118.2 Flashcards

1
Q

CARACTÉRISTIQUES feu d’hab

A

ªªprésence de gaz et d’électricité ;

ªªpropagation horizontale possible vers :
ÂÂ les autres cellules de l’appartement ;
ÂÂ les appartements voisins, les couloirs et
les escaliers lorsque la porte de l’appartement
en cause est restée ouverte ou n’a
pas résisté ;

ªªpropagation verticale possible vers les étages
par les escaliers, gaines, courettes, façades,
balcons ;

ªªdans les immeubles anciens, les appartements
ouvrent généralement directement
sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour
le passage des gaz chauds et des fumées,
qui s’élèvent vers les étages supérieurs et
s’y accumulent ;

ªªpour les personnes :
ÂÂ risque de ne pouvoir évacuer l’appartement
;
ÂÂ tentation de se réfugier sur les toits,
balcons et corniches, voire de se jeter dans
le vide.

Il est donc nécessaire de rechercher toutes ces informations lors des premières reconnaissances,
en gardant à l’esprit le risque permanent de l’accident thermique pour les intervenants.

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2
Q

EXTINCTION feu d’hab (généralités)

A

Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

ªªen Evitant de le pousser par une action non coordonnée des lances ;

ªªen Coupant les propagations.

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3
Q

LE FEU INTÉRESSE UN LOCAL DE PETIT VOLUME Au cours de l’extinction

A

Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer particulièrement vigilant. Outre le strict
respect des devoirs généraux sur intervention, il convient de :

ªªse renseigner sur l’occupation de l’étage
concerné notamment auprès du concierge,
souvent présent dans ce type d’immeuble ;

ªªn’engager que le personnel strictement
nécessaire à l’attaque, disposant d’un moyen
hydraulique lui permettant de délivrer au
minimum un débit de 500 l/mn, en ayant
préalablement reconnu l’itinéraire de repli ;

ªªne pas stationner dans la circulation
horizontale du niveau sinistré, trajectoire
fortement probable d’un phénomène
thermique ;

ªªrechercher rapidement les possibilités de
création de sortants et mettre en oeuvre la
ventilation opérationnelle d’attaque (escaliers
encloisonnés) ;

ªªs’appuyer sur l’existence de plans qui
pourraient renseigner sur la configuration
des lieux, toujours différente, des niveaux
courants ;

ªªprendre les plus grandes précautions lors de l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des modifications aérauliques brutales ;

ªªlors de la reconnaissance de locaux enfumés, refermer la porte derrière les explorateurs.

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4
Q

feu d’hab LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION

A

ªªExtinction menée par l’intérieur en utilisant
le volume d’eau strictement nécessaire et
après avoir neutralisé le risque d’accident
thermique ;

ªªInvestissement des locaux ou volumes
adjacents ;

ªªReconnaissances dans la totalité de
l’immeuble.

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5
Q

feu d’hab LE FEU S’EST PROPAGÉ À PLUSIEURS PIÈCES

A

Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste ou aux étages, l’attaque est menée en
trois temps, de préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

1/ Isoler le foyer principal
dans son volume initial.

2/ Combattre les propagations
dans toutes les directions autour du
volume initial.

3/ Compléter le dispositif à l’intérieur
de l’appartement, afin de faciliter la
pénétration et d’achever l’extinction.

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6
Q

feu d’hab cas particulier Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte
d’entrée de l’appartement

A

Devant l’impossibilité d’ouvrir la porte
d’entrée de l’appartement sinistré dans
des délais raisonnables (porte blindée,
etc.) et afin d’éviter que le feu ne sorte
de son volume initial ou ne se propage à la
totalité de l’appartement (propagation), le
temps de forcer la porte, il y a possibilité
d’attaquer le feu par l’extérieur (échelle,
balcon, etc.) sans investir les locaux et en
respectant scrupuleusement les mesures
suivantes

ªªétablir une lance en eau en attente
devant la porte d’entrée ;

ªªmettre la VO en manoeuvre (surpression
au niveau de la porte d’entrée) ;

ªªlocaliser tous les sortants par lesquels
le feu est susceptible de se propager
(fenêtre située à l’arrière, en courette,
en puits de lumière) ;

ªªne pas se trouver face à la fenêtre (effet
thermique) ;

ªªne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur ;

ªªs’il y a plusieurs fenêtres, créer un
ouvrant afin de permettre l’expulsion
des gaz chauds.

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7
Q

feu d’hab LE FEU SE PROPAGE À L’ENSEMBLE DE L’IMMEUBLE des
reconnaissances, menées au moyen d’échelles
si nécessaire, doivent être entreprises sans délai
pour :

A

ªªsecourir au plus tôt les personnes les plus
menacées par les manifestations du sinistre
(gaz chauds et fumées) ;

ªªdécouvrir rapidement les éventuelles victimes,
au besoin en employant rapidement la caméra
thermique dans les zones enfumées, mais
encore froides

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8
Q

Les moyens du renfort habitation permettent d’entreprendre rapidement et simultanément :

A

ªªles missions de reconnaissances ;

ªªla prise en charge des victimes et des personnes impliquées ;

ªªles opérations d’extinction

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9
Q

feu d’hab DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE
Il sont entrepris systématiquement pour éviter
les reprises de feu. Pour cette raison, les rondes
peuvent être plus fréquentes. Il sont conduits
avec précaution de surcroît il faut qu’il soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas
afin :

A

ªªd’éviter la détérioration des objets, dont
certains sont précieux ou ont une valeur
affective et irremplaçable pour leur
propriétaire (photos, bibelots, livres anciens,
etc.) ;

ªªd’optimiser les investigations, dans
les meilleures conditions, de la Cellule
investigation après incendie (CIAI) qui est
composée :
ÂÂ du Groupe de recherche des causes et
des circonstances des incendies (GRCCI) ;
ÂÂ du Laboratoire central de la préfecture
de police (LCPP) ;

ªªde préserver les scènes soumises à une
éventuelle enquête (retex, Police Judiciaire…).

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10
Q

ERP CARACTÉRISTIQUES

A

Le caractère essentiel d’un ERP est la présence
de public, qui méconnaît les lieux et dont la
composition, l’effectif et la vulnérabilité varient
en fonction du type et de la catégorie de l’établissement
:

ªªpublic de passage dans les magasins, centres
commerciaux, salles d’expositions, etc. ;

ªªenfants dans les établissements d’enseignement
;

ªªpersonnes dépendantes dans les établissements
sanitaires.

Cette vulnérabilité s’accroît la nuit et en dehors des heures ouvrables, notamment
dans les établissements où il existe des locaux à sommeil (hôpitaux,
hôtels, internats).

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11
Q

Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside également dans leur implantation. Généralement
installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

A

ªªelles disposent d’une devanture donnant sur
la rue et d’une arrière-boutique contiguë, dont
les ouvertures peuvent donner sur une cour.
On y trouve fréquemment le logement du
commerçant, au-dessus ou au même niveau
que la boutique et en communication avec
elle ;

ªªles réserves, servant au stockage de la
marchandise et disposant le plus souvent
d’accès distincts, présentent un potentiel
calorifique élevé et sont également en
communication avec la surface de vente ;

ªªassociés à l’isolement avec les tiers, qui
est souvent insuffisant, tous ces éléments
concourent à favoriser les propagations et le
développement du feu, horizontalement vers
les zones de l’établissement et verticalement,
vers les habitations.

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12
Q

ERP EXTINCTION
L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention existants

A

ªªImplantation pour l’accès des secours ;

ªªDégagements pour les évacuations de
personnes ;

ªªCloisonnement pour la lutte contre les
propagations ;

ªªDésenfumage pour l’évacuation des fumées

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13
Q

Dès son arrivée, le COS doit se renseigner sur
la nature, ainsi que sur l’effectif du public et
du personnel de l’établissement présents. Pour
cela, dans la mesure du possible et tout au long
de l’intervention, le COS s’adjoindra le responsable
de l’établissement présent sur les lieux. Il
doit systématiquement rechercher les victimes
potentielles et les personnes isolées par le feu,
en particulier :

A

ªªdans les locaux attenants ;

ªªdans le voisinage immédiat, en élargissant
les reconnaissances à toutes les parties de
l’immeuble où des personnes pourraient s’être
retranchées.

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14
Q

Si le public peut être évacué, s’assurer de
sa totale évacuation par des reconnaissances
poussées et en interrogeant les témoins. Dans
le cas contraire, le placer à l’abri du feu et des
fumées en mettant à contribution les dispositifs
de recoupement, de cloisonnement interne et
de ventilation.
L’attaque se fait avec le souci de préserver
les dégagements, en complétant le dispositif
éventuellement mis en place par le service de
sécurité. Elle est conduite simultanément :

A

ªªde façon directe sur les développements
visibles du feu ;

ªªde façon indirecte sur les parties arrières
et cachées des locaux, pour couper les
propagations et rechercher les zones envahies
par la fumée et les gaz chauds (cages
d’escalier, ascenseurs, gaines, combles, soussols).

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15
Q

espace clos CARACTÈRISTIQUES

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou
complexes, naturellement obscur, qui se trouve
généralement en partie basse des immeubles
(caves, sous-sols, parcs de stationnement,
chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.).
Cependant, dans certains immeubles modernes,
il peut se trouver en étage.
Suivant les cas, cet espace peut :

ªªêtre indépendant ou non des structures de
la construction ;

ªªdéboucher sur des communications
empruntées par le public ;

ªªcomporter des cages d’escalier ou des gaines
pouvant propager le feu et les fumées ;

ªªreceler des charges calorifiques importantes,
des produits toxiques, inflammables, voire
explosifs ;

ªªpermettre le passage de conduits ou
canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures,
électricité, etc.

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16
Q

Espace clos LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS

A

ªªrechercher tous les accès, conduits et
éléments de construction (gaines, cages
d’escaliers, joints de dilatation, etc.) qui
pourraient faciliter le transport du feu, parfois
jusqu’en partie haute ;

ªªfermer les portes ;

ªªbarrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité).

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17
Q

espace clos EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION

A

ªªlorsqu’il est découvert, attaquer le foyer dans
le sens du tirage, avec les moyens propres à
la nature du combustible qui alimente le feu ;

ªªau besoin, modifier favorablement le sens du
tirage, en ventilant positivement les locaux.

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18
Q

espace cls EXTINCTION PAR PÉNÉTRATION
Dans ce cas, le COS doit prendre toutes les précautions pour ne pas déclencher d’explosion de
fumées ou propager le sinistre dans des directions imprévisibles :

A

ªªs’il n’est pas possible de canaliser les flux de fumées et de gaz chauds, les ventilateurs
antidéflagrants seront employés en
aspiration, afin de refouler vers une zone
non dangereuse. Certaines chaufferies
ont leur gaine de ventilation équipée d’un
raccord « ZAG » accessible de l’extérieur.
Il est alors possible de les ventiler en y
raccordant directement dessus les manches
du ventilateur ;

ªªmettre en place des moyens d’éclairage, qui seront progressivement déplacés au fur et à mesure de la pénétration des équipes de
reconnaissances et/ou d’attaque.

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19
Q

espace clos EXTINCTION PAR L’EXTÉRIEUR

A

ªªLorsque la température à l’intérieur
des locaux est devenue telle que toute
pénétration est impossible, même avec
une ventilation énergique, le foyer doit
être attaqué de l’extérieur, par les trémies
d’attaque lorsqu’elles existent, en remplissant
totalement les locaux de mousse, ce qui
permettra d’étouffer le foyer et d’inerter
l’atmosphère gazeuse ;

ªªafin d’éviter une destruction trop rapide de la mousse, il convient de réduire au préalable
la température ambiante, en manoeuvrant
une ou plusieurs lances à eau en jet diffusé
d’attaque ;

ªªl’essentiel du potentiel calorifique se trouvant au niveau du sol, il est nécessaire d’appliquer dans un premier temps un tapis de mousse à bas foisonnement ;

ªªintroduire la mousse par un accès situé
en partie haute. Quelquefois, il peut être
avantageux, pour s’approcher du foyer, de
pratiquer une trouée dans un plancher ou
une cloison. Dans ce cas il faut s’assurer,
dans la mesure du possible, de l’absence de
conducteurs électriques ou de canalisations
diverses à l’endroit choisi. Des lances spéciales feu de sous-sol peuvent être utilisées ;

ªªsurveiller les gaines et les autres accès,
car la pénétration de la mousse provoque
l’expulsion des fumées et gaz chauds ;

ªªdès que la température est devenue supportable,pénétrer dans la mousse avec l’appareil respiratoire isolant et achever l’extinction avec les moyens classiques (attention, la mousse peut neutraliser le sifflet de fin de charge de l’ARI).

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20
Q

feux verticaux

A

Cages d’escalier, gaines de monte-charges et
d’ascenseurs, gaines de vide-ordures, gaines
« techniques » (passage de canalisations électrique,
gaz, etc.) et gaines de ventilation ou de
climatisation constituent des cheminées ou des
voies qui permettent le passage des fumées et
gaz chauds vers les étages supérieurs et les
combles1.

Elles peuvent cependant faciliter le transport du feu :

ªªvers le bas, par la chute de matières enflammées
;

ªªhorizontalement par les circulations d’air des
systèmes de ventilation ou les ouvertures
diverses.

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21
Q

feux verticaux feux de cages d’escaliers EXTINCTION

A

ªªRassurer à la voix et mettre en sécurité les
occupants paniqués ;

ªªbarrer immédiatement la conduite de gaz
montante de l’immeuble ;

ªªramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et
les bloquer en position ouverte ;

ªªsi la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des porte-lance ;

ªªprogresser du niveau inférieur du feu vers le haut avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour combattre les réinflammations et terminer l’extinction.

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22
Q

feux verticaux LES FEUX DE CHEMINÉE EXTINCTION Elle est souvent longue et difficile en raison de
l’étroitesse et du cheminement irrégulier des
conduits.
Après avoir déterminé rapidement le conduit
intéressé par le feu (liaison à la voix par le
conduit, envoi de petits objets à l’intérieur, ordre
des conduits sur le toit), l’extinction se fera de
la manière suivante :

A

ªªéteindre tout d’abord le foyer situé dans
l’âtre. La vapeur dégagée par l’extinction
peut, dans certains cas, suffire à éteindre
le foyer à l’intérieur du conduit ;

ÂÂ à l’aide d’un miroir, tenter de localiser le
foyer à l’intérieur du conduit ;

ÂÂ si l’action n’a pas été suffisante, procéder
à l’extinction complète sur toute la hauteur
du conduit, en déversant de l’eau par petites
quantités (éviter un refroidissement trop
rapide du conduit, ce qui pourrait provoquer
son éclatement) le long des parois internes
du conduit au moyen du seau-pompe ou
de la LDT en jet diffusé. Cette manoeuvre
nécessite au préalable de protéger l’âtre des
déversements d’eau mélangée de suie, et
de mettre en place un dispositif de liaison
(canal tactique par exemple) entre les deux
extrémités du conduit, afin de coordonner
l’envoi de l’eau ;

ªªs’il persiste un point de chaleur anormale et
inaccessible depuis une trappe de ramonage,
il pourra être nécessaire de pratiquer une
trouée de dégagement. Cette trouée, dont la
section doit permettre l’enlèvement aisé des
matières en ignition, sera réalisée légèrement
en dessous du point où la chaleur est la plus
intense.

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23
Q

feux verticaux feux de façades EXTINCTION

A

ªªrassurer à la voix et mettre en sécurité les
occupants paniqués ;
ªªbarrer le gaz sur rue ;
ªªramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et
les bloquer en position ouverte ;
ªªl’attaque est réalisée par l’intérieur selon les
règles habituelles, mais aussi de plain-pied
et au moyen des échelles afin d’éviter la
propagation rapide du sinistre et de limiter
la production de fumée qui s’engouffre à
chaque niveau par les baies brisées ;
ªªreconnaître tous les locaux ;
ªªporter une attention particulière au dégarnissage
des parties de façade non brûlées.
L’utilisation de la caméra thermique est fortement
conseillée.

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24
Q

feux elements de constructions
Les éléments de construction sont très variés quant aux matériaux employés et aux modes de
pose. Les habitations modernes comprennent de plus en plus souvent

A

ªªdes matériaux synthétiques pour l’isolation
acoustique et thermique (mousses de polyuréthane
ou de polystyrène) ;

ªªdes cloisons en préfabriqué, à pose rapide
et en matériaux légers ;

ªªdes faux plafonds, qui cachent le passage
de canalisations et de fils et masquent les
défauts de recoupement entre locaux ou
étages.

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25
feu de parc de stationnement couvert Les feux de parcs de stationnement couverts (PSC) sont à considérer comme des cas particuliers des feux d’espace clos (cf. fiche 3, les feux de contenants). En effet, la configuration des lieux, la complexité des cheminements et le cloisonnement de ce type de construction rendent bien souvent la localisation et l’extinction du foyer difficiles. Avec l’évolution des nouvelles technologies, la Brigade doit prendre en compte l’apparition des véhicules électriques dans les PSC :
ªª soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules ; ªª soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et dans tous les PSC.
26
PSC La situation à l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :
ªªun voire plusieurs niveaux entièrement enfumés ; ªªun voire plusieurs niveaux entièrement embrasés ; ªªun effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse l’attaque au niveau sinistré ; ªªune température élevée entrainant une fragilisation de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le cas échéant ; ªªéventuellement une notion de victimes à l’intérieur du parc.
27
PSC La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2 impératifs :
``` ªªl’engagement des moyens le plus rapidement possible, afin de réduire au maximum l’échauffement des véhicules soumis au rayonnement, les dégradations de la structure et l’extension du sinistre ; ``` ªªla sécurité du personnel : le COS doit veiller à engager le personnel strictement nécessaire à la localisation du foyer, en respectant les prescriptions du BSP 200.11, partie « engagement d’une équipe en reconnaissance d’attaque ».
28
STRUCTURE DES PSC, MOYENS DE PRÉVENTION À DISPOSITION En fonction de la destination du bâtiment (habitation, code du travail ou ERP) et de la date du permis de construire, les dispositions constructives et les aspects de prévention des PSC peuvent être différents. Il n’est donc pas possible de dresser une liste exhaustive des principales caractéristiques constructives ou préventives que l’on peut retrouver dans un parc de stationnement couvert. Néanmoins, certains éléments d’ordre général, qui méritent d’être pris en compte par le COS :
ªªla stabilité au feu des dalles d’un PSC peut varier d’une demi-heure (rare) à 1h30 voir 4h dans le cas d'un IGH. Il faut donc que le COS prenne en compte un risque possible d’effondrement de la dalle supérieure au niveau du foyer ªªles PSC peuvent disposer de moyens de secours type colonnes sèches et/ou système d’extinction automatique à eau ; ªªles PSC ayant plus d’un niveau peuvent être également dotés de moyens de désenfumage mécanique, dont les commandes manuelles sont en général situées au niveau de la rampe d’accès du parc ; ªªla coupure de l’alimentation générale doit rester exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le désenfumage mécanique du PSC.
29
PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :
ªªune propagation horizontale rapide, du fait de la proximité des véhicules, de la présence éventuelle de cloisons métalliques (boxes grillagés), voire de stockages anarchiques (fort potentiel calorifique) ; ªªune propagation verticale par les joints de dilatation et/ou les gaines techniques (absence de recoupement) ; ªªune propagation descendante par les écoulements d’hydrocarbures au travers de la dalle fissurée ou déstructurée ; ªªun risque d’envahissement par les fumées des niveaux supérieurs du PSC (via les rampes d’accès des véhicules) et/ou des cages d’escaliers des bâtiments en superstructure (absence ou défectuosité de l’isolement), car les PSC se trouvent en règle générale sous un bâtiment ; ªªl a présence d'éventuelles victimes dans les étages supérieurs, car les fumées peuvent se propager par les conduits d'évacuation des eaux usées en PVC, détruits par la chaleur ; ªª différents types de motorisation des véhicules, tels que essence, diesel, GPL, GNV ou électrique et très prochainement, hydrogène.
30
Le COS doit donc axer son idée de manoeuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux
ªªune prise en compte des moyens de secours propres à l’établissement ; ªªdes reconnaissances approfondies dans l'ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants ; ªªune localisation rapide du foyer ; ªªune attaque massive du foyer ; ªªl’utilisation du désenfumage mécanique du PSC, lorsqu'il existe, ou de nos moyens de ventilations propres, qui permet d'abaisser la température, d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances ; ªªune utilisation de la mousse qui peut s’avérer judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas, attaque « classique » impossible (demande du groupe mousse ventilation GMV).
31
les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être
les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par un système d’extinction automatique à eau.
32
PSC Reconnaissances d’attaque : Le COS doit rechercher les plans d’intervention et localiser, outre les commandes de désenfumage, les tracés éventuels de conduites de gaz etc… Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit :
ªª s'appuyer sur la présence éventuelle d'un poste de surveillance avec ou sans caméras, d'un gardien, d'un résident ayant une bonne connaissance des lieux, etc. ; ªª se munir d'un plan affiché dans un hall, un sas, le parc ou la rampe ; ªª couper l'alimentation électrique des éventuelles stations de charges des véhicules électriques ; ªª barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau sinistré.
33
PSC Reconnaissances d’attaque : Le COS doit rechercher les plans d’intervention et localiser, outre les commandes de désenfumage, les tracés éventuels de conduites de gaz etc… Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit : - - - - De même :
ªªLes cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x) sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ; ªªplacer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ; ªªeffectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau sinistré, afin de localiser le plus rapidement possible le foyer ; ªªau cours de la reconnaissance, le binôme peut être confronté à des signes annonciateurs de l’emballement des batteries des VEH, à savoir flammes vives sous le véhicule, éventuellement projections de matières incandescentes, croissance rapide et exponentielle du feu en un point unique : dans ce cas, le repli immédiat est de rigueur ; ªªsi l’incendie concerne un véhicule branché sur sa station de charge, et que des moyens hydrauliques n’ont pas pu être établis au terme de la première reconnaissance, soit approximativement 45 minutes après le début du sinistre, le COS doit conserver à l’esprit qu’un emballement en chaine des batteries est possible : l’évacuation du personnel et du public au niveau sinistré et immédiatement supérieur (logements, bureaux etc.) doit être ordonnée. Une attaque doit être entreprise à distance et à l’abri des effets dangereux de ces feux, si possible depuis les sas les plus proches du foyer initial. Une surveillance de la dalle supérieure sera menée avec le maximum de précautions ; ªªau cours de l’attaque, si les mêmes phénomènes sont constatés, le binôme doit impérativement se replier, laisser sa lance au sol (calée ou amarrée rapidement) en jet diffusé d’attaque avec le débit maximum en direction des véhicules et mener une attaque à distance telle que précisée ci-dessus, avec un second moyen hydraulique. NOTA une recherche du foyer au moyen de la caméra thermique depuis le niveau supérieur ou inférieur du sinistre peut bien souvent permettre de localiser rapidement l’emplacement exact du sinistre et d’engager les premières équipes d’attaque par la cage d’escalier la plus adaptée. Cette manière de procéder préserve le potentiel physique du personnel et limite la durée des reconnaissances d’attaque.
34
PSC Reconnaissances périphériques :
ªªl a caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations ; ªª si la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles réguliers des niveaux directement inférieurs et supérieurs (propagation possible par des fissures, des joints de dilatation, des conduits PVC, des conduits de VMC ou du fait de l’absence de joint dans ou entre les dalles…) ; ªª signaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure ou inférieure ; ªªl ors d'un feu en infrastructure, s'assurer de la fermeture des portes d'accès aux étages supérieurs afin d'éviter la propagation des fumées ; ªªl a mise en place de la VO aux accès investis pour les reconnaissances et l'attaque peut contribuer à isoler la superstructure de l'infrastructure.
35
RAPPELS CONCERNANT L’UTILISATION DE LA MOUSSELa mousse agit par
isolement, par étouffement, par refroidissement et par diminution du rayonnement.
36
3 taux de foisonnement existent :
ªªbas (0 à 20) ; ªªmoyen (20 à 200) ; ªªhaut (> 200, « grosses bulles »).
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Les feux de classe A sont dits feux « secs ». Ils intéressent les matériaux solides (cellulose, bois, papier, tissu, fourrage, coton, etc.), particulièrement inflammables. Ils présentent deux modes de combustion :
ªªcombustion vive, avec flammes ; ªªcombustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes.
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Il s’agit dans ce cas de feux « couvants ». L’extinction complète, qui s’effectue généralement à l’eau, comprend en général 2 phases
ªla cessation de la combustion vive (abattage des flammes) ; ªªla cessation de la combustion lente (noyage des braises).
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Leur principale caractéristique feux de classe B
est qu’ils flambent | ou s’éteignent, mais ne couvent pas.
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feux classe B leur capacité à s’enflammer dépend
point éclair
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point éclair def
température minimale à laquelle il émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air ambiant une atmosphère inflammable
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feux classe B Dans tous les cas, le COS doit :
ªªse conformer aux prescriptions liées au risque chimique (partie 6, titre 1 du 118.1 MGO NRBC) par la recherche de renseignements et la mise en place des mesures immédiates de sauvegarde
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il peut y avoir rallumage brutal | tant que la température avoisine celle de
l'auto-inflammation
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l’auto-inflammation def
température à laquelle un mélange gazeux combustible peut s’enflammer spontanément sans la présence de flamme ou d’étincelle
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deux agents extincteurs LES LIQUIDES INFLAMMABLES NON MISCIBLES À L’EAU (ESSENCES, HUILES, ÉTHERS, PÉTROLE)
Les deux agents extincteurs les plus efficaces sont la poudre pour les feux de faible importance et la mousse pour les nappes de grande superficie
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LES LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU (ALCOOLS, ACIDES…) En cas de recours à la mousse
il convient de s’assurer au préalable de la compatibilité de l’émulseur avec ce type de feu et de son mode d’application. L’émulseur Brigade est du type polyvalent et cela même dans tous les engins
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LES LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU (ALCOOLS, ACIDES…) Un feu de faible étendue peut être éteint
Un feu de faible étendue peut être éteint en jet diffusé. Pour les feux plus importants, le CO2 et la poudre sont les meilleurs agents d’extinction
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LES SOLIDES LIQUÉFIABLES (PLASTIQUES, CAOUTCHOUC, GOUDRONS…) Ces feux, qui dégagent une grande quantité de chaleur et de fumées, sont généralement éteints
au moyen de l’eau.
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SOLIDES LIQUÉFIABLES (PLASTIQUES, CAOUTCHOUC, GOUDRONS…) Cependant, dans certains cas, l’action de l’eau pourra se révéler insuffisante. L’extinction sera alors menée
à l’aide de mousse.
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sont les feux de gaz tels que :
Ce sont les feux de gaz tels que : ªªgaz naturels ; ªªgaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ; ªªautres produits à l'état gazeux (produits chimiques, gaz rares, etc.).
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feux de classent C Ils se caractérisent par :
ªªun très fort dégagement calorifique, susceptible de propager l'incendie par simple rayonnement ; ªªun danger potentiel d'explosion consécutif à la présence de poches gazeuses créées avant l'inflammation, ou de gaz stockés à proximité du sinistre dont les récipients ont chauffés ; ªªun dégagement de vapeurs toxiques, dans le cas de produits chimiques gazeux
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Les feux de classe D concernent les métaux exemple
(sodium, magnésium, potassium, phosphore, | aluminium, etc
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Les feux de classe D concernent les métaux (sodium, magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.), qui sont
toxiques par inhalation, | ingestion ou simple contact.
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feux de classe D Ces feux doivent (éteint ou pas)
en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse. Seuls sont à employer des agents d’extinction secs (poudre, sable, terre, ciment)
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La plupart de ces métaux réagit violemment à quoi ? en provoquant quoi?
La plupart de ces métaux réagit violemment à l’eau, en provoquant un dégagement d’hydrogène qui crée un risque d’explosion
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VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE Généralités sur les risques : Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :
ªªréservoir d’hydrocarbure ªªréservoir sous pression qui crée un risque d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une torchère ; ``` ªªplancher de batteries ou un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques susceptibles de présenter un risque électrique et de générer des feux aux comportements parfois radicalement différents ; ``` ªªhuile et pneumatiques ªªmatières plastiques en quantité plus ou moins importante pour ce qui concerne l’aménagement de l’habitacle ; ``` ªªdispositifs pyrotechniques et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des pare-chocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température ``` ªªmatières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées ªªbornes de charge électrique délivrant du courant alternatif
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VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE PRINCIPES GÉNÉRAUX D'INTERVENTION l’application de la MGO incendie est la règle absolue. De plus, l’identification des risques multiples que représentent aujourd’hui les différentes technologies en service impose d’y d’intégrer la règle des « 4 I », afin de déterminer la conduite à tenir :
ªªIdentifier le véhicule et ses caractéristiques ; ªªInspecter les éléments constitutifs ; ªªInterdire les actions potentiellement dangereuses ; ªªIntervenir conformément à chaque type de motorisation.
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TRANSPORT FERROVIAIRE La distribution se fait :
ªªpar ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : la transmission se fait au moyen de pantographes ou de perches (tramway ou train) ; ªªau niveau du sol (rails de traction) : la transmission se fait par l’intermédiaire de frotteurs (métro).
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TRANSPORT FERROVIAIRE En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans
En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus souvent, électrique.
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TRANSPORT FERROVIAIRE En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des portes-lance :
ªªabaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement ; ªªconfirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main.
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AÉRONEFS | L’effort doit être porté d’emblée sur
les sauvetages | et/ou les mises en sécurité des occupants.
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Aéronefs L’effort doit être porté d’emblée sur les sauvetages et/ou les mises en sécurité des occupants. Pour cela, les premiers moyens
(lances à mousse ou à eau) doivent être mis en oeuvre de manière à séparer les éléments en feu des parties occupées par les passagers et l’équipage (carlingue, cockpit).
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Aéronefs | les opérations d’extinction comprennent simultanément
ªªl’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisées de la mousse ou de la poudre ; ªªl’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment ; ªªl’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) est à effectuer au moyen de jets diffusés ; ªªL’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires.
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TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES En règle générale il faut se conformer à la marche générale des opérations NRBC et notamment :
ªªse renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit, auprès du CO, qui dispose de base de données sur les produits) ; ªªcaler le véhicule ; ªªdélimiter un périmètre de sécurité ; ªªétablir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent ; ªªprotéger la zone voisine si elle est menacée ; ªªcréer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre ; ªªentreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit ; ªªdemander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence. ªªsi le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :  soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement ;  soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse.
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INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES | Entrent dans cette rubrique
ªªles stands d’expositions, baraques et attractions foraines ; ªªles tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping.
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INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision. Après avoir demandé les moyens de renforts nécessaires, le COS fait porter ses efforts de manière à :
ªªréaliser les sauvetages ; ªªempêcher la propagation aux installations voisines ; ªªfaire évacuer les zones menacées.
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DÉPÔTS D’ORDURES, DÉCHARGES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS On peut aussi faire intervenir des sociétés privées pour faciliter l’extinction totale lorsque
ªªle feu ne risque pas de se propager à d’autres installations ; ªªl’extinction risque d’être de très longue durée.
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CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS Ils sont théoriquement vides d’habitants, mais peuvent parfois être squattés. Ces feux sont attaqués suivant les principes énoncés au titre 1 relatif aux « feux de contenants ». Cependant, en raison de la nature, de l’organisation et de l’avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés :
ªªprésence de bouteilles de gaz sous pression (acétylène, butane, propane, etc.) ; ªªrisques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement ; ªªinstallations électriques volantes, chute de matériaux ; ªªécroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc.
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CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS Les règles suivantes doivent être appliquées :
ªªles reconnaissances sont toujours effectuées en binômes et sont limitées au minimum indispensable pour la détermination des sauvetages à réaliser, ainsi qu’à la conduite normale des opérations ; ªªn’engager que le personnel strictement nécessaire à l’intérieur des locaux présentant quelque danger que ce soit ; ªªdès lors, attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties menaçantes ; ªªdans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris. En effet, l’extinction complète est alors obtenue en noyant les décombres.
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L’ensevelissement peut se produire à l’occasion d’un effondrement de maison ou d’immeuble (explosion, feu ou incendie,défaut de construction,vétusté,fragilisation de la structure suite à un sinistre...), d’un mouvement de terrain, d’un éboulement de chantier ou de tranchée, etc. La difficulté est accrue par :
ªªl'ensevelissement simultané de plusieurs personnes ; ªªl’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence ; ªªle risque de décès pour les personnes ensevelies par : ÂÂasphyxie dans des volumes clos ; ÂÂmanque de soins ; ÂÂécrasement de membre (crush syndrome) ; ÂÂprivation d’aliments.
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ªªle risque de décès pour les personnes ensevelies par :
ÂÂasphyxie dans des volumes clos ; ÂÂmanque de soins ; ÂÂécrasement de membre (crush syndrome) ; ÂÂprivation d’aliments
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Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :
ªªde l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action ; ªªdu non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches ; ªªdes chutes de matériaux
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Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut
ªªprocéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles ; ªªprocéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement : ÂÂà la recherche des victimes de surface ; ÂÂà la recherche dans les parties peu endommagées ; ÂÂaux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles ; ÂÂà l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres.
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personne ensevelie | Pendant l’opération, il faut :
ªªdemander une section RSMU et le groupe CYNO ; ªªutiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques) ; ªªn’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides ; ªªdans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement » ; ªªamarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles ; ªªgarder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable ; ªªsi des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements
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Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose
ªªd’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important ; ªªd’exiger le silence en toutes circonstances.
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Les risques pour la personne qui est tombée sont :
ªªle décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie ; ªªla difficulté à manifester sa présence.
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personne tombée en profondeur Pour le sauveteur, le risque est lié à :
ªªune chute pendant la progression, liée à un problème matériel ; ªªune asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage.
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PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Avant l’opération, le sauveteur doit
ªªchercher à entrer en contact avec la personne ; ªªessayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique ; ªªrechercher des renseignements : ÂÂauprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident ; ÂÂauprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier, …) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) ; ÂÂauprès des voisins ; ÂÂen consultant les plans spécifiques ; ªªcontrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation
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PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pendant l’opération, il faut :
ªªn’engager que le personnel strictement nécessaire ; ªªamarrer les sauveteurs ; ªªque les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi ; ªªsi l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion ; ªªpendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface.
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BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Il peut s’agir par exemple d’une personne :
ªªqui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre ; ªªqui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble ; ªªqui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours.
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PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE Du fait de l’aspect traumatisant de la notion de hauteur pour la personne, l’action psychologique est déterminante. A cet effet, le COS doit :
ªªrassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix ; ªªla calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré. Dans certaines situations, le médecin pourra faire appel à un « médecin référent IMP », dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter une réelle plus-value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS.
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Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances
ªªde la voie la plus facile et la moins risquée pour : ÂÂatteindre la personne ; ÂÂassurer son sauvetage ; ªªdes moyens à employer pour dégager la personne.
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CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Dès sa présentation sur intervention, le COS doit :
ªªdemander la police ; ªªdemander les matelas1 de sauvetage si nécessaire ; ªªentamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de négociation ; ªªlorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation (RAID en extra-muros, BRI pour Paris) ; ªªfaire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous la responsabilité d’un sapeur-pompier ; ªªévaluer la situation : ÂÂanalyse du risque pour la personne et pour les tiers (éventuellement inspection de l’appartement de la personne) ; ÂÂdemande de moyens supplémentaires : ``` o AR si le dialogue avec la personne s’annonce difficile (soit d’emblée, soit après échec des premiers intervenants) et/ou si la situation paraît particulièrement angereuse pour la victime et/ou les intervenants ; ``` o GRIMP pour la manoeuvre de sauvetage ou l’approche du médecin référent GRIMP ; ªªsi l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manoeuvre, afin de parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du dialogue avec la personne, manoeuvre du GRIMP, etc.) ; ªªdans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le COS peut alors demander un deuxième officier de garde compagnie, qui prendra le relais au niveau du dialogue avec la personne. Le médecin de l’AR, notamment s’il est qualifié « IMP », pourra également prendre ce relais, si possible en s’approchant de la personne par le biais du GRIMP.
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FORME DE DIALOGUE POSSIBLE (COS), NÉGOCIATION D’UN SPÉCIALISTE
ªªbien rappeler à la personne que l’on veut seulement discuter avec elle, sans chercher à se rapprocher, ni à l’attraper et que l’on respecte son « choix » ; ªª intervenir seul, à mains nues, non casqué et si possible sur le même plan, en respectant une distance « intime » (3 m. environ) ; ªªveiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à proximité, liée par exemple à la mise en place d’équipes dans les étages supérieurs ou au déploiement des échelles ; ªªéloigner la foule et surtout les médias, qui risqueraient par leur présence d’encourager un passage à l’acte ; ªªdéculpabiliser les intervenants : lorsque toutes les dispositions sont prises en termes de sécurité, le choix de la personne de sauter ou non n’appartient qu’à elle ; elle pourrait donc le faire malgré toutes les tentatives avortées de dialogue ; ªª toujours prendre un suicidaire au sérieux : penser que le sujet ne cherche qu’à attirer l’attention est une erreur. Cela peut même constituer une raison supplémentaire pour le suicidaire dans sa détermination à passer à l’acte ; ªª le degré de préparation est révélateur : les sujets les plus dangereux sont ceux qui ont planifié précisément leur passage à l’acte. Dès lors qu’apparaissent des indices de « préparation » du suicide, il faut craindre une détermination absolue de la personne. Des « dernières volontés » exprimées par la personne peuvent également être le signe de son passage à l’acte ªªprendre le temps nécessaire : le facteur « temps » est fondamental. Le processus qui conduit une personne à vouloir se donner la mort est un mécanisme lent et progressif qui passe par des étapes : hésitation, perte de repères, bouffée dépressive, ressenti de lâcheté, colère, dépression, peur, retrait, doute… Il ne faut donc pas être pressé d’intervenir, même si le recours à la force semble souvent l’une des options évidentes pour résoudre la crise ; ªª la méthodologie d’intervention : si l’action engagée par un primo intervenant semble efficace, il faut le laisser poursuivre le dialogue. S’il semble dépassé par la situation ou montre des signes de fatigue, en prendre le relais dès le départ. Toute attente est potentiellement préjudiciable ; ªª laisser la famille à l’écart, sans pour autant la négliger : le recours aux membres de la famille n’est pas forcement une bonne idée, car ils sont souvent « partie prenante » dans l’affaire, et malgré toute leur bonne volonté, ils peuvent aggraver la situation au lieu de la débloquer ; ªª les actions de derniers recours : le changement d’interlocuteur peut être envisagé, car on crée ainsi une rupture, qui peut également être obtenue avec une tierce personne mise au contact.
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QUELQUES POINTS-CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE PERSONNE REFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
ªªToujours vouvoyer la personne ; ªª sourire, mais sans excès : c’est une manière pour « créer de la sympathie » et passer un message indirect : « je suis quelqu’un de gentil » ; ªªdonner son prénom et lui demander le sien ; ªªexpliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours, et préciser que l’on a tout notre temps ; ªªapparaître calme et tenter de tenir une conversation d’allure naturelle, sans dramatiser, ni banaliser ; ªªparler avec des mots simples, et lentement ; ªªne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes ; ªªécouter le sujet au maximum : l’écoute doit être sincère et il faut montrer son implication : « j’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre » ; ªªse contenter d’écouter en acquiesçant ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet ; ªªinformer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue: c’est un élan « réversible ».
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ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de
ªªpersonne bloquée dans la cabine entre deux étages (pas d’intervention en règle générale) ; ªªpersonne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine ; ªªpersonne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine ; ªªpersonne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine ; ªªpersonne tombée dans la gaine.
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AVANT TOUTE ACTION SUR L’ASCENSEUR, IL FAUT :
ªªrecueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement ; ``` ªªlocaliser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeur-pompier formé pour manoeuvrer manuellement la cabine à la demande ; ``` ªªcouper l’alimentation électrique ; ªªs’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin ; ªªs’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute ; ªªdemander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération
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CAS PARTICULIER Certains ascenseurs peuvent être équipés d’un système anti-vandalisme interdisant le déverrouillage direct de la porte palière avec une clé ascenseur. Il est identifié par un pictogramme détaillé ci-dessous. Conduite à tenir :
ªªPour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme. ªªUn dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande. ªªLe pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur.
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ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS | EN FIN D’INTERVENTION, IL FAUT :
ªªs’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées ; ªªlaisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension ; ªªpréciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste.
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PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à :
ªªun accident sportif ou de loisir (chute dans l’eau, fatigue, etc.) ; ªªun acte volontaire ou malveillant ; ªªun véhicule tombé à l’eau ; ªªune inondation.
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Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances
ªªd’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré ; ªªd’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique) ; ªªde faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques.
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Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :
ªªpar sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes ; ªªen apnée par un sauveteur amarré.
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Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées :
ªªn’engager que le personnel strictement nécessaire ; ªªalléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention) ; ªªéquiper si possible le personnel de gilets de sauvetage.
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Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :
ªªfaire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ; ªªplonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ; ªªrechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant
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ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :
ªªde leurs blessures ; ªªd’un sur-accident ; ªªde la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement ; ªªde brûlures
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Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait
ªªde coupures sur des tôles acérées ; ªªde la réalisation des manoeuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.) ; ªªd’un sur-accident ; ``` ªªd'un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection (airbags) ; ``` ªªde choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride ; ªªd’un emballement thermique d’une batterie de traction.
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ACCIDENTS DE LA CIRCULATION L’intervention comprend deux aspects distincts, mais traités simultanément :
ªªl’action sur les victimes ; | ªªl’action sur le véhicule.
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ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Les facteurs essentiels sont
ªªla rapidité d’intervention (urgence) ; ªªl’emploi des moyens et procédés convenables ; ªªle respect des mesures de sécurité ; ªªle balisage en amont et en aval, pour éviter le sur-accident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS…)
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ACCIDENTS DE LA CIRCULATION GÉNÉRALITÉS Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à respecter impérativement :
ªªaucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée (échangeur, voie de service, péage…) ; ªªla signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel sont permanents ; ªªaucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours ; ªªles victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué.
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ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent :
ªªdemander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime ; ªªinformer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné ; ªªlaisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre.
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La MGO SR comprend :
ªª Sécurisation de l’intervention ; ªª Sécurisation du véhicule ; ªª Abord de la (des) victime(s) ; ªª Recherche d'éventuelle(s) victime(s)éjectée(s) ; ªªDemande de moyens ; ªªDésincarcération ; ªªCueillette1 et l’évacuation.
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AC  LA SÉCURISATION DE L'INTERVENTION | Elle comprend
ªªle balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de l’intervention. ªªle port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc. ªªla mise en place d’un moyen d'extinction : extincteur, lance, etc.
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LA SÉCURISATION DU VÉHICULE Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.  Identifier :
ªªles risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO) ; ªªles risques liés au chargement : TMD
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LA SÉCURISATION DU VÉHICULE Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.  Inspecter
ªªl’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée : ÂÂtoute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC ; ÂÂsi des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC
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LA SÉCURISATION DU VÉHICULE Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.  Interdire :
ªªtoute action sur les câbles de traction (généralement oranges) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START).
106
LA SÉCURISATION DU VÉHICULE Elle doit être entreprise en parallèle de la prise en charge des victimes et se fonder sur la règle des 4 I : Identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.  Intervenir :
ªªcaler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position « N », « P » ou au « point mort » pour les véhicules non automatiques ; ªªouvrir toutes les portes (coffre) ; ªªeffectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou son déchargement ; ªªsécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les) batterie(s) 12V ; ªªpour les véhicules à énergie alternative : ÂÂrechercher une vanne de barrage pour les véhicules GNV ou un éventuel organe de coupure sur les véhicules électriques (service Plug). Le COS peut s’appuyer sur les Fiches d’Aide à la Décision (paragraphe 3.3) pour repérer ces organes ; ÂÂtoute action sur un service plug sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et gants de protection électrique (valise électro-secours) ; ÂÂle contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d'un thermomètre infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention ; ÂÂune augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs d’un emballement thermique. Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en oeuvre de moyens hydrauliques conformément au BSP 305.2 ; ÂÂles fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques : leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans et hors du véhicule) sont impératifs.
107
L’abord de la (des) victime(s)
ªªil doit être effectué conformément au BSP 200.2 titre 16 ; ªªrenseigner la coordination médicale ; ªªrechercher les éventuels éjectés ; ªªen cas d’accident mortel, soustraire les victimes de la vue du public en les recouvrant ; ªªdans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les curieu
108
 La demande de moyens | Elle doit être effectuée en fonction
ªªdu nombre et de l’état des victimes ; ªªdes risques liés au mode de propulsion et/ou la nature du chargement
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 La désincarcération ªªl’étude des fiches d’aide à la décision permettra la localisation
``` ÂÂorganes de coupure ; ÂÂbatteries de traction, réservoirs de carburant, super condensateurs ; ÂÂcâbles électriques de traction, ou tubulures de gaz ; ÂÂsécurités passives ; ÂÂrenforts de structure ; ```
110
 La désincarcération ªªpar anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible :
ÂÂcouper les ceintures ; ÂÂdégarnir les endroits de coupe ; ÂÂdéposer les vitres et pare brises ; ÂÂouvrir toutes les portières et le coffre.
111
L’évacuation :
ªªl’urgence médicale prime sur la procédure judiciaire ; ªªles accidents de la circulation entraînent souvent des blessures traumatiques qui peuvent se développer dans le temps. Le transport sur hôpital ou la médicalisation d’une intervention seront réalisés conformément aux règlements en vigueur.
112
SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES VICTIME ÉGARÉE
ªªen liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime ; ªªeffectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface ; ªªla recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC).
113
SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES DANS TOUS LES CAS
ªªdéterminer le ou les accès en liaison avec le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique du COS tout au long de l’intervention ; ªªdans la mesure du possible, éviter de briser par la force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de la scie à disque du GRIMP ; ªªen cas de médicalisation sur place de la victime, le personnel médical sera pris en charge par le personnel du GRIMP tout au long de la manoeuvre de médicalisation ; ``` ªªle VEC peut être demandé par le COS en cas de recherches longues et/ou difficiles (victime inconsciente et/ou immobile) : la manoeuvre combinée du VEC et du GRIMP se fera avec l’accord du COS, en liaison permanente avec les chefs d’agrès VEC et GRIMP, qui détermineront ensemble la meilleure manoeuvre possible. ```
114
L’IGC possède une astreinte horaires ?
7 jours sur 7, de 18h00 à 08h00 en semaine et 24h/24h le week-end
115
Le risque d'explosion est généré par la présence :
ªªd'un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité1 ; (1 Intervalle dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant est explosible.) ªªde poussières en suspension dans l'air ; ªªde produits explosifs par nature ; ªªd’un récipient ou d’une conduite sous pression.
116
L’explosion peut être déclenchée par
ªªSource externe (étincelle, flamme) ; ªªEchauffement trop important (surpression) ; ªªRefroidissement trop rapide (choc thermique) ; ªªChoc mécanique ; ªªApport brusque de comburant.
117
Dans tous les cas, l'intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :
ÂÂRECONNAÎTRE le risque ; ÂÂPROTÉGER l’environnement ; ÂÂSUPPRIMER le risque
118
explo LA RECONNAISSANCE DU RISQUE Elle consiste à :
ªªIdentifier la nature du produit générateur du risque (gaz, poussières, explosifs) ; ªªdéterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ; ªªdélimiter la zone dans laquelle le risque s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous les locaux et bâtiments concernés. Cette recherche se fait de manière concentrique, en partant de la source du risque ; ``` ªªrechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc.) ```
119
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Elle consiste à :
ªªévaluer l’étendue des dommages et dégâts possibles en cas de survenance de l’explosion (dommages humains et matériels) ; ªªétablir un large périmètre de sécurité, dont les limites sont surveillées par des détecteurs multigaz en fonction « balise » ; ªªmettre en place des moyens d’intervention proportionnés aux dommages évalués ; ªªlocaliser les différents barrages possibles lorsqu’il s’agit de fuites de gaz ou de liquide ; ªªs’il est décidé de procéder à une coupure de courant, la réaliser le plus loin possible de la zone dans laquelle le risque a été délimité. Une telle décision est impérativement précédée par l’évacuation TOTALE de la zone. D’une façon générale, si l’atmosphère explosible est considérée comme devant se maintenir longtemps, il peut être préférable de prendre le risque de couper le courant. Si au contraire il est possible de supprimer rapidement la cause, mieux vaut maintenir l’alimentation et ne pas prendre le risque de perturber l’équilibre existant ; ªªéviter de faire subir à la situation des modifications brusques par des courants d’air involontaires, par la manoeuvre d’appareils électriques, par la création d’étincelles lors de chocs ou de frictions en déplaçant des objets, etc. Si des outils sont utilisés, il convient de faire particulièrement attention aux étincelles. Les outils de sécurité « peu étincelants » peuvent être utilisés, sous réserve d’en respecter les conditions d’emploi.
120
LA SUPPRESSION DU RISQUE
ªªdemander l’intervention des services publics (ErDF, GrDF, LCPP, CPCU, voirie, égouts, ...) et des responsables de l’établissement ; ªªarrêter la fuite. Pour les gaz et les liquides, il suffit généralement de manoeuvrer le robinet de barrage. Sinon, il convient (excepté le gaz de ville) de colmater ou d’obstruer la fuite, voire d’aplatir la conduite. Dans le cas du gaz de ville, seuls les robinets de branchement peuvent être manoeuvrés par les sapeurs-pompiers. En aucun cas il ne faudra essayer d’obstruer ou d’écraser une conduite de gaz de ville, celle-ci pouvant être doublée par une conduite en polyéthylène susceptible de propager le gaz loin de la fuite initiale. Au-delà (robinets de distribution), la manoeuvre est du ressort du GrDF, conformément au BSP 350 ; ªªprocéder à l’absorption du produit lorsqu’il s’est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosibles. Sinon, recouvrir la nappe d’un tapis de mousse pour éviter les évaporations ; ªªventiler jusqu’à disparition complète du danger dans tous les locaux et immeubles concernés. Si la ventilation est mécanique, l’opération ne doit être entreprise qu’après la suppression de toute cause de déclenchement possible d’une explosion avec des moyens antidéflagrants, utilisés généralement en aspiration afin de maîtriser les flux. Lorsque l'atmosphère initiale est non explosive car saturée en gaz (au-delà de la LSE), la ventilation fera systématiquement repasser le mélange gazeux par la plage d'explosibilité ; ªªdans tous les cas, il convient de se maintenir informé en permanence de l’évolution de la situation.
121
LE RISQUE D’EXPLOSION EN PRÉSENCE DE FEU | La mission des secours est alors double :
SAUVEGARDE et EXTINCTION
122
FUITE DE GAZ DE VILLE ENFLAMMÉ Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le commandant des opérations de secours et le responsable du gaz de France sur place, il peut être nécessaire de procéder à l'extinction alors même que la fuite n'est pas encore arrêtée. Pour ce faire, la conjonction des quatre facteurs suivants est nécessaire :
ªªurgence absolue (personne en danger, risque d'explosion, risque d'extension grave, etc.) ; ªªimpossibilité d'effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ; ªªpossibilité d'effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ; ªªabsence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée
123
CAS DES BOUTEILLES DE GAZ Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Dans ce cas, il faut :
ªªéviter toute action mécanique ou thermique brutale ; ªªne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ; ªªne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène.
124
Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit alors
``` ªªen mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud ; ``` ªªla refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C – CO2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C) ; ªªdans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température externe a dépassé celle du seuil de rupture.
125
CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS Ce type d’intervention est du ressort du Laboratoire Central de la Préfecture de Police. En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures suivantes sont à prendre
ªªdemander l’intervention de la police ; ªªne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet, même s’il a été initialement déplacé ; ªªprêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m ; ªªau minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre ; ªªdemander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion.
126
TRÈS BASSE TENSION (TBT
COURANT ALTERNATIF T ≤ 50 COURANT CONTINU T ≤ 120
127
BASSE TENSION (BT
COURANT ALTERNATIF 50
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HAUTE TENSION (HT)
COURANT ALTERNATIF T > 1 000 COURANT CONTINU T > 1 500
129
INSTALLATIONS BASSE TENSION Cette manoeuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :
ªªmanoeuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension ; ªªprocéder par gestes lents et précis ; ªªreculer à la moindre sensation de picotement ; ªªfaire attention au risque d'électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant ; ªªrester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc.).
130
INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ Dans tous les cas, il faut
ªªprendre les mesures de sécurité prévues dans le BSP 370 ; ªªne jamais toucher aux caténaires tombées, ainsi qu’aux câbles et aux pièces qui sont en contact avec ces dernières ; ªªne pas monter aux poteaux supportant les fils conducteurs et ne pas s’approcher de ceux sur lesquels apparaissent des phénomènes anormaux ; ªªne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tension ou trop près de celles-ci ; ªªse méfier des courants de retour et des courants induits, ainsi que des amorçages d’arc qui peuvent survenir jusqu’à 40 cm d’un élément conducteur ; ªªtenir compte du fait que les gaz chauds dégagés par un incendie peuvent être conducteurs de l’électricité ; ªªs’assurer que les échelles et les outils employés ne peuvent pas se retrouver en contact avec les installations électriques ou placés trop près de ces dernières
131
Une installation photovoltaïque (PV) est constituée :
ªªd’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA ; ªªd’un ou plusieurs onduleurs ; ªªde câbles reliant l’ensemble des composants ; ªªde boitiers de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux ; ªªexceptionnellement de batteries.
132
Le disjoncteur de production quel coté ?
« côté photovoltaïque » est un dispositif de coupure situé à la jonction entre les câbles AC (courant alternatif) sortant de l’onduleur et le réseau de distribution public (ErDF)
133
Le disjoncteur de production | qu'est ce qu'il ne coupe pas
Il ne coupe pas l’alimentation en courant continu situé entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur
134
Le disjoncteur de production est associé à quoi
Il est associé à un panneau de contrôle de la production d’énergie.
135
Le disjoncteur de consommation quel coté?
``` « côté branchement ErDF » est le dispositif principal permettant de mettre hors tension l’installation électrique d’un bâtiment ```
136
Le disjoncteur de consommation est associé à quoi ?
Il est associé à un panneau de contrôle de la consommation d’énergie (compteur électrique)
137
RISQUES POUR LES INTERVENANTS | Les risques pour les intervenants
ªªélectrisation et/ou électrocution (panneaux, boîtiers de jonction, câbles, onduleurs) ; ªªchute liée à la hauteur d’intervention après un choc électrique sur les intervenants ; ªªchute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture ; ªªintoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des panneaux ; ªªpassage au travers des panneaux
138
EXTINCTION panneaux photovoltaïque
ªªrevêtir l’ensemble des EPI (tenue 41 bis) ; ªªinformer l’ensemble des intervenants et limiter le nombre de personnels engagés ; ªªcouper le disjoncteur de consommation et le disjoncteur de production ; ªªlocaliser les panneaux photovoltaïques, les onduleurs et, si possible, les câbles (DC) ; ªªétablir un périmètre de sécurité ; ªªéviter les propagations au pourtour de l’installation de panneaux ; ªªconduire l’extinction en limitant les moyens hydrauliques: LDJR à plus de trois mètres, extincteurs à eau pulvérisée, poudre ou CO2 ; ªªproscrire tout contact avec les panneaux, structures métalliques ou câbles détériorés ; ªªne pas progresser ou appuyer d’échelle sur les panneaux ; ªªne pas démonter, débrancher ou découper un panneau photovoltaïque ; ªªne pas chercher à couvrir les panneaux photovoltaïques situés sur le bâtiment sinistré (la mousse ne tient pas sur les panneaux, les bâches ne sont pas parfaitement opaques et peuvent propager l’incendie) ; ªªà proximité des panneaux photovoltaïques, limiter au strict nécessaire les phases de déblai et de dégarnissage ; ªªne pas hésiter à demander le concours d’un agent ErDF ou de l’installateur ; ªªde nuit, ne pas éclairer les panneaux avec des projecteurs.
139
La marche générale des opérations face aux risques technologiques se divise en combien de phase quelles sont elles
ªªune phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes ; ``` ªªune phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés et développée dans le BSP 333. Phase réflexe (premiers intervenants non spécialistes) Étapes Phase ```
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Phase réflexe (premiers intervenants | non spécialistes)
1 Recherche du renseignement ``` Mesures immédiates de sauvegarde 2 ● protection du personnel 3● sauvetage/évacuation/mise à l’abri 4● périmètre de sécurité reflexe 5● détection d’alerte ```
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Phase réfléchie | (intervenants spécialisés
1 Recueil du renseignement 6 Détection de confirmation,identification, mesures 7 Zonage de l’espace : confirmation du périmètre et balisage du périmètre 8 Prélèvement, transfert 9 Réduction et ou suppression de la cause 10 Désengagement : contrôle de contamination et décontamination éventuelle ; gestion de la dosimétrie (le cas échéant) ; remise en condition des hommes et du matériel ; gestion des déchets.
142
1 Recherche du renseignement
renseignement est une information vérifiée) notamment : a. situation météorologique (point micro météo du lieux de l'intervention) ; b. la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) : ÂÂprendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.) ; ÂÂobtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO). c. les circonstances de l’événement (situation initiale) ; d. présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ; e. relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours; f. les mesures déjà prises par le requérant : ÂÂplan de secours privé ou public éventuellement applicable ; g. exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés (POI/PUI) ou publics (ÉTARÉ, PPI, ORSEC, TMR, etc.).
143
2 Protection du personnel intervenant
a. s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ; b. porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) ; ÂÂen l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD. c. contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ; d. engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ; e. constituer une équipe de sécurité ; f. en cas d'incendie : ÂÂutiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; ÂÂinterdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide1 pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.
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3 Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population
a. soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS) ; b. mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques ( « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS) ; c. mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ; d. confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).
145
L’emploi de l’eau au contact de matières fissiles peut créer,
un accident de criticité (forte irradiation).
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4 Périmètre de sécurité réflexe
Il s’agit d'organiser rapidement les lieux de l'intervention : a. définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement : o à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes : - 50 m du point origine estimé pour les pompiers ; - 100 m du point origine estimé pour la population ; - 500 m en cas de risques d’explosion ; - ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort ; b. matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes (pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.) ; c. identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
147
Détection d’alerte
Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses : a. pour la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés fréquents ; b. pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse ; c. fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.
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Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère technologique mais que ce caractère se manifeste au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le premier COS doit demander :
ªª 1 engin seul pour effectuer une levée de doute ; ªª 1 groupe d’intervention technologique si l’intervention est manifestement à caractère technologique ; ªªles moyens du Plan Jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée.
149
Risque d’irradiation
(exposition à distance, source scellée) : la source radioactive est à distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet, le personnel est exposé aux rayonnements émis par la source radioactive.
150
Risque de contamination
(exposition externe par contact et/ou exposition interne, source non scéllée) : présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs.
151
Les matières radioactives peuvent être présentes sous forme
solide, liquide ou gazeuse
152
PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT RADIOLOGIQUE
• Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique. • En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie (face à un liquide, un gaz ou en cas de détresse ventilatoire). NB. : L’ANP peut être utilisé sous réserve de porter attention à la capacité de la victime à le supporter (pathologie, asthme, par exemple) et à la capacité de filtration. • Tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple).
153
Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent :
ªªaccélérer et propager un incendie ; ªªfaire naître un danger d’explosion ; ªªprovoquer de graves brûlures ; ªªproduire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants.
154
produits chim sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger :
ªªexplosible : TNT, etc. ; ªªcomburant : oxygène peroxydes, etc. ; ªªinflammable : éther, acétylène, etc. ; ªªtoxique : sarin, chlore, etc. ; ªªcorrosif (acides ou bases provoquant des brûlures chimiques graves ; ªªcancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction (bromure d’éthidium).
155
Le transport | La signalisation des véhicules concernés comprend 2 éléments distincts :
ªªdes plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers ; ªªdes plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger, ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU).
156
classe 1 | danger
explosion
157
classe 2 danger
Gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression non inflammables, non toxique Gaz inflammable Gaz toxique
158
classe 3 danger
Matières liquides (vapeurs) inflammables
159
classe 4.1 danger
Matières solides inflammables
160
classe 4.2
Matières sujettes à l’inflammation | spontanée
161
classe 4.3
Matières qui, au contact de l’eau, dégagent | des gaz inflammables (ni eau, ni mousse
162
classe 5.1
Matières comburantes
163
classe 5.2
Peroxydes organiques
164
classe 6.1
Matières toxiques
165
classe 6.2
Matières infectieuses
166
classe 8
Corrosivité
167
classe 9
Matières et objets dangereux divers
168
PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT CHIMIQUE Exposition à un gaz toxique
ªªMettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement).
169
Exposition à un agent chimique par contact (liquide, solide, aérosols…)
ªªProtection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement). ªªDéshabillage. ªªRinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact avec responsable sécurité du site ou coordination médicale (en cas d’exposition au visage, décontaminer avant de poser une protection respiratoire). ªªPour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination médicale.
170
Exposition à un agent type toxique de guerre (procédure du plan jaune)
ªªUtilisation des gants de décontamination chimique d’urgence. ªªProtection des voies respiratoires (oxygénothérapie). ªªDéshabillage
171
Le danger biologique est lié à la présence d’un agent biologique (micro-organismes naturels, bactéries, virus, parasites et champignons, et les toxines qu’ils produisent, ou micro-organismes génétiquement modifiés) combiné à un vecteur (système d’arme ou porteur naturel permettant à un agent biologique d’être transporté, dispersé et d’atteindre sa cible). Outre l’impact psychologique majeur, le danger biologique peut se manifester sous des formes diverses qui dépendent
ªªde la nature de l’agent ou des agents biologiques ; ªªdes modes de dispersions ; ªªdes voies de pénétration dans l’organisme
172
CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE SECOURS À VICTIME | EN LABORATOIRE CONFINÉ
ªªEmpêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique (NSB) maximal ; ªªNe pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple) ; ªªPré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR ; ªªSuivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement.
173
CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE FEU EN LABORATOIRE CONFINÉ
ªªEn cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes : ÂÂempêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au NSB maximal. ªªNe pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes). ªªAttaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements. ªªNe pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.
174
combine de labo NSB 3
Il existe une trentaine de laboratoires classés NSB 3 sur le secteur
175
existe-t-il des labos NSB 4 sur secteur BSPP
Il n’existe pas de laboratoire ou animalerie de NSB 4 sur le secteur de la BSPP. Les plus proches se situent en grande couronne parisienne (Essonne).
176
SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE RENFERMER DES AGENTS NRBC Classification des impliqués :
ªªLes « personne au contact direct » de la substance seront dites du 1er cercle, aussi appelées « C1 ». ªªLes personnes à proximité mais n’ayant pas été en contact avec la substance seront dites du second cercle « C2 ».
177
SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE RENFERMER DES AGENTS NRBC Il convient de ne pas parler de « victime » mais de
Il convient de ne pas parler de « victime » mais de personnes au contact (C1) et personnes à proximité (C2) (ne pas déclencher SINUS prématurément) tant que la levée de doute n’a pas été effectuée.
178
Les manoeuvres de force ont pour but
ªªde modifier la position d’un fardeau ; ªªéventuellement d’en assurer le déplacement.
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MF | Pour préparer et diriger une manoeuvre, il faut :
ÂÂétudier sur place la manière de procéder ; ÂÂdéterminer les besoins en personnel et en matériel ; ÂÂarticuler l’emploi du personnel et du matériel au cours des différentes phases de la manoeuvre, de manière à éviter les encombrements et le désordre ; ÂÂassurer la sécurité du personnel et le bon emploi des matériels.
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MF | AVANT LA MANOEUVRE
ªªEstimer le poids de la masse à déplacer, ainsi que la position de son centre de gravité ; ªªs’assurer que les moyens utilisés sont adaptés au travail à fournir ; ªªvérifier que le matériel est en bon état (câbles, chaînes, cordages, etc.) ; ªªinstaller les engins sur une base solide ; ªªsur la charge à déplacer, choisir un point d’application suffisamment robuste ; ªªassurer la sécurité du personnel de manoeuvre par des dispositions appropriées : ÂÂimposer le port du casque et des gants ; ÂÂpour les travaux en cours d’eau ou sur plan d’eau, faire revêtir le gilet de sauvetage et prévoir un élément de sécurité (équipe de SIS ou SIA avec un moyen nautique) ; ªªfaire établir un périmètre de sécurité par les forces de l’ordre.
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MF | PENDANT LA MANOEUVRE
ªªNe jamais se placer sous une charge suspendue ou en équilibre, sauf cas de nécessité absolue avérée ; ªªne pas s’approcher plus que nécessaire d’un câble en tension (coup de fouet en cas de rupture) ; ªªplacer les mains de façon qu’elles ne puissent pas être prises sous la charge, en particulier dans les opérations de chargement et déchargement ; ªªdans tous les cas, agir avec calme et sans précipitation ; ªªfaire suivre le calage au fur et à mesure de la manoeuvre de levage ; ªªn’utiliser les appareils, engins et agrès que dans les conditions prévues pour leur emploi ; ªªne pas employer à la manoeuvre plus de personnel qu’il n’est nécessaire, le surnombre augmentant les risques d'accidents
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Un réseau de chaleur fonctionne en circuit fermé. Il comprend au moins 2 canalisations :
ªª1 pour conduire le fluide chaud vers l’utilisateur ; ªª1 pour retourner le fluide après utilisation vers les centrales de production
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Les réseaux de chaleur impliquent donc trois éléments fondamentaux :
ªªles sources de chaleur ; ªªle réseau de distribution ; ªªles sous-stations, qui fournissent la chaleur aux utilisateurs
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La température en | sortie de chaudière est d’environ
235 °C pour | une pression de 20 bars
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La température en sortie de chaudière est d’environ 235 °C pour une pression de 20 bars. Celle-ci permet à la vapeur de se transporter d’elle même et de circuler à environ
70 km/h
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reseau chauffage urbain Elle n’est jamais à une pression inférieure à
Elle n’est jamais à une pression | inférieure à 5 bars
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La chaleur de la vapeur est délivrée aux utilisateurs à partir d’un branchement effectué sur la canalisation principale vers un poste de livraison installé dans une sous-station. Différents robinets d’arrêt (organes de coupure) font partie de ce branchement, notamment :
ªªà l’intérieur de l’immeuble, dans un local extérieur à la sous-station et indépendant de celle-ci ou dans la sous-station, mais avec une commande manuelle située à l’extérieur de celle-ci ; ªªà l’extérieur de l’immeuble, dans une chambre de sectionnement sous voie publique ou en emprise privée.
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LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN | Le poste de livraison comporte :
ªªune bouteille de purge d’eau, qui évacue les condensats de la vapeur ; ªªun échangeur de chaleur dans lequel la vapeur, en se condensant, réchauffe l’eau des réseaux internes du bâtiment raccordé. Ces derniers sont totalement indépendants du réseau vapeur ; ªªune bâche (un réservoir) qui récupère les condensats, qui sont ensuite envoyés vers le réseau par une pompe.
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La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, couramment appelée la CPCU, fournit de la chaleur à
17 communes de la petite couronne | dont Paris.
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La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, couramment appelée la CPCU, fournit de la chaleur à 17 communes de la petite couronne dont Paris. En 2011, la longueur du réseau CPCU est de
450
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La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, couramment appelée la CPCU, fournit de la chaleur à 17 communes de la petite couronne dont Paris. En 2011, la longueur du réseau CPCU est de 450 kilomètres pour desservir
460 000 équivalents logements (un équivalent logement correspond à un appartement de 70 M2).
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Ce réseau est alimenté en vapeur par
8 chaufferies et 3 usines d’incinération des déchets ménagers du SYCTOM (syndicat communal du traitement des ordures ménagères).
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Le principal risque lié au transport et à la distribution de vapeur est la brûlure, qui peut être la conséquence d’un contact direct avec :
ªªles éléments constituant le réseau ; ªªune fuite vapeur ; ªªune fuite d’eau chaude.
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LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN Principalement en raison du risque de brûlure et de l’engagement d’équipes en espace clos, des mesures permanentes doivent être observées :
ªªport des gants obligatoire ; ªªport de la tenue de feu ; ªªen fonction des dégagements de vapeurs possibles, les lunettes de protection peuvent être ajustées ou l’écran facial positionné. En cas de doute, l’engagement des équipes de secours se réalise sous ARI, conformément aux procédures en vigueur en ce qui concerne les reconnaissances en espace clos. Un contrôle de l’atmosphère ambiant peut être réalisé (détection O2, CO et explosimètre…).
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LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL De plus, les précautions suivantes doivent être observées
ªªs’engager prudemment et prendre garde aux risques de chute ; ªªprendre garde à la température des eaux de ruissèlement et au contact avec les éléments du réseau.
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RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN Cas général A l’arrivée des secours et après avoir évalué le caractère évolutif et l’importance du sinistre, le COS peut demander :
ªªdes moyens Brigade proportionnés aux risques et aux dommages possibles ; ªªdes moyens de la CPCU sous la forme : « Je demande CPCU d’urgence, telle adresse, pour tel motif » ; ªªdes moyens des services publics en fonction de leur nécessité, notamment la police. La priorité du commandant des opérations de
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quand est joignable le dispatching cpcu
Ce service est accessible 24 heures sur 24, 7 | jours / 7.
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En arrivant sur les lieux, la priorité consiste à protéger les personnes et les biens dans l’environnement proche du sinistre. Si nécessaire, le COS fait établir un périmètre de sécurité. En cas de besoin, le barrage de l’arrivée vapeur peut être réalisé de plusieurs façons au niveau de la sous-station, soit par :
ªªune vanne située près de l’entrée de la sous-station ; ªªune commande à distance ; ªªun tirez-lâchez ; ªªune vanne sous trottoir.
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La Ville de Paris dispose d’une organisation de gestion de crise par le biais
ªªd’un Centre de Veille Opérationnelle (CVO), qui assure une vigilance 24/24h sur tous les événements de crise pouvant intervenir sur le territoire parisien ªªd’un système de permanence hebdomadaire des élus, du Cabinet du Maire, du Secrétariat Général et de toutes les Directions de la Ville de Paris ; ªªd’une Cellule Centrale de Crise (CCC) ªªd’un système de contrôle à distance de l’ensemble des panneaux d’informations de la Ville de Paris (environ 175 panneaux ªªd’un Poste de Commandement de Coordination (PCC) mobile ªªd’un ensemble regroupant d’autres moyens pouvant être activés ou demandés par le COS via le PC mobile de coordination ou via son PC tactique, ou depuis le Centre opérationnel (CO) Brigade directement au CVO.
200
POSTE DE COMMANDEMENT DE COORDINATION MOBILE Rôle du responsable de cet organe de commandement de la Ville de Paris est-il autorisé à rentrer dans le zonage d'intervention
Interlocuteur unique et privilégié du COS, il est autorisé à pénétrer en zone de soutien.
201
POSTE DE COMMANDEMENT DE COORDINATION MOBILE | Délai d’activation
Les délais maxima de mobilisation sont de 30 min le jour et de 90 min la nuit.
202
La Ville de Paris dispose d’un véhicule de déploiement rapide de denrées et de fournitures de première nécessité, basé sur le site de la Caserne Napoléon (1, place Baudoyer, IVe arrondissement de Paris). Ce véhicule contient
ªª10 lits pliants et des couvertures ; ªª2 cafetières de grande capacité (15 litres / heure) et les consommables associés ; ªªdes tables pliantes ; ªªdes vêtements chauds.
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Un véhicule poids lourds complémentaire chargé et prêt au départ peut être mobilisé en cas de besoin lors d’un hébergement d’urgence. Équipé d’un transpalette manuel, il comprend :
ªª100 lits pliants ; ªª200 couvertures ; ªª15 tables ; ªª53 chaises ; ªª53 paravents ; ªª1 containeur de 1re intervention de nettoyage (seau, éponges, produits) ; ªª1 centaine de bouteilles d’eau minérale.
204
Un véhicule poids lourds complémentaire chargé et prêt au départ peut être mobilisé en cas de besoin lors d’un hébergement d’urgence. Délai d’activation
Les délais maxima de mobilisation sont de 30 min le jour et de 40 min la nuit.
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ALIMENTATION Présentation succincte Adaptées en fonction de l’horaire du sinistre et de son intensité, les principales solutions existantes sont :
ªªla livraison de plateaux- repas (jusqu’à 1 000) ; ªªle ravitaillement d’urgence ; ªªl’achat de nourriture, en liaison avec la Protection-Civile 75 ; ªªla mobilisation des Restaurants Administratifs en journée et le soir (jusqu’à 100 personnes) ; ªªl’achat à la SNCF de rations alimentaires d’urgence stockés dans les diverses gares de Paris ; ªªl’alimentation d’urgence concerne aussi l’eau potable. Celle-ci peut être transportée et mise à disposition en s’appuyant :  soit sur une réserve permanente de 180 packs de 6 bouteilles de 1,5 litre ;  soit sur une ressource de 40 000 bonbonnes de 18,9 litres chacune (environ 800 m³ d’eau). Ces stocks sont répartis sur deux sites.
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Ces ressources alimentaires sont mobilisables | depuis
le CVO
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En cas d’intervention particulière sur Paris, l’information du CVO est assurée par le CO Brigade. Deux cas peuvent alors se produire :
ªªle déplacement sur la zone d’intervention du PCC de la Ville de Paris, à l’initiative du CVO ; ªªune demande des moyens de la Ville de Paris exprimée par le COS et ce, exclusivement sur le secteur parisien.
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Dans un premier temps, seul qui est habilité à pénétrer en zone de soutien et à se présenter au poste de commandement du COS,
le responsable chargé de la coordination des moyens de la Ville de Paris