particuliers des feux d’espace clos (cf. fiche 3,
les feux de contenants). En effet, la configuration
des lieux, la complexité des cheminements et
le cloisonnement de ce type de construction
rendent bien souvent la localisation et l’extinction
du foyer difficiles.

Avec l’évolution des nouvelles technologies, la Brigade doit prendre en compte l’apparition des
véhicules électriques dans les PSC :

A

ªª soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules ;

ªª soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et dans tous les PSC.

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26
Q

PSC La situation à l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :

A

ªªun voire plusieurs niveaux entièrement enfumés ;

ªªun voire plusieurs niveaux entièrement embrasés ;

ªªun effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse l’attaque au niveau sinistré ;

ªªune température élevée entrainant une fragilisation de la structure allant jusqu’à l’effondrement
partiel le cas échéant ;

ªªéventuellement une notion de victimes à l’intérieur du parc.

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27
Q

PSC La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2 impératifs :

A
ªªl’engagement des moyens le plus
rapidement possible, afin de réduire au
maximum l’échauffement des véhicules
soumis au rayonnement, les dégradations
de la structure et l’extension du sinistre ;

ªªla sécurité du personnel : le COS doit
veiller à engager le personnel strictement
nécessaire à la localisation du foyer, en
respectant les prescriptions du BSP 200.11,
partie « engagement d’une équipe en
reconnaissance d’attaque ».

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28
Q

STRUCTURE DES PSC, MOYENS DE PRÉVENTION À DISPOSITION
En fonction de la destination du bâtiment
(habitation, code du travail ou ERP) et de la
date du permis de construire, les dispositions
constructives et les aspects de prévention des
PSC peuvent être différents.
Il n’est donc pas possible de dresser une liste
exhaustive des principales caractéristiques
constructives ou préventives que l’on peut
retrouver dans un parc de stationnement couvert.
Néanmoins, certains éléments d’ordre général, qui méritent d’être pris en compte par le COS :

A

ªªla stabilité au feu des dalles d’un PSC peut varier d’une demi-heure (rare) à 1h30 voir 4h
dans le cas d’un IGH. Il faut donc que le COS prenne en compte un risque possible d’effondrement de la dalle supérieure au niveau du foyer

ªªles PSC peuvent disposer de moyens de secours type colonnes sèches et/ou système d’extinction automatique à eau ;

ªªles PSC ayant plus d’un niveau peuvent être également dotés de moyens de désenfumage mécanique, dont les commandes manuelles sont en général situées au niveau de la rampe
d’accès du parc ;

ªªla coupure de l’alimentation générale doit rester exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le désenfumage mécanique du PSC.

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29
Q

PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC
Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement
rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :

A

ªªune propagation horizontale rapide, du fait
de la proximité des véhicules, de la présence
éventuelle de cloisons métalliques (boxes
grillagés), voire de stockages anarchiques
(fort potentiel calorifique) ;

ªªune propagation verticale par les joints
de dilatation et/ou les gaines techniques
(absence de recoupement) ;

ªªune propagation descendante par les écoulements d’hydrocarbures au travers de la dalle fissurée ou déstructurée ;

ªªun risque d’envahissement par les fumées
des niveaux supérieurs du PSC (via les
rampes d’accès des véhicules) et/ou des
cages d’escaliers des bâtiments en superstructure (absence ou défectuosité de l’isolement), car les PSC se trouvent en règle
générale sous un bâtiment ;

ªªl a présence d’éventuelles victimes dans les étages supérieurs, car les fumées peuvent se propager par les conduits d’évacuation des eaux usées en PVC, détruits par la chaleur ;

ªª différents types de motorisation des véhicules, tels que essence, diesel, GPL, GNV ou électrique et très prochainement, hydrogène.

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30
Q

Le COS doit donc axer son idée de manoeuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux

A

ªªune prise en compte des moyens de secours
propres à l’établissement ;

ªªdes reconnaissances approfondies dans
l’ensemble du PSC et dans les bâtiments
attenants ;

ªªune localisation rapide du foyer ;

ªªune attaque massive du foyer ;

ªªl’utilisation du désenfumage mécanique du
PSC, lorsqu’il existe, ou de nos moyens de
ventilations propres, qui permet d’abaisser
la température, d’évacuer les fumées et de
faciliter les reconnaissances ;

ªªune utilisation de la mousse qui peut s’avérer judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas, attaque « classique » impossible
(demande du groupe mousse ventilation
GMV).

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31
Q

les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être

A

les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par un
système d’extinction automatique à eau.

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32
Q

PSC Reconnaissances d’attaque :
Le COS doit rechercher les plans d’intervention et localiser, outre les commandes de désenfumage,
les tracés éventuels de conduites de gaz etc…
Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit :

A

ªª s’appuyer sur la présence éventuelle d’un
poste de surveillance avec ou sans caméras,
d’un gardien, d’un résident ayant une bonne
connaissance des lieux, etc. ;

ªª se munir d’un plan affiché dans un hall, un
sas, le parc ou la rampe ;

ªª couper l’alimentation électrique des éventuelles
stations de charges des véhicules
électriques ;

ªª barrer le gaz si les canalisations traversent
le niveau sinistré.

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33
Q

PSC Reconnaissances d’attaque :
Le COS doit rechercher les plans d’intervention et localiser, outre les commandes de désenfumage,
les tracés éventuels de conduites de gaz etc…
Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit :
-
-
-
-

De même :

A

ªªLes cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x)
sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ;

ªªplacer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ;

ªªeffectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau
sinistré, afin de localiser le plus rapidement possible le foyer ;

ªªau cours de la reconnaissance, le binôme peut être confronté à des signes annonciateurs de
l’emballement des batteries des VEH, à savoir flammes vives sous le véhicule, éventuellement
projections de matières incandescentes, croissance rapide et exponentielle du feu en
un point unique : dans ce cas, le repli immédiat est de rigueur ;

ªªsi l’incendie concerne un véhicule branché sur sa station de charge, et que des moyens
hydrauliques n’ont pas pu être établis au terme de la première reconnaissance, soit approximativement
45 minutes après le début du sinistre, le COS doit conserver à l’esprit qu’un
emballement en chaine des batteries est possible : l’évacuation du personnel et du public au
niveau sinistré et immédiatement supérieur (logements, bureaux etc.) doit être ordonnée.
Une attaque doit être entreprise à distance et à l’abri des effets dangereux de ces feux, si
possible depuis les sas les plus proches du foyer initial. Une surveillance de la dalle supérieure
sera menée avec le maximum de précautions ;

ªªau cours de l’attaque, si les mêmes phénomènes sont constatés, le binôme doit impérativement
se replier, laisser sa lance au sol (calée ou amarrée rapidement) en jet diffusé
d’attaque avec le débit maximum en direction des véhicules et mener une attaque à distance
telle que précisée ci-dessus, avec un second moyen hydraulique.

NOTA une recherche du foyer au moyen de la caméra thermique depuis le niveau supérieur
ou inférieur du sinistre peut bien souvent permettre de localiser rapidement l’emplacement exact
du sinistre et d’engager les premières équipes d’attaque par la cage d’escalier la plus adaptée.
Cette manière de procéder préserve le potentiel physique du personnel et limite la durée des
reconnaissances d’attaque.

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34
Q

PSC Reconnaissances périphériques :

A

ªªl a caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations ;

ªª si la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles
réguliers des niveaux directement inférieurs et supérieurs (propagation possible par des
fissures, des joints de dilatation, des conduits PVC, des conduits de VMC ou du fait de l’absence
de joint dans ou entre les dalles…) ;

ªª signaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure ou inférieure ;

ªªl ors d’un feu en infrastructure, s’assurer de la fermeture des portes d’accès aux étages supérieurs
afin d’éviter la propagation des fumées ;

ªªl a mise en place de la VO aux accès investis pour les reconnaissances et l’attaque peut contribuer
à isoler la superstructure de l’infrastructure.

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35
Q

RAPPELS CONCERNANT L’UTILISATION DE LA MOUSSELa mousse agit par

A

isolement, par étouffement, par refroidissement et par diminution du
rayonnement.

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36
Q

3 taux de foisonnement existent :

A

ªªbas (0 à 20) ;
ªªmoyen (20 à 200) ;
ªªhaut (> 200, « grosses bulles »).

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37
Q

Les feux de classe A sont dits feux « secs ». Ils intéressent les matériaux solides (cellulose, bois,
papier, tissu, fourrage, coton, etc.), particulièrement inflammables. Ils présentent deux modes
de combustion :

A

ªªcombustion vive, avec flammes ;

ªªcombustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes.

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38
Q

Il s’agit dans ce cas de feux « couvants ». L’extinction complète, qui s’effectue généralement à
l’eau, comprend en général 2 phases

A

ªla cessation de la combustion vive (abattage
des flammes) ;

ªªla cessation de la combustion lente (noyage
des braises).

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39
Q

Leur principale caractéristique feux de classe B

A

est qu’ils flambent

ou s’éteignent, mais ne couvent pas.

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40
Q

feux classe B leur capacité à s’enflammer dépend

A

point éclair

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41
Q

point éclair def

A

température
minimale à laquelle il émet suffisamment
de vapeurs pour former avec l’air ambiant une
atmosphère inflammable

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42
Q

feux classe B Dans tous les cas, le COS doit :

A

ªªse conformer aux prescriptions liées au risque
chimique (partie 6, titre 1 du 118.1 MGO
NRBC) par la recherche de renseignements
et la mise en place des mesures immédiates
de sauvegarde

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43
Q

il peut y avoir rallumage brutal

tant que la température avoisine celle de

A

l’auto-inflammation

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44
Q

l’auto-inflammation def

A

température à
laquelle un mélange gazeux combustible peut
s’enflammer spontanément sans la présence
de flamme ou d’étincelle

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45
Q

deux agents extincteurs LES LIQUIDES INFLAMMABLES NON MISCIBLES À L’EAU (ESSENCES, HUILES, ÉTHERS, PÉTROLE)

A

Les deux agents extincteurs les plus efficaces sont
la poudre pour les feux de faible importance et
la mousse pour les nappes de grande superficie

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46
Q

LES LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU (ALCOOLS, ACIDES…)
En cas de recours à la mousse

A

il convient de
s’assurer au préalable de la compatibilité de
l’émulseur avec ce type de feu et de son mode
d’application. L’émulseur Brigade est du type
polyvalent et cela même dans tous les engins

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47
Q

LES LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU (ALCOOLS, ACIDES…) Un feu de faible étendue peut être éteint

A

Un feu de faible étendue peut être éteint en jet
diffusé. Pour les feux plus importants, le CO2 et
la poudre sont les meilleurs agents d’extinction

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48
Q

LES SOLIDES LIQUÉFIABLES (PLASTIQUES, CAOUTCHOUC, GOUDRONS…) Ces feux, qui dégagent une grande quantité de
chaleur et de fumées, sont généralement éteints

A

au moyen de l’eau.

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49
Q

SOLIDES LIQUÉFIABLES (PLASTIQUES, CAOUTCHOUC, GOUDRONS…) Cependant, dans certains cas, l’action de l’eau
pourra se révéler insuffisante. L’extinction sera
alors menée

A

à l’aide de mousse.

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50
Q

sont les feux de gaz tels que :

A

Ce sont les feux de gaz tels que :

ªªgaz naturels ;

ªªgaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ;

ªªautres produits à l’état gazeux (produits chimiques, gaz rares, etc.).

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51
Q

feux de classent C Ils se caractérisent par :

A

ªªun très fort dégagement calorifique, susceptible
de propager l’incendie par simple rayonnement
;

ªªun danger potentiel d’explosion consécutif
à la présence de poches gazeuses créées
avant l’inflammation, ou de gaz stockés à
proximité du sinistre dont les récipients ont
chauffés ;

ªªun dégagement de vapeurs toxiques, dans
le cas de produits chimiques gazeux

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52
Q

Les feux de classe D concernent les métaux exemple

A

(sodium, magnésium, potassium, phosphore,

aluminium, etc

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53
Q

Les feux de classe D concernent les métaux
(sodium, magnésium, potassium, phosphore,
aluminium, etc.), qui sont

A

toxiques par inhalation,

ingestion ou simple contact.

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54
Q

feux de classe D Ces feux doivent (éteint ou pas)

A

en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse.
Seuls sont à
employer des agents d’extinction secs (poudre,
sable, terre, ciment)

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55
Q

La plupart de ces métaux réagit violemment à quoi ? en provoquant quoi?

A

La plupart de ces métaux réagit violemment à
l’eau, en provoquant un dégagement d’hydrogène
qui crée un risque d’explosion

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56
Q

VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE

Généralités sur les risques :

Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :

A

ªªréservoir d’hydrocarbure

ªªréservoir sous pression qui crée un risque d’explosion
ou d’aggravation du feu par création d’une
torchère ;

ªªplancher de batteries ou un générateur
thermique fournissant l’énergie sur les
véhicules électriques susceptibles de
présenter un risque électrique et de générer
des feux aux comportements parfois
radicalement différents ;

ªªhuile et pneumatiques

ªªmatières plastiques en quantité plus ou
moins importante pour ce qui concerne
l’aménagement de l’habitacle ;

ªªdispositifs pyrotechniques
et d’absorbeurs à air
comprimé au niveau des pare-chocs, susceptibles
de se déclencher spontanément sous
l’effet de l’élévation de température

ªªmatières transportées, plus ou moins
dangereuses et plus ou moins bien signalées

ªªbornes de charge électrique délivrant du
courant alternatif

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57
Q

VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE
PRINCIPES GÉNÉRAUX D’INTERVENTION l’application de la MGO incendie est la règle absolue. De plus, l’identification
des risques multiples que représentent aujourd’hui les différentes technologies en service
impose d’y d’intégrer la règle des « 4 I », afin de déterminer la conduite à tenir :

A

ªªIdentifier le véhicule et ses caractéristiques ;

ªªInspecter les éléments constitutifs ;

ªªInterdire les actions potentiellement dangereuses
;

ªªIntervenir conformément à chaque type de
motorisation.

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58
Q

TRANSPORT FERROVIAIRE La distribution se fait :

A

ªªpar ligne aérienne de contact (câbles sous
tension) : la transmission se fait au moyen
de pantographes ou de perches (tramway
ou train) ;

ªªau niveau du sol (rails de traction) : la
transmission se fait par l’intermédiaire de
frotteurs (métro).

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59
Q

TRANSPORT FERROVIAIRE En cas d’incendie, le risque réside essentiellement
dans

A

En cas d’incendie, le risque réside essentiellement
dans l’alimentation de ces matériels qui
est, le plus souvent, électrique.

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60
Q

TRANSPORT FERROVIAIRE
En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure
de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation
des portes-lance :

A

ªªabaissement du pantographe ou retrait du
frotteur : attaque par l’intérieur avec des
moyens portatifs uniquement ;

ªªconfirmation de coupure à distance de l’alimentation
: attaque par l’extérieur possible,
à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à
main.

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61
Q

AÉRONEFS

L’effort doit être porté d’emblée sur

A

les sauvetages

et/ou les mises en sécurité des occupants.

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62
Q

Aéronefs L’effort doit être porté d’emblée sur les sauvetages
et/ou les mises en sécurité des occupants. Pour
cela, les premiers moyens

A

(lances à mousse ou
à eau) doivent être mis en oeuvre de manière à
séparer les éléments en feu des parties occupées
par les passagers et l’équipage (carlingue,
cockpit).

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63
Q

Aéronefs

les opérations d’extinction comprennent simultanément

A

ªªl’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisées de la mousse ou de la poudre ;

ªªl’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement
peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen
de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres
spéciales ou du ciment ;

ªªl’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) est à effectuer
au moyen de jets diffusés ;

ªªL’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires.

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64
Q

TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES

En règle générale il faut se conformer à la marche générale des opérations NRBC et notamment :

A

ªªse renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à
employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit, auprès du CO, qui dispose
de base de données sur les produits) ;

ªªcaler le véhicule ;

ªªdélimiter un périmètre de sécurité ;

ªªétablir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie
et du sens du vent ;

ªªprotéger la zone voisine si elle est menacée ;

ªªcréer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de
se répandre ;

ªªentreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit ;

ªªdemander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence.

ªªsi le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de
l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :

ÂÂ soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement ;
ÂÂ soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse.

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65
Q

INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES

Entrent dans cette rubrique

A

ªªles stands d’expositions, baraques et attractions foraines ;

ªªles tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping.

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66
Q

INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision. Après avoir demandé les moyens de
renforts nécessaires, le COS fait porter ses efforts de manière à :

A

ªªréaliser les sauvetages ;

ªªempêcher la propagation aux installations voisines ;

ªªfaire évacuer les zones menacées.

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67
Q

DÉPÔTS D’ORDURES, DÉCHARGES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS

On peut aussi faire intervenir des sociétés privées pour faciliter l’extinction totale lorsque

A

ªªle feu ne risque pas de se propager à d’autres installations ;

ªªl’extinction risque d’être de très longue durée.

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68
Q

CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS
Ils sont théoriquement vides d’habitants, mais peuvent parfois être squattés.

Ces feux sont attaqués suivant les principes énoncés au
titre 1 relatif aux « feux de contenants ». Cependant,
en raison de la nature, de l’organisation et de
l’avancement des travaux qui y sont opérés, des
précautions particulières doivent être prises pour
éviter d’exposer dangereusement les personnels
engagés :

A

ªªprésence de bouteilles de gaz sous pression
(acétylène, butane, propane, etc.) ;

ªªrisques de chute dans les gaines non protégées
en cours d’aménagement ;

ªªinstallations électriques volantes, chute de
matériaux ;

ªªécroulements de murs, effondrements de
toitures ou planchers, etc.

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69
Q

CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS

Les règles suivantes doivent être appliquées :

A

ªªles reconnaissances sont toujours effectuées
en binômes et sont limitées au minimum
indispensable pour la détermination des
sauvetages à réaliser, ainsi qu’à la conduite
normale des opérations ;

ªªn’engager que le personnel strictement
nécessaire à l’intérieur des locaux présentant
quelque danger que ce soit ;

ªªdès lors, attaquer les foyers à distance en
utilisant au besoin des moyens puissants
pour abattre les parties menaçantes ;

ªªdans les feux de chantiers de démolition, le
déblai ne doit pas être entrepris. En effet,
l’extinction complète est alors obtenue en
noyant les décombres.

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70
Q

L’ensevelissement peut se produire à l’occasion d’un effondrement de maison ou d’immeuble
(explosion, feu ou incendie,défaut de construction,vétusté,fragilisation de la structure suite à
un sinistre…), d’un mouvement de terrain, d’un éboulement de chantier ou de tranchée, etc.
La difficulté est accrue par :

A

ªªl’ensevelissement simultané de plusieurs personnes ;

ªªl’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence ;

ªªle risque de décès pour les personnes ensevelies par :

ÂÂasphyxie dans des volumes clos ;
ÂÂmanque de soins ;
ÂÂécrasement de membre (crush syndrome) ;
ÂÂprivation d’aliments.

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71
Q

ªªle risque de décès pour les personnes ensevelies par :

A

ÂÂasphyxie dans des volumes clos ;

ÂÂmanque de soins ;

ÂÂécrasement de membre (crush syndrome) ;

ÂÂprivation d’aliments

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72
Q

Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de
sauvetage, du fait :

A

ªªde l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action ;

ªªdu non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches ;

ªªdes chutes de matériaux

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73
Q

Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut

A

ªªprocéder à une enquête de voisinage, afin
d’obtenir des renseignements sur le recensement
des victimes potentielles ;

ªªprocéder selon la chronologie d’une opération
de sauvetage déblaiement :

ÂÂà la recherche des victimes de surface ;

ÂÂà la recherche dans les parties peu
endommagées ;

ÂÂaux recherches approfondies et aux localisations
de victimes non visibles ;

ÂÂà l’enlèvement sélectionné, puis généralisé
des décombres.

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74
Q

personne ensevelie

Pendant l’opération, il faut :

A

ªªdemander une section RSMU et le groupe CYNO ;

ªªutiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques) ;

ªªn’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure
des fluides ;

ªªdans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties
qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées
les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement » ;

ªªamarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement
sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles ;

ªªgarder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable ;

ªªsi des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui
peuvent causer de nouveaux éboulements

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75
Q

Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose

A

ªªd’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important ;

ªªd’exiger le silence en toutes circonstances.

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76
Q

Les risques pour la personne qui est tombée sont :

A

ªªle décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie ;

ªªla difficulté à manifester sa présence.

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77
Q

personne tombée en profondeur Pour le sauveteur, le risque est lié à :

A

ªªune chute pendant la progression, liée à un problème matériel ;

ªªune asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage.

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78
Q

PERSONNE TOMBÉE EN
PROFONDEUR
Avant l’opération, le sauveteur doit

A

ªªchercher à entrer en contact avec la personne ;

ªªessayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen
de la caméra thermique ;

ªªrechercher des renseignements :

ÂÂauprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident ;
ÂÂauprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier, …)
sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) ;
ÂÂauprès des voisins ;
ÂÂen consultant les plans spécifiques ;

ªªcontrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation

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79
Q

PERSONNE TOMBÉE EN
PROFONDEUR
Pendant l’opération, il faut :

A

ªªn’engager que le personnel strictement nécessaire ;

ªªamarrer les sauveteurs ;

ªªque les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du
milieu n’est pas établi ;

ªªsi l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la
nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un
facteur de déclenchement d’une explosion ;

ªªpendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel
en surface.

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80
Q

BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT
DE SE JETER DANS LE VIDE

Il peut s’agir par exemple d’une personne :

A

ªªqui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…)
pour échapper à un sinistre ;

ªªqui se retrouve bloquée sur une nacelle
évoluant en façade d’immeuble ;

ªªqui menace de se jeter dans le vide pour
mettre fin à ses jours.

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81
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
Du fait de l’aspect traumatisant de la notion de hauteur pour la personne, l’action psychologique
est déterminante.
A cet effet, le COS doit :

A

ªªrassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix ;

ªªla calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de
danger avéré. Dans certaines situations, le médecin pourra faire appel à un « médecin référent
IMP », dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter
une réelle plus-value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du
chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS.

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82
Q

Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances

A

ªªde la voie la plus facile et la moins risquée pour :

ÂÂatteindre la personne ;
ÂÂassurer son sauvetage ;

ªªdes moyens à employer pour dégager la personne.

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83
Q

CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE

Dès sa présentation sur intervention, le
COS doit :

A

ªªdemander la police ;

ªªdemander les matelas1 de sauvetage si
nécessaire ;

ªªentamer rapidement le dialogue avec la
personne, sans pour autant entrer dans
une quelconque forme de négociation ;

ªªlorsque le dialogue semble ne pas aboutir
et que l’intervention va s’inscrire dans le
temps, faire intervenir des spécialistes de
la négociation (RAID en extra-muros, BRI
pour Paris) ;

ªªfaire établir dans le même temps un
périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade
ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous
la responsabilité d’un sapeur-pompier ;

ªªévaluer la situation :

ÂÂanalyse du risque pour la personne et
pour les tiers (éventuellement inspection
de l’appartement de la personne) ;

ÂÂdemande de moyens supplémentaires :

o AR si le dialogue avec la personne
s’annonce difficile (soit d’emblée,
soit après échec des premiers
intervenants) et/ou si la situation paraît
particulièrement angereuse pour la
victime et/ou les intervenants ;

o GRIMP pour la manoeuvre de sauvetage
ou l’approche du médecin référent
GRIMP ;

ªªsi l’intervention monte en puissance, le
COS doit rapidement définir son idée de
manoeuvre, afin de parfaitement coordonner
l’action des différents acteurs sur le terrain
(sécurité des tiers, conservation du dialogue
avec la personne, manoeuvre du GRIMP, etc.) ;

ªªdans le cadre de cette montée en puissance
et afin de conserver un certain recul sur son
intervention, le COS peut alors demander un
deuxième officier de garde compagnie, qui
prendra le relais au niveau du dialogue avec
la personne. Le médecin de l’AR, notamment
s’il est qualifié « IMP », pourra également
prendre ce relais, si possible en s’approchant
de la personne par le biais du GRIMP.

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84
Q

FORME DE DIALOGUE POSSIBLE (COS), NÉGOCIATION D’UN SPÉCIALISTE

A

ªªbien rappeler à la personne que l’on veut
seulement discuter avec elle, sans chercher
à se rapprocher, ni à l’attraper et que l’on
respecte son « choix » ;

ªª intervenir seul, à mains nues, non casqué et
si possible sur le même plan, en respectant
une distance « intime » (3 m. environ) ;

ªªveiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à
proximité, liée par exemple à la mise en
place d’équipes dans les étages supérieurs
ou au déploiement des échelles ;

ªªéloigner la foule et surtout les médias, qui
risqueraient par leur présence d’encourager
un passage à l’acte ;

ªªdéculpabiliser les intervenants : lorsque
toutes les dispositions sont prises en termes
de sécurité, le choix de la personne de sauter
ou non n’appartient qu’à elle ; elle pourrait
donc le faire malgré toutes les tentatives
avortées de dialogue ;

ªª toujours prendre un suicidaire au sérieux :
penser que le sujet ne cherche qu’à attirer
l’attention est une erreur. Cela peut même
constituer une raison supplémentaire pour
le suicidaire dans sa détermination à passer
à l’acte ;

ªª le degré de préparation est révélateur : les
sujets les plus dangereux sont ceux qui ont
planifié précisément leur passage à l’acte.
Dès lors qu’apparaissent des indices de «
préparation » du suicide, il faut craindre
une détermination absolue de la personne.
Des « dernières volontés » exprimées par la
personne peuvent également être le signe
de son passage à l’acte

ªªprendre le temps nécessaire : le facteur
« temps » est fondamental. Le processus
qui conduit une personne à vouloir se donner
la mort est un mécanisme lent et progressif
qui passe par des étapes : hésitation, perte
de repères, bouffée dépressive, ressenti de
lâcheté, colère, dépression, peur, retrait,
doute… Il ne faut donc pas être pressé
d’intervenir, même si le recours à la force
semble souvent l’une des options évidentes
pour résoudre la crise ;

ªª la méthodologie d’intervention : si l’action
engagée par un primo intervenant semble
efficace, il faut le laisser poursuivre le
dialogue. S’il semble dépassé par la situation
ou montre des signes de fatigue, en prendre
le relais dès le départ. Toute attente est
potentiellement préjudiciable ;

ªª laisser la famille à l’écart, sans pour autant
la négliger : le recours aux membres de la
famille n’est pas forcement une bonne idée,
car ils sont souvent « partie prenante » dans
l’affaire, et malgré toute leur bonne volonté,
ils peuvent aggraver la situation au lieu de
la débloquer ;

ªª les actions de derniers recours : le
changement d’interlocuteur peut être
envisagé, car on crée ainsi une rupture, qui
peut également être obtenue avec une tierce
personne mise au contact.

85
Q

QUELQUES POINTS-CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE
PERSONNE REFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT
DE SE JETER DANS LE VIDE

A

ªªToujours vouvoyer la personne ;
ªª sourire, mais sans excès : c’est une manière
pour « créer de la sympathie » et passer un
message indirect : « je suis quelqu’un de
gentil » ;
ªªdonner son prénom et lui demander le sien ;
ªªexpliquer pourquoi il y a un tel déploiement
de secours, et préciser que l’on a tout notre
temps ;
ªªapparaître calme et tenter de tenir une
conversation d’allure naturelle, sans dramatiser,
ni banaliser ;
ªªparler avec des mots simples, et lentement ;
ªªne jamais laisser le sujet seul, même
quelques secondes ;
ªªécouter le sujet au maximum : l’écoute doit
être sincère et il faut montrer son implication :
« j’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé
ma place à quelqu’un d’autre » ;
ªªse contenter d’écouter en acquiesçant ou
utiliser des mots de soutien. Ne pas juger,
ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider
le ressenti du sujet ;
ªªinformer que le désir de mourir est quelque
chose de non permanent qui évolue: c’est
un élan « réversible ».

86
Q

ACCIDENTS LIÉS
AUX ASCENSEURS
Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de

A

ªªpersonne bloquée dans la cabine entre deux
étages (pas d’intervention en règle générale) ;

ªªpersonne coincée entre la cabine et la gaine,
ou par la cabine ;

ªªpersonne bloquée par un objet à l’intérieur
de la cabine ;

ªªpersonne blessée à l’intérieur suite à la chute
de la cabine ;

ªªpersonne tombée dans la gaine.

87
Q

AVANT TOUTE ACTION SUR L’ASCENSEUR, IL FAUT :

A

ªªrecueillir le maximum d’informations sur le type
de l’appareil et son mode de fonctionnement ;

ªªlocaliser la machinerie et y placer, le
cas échéant pendant toute la durée de
l’intervention, un sapeur-pompier formé
pour manoeuvrer manuellement la cabine
à la demande ;

ªªcouper l’alimentation électrique ;

ªªs’efforcer d’entrer en contact avec les
personnes, pour s’assurer de leur état et les
rassurer si besoin ;

ªªs’assurer de la fermeture et du verrouillage
effectif des portes palières pour prévenir tout
risque supplémentaire de chute ;

ªªdemander les moyens nécessaires, en
particulier de désincarcération

88
Q

CAS PARTICULIER
Certains ascenseurs peuvent être équipés d’un système anti-vandalisme
interdisant le déverrouillage direct de la porte palière avec une clé ascenseur.
Il est identifié par un pictogramme détaillé ci-dessous.

Conduite à tenir :

A

ªªPour accéder au dispositif principal de déverrouillage
de la porte, il faut désactiver au
préalable un système anti vandalisme.

ªªUn dispositif de coupure électrique permet
de désactiver manuellement ce système anti
vandalisme. Il est généralement situé soit
dans le local de la machinerie, soit dans
l’armoire de commande.

ªªLe pictogramme d’identification doit être
affiché soit au niveau de l’accès principal
du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur.

89
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS

EN FIN D’INTERVENTION, IL FAUT :

A

ªªs’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées ;

ªªlaisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension ;

ªªpréciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise
hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste.

90
Q

PERSONNE
MENACÉE DE NOYADE
Les circonstances sont variées.
Elles peuvent être liées à :

A

ªªun accident sportif ou de loisir (chute dans
l’eau, fatigue, etc.) ;

ªªun acte volontaire ou malveillant ;

ªªun véhicule tombé à l’eau ;

ªªune inondation.

91
Q

Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances

A

ªªd’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré ;

ªªd’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique) ;

ªªde faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques.

92
Q

Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises,
en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :

A

ªªpar sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes ;

ªªen apnée par un sauveteur amarré.

93
Q

Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes
doivent être respectées :

A

ªªn’engager que le personnel strictement nécessaire ;

ªªalléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention) ;

ªªéquiper si possible le personnel de gilets de sauvetage.

94
Q

Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :

A

ªªfaire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ;

ªªplonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ;

ªªrechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant

95
Q

ACCIDENTS DE LA
CIRCULATION
Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :

A

ªªde leurs blessures ;

ªªd’un sur-accident ;

ªªde la survenue de blessures supplémentaires
lors de leur dégagement ;

ªªde brûlures

96
Q

Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait

A

ªªde coupures sur des tôles acérées ;

ªªde la réalisation des manoeuvres de force
(écrasement, cisaillement, etc.) ;

ªªd’un sur-accident ;

ªªd'un déclenchement intempestif des dispositifs
pyrotechniques actionnant les équipements
de protection (airbags) ;

ªªde choc électrique lors de la coupure des
câbles de courant de traction sur véhicule
électrique/hybride ;

ªªd’un emballement thermique d’une batterie
de traction.

97
Q

ACCIDENTS DE LA
CIRCULATION
L’intervention comprend deux aspects distincts, mais traités simultanément :

A

ªªl’action sur les victimes ;

ªªl’action sur le véhicule.

98
Q

ACCIDENTS DE LA
CIRCULATION

Les facteurs essentiels sont

A

ªªla rapidité d’intervention (urgence) ;

ªªl’emploi des moyens et procédés convenables ;

ªªle respect des mesures de sécurité ;

ªªle balisage en amont et en aval, pour éviter
le sur-accident (dispositifs lumineux et équipements
en dotation dans les engins, VPS…)

99
Q

ACCIDENTS DE LA
CIRCULATION

GÉNÉRALITÉS

Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à respecter impérativement :

A

ªªaucun véhicule de secours ne doit s’arrêter
dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre
son itinéraire jusqu’à une possibilité
de retournement autorisée (échangeur, voie
de service, péage…) ;

ªªla signalisation des engins (feux à éclipses,
feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et
le port du gilet haute visibilité (GHV) pour
l’ensemble du personnel sont permanents ;

ªªaucun personnel ne doit traverser les voies
de circulation opposées ou demeurer dans
un véhicule, quelles que soient les conditions
d’engagement des secours ;

ªªles victimes ne doivent être conduites et
traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un
balisage efficace a été effectué.

100
Q

ACCIDENTS DE LA
CIRCULATION

Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent :

A

ªªdemander au médecin de l’UMH ou de l’AR
de se diriger dès que possible vers la bretelle
de sortie la plus proche dans l’attente du lieu
de destination de la victime ;

ªªinformer les forces de l’ordre, avant tout
départ des lieux, de la prise en charge et de
l’évacuation des blessés vers l’établissement
hospitalier désigné ;

ªªlaisser les opérations de dégagement de la
chaussée aux services concernés (DIRIF,
société privée) et le rétablissement de la
circulation aux forces de l’ordre.

101
Q

La MGO SR comprend :

A

ªª Sécurisation de l’intervention ;

ªª Sécurisation du véhicule ;

ªª Abord de la (des) victime(s) ;

ªª Recherche d’éventuelle(s) victime(s)éjectée(s) ;

ªªDemande de moyens ;

ªªDésincarcération ;

ªªCueillette1 et l’évacuation.

102
Q

AC  LA SÉCURISATION DE L’INTERVENTION

Elle comprend

A

ªªle balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à
mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du
lieu et de la durée de l’intervention.

ªªle port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc.

ªªla mise en place d’un moyen d’extinction : extincteur, lance, etc.

103
Q

LA SÉCURISATION DU VÉHICULE
Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle
des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.

 Identifier :

A

ªªles risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV,
etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO) ;

ªªles risques liés au chargement : TMD

104
Q

LA SÉCURISATION DU VÉHICULE
Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle
des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.

 Inspecter

A

ªªl’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :

ÂÂtoute fuite de gaz d’un réservoir ou
de liquide d’une batterie de traction doit
entrainer la demande de moyens NRBC ;

ÂÂsi des produits dangereux se répandent,
demander les moyens NRBC, et se référer
à la MGO NRBC

105
Q

LA SÉCURISATION DU VÉHICULE
Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle
des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.

 Interdire :

A

ªªtoute action sur les câbles de traction (généralement oranges) des véhicules hybrides/électriques,
les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START).

106
Q

LA SÉCURISATION DU VÉHICULE
Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle
des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.

 Intervenir :

A

ªªcaler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position « N », « P » ou au «
point mort » pour les véhicules non automatiques ;

ªªouvrir toutes les portes (coffre) ;

ªªeffectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou son déchargement ;

ªªsécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la
(les) batterie(s) 12V ;

ªªpour les véhicules à énergie alternative :

ÂÂrechercher une vanne de barrage pour les véhicules GNV ou un éventuel organe de coupure
sur les véhicules électriques (service Plug). Le COS peut s’appuyer sur les Fiches d’Aide à la
Décision (paragraphe 3.3) pour repérer ces organes ;

ÂÂtoute action sur un service plug sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et
gants de protection électrique (valise électro-secours) ;

ÂÂle contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride
sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d’un thermomètre
infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention ;

ÂÂune augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées
ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et
avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs
d’un emballement thermique. Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des
victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en oeuvre de moyens hydrauliques
conformément au BSP 305.2 ;

ÂÂles fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques :
leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans
et hors du véhicule) sont impératifs.

107
Q

L’abord de la (des) victime(s)

A

ªªil doit être effectué conformément au BSP
200.2 titre 16 ;

ªªrenseigner la coordination médicale ;

ªªrechercher les éventuels éjectés ;

ªªen cas d’accident mortel, soustraire les
victimes de la vue du public en les recouvrant
;

ªªdans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart
les curieu

108
Q

 La demande de moyens

Elle doit être effectuée en fonction

A

ªªdu nombre et de l’état des victimes ;

ªªdes risques liés au mode de propulsion et/ou la nature du chargement

109
Q

 La désincarcération

ªªl’étude des fiches d’aide à la décision
permettra la localisation

A
ÂÂorganes de coupure ;
ÂÂbatteries de traction, réservoirs de
carburant, super condensateurs ;
ÂÂcâbles électriques de traction, ou
tubulures de gaz ;
ÂÂsécurités passives ;
ÂÂrenforts de structure ;
110
Q

 La désincarcération

ªªpar anticipation, les primo intervenants
peuvent, dans la mesure du possible :

A

ÂÂcouper les ceintures ;

ÂÂdégarnir les endroits de coupe ;

ÂÂdéposer les vitres et pare brises ;

ÂÂouvrir toutes les portières et le coffre.

111
Q

L’évacuation :

A

ªªl’urgence médicale prime sur la procédure judiciaire ;

ªªles accidents de la circulation entraînent souvent des blessures traumatiques qui peuvent se
développer dans le temps. Le transport sur hôpital ou la médicalisation d’une intervention
seront réalisés conformément aux règlements en vigueur.

112
Q

SECOURS À VICTIME EN
CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES

VICTIME ÉGARÉE

A

ªªen liaison avec la police et d’éventuels
témoins, définir le ou les secteurs probables
de présence de la victime ;

ªªeffectuer des reconnaissances dans chacun
de ces secteurs en revenant ensuite
systématiquement au point d’entrée, afin
d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui
doit rester en surface ;

ªªla recherche de personnes égarées se fera
conjointement avec la police des carrières
(moniteurs de la DOPC).

113
Q

SECOURS À VICTIME EN
CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES

DANS TOUS LES CAS

A

ªªdéterminer le ou les accès en liaison avec
le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le
conseiller technique du COS tout au long
de l’intervention ;

ªªdans la mesure du possible, éviter de briser
par la force les accès aux carrières : privilégier
l’emploi de la scie à disque du GRIMP ;

ªªen cas de médicalisation sur place de la
victime, le personnel médical sera pris en
charge par le personnel du GRIMP tout au
long de la manoeuvre de médicalisation ;

ªªle VEC peut être demandé par le COS en
cas de recherches longues et/ou difficiles
(victime inconsciente et/ou immobile) : la
manoeuvre combinée du VEC et du GRIMP
se fera avec l’accord du COS, en liaison
permanente avec les chefs d’agrès VEC
et GRIMP, qui détermineront ensemble la
meilleure manoeuvre possible.
114
Q

L’IGC possède une astreinte horaires ?

A

7 jours sur 7,
de 18h00 à 08h00 en semaine et
24h/24h le
week-end

115
Q

Le risque d’explosion est généré par la présence :

A

ªªd’un gaz combustible ou de vapeurs de
liquides inflammables dont la concentration
se situe dans leur plage d’explosibilité1 ;

(1 Intervalle dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air
ambiant est explosible.)

ªªde poussières en suspension dans l’air ;

ªªde produits explosifs par nature ;

ªªd’un récipient ou d’une conduite sous
pression.

116
Q

L’explosion peut être déclenchée par

A

ªªSource externe (étincelle, flamme) ;

ªªEchauffement trop important (surpression) ;

ªªRefroidissement trop rapide (choc
thermique) ;

ªªChoc mécanique ;

ªªApport brusque de comburant.

117
Q

Dans tous les cas, l’intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :

A

ÂÂRECONNAÎTRE le risque ;

ÂÂPROTÉGER l’environnement ;

ÂÂSUPPRIMER le risque

118
Q

explo
LA RECONNAISSANCE DU RISQUE
Elle consiste à :

A

ªªIdentifier la nature du produit générateur du
risque (gaz, poussières, explosifs) ;

ªªdéterminer la source du risque (origine de
la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ;

ªªdélimiter la zone dans laquelle le risque
s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous
les locaux et bâtiments concernés. Cette
recherche se fait de manière concentrique,
en partant de la source du risque ;

ªªrechercher les causes externes de
déclenchement possible de l’explosion
(appareils électriques à déclenchement
automatique, contacteurs, sources de
courant, de chaleur, de friction, etc.)
119
Q

LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Elle consiste à :

A

ªªévaluer l’étendue des dommages et dégâts
possibles en cas de survenance de l’explosion
(dommages humains et matériels) ;

ªªétablir un large périmètre de sécurité, dont
les limites sont surveillées par des détecteurs
multigaz en fonction « balise » ;

ªªmettre en place des moyens d’intervention
proportionnés aux dommages évalués ;

ªªlocaliser les différents barrages possibles
lorsqu’il s’agit de fuites de gaz ou de liquide ;

ªªs’il est décidé de procéder à une coupure de
courant, la réaliser le plus loin possible de la
zone dans laquelle le risque a été délimité.
Une telle décision est impérativement
précédée par l’évacuation TOTALE de la
zone. D’une façon générale, si l’atmosphère
explosible est considérée comme devant se
maintenir longtemps, il peut être préférable
de prendre le risque de couper le courant.
Si au contraire il est possible de supprimer
rapidement la cause, mieux vaut maintenir
l’alimentation et ne pas prendre le risque de
perturber l’équilibre existant ;

ªªéviter de faire subir à la situation des
modifications brusques par des courants d’air
involontaires, par la manoeuvre d’appareils
électriques, par la création d’étincelles lors de
chocs ou de frictions en déplaçant des objets,
etc. Si des outils sont utilisés, il convient de
faire particulièrement attention aux étincelles.
Les outils de sécurité « peu étincelants »
peuvent être utilisés, sous réserve d’en
respecter les conditions d’emploi.

120
Q

LA SUPPRESSION DU RISQUE

A

ªªdemander l’intervention des services publics
(ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts, …)
et des responsables de l’établissement ;

ªªarrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il
suffit généralement de manoeuvrer le robinet
de barrage. Sinon, il convient (excepté le
gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la
fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le
cas du gaz de ville, seuls les robinets de
branchement peuvent être manoeuvrés par
les sapeurs-pompiers. En aucun cas il ne
faudra essayer d’obstruer ou d’écraser
une conduite de gaz de ville, celle-ci
pouvant être doublée par une conduite en
polyéthylène susceptible de propager le gaz
loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de
distribution), la manoeuvre est du ressort du
GrDF, conformément au BSP 350 ;

ªªprocéder à l’absorption du produit lorsqu’il
s’est répandu en faible quantité et en dégageant
des vapeurs explosibles. Sinon, recouvrir
la nappe d’un tapis de mousse pour éviter
les évaporations ;

ªªventiler jusqu’à disparition complète du
danger dans tous les locaux et immeubles
concernés. Si la ventilation est mécanique,
l’opération ne doit être entreprise qu’après la
suppression de toute cause de déclenchement
possible d’une explosion avec des moyens
antidéflagrants, utilisés généralement en
aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque
l’atmosphère initiale est non explosive car
saturée en gaz (au-delà de la LSE), la
ventilation fera systématiquement repasser
le mélange gazeux par la plage d’explosibilité ;
ªªdans tous les cas, il convient de se maintenir
informé en permanence de l’évolution de la
situation.

121
Q

LE RISQUE D’EXPLOSION EN PRÉSENCE DE FEU

La mission des secours est alors double :

A

SAUVEGARDE et EXTINCTION

122
Q

FUITE DE GAZ DE VILLE ENFLAMMÉ
Dans certains cas qui doivent rester très
exceptionnels et après concertation entre le
commandant des opérations de secours et le
responsable du gaz de France sur place, il peut
être nécessaire de procéder à l’extinction alors
même que la fuite n’est pas encore arrêtée.
Pour ce faire, la conjonction des quatre facteurs
suivants est nécessaire :

A

ªªurgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.) ;

ªªimpossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ;

ªªpossibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ;

ªªabsence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation
spontanée

123
Q

CAS DES BOUTEILLES DE GAZ
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser
au-delà d’une certaine température.
Dans ce cas, il faut :

A

ªªéviter toute action mécanique ou thermique brutale ;

ªªne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ;

ªªne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène.

124
Q

Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit alors

A
ªªen mesurer la température externe au moyen
d’un thermomètre infrarouge (en dotation
dans les VRCH), ou bien au moyen d’une
caméra thermique dotée d’une zone de
mesure de point chaud ;

ªªla refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant
le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce
que la température redescende en-dessous
du seuil de rupture (acétylène : 65°C – CO2
et GPL : 100°C – oxygène : 350°C) ;

ªªdans le cas d’une bouteille d’acétylène,
demander l’intervention du LCPP si la
température externe a dépassé celle du seuil de rupture.

125
Q

CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS
Ce type d’intervention est du ressort du Laboratoire Central de la Préfecture de Police.
En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures
suivantes sont à prendre

A

ªªdemander l’intervention de la police ;

ªªne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer
de vibrations dans les environs immédiats de
l’objet, même s’il a été initialement déplacé ;

ªªprêter son concours à la police pour la réalisation
d’un périmètre de sécurité initial
de 100 m ;

ªªau minimum en zones dégagées, en l’absence
de la police, prendre les premières
mesures nécessaires à la mise en place de
ce périmètre ;

ªªdemander les moyens supplémentaires jugés
nécessaires pour lutter contre les dommages
que provoquerait l’explosion.

126
Q

TRÈS BASSE TENSION (TBT

A

COURANT
ALTERNATIF
T ≤ 50

COURANT
CONTINU
T ≤ 120

127
Q

BASSE TENSION (BT

A

COURANT
ALTERNATIF
50

128
Q

HAUTE TENSION (HT)

A

COURANT
ALTERNATIF
T > 1 000

COURANT
CONTINU
T > 1 500

129
Q

INSTALLATIONS BASSE TENSION

Cette manoeuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :

A

ªªmanoeuvrer dans un premier temps la lance
dans une direction non dangereuse, puis
diriger le jet avec précaution sur les pièces
sous tension ;

ªªprocéder par gestes lents et précis ;

ªªreculer à la moindre sensation de picotement ;

ªªfaire attention au risque d’électrisation : éviter
de marcher dans les eaux de ruissellement,
qui peuvent conduire le courant ;

ªªrester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques
avoisinantes (rambardes, canalisations, fils
volants, etc.).

130
Q

INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ

Dans tous les cas, il faut

A

ªªprendre les mesures de sécurité prévues
dans le BSP 370 ;

ªªne jamais toucher aux caténaires tombées,
ainsi qu’aux câbles et aux pièces qui sont
en contact avec ces dernières ;

ªªne pas monter aux poteaux supportant les fils
conducteurs et ne pas s’approcher de ceux
sur lesquels apparaissent des phénomènes
anormaux ;

ªªne pas se livrer à des travaux sur les pièces
sous tension ou trop près de celles-ci ;

ªªse méfier des courants de retour et des
courants induits, ainsi que des amorçages
d’arc qui peuvent survenir jusqu’à 40 cm
d’un élément conducteur ;

ªªtenir compte du fait que les gaz chauds
dégagés par un incendie peuvent être
conducteurs de l’électricité ;

ªªs’assurer que les échelles et les outils
employés ne peuvent pas se retrouver en
contact avec les installations électriques ou
placés trop près de ces dernières

131
Q

Une installation photovoltaïque (PV) est constituée :

A

ªªd’un ensemble de capteurs ou panneaux
photovoltaïques pouvant atteindre des
tensions dangereuses supérieures à 50 V
et d’intensité supérieure à 30 mA ;

ªªd’un ou plusieurs onduleurs ;

ªªde câbles reliant l’ensemble des composants ;

ªªde boitiers de jonction faisant la liaison entre
les différents groupes de panneaux ;

ªªexceptionnellement de batteries.

132
Q

Le disjoncteur de production quel coté ?

A

« côté photovoltaïque
» est un dispositif de coupure situé à la jonction
entre les câbles AC (courant alternatif) sortant
de l’onduleur et le réseau de distribution public
(ErDF)

133
Q

Le disjoncteur de production

qu’est ce qu’il ne coupe pas

A

Il ne coupe pas l’alimentation en
courant continu situé entre les panneaux
photovoltaïques et l’onduleur

134
Q

Le disjoncteur de production est associé à quoi

A

Il est associé
à un panneau de contrôle de la production
d’énergie.

135
Q

Le disjoncteur de consommation quel coté?

A
« côté
branchement ErDF »
est le dispositif principal
permettant de mettre hors tension l’installation
électrique d’un bâtiment
136
Q

Le disjoncteur de consommation est associé à quoi ?

A

Il est associé à un
panneau de contrôle de la consommation
d’énergie (compteur électrique)

137
Q

RISQUES POUR LES INTERVENANTS

Les risques pour les intervenants

A

ªªélectrisation et/ou électrocution (panneaux, boîtiers de jonction, câbles, onduleurs) ;

ªªchute liée à la hauteur d’intervention après un choc électrique sur les intervenants ;

ªªchute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture ;

ªªintoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des
panneaux ;

ªªpassage au travers des panneaux

138
Q

EXTINCTION panneaux photovoltaïque

A

ªªrevêtir l’ensemble des EPI (tenue 41 bis) ;

ªªinformer l’ensemble des intervenants et
limiter le nombre de personnels engagés ;

ªªcouper le disjoncteur de consommation et
le disjoncteur de production ;

ªªlocaliser les panneaux photovoltaïques, les
onduleurs et, si possible, les câbles (DC) ;

ªªétablir un périmètre de sécurité ;

ªªéviter les propagations au pourtour de l’installation
de panneaux ;

ªªconduire l’extinction en limitant les moyens
hydrauliques: LDJR à plus de trois mètres,
extincteurs à eau pulvérisée, poudre ou CO2 ;

ªªproscrire tout contact avec les panneaux,
structures métalliques ou câbles détériorés ;

ªªne pas progresser ou appuyer d’échelle sur
les panneaux ;

ªªne pas démonter, débrancher ou découper
un panneau photovoltaïque ;

ªªne pas chercher à couvrir les panneaux photovoltaïques
situés sur le bâtiment sinistré (la
mousse ne tient pas sur les panneaux, les
bâches ne sont pas parfaitement opaques
et peuvent propager l’incendie) ;

ªªà proximité des panneaux photovoltaïques,
limiter au strict nécessaire les phases de
déblai et de dégarnissage ;

ªªne pas hésiter à demander le concours d’un
agent ErDF ou de l’installateur ;

ªªde nuit, ne pas éclairer les panneaux avec
des projecteurs.

139
Q

La marche générale des opérations face aux risques technologiques se divise en combien de phase quelles sont elles

A

ªªune phase réflexe, du ressort des premiers
intervenants non spécialistes, constituée de
plusieurs étapes ;

ªªune phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants
spécialisés et développée dans le
BSP 333.
Phase réflexe (premiers intervenants
non spécialistes) Étapes Phase
140
Q

Phase réflexe (premiers intervenants

non spécialistes)

A

1 Recherche du renseignement

Mesures immédiates de sauvegarde
2 ● protection du personnel
3● sauvetage/évacuation/mise à l’abri
4● périmètre de sécurité reflexe
5● détection d’alerte
141
Q

Phase réfléchie

(intervenants spécialisés

A

1 Recueil du renseignement

6 Détection de confirmation,identification, mesures

7 Zonage de l’espace : confirmation du périmètre et
balisage du périmètre

8 Prélèvement, transfert

9 Réduction et ou suppression de la cause

10 Désengagement :
contrôle de contamination et
décontamination éventuelle ;

gestion de la dosimétrie (le cas échéant) ;

remise en condition des hommes et du matériel ;

gestion des déchets.

142
Q

1 Recherche du renseignement

A

renseignement est une information vérifiée) notamment :

a. situation météorologique (point micro météo du lieux de l’intervention) ;
b. la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) :

ÂÂprendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente
en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.) ;
ÂÂobtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de
sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO).

c. les circonstances de l’événement (situation initiale) ;
d. présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ;
e. relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours;

f. les mesures déjà prises par le requérant :
ÂÂplan de secours privé ou public éventuellement applicable ;

g. exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés (POI/PUI) ou publics
(ÉTARÉ, PPI, ORSEC, TMR, etc.).

143
Q

2 Protection du personnel intervenant

A

a. s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ;
b. porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) ;

ÂÂen l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD.

c. contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ;
d. engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ;
e. constituer une équipe de sécurité ;
f. en cas d’incendie :

ÂÂutiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ;
ÂÂinterdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide1 pour l’extinction de
matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.

144
Q

3 Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population

A

a. soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS) ;

b. mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques
( « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS) ;

c. mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ;
d. confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).

145
Q

L’emploi de l’eau au contact de matières fissiles peut créer,

A

un accident de criticité (forte irradiation).

146
Q

4 Périmètre de sécurité réflexe

A

Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention :

a. définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :

o à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :

  • 50 m du point origine estimé pour les pompiers ;
  • 100 m du point origine estimé pour la population ;
  • 500 m en cas de risques d’explosion ;
  • ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort ;

b. matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes
(pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.) ;

c. identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent,
notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.

147
Q

Détection d’alerte

A

Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :
a. pour la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques
dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés
fréquents ;

b. pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse ;

c. fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI)
ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.

148
Q

Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère technologique mais que ce caractère se manifeste
au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère
technologique, le premier COS doit demander :

A

ªª 1 engin seul pour effectuer une levée de doute ;

ªª 1 groupe d’intervention technologique si l’intervention est manifestement à caractère technologique ;

ªªles moyens du Plan Jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée.

149
Q

Risque d’irradiation

A

(exposition à distance, source scellée) :
la source radioactive est à
distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet, le personnel est exposé aux rayonnements
émis par la source radioactive.

150
Q

Risque de contamination

A

(exposition externe par contact et/ou exposition interne,
source non scéllée) :
présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur
d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé
par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs.

151
Q

Les matières radioactives peuvent être présentes sous forme

A

solide, liquide ou gazeuse

152
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT RADIOLOGIQUE

A

• Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique.

• En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un
masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie (face à
un liquide, un gaz ou en cas de détresse ventilatoire).

NB. : L’ANP peut être utilisé sous réserve de porter attention à la capacité de la victime à le
supporter (pathologie, asthme, par exemple) et à la capacité de filtration.

• Tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à
proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les
règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être
extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple).

153
Q

Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur
nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre
eux, peuvent :

A

ªªaccélérer et propager un incendie ;

ªªfaire naître un danger d’explosion ;

ªªprovoquer de graves brûlures ;

ªªproduire des émanations de gaz toxiques
ou asphyxiants.

154
Q

produits chim sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger :

A

ªªexplosible : TNT, etc. ;

ªªcomburant : oxygène peroxydes, etc. ;

ªªinflammable : éther, acétylène, etc. ;

ªªtoxique : sarin, chlore, etc. ;

ªªcorrosif (acides ou bases provoquant des
brûlures chimiques graves ;

ªªcancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium).

155
Q

Le transport

La signalisation des véhicules concernés comprend 2 éléments distincts :

A

ªªdes plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers ;

ªªdes plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger,
ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU).

156
Q

classe 1

danger

A

explosion

157
Q

classe 2 danger

A

Gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous
pression non inflammables, non toxique

Gaz inflammable

Gaz toxique

158
Q

classe 3 danger

A

Matières liquides (vapeurs) inflammables

159
Q

classe 4.1 danger

A

Matières solides inflammables

160
Q

classe 4.2

A

Matières sujettes à l’inflammation

spontanée

161
Q

classe 4.3

A

Matières qui, au contact de l’eau, dégagent

des gaz inflammables (ni eau, ni mousse

162
Q

classe 5.1

A

Matières comburantes

163
Q

classe 5.2

A

Peroxydes organiques

164
Q

classe 6.1

A

Matières toxiques

165
Q

classe 6.2

A

Matières infectieuses

166
Q

classe 8

A

Corrosivité

167
Q

classe 9

A

Matières et objets dangereux divers

168
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT CHIMIQUE Exposition à un gaz toxique

A

ªªMettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement).

169
Q

Exposition à un agent chimique par contact (liquide, solide, aérosols…)

A

ªªProtection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement).

ªªDéshabillage.

ªªRinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact
avec responsable sécurité du site ou coordination médicale (en cas d’exposition au visage,
décontaminer avant de poser une protection respiratoire).

ªªPour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la
coordination médicale.

170
Q

Exposition à un agent type toxique de guerre (procédure du plan jaune)

A

ªªUtilisation des gants de décontamination chimique d’urgence.

ªªProtection des voies respiratoires (oxygénothérapie).

ªªDéshabillage

171
Q

Le danger biologique est lié à la présence d’un
agent biologique (micro-organismes naturels,
bactéries, virus, parasites et champignons, et les
toxines qu’ils produisent, ou micro-organismes
génétiquement modifiés) combiné à un vecteur
(système d’arme ou porteur naturel permettant
à un agent biologique d’être transporté, dispersé
et d’atteindre sa cible). Outre l’impact psychologique
majeur, le danger biologique peut se manifester
sous des formes diverses qui dépendent

A

ªªde la nature de l’agent ou des agents biologiques ;

ªªdes modes de dispersions ;

ªªdes voies de pénétration dans l’organisme

172
Q

CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE SECOURS À VICTIME

EN LABORATOIRE CONFINÉ

A

ªªEmpêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au
niveau de sécurité biologique (NSB) maximal ;

ªªNe pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation
de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe
par un animal de laboratoire dangereux, par exemple) ;

ªªPré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR ;

ªªSuivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes,
notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement.

173
Q

CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE FEU EN LABORATOIRE CONFINÉ

A

ªªEn cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :
ÂÂempêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée
au NSB maximal.

ªªNe pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides
(électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis
à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte
aux personnes).

ªªAttaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation
d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements.

ªªNe pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.

174
Q

combine de labo NSB 3

A

Il existe une trentaine de laboratoires classés NSB 3 sur le secteur

175
Q

existe-t-il des labos NSB 4 sur secteur BSPP

A

Il n’existe pas de laboratoire ou animalerie de NSB 4 sur le secteur de la BSPP. Les plus proches se situent en grande couronne parisienne (Essonne).

176
Q

SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE
RENFERMER DES AGENTS NRBC

Classification des impliqués :

A

ªªLes « personne au contact direct » de la substance seront dites du 1er cercle, aussi appelées « C1 ».

ªªLes personnes à proximité mais n’ayant pas été en contact avec la substance seront dites
du second cercle « C2 ».

177
Q

SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE
RENFERMER DES AGENTS NRBC
Il convient de ne pas parler de « victime » mais de

A

Il convient de ne pas parler de « victime » mais de personnes au contact
(C1) et personnes à proximité (C2) (ne pas déclencher SINUS prématurément) tant que la
levée de doute n’a pas été effectuée.

178
Q

Les manoeuvres de force ont pour but

A

ªªde modifier la position d’un fardeau ;

ªªéventuellement d’en assurer le déplacement.

179
Q

MF

Pour préparer et diriger une manoeuvre, il faut :

A

ÂÂétudier sur place la manière de procéder ;

ÂÂdéterminer les besoins en personnel et en matériel ;

ÂÂarticuler l’emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manoeuvre,
de manière à éviter les encombrements et le désordre ;

ÂÂassurer la sécurité du personnel et le bon emploi des matériels.

180
Q

MF

AVANT LA MANOEUVRE

A

ªªEstimer le poids de la masse à déplacer, ainsi
que la position de son centre de gravité ;

ªªs’assurer que les moyens utilisés sont adaptés
au travail à fournir ;

ªªvérifier que le matériel est en bon état
(câbles, chaînes, cordages, etc.) ;

ªªinstaller les engins sur une base solide ;

ªªsur la charge à déplacer, choisir un point
d’application suffisamment robuste ;

ªªassurer la sécurité du personnel de manoeuvre
par des dispositions appropriées :
ÂÂimposer le port du casque et des gants ;
ÂÂpour les travaux en cours d’eau ou sur
plan d’eau, faire revêtir le gilet de sauvetage
et prévoir un élément de sécurité (équipe
de SIS ou SIA avec un moyen nautique) ;

ªªfaire établir un périmètre de sécurité par les
forces de l’ordre.

181
Q

MF

PENDANT LA MANOEUVRE

A

ªªNe jamais se placer sous une charge
suspendue ou en équilibre, sauf cas de
nécessité absolue avérée ;

ªªne pas s’approcher plus que nécessaire d’un
câble en tension (coup de fouet en cas de
rupture) ;

ªªplacer les mains de façon qu’elles ne puissent
pas être prises sous la charge, en particulier
dans les opérations de chargement et
déchargement ;

ªªdans tous les cas, agir avec calme et sans
précipitation ;

ªªfaire suivre le calage au fur et à mesure de
la manoeuvre de levage ;

ªªn’utiliser les appareils, engins et agrès que
dans les conditions prévues pour leur emploi ;

ªªne pas employer à la manoeuvre plus de
personnel qu’il n’est nécessaire, le surnombre
augmentant les risques d’accidents

182
Q

Un réseau de chaleur fonctionne en circuit fermé. Il comprend au moins 2 canalisations :

A

ªª1 pour conduire le fluide chaud vers l’utilisateur
;

ªª1 pour retourner le fluide après utilisation
vers les centrales de production

183
Q

Les réseaux de chaleur impliquent donc trois éléments fondamentaux :

A

ªªles sources de chaleur ;

ªªle réseau de distribution ;

ªªles sous-stations, qui fournissent la chaleur
aux utilisateurs

184
Q

La température en

sortie de chaudière est d’environ

A

235 °C pour

une pression de 20 bars

185
Q

La température en
sortie de chaudière est d’environ 235 °C pour
une pression de 20 bars. Celle-ci permet à
la vapeur de se transporter d’elle même et de
circuler à environ

A

70 km/h

186
Q

reseau chauffage urbain

Elle n’est jamais à une pression
inférieure à

A

Elle n’est jamais à une pression

inférieure à 5 bars

187
Q

La chaleur de la vapeur est délivrée aux utilisateurs à partir d’un branchement effectué sur la
canalisation principale vers un poste de livraison installé dans une sous-station. Différents robinets
d’arrêt (organes de coupure) font partie de ce branchement, notamment :

A

ªªà l’intérieur de l’immeuble, dans un local
extérieur à la sous-station et indépendant de
celle-ci ou dans la sous-station, mais avec
une commande manuelle située à l’extérieur
de celle-ci ;

ªªà l’extérieur de l’immeuble, dans une chambre
de sectionnement sous voie publique ou en
emprise privée.

188
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN

Le poste de livraison comporte :

A

ªªune bouteille de purge d’eau, qui évacue les
condensats de la vapeur ;

ªªun échangeur de chaleur dans lequel la
vapeur, en se condensant, réchauffe l’eau
des réseaux internes du bâtiment raccordé.
Ces derniers sont totalement indépendants
du réseau vapeur ;

ªªune bâche (un réservoir) qui récupère les
condensats, qui sont ensuite envoyés vers
le réseau par une pompe.

189
Q

La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain,
couramment appelée la CPCU, fournit de la
chaleur à

A

17 communes de la petite couronne

dont Paris.

190
Q

La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain,
couramment appelée la CPCU, fournit de la
chaleur à 17 communes de la petite couronne
dont Paris. En 2011, la longueur du réseau CPCU
est de

A

450

191
Q

La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain,
couramment appelée la CPCU, fournit de la
chaleur à 17 communes de la petite couronne
dont Paris. En 2011, la longueur du réseau CPCU
est de 450 kilomètres pour desservir

A

460 000
équivalents logements (un équivalent logement
correspond à un appartement de 70 M2).

192
Q

Ce réseau est alimenté en vapeur par

A

8 chaufferies
et 3 usines d’incinération des déchets
ménagers du SYCTOM (syndicat communal du
traitement des ordures ménagères).

193
Q

Le principal risque lié au transport et à la distribution de vapeur est la brûlure, qui peut être la
conséquence d’un contact direct avec :

A

ªªles éléments constituant le réseau ;

ªªune fuite vapeur ;

ªªune fuite d’eau chaude.

194
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN
Principalement en raison du risque de brûlure et de l’engagement d’équipes en espace clos, des
mesures permanentes doivent être observées :

A

ªªport des gants obligatoire ;

ªªport de la tenue de feu ;

ªªen fonction des dégagements de vapeurs possibles, les lunettes de protection peuvent
être ajustées ou l’écran facial positionné. En cas de doute, l’engagement des équipes de
secours se réalise sous ARI, conformément aux procédures en vigueur en ce qui concerne
les reconnaissances en espace clos. Un contrôle de l’atmosphère ambiant peut être réalisé
(détection O2, CO et explosimètre…).

195
Q

LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN
LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL
De plus, les précautions suivantes doivent être observées

A

ªªs’engager prudemment et prendre garde aux
risques de chute ;

ªªprendre garde à la température des eaux de
ruissèlement et au contact avec les éléments
du réseau.

196
Q

RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN
Cas général
A l’arrivée des secours et après avoir évalué le caractère évolutif et l’importance du sinistre, le
COS peut demander :

A

ªªdes moyens Brigade proportionnés aux
risques et aux dommages possibles ;

ªªdes moyens de la CPCU sous la forme :
« Je demande CPCU d’urgence,
telle adresse, pour tel motif » ;

ªªdes moyens des services publics en fonction
de leur nécessité, notamment la police.
La priorité du commandant des opérations de

197
Q

quand est joignable le dispatching cpcu

A

Ce service est accessible 24 heures sur 24, 7

jours / 7.

198
Q

En arrivant sur les lieux, la priorité consiste
à protéger les personnes et les biens dans
l’environnement proche du sinistre. Si nécessaire,
le COS fait établir un périmètre de sécurité.
En cas de besoin, le barrage de l’arrivée vapeur
peut être réalisé de plusieurs façons au niveau
de la sous-station, soit par :

A

ªªune vanne située près de l’entrée de la sous-station
;

ªªune commande à distance ;

ªªun tirez-lâchez ;

ªªune vanne sous trottoir.

199
Q

La Ville de Paris dispose d’une organisation de gestion de crise par le biais

A

ªªd’un Centre de Veille Opérationnelle (CVO),
qui assure une vigilance 24/24h sur tous les
événements de crise pouvant intervenir sur
le territoire parisien

ªªd’un système de permanence hebdomadaire
des élus, du Cabinet du Maire, du Secrétariat
Général et de toutes les Directions de
la Ville de Paris ;

ªªd’une Cellule Centrale de Crise (CCC)

ªªd’un système de contrôle à distance de
l’ensemble des panneaux d’informations
de la Ville de Paris (environ 175 panneaux

ªªd’un Poste de Commandement de Coordination
(PCC) mobile

ªªd’un ensemble regroupant d’autres moyens
pouvant être activés ou demandés par le COS
via le PC mobile de coordination ou via son
PC tactique, ou depuis le Centre opérationnel
(CO) Brigade directement au CVO.

200
Q

POSTE DE COMMANDEMENT DE COORDINATION MOBILE
Rôle du responsable de cet organe de commandement de la Ville de Paris

est-il autorisé à rentrer dans le zonage d’intervention

A

Interlocuteur unique
et privilégié du COS, il est autorisé à pénétrer
en zone de soutien.

201
Q

POSTE DE COMMANDEMENT DE COORDINATION MOBILE

Délai d’activation

A

Les délais maxima de mobilisation sont de 30 min le jour et de 90 min la nuit.

202
Q

La Ville de Paris dispose d’un véhicule de
déploiement rapide de denrées et de fournitures
de première nécessité, basé sur le site de la
Caserne Napoléon (1, place Baudoyer, IVe
arrondissement de Paris).
Ce véhicule contient

A

ªª10 lits pliants et des couvertures ;

ªª2 cafetières de grande capacité (15 litres /
heure) et les consommables associés ;

ªªdes tables pliantes ;

ªªdes vêtements chauds.

203
Q

Un véhicule poids lourds complémentaire chargé
et prêt au départ peut être mobilisé en cas de
besoin lors d’un hébergement d’urgence. Équipé
d’un transpalette manuel, il comprend :

A

ªª100 lits pliants ;

ªª200 couvertures ;

ªª15 tables ;

ªª53 chaises ;

ªª53 paravents ;

ªª1 containeur de 1re intervention de nettoyage
(seau, éponges, produits) ;

ªª1 centaine de bouteilles d’eau minérale.

204
Q

Un véhicule poids lourds complémentaire chargé
et prêt au départ peut être mobilisé en cas de
besoin lors d’un hébergement d’urgence.
Délai d’activation

A

Les délais maxima de mobilisation sont de 30 min le jour et de 40 min la nuit.

205
Q

ALIMENTATION
Présentation succincte
Adaptées en fonction de l’horaire du sinistre et de son intensité, les principales solutions existantes
sont :

A

ªªla livraison de plateaux- repas (jusqu’à 1 000) ;

ªªle ravitaillement d’urgence ;

ªªl’achat de nourriture, en liaison avec la
Protection-Civile 75 ;

ªªla mobilisation des Restaurants Administratifs
en journée et le soir (jusqu’à 100 personnes) ;

ªªl’achat à la SNCF de rations alimentaires
d’urgence stockés dans les diverses gares
de Paris ;

ªªl’alimentation d’urgence concerne aussi l’eau
potable. Celle-ci peut être transportée et
mise à disposition en s’appuyant :

ÂÂ soit sur une réserve permanente de 180
packs de 6 bouteilles de 1,5 litre ;
ÂÂ soit sur une ressource de 40 000
bonbonnes de 18,9 litres chacune (environ
800 m³ d’eau). Ces stocks sont répartis sur
deux sites.

206
Q

Ces ressources alimentaires sont mobilisables

depuis

A

le CVO

207
Q

En cas d’intervention particulière sur Paris, l’information du CVO est assurée par le CO Brigade.
Deux cas peuvent alors se produire :

A

ªªle déplacement sur la zone d’intervention du
PCC de la Ville de Paris, à l’initiative du CVO ;

ªªune demande des moyens de la Ville de Paris
exprimée par le COS et ce, exclusivement
sur le secteur parisien.

208
Q

Dans un premier temps, seul qui est habilité à pénétrer en zone de soutien
et à se présenter au poste de commandement
du COS,

A

le responsable
chargé de la coordination des moyens de la Ville
de Paris