118.1 Flashcards

1
Q

quelles sont les parties du 118.1

A

Le présent document établit la doctrine relative à l’organisation et au fonctionnement du service
d’incendie et de secours. Il est articulé en 5 parties :

ªªla garde d’incendie et de secours ;

ªªl’engagement des secours ;

ªªl’organisation des secours sur opération ;

ªªles principes de l’intervention « incendie » ;

ªªles principes de l’intervention « secours à personnes ».

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2
Q

Le BSP 118.1 décline les textes de référence qui conceptualisent l’emploi de la BSPP et l’organisation
générale des secours :

A

ªªle code général des collectivités territoriales ;

ªªle code de la défense :
°articles R 1321-19 et suivants

°articles R 3222-14 et suivants

ªªle code de santé publique :
°articles L 6311-1 et suivants ;

ªªla loi de modernisation de la sécurité civile n° 2004-811 du 13 août 2004 ;

ªªla loi relative à l’aide médicale d’urgence n°86-11 du 6 janvier 1986 ;

ªªle décret n°2010-972 du 26 août 2010 relatif à l’organisation et au commandement des
opérations de secours sur les aérodromes du Bourget, de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly

ªªl’arrêté n° 2004-17 846 du 24 août 2004, du préfet de police, déterminant les matières et
conditions de la délégation permanente de compétence reçue par les préfets des départements
des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;

ªªle SIDACR (arrêté préfectoral) dont la rédaction est prévue à l’article R 1321-23 du code de
la défense ;

ªªl’arrêté du préfet de police portant règlement opérationnel de la brigade de sapeurs-pompiers
de Paris.

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3
Q

Le BSP 118.1 est complété par quoi

A

Il est complété par un contrat opérationnel fixé pour chaque groupement par le général commandant
la Brigade et une note périodique fixant le déploiement opérationnel.

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4
Q

1181 Il est décliné par

A

Il est décliné par des documents détaillants des procédures et des concepts tactiques particuliers

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5
Q

I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours chargée de

A

chargée de la
Prévention, de la
Protection et de la
Lutte contre les incendies

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6
Q

I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours
chargée de la prévention, de la protection et de
la lutte contre les incendies, à

A

Paris et dans les
départements de la petite couronne, ainsi que sur les
emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle,
Paris-Orly et Paris-Le Bourget

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7
Q

I/GIS/T1 OGS elle concourt également,

avec les autres services professionnels concernés, à

A

Protection et à la
Lutte contre les autres °Accidents,
°Sinistres et
°Catastrophes, à

l’Evaluation et à la p
Prévention
des risques.

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8
Q

I/GIS/T1 OGS Elle est placée pour emploi sous l’autorité

A

préfet de police

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9
Q

I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE EXCLUSIVE

A

La BSPP est chargée de :

ªªla Prévention et l’évaluation des risques de
sécurité civile ;
ªªla Préparation des mesures de sauvegarde
et l’organisation des moyens de secours ;
ªªla Protection des personnes, des biens et de
l’environnement ;
ªªl’Assistance et les secours d’urgence
aux personnes en détresse ou victimes
d’accidents, de sinistres ou de catastrophes
ainsi que leur évacuation.

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10
Q

I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE PA RTAGÉE

A

La BSPP concourt à :

ªªla Protection et la lutte contre les autres
accidents, sinistres et catastrophes ;
ªªl’Evaluation et la prévention des risques
technologiques ou naturels ;
ªªAux secours d’urgence.

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11
Q

I/GIS/T1 OGS les missions ne relevant pas de la Brigade

A
  • INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ
  • INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS

-INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES

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12
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ

A

ªªpersonne bloquée dans une cabine d’ascenseur
(sauf enfant, malaise, personne vulnérable) ;

ªªassèchement et nettoyage de locaux ;

ªªfuite d’eau ;

ªªenlèvement de banderole ou d’emblème

ªªécobuage

ªªtransport de patient par carence de moyens
sanitaires privés ;

ªªbrancardage au profit de sociétés privées de
transport sanitaire ;

ªªouverture de portes sans risque à l’intérieur

ªªmise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion

ªªpanne d’origine électrique ;

ªªdistribution d’eau potable auprès des populations

ªªdestruction d’hyménoptères (sauf VP, lieu
public et certains établissements publics) ;
;
ªªdivagation des chiens et des chats ;

ªªdébouchage d’égout ou de canalisation ;

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13
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS

A

ªªdégagement des véhicules et matériaux
encombrant la voie publique ou les voies
navigables ;

ªªopération de sablage, de déneigement ou
de balisage des routes ;

ªªramassage de carcasses ou d’animaux morts
(volatiles, etc…) ;

ªªtransport de patient d’un établissement de
santé vers un autre (transports secondaires).

ªªpersonne égarée ou disparue (y compris en
carrière et en catacombe) ;

ªªalerte à la bombe ;

ªªrecherche d’objets ;

ªªaccident matériel de la circulation ;

ªªreconnaissance de coques ou d’hélices de
moyens nautiques ;

ªªengin explosif ;

ªªobjet, colis ou enveloppe suspect ;

ªªrecherche sous l’eau d’épaves ou d’objets
divers ;

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14
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES

A

ªªtransport ou déplacement de personnes
décédées ;

ªªmaîtrise d’un forcené, différend, rixe ou
bagarre ;

ªªmise en place et surveillance de pédiluve, de
bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
;
ªªbrumisation de la population lors des
dispositifs prévisionnels de secours ;

ªªservices de surveillance ou dispositifs prévisionnels
de secours (DPS) à l’occasion de
spectacles, manifestations sportives, culturelles
ou autres : ils sont normalement
assurés par des moyens associatifs conformément
à la réglementation en vigueur.

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15
Q

I/GIS/T1 La brigade de sapeurs-pompiers de Paris

défend combien de communes

A

124 des départements
de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la
Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne
(94).

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16
Q

I/GIS/T1 Ce territoire de compétence unique en
France concentre, sur une petite superficie de? pour combien d’habitants,
à laquelle viennent
s’ajouter

A
800 km², une forte densité de population de
6,5 millions d’habitants,
à laquelle viennent
s’ajouter 
2 millions de franciliens et 10 millions
de personnes en transit.
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17
Q

I/GIS/T1 Paris est une véritable mégapole au même

titre que

A

Londres, New-York et Tokyo

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18
Q

I/GIS/T1 Paris Siège

des pouvoirs

A

exécutif, législatif, judiciaire,

économique et de la manifestation sociale,

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19
Q

I/GIS/T1 Paris rang des destination touristique dans le monde

A

1re destination touristique mondiale avec un
patrimoine exceptionnel
1re concentration de
cités dites « sensibles », elle est par nature un
objectif incontournable pour les contestataires
et une cible potentielle pour les terroristes

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20
Q

I/GIS/T1 pourcentage de richesse nationale, nbre d’entreprise
nbre de gare SNCF

A

Ce territoire accueille 25% de la richesse

nationale, 365 000 entreprises, 6 gares SNCF

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21
Q

I/GIS/T1 nom aeroport, nbre d’IGH

nbre d’ERP

A

les aéroports Paris-Charles de
Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget, plus de
300 immeubles de grande hauteur et 45 000
établissements recevant du public.

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22
Q

I/GIS/T1 nbre de kme voies routières et rapides, nbre de voies navigables nbre de tunnel routiers de + de 300 m

A

concentration de réseaux, tuyaux, gaines
techniques : 225 km de voies autoroutières et
rapides, 145 km de voies navigables, plus de
40 tunnels routiers de plus de 300 mètres,

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23
Q

I/GIS/T1 nbre de lignes de métro
RER, nbre de km de réseau ferré, nombre de km de canalisations de gaz et d’eau
nbre de km de conduites de vapeurs sous pression

A

16
lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 046 km de
réseau ferré, 4 300 km de canalisations de gaz
ou d’eau, 450 km de conduites de vapeur sous
pression.

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24
Q

I/GIS/T1 a quoi les réseaux expose-t-il

le secteur BRIGADE

A

Ces réseaux l’exposent aux risques
technologiques (installations classées, transport
de matières dangereuses).

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25
I/GIS/T1 Enfin, il présente une vulnérabilité face à | des risques naturels comme
les inondations majeures, les feux d’espaces naturels, les mouvements de terrain (carrières) et les événements météorologique
26
I/GIS/T1 Ce territoire fait donc du sapeur-pompier de Paris | une référence en matière de
de risque urbain
27
I/GIS/T1 nbre de mili
Forte d’environ 8 800 militaires dont plus | de 500 en détachement,
28
I/GIS/T1 à partir de quoi la BSPP engage ses moyens
bases opérationnelles ou | lieux de stationnement
29
I/GIS/T1 Chaque jour, | elle compte près de : nbre de mili?
2 100 militaires de garde | ou d’astreinte.
30
I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement dans quoi
dans le document unique d’organisation.
31
I/GIS/T1 Un | document annuel définit également
l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours
32
I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement dans le document unique d’organisation. Un document annuel définit également l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours selon
``` les dispositions du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR). ```
33
I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée | en
secteurs de groupements, de compagnies puis de centres de secours voire de postes de secours
34
I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée en secteurs de groupements, de compagnies puis de centres de secours voire de postes de secours, destinés à maintenir
destinés à maintenir une couverture opérationnelle équilibrée et à apporter une réponse efficace et adaptée aux appels d’urgence.
35
I/GIS/T1 3 groupements d’incendie et de secours se partagent Paris et les 3 départements de la petite couronne à l’exception du secteur
de l’UES Roissy, de la compétence du groupement des appuis et de secours
36
I/GIS/T1 Le centre de secours est
la plus petite structure | fixe organique de la Brigade.
37
I/GIS/T1 qu'est-ce qui est placé sous sa | responsabilité.(CS)
Un secteur administratif
38
I/GIS/T1 CS Il s’agit également d’une
base opérationnelle constituée d’un poste de veille opérationnelle (PVO) auquel un ou plusieurs lieux de stationnements peuvent être associés
39
I/GIS/T1 Les moyens qui lui sont rattachés s’appuient mutuellement au sein du secteur Brigade, indépendamment des
limites administratives.
40
I/GIS/T1 2 grands types de secteurs sont différenciables :
ªªLe secteur administratif | ªªLe secteur opérationnel
41
ªªLe secteur administratif
``` détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants : ÂÂ commissions de sécurité ÂÂ hydrants ; ÂÂ établissements répertoriés ; ÂÂ commandement ; ÂÂ cartographie ; ÂÂ gestion du personnel ; ```
42
ªªLe secteur opérationnel
est soit superposé au secteur administratif (par défaut), soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC, aéroportuaires…). Il peut être occasionnel, notamment pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement du plan violences urbaines, etc.). Il contribue à l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours).
43
La notion de lieu de stationnement est liée au | système
ADAGIO
44
Les | moyens de la Brigade sont rattachés à
un lieu | de stationnement
45
Les moyens de la Brigade sont rattachés à un lieu de stationnement qui reste pour le moment lié à
une base opérationnelle
46
Ce lieu de stationnement | est qualifié en fonction
des moyens qui lui sont alloués et de son appartenance à un type de service :
47
Ce lieu de stationnement est qualifié en fonction des moyens qui lui sont alloués et de son appartenance à un type de service :
ªªlieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers ; ªªlieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux ; ªªlieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS).
48
Un ou plusieurs lieux de stationnement peuvent être gérés par
un seul PVO
49
Les moyens affectés à un même lieu de stationnement peuvent être engagés sur des secteurs de compétence opérationnelle distincts en fonction de
règles d’engagement des détachements (RED) prédéfinies et validées par le commandement de la Brigade
50
La Brigade organise sa réponse opérationnelle en combien de niveau
3 niveaux : ÂÂ La réponse de niveau 1 ÂÂ La réponse de niveau 2 ÂÂ La réponse de niveau 3
51
ÂÂ La réponse de niveau 1
Réponse autonome et initiale au risque courant, se traduisant par la mise en oeuvre simultanée et immédiate d’une ou plusieurs composantes opérationnelles génériques, sous l’autorité d’un COS du niveau de chef d’agrès ou de chef de garde. Cette réponse exige l’engagement des détachements correspondants, en posture de départ immédiat, dans les délais les plus brefs
52
ÂÂ La réponse de niveau 2
Réponse autonome initiale ou complémentaire au risque particulier, se traduisant par la mise en oeuvre simultanée, immédiate ou échelonnée, d’une ou plusieurs composantes opérationnelles (génériques ou spécifiques), sous l’autorité d’un COS du niveau d’officier de garde compagnie au moins. En termes capacitaires, elle entraine un maillage territorial de densité moyenne, adapté à une analyse globale de la sollicitation opérationnelle d’ensemble. Cette réponse exige l’engagement des détachements correspondants, en posture de départ immédiat, dans les meilleurs délais.
53
la réponse de niveau 3
La réponse de niveau 3 Réponse initiale, au moins partielle, au risque majeur, planifiée et/ou adaptée en fonction de la disponibilité des moyens, se traduisant par la mise en oeuvre immédiate ou différée d’une ou plusieurs composantes opérationnelles, s’appuyant sur les capacités de niveau 1 et 2, sous l’autorité d’un COS du niveau minimum d’officier supérieur de garde. 1re partie - titre 1 - l’organisation générale des secours TOME 1 14 BSP 118 En termes capacitaires, cette réponse exige également l’engagement conjoint et différé, sur demande, de détachements de renforcements internes ou extérieurs. Pour les moyens de la BSPP, elle est tributaire du maillage territorial des capacités disponibles de niveau 1 et 2.
54
a posture nominale de la BSPP permet de mettre en oeuvre la réponse opérationnelle de niveaux
1 et 2
55
Les niveaux sont par nature
évolutifs
56
Une réponse de niveau 3 entraine | systématiquement une posture
adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements extérieurs
57
Une réponse de niveau 3 entraine systématiquement une posture adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements extérieurs, demandés au
COZ de la zone de défense et de sécurité de Paris (ZDSP).
58
Pour les | niveaux 1 et 2, l’appui réciproque entre la BSPP et les SDIS limitrophes est défini en application
des conventions interdépartementales d’assistance mutuelle (CIAM).
59
Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties en
3 familles : 1/ les fonctions intégrantes 2/ les fonctions d’engagement 3/ les fonctions d’environnement
60
1/ les fonctions intégrantes
il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP : ªªCDT (commandement) ; ªªSIC (système d’informations et de commandement) ; ªªLOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN ; ªªSIO (soutien infrastructure opérationnelle).
61
2/ les fonctions d’engagement
il s’agit des fonctions nominales pour intervenir : ªªVENT (ventilation) ªªINC / EXT (incendie/extinction) ; ªªRECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée) ; ªªSAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier) ; ªªSAUV (sauvetage) ;
62
3/ les fonctions d’environnement
il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialités : ªªPROTEC (protection) ; ªªRSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain) ªªIMP (intervention milieu périlleux) ; ªªNRBC (nucléaire radiologique biologique chimique/antipollution) ; ªªCYNO (cynotechnique) ; ªªECL (éclairage) ; ªªCOM (communication). ªªNAUT (nautique) ;
63
En cas de quoi les cie peuvent être renforcées
En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées :
64
En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées : comment ?
ªªen interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites par certains plans ; ªªen externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le centre opérationnel (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin opérationnel.
65
En cas de quoi le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement
En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle,
66
qui peut En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement
le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement
67
avec ou sans quoi le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement
avec ou | sans anticipation
68
sur quel secteur e général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement
sur tout ou partie du secteur | de compétence de la Brigade.
69
avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle, le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement avec ou sans anticipation sur tout ou partie du secteur de compétence de la Brigade. à quoi vise cette mesure
Cette mesure conservatoire vise à préserver une couverture opérationnelle minimale.
70
En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture opérationnelle, le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade, colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement avec ou sans anticipation sur tout ou partie du secteur de compétence de la Brigade. Cette mesure conservatoire vise à préserver une couverture opérationnelle minimale. Certaines opérations courantes dont l’urgence reste
relative peuvent alors être temporairement considérées comme « non urgente » et être délestées (gestion des ordres de départ décentralisée)
71
De manière concomitante,qu'est ce qui peut être dégradé
De manière concomitante, la réponse opérationnelle peut aussi être dégradée (modification et adaptation de la grille de départ des secours).
72
Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont | implantées de manière permanente à
Kourou, Biscarrosse, sur la plateforme aéroportuaire Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale de France et au Louvre.
73
Des détachements permanents sont installés | dans certains édifices publics tels que
la Présidence de la République, les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.
74
11. LES DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRE La Brigade participe également à :
ªªdes dispositifs prévisionnels de secours | ªªdes détachements temporaires
75
ªªdes dispositifs prévisionnels de secours
(DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques (rencontres sportives, manifestations du 14 juillet, nuit de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques, etc.)
76
ªªdes détachements temporaires sur | demande de
l’état-major de zone tels que :
77
ªªdes détachements temporaires sur | demande de l’état-major de zone tels que :
ÂÂle Détachement de Renfort Urbain à l’occasion des Feux de Forêts (DRUFF) ; ÂÂla participation à la constitution de Colonnes Zonales de Secours au profit d'autres zones de défense et de sécurité ; ÂÂla participation à la constitution de Modules Zonaux intégrés au sein d'un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales.
78
composition de la garde incendie
La garde d’incendie et de secours est constituée par l’ensemble du personnel désigné par périodes de 24 heures pour honorer les demandes de secours. La prise de service a lieu à l’heure fixée par le commandement
79
au niveau CS la garde comprend
-1 officier de garde cie dnas les PC de compagnie , officier ou major titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandement de groupement -1 chef de garde titulaire du certificat de chef de garde incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours -le personnel équipant les engins en services -le personnel de poste de veille opérationnel -le service de jour
80
La garde comprend au niveau groupement
ªª1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ; ªª1 officier poste de commandement (OPC), titulaire de la qualification « officier poste de commandement » ; ªªle personnel du poste de commandement tactique (PC TAC2) qui accompagne systématiquement l’OPC en intervention ; ªªle sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ; ªªles conducteurs 2 Ce PC TAC est un PC TAC de niveau 2 constitué d’1 VPC et d’1 VLR OPC.
81
le groupement prend en charge la désignation d’un officier de
liaison au centre opérationnel | départemental (COD) lorsque ce dernier est activé
82
le groupement prend en charge la désignation d’un officier de liaison au centre opérationnel départemental (COD) lorsque ce dernier est activé. L'officier désigné doit être
être titulaire du stage OGC.
83
Un autre officier peut être envoyé, sur décision de l’OSG ou du CO, au
CIC de la DTSP (direction | territoriale de sécurité et de proximité) du département 92, 93 ou 94.
84
au niveau brigade la garde comprend
ªªle commandant opérationnel Brigade ; ªªle colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO) ; ªªle médecin-chef Brigade de garde ; ªªle chef CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ; ªªle directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du véhicule poste de commandement médical (VPCM) et du véhicule d’accompagnement santé (VAS) ; ªªles officiers ou sous-officiers « environnement poste de commandement tactique » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel ; ªªl'officier communication opération ; ªªles officiers ou sous-officiers « experts de niveau tactique et opératif » : officiers NRBC, nauti que , chef de section RSMU, chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, investigateurs RCCI ; ªªles officiers de liaison Brigade : - CCZ1 ; - CIC DOPC1/ renfort CCZ ; - COPP/SIC DSPAP2 ; ªªle personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle ; ªªle sous-officier du service général ; ªªles conducteurs de la section transport ; ªªle personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative.
85
les officiers ou sous-officiers « environnement PC TAC » peuvent être renforcés sur demande par :
- l'astreinte maintien en condition (BMCO) de niveau 3 comme officier logistique ; - 1 OGC comme officier contrôle de zone.
86
Il existe combien de types d’équipage pour l’armement des engins Brigade :
6 | ªªéquipage à 1,2,3,4,5,6
87
ªªéquipage à 1
moto d’intervention rapide (MIR)
88
ªªéquipage à 2 :
``` véhicule d’interventions diverses (VID), véhicule de liaison radio (VLR), échelle pivotante automatique (EPA), bras élévateur articulé (BEA), camion d’accompagnement (CA), ``` véhicule de détection d’identification et de prélèvement (VDIP), etc. ;
89
ªªéquipage à 3
ªªéquipage à 3 : véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), ambulance de réanimation (AR), véhicule d’intervention grande intempérie (VIGI), berce unité mobile de décontamination (BUMD), etc. ;
90
ªªéquipage à 4
véhicule d’intervention voie publique (VIVP), véhicule poste de commandement (VPC), véhicule de reconnaissance chimique (VRCH), etc. ;
91
ªªéquipage à 5
véhicule d'intervention en milieu périlleux (VIMP), etc. ;
92
ªªéquipage à 6 :
premier-secours (PS), camion-citerne rural (CCR), fourgon pompe tonne (FPT), etc.
93
la dénomination réglementaire des premiers secours est complétée par une lettre en fonction de la compétence du chef d’agrès :
A le chef d'agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP ; B le chef d'agrès est titulaire du CCGI; C le chef d'agrès est le chef de garde du centre de secours.
94
ÂÂ CCZ1 ; | ÂÂ CIC DOPC1/ renfort CCZ ;
1 Centre de crise zonal/centre d’information et de commandement de la direction de l’ordre public et de la circulation (située à la préfecture de police).
95
ÂÂ COPP/SIC DSPAP2
2 Centre opérationnel du Préfet de Police/salle d’information et de commandement de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (située à la préfecture de police)
96
En vue d’apporter une réponse opérationnelle cohérente avec un volume dégradé en personnel en cas de crise, les dispositions suivantes déclinées en 4 niveaux d’alerte pourront être prises
Niveau ALFA : Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS Niveau BRAVO : Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS Niveau CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS Niveau DELTA : Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
97
Niveau ALFA : Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS Ce niveau ne requiert aucune adaptation particulière pour assurer la couverture opérationnelle. En cas de pandémie :
``` ªªle personnel doit être doté de tenues de protection individuelle (EPI) ; ``` ªªles dispositifs permettant de se laver et/ou se désinfecter les mains après chaque intervention doivent être prévus selon les directives de la division santé (sur place ou au CS).
98
Niveau BRAVO : Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS Ce niveau, déclenché par
le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :
99
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS Ce niveau, déclenché par le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :
ªªil consiste en un rééquilibrage des effectifs en fonction des particularités locales (rééquilibrage intra ou entre compagnies) ; ªªles demandes de renforcement sont honorées dans la limite des possibilités du GSS et du GFIS (la décision d’arrêter les actions de formation du GFIS devra être prise par le commandant opérationnel Brigade sur proposition du chef de corps du GFIS). Un point de situation est alors fait quotidiennement par le centre opérationnel sur proposition du colonel de garde sur le personnel disponible du GSS et du GFIS pouvant être mobilisé ; ªªil n’y a pas de renforcement entre GIS.
100
Niveau CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS Ce niveau est déclenché par
le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
101
Niveau CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS Ce niveau est déclenché par le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
ªªil induit l’arrêt immédiat des activités non opérationnelles dans les centres de secours, à l’exception de celles qui sont incontournables à la bonne marche des opérations ; ªªles permissionnaires et le personnel en situation de repos (non atteints en cas de pandémie) sont rappelés par les commandants de groupement dans la mesure où les transports peuvent être assurés. Les permissions à venir sont annulées pour tout le personnel de la Brigade ; ªªen cas de pandémie, les malades sont mis au repos, regroupés et isolés dans des chambres des centres de secours ou des postes de commandement de compagnie, en fonction des possibilités bâtimentaires locales, en attendant les décisions médicales ; ªªdans les limites des possibilités du GFIS et du GSS, tout le personnel apte du GFIS et du GSS, à l’exception de celui dont le rôle est essentiel à la gestion de la crise dans leur groupement ou service d’origine, se tient à la disposition, prêt à venir en renforcement des unités d’incendie ou d’appui
102
Niveau DELTA : Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS Ce niveau est déclenché par
le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde
103
Niveau DELTA : | Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
ªªen complément des mesures du niveau C, le service de garde est modifiable selon le besoin opérationnel ; ªªla salle de gestion de crise du CO est activée et le CTA 18/112 est renforcé;
104
``` Ces mesures (alpha, bravo,...)doivent permettre de faire face avec pragmatisme à une situation de ```
de crise.
105
Ces mesures (alpha, bravo,...) peuvent-elle faire l'objet de modifications en cours d'actions
Elles peuvent faire l’objet de modifications en | cours d’action
106
mesures (alpha, bravo,...) La Brigade devra également être réactive face aux mesures qui pourraient être prises au niveau
de la zone de défense et de | sécurité et des départements.
107
Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer quoi ?
Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer le bon fonctionnement du service d’incendie et de secours sur le secteur administratif de son centre de secours
108
Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) change-t-il le contenu de sa mission et de ses obligations vis-à-vis de la garde d’incendie.
Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) ne change en rien le contenu de sa mission et de ses obligations vis-à-vis de la garde d’incendie.
109
Le CGI A sa prise de service
ªªil prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours ; ªªil inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel1 (1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le permis de conduire des conducteurs.) ªªil fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur recomplètement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à jour des ressources dans le système ADAGIO ; ``` ªªil prend connaissance des ÉTARÉ 1, des répertoires d’indisponibilité des bouches ou poteaux d’incendie et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion ; ``` ªªil s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent ;il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant (sonneries de feu, temporisation, report téléphoniques), ont été réalisées par le stationnaire ; ªªil consulte la liste des services à fournir.
110
CGI Pendant son service
ªªil lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition 1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le permis de conduire des conducteurs. de la garde ou dans la disponibilité des matériels. Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours ``` ªªil rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent être :  baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les bouches ou poteaux d’incendie  indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel ; ÂÂmanifestation sur la voie publique ;  indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (IGH, établissements répertoriés, etc.) ; ``` ªªil contrôle l’exécution des tournées de BI-PI et s'assure, à l'issue, du signalement des appareils indisponibles ; ``` ªªil organise et dirige les séances de préparation opérationnelle :  séances de préparation physique  instruction théorique ÂÂmanoeuvre de la garde  perfectionnement des conducteurs (étude des plans muraux, école de conduite, alimentation des pompes) ;  préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission de messages (ETM), modes dégradés) ;  étude des ÉTARÉ. ```
111
CGI A la fin de son service
ªªIl s'assure par sondage que les rapports de sortie de secours et les fiches bilans ont été correctement rédigés et validés par les chefs d'agrès. ªªIl effectue les rappels nécessaires. ªªil vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.
112
Le règlement de mise en oeuvre du centre opérationnel de la BSPP et les différentes missions du personnel qui l’arme sont fixés par
Le règlement de mise en oeuvre du centre opérationnel de la BSPP et les différentes missions du personnel qui l’arme sont fixés par le BSP 115.
113
Le soutien administratif et logistique du CO est | assuré par
Le soutien administratif et logistique du CO est assuré par la compagnie de commandement et de transmissions (CCT).
114
qu'est ce que Le poste de veille opérationnelle
Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
115
Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
ªªde l’exploitation locale du SIOC ; ªªdu suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle (intervention, exercice, sport, contrôle technique…) ; ªªde l’engagement de ses moyens : ÂÂréception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation, sonne engin(s), impression ODE) ; ÂÂgestion des moyens affectés temporairement ; ÂÂclôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours par les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS ªªde la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains courantes opérationnelles sur ADAGIO ; ªªde la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers : ÂÂsuivi et organisation d’un délestage à son niveau ; ÂÂsuivi des exercices ; ªªdu contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).
116
Sous les ordres du ......., il est armé quotidiennement par un .....
Sous les ordres du sergent ou du gradé de jour, il est armé quotidiennement par un stationnaire titulaire de la qualification SIC 2.
117
Le stationnaire est responsable
du bon fonctionnement du PVO pendant toute la durée de sa | garde, notamment pour tout ce qui concerne l’ordre et la discipline.
118
Stationnaire En prenant son service, il doit :
``` ªªprendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation réglementaire du PVO (rues barrées, BI-PI…) ; ``` ªªs’assurer du bon fonctionnement des installations qui compose le PVO (ADAGIO, sonneries de feu, pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations...) et de la garantie de leur mode de fonctionnement dégradé ; ªªassurer le suivi de ses moyens ; ªªvérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressources ; ªªprendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur
119
Stationnaire Pendant son service, il doit :
ªªen permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire de compétence. Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention particulière sur son secteur ; ªªs’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif (limites, artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ; ªªsur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ; ªªfaire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de communications téléphoniques, il se présente systématiquement, en respectant la contexture des exemples suivants : ÂÂappel sur le réseau interne (RETENIS) : « caporal X, stationnaire du CS Y, j’écoute » ; ÂÂappel sur la ligne de ville : « les pompiers, j’écoute » ; ÂÂappel sur la ligne de feu, le cas échéant : « urgences pompiers, j’écoute » ; ÂÂs’il s’agit d’une demande de secours, il se conforme au présent règlement Partie 2 / Titre 5.
120
Stationnaire Avant de quitter son service
il fait signer les documents du service opérationnel au chef de garde descendant. Il informe également le stationnaire montant des évènements en cours et de l’état des engins du CS.
121
A partir de minuit et jusqu’au réveil, pour les PVO de compagnie, des veillées doivent être organisées, afin de maintenir
un potentiel de | vigilance
122
Elles (veillées) consistent au remplacement du stationnaire en titre par un personnel a minima SIC 1, mais de préférence SIC 2.
SIC 1, mais de préférence SIC 2.
123
La prise de veillée est inscrite sur.... En centre de secours elle s'accompagne
La prise de veillée est inscrite sur le cahier « main courante opérationnelle », en précisant l’horaire de prise de fonction. En centre de secours, elle s’accompagne obligatoirement d’un compterendu téléphonique au PVO de compagnie
124
``` Ce mode (vigilance) peut être supprimé sans ```
sans préavis sur décision de commandement, sur ordre du CO, du CSO ou à la suite d’une défaillance technique du PVO (application des modes de fonctionnement dégradés) ou de consignes, temporaires ou permanentes, relevant de la sécurisation du site.
125
Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit | demander à qui et quoi
Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit demander au sergent de jour du PC de compagnie l’autorisation de passer en mode vigilance puis, en cas d’accord en rendre aussitôt compte au CSO
126
A son réveil, le stationnaire rend compte à qui de quoi
A son réveil, le stationnaire rend compte au PC de compagnie de sa reprise de veille et récupère la pleine fonctionnalité des installations de son PVO.
127
Le stationnaire est réveillé par le stationnaire | du PC de compagnie pour
toute demande de renfort, de moyen de renforcement ou spécial et pour toute intervention sortant du cadre de l’intervention courante sur le secteur de sa responsabilité.
128
Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit contrôler
la bonne prise en compte de l’état de réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou les PVO concernés
129
Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit contrôler la bonne prise en compte de l’état de réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou les PVO concernés. Pour cela il s'appuie sur?
Pour cela, il s’appuie sur les fonctionnalités de l’application de gestion des opérations (bouton « validation des ODE ») :
130
ªªCouleur orange | Veille du stationnaire du PVO de la compagnie
si l’ODE n’est pas validé par une partie des PVO destinataires de l’ODE en cas d’envoi multiple ;
131
ªªCouleur rouge | Veille du stationnaire du PVO de la compagnie
si l’ODE n’est pas reçu ou validé par le ou tous les PVO destinataires de l’ODE. Il peut s’agir d’un problème d’ordre technique. Dans ce cas, les procédures de mode de fonctionnement dégradé doivent être appliquées (MD 1).
132
Dans ces 2 cas( couleur ora,ge et rouge) le stationnaire ou l’auxiliaire en PVO compagnie doit :
ªªobligatoirement contacter dans la minute par téléphone fixe le PVO concerné de sa compagnie ; ªªen cas d’échec : ÂÂcontacter son CSO pour qu’il joigne par radio le PVO concerné ; ÂÂrendre compte à son sergent de jour et à l’officier de garde compagnie.
133
dans certains cas, seul le CO ou le CSO peuvent détecter ce dysfonctionnement. Ils devront alors appliquer la procédure suivante. En l’absence de réponse, le CSO TC ou le CO (en solution de repli) doit
ªªmodifier l’engagement des moyens de secours sur l’opération non reçue et valider (ajout ou modification de moyen) ; ªªrendre compte au sous-officier statique ; ªªtenter d’entrer de nouveau en contact avec le PVO « sourd » (téléphonie fixe ou mobile, radio…) ; ªªsi nécessaire réaliser un ordre de départ pour que l’OGC se rende sur le PVO « sourd », afin de disposer rapidement d’un point de la situation
134
A son retour d’intervention et en l’absence du stationnaire, le chef d’agrès met à jour l’état de son engin et réalise son rapport. Plusieurs situations sont envisageables :
ªªsi le chef d’agrès est le COS de l’opération sur son secteur de compétence, il rédige un message de rentrée, saisit un CRI et clôture l’opération. Il réalise un rapport principal ; ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS de l’opération sur son secteur de compétence, il ne saisit aucun CRI. Il rédige son message de rentrée et réalise un rapport secondaire ; ªªsi le chef d’agrès est le COS d’une opération située en dehors de son secteur de compétence, il contacte le PVO territorialement compétent (TC) et fait saisir le CRI de son opération par le stationnaire TC (en cas de mode vigilance sur un PVO de CS, il en rend compte au PVO Cie TC). Il réalise un rapport principal ; ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS et n’est pas sur son secteur de compétence, il ne saisit aucun CRI. Il rédige son message de rentrée et réalise un rapport secondaire
135
CAS PARTICULIER DU CTA ROISSY (CTAR)
Le CTAR est un centre de traitement de l’alerte armé 24h/24, co-localisé avec le poste nord du service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) de l’aéroport Paris – Charles de Gaulle.
136
Seule exception sur le secteur Brigade à la règle de centralisation de la réception des appels 18/112 au centre opérationnel, il a pour missions :
ªªd’assurer la réception des appels 18-112 provenant de la plateforme aéroportuaire Paris-Charles de Gaulle et la distribution des ordres de départs entre les différents services concernés ; ªªde coordonner l’action des acteurs du secours sur la plateforme aéroportuaire : en particulier, envoyer les secours (ADP, SDIS 77, 95 ou BSPP) et demander des renforcements, en liaison avec le CSO de rattachement.
137
CTAR il est armé chaque jour par ?
Il est armé chaque jour par 1 sous-officier chef de salle (SIC 5) et 2 opérateurs (SIC 4).
138
Une règle d’engagement des détachements (RED) que permet au moteur de recherche de solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de
Une règle d’engagement des détachements (RED) permet au moteur de recherche de solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de retenir la solution d’alerte optimale en fonction des différents critères paramétrés et actifs au moment de la validation de l’ordre de départ par l’opérateur
139
OBJECTIF DES RED
Les RED permettent de définir les règles de mise en oeuvre des moyens de secours de la Brigade. Elles ont pour but de répondre à la mission de la Brigade avec un triple objectif : ªªobligation de moyens, afin d’honorer la demande de secours d’urgence ; ªªéconomie de moyens, afin de garantir l’équilibre de la couverture opérationnelle ; ªªliberté d’action du Général, afin de remplir le contrat d’objectif opérationnel fixé par l’autorité de tutelle.
140
SIOP
La section d'information opérationnelle et | prévisionnelle
141
La section d'information opérationnelle et prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED (création, modification et suppression) en liaison avec qui ?
La section d'information opérationnelle et prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED (création, modification et suppression) en liaison avec le BOPO.
142
Toute modification de RED est soumise à la validation | du
chef BOPO
143
Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles | des RED est tenu à jour par
la SIOP
144
Il est signé annuellement (Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles des RED) par le
sous-chef emploi
145
La RED se paramètre selon 7 critères :
ªªune date de validité (temporaire ou permanente) ; ªªun motif d’alerte (code motif d’alerte défini par la grille de départ des secours et rappelé sur l’ordre de départ) ; ªªune compétence territoriale (identification du PVO et des LSO territorialement compétents) ; ªªun type d’infrastructure (gestion du multiadressage : tunnel, périphérique, VF…) ; ªªun niveau d’alerte opérationnel (Vigipirate, violence urbaine, mode dégradé…) ; ªªun contexte environnemental (jour/nuit…) ; ªªun détachement (grille de départ des secours).
146
Le paramétrage opérationnel des RED est | assuré par le
personnel de garde du groupe | paramétrage ADAGIO
147
sur ordre de qui et en cas de quoi une adaptation immédiate des RED peut être entreprise
Sur ordre de l’officier de garde CO et en cas d’événement le nécessitant, une adaptation immédiate des RED peut être entreprise,
148
Le paramétrage opérationnel des RED est assuré par le personnel de garde du groupe paramétrage ADAGIO. Sur ordre de l’officier de garde CO et en cas d’événement le nécessitant, une adaptation immédiate des RED peut être entreprise, notamment pour ce qui concerne :
ªªles mesures opérationnelles temporaires à tous les échelons ; ªªla dégradation de la réponse opérationnelle ; ªªl’adaptation de la réponse opérationnelle à un évènement particulier (violences urbaines, crue…) ; ªªle passage en mode délestage sur tout ou partie du secteur de la Brigade.
149
DAP
Un détachement à pied (DAP) est un ensemble sélectionnable par le MRSA, non motorisé et capable de remplir des missions opérationnelles. Il est constitué par au moins un binôme et des matériels.
150
MMA
Un moyen mobile autonome (MMA) est le plus petit ensemble motorisé sélectionnable par le MRSA capable de remplir des missions opérationnelles. Il est constitué par un engin, un équipage et des matériels
151
L’équipage et les matériels dans un engin sont appelés
ressources embarquées
152
Les ressources qui ne sont pas embarquées, mais associables à plusieurs engins (remorque poudre, lot métro, structure modulaire gonflable, valise électro-secours…) sont appelées
« ressources | partagées ».
153
L’équipage peut être caractérisé par :
ªªune qualification (cgi, cdg, ogc, osg, rad 3, off secu…) ; ªªune compétence permettant la mise en oeuvre d’une ressource (bap, bem…).
154
Il existe 2 types de détachements ADAGIO :
ªªles détachements basiques : directement associé à la création d’une famille de matériels ; ªªle détachement composite : formé par une hiérarchie d’autres détachements basiques et/ou composites regroupant une ou plusieurs familles ou classes de familles de matériels (un 1er échelon, un module, un groupe sont des exemples de détachements composites).
155
gestion des mma
Les mises à jour relatives à la disponibilité des engins et de leurs ressources embarquées sont une mission permanente et primordiale du stationnaire (PVO). Elles doivent être associées à un compte-rendu systématique à la chaîne de commandement opérationnelle compagnie
156
Pour autant, une part de la gestion particulière des MMA revient aux opérateurs des CSO ou du CO (conformément aux droits et profils « utilisateur » attribués dans l’application de mise à jour des moyens de secours du système ADAGIO). Ces règles de gestions particulières concernent
``` MMA OMNIBUS MMA EN PRÉAVIS MMA DÉCLASSÉ MMA ASSOCIÉS NUMÉRO D’ORDRE MMA LES DÉTACHEMENTS PRÉCURSEURS ```
157
MMA OMNIBUS
Un MMA peut être OMNIBUS avec un autre MMA. L’engagement de l’un impose l’indisponibilité ou le déclassement de l’autre (exemple : VID omnibus avec CA). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade
158
MMA EN PRÉAVIS est ?
Le préavis est une procédure manuelle qui a pour but d’immobiliser dans leur LSO des MMA susceptibles d’être engagés sur une intervention en cours.
159
que font Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès | concernés
Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès concernés, prévenus par le service de jour ou le stationnaire, se rendent au PVO, prennent connaissance de l’intervention en cours, de la mission susceptible de leur être confiée et des documents qui peuvent favoriser son exécution
160
Le ou les moyens en préavis sont dans un état
de mise à jour ITT (indisponible transit).
161
L’ordre de mise en préavis, donné par le CO, est suivi soit:
ªªsoit d’un ordre de départ ; | ªªsoit d’un ordre de fin de préavis, dès que possible.
162
MMA DÉCLASSÉ
Un MMA peut être déclassé temporairement. Un déclassement est un changement de catégorie (exemples : PSE déclassé en VSAV ou VES déclassé en AR). La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade.
163
MMA ASSOCIÉS
Des MMA peuvent être associés temporairement, afin de répondre à la mission dévolue à un MMA indisponible (exemple : VID et SP associés pour remplacer une CRAC indisponible). L’association n’est possible qu’entre MMA présents au sein d’un même lieu de stationnement. La gestion de cette règle est à la charge du CSO TC sur son secteur de compétence, ou du CO sur le secteur Brigade
164
NUMÉRO D’ORDRE MMA
Le ou les MMA de même famille en service dans un LSO sont associés à un numéro d’ordre pour fixer un ordre de sélection par le MRSA. Cette règle de gestion est assurée par le stationnaire du PVO, sous la responsabilité du sergent ou du gradé de jour, conformément aux directives internes à l’unité (FPT 1, VSAV 1 / VSAV 2 / VSAV 3, VIVP 1 / VIVP 2).
165
qu'est elle est un des facteurs pris en compte dans l’élaboration de la RED.
La rapidité d’intervention des secours est un facteur pris en compte dans l’élaboration de la RED.
166
Un détachement précurseur est
une pré-réponse immédiate à l’obligation de moyens de la Brigade face à des motifs d’alerte particuliers définis dans la grille de départ des secours (exemples : détresse vitale, personne noyée…).
167
la sélection de détachement précurseur
La sélection de ce détachement précurseur est manuelle, orientée en fonction de sa proximité de l’intervention et du type de détachement. Certains sont déjà prédéfinis (grille de départ des secours). Cette sélection doit être soumise à la validation du chef de salle. Elle impose un contact direct de l’opérateur avec le stationnaire du PVO auquel le détachement précurseur est rattaché. Un détachement précurseur ne se substitue en aucun cas au détachement retenu par la grille de départ des secours. Arrivé en premier sur les lieux, le chef d’agrès du détachement précurseur se conforme à la documentation opérationnelle en vigueur. Face à une situation d’urgence, il transmet rapidement un message de renseignements (demande de moyens…).
168
les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à
l’état de mise à jour « rentrée ».
169
les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à l’état de mise à jour « rentrée ». Les 2 moyens concernés ne doivent pas être
Les 2 moyens concernés ne doivent pas être simultanément dans un état de mise à jour « disponible » pour que la règle soit reconnue par le MRSA.
170
Le DÉLESTAGE
Le délestage est une décentralisation de la mise en oeuvre de détachements pour faire face à un afflux massif des demandes de secours en rapport avec un événement particulier (sociétal, météorologique, technologique…). Il correspond à une déconcentration de la responsabilité de la gestion et de la mise en oeuvre des moyens de secours associés à ce mode d’organisation opérationnelle. Pour autant, les liens de subsidiarité entre stations directrices restent effectifs. La gestion du délestage est réalisée depuis l’onglet « plan délestage » de l’application de gestion des opérations. Le mode délesté est associé à un ou plusieurs motifs d’alerte définis par le CO. Il peut concerner tout ou partie du secteur Brigade. Les moyens alloués à la gestion d’un délestage type intempéries sont définis dans la note circulaire annuelle relative au déploiement des moyens et ressources opérationnelles. Cette allocation est adaptable par le CO en fonction de la situation. L’ordre de départ émis par le CO n’est pas associé à un détachement. Le délestage se gère principalement au niveau des PVO, sous la responsabilité du PVO compagnie qui détermine les moyens du plan à allouer à chaque PVO de sa responsabilité. Chaque PVO concerné organise l’engagement de ses moyens par liste d’interventions en respectant les principes suivants : reconnaissance ou intervention immédiate, puis renforcement en cas de nécessité. L’édition d’une liste d’interventions une fois rattachée à un moyen du plan vaut ordre de départ. Le CRI, le message de rentrée, la clôture d’intervention, la clôture d’opération et le rapport de sortie de secours (Cf. partie 2 / titre 5 / § 5) relatifs à chaque intervention sont réalisés au PVO TC.
171
La DÉGRADATION
La dégradation est une minoration adaptée de certains détachements pour des motifs d’alerte ciblés. Elle permet de garantir une couverture opérationnelle minimale lors de phénomène contingent. Le mode dégradé reste centralisé et se gère au seul CO. Ce mode de fonctionnement se traduit par la réduction automatisée de détachements prédéfinis dans la grille de départ des secours ou par la réduction manuelle de détachements préconstitués. Exemple : DN dégradé à un EP et 1 MEA. Nota : un plan de couverture opérationnelle est une dégradation prédéfinie de la couverture opérationnelle pour répondre à un événement particulier tel que le plan rouge alpha (PRA).Il est paramétré conformément à la note circulaire annuelle définissant le déploiement des moyens et des ressources opérationnelles. Sur ordre du CO, ce type de plan peut être déclenché, adapté ou créé.
172
en SE RENDANT sur intervention (mma indisponible )
Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur opération, indisponible de facto, et se présentant spontanément sur une intervention, doit demander par phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) « faites partir les secours, tel motif, telle adresse ». Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son intervention initiale, en laissant si nécessaire un seul personnel sur place, sauf ordre contraire du CSO modifiant ou interrompant sa mission. Un opérateur du CSO collationne le motif d’alerte et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention au moyen de l’application 18-112 pour engager les secours.
173
de retour d’intervention (mma disponible )
Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le trajet retour d’intervention (ou de toute autre activité), et se présentant spontanément sur une intervention, doit transmettre le message de renseignements par phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) « présentation spontanée, tel motif, telle adresse » et employer l’état de mise à jour « présentation spontanée » (STATUS), afin de garantir la non sélection de son engin dans une SAR sur ADAGIO. Il reste sur place et traite l’intervention, renforcé par le CSO le cas échéant à la demande ou en fonction du motif d’alerte (masque renfort). Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de l’engin (état de mise à jour : « présentation spontanée »). Un opérateur du CSO crée l’intervention (départ régularisé au moyen de l’application 18-112) et ajoute manuellement le ou les moyens qui se sont présentés spontanément. Cet ajout peut également être réalisé au niveau du (des) PVO(s) gestionnaire(s) de ce ou ces MMA présenté(s) spontanément
174
APPELS SIMULTANÉS
En fonction de l’acheminement de l’appel d’urgence et lorsque les appels se multiplient simultanément, l’ordre de départ peut parfois être réalisé par un opérateur du CO ou du CSO, voire par un stationnaire au PVO. Le stationnaire se reporte alors à la procédure « présentation spontanée » ou « appel verbal ». Si la notion d’intervention existante à proximité est détectée au niveau du CO, du CSO TC ou du PVO, l’opérateur ou le stationnaire procède soit à un regroupement d’interventions, soit à une suppression d’opération.
175
appel Émanant d’un handicap
Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours au moyen de l’enregistrement préenregistré suivant : « C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix. J’ai besoin des sapeurs-pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ». Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ normal.
176
Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant
Le centre national de relais des appels d’urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (CNR 114) permet de centraliser, sur le site du CHU de Grenoble, toutes les demandes de secours qui émanent de personnes ayant une déficience auditive (sourdes ou malentendantes) via le numéro d’urgence national « 114 ». Le CNR 114 transfère la demande de secours vers le service d’urgence concerné territorialement compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurspompiers du département territorialement compétent).
177
Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114
ªªl’opérateur 18/112 qualifie la demande. Si celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées par la BSPP, il en informe l’opérateur du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa demande ; ªªau regard des informations transmises, l’opérateur 18/112 sélectionne les moyens conformément à la grille de départ des secours et applique les procédures habituelles d’envoi des secours ; ªªen cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir un moyen conformément aux procédures en vigueur (le bénéfice du doute profitant toujours à la victime) ; ªªune fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112 énonce : « Le CTA de la BSPP prend en compte l’intervention, N° d’ordre… - commune de… » ; ªªle suivi de l’opération est assuré par le CO via le CSO ; ªªà la clôture de l’intervention, le CO collecte les éléments de renseignements suivants (N° d’intervention, date, horaires, intervention confirmée ou non, prise en charge du requérant ou non, et lieu de destination si besoin est) et les transmet par téléphone au CNR 114, qui clôturera l’opération.
178
Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le
CNR 114 et le CO.
179
APPELS N’ENTRAÎNANT PAS SYSTÉMATIQUEMENT LE DÉPART DES SECOURS
 Personne bloquée en cabine d’ascenseur  Appel pour ouverture de porte  Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères  Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)
180
 Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères) L’opérateur 18/112 indique au requérant que cette mission n’est pas du ressort de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est localisée
ªªsur la voie ou dans les lieux publics ; ªªdans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations, établissements scolaires, etc.).
181
 Personne bloquée en cabine d’ascenseur dans quel cas
L’opérateur 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de la présence d’une personne âgée, d’un enfant ou d’une personne prise de malaise, ou bien qu’un risque particulier est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascenseur
182
Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :
ªªfaire partir les secours prévus selon le processus général ; ªªconsulter le listing ÉTARÉ pour s'assurer de l'adéquation des moyens (partage BPPO/ gestion des ÉTARÉ) ; ªªen cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter au mode dégradé 1 ADAGIO.
183
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au
CSO TC qui fait partir les secours en fonction | des renseignements communiqués.
184
inter hors sect brig Un OGC est désigné comme | chef de détachement dès lors que combien de moyens sont engagés
2 moyens | Brigade sont engagés.
185
Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de compétence de la Brigade :
ªªsoit sur ordre du préfet de police ; ªªsoit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade. Cette demande n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ.
186
Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP, | l’opération doit être clôturée par le CRI
013
187
inter hors sect BSPP | Si l’engagement est en complément de moyens Brigade :
ªªappartenant au PVO TC : le chef d’agrès désigné réalise le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX » ; ªªn’appartenant pas au PVO TC : ÂÂle rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO ; ÂÂun rapport secondaire est réalisé par le chef de garde ou le sergent de jour du PVO TC.
188
Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :
ªªle CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence ; ªªle CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence Brigade.
189
dde un seul engin -pompe pour feu ou explosion
Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS le plus proche et demande automatiquement l’intervention d’ErDF et de GrDF. Nota : s’il s’agit d’une demande de fourgon et s’il provient d’un CS non limitrophe, le CSO envoie simultanément 1 PS d’un CS le plus proche en complément, afin de réduire au maximum les délais d’engagement des moyens.
190
Demande d’engin de prompt -secours
victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne nécessite pas forcément l’envoi d’un enginpompe, il exprime sa demande sous la forme :  « je demande un engin de prompt secours pour tel motif, telle adresse, … ». Le CSO sélectionne alors prioritairement un moyen associatif ou un VSAV, dès lors qu’il est disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2. A défaut, il sélectionne un détachement de type MTNM (moyen de transport non médicalisé). Nota : le chef d’agrès, seul juge des moyens qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude pour demander d’emblée un engin-pompe (voire un fourgon).
191
demande de remplacement de moyen
chef d’agrès se rendant sur intervention et qui se trouve dans l’incapacité de remplir sa mission initiale (problème mécanique, accident, circulation neutralisée…) doit demander par phonie à son CSO TC :  « faites partir un autre moyen en remplacement de tel moyen parti, tel motif, telle adresse, pour telle raison ». Il doit ensuite obligatoirement adopter les mesures nécessaires pour apporter une réponse au problème qu’il a rencontré.
192
COORDINATION DES INDISPONIBILITÉS
En règle générale1, il reviendra au CSO d’accorder les indisponibilités en fonction de la situation opérationnelle et des directives Groupement et Brigade. En revanche, la gestion de la couverture opérationnelle et l’application des principes fondamentaux précités imposent une coordination centralisée des indisponibilités. Cette mission est attribuée au bureau opérations préparation opérationnelle, qui, avec l’appui actif du CO et des (1 Concernant les moyens spéciaux, l’accord téléphonique préalable du CO doit être requis. ) CSO, dispose d’une vision globale de l’ensemble de la couverture opérationnelle Brigade et des activités en cours. Le centre opérationnel a pour mission de garantir une couverture opérationnelle optimale sur l’ensemble du secteur Brigade. À ce titre, lorsque les évènements l’exigent et qu’un CSO n’a pas pris les mesures correctives adéquates, l’officier de garde CO peut à tout moment ordonner à un CSO de remettre en service tout ou partie des MMA indisponibles.
193
libellés généraux
``` ªªdisponible ; ªªindisponible premier départ ; ªªrentré (disponible au CS) ; ªªen instance de départ ; ªªparti ; ªªsur les lieux (se présente) ; ªªindisponible transit ; ªªindisponible remise en condition matériel/personnel – désarmement ; ªªindisponible montée en garde ; ªªprésentation spontanée ; ªªindisponible autre départ ; ªªindisponible omnibus ; ªªindisponible délestage (reconnaissance / intervention en cours / intervention en attente). ```
194
Libellés liés à la PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE
ªªindisponible instruction et sport ; ªªindisponible EPO ; ªªindisponible CAO
195
Libell És li És aux contraintes techniques et rh
``` ªªIndisponible manque de personnel ; ªªindisponible accidenté ; ªªindisponible mécanique au LSO ; ªªindisponible mécanique au NTI1 ; ªªindisponible mécanique au NTI2 ; ªªindisponible mécanique hors LSO. ```
196
Les groupements doivent veiller à ne pas dépasser les quotas suivants concernant le parc opérationnel.
ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de 7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de chaque groupement indisponibles « premier départ » ou « indisponibles préparation opérationnelle », et à la condition qu’ils soient judicieusement répartis. Parmi ces engins, il ne peut y avoir plus de 3 MEA ; ªªdans un CS à 2 EP, un EP doit rester en permanence en service au centre de secours (hors engagement pour intervention courante) ; ªªdans un CS à 1 EP, l’EP ou le VSAV doit rester en permanence en service au centre de secours (hors engagement pour intervention courante) ; ªªpar catégorie d’engins majeurs (EP, MEA, VLR, VSAV), dès lors que le pourcentage de la couverture opérationnelle du groupement passe sous le seuil de 50 %, le CSO doit prendre les mesures pour remettre en service au plus vite tout ou partie des engins de la catégorie concernée, puis demander si nécessaire l’appui du CO (montée en garde, dégradation…).
197
simultanément, il ne peut pas y avoir plus de(combien de moyens) du parc opérationnel EP, MEA de chaque groupement indisponibles « premier départ » ou « indisponibles préparation opérationnelle », et à la condition qu’ils soient judicieusement répartis
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de chaque groupement indisponibles « premier départ » ou « indisponibles préparation opérationnelle » et à la condition qu’ils soient judicieusement répartis. Parmi ces engins, il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;
198
ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de 7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de chaque groupement indisponibles « premier départ » ou « indisponibles préparation opérationnelle », et à la condition qu’ils soient judicieusement répartis. Parmi ces engins, il ne peut y avoir plus de
Parmi ces engins, | il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;
199
les délais de départ des secours sur interventions doivent tendre à :
ªªLorsque l’engin est « disponible », qu’il soit dans son LSO ou en écoute radio, l’équipage doit être en mesure de décaler en moins de 3 minutes le jour et 4 minutes la nuit. ªªLorsque l’engin est « indisponible premier départ », qu’il soit dans son LSO ou en écoute radio (piscine, instruction….) l’équipage doit être en mesure de décaler en moins de 6 minutes
200
En règle générale, l’indisponibilité liée à l’armement ou au réarmement d’un engin ne doit pas dépasser
l’heure.
201
Tout engin est autorisé à obtenir une indisponibilité liée à la préparation opérationnelle à l’exception :
ªªdes VSAV, hors exercice groupement ou Brigade programmé et créneau de préparation opérationnelle défini par le groupement ; ªªdes engins spéciaux uniques (restent « disponibles ») ; ªªdes autres engins spéciaux présents sur leur secteur de compétence (« disponible » ou « indisponible premier départ »).
202
Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens au
bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires,
203
Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens au bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires, dès lors qu’un exercice nécessite
ªªun dépassement du quota (défini au paragraphe 3) de 7 moyens ; ªªdu personnel ou des moyens de la garde de niveau Brigade ; ªªdes moyens spéciaux ; ªªdes moyens en dotation dans un autre groupement. Le libellé associé au moyen est arrêté dans la note de désignation.
204
La garde du centre de secours comprend obligatoirement un chef de garde. Certains centres de secours sont armés à un seul EP. Si le chef de garde n’est pas dissocié et de manière à permettre aux jeunes sous-officiers de s’aguerrir dans leur fonction de chef d’agrès, il est admis de pouvoir armer ces engins en PSEA aux conditions suivantes :
ªªil ne peut y avoir plus de 3 centres de secours « PSEA » par jour et par GIS ; ªªil ne peut y avoir 2 centres de secours « PSEA » limitrophes (GIS voisin inclus) ; ªªun chef de garde est présent dans chaque centre de secours concerné ; ªªlorsque l’un des CS est armé par un PSEA, le PS du PC de compagnie doit être armé par un CGI
205
En général, lorsqu’ils sont requis, les secours | de la Brigade n’interviennent qu'en vertu d'une
réquisition écrite, rédigée par l’autorité habilitée.
206
requisitions dans les cas urgents,
Toutefois, dans les cas urgents, ils peuvent se contenter d’une simple réquisition verbale, la régularisation écrite devant alors intervenir dans les plus brefs délais suivant l’opération
207
La réquisition est transmise au groupe .
rapports | du bureau opérations préparation opérationnelle
208
Il existe 2 types de réquisition :
administrative | et judiciaire.
209
RÉQUISITION ou demande de concours PAR L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE Les autorités habilitées à opérer une réquisition administrative sont les
maires et les préfets ou leurs représentants qualifiés (gardien de la paix par exemple).
210
par qui est prise la decision d'engagement dans le cas d'une réquisition administrative
La décision d'engagement est prise par le colonel de garde. Nota : les demandes des directions actives de la PP (DOPC/DSAP/DRPJ) ou du cabinet du Préfet de Police peuvent se concrétisées par des demandes de concours directement transmises au centre opérationnel
211
Les autorités habilitées à opérer une | réquisition judiciaire sont les
magistrats et les | officiers de police judiciaire.
212
2. la réquisition par les secours de la Brigade Il est couramment admis que le secteur privé contribue dans certains cas aux opérations de sécurité civile, aux côtés des services publics (ex : conventions passées avec certaines sociétés pour la mise à disposition de camions-grue, de moyens de pompage à très gros débit, de moyens de récupération de produits dangereux, etc.). En cas de besoin, ces moyens peuvent faire l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité
En cas de besoin, ces moyens peuvent faire l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité administrative dans les mêmes conditions que celles décrites précédemment
213
la réquisition par les secours de la Brigade la réquisition peut-elle être verbale
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose, la réquisition peut être directement prononcée verbalement par le commandant des opérations de secours
214
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose, la réquisition peut être directement prononcée verbalement par le commandant des opérations de secours. Mais l’acte devra nécessairement faire l’objet d’un arrêté ........ de l’autorité ........... , qui va lui conférer la force du droit.
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose, la réquisition peut être directement prononcée verbalement par le commandant des opérations de secours. Mais l’acte devra nécessairement faire l’objet d’un arrêté postérieur de l’autorité administrative, qui va lui conférer la force du droit.
215
``` Cette situation (resquisition de moyen)très exceptionnelle ne doit en aucun cas être envisagée à un échelon inférieur à celui ```
Cette situation très exceptionnelle ne doit en aucun cas être envisagée à un échelon inférieur à celui de l’officier de garde compagnie
216
LEs documents du | service incendie
1. LISTE DE SERVICES 2. CAHIER DE DÉPART DES SECOURS 3. LISTING VOIES ET ÉTARÉ DU SECTEUR 4. FICHES DE DÉPART DES SECOURS 5. CAHIER DE MAIN COURANTE 6. CARNET DE MESSAGES ET DE RENSEIGNEMENTS 7. plan triptyque 8. AUTRES DOCUMENTS DEVANT SE TROUVER À BORD DES ENGINS
217
quand est édité la liste de services
Établie quotidiennement par l'adjudant de compagnie ou par le chef de centre de secours selon le cas, la liste de services définit numériquement, nominativement et par fonction, la composition de la garde d'incendie et de secours, ainsi que les différents services du jour. Elle est arrêtée et affichée au moins 48 heures à l'avance. Elle est le référentiel du sergent de jour, qui doit connaître en permanence la situation du personnel et des engins de son CS. Toute modification ne peut y être portée que par le rédacteur ou par le sergent de jour.
218
cahier des dep des secours | ils sont vérifiés par qui
Tenus avec soins, ces cahiers sont vérifiés et visés lorsqu'ils ont été utilisés par le chef de garde descendant
219
Cahier de main courante | sur quoi est elle rédigée
Complément indispensable du suivi du déroulement opérationnel de la journée, une main courante opérationnelle est rédigée sur des cahiers de messages téléphonés cotés, paraphés et numérotés annuellement dans une série unique.
220
La main courante doit faire mention, chronologiquement et de manière exhaustive, aux actes et événements opérationnels qui ponctuent la journée. Doivent y figurer :
ªªla date complète, inscrite à chaque changement de journée ; ªªles messages à caractère opérationnel, émis et reçus (les messages à caractère non opérationnel, s’il est décidé de les conserver au PVO, doivent l’être dans un document distinct) ; ªªles indisponibilités et remises en service d’engins, de matériels ou de réseaux opérationnels ; ªªles prises de service successives de l’OGC, de chef de garde, de sergent de jour et de stationnaires, qu’ils soient à leur compte ou en remplacement ; ªªles changements de garde non programmées ; ªªles modes de fonctionnements dégradés et les défaillances des systèmes ; ªªles contacts avec les stations directrices associées.
221
La main courante est visée par
La main courante est visée par le stationnaire en titre, le sergent de jour et le chef de garde descendants avant qu’ils quittent leur garde.
222
En principe, en dehors de l’activation d’un poste de commandement, les messages sont transmis directement par le commandant des opérations de secours. Toutefois, leur retranscription est parfois nécessaire, en particulier lorsque :
ªªil s’agit d’un feu ou d’une explosion ; ªªl'opération nécessite des messages de renseignements successifs ; ªªla configuration des lieux impose la retransmission par une tierce personne ; ªªune relève entre commandants des opérations de secours est prévisible.
223
au verso que permet de recueillir le cahier de messages et de renseignements
Enfin, au verso, ce document permet de recueillir tous les éléments nécessaires à la rédaction du rapport, selon les indications du chef d’agrès
224
Le plan triptyque est un document destiné à aider
les premiers intervenants dans un | ÉTARÉ à en appréhender ses difficultés.
225
le plan triptyque Elaboré pour quel ETARE
Elaboré pour tout ÉTARÉ 3, il est cependant soumis à l'approbation d'une commission pour les autres niveaux.
226
le plan triptyque La répartition est d'un exemplaire dans
ªªEP 1 du CSTC; ªªEP 2 ou VL cdg du CSTC; ªªPVO du CSTC; ªªEP 1 des CS 1,2 et 3; ªªEP 2 ou VL cdg des CS 1,2 et 3.
227
docs à bord de TOUS LES ENGINS EN SERVICE DANS LES CENTRES DE SECOURS
ªªguide des plans de Paris et de sa banlieue, datant de moins de trois ans ; ªªbons ST 30 bis de mouvements de matériels ; ªªbon ST 25 de prise en charge provisoire de matériels.
228
docs devant se trouver TOUS LES ENGINS DE PREMIÈRE INTERVENTION
ªªfiches bilans ; ªªdécharges de responsabilité ou refus de transport (imprimés BOPE 7) ; ªªimprimés BOPE 12 de fin d’intervention sur le réseau ferré ; ªªimprimés BOPE 13 informant de l’intervention des sapeurs-pompiers ; ªªimprimés BOPE 23 information "patient".
229
docs devant se trouver dans ENGINS-POMPE
ªªplans parcellaires des secteurs limitrophes, comportant notamment les hydrants et les points d'aspiration, les débits simultanés des réseaux d’eau privés, les établissements répertoriés, etc. ; ªªrépertoire des indisponibilités d’hydrants et de barrages des rues.
230
BOPE 1
Cahiers de départ des secours PVO
231
BOPE 2
Cahiers de départ des secours CSO
232
BOPE 3
Fiches: chef de salle CO, coordination, GIS
233
BOPE 4
Fiche de départ des secours pour les PVO
234
BOPE 5
Main courante
235
BOPE 6
Cahier de messages téléphonés
236
BOPE 7
Décharge de responsabilité - Refus de transport
237
BOPE 8
Carnet de messages et renseignements
238
BOPE 10
Rapport ADAGIO papier (partie en-tête, texte et engins)
239
BOPE 11
Rapport ADAGIO (partie victimes et feux)
240
BOPE 12
Imprimé de fin d’intervention (COS-RATP-SNCF) - Transfert de responsabilité soumis à la convention - Autorisation de rétablissement de la circulation
241
BOPE 13
Papillon jaune : Intervention des SP (par conformité juridique et ADAGIO
242
BOPE 14
Transmission du message au sein de la salle de gestion de crise
243
BOPE 15
Proposition émanant des cellules du CO
244
BOPE 16
Ordre(s) de la cellule commandement
245
BOPE 17
Mise à jour des rues
246
BOPE 18
Mise à jour des ÉTARÉ
247
BOPE 19
Mise à jour des BIPI
248
BOPE 20
Délestage en mode dégradé : fiche de reconnaissances
249
BOPE 21
Délestage en mode dégradé : tableau de suivi des interventions
250
BOPE 22
Délestage en mode dégradé : renseignements sur les interventions
251
BOPE 23
Information « Patient »
252
Les conditions d’archivage des documents opérationnels | ont été arrêtées conjointement par
le commandement de la Brigade et le service Archives de la Préfecture de Police. Ils font l’objet d’un tableau de gestion des archives.
253
tps CS Cahier de départ des secours
1 an après destruction
254
tps CS Cahier de main courante opérationnelle
5 ans Destruction
255
tps CS Cahier des messages téléphonés
1 an Destruction
256
tps CS Cahier des indisponibilités des BI/PI
1 an Destruction
257
tps CS Fiche bilan
30 ans Destruction
258
tps PC Cahier de départ des secours
5 ans Destruction
259
tps PC Cahier de main courante opérationnelle
5ans Destruction
260
tps PC Cahier des messages téléphonés
1 an Destruction
261
tps PC Cahier des indisponibilités des BI/PI
1 an Destruction
262
tps EM Télégrammes (télex), cahier des messages
1 an Destruction
263
tps EM Télex « fil de l’eau »
5 ans Destruction
264
tps EM Fiche Opérateur Coordination Médicale (OCM)
1 an Destruction
265
tps EM Fiche d’observation médicale
30 ans Destruction
266
tps EM Dossiers « Opérations majeures »
15 ans Musée BSPP
267
Le commandement opérationnel de la Brigade | s’articule autour de
l’échelon tactique au niveau des groupements et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture de zone, échelon stratégique.
268
groupement est l'echelon ?
tactique
269
EM brigade est l'échelon
opératif
270
préfecture de zone est l'échelon
stratégique
271
qui est le DOS
préfet de police ou préfet 92 93 94
272
par qui la fonction de médecin de la BSPP chargé de l’organisation et du fonctionnement de la chaîne médicale des secours est assurée successivement
Cette fonction est assurée successivement par un médecin désigné par la coordination médicale de la Brigade puis, selon la nature de l’intervention, par le directeur des secours médicaux (DSM) de garde et enfin par le médecin-chef Brigade de garde
273
en cas d’attentats, dès le déclenchement du premier plan rouge alpha (PRA), qui automatiquement le COS
en cas d’attentats, dès le déclenchement du premier plan rouge alpha (PRA), le commandant opérationnel Brigade prend automatiquement le COS et le médecinchef Brigade prend automatiquement la fonction de DSM de l’ensemble du dispositif. A l’échelon tactique, les responsables de site deviennent des « chefs de site » conseillés par des « DSM de site ».
274
qui est le COS sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget
Le général commandant la Brigade est COS sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget (l’emprise d’un aérodrome n’est pas obligatoirement totalement identique à la zone d’aérodrome ou ZA).
275
La responsabilité du chef (celui qui est investi | d’un commandement
La responsabilité du chef (celui qui est investi | d’un commandement organique)
276
La responsabilité de l’intervention incombe
au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie, officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant opérationnel Brigade).
277
S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de premier départ, c’est celui du .... qui est fait COS
du CSTC qui est de fait COS
278
En l’absence d’un | chef du CSTC concerné dans un niveau donné il revient à qui de prendre les fonctions
il revient au plus ancien dans le grade le plus | élevé de prendre la fonction.
279
le chef de garde a t-il besoin de passer un message de prise de COS
Le chef de garde est de fait COS. Il n’a pas besoin de transmettre le message « je prends le commandement des opérations de secours ».
280
L’autorité présente qui ne prend pas le | commandement des opérations de secours est-elle responsable de l'intervention
L’autorité présente qui ne prend pas le commandement des opérations de secours reste néanmoins responsable de l’intervention
281
Pour que des informations se transforment en un renseignement utile à la prise de décision, il faut être en capacité de pouvoir les consolider par le recueil d'informations provenant de plusieurs sources
ªªdu centre opérationnel en charge de l’instruction des demandes et devant, en fonction de ses capacités à absorber les flux d’appels d’urgence, accompagner au mieux les personnes jusqu’à l’arrivée des secours (personnes bloquées dans les étages etc.) et susceptible de faire préciser l’état de la situation. A cet effet, le CO dispose de toute la latitude pour : ÂÂréécouter au besoin les appels enregistrés ; ÂÂcroiser des informations sur une même intervention entre les différents opérateurs CTA 18-112 avec, si nécessaire la mise en place d’éventuelles consignes temporaires ; ÂÂtransmettre les informations considérées utiles directement au COS ; ªªdes personnes sur les lieux (évacuées avant notre arrivée ou se manifestant au secours) ; ªªdes services publics, privés ou personnes de l’art pouvant concourir à la résolution de la situation et potentiellement détendeurs d’informations précieuses ; ªªdes comptes-rendus circonstanciés faits par les différents personnels intervenants dans le cadre de leur mission (le tour du feu , des points ou appréciations de la situation, etc.).
282
def anticipation
L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines
283
Elle (l'anticipation) est le grand principe qui régit l’action des secours dans quels cas
ªªen amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux ; ªªau moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève.
284
Elle (anticipation) prévaut aussi
dans l’organisation du commandement sur les interventions
285
Les situations d’urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d’intervention, ainsi que la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas....... et excluent .....
ne permettent pas l’hésitation et excluent l’improvisation.
286
La discipline requiert de la part de l’exécutant
ªªl a stricte observation des ordres reçus ; ªªl a recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant.
287
En particulier, la discipline d’action impose :
ªª de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.) ; ªª de conserver son sang-froid et sa sérénité ; ªª d’opérer en silence en toute circonstance ; ªª de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ; ªªde rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative.
288
Responsable du succès de l’intervention, le | COS s’attache à donner des ordres ....
clairs, nets | et précis
289
Les limites extérieures du zonage
forment | le périmètre de sécurité
290
qu'est ce que la zone d'exclusion
le COS délimite dès le début de l’intervention une zone « a priori », qui prend en compte a minima le danger principal. C’est la zone d’exclusion
291
ZONE D’EXCLUSION
``` (ROUGE) Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques. ```
292
ZONE CONTRÔLÉE
``` (ORANGE)  Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel). ```
293
ZONE DE SOUTIEN
``` (VERTE)  Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zones de remise en condition du personnel, etc ```
294
En fonction de la nature de l’intervention, le passage d’une zone à l’autre se fera soit
librement dès lors que le personnel aura revêtu le niveau de protection nécessaire, soit de manière strictement encadrée (passage obligatoire par un sas pour le contrôle de contamination par exemple).
295
Au-delà de la zone de soutien se trouve
la zone publique
296
LE COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS
Le commandant des opérations de secours (COS) est l’officier, le sous-officier ou le gradé qui, sur une intervention, commande l’action des moyens engagés. Il se retrouve souvent à la tête d’un ensemble de moyens ; il coordonne alors leurs actions. Le COS appartient obligatoirement à la chaîne de commandement opérationnel. Lorsque l’autorité décide de prendre l’intervention à son compte, elle transmet le message : « Je prends le commandement des opérations de secours ».
297
le chef de garde Avant de partir
Le chef de garde s’assure que les secours ont été envoyés conformément aux règles définies au présent règlement. Dans tous les cas où il s’agit d’une intervention particulière, il se réfère aux documents s’y rapportant
298
chef de garde Sur les lieux de l’intervention Le chef de garde a l’initiative absolue
Le chef de garde a l’initiative absolue des | mesures à prendre et des moyens à engager.
299
Chef de garde Sur les lieux de l’intervention Il a le devoir de
Il a le devoir de demander immédiatement les moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande en est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en oeuvre des premiers secours.
300
toute incertitude relative à un risque doit être prise au sérieux. La levée de doute NRBC, par exemple, doit être entreprise, en particulier dès lors que
dès lors qu’une notion d’explosion existe et que l’adresse correspond à une cible d’attaque terroriste potentielle (aéroport, la Défense, Champs Élysées, RER, métro, gare, grands magasins,…)
301
le Chef de garde Au cours de l’intervention
Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants : ªªCependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant ; ªªDans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant ; ªªDans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants, il fait appel au concours de la police.
302
CG Avant de quitter les lieux de l’intervention et s’il n’a pas été relevé
Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants ainsi que des communications de toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés que dans les maisons avoisinantes où l’action des sapeurspompiers nécessiterait de prendre des mesures : ªªquand il le juge nécessaire, il met en place un service de surveillance et fait commander des rondes pendant et après ce service ; ªªlorsqu’un service de surveillance est installé, le COS est transféré aux responsables successifs de ce service, qui en organisent les relèves. Ce service ne peut être réduit ou supprimé que par le chef de garde ou l’OGC du secteur à l’occasion des rondes périodiques ; ªªce dernier ne le supprime qu’après avoir repris le COS et acquis personnellement la certitude que tout danger a disparu ; ªªlorsque des rondes sont commandées, elles sont effectuées conformément au titre 8 de la présente partie.
303
La fonction de chef de secteur est confiée aux responsables opérationnels du niveau
chef de garde au minimum.
304
Il existe 2 types de secteurs :
ªªle secteur géographique, qui correspond en principe à chaque face du sinistre et à chaque point « difficile » ; ªªle secteur fonctionnel, qui correspond aux grandes missions pouvant être confiées sur intervention.
305
le chef de secteur Il suit attentivement la marche des opérations dans son secteur et observe tout ce qui peut intéresser la sécurité du personnel placé sous ses ordres, en liaison avec
l’officier sécurité.
306
chef de secteur Il utilise ces liaisons pour :
ªªdemander des moyens ; ªªrendre compte de l’évolution du sinistre dans son secteur ; ªªrendre compte des mesures prises, au moins toutes les demi-heures ; ªªdemander la modification de son dispositif.
307
Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant
ªªl’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du premier appel, moyens envoyés ; ªªl’adresse ou le lieu de rendez-vous ; ªªles risques existant à l’adresse ; ªªles moyens de secours à demeure ; ªªl’itinéraire à suivre. Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.
308
Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC :
ªªleur jeton de présence ; ªªles renseignements suivants : ÂÂnom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en oeuvre ; ÂÂorifices de refoulement encore disponibles sur l’engin ; ÂÂrisques particuliers rencontrés ; ÂÂbesoins éventuels
309
L’ÉTHIQUE DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS
L’éthique est un ensemble de règles de conduite. Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent. Le général CASSO, premier commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970) l’a illustrée comme suit : « Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente te sembleront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».
310
le SPP Il doit faire preuve en permanence :
ªªd’altruisme, disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé ; ªªd’efficience, capacité de rendement de performance ; ªªde discrétion, attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
311
Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants
ªªobligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ; ªªlorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause.
312
le fait de ne pas avoir le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique,
Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique,
313
Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique, sauf sur demande
d’un | magistrat.
314
Les sapeurs-pompiers de Paris sont également | soumis au secret professionnel, qui s’applique
à tout ce qui a été vu, entendu ou compris | concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.
315
sur ligne d'urgence l'opératueur Il s’abstient de tout
``` Il s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, de propos désobligeants, de réflexions inappropriées et d’attitudes déplacées. ```
316
LE COMPORTEMENT GÉNÉRAL EN OPÉRATION
politesse respect discipline
317
En arrivant sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, l’équipage agit
En arrivant sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, l’équipage agit avec calme
318
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière
ªªà ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire ; ªªà son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif ; ªªà sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle.
319
en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de? constitue un délit ... ?
en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.
320
L’exploitation du réseau radio de la Brigade est assurée sur le principe d’un réseau
dirigé
321
L’exploitation du réseau radio de la Brigade est assurée sur le principe d’un réseau dirigé organisé à partir de combien de niveau
à partir de 3 niveaux de stations directrices (CO, CSO, PVO), qui en assurent la mise en œuvre et l’exploitation
322
Le suivi chronologique et l’archivage des messages d’une opération sont assurés par
les postes fixes (PVO, CSO et CO) ou mobiles (PC TAC). Ces derniers doivent être en mesure à tout moment de faire le point de la situation à une autorité.
323
Il existe combien de types de messages
8
324
Il existe 8 types de messages :
ª message de départ ; ª message de présentation ; ª message de demande de moyens ; ª message d’ambiance ; ª message de renseignements ; ª message de déplacement ; ª message de disponibilité ; ª message de rentrée.
325
Les règles de transmissions des messages en phonie sont définies dans
l’OBIDSIC.
326
Les messages de demandes de moyens, d’ambiance et de renseignements nécessitent une autorisation préalable de transmission par la station directrice compétente, dès lors qu’ils doivent être transmis en
phonie
327
Les messages de .......nécessitent une autorisation préalable de transmission par la station directrice compétente, dès lors qu’ils doivent être transmis en phonie.
de demandes de moyens, | d’ambiance et de renseignements
328
Pour qu’il ne soit pas tronqué, la transmission d’un message radio doit débuter après le déclenchement du relais, soit environ
trois secondes après l’appui sur la pédale d’émission
329
Les messages de renseignement pour les opérations particulières avec PC TAC activé sont systématiquement transmis une première fois à la vitesse
d’une conversation, puis une seconde fois à vitesse lente.
330
Un COS peut-il déléguer la rédaction et la transmission de ses messages
Un COS peut déléguer la rédaction et la transmission de ses messages. Il doit cependant préalablement les valider et ils sont obligatoirement transmis à son nom.
331
Le message doit prioritairement être transmis par
radio, afin d’être entendu et enregistré. Cependant, en cas de difficulté de transmission, les messages peuvent exceptionnellement être transmis par d’autres moyens : téléphone, fax, Internet.
332
radio, afin d’être entendu et enregistré. Cependant, en cas de difficulté de transmission, les messages peuvent exceptionnellement être transmis par d’autres moyens : téléphone, fax, Internet.
« opération terminée »,
333
Tout message de renseignements peut être modifié avant le message....... , dès lors que cette modification est .........sur le réseau radio. Toutefois, cette option de confort est à utiliser avec parcimonie
« opération terminée » enregistrée
334
Les STATUS sont des messages de données courts qui s’utilisent en lieu et place des messages de phonie. Ils sont définis dans
l’OBIDSIC
335
En phonie, la procédure « message en l’air » (régime...
En phonie, la procédure « message en l’air » (régime liberté) est utilisée, précédée de l’indicatif de la station directrice
336
MESSAGE DE DEMANDE DE MOYENS a-til priorité sur tous les autres
Ce message a priorité sur tous les autres.
337
quand le message de demande de moyen est-il transmit
Il est transmis en phonie, voire par STATUS dans les cas courants,...,et au plus vite dès lors que le COS estime que des moyens supplémentaires lui sont nécessaires.
338
La première demande peut intervenir dès
la présentation sur les lieux de l’intervention et de préférence dans les 5 premières minutes.
339
Le premier message de demande est une
« demande sèche », tout comme les demandes consécutives à un changement défavorable de situation
340
Le premier message de demande est une « demande sèche », tout comme les demandes consécutives à un changement défavorable de situation. Dans les autres cas, elle précède et s'associe au
Dans les autres cas, elle précède et s'associe au message de renseignement.
341
Une demande de moyens est destinée à
honorer un besoin opérationnel (en moyens ou en action à entreprendre) pour répondre à une situation particulière.
342
Cette demande (dde de moyens) doit être associée à
une adresse, un groupe horaire et/ou un motif
343
Cette demande doit être associée à une adresse, un groupe horaire et/ou un motif selon les règles suivantes :
ª l’adresse est mentionnée à la première demande de moyens. Elle peut l’être également dans la demande de moyens suivante s’il est nécessaire de définir une autre adresse d’accès des secours ou une zone de déploiement initial ; ª le groupe horaire : pour les demandes de dispositif de relève, de surveillance ou de déblai (délai d’une heure minimum) ; ª le motif : uniquement pour les services publics et lors des demandes d’engins et/ou matériels spéciaux autres que pour feu.
344
Les demandes de moyen médicalisé peuvent être faites selon deux procédures :
- Cas « usuel »: Dans le cas où la décision d’envoi d’un moyen médicalisé a été prise par le médecin coordinateur après le bilan du chef d’agrès, ou lorsque le moyen médicalisé est envoyé au départ des secours, le chef d’agrès mentionne dans son message de renseignements « ...Attendons moyen médicalisé ». - Cas « exceptionnel » Dans certains cas, le chef d’agrès a besoin d’un moyen médicalisé, mais se trouve confronté à une situation particulièrement urgente ou est dans l’impossibilité de contacter la coordination médicale, il doit alors effectuer sa demande sous la forme suivante :  « ...Je demande un moyen médicalisé, pour tel motif, telle adresse, coordination médicale non contactée ». Le CSO territorialement compétent transmet alors la demande à la coordination médicale et s’assure de l’envoi de ce moyen
345
Le chef d’agrès fait une demande générique de police sans se soucier
des compétences territoriales
346
qui est chargé de trouver le service compétent (CRS, PAF, GTA, police…) en fonction de l’adresse, de transmettre la demande et de s’assurer de l’envoi des moyens demandés.
Le CSO territorialement compétent
347
deux cas de demande de police
Cas nominal  « Je demande police, telle adresse, pour tel motif ». Cas particulier En l’absence de la police et dans le cadre d’une agression caractérisée envers les secours :  « Je demande police d’urgence, telle adresse, pour tel motif ».
348
Un service public autre que la police peut être ...... ou ...... selon l’importance de l’opération
prévenu (message de rentrée) ou demandé d’urgence selon l’importance de l’opération
349
est-il de la compétence de la BSPP de prévenir ou de demander l’inspection du travail
Il n’est pas de la compétence de la BSPP de prévenir ou de demander l’inspection du travail.
350
MESSAGE D’AMBIANCE il est émis
Il est émis systématiquement en phonie sans procédure ni formalisme particulier, mais à cadence normale et sans précipitation
351
(MESSAGE D’AMBIANCE) Il consiste pour
le COS, ou pour un de ses supérieurs dans la chaîne de commandement opérationnelle
352
(MESSAGE D’AMBIANCE) il est une réponse instantanée aux questions
« de quoi s’agit-il ? » et si possible « quels sont les risques avérés ? ». Il est important de rester factuel
353
Il ne faut pas demander EDF-GDF dans le premier message de renseignement dans les cas suivant
complément par anticipation, demande de renfort (incendie, habitation, secours), demande d’un ou plusieurs enginspompe en renfort sur feu
354
(MESSAGE D’AMBIANCE) Il est uniquement passé dans les cas suivants :
ª à l’arrivée d’un futur COS potentiel sur une intervention où des moyens importants sont engagés, lorsqu’il s’agit d’alerter ou de rassurer rapidement le commandement sur une situation (de préférence dans les 10 mn après s’être présenté). ª par le COS, en cas de situation ou d’événement exceptionnel : Â sur-accident ; Â agression violente des secours ; Â impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ; Â nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités de tutelle d’un nouvel élément pouvant par exemple avoir des répercussions médiatiques.
355
message d'ambiance Seul est transmis par la station directrice compétente : « message reçu à tel heure ou message non reçu ». Il est confirmé dès que possible par un message de renseignements, auquel il se substitue ou pas
ne se substitue pas Il peut également être doublé par un appel téléphonique au CO ou au CSO TC.
356
Le message de renseignement présente la situation de l’intervention au moment de son émission. Il doit être
court, bref, précis, sans verbiage et s’appuyer sur la marche générale des opérations (MGO).
357
Le message de renseignement Il est obligatoirement transmis en phonie dans les cas suivants
ª lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu, une explosion, une fuite de gaz ou présente un caractère NRBC ; ª lorsqu’un plan spécial est déclenché ; ª lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt secours), y compris des moyens médicalisés ; ª s’il y a présence d’une personnalité ou d’une haute autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle soit impliquée ou non ; ª lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, y compris en présence de la police ; ª à partir de 2 victimes sur l’intervention.
358
Il est transmis par.......lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela est prévu dans le cadre des CIAM.
Il est transmis par téléphone lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela est prévu dans le cadre des CIAM.
359
La fréquence des messages de renseignement | def
e premier message est transmis au plus vite par le COS, idéalement dans les 15 mn après la présentation du premier engin sur les lieux de l’intervention. Ce délai peut être porté à 30 mn si un message d’ambiance est transmis entre temps.
360
La fréquence des messages de renseignement Pendant les phases actives
le délai entre 2 messages ne doit en principe pas dépasser 45 mn.
361
après les phases actives, le délai peut être porté
90 mn
362
Pour les interventions de longues durées, les messages seront passés lors de
tout changement d’équipe de surveillance, de déblai ou au moment des rondes
363
LE PREMIER MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS Contexture générale
Dans le cas où un message de renseignement doit être transmis, il doit indiquer les éléments suivants : ª nature et importance (feu ou violent feu de tel contenant, de tel contenu, de poubelle, de véhicule, de forêt, « consécutif à » le cas échéant…) ; ª adresse exacte (y compris l’étage) ; ª destination et nombre d’étages du bâtiment (pour feu) ; ª mesures prises ou en cours par les SP (actions sur le public avec degré de panique dans les ERP, sauvetages, mises en sécurité ou évacuations, lances en manœuvre ou en attente, périmètre de sécurité, arrêt de la circulation, activation SINUS, etc.) ; ª bilan provisoire (en présence de victime(s)) ; ª services publics et spécialisés et autorités (« sur les lieux », « présenté à telle heure » ou « se présente ») ; ª incidence prévisible de l’événement (le cas échéant) ; ª appréciation du COS sur l’évolution prévisible de la situation (cette appréciation est systématique lors des incendies, ainsi que lors des interventions particulières ou importantes de tout type où des reconnaissances sont nécessaires pour délimiter un risque ou rechercher des victimes) : Â si la situation présente un risque prévisible d’extension du sinistre et/ou de danger pour les personnes, il termine son message par l’appréciation : « poursuivons reconnaissances » ; Â sinon, il transmet l’appréciation « reconnaissances en cours » qui correspond également à une phase incontournable de la MGO. 2 Feu qui n’est pas nécessairement important, mais dont les manifestations indiquent une vitesse exceptionnelle de combustion et des risques de propagation. 3 Pas de public, public présent pas de panique, public présent paniqué.
364
l’appréciation « poursuivons reconnaissances » a pour finalité d’alerter le CO, le CSO TC et la chaîne de commandement sur un risque d’évolution défavorable de la situation. Elle est associée en principe à
une demande de moyens conséquente.
365
si le terme « poursuivons reconnaissances » est utilisé, le terme ...doit figurer dans le message de renseignement suivant
En règle générale lorsque le terme « poursuivons reconnaissances » est utilisé, le terme « feux circonscrit » doit figurer dans le message de renseignement suivant.
366
message renseignement  Contexture simplifiée
Pour une intervention courante en mode dégradé ANTARES (status HS), le COS transmettra dans son message unique de renseignement les informations nécessaires à la compréhension de l’intervention.
367
message de renseignement  Feu éteint au 1er message
Lorsque le feu est passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il convient de définir le contenant précis dans lequel il est survenu : Exemple : « Je demande gaz de France d’urgence, feu de cuisine de restaurant d’une surface de 20 m², telle adresse, au rez-de-chaussée d’un bâtiment à usage mixte commerce et habitation R+7, R-1, éteint au moyen d’une lance, 10 personnes évacuées, pas de panique, électricité de France et police présentées à telle heure, déblai, dégarnissage et reconnaissances en cours »
368
message de renseignement  Feu non éteint au 1er message
Lorsque le feu n’est pas passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il s’agit de mentionner le volume intégrant le contenant dans lequel a lieu le sinistre : ª plus d’une pièce concernée : « feu d’appartement », « feu de duplex », « feu d’atelier », « feux de caves »… ; ª Plusieurs appartements, ou chambres de bonnes ou chambres d’hôtel concernés au même niveau : « feu de RdC » ou « feu de rez-de-jardin » ou « feu d’étage » ou « feu de niveau » ou « feu de sous-sols » ; ª à partir de 2 appartements à 2 niveaux différents : « feu d’immeuble », « feu d’hôtel »… ; ª plusieurs constructions concernées : « feu d’îlots », « feu de pâté de maison », « feu de quartier » ; ª autres : « feu d’entrepôts », « feu de parc de stationnement couvert »…
369
messsage de renseignement ➎ Les moyens hydrauliques Les moyens hydrauliques sont transmis au paragraphe « mesures prises ou en cours » en commençant par
les moyens en manœuvre et en les indiquant dans l’ordre croissant de puissance. Les utilisateurs des moyens ne doivent pas être mentionnés dans le message.
370
message de renseignement ➎ Les moyens hydrauliques | Il doit être précisé :
ª les lances en manœuvre(dont celles sur MEA), puis celles en attente. Â un nombre ; Â un type : • lance à poudre ; • lance du dévidoir tournant ; • lance spéciale (lance BIRO, générateur TURBEX…) ; • lance à eau (q2 et q3 sans distinction), dont celle sur colonne sèches ou humide et celle option mousse ; • lance grande puissance (q4 et/ou 50x25 sans précision), dont celle option mousse ; • lance canon eau ou mousse. ª les moyens privés utilisés en manœuvre ou en attente : Â réserve de sable, seau, extincteurs, robinet d’incendie armé, lance canon ou lances à mousse du dépôt… ª le nombre de lignes de 110 mm établies
371
Les lances établies en protection sont passées comment dans le message de renseignement
sont passées en manœuvre
372
Les lances en cours d’établissement ne sont passées que
lorsqu’aucune lance n’est en manœuvre ou en attente.
373
message de rensignement la ventilation Parmi les phases de la MGO à évoquer au paragraphe « mesures prises ou en cours », la ventilation doit être mentionnée selon les règles suivantes :
ª la ventilation naturelle ne doit pas apparaître dans le message ; ª la ventilation mécanique doit apparaître dans le message au travers de ses 2 composantes : le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle : Â si les ventilateurs en service à la Brigade sont utilisés, transmettre :  « …ventilation opérationnelle en manœuvre… » ; Â si le désenfumage mécanique imposé dans certains établissements par les règlements de prévention (IGH, parc de stationnement, ERP, etc.) est mis en œuvre, transmettre :  « …désenfumage mécanique en cours… » ; Â si le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle sont utilisés, transmettre :  « …désenfumage mécanique en cours et ventilation opérationnelle en manœuvre… » ; Â lorsque la ventilation opérationnelle et/ou le désenfumage mécanique sont terminés, transmettre :  « …ventilation opérationnelle et/ou désenfumage mécanique terminé… ». ª ne pas indiquer les moyens (VGD, VHA, VEA, ANETI, générateur TURBEX, ventilateurs des échelles), la technique (en surpression, en dépression) ou la tactique (attaque ou protection).
374
message de renseignement  les victimes Un bilan définitif n’est passé qu’en fin d’opération, sans notion de
de vecteur de transport et de destinations précisés dans le message de rentrée. Il est simplement indiqué le nombre de victimes évacuées par moyen médicalisé et moyen non médicalisé
375
message de renseignement Catégorisation des victimes
Dans un message de renseignements, il faut mentionner la catégorisation de la victime sous la forme : décédée (DCD), urgence absolue (UA) ou urgence relative (UR).
376
Les mentions UA et DCD (sauf décès certain) passées dans un bilan définitif doivent obligatoirement faire l’objet d’une validation
médicale préalable.
377
Types particuliers (type de victimes) les quelles
Si la victime est un militaire du corps, un militaire, un policier, un nourrisson ou un enfant, la catégorisation est complétée par son type
378
Le SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé) est mis en œuvre dès :
ª le déclenchement d’un plan rouge, d’un plan rouge alpha ou d’un plan jaune ; ª sur décision du COS (préconisation de l’EMZDSP dès 5 victimes).
379
Dès l’utilisation du système (SINUS) le COS transmet :
 « …SINUS activé… ».
380
Après l’activation de SINUS quel est le bilan transmis
Après l’activation de SINUS, le bilan transmis sur les ondes est le bilan réel. Le bilan SINUS n'est pas transmis par radio.
381
Découverte d’une victime décédée sur feu
Le message est transmis le plus rapidement possible avec l’heure exacte de la découverte du corps. Le type de personne (homme, nourrisson…) est si possible précisé
382
message de renseignement Sauvetages, mises en sécurité dans le premier message de renseignement e nombre de sauvetages et de mises en sécurité en cours, ainsi que la façon dont ils sont effectués doivent être mentionnés comment
Dans le premier message de renseignements, le nombre de sauvetages et de mises en sécurité en cours, ainsi que la façon dont ils sont effectués n’ont pas à être détaillés
383
message de renseignement mesures prises par les Sp de quoi s'agit-il
Il s’agit d’indiquer les mesures prises par les SP au profit direct des sinistrés et des tiers pour traiter l’intervention Exemples :  « périmètre de sécurité établi » ; « circulation interrompue tel endroit » ; « procédons à l’évacuation de tel endroit ».
384
Les indications d’organisation interne de l’intervention n’ont pas à être évoquées dans un message de renseignements :
ª activation de la dalle tactile ; ª activation d’un PRV ou d’un PMA s’il n’y a pas de victime ; ª activation d’une zone de remise en condition du personnel, d’une zone PC ou d’une zone émulseur, puisqu’elles seront visibles sur la SITAC ; ª emplacement du PC TAC : le message en l’air suffit.
385
LES MESSAGES SUIVANTS (message de renseignement) Ils décrivent quoi?
Ils décrivent l’évolution de la situation et complètent les renseignements déjà transmis, notamment pour ce qui concerne : ª la description sommaire des locaux concernés (destination ou usage, dimensions, volume, etc.) ; ª les moyens hydrauliques en manœuvre ou en attente ; ª les bilans successifs ; ª le nombre de sauvetages et/ou de mises en sécurités effectués et comment ils ont été réalisés ; ª les actions nouvelles entreprises ; ª les difficultés rencontrées et les dangers spéciaux qui subsistent ; ª les services publics (UMH, AASC, SDIS, SSLIA, ErDF, police, CRS…), ainsi que les autorités (préfets et élus) présentés à telle heure.
386
message de rensignement Cas particulier des feux : phases de l’extinction Sur feu, les différentes phases de l’extinction (feu circonscrit, maître du feu, feu éteint, déblai, surveillance, rondes) sont évoquées comment
Sur feu, les différentes phases de l’extinction (feu circonscrit, maître du feu, feu éteint, déblai, surveillance, rondes) sont évoquées chronologiquement.
387
message de renseignement  Cas particulier des feux : phases de l’extinction Il est cependant possible de transmettre :
ª directement « maître du feu » sans avoir passé « feu circonscrit » ; ª directement « feu éteint » sans avoir passé « feu circonscrit » et/ou « maître du feu ».
388
dès lors que la notion de « feu circonscrit » a été transmise, l’un des messages suivants doit obligatoirement comporter la mention
« maître du feu »
389
En revanche, dès lors que la notion de « feu circonscrit » a été transmise, l’un des messages suivants doit obligatoirement comporter la mention « maître du feu ». A ce moment là
, tous les moyens hydrauliques établis sont précisés. Ils doivent être égaux ou supérieurs à ceux passés à feu circonscrit.
390
Déblai et surveillance | qu'est ce qui marque l’heure de fin d’intervention
La rentrée au CS du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance) marque l’heure de fin d’intervention
391
les rondes se demandent-elles dans un message de renseignement
Elles ne se demandent pas dans un message de renseignements, mais sont prévues après inscription dans le message de rentrée
392
La rentrée au CS de la dernière ronde constitue
La rentrée au CS de la dernière ronde constitue l’heure de fin d’opération
393
message de rentrée Il a la contexture suivante :
1 utilisation des moyens et actions menées par les sapeurs-pompiers. 2 victimes : ª pour les victimes civiles, préciser : nom, prénom, âge, sexe, nationalité (pour les étrangers) et catégorisation ; ª pour les victimes militaires, préciser : grade, nom, prénom, n° d’incorporation ou matricule, unité de rattachement et catégorisation ; ª s’il y a plusieurs victimes évacuées vers des hôpitaux différents, préciser leur destination pour chacune d’entre elles. nota : lorsque SINUS a été activé, cette rubrique fait uniquement référence au dossier SINUS. 3 Moyens de secours privés utilisés (RIA, extincteur, seau d’eau, colonne sèche ou humide, hydrant), en précisant s’ils ont été mis en œuvre avant ou après l’arrivée des secours de la Brigade. 4 Matériels laissés sur place. 5 Relèves et première ronde prévues (liste non exhaustive qui peut être complétée par la suite, jusqu’à la clôture de l’opération). 6 Cause supposée. 7 Description des dégâts provoqués par les SP. 8 Difficultés particulières rencontrées. Ex : « le stationnement sauvage de tels véhicules a interdit la mise en station de telle échelle » ; « retard dans la présentation des secours du à une circulation dense, etc. » ; « refus de signature de l’IAO sur la fiche bilan ». 9 Signalements auprès du bureau prévention et/ou des services publics. Préciser le cas échéant la nécessité d’un engagement du groupe investigation (RCCI )
394
COUVERTURE D’UN SECTEUR DÉMUNI D’ENGINS | L’ordre de départ émane du CSO jusqu’à concurrence de la couverture d’un volume équivalent
à un renfort incendie. Au-delà, la gestion de la couverture opérationnelle étant traitée en intergroupements, l’ordre de départ est transmis par le CO.
395
definition RELèVE
Remplacement d’un détachement engagé dans l’accomplissement d’une mission depuis un certain temps par un autre détachement apte à poursuivre la même mission
396
types de relèves
RELÈVES D’ATTAQUE RELÈVES SUR LES INTERVENTIONS DE LONGUE DURÉE
397
relève d'attaque Le COS, assisté de
l’officier « sécurité »,
398
relève d'attaque Le COS, assisté de l’officier « sécurité », doit
intégrer cette contrainte (exposition ect ) dans son évaluation des besoins en personnel de relève, au même titre que les conditions climatiques et d’engagement ou la durée du travail restant à effectuer
399
Dans le cadre des opérations de longue durée, le COS doit également anticiper les relèves du personnel qui n’est pas à l’attaque mais qui est présent sur intervention, engins spéciaux et de commandement inclus. La composition de ces détachements et, éventuellement, les matériels particuliers qu’ils doivent emporter en plus de leur équipement de base, sont précisés lors de la demande, qui est réalisée avec un délai d’au moins
d’au moins deux heures pour permettre la mise sur pied de la relève et son acheminement à l’horaire prévu
400
En règle générale, les relèves doivent intervenir toutes les
toutes les quatre heures lorsqu’il s’agit d’opérations actives.
401
EN fIN D’INtERvENtION, AvANt DE qUIttER LES LIEUx | le chef d’agrès
ª reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel ; ª si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas ; ª s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné ; ª s’assure de la présence de tout son personnel ; ª lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur.
402
EN fIN D’INtERvENtION, AvANt DE qUIttER LES LIEUx | le conducteur
ª vérifie la présence et l’état de son matériel ; ª si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire ; ª complète le remplissage de sa tonne.
403
pENDANt LE tRAJEt DE REtOUR le chef d’agrès :
ª assure la veille radio ; ª met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA ; ª décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe ; ª peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple).
404
À L’ARRIvÉE AU CENtRE DE SECOURS | le chef d’agrès :
ª fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention ; ª s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères, etc.), en particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale ; ª vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé ; ª contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin ; ª s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel ; ª prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite ; ª se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI ; ª rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports).
405
a l'arrivée au centre de secours le conducteur
ª contrôle l’aspect extérieur de son engin ; ª assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel ; ª effectue, le cas échéant, le plein de carburant ; ª effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés ; ª signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel.
406
RETEX Il s’agit d’un processus qui se décompose en trois phases principales
ª le recueil de l’information sur le terrain ; ª l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements ; ª la diffusion et l’archivage de ces enseignements.
407
Le but du RETEX est
Le but du RETEX est d’améliorer la capacité opérationnelle, individuelle et collective des sapeurspompiers de Paris en tirant des enseignements, notamment des interventions.
408
On distingue globalement 3 types de feu
ª Les feux de CONTENANT : Â feux de locaux : appartement, bureau, cave, magasin, parc de stationnement, ... ; Â feux d’éléments constitutifs de bâtiments : escalier, mur, terrasse, gaine, cheminée, joint de dilatation... ; ª Les feux de CONTENU : Â feux de matières ou de produits en général ; ª Les feux DIVERS : Â feux d’espace naturel, feux de véhicule VP, etc.
409
Généralement, les feux de contenant et de contenu sont rencontrés simultanément et les règles d’extinction propres à chaque type se combinent. Dans ces conditions, seul le ...est précisé dans les messages de renseignements pour décrire l’incendie
contenant
410
LA TRANSMISSION DE LA COMBUSTION
ª Transmission de la combustion par transfert de chaleur. La chaleur peut se transmettre par conduction, convection ou rayonnement. ª Transmission de la combustion par déplacement des substances en combustion. Les substances en combustion peuvent être des gaz, des liquides ou des solides.
411
principe de la manoeuvre
L'extinction d'un incendie repose sur un ensemble d'actes et d'actions simultanés ou successifs qui constituent une manœuvre. Celle-ci vise à : ª Protéger les personnes : Â SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ. ª Empêcher le feu de s’étendre en préservant ce qui n’est pas atteint : Â LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS. ª Empêcher les gaz chauds et les fumées de se transporter par toutes les voies possibles vers d’autres locaux et faciliter la pénétration des équipes d’attaque par la circulation d’air frais : Â VENTILATION. ª Réduire, puis éteindre le feu : Â ATTAqUE et EXTINCTION. ª Protéger les biens situés dans le voisinage : Â PROTECTION. Le feu s’attaque au plus près à partir de points d’attaque l’encadrant, si la sécurité des équipes le permet. Dans la succession des actions, hormis les SAUVETAGES qui prévalent sur toutes les autres, celles qui tendent à s’opposer à la progression du feu sont généralement les premières à accomplir.
412
ENGAGEMENt tACtIqUE SUR fEU | AU PREMIER ENGIN-POMPE
(préambule Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique) ª de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert ; ª de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche ; ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre ; ª de pouvoir être désengagé facilement dès que possible.
413
AU PREMIER ENGAGEMENt tACtIqUE SUR fEU MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique :
ª de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ; ª de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA ; ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA.
414
Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique :
AU DEUXIÈME ENGIN-POMPE ª de s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention ; ª de s'alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre ; ª de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement ; ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre.
415
def Feu circonscrit
Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager
416
def Maître du feu
On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu
417
def Feu éteint
Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.
418
La marche générale des opérations (MGO) « incendie » comprend 8 phases
les reconnaissances ; les sauvetages et mises en sécurité ; les établissements ; la ventilation ; l’attaque ; la protection ; le déblai et le dégarnissage ; la surveillance
419
def Les reconnaissances :
Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :  procéder sans délai aux sauvetages ;  rechercher le renseignement auprès des requé rants ou personnes présentes sur les lieux ;  rechercher d’éventuelles victimes ;  cerner les limites du sinistre ;  déterminer la nature des matières en combustion ;  déterminer le mode d’extinction approprié ;  définir les points d’attaque et les chemi- nements pour y parvenir.
420
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :
ª de se faire une idée générale de la situation ; ª de demander les moyens qui lui semblent nécessaires ª d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.
421
une de ses premières dispositions CGI
Vérifier que le gaz a été barré est une de ses premières dispositions (action du 1er EP sans attendre le COS)
422
Il reconnaît ...... et ...... recueille les renseignements et les avis et, au fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions
les tenants et les aboutissants,
423
PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA RECONNAISSANCE
ª Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances terminées » ; ª le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu) ; ª les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles ; ª seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l'établissement d'un moyen hydraulique ; ª aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués ; ª les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage ; ª un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un tableau de gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d'équipe de sécurité) ; ª en présence d'ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des secours et bloqués en position ouverte.
424
def Reconnaissances d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes
425
def Reconnaissances périphériques
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.
426
def Reconnaissances à vue :
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.
427
quelles sont les MESURES PRÉVENTIVES
LE CONFINEMENT ET L’ÉVACUATION
428
def Le confinement :
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent
429
def L’évacuation
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif
430
L’évacuation est décidée à l’issue d’une reconnaissance
étendue
431
Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on cherchera à privilégier si possible et par ordre de priorité
ª le confinement ; ª le transfert horizontal ; ª le transfert in-situ.
432
Le CAI est dans le temps, d’abord placé sous l’autorité du
DSM
433
La mise en place de structures d’accueil doit
doit accompagner la mesure d’évacuation
434
Conformément à la DGSNV (disposition générale secours à nombreuses victimes du dispositif ORSEC) : la prise en charge des impliqués est une mission assurée par
assiociatifs
435
Un cadre associatif est désigné par
par le COS comme chef du centre d’accueil des impliqués (CCAI).
436
Le nombre approximatif de personnes évacuées sera transmis dans un message de
renseignement.
437
Le sauvetage
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine
438
La mise en sécurité
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même
439
Le sauvetage s’effectue par
tous les moyens
440
La mise en sécurité s’effectue en principe pa
les communications existantes ou, à défaut, par | un MEA, une échelle à coulisses ou à crochets
441
Les appareils d’incendie sont utilisés en tenant compte du
réseau, de leur débit, du diamètre de la conduite qui les alimente et de leur emplacement par rapport au feu.
442
.Hors cas particuliers l’alimentation de la pompe doit être réalisée dès qu’une lance est établie. quels sont les cas particuliers
violences urbaines, feux en plein air avec hydrants éloignés, lances sur colonne humide
443
Par son caractère opérationnel, elle ne peut être dissociée de
l'attaque
444
def Ventilation
Action qui consiste à :  mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ;  mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre ;  maîtriser le sens du tirage
445
CLASSIFICATIONS DE LA VENTILAT
1 2 principes de ventilation 2 Deux tactiques de ventilation : 3 2 techniques de ventilation mécanique
446
principes de ventilation
La ventilation naturelle : La ventilation mécanique
447
tactiques de ventilation
La ventilation de protection La ventilation d’attaque
448
techniques de ventilation mécanique
par dépression (aspiration) ; par surpression (injection)
449
def La ventilation mécanique
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).
450
def ventilation mécanique :
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).
451
def La ventilation de protection
Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds
452
def La ventilation d’attaque
Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte-lances. Elle contribue également à réduire le risque d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de communication.
453
Les objectif de la ventilation sont de
ª favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ; ª sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques ; ª faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ; ª favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu
454
def L’attaque :
Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.
455
Le débit des lances doit être en rapport avec
l’intensité du foyer
456
Au plus fort du développement d’un sinistre (température
entre 400 et 800°C),
457
attaque « tridimensionnelle », est préconisée
dès lors que le foyer n’est pas maîtrisable sans avoir inhibé préalablement les risques d’embrasement généralisé éclair (attitude défensive) ou pour apporter plus de confort lors de la progression, en vue d’attaquer par la suite la source principale du feu (attitude offensive).
458
Le porte-lance utilise principalement 3 types de jet
ª jet diffusé d’attaque ; ª jet diffusé de protection ; ª jet droit
459
Avant de pénétrer dans un local, le porte-lance doit
ª se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant ; ª si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance ; ª procéder au test de la porte au moyen de sa lance (le test avec la main n’est pas systématique); ª rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ; Â s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès ; Â tant que le risque d’accident thermique ne peut être écarté avec certitude, il devra systématiquement disposer d’une lance pouvant fournir un débit de 500 l/min, réglée en jet diffusé d’attaque ; ª prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone en sécurité ; ª après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction : Â si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte-lance poursuit le refroidissement : • par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant le jet dans le plafond de fumée (environ une demi-seconde) ; • puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre suivants « T, Z, O, 8 » ; • il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant ; Â si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut débuter sa progression.
460
Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte-lance doit :
ª explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 mètres, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment ; ª apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte-lance doit, suivant sa position : Â sortir du local ; Â se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte …), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage ; Â se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné
461
Lors de la manœuvre de sa lance, le porte-lance doit :
ª se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes ; ª employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé ; ª dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier à l’anomalie ; ª chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité ; ª s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes ; ª n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction. Pour cela, il doit : Â fermer sa lance lors de ses déplacements ; Â attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques ; Â prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader.
462
En présence d’un risque électrique
ª ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils qui pendent ; ª manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement ; ª se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement
463
Dans tous les cas, le porte-lance doit
ª se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin ; ª rendre immédiatement compte de tout changement de situation.
464
Dans la marche générale des opérations, la protection est indissociable de
l’attaque
465
Les opérations de protection comprennent
la reconnaissance et la manœuvre proprement dite, qui varie selon l’importance des locaux et objets menacés. 4e
466
la protection Elle nécessite généralement
ª le bâchage ; ª l’évacuation de l’eau ; ª l’assèchement ; ª le déménagement (exceptionnel) ; ª l’aération ; ª l’étaiement léger.
467
protection Une attention particulière doit être portée
Une attention particulière doit être portée aux pollutions indirectes causées par la mauvaise évacuation des gaz de combustion, ainsi que le rejet en égout, en cours d’eau ou dans le sol des eaux chargées de polluants, produits toxiques ou résidus de l’intervention.
468
Durant ces phases, il n’est permis aucune dérogation quant au port des EPI. En particulier, le port de l’ARI est obligatoire tant que
la teneur en monoxyde de carbone n’a pas été effectué par le COS et que des fumées subsistent
469
def Déblai
Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.
470
def Dégarnissage :
Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu
471
def Surveillance
Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis
472
Le service de surveillance ne peut être réduit ou levé que sur décision du
chef de garde ou de l’OGC du secteur à l’issue d’une ronde et après avoir repris le COS.
473
def Ronde
pération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu
474
Il existe 2 types de rondes
ª les rondes effectuées au cours d’un service de surveillance (avant le message « intervention terminée ») ; ª les rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée ».
475
ronde Elles sont effectuées a minima par
un chef de garde du secteur.
476
AVANT LE MESSAGE INTERVENTION TERMINÉE La première ronde est effectuée environ
2 heures après la mise en place du service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures
477
APRÈS LE MESSAGE « INTERVENTION TERMINÉE » | La première ronde est effectuée environ
2 heures après la rentrée du dernier engin ou la levée du | service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures jusqu’à la fin du service
478
ronde le commandant opérationnel Brigade ou le colonel de garde peuvent missionner
l’OSG, voire l’OGC TC pour réaliser cette dernière ronde. Ils en gardent cependant la responsabilité.
479
Le COS le plus important de l’opération doit donc veiller à la clôture de l’opération dans ADAGIO qui impose :
ª la remise en disponibilité de tous les moyens engagés ; ª la rédaction du message de rentrée ; ª la validation d’un CRI; ª la validation de questions spéciales à des fins de statistiques chaudes.
480
La relève du personnel nécessaire à la mise en œuvre d’un engin restant sur place ne doit être assurée que par
la compagnie d’affectation de l’engin.
481
Le ravitaillement en carburant des engins est assuré par? sous couvert de ?
les ateliers du groupement, sous couvert de l’officier de garde « contrôle de zone », s’il est présent sur les lieux.
482
Il ordonne les déblais strictement nécessaires à l’extinction complète
ª Lorsque le laboratoire central de la préfecture de police est demandé, l’extinction complète doit être obtenue sans déblai ou par un déblai sommaire, afin de permettre les investigations ; ª Si des amas de décombres peuvent cacher un foyer qui couve (par exemple lors des feux de dépôts de chiffons, de papiers, etc.), il réclame au chef de détachement de la police présent leur enlèvement par une entreprise spécialisée, dès lors que les travaux à entreprendre dépassent les attributions normales de la Brigade.
483
Au cours de l’intervention, le chef de garde a ........ | pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l’attaque, ainsi que les opérations de protection
le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants
484
le chef de secteur commande
les remplacements d’établissements qu’il juge nécessaires, en prenant contact avec ses voisins pour éviter que plusieurs établissements ne soient privés d’eau en même temps
485
chef de secteur Il fait au besoin changer l’emplacement des porte-lance, et en rend compte
obligatoirement et sans délais au PC TAC
486
L’EXPLOSION DE FUMÉE | il s'agit de
Ce phénomène est également connu sous le terme de « BACKDRAFT Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.
487
L’EMBRASEMENT GÉNÉRALISÉ ECLAIR | il s'agit de
Ce phénomène est également connu sous le terme de « FLASH OVER ». Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert
488
Il est impératif de créer un ... avant même de pénétrer à l’intérieur des locaux sinistrés
« sortant »,
489
création sortant Cette opération doit être réalisée à l’opposé du
point de pénétration, en prenant toutes les précautions pour se protéger des effets éventuels d’un accident thermique, notamment en évitant de rester dans l’axe de la porte.
490
l’appareil respiratoire isolant (ARI) | est employé systématiquement dès lors qu’il y a
un risque avéré ou supposé dans la qualité de l’air respiré. Le personnel protégé par ARI n’opère jamais isolément. Si, pour une raison quelconque, l’un des deux sapeurs (chef ou servant) n’est plus en mesure d’accomplir sa mission (déclenchement du sifflet avertisseur de l’ARI, difficulté matérielle, etc.), l’équipe doit immédiatement se replier.
491
CHEMINEMENt différent cas
ª Sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs. ª Sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes. ª Sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol.
492
En cas d’intervention de grande ampleur, le périmètre de sécurité peut être constitué au moyen du lot de balisage Brigade situé dans
les BAN.
493
En règle ABSOLUE, l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments d’intervention, en barrant toutes les conduites:
ª sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse ; ª en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment ; ª en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier ; ª à l’étage pour le ou les locaux concernés.
494
Seul un agent GrDF est habilité : | (manoeuvré)
ª à manœuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU » apparaît ; ª à manœuvrer un barrage déjà fermé.
495
une chaufferie gaz dispose
d’un barrage propre.
496
Le Coffret à Coupure Rapide (CCR) est un organe de coupure générale de l’électricité d’un immeuble à Paris uniquement. Il présente la particularité d’être manœuvrable par les sapeurs-pompiers. Avant toute manœuvre, il est IMPÉRATIF de
ramener les ascenseurs et/ou les monte-charges au niveau d’accès des secours.
497
Il n’existe pour le moment aucun moyen de coupure de l’énergie électrique produite par des panneaux photovoltaïques, dont le voltage peut atteindre
50 volts
498
Certains locaux (industries, laboratoires, hôpitaux, universités, etc.) et moyens de transport peuvent présenter, de par leur activité ou les appareils qu'ils contiennent, des risques radiologiques, biologiques ou chimiques. Dans ce cas, le chef de détachement doit avoir le souci immédiat de :
ª protéger son personnel ; ª établir un large périmètre de sécurité ; ª se renseigner au plus vite sur la nature et l'emplacement du risque (technicien, responsable d'établissement, documentation) ; ª demander les moyens adaptés.
499
Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers
ª la permanence des soins ; ª le secours à personne (SAP) ; ª les structures hospitalières de médecine d’urgence
500
Sur Paris et les départements de la petite couronne, la BSPP et les services d’aide médicale urgente (SAMU) ont en charge en commun les secours d’urgence aux personnes en tant que services publics. Cela nécessite la mise en cohérence du schéma
schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) et du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR) de la BSP
501
La chaîne du secours à victime est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :
ª la sécurité ; ª l’alerte des services de secours ; ª la réalisation des gestes de secours par un témoin ; ª la prise en charge par les sapeurs-pompiers ; ª la médicalisation pré-hospitalière ; ª la prise en charge hospitalière.
502
Pour faire fonctionner la chaîne du secours à victime, plusieurs moyens publics et privés, participent régulièrement à l’organisation des secours.
ª du citoyen ; ª des médecins libéraux ; ª des entreprises de transport sanitaire agréées ; ª des associations agréées de sécurité civile ; ª de la gendarmerie et de la police nationale ; ª des sapeurs-pompiers, civils et militaires ; ª des structures d’aide médicale d’urgence ; ª des structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques
503
Le nombre grandissant des interventions pour secours à victime ne doit pas faire oublier certains grands principes qui imposent :
ª de respecter les règles d’hygiène et de sécurité individuelles et collectives ; ª d’adopter les règles de sécurité liées à l’utilisation des véhicules (ceinture de sécurité, vigilance lors des manœuvres, conduite adaptée, règles d’utilisation des signaux lumineux et sonores…) ; ª de prendre en compte la dimension psychique des personnes ; ª de savoir gérer ses propres émotions et celles des victimes.
504
La prise en charge d’une victime par les secours de la BSPP s’appuie sur plusieurs principes
ª réponse à une situation de détresse succédant à un accident, une maladie ou une intoxication et qui se manifeste par une atteinte des fonctions physiologiques, vitales ou non ; ª qualité et précocité de l’alerte ; ª mise en œuvre de savoir faire et du savoir être ; ª engagement des moyens de prompt secours sous le contrôle et l’autorité technique du médecin coordinateur de la BSPP.
505
Durant (SUR LES LIEUx DE L’INtERvENtION) | cette phase de l’intervention, le chef d’agrès doit
ª demander les moyens complémentaires qu’il juge nécessaires lorsqu’un danger subsiste (présence de CO, fumée…). Il n’engage alors son personnel qu’en cas d’absolue nécessité (mesures immédiates de sauvegarde, sauvetages, mises en sécurité…) ; ª effectuer un bilan circonstanciel, un bilan primaire et exécuter ou faire exécuter les gestes d’urgence qui s’imposent ; ª demander les moyens médicaux ou de renforcement nécessaires à la prise en charge de la ou des victimes, sans surestimer ses capacités, ni faire d’économie de moyens. Si une UMH ou une AR figure au départ des secours, il doit confirmer ou annuler son envoi par un contact téléphonique à la coordination médicale lorsque qu’il y a absence de personnes impliquées sur les lieux de l’intervention ; ª demander les services de police et les autres services publics si la nature de l’intervention l’impose. Lorsque l’état de la victime le nécessite et après accord du médecin coordinateur, le chef d’agrès peut la transporter vers une structure hospitalière sans attendre les services de police demandés. Dans ce cas, il veillera à leur transmettre les coordonnées de l’établissement hospitalier de destination ; ª réaliser ou faire réaliser un bilan secondaire et les gestes de secours adaptés ; ª transmettre le bilan à la coordination médicale, hormis pour les cas de non contact. Sur les zones aéroportuaires du secteur de compétence Brigade, le contact avec la coordination médicale est systématique ; ª rédiger systématiquement et personnellement la fiche bilan avec la plus grande attention, car elle constitue une pièce médicolégale. Pour le médecin de la structure hospitalière des urgences, elle est surtout le seul support des informations recueillies par le chef d’agrès une fois que ce dernier aura quitté l’hôpital ; ª si nécessaire faire préparer la médicalisation de la victime, et assister l’équipe médicale ; ª choisir le mode de relevage, d’immobilisation et de brancardage en accord avec le médecin, s’il est présent ; ª si nécessaire transmettre les messages de renseignements ; ª assurer la surveillance de la victime et son transport si nécessaire.
506
Avant de quitter les lieux de l’intervention le chef d'agrès
ª faire récupérer l’intégralité du matériel ; ª s’assurer de la récupération de tous les déchets de soins ; ª faire nettoyer la zone d’intervention et en particulier les traces de liquides biologiques.
507
La victime reste sous la responsabilité de la BSPP tant qu’elle n’a pas été prise en charge par le personnel des urgences. La transmission de cette responsabilité est extrêmement importante. Pour cela, il convient de porter une attention particulière aux points suivants :
ª la victime doit être transférée du véhicule de secours à la structure hospitalière des urgences sur un brancard ou sur une chaise ; ª le chef d’agrès doit faire signer la fiche bilan par l’infirmier organisateur de l’accueil (IOA), après avoir renseigné entièrement sa fiche et lui avoir transmis tous les éléments de son bilan. L’IOA doit s’assurer de l’état de santé de la victime au moment du transfert sur un brancard de l’établissement hospitalier ou lors de son arrivée en salle d’attente ; ª le transfert du brancard du véhicule de secours à celui de la structure des urgences est sous la responsabilité du personnel hospitalier s’il est présent. Dans le cas contraire, il est sous l’entière responsabilité de l’équipage de l’engin ; ª même détériorés, les effets personnels de la victime doivent être remis à l’IOA. Les objets de valeurs et l’argent, s’ils n’ont pas été pris en compte par la police, doivent alors être inventoriés sur la fiche bilan puis remis à l’IOA, après vérification ; ª le chef d’agrès doit attirer l’attention du personnel de la structure des urgences lorsque des mesures préventives de protection du rachis ont été prises (collier cervical, matelas à dépression, attelle cervico-thoracique…) ou que l’état de la victime le justifie ; ª avant de quitter l’établissement hospitalier, le personnel désinfecte le matériel utilisé, conformément aux protocoles en vigueur.
508
Sauf cas particuliers précisés dans le BSP 200.2, le chef d’agrès doit faire appel aux services de police dans les cas suivants :
ª décès d’une victime : Â sur la voie publique ou dans un lieu public ; Âà domicile en l’absence de la famille ; Âpar mort violente ou suspecte (obstacle médico-légal) ; Âen l’absence d’un médecin sur place pour faire lever l’obstacle médico-légal (décès certain) ; ª accident : Âdu travail ayant entrainé un décès ou une blessure grave ; Âde circulation avec victime ou dégradation d’un bien public ; ª victime : Âd’une agression ; Âmineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal et présentant un danger pour elle-même, un tiers ou l’équipe de secours ; Ânécessitant une contrainte physique ; Âen état d’ébriété sur la voie publique en l’absence de détresse nécessitant un transport en milieu hospitalier, ou refusant son transport ; Âdécouverte d’arme sur ou à proximité immédiate de la victime ; Â découverte de produits stupéfiants sur ou à proximité immédiate de la victime (cf. partie 3 Titre 3 Page 119 du BSP 118.1) ; ª personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours.
509
la victime n’est pas consentante aux soins et n’a pas les capacités pour consentir à ceux-ci (ivresse, troubles du comportement, intoxication) En l’absence de tiers responsable L’examen clinique s’impose pour effectuer un bilan clinique. Ce transport contre la volonté expresse de la victime nécessite toutefois que les conditions suivantes soient requises : Conditions :
ª troubles du comportement ; ª ivresse (celle-ci peut dissimuler une autre pathologie) ; ª risque vital pour le malade ou pour autrui ; ª absence de tiers responsable.
510
la victime n’est pas consentante aux soins et n’a pas les capacités pour consentir à ceux-ci (ivresse, troubles du comportement, intoxication) En l’absence de tiers responsable L’examen clinique s’impose pour effectuer un bilan clinique. Ce transport contre la volonté expresse de la victime nécessite toutefois que les conditions suivantes soient requises : Procédure :
ª contact systématique de la coordination médicale pour avis médical ; ª demande de police en concertation avec la coordination médicale ; ª rédaction d’un rapport circonstancié d’intervention bien documenté (afin d’éviter tout contentieux ultérieur).
511
En présence de tiers responsable Le tiers responsable peut demander une hospitalisation de la victime à condition :
ª que ses troubles rendent impossibles son consentement ; ª que son état impose des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier (au vu de l’avis du médecin coordinateur).
512
De façon générale pour les cas cités ci-dessus, les victimes spn ou pas obligées de présenter leurs papiers d’identité.
De façon générale pour les cas cités ci-dessus, les victimes ne sont pas obligées de présenter leurs papiers d’identité. En cas de refus, il convient simplement d’inscrire les renseignements qu’elles veulent bien donner.
513
Les sapeurs-pompiers peuvent affirmer la réalité d’un décès face à au moins l’une de ces 3 circonstances :
ª la décapitation (tête séparée du tronc), ou l’écrasement de la tête avec éclatement de la boîte crânienne et la destruction évidente du cerveau ; ª la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble des articulations) avec lividités ; ª la décomposition évidente des tissus (putréfaction).
514
Toutes les structures d’urgences pédiatriques hospitalières de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) accueillent les enfants en dessous de
en dessous de l’âge de 16 ans.
515
DÉGAGEMENt DE CADAvRE SUR LES vOIES (RAtp / SNCf) au bout de combien de temps le chef de détachement peut renvoyer les engins Brigade et quitter les lieux de l’intervention.
une demi-heure
516
Pour pallier cet inconvénient, le chef de détachement, dès que l’attente dépasse ou risque de dépasser une demi-heure, peut renvoyer les engins Brigade et quitter les lieux de l’intervention. Pour ce faire :
ª il signifie au responsable de la police qu’il ne peut laisser plus longtemps ses véhicules immobilisés et laisse à sa disposition une housse à cadavre et des gants stériles pour lui permettre de faire procéder au relevage du cadavre ; ª il prévient le responsable de la RATP ou de la SNCF qu’il se désengage et lui demande de prendre les mesures de sécurité adaptées ; ª il transmet au CSO un message signifiant que l’opération est terminée et qu’il quitte les lieux de l’intervention.
517
Le concept opérationnel de la BSPP face aux risques technologiques et aux menaces NRBC s’appuie sur combine de pilier ? qui sont ?
4 LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ASSURENT LEURS MISSIONS, Y COMPRIS EN AMBIANCE NRBC LA FORCE DE LA RÉPONSE DE LA BSPP REPOSE SUR LA PRÉCOCITÉ DE L’ALERTE FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURSPOMPIERS DE PARIS DOIVENT êTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET » : LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS EFFECTUENT CES ACTIONS EN COLLABORATION AVEC LE LCPP ET ÉVENTUELLEMENT D’AUTRES SERVICES PUBLICS (SIAR-IRSN1 ETC.) QUI ASSURENT, EN TANT QU’EXPERTS, L’INTERPRÉTATION DES MESURES
518
Un des rôles spécifiques des premiers intervenants non-spécialistes face aux risques technologiques et aux menaces NRBC est d’assurer
la précocité de la détection d’alerte par l’observation de symptômes atypiques chez les victimes d’un événement, par l’observation des circonstances de cet événement et par la promptitude de mise en œuvre des appareils de détection en dotation.
519
FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURSPOMPIERS DE PARIS DOIVENT êTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET » :
ª Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non ; ª Identifier : dire, autant que faire se peut de quelle matière il s’agit ; ª Mesurer : dire, autant que faire se peut, combien de matière il y a ; ª Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible ; ª Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC ; ª Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent
520
LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS EFFECTUENT CES ACTIONS EN COLLABORATION AVEC LE LCPP ET ÉVENTUELLEMENT D’AUTRES SERVICES PUBLICS (SIAR-IRSN1 ETC.) QUI ASSURENT, EN TANT QU’EXPERTS, L’INTERPRÉTATION DES MESURES En revanche, les sapeurs-pompiers de Paris doivent disposer des ressources (hommes, matériels, engins) pour :
ª agir comme « bras armé » des services publics experts sur le terrain ; ª écouter et comprendre les experts ; ª communiquer avec les experts dans le langage de l’expertise
521
Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément :
ª soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique ; ª soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique ; ª soit 2 groupes d’intervention chimique.
522
CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES NRBC
Les moyens de la fonction opérationnelle NRBC de la BSPP comprend des moyens génériques et des moyens spécifiques. Les moyens sont : ª les véhicules de liaison radio des chefs de groupes et de l'officier NRBC. ª les véhicules radiologiques chimiques (VRCH) : Â soit dans leur composante chimique ; Â soit dans leur composante radiologique. ª le véhicule d’intervention radiologique et biologique (VIRB) : Â soit dans la composante radiologique ; Â soit dans la composante biologique. ª les berces d'unité mobile de décontamination (BUMD) ; ª les berces lutte antipollution (BAP) (pouvant être demandées isolément) ; ª les berces appui NRBC (BAN) ; ª le véhicule détection, identification et prélèvements (VDIP) ; ª la berce enceinte confinement (BEC).
523
Il s’agit de groupes d’intervention technologique GIT qui se déclinent, selon la nature de l’intervention, en :
ª 1 Groupe d’Intervention Chimique (GIC) ; ª 1 Groupe d’Intervention Radiologique et Biologique (GIRB). ª 1 Groupe Chaine de Décontamination (GCD) ; ª 1 Groupe Antipollution (GAPa et GAPt) ; ª 1 Groupe Détection Identification Prélèvement (GDIP) ; ª 1 Groupe Enceintes de Confinement (GEC) (uniquement sur réquisition RAID DCIIT).
524
fonction NRBC nIvEaux d'EngagEMEnT La réponse opérationnelle NRBC de la BSPP s’articule en
2 niveaux Niveau tactique 1: - module: 1 équipe d’intervention NRBC - Détachements: 1 VRCH - Qualification de(s) équipage(s) 1 CHIM/RAD 2 + 3 CHIM/RAD 1 Niveau tactique 2: - Modules 1 groupe d’intervention NRBC - Détachement 1 GIT - Qualification de(s) équipage(s) 1 CHIM/RAD 3 + 2 CHIM/RAD 2 + 6 CHIM/RAD 1
525
fonction NRBC Au-delà du niveau 2, la BSPP fait appel à
l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts
526
Mgo nRBc | Premiers intervenants non spécialistes
Evaluation initiale de la situation 1. recherche de renseignements Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde 2. protection du personnel - EPI adaptés, équipes de sécurité 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri - mise en sécurité des populations 4. périmètre de sécurité réflexe - définition d’une zone d’exclusion à priori 5. détection d’alerte - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
527
DCIIT
Détachement Central Interministériel d'Intervention Technique Il s'agit du regroupement d'entités dédiées au contre-terrorisme NRBC commandées par le chef du RAID.
528
RAID
Recherche Assistance Intervention Dissuasion
529
objectif RSMU
Elle permet d’intervenir en matière de reconnaissance, de sauvetage de secours et de sécurisation d’un site où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison des risques présentés.
530
RSMU Dans ce cadre, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre
1 section de 2 groupes (1 unité) RSMU, armées par le groupement des appuis et de secours (GAS) et commandées sur opération par le chef de section RSMU
531
quelle compagnie pour le RSMU
La 40e compagnie des appuis spécialisés met en œuvre la fonction opérationnelle RSMU.
532
RSMU Niveau tactique1
Modules 1 équipe RSMU Détachements VRSD ``` Qualification de(s) équipage(s) 1 USAR 2 + 2 USAR 1 ```
533
VRSD :
Véhicule Reconnaissance Sauvetage Déblaiement.
534
RSMU Niveau tactique 2
Modules 1 groupe RSMU Détachements VRSD CESD ``` Qualification de(s) équipage(s) VRSD 1 USAR 2 + 2 USAR 1 ``` CESD 3 USAR 1
535
RSMU Niveau tactique 3
Modules 1 section RSMU composé 1groupe RSMU 1groupe IMP Détachements VLR RSMU VRSD CESD VIMP ``` Qualification de(s) équipage(s) VLR RSMU 1USAR 3 ``` VRSD 1 USAR 2 + 2 USAR 1 CESD 3 USAR 1 VIMP 1 USAR 2 + 4 USAR 1 (qualifiés IMP
536
L’aptitude ARI est-elleindispensable pour le personnel RSMU.
L’aptitude ARI est indispensable pour le personnel RSMU
537
Le groupe CYNO est-il susceptible de renforcer sur demande chaque niveau d’engagement
Le groupe CYNO est susceptible de renforcer sur demande chaque niveau d’engagement.
538
Au-delà du niveau .... | la BSPP fait appel à l’échelon
Au-delà du niveau 3, la BSPP fait appel à l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts.
539
EMZDSP
État-Major Zone de Défense et de Sécurité de Paris.
540
sous-fonction antipollution Dans sa réponse face aux risques technologiques, la BSPP est en mesure
ª de lutter contre 1 à 3 pollutions de surface de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique. ou ª de prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement.
541
La sous-fonction antipollution est intégrée à la fonction
opérationnelle NRBC.
542
quelle compagnie met en oeuvre le sous fonctions antipol
La 38e compagnie d’appui et de secours NRBC met en œuvre ces fonctions. Elle est appuyée par des moyens nautiques (matériels et embarcations) et par du personnel intervenant non spécialiste
543
fonction antipol Niveau tactique 1
Types de pollution Terrestre et/ou aquatique Engin(s) armé(s) ▪ 1 VRCH Qualification de(s) équipage(s ▪ 1 NRBC 2 ▪ 3 NRBC 1
544
fonction antipol Niveau tactique 2 Terrestre
Types de pollution Terrestre Engin(s) armé(s) 1 VLR (NRBC GAS) ▪ 1 VRCH ▪ 1 BAP Qualification de(s) équipage(s 1 VLR (NRBC GAS) 1 NRBC 3 ▪ 1 VRCH 1 NRBC 2 – 3 NRBC 1 ▪ 1 BAP 2 NRBC 1
545
fonction antipol Niveau tactique 2 aquatique
Types de pollution Aquatique Engin(s) armé(s) ▪ 1 VLR (NRBC GAS) ▪ 2 VRCH ▪ 1 BAP ``` Qualification de(s) équipage(s ▪ 1 VLR (NRBC GAS)1 NRBC 3 ``` ▪ 2 VRCH ▪ 2 NRBC 2 – 6 NRBC 1 ▪ 1 BAP ▪ 2 NRBC 1
546
antipol Au-delà du niveau..., la BSPP fait appel aux autres moyens brigade puis à l’échelon
2 zonal (EMZDSP1) pour obtenir des renforts.
547
MGO ANTIPOLLUTION
Identique à la MGO NRBC Evaluation initiale de la situation 1. recherche de renseignements Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde 2. protection du personnel - EPI adaptés, équipes de sécurité 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri - mise en sécurité des populations 4. périmètre de sécurité réflexe - définition d’une zone d’exclusion à priori 5. détection d’alerte - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
548
antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT 1er niveau tactique Rôle général
Le 1er niveau tactique est engagé pour appuyer l’action des premiers intervenants non spécialistes sur une levée de doute intéressant une pollution.
549
antipol Modalités de déclenchement du niveau 1
Le véhicule radiologique et chimique est déclenché ou demandé pour une levée de doute : « je demande 1 véhicule radiologique et chimique ; telle adresse »
550
antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT 2e niveau tactique est il demandé
Le 2e niveau tactique n’est pas demandé
551
antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT 2e niveau tactique Le COS dispose dès ce 2e niveau tactique de
l’expert ANTIPOL : l’OGC de la compagnie NRBC
552
Le COS dispose dès ce 2e niveau tactique de l’expert ANTIPOL : l’OGC de la compagnie NRBC. Sa mission est de conseiller le COS sur la tactique d’engagement, les moyens de lutte et les chantiers de récupération à mettre en œuvre, la formulation du message de renseignements. Le COS dispose également de
l’expert du domaine nautique dès qu’il s’agit d’une pollution aquatique : l'officier nautique Brigade
553
La spécialité IMP permet d’intervenir en matière de
de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement.
554
La fonction IMP, mise en œuvre par
par le groupement d’appui et de secours au sein du centre de secours dédié
555
La fonction IMP, mise en œuvre par le groupement d’appui et de secours au sein du centre de secours dédié, comprend 3 emplois opérationnels
LE CONSEILLER TECHNIQUE IMP (STRATÉGIQUE LE CHEF DE GROUPE IMP (TACTIQUE) LE SAUVETEUR IMP
556
LE CONSEILLER TECHNIQUE IMP (STRATÉGIQUE par qui est il designé et parmis qui
Le conseiller IMP est désigné par le commandement parmi les sous-officiers supérieurs titulaires de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP
557
Le conseiller IMP est désigné par le commandement parmi les sous-officiers supérieurs titulaires de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP. Il est plus particulièrement chargé de :
ª participer à la veille technologie et au retour d’expérience opérationnel ; ª proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, de formation initiale, de préparation opérationnelle et d’emploi ; ª participer à l’élaboration du plan de formation et de la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP ; ª appuyer la réalisation des exercices d’entrainement ; ª conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique particulière.
558
LE CHEF DE GROUPE IMP (TACTIQUE) qui est-ce
Sous-officier titulaire du CT1 SP, de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrit sur la LAO IMP,
559
Sous-officier titulaire du CT1 SP, de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrit sur la LAO IMP, il est chargé de :
ª la direction technique des interventions IMP ; ª la formation des sauveteurs IMP ; ª l’encadrement des stages de formation IMP.
560
LE SAUVETEUR IMP | qui est-ce
Personnel titulaire du certificat pratique au minimum, de la qualification IMP 2 et inscrit sur la LAO IMP
561
Personnel titulaire du certificat pratique au minimum, de la qualification IMP 2 et inscrit sur la LAO IMP, ses activités principales sont :
ª l’équipement de sites dans le cadre de l’opération ; ª l’exécution de reconnaissances ; ª l’exécution de sauvetages.
562
IMP Niveau tactique 1
néant
563
Niveau tactique 2
Modules 1 groupe IMP Détachement 1 VIMP Qualification de l'équipage 1 IMP 3 ▪ 4 IMP 2
564
La spécialité CYNO s’articule à la BSPP au titre ..... et .....
2 domaines principaux et 2 domaines complémentaires:
565
La spécialité CYNO s’articule à la BSPP au titre de 2 domaines principaux et 2 domaines complémentaires:
ª la RECHERCHE de personnes ensevelies sous décombres ou de personnes égarées (sans odeur de référence) ; ª la gestion au titre du RISqUE ANIMALIER (capture d’animaux en situation dangereuse, gestion d’animaux en difficulté et prise en compte des animaux blessés en lieu public ou VP) ; ª l’APPUI aux SIS dans le cadre de leur mission de recherche des personnes tombées en cours d’eau ou plan d’eau ; ª LEVÉE DE DOUTE suite à un feu et avec forte suspicion de présence de victime ou accident de circulation avec forte suspicion de personne éjectée.
566
CYNO la BSPP dispose
d'un vétérinaire, d'un véhicule équipe cynotechnique (VEC) et d'un véhicule risque animalier (VRA), armés par le groupement des appuis et de secours (GAS) et commandés sur intervention par le chef de groupe cynotechnique
567
CYNO La BSPP est en mesure de gérer simultanément
2 captures, 2 recherches ou 1 recherche + 1 capture
568
qui gère la fonction opérationnel CYNO et en liaison avec qui
La compagnie des appuis spécialisés (40e Cie) gère la fonction opérationnelle CYNO en liaison avec le CT Cyno.
569
CYNO Niveau tactique 1
Modules 1 équipe CYNO Composition 1 conducteur CYN 1 (ou CYN 2) et son chien
570
CYNO Niveau tactique 2
Modules 1 groupe CYNO Composition 1 CYN 3 (chef de groupe) + 2 équipes cyno
571
Le VEC est armé par
un groupe cyno au minimum, soit 1 CYN 2 + 1 CYN 1 ou 2 CYN 1 avec 1 CYN 3.
572
Le VRA est armé par
2 CYN (CYN 1 ou CYN 2).
573
CYNO Au delà du niveau..... la BSPP fait appel à l'échelon... pour obtenir des renforts.
Au delà du niveau 2, la BSPP fait appel à l'échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts
574
MGO CYNO « RECHERCHE DE PERSONNE ENSEVELIE » Premiers intervenants non spécialistes
. évaluer le nombre de victimes ; . localiser les derniers emplacements connus des victimes de surface ; . établir un périmètre de sécurité ; . confirmer la coupure des fluides ; . récupérer les plans du site.
575
MGO CYNO « RECHERCHE DE PERSONNE ÉGARÉE » AVEC NOTION DE PROMPT-SECOURS Premiers intervenants non spécialistes
. demander la police ; . rechercher le renseignement sur la personne égarée (coordonnées téléphoniques notamment).
576
MGO CYNO « RECHERCHE ANIMALIÈRE » Premiers intervenants non spécialistes
. localiser l’animal ; . ne pas chercher à gérer l’animal sans notion d’urgence ; . isoler la (ou les) victime(s) et identifier les zones de morsures et/ou griffures ; . établir un périmètre de sécurité.
577
La sous-fonction ELD est une adaptation de la fonction
reconnaissance aux installations et ouvrages d’art complexes présents sur la zone de responsabilité de la Brigade
578
Le groupe ELD (GELD) en constitue la réponse
opérationnelle tactique
579
ELD Il a pour rôle prioritaire
Il a pour rôle prioritaire l'engagement ou l'appui à l'engagement lors d'intervention pour feu ou en atmosphère vicié dans des installations naturelles ou artificielles ; en superstructure ou en infrastructure, aux cheminements longs et/ou complexes et/ou exigues.
580
L'emploi de la sous-fonction ELD, mise en œuvre par
les groupements d’incendie et de secours au sein de centre de secours dédiés
581
L'emploi de la sous-fonction ELD, mise en œuvre par les groupements d’incendie et de secours au sein de centre de secours dédiés, comprend :
Le conseiller technique (CT) ELD (STRATéGIQUE) Le chef de groupe ELD (TACTIQUE) L’équipier ELD
582
Le CT ELD est désigné par? parmis?
Le CT ELD est désigné par le commandement parmi les sous-officiers chefs de garde d’incendie, qualifiés ELD et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD
583
Le CT ELD est désigné par le commandement parmi les sous-officiers chefs de garde d’incendie, qualifiés ELD et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD. Il est plus particulièrement chargé de :
ª participer à la veille technologie et au retour d’expérience opérationnel ; ª proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, de formation initiale, de préparation opérationnelle et d’emploi ; ª participer à l’élaboration du plan de formation et de la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD ; ª participer à l’encadrement des stages de formation ELD ; ª appuyer la réalisation des exercices d’entrainement ; ª conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique particulière.
584
Le chef de groupe ELD (TACTIQUE) qui est-ce
Sous-officier titulaire du CT1 SP, qualifié ELD et inscrit sur la LAO ELD,
585
Sous-officier titulaire du CT1 SP, qualifié ELD et inscrit sur la LAO ELD, le chef d’unité est chargé de :
ª diriger techniquement les interventions ELD ; ª conduire l’instruction collective ELD ; ª participer à l’encadrement des stages de formation ELD.
586
ELD Niveau tactique 1
neant
587
Niveau tactique 2
Modules 1 groupe ELD Détachement 1 VLR cdg ELD 1 EP ELD Qualification de l'équipage 7 ELD (1 chef de groupe et 2 trinômes)
588
ELD Au delà de la demande de.... la BSPP fait appel à...
Au delà de la demande de 2 GELD, la BSPP fait appel à l'échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts