118.1 Flashcards
quelles sont les parties du 118.1
Le présent document établit la doctrine relative à l’organisation et au fonctionnement du service
d’incendie et de secours. Il est articulé en 5 parties :
ªªla garde d’incendie et de secours ;
ªªl’engagement des secours ;
ªªl’organisation des secours sur opération ;
ªªles principes de l’intervention « incendie » ;
ªªles principes de l’intervention « secours à personnes ».
Le BSP 118.1 décline les textes de référence qui conceptualisent l’emploi de la BSPP et l’organisation
générale des secours :
ªªle code général des collectivités territoriales ;
ªªle code de la défense :
°articles R 1321-19 et suivants
°articles R 3222-14 et suivants
ªªle code de santé publique :
°articles L 6311-1 et suivants ;
ªªla loi de modernisation de la sécurité civile n° 2004-811 du 13 août 2004 ;
ªªla loi relative à l’aide médicale d’urgence n°86-11 du 6 janvier 1986 ;
ªªle décret n°2010-972 du 26 août 2010 relatif à l’organisation et au commandement des
opérations de secours sur les aérodromes du Bourget, de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly
ªªl’arrêté n° 2004-17 846 du 24 août 2004, du préfet de police, déterminant les matières et
conditions de la délégation permanente de compétence reçue par les préfets des départements
des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;
ªªle SIDACR (arrêté préfectoral) dont la rédaction est prévue à l’article R 1321-23 du code de
la défense ;
ªªl’arrêté du préfet de police portant règlement opérationnel de la brigade de sapeurs-pompiers
de Paris.
Le BSP 118.1 est complété par quoi
Il est complété par un contrat opérationnel fixé pour chaque groupement par le général commandant
la Brigade et une note périodique fixant le déploiement opérationnel.
1181 Il est décliné par
Il est décliné par des documents détaillants des procédures et des concepts tactiques particuliers
I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours chargée de
chargée de la
Prévention, de la
Protection et de la
Lutte contre les incendies
I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours
chargée de la prévention, de la protection et de
la lutte contre les incendies, à
Paris et dans les
départements de la petite couronne, ainsi que sur les
emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle,
Paris-Orly et Paris-Le Bourget
I/GIS/T1 OGS elle concourt également,
avec les autres services professionnels concernés, à
Protection et à la
Lutte contre les autres °Accidents,
°Sinistres et
°Catastrophes, à
l’Evaluation et à la p
Prévention
des risques.
I/GIS/T1 OGS Elle est placée pour emploi sous l’autorité
préfet de police
I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE EXCLUSIVE
La BSPP est chargée de :
ªªla Prévention et l’évaluation des risques de
sécurité civile ;
ªªla Préparation des mesures de sauvegarde
et l’organisation des moyens de secours ;
ªªla Protection des personnes, des biens et de
l’environnement ;
ªªl’Assistance et les secours d’urgence
aux personnes en détresse ou victimes
d’accidents, de sinistres ou de catastrophes
ainsi que leur évacuation.
I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE PA RTAGÉE
La BSPP concourt à :
ªªla Protection et la lutte contre les autres
accidents, sinistres et catastrophes ;
ªªl’Evaluation et la prévention des risques
technologiques ou naturels ;
ªªAux secours d’urgence.
I/GIS/T1 OGS les missions ne relevant pas de la Brigade
- INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ
- INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS
-INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES
I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ
ªªpersonne bloquée dans une cabine d’ascenseur
(sauf enfant, malaise, personne vulnérable) ;
ªªassèchement et nettoyage de locaux ;
ªªfuite d’eau ;
ªªenlèvement de banderole ou d’emblème
ªªécobuage
ªªtransport de patient par carence de moyens
sanitaires privés ;
ªªbrancardage au profit de sociétés privées de
transport sanitaire ;
ªªouverture de portes sans risque à l’intérieur
ªªmise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
ªªpanne d’origine électrique ;
ªªdistribution d’eau potable auprès des populations
ªªdestruction d’hyménoptères (sauf VP, lieu
public et certains établissements publics) ;
;
ªªdivagation des chiens et des chats ;
ªªdébouchage d’égout ou de canalisation ;
I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS
ªªdégagement des véhicules et matériaux
encombrant la voie publique ou les voies
navigables ;
ªªopération de sablage, de déneigement ou
de balisage des routes ;
ªªramassage de carcasses ou d’animaux morts
(volatiles, etc…) ;
ªªtransport de patient d’un établissement de
santé vers un autre (transports secondaires).
ªªpersonne égarée ou disparue (y compris en
carrière et en catacombe) ;
ªªalerte à la bombe ;
ªªrecherche d’objets ;
ªªaccident matériel de la circulation ;
ªªreconnaissance de coques ou d’hélices de
moyens nautiques ;
ªªengin explosif ;
ªªobjet, colis ou enveloppe suspect ;
ªªrecherche sous l’eau d’épaves ou d’objets
divers ;
I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES
ªªtransport ou déplacement de personnes
décédées ;
ªªmaîtrise d’un forcené, différend, rixe ou
bagarre ;
ªªmise en place et surveillance de pédiluve, de
bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
;
ªªbrumisation de la population lors des
dispositifs prévisionnels de secours ;
ªªservices de surveillance ou dispositifs prévisionnels
de secours (DPS) à l’occasion de
spectacles, manifestations sportives, culturelles
ou autres : ils sont normalement
assurés par des moyens associatifs conformément
à la réglementation en vigueur.
I/GIS/T1 La brigade de sapeurs-pompiers de Paris
défend combien de communes
124 des départements
de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la
Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne
(94).
I/GIS/T1 Ce territoire de compétence unique en
France concentre, sur une petite superficie de? pour combien d’habitants,
à laquelle viennent
s’ajouter
800 km², une forte densité de population de 6,5 millions d’habitants, à laquelle viennent s’ajouter 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit.
I/GIS/T1 Paris est une véritable mégapole au même
titre que
Londres, New-York et Tokyo
I/GIS/T1 Paris Siège
des pouvoirs
exécutif, législatif, judiciaire,
économique et de la manifestation sociale,
I/GIS/T1 Paris rang des destination touristique dans le monde
1re destination touristique mondiale avec un
patrimoine exceptionnel
1re concentration de
cités dites « sensibles », elle est par nature un
objectif incontournable pour les contestataires
et une cible potentielle pour les terroristes
I/GIS/T1 pourcentage de richesse nationale, nbre d’entreprise
nbre de gare SNCF
Ce territoire accueille 25% de la richesse
nationale, 365 000 entreprises, 6 gares SNCF
I/GIS/T1 nom aeroport, nbre d’IGH
nbre d’ERP
les aéroports Paris-Charles de
Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget, plus de
300 immeubles de grande hauteur et 45 000
établissements recevant du public.
I/GIS/T1 nbre de kme voies routières et rapides, nbre de voies navigables nbre de tunnel routiers de + de 300 m
concentration de réseaux, tuyaux, gaines
techniques : 225 km de voies autoroutières et
rapides, 145 km de voies navigables, plus de
40 tunnels routiers de plus de 300 mètres,
I/GIS/T1 nbre de lignes de métro
RER, nbre de km de réseau ferré, nombre de km de canalisations de gaz et d’eau
nbre de km de conduites de vapeurs sous pression
16
lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 046 km de
réseau ferré, 4 300 km de canalisations de gaz
ou d’eau, 450 km de conduites de vapeur sous
pression.
I/GIS/T1 a quoi les réseaux expose-t-il
le secteur BRIGADE
Ces réseaux l’exposent aux risques
technologiques (installations classées, transport
de matières dangereuses).
I/GIS/T1 Enfin, il présente une vulnérabilité face à
des risques naturels comme
les inondations
majeures, les feux d’espaces naturels, les
mouvements de terrain (carrières) et les
événements météorologique
I/GIS/T1 Ce territoire fait donc du sapeur-pompier de Paris
une référence en matière de
de risque urbain
I/GIS/T1 nbre de mili
Forte d’environ 8 800 militaires dont plus
de 500 en détachement,
I/GIS/T1 à partir de quoi la BSPP engage ses moyens
bases opérationnelles ou
lieux de stationnement
I/GIS/T1 Chaque jour,
elle compte près de : nbre de mili?
2 100 militaires de garde
ou d’astreinte.
I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement dans quoi
dans le document unique d’organisation.
I/GIS/T1 Un
document annuel définit également
l’armement
en moyens et en ressources partagées par
lieux de stationnement associés à un centre
de secours
I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement
dans le document unique d’organisation. Un
document annuel définit également l’armement
en moyens et en ressources partagées par
lieux de stationnement associés à un centre
de secours selon
les dispositions du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR).
I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée
en
secteurs de groupements, de compagnies
puis de centres de secours voire de postes de
secours
I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée
en secteurs de groupements, de compagnies
puis de centres de secours voire de postes de
secours, destinés à maintenir
destinés à maintenir une couverture
opérationnelle équilibrée et à apporter une
réponse efficace et adaptée aux appels d’urgence.
I/GIS/T1 3 groupements d’incendie et de secours se
partagent Paris et les 3 départements de la
petite couronne à l’exception du secteur
de l’UES
Roissy, de la compétence du groupement des
appuis et de secours
I/GIS/T1 Le centre de secours est
la plus petite structure
fixe organique de la Brigade.
I/GIS/T1 qu’est-ce qui est placé sous sa
responsabilité.(CS)
Un secteur administratif
I/GIS/T1 CS Il s’agit également d’une
base
opérationnelle constituée d’un poste de veille
opérationnelle (PVO) auquel un ou plusieurs
lieux de stationnements peuvent être associés
I/GIS/T1 Les moyens qui lui sont rattachés s’appuient
mutuellement au sein du secteur Brigade,
indépendamment des
limites administratives.
I/GIS/T1 2 grands types de secteurs sont différenciables :
ªªLe secteur administratif
ªªLe secteur opérationnel
ªªLe secteur administratif
détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants : ÂÂ commissions de sécurité ÂÂ hydrants ; ÂÂ établissements répertoriés ; ÂÂ commandement ; ÂÂ cartographie ; ÂÂ gestion du personnel ;
ªªLe secteur opérationnel
est soit superposé
au secteur administratif (par défaut), soit
défini pour garantir l’équilibre fonctionnel
de la couverture opérationnelle (secteurs
nautiques, NRBC, aéroportuaires…). Il peut
être occasionnel, notamment pour répondre
à un événement prévisible (DPS) ou fortuit
(quadrilatère délimité en cas de déclenchement
du plan violences urbaines, etc.). Il
contribue à l’élaboration des règles d’engagement
des détachements (grille de départ
des secours).
La notion de lieu de stationnement est liée au
système
ADAGIO
Les
moyens de la Brigade sont rattachés à
un lieu
de stationnement
Les
moyens de la Brigade sont rattachés à un lieu
de stationnement qui reste pour le moment lié
à
une base opérationnelle
Ce lieu de stationnement
est qualifié en fonction
des moyens qui lui
sont alloués et de son appartenance à un type
de service :
Ce lieu de stationnement
est qualifié en fonction des moyens qui lui
sont alloués et de son appartenance à un type
de service :
ªªlieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers ;
ªªlieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux ;
ªªlieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS).
Un ou plusieurs lieux de stationnement peuvent être gérés par
un seul PVO
Les moyens affectés à un même lieu de stationnement
peuvent être engagés sur des secteurs
de compétence opérationnelle distincts en fonction
de
règles d’engagement des détachements
(RED) prédéfinies et validées par le commandement
de la Brigade
La Brigade organise sa réponse opérationnelle en combien de niveau
3 niveaux :
ÂÂ La réponse de niveau 1
ÂÂ La réponse de niveau 2
ÂÂ La réponse de niveau 3
ÂÂ La réponse de niveau 1
Réponse autonome et initiale au risque courant,
se traduisant par la mise en oeuvre simultanée et
immédiate d’une ou plusieurs composantes opérationnelles
génériques, sous l’autorité d’un COS du
niveau de chef d’agrès ou de chef de garde.
Cette réponse exige l’engagement des détachements
correspondants, en posture de départ
immédiat, dans les délais les plus brefs
ÂÂ La réponse de niveau 2
Réponse autonome initiale ou complémentaire
au risque particulier, se traduisant par la mise
en oeuvre simultanée, immédiate ou échelonnée,
d’une ou plusieurs composantes opérationnelles
(génériques ou spécifiques), sous l’autorité d’un
COS du niveau d’officier de garde compagnie
au moins.
En termes capacitaires, elle entraine un maillage
territorial de densité moyenne, adapté à une
analyse globale de la sollicitation opérationnelle
d’ensemble.
Cette réponse exige l’engagement des détachements
correspondants, en posture de départ
immédiat, dans les meilleurs délais.
la réponse de niveau 3
La réponse de niveau 3
Réponse initiale, au moins partielle, au risque
majeur, planifiée et/ou adaptée en fonction de
la disponibilité des moyens, se traduisant par
la mise en oeuvre immédiate ou différée d’une
ou plusieurs composantes opérationnelles, s’appuyant
sur les capacités de niveau 1 et 2, sous
l’autorité d’un COS du niveau minimum d’officier
supérieur de garde.
1re partie - titre 1 - l’organisation générale des secours
TOME 1 14
BSP 118
En termes capacitaires, cette réponse exige
également l’engagement conjoint et différé, sur
demande, de détachements de renforcements
internes ou extérieurs. Pour les moyens de la
BSPP, elle est tributaire du maillage territorial
des capacités disponibles de niveau 1 et 2.
a posture nominale de la BSPP permet de mettre en oeuvre la réponse opérationnelle
de niveaux
1 et 2
Les niveaux sont par nature
évolutifs
Une réponse de niveau 3 entraine
systématiquement une posture
adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements
extérieurs
Une réponse de niveau 3 entraine
systématiquement une posture adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements
extérieurs, demandés au
COZ de la zone de défense et de sécurité de Paris (ZDSP).
Pour les
niveaux 1 et 2, l’appui réciproque entre la BSPP et les SDIS limitrophes est défini en application
des conventions interdépartementales d’assistance mutuelle (CIAM).
Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties
en
3 familles :
1/ les fonctions intégrantes
2/ les fonctions d’engagement
3/ les fonctions d’environnement
1/ les fonctions intégrantes
il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP :
ªªCDT (commandement) ;
ªªSIC (système d’informations et de commandement) ;
ªªLOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN ;
ªªSIO (soutien infrastructure opérationnelle).
2/ les fonctions d’engagement
il s’agit des fonctions nominales pour intervenir :
ªªVENT (ventilation)
ªªINC / EXT (incendie/extinction) ;
ªªRECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée) ;
ªªSAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier) ;
ªªSAUV (sauvetage) ;
3/ les fonctions d’environnement
il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialités :
ªªPROTEC (protection) ;
ªªRSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
ªªIMP (intervention milieu périlleux) ;
ªªNRBC (nucléaire radiologique biologique chimique/antipollution) ;
ªªCYNO (cynotechnique) ;
ªªECL (éclairage) ;
ªªCOM (communication).
ªªNAUT (nautique) ;
En cas de quoi les cie peuvent être renforcées
En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être
renforcées :
En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être
renforcées : comment ?
ªªen interne par tous les groupements selon
les conditions définies par le commandement
et/ou décrites par certains plans ;
ªªen externe par les moyens demandés à
l’échelon zonal via le centre opérationnel
(CO) de la Brigade dès lors que les CIAM
avec les services départementaux d’incendie
et de secours limitrophes ne peuvent plus
répondre au besoin opérationnel.
En cas de quoi le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle,
qui peut En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement
le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement
avec ou sans quoi le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement
avec ou
sans anticipation
sur quel secteur e général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement
sur tout ou partie du secteur
de compétence de la Brigade.
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle, le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement avec ou
sans anticipation sur tout ou partie du secteur
de compétence de la Brigade. à quoi vise cette mesure
Cette mesure
conservatoire vise à préserver une couverture
opérationnelle minimale.
En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle, le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement avec ou
sans anticipation sur tout ou partie du secteur
de compétence de la Brigade. Cette mesure
conservatoire vise à préserver une couverture
opérationnelle minimale.
Certaines opérations courantes dont l’urgence
reste
relative peuvent alors être temporairement
considérées comme « non urgente » et
être délestées (gestion des ordres de départ
décentralisée)
De manière concomitante,qu’est ce qui peut être dégradé
De manière concomitante, la
réponse opérationnelle peut aussi être dégradée
(modification et adaptation de la grille de départ
des secours).
Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont
implantées de manière permanente à
Kourou,
Biscarrosse, sur la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale
de France et au Louvre.
Des détachements permanents sont installés
dans certains édifices publics tels que
la
Présidence de la République, les ministères
de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice,
l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et
l’Hôtel national des Invalides.
- LES DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRE La Brigade participe également à :
ªªdes dispositifs prévisionnels de secours
ªªdes détachements temporaires
ªªdes dispositifs prévisionnels de secours
(DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à
l’occasion de grands rassemblements susceptibles
de présenter des risques (rencontres
sportives, manifestations du 14 juillet, nuit
de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques,
etc.)
ªªdes détachements temporaires sur
demande de
l’état-major de zone tels que :
ªªdes détachements temporaires sur
demande de l’état-major de zone tels que :
ÂÂle Détachement de Renfort Urbain à l’occasion
des Feux de Forêts (DRUFF) ;
ÂÂla participation à la constitution de Colonnes
Zonales de Secours au profit d’autres zones
de défense et de sécurité ;
ÂÂla participation à la constitution de Modules
Zonaux intégrés au sein d’un détachement
français projeté dans le cadre de missions
de secours internationales.
composition de la garde incendie
La garde d’incendie et de secours est constituée par
l’ensemble du personnel désigné par périodes de
24 heures pour honorer les demandes de secours.
La prise de service a lieu à l’heure fixée par le
commandement
au niveau CS la garde comprend
-1 officier de garde cie dnas les PC de compagnie
, officier ou major titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandement de groupement
-1 chef de garde titulaire du certificat de chef de garde incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
-le personnel équipant les engins en services
-le personnel de poste de veille opérationnel
-le service de jour
La garde comprend au niveau groupement
ªª1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur
de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ;
ªª1 officier poste de commandement (OPC), titulaire de la qualification « officier poste de
commandement » ;
ªªle personnel du poste de commandement tactique (PC TAC2) qui accompagne systématiquement
l’OPC en intervention ;
ªªle sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ;
ªªles conducteurs
2 Ce PC TAC est un PC TAC de niveau 2 constitué d’1 VPC et d’1 VLR OPC.
le groupement prend en charge la désignation d’un officier de
liaison au centre opérationnel
départemental (COD) lorsque ce dernier est activé
le groupement prend en charge la désignation d’un officier de liaison au centre opérationnel
départemental (COD) lorsque ce dernier est activé. L’officier désigné doit être
être titulaire du stage OGC.
Un autre officier peut être envoyé, sur décision de l’OSG ou du CO, au
CIC de la DTSP (direction
territoriale de sécurité et de proximité) du département 92, 93 ou 94.
au niveau brigade la garde comprend
ªªle commandant opérationnel Brigade ;
ªªle colonel de garde, chef d’état-major
opérationnel (CEMO) ;
ªªle médecin-chef Brigade de garde ;
ªªle chef CO, l’officier de garde CO, le médecin
coordinateur chef et le personnel du centre
opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ;
ªªle directeur des secours médicaux (DSM)
et la garde des secours médicaux constituée
d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un
psychologue, du médecin d’astreinte et des
équipages des ambulances de réanimation
(AR), du véhicule poste de commandement
médical (VPCM) et du véhicule d’accompagnement
santé (VAS) ;
ªªles officiers ou sous-officiers « environnement
poste de commandement tactique » : prévention,
sécurité et dessinateur opérationnel ;
ªªl’officier communication opération ;
ªªles officiers ou sous-officiers « experts de
niveau tactique et opératif » : officiers NRBC,
nauti que , chef de section RSMU, chefs de
groupes IMP, CYNO, représentant des cultes,
investigateurs RCCI ;
ªªles officiers de liaison Brigade :
- CCZ1 ;
- CIC DOPC1/ renfort CCZ ;
- COPP/SIC DSPAP2 ;
ªªle personnel du GSS, et du GFIS armant
certains moyens spéciaux, d’aide au
commandement ou d’appui à la couverture
opérationnelle ;
ªªle sous-officier du service général ;
ªªles conducteurs de la section transport ;
ªªle personnel de garde et d’astreinte technique
ou administrative.
les officiers ou sous-officiers « environnement PC TAC » peuvent être renforcés sur
demande par :
- l’astreinte maintien en condition (BMCO) de niveau 3 comme officier logistique ;
- 1 OGC comme officier contrôle de zone.
Il existe combien de types d’équipage pour l’armement des engins Brigade :
6
ªªéquipage à 1,2,3,4,5,6
ªªéquipage à 1
moto d’intervention rapide (MIR)
ªªéquipage à 2 :
véhicule d’interventions diverses (VID), véhicule de liaison radio (VLR), échelle pivotante automatique (EPA), bras élévateur articulé (BEA), camion d’accompagnement (CA),
véhicule de détection d’identification et de prélèvement (VDIP), etc. ;
ªªéquipage à 3
ªªéquipage à 3 :
véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV),
ambulance de
réanimation (AR),
véhicule d’intervention grande intempérie (VIGI),
berce unité mobile de
décontamination (BUMD), etc. ;
ªªéquipage à 4
véhicule d’intervention voie publique (VIVP),
véhicule poste de commandement
(VPC),
véhicule de reconnaissance chimique (VRCH), etc. ;
ªªéquipage à 5
véhicule d’intervention en milieu périlleux (VIMP), etc. ;
ªªéquipage à 6 :
premier-secours (PS), camion-citerne rural (CCR), fourgon pompe tonne (FPT), etc.
la dénomination réglementaire des premiers secours est complétée par une lettre
en fonction de la compétence du chef d’agrès :
A le chef d’agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP ;
B le chef d’agrès est titulaire du CCGI;
C le chef d’agrès est le chef de garde du centre de secours.
ÂÂ CCZ1 ;
ÂÂ CIC DOPC1/ renfort CCZ ;
1 Centre de crise zonal/centre d’information et de commandement de la direction de l’ordre public et de la circulation (située à la préfecture de police).
ÂÂ COPP/SIC DSPAP2
2 Centre opérationnel du Préfet de Police/salle d’information et de commandement de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération
parisienne (située à la préfecture de police)
En vue d’apporter une réponse opérationnelle cohérente avec un volume dégradé en personnel
en cas de crise, les dispositions suivantes déclinées en 4 niveaux d’alerte pourront être prises
Niveau ALFA :
Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau BRAVO :
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau DELTA :
Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
Niveau ALFA :
Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau ne requiert aucune adaptation particulière pour assurer la couverture opérationnelle.
En cas de pandémie :
ªªle personnel doit être doté de tenues de protection individuelle (EPI) ;
ªªles dispositifs permettant de se laver et/ou se
désinfecter les mains après chaque intervention
doivent être prévus selon les directives
de la division santé (sur place ou au CS).
Niveau BRAVO :
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau, déclenché par
le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou
en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit
à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau, déclenché par le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou
en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit
à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :
ªªil consiste en un rééquilibrage des effectifs
en fonction des particularités locales (rééquilibrage
intra ou entre compagnies) ;
ªªles demandes de renforcement sont honorées
dans la limite des possibilités du GSS
et du GFIS (la décision d’arrêter les actions
de formation du GFIS devra être prise par le
commandant opérationnel Brigade sur proposition
du chef de corps du GFIS). Un point
de situation est alors fait quotidiennement
par le centre opérationnel sur proposition du
colonel de garde sur le personnel disponible
du GSS et du GFIS pouvant être mobilisé ;
ªªil n’y a pas de renforcement entre GIS.
Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau est déclenché par
le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau est déclenché par le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.
ªªil induit l’arrêt immédiat des activités non
opérationnelles dans les centres de secours,
à l’exception de celles qui sont incontournables
à la bonne marche des opérations ;
ªªles permissionnaires et le personnel en
situation de repos (non atteints en cas de
pandémie) sont rappelés par les commandants
de groupement dans la mesure où
les transports peuvent être assurés. Les
permissions à venir sont annulées pour tout
le personnel de la Brigade ;
ªªen cas de pandémie, les malades sont mis au
repos, regroupés et isolés dans des chambres
des centres de secours ou des postes de
commandement de compagnie, en fonction
des possibilités bâtimentaires locales, en
attendant les décisions médicales ;
ªªdans les limites des possibilités du GFIS et
du GSS, tout le personnel apte du GFIS et
du GSS, à l’exception de celui dont le rôle
est essentiel à la gestion de la crise dans leur
groupement ou service d’origine, se tient à
la disposition, prêt à venir en renforcement
des unités d’incendie ou d’appui
Niveau DELTA :
Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
Ce niveau est déclenché par
le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde
Niveau DELTA :
Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
ªªen complément des mesures du niveau C,
le service de garde est modifiable selon le
besoin opérationnel ;
ªªla salle de gestion de crise du CO est activée
et le CTA 18/112 est renforcé;
Ces mesures (alpha, bravo,...)doivent permettre de faire face avec pragmatisme à une situation de
de crise.
Ces mesures (alpha, bravo,…) peuvent-elle faire l’objet de modifications en cours d’actions
Elles peuvent faire l’objet de modifications en
cours d’action
mesures (alpha, bravo,…) La Brigade devra également être
réactive face aux mesures qui pourraient être
prises au niveau
de la zone de défense et de
sécurité et des départements.
Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer quoi ?
Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer le bon fonctionnement du service d’incendie et de secours sur le secteur administratif
de son centre de secours
Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) change-t-il le contenu de sa mission et de ses obligations
vis-à-vis de la garde d’incendie.
Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) ne change en rien le contenu de sa mission et de ses obligations
vis-à-vis de la garde d’incendie.
Le CGI A sa prise de service
ªªil prend connaissance des opérations de
la veille et de celles en cours ;
ªªil inspecte au rassemblement la garde
d’incendie et les personnels de service.
Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène
et l’aptitude du personnel1
(1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le
permis de conduire des conducteurs.)
ªªil fait vérifier la présence, le fonctionnement
et l’état du matériel dans les engins.
Il s’assure de leur recomplètement, de
leur validité et du respect des règles d’hygiène
et de désinfection. Il veille à la mise
à jour des ressources dans le système
ADAGIO ;
ªªil prend connaissance des ÉTARÉ 1, des répertoires d’indisponibilité des bouches ou poteaux d’incendie et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion ;
ªªil s’assure de l’essai des lignes directes
quand elles existent ;il s’assure que la
prise en compte du PVO, ainsi que la vérification
des diverses installations techniques
s’y rapportant (sonneries de feu,
temporisation, report téléphoniques), ont
été réalisées par le stationnaire ;
ªªil consulte la liste des services à fournir.
CGI Pendant son service
ªªil lui est rendu compte de tout changement
intervenant dans la composition
1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le
permis de conduire des conducteurs.
de la garde ou dans la disponibilité des
matériels. Il s’assure, à son initiative, du
maintien permanent du potentiel opérationnel
de son centre de secours
ªªil rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires. Ces évènements peuvent être :  baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les bouches ou poteaux d’incendie  indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel ; ÂÂmanifestation sur la voie publique ;  indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (IGH, établissements répertoriés, etc.) ;
ªªil contrôle l’exécution des tournées de
BI-PI et s’assure, à l’issue, du signalement
des appareils indisponibles ;
ªªil organise et dirige les séances de préparation opérationnelle :  séances de préparation physique  instruction théorique ÂÂmanoeuvre de la garde  perfectionnement des conducteurs (étude des plans muraux, école de conduite, alimentation des pompes) ;  préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission de messages (ETM), modes dégradés) ;  étude des ÉTARÉ.
CGI A la fin de son service
ªªIl s’assure par sondage que les rapports
de sortie de secours et les fiches bilans
ont été correctement rédigés et validés
par les chefs d’agrès.
ªªIl effectue les rappels nécessaires.
ªªil vérifie et signe les documents du service
d’incendie et de secours.
Le règlement de mise en oeuvre du centre
opérationnel de la BSPP et les différentes
missions du personnel qui l’arme sont fixés par
Le règlement de mise en oeuvre du centre
opérationnel de la BSPP et les différentes
missions du personnel qui l’arme sont fixés
par le BSP 115.
Le soutien administratif et logistique du CO est
assuré par
Le soutien administratif et logistique du CO est
assuré par la compagnie de commandement
et de transmissions (CCT).
qu’est ce que Le poste de veille opérationnelle
Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
ªªde l’exploitation locale du SIOC ;
ªªdu suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle
(intervention, exercice, sport, contrôle technique…) ;
ªªde l’engagement de ses moyens :
ÂÂréception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation, sonne
engin(s), impression ODE) ;
ÂÂgestion des moyens affectés temporairement ;
ÂÂclôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours par
les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS
ªªde la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains
courantes opérationnelles sur ADAGIO ;
ªªde la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
ÂÂsuivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
ÂÂsuivi des exercices ;
ªªdu contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).
Sous les ordres du ……., il est armé quotidiennement par un …..
Sous les ordres du sergent ou du gradé de jour, il est armé quotidiennement par un stationnaire
titulaire de la qualification SIC 2.
Le stationnaire est responsable
du bon fonctionnement du PVO pendant toute la durée de sa
garde, notamment pour tout ce qui concerne l’ordre et la discipline.
Stationnaire En prenant son service, il doit :
ªªprendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation réglementaire du PVO (rues barrées, BI-PI…) ;
ªªs’assurer du bon fonctionnement des installations qui compose le PVO (ADAGIO, sonneries
de feu, pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations…) et de la garantie de
leur mode de fonctionnement dégradé ;
ªªassurer le suivi de ses moyens ;
ªªvérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressources ;
ªªprendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur
Stationnaire Pendant son service, il doit :
ªªen permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire de
compétence. Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention particulière
sur son secteur ;
ªªs’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif (limites,
artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ;
ªªsur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ;
ªªfaire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de communications
téléphoniques, il se présente systématiquement, en respectant la contexture des exemples
suivants :
ÂÂappel sur le réseau interne (RETENIS) : « caporal X, stationnaire du CS Y, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de ville : « les pompiers, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de feu, le cas échéant : « urgences pompiers, j’écoute » ;
ÂÂs’il s’agit d’une demande de secours, il se conforme au présent règlement Partie 2 / Titre 5.
Stationnaire Avant de quitter son service
il fait signer les
documents du service opérationnel au chef
de garde descendant. Il informe également le
stationnaire montant des évènements en cours
et de l’état des engins du CS.
A partir de minuit et jusqu’au réveil, pour les
PVO de compagnie, des veillées doivent être
organisées, afin de maintenir
un potentiel de
vigilance
Elles (veillées) consistent au remplacement du
stationnaire en titre par un personnel a minima
SIC 1, mais de préférence SIC 2.
SIC 1, mais de préférence SIC 2.
La prise de veillée est inscrite sur….
En centre de secours elle s’accompagne
La prise de veillée est inscrite sur le cahier « main
courante opérationnelle », en précisant l’horaire
de prise de fonction. En centre de secours, elle
s’accompagne obligatoirement d’un compterendu
téléphonique au PVO de compagnie
Ce mode (vigilance) peut être supprimé sans
sans préavis sur décision
de commandement, sur ordre du CO, du CSO
ou à la suite d’une défaillance technique du
PVO (application des modes de fonctionnement
dégradés) ou de consignes, temporaires ou
permanentes, relevant de la sécurisation du site.
Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit
demander à qui et quoi
Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit
demander au sergent de jour du PC de compagnie
l’autorisation de passer en mode vigilance puis,
en cas d’accord en rendre aussitôt compte au
CSO
A son réveil, le stationnaire rend compte à qui de quoi
A son réveil, le stationnaire rend compte
au PC de compagnie de sa reprise de veille et
récupère la pleine fonctionnalité des installations
de son PVO.
Le stationnaire est réveillé par le stationnaire
du PC de compagnie pour
toute demande de
renfort, de moyen de renforcement ou spécial
et pour toute intervention sortant du cadre
de l’intervention courante sur le secteur de sa
responsabilité.
Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode
vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit
contrôler
la bonne prise en compte de l’état de
réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou
les PVO concernés
Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode
vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit
contrôler la bonne prise en compte de l’état de
réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou
les PVO concernés. Pour cela il s’appuie sur?
Pour cela, il s’appuie sur les
fonctionnalités de l’application de gestion des
opérations (bouton « validation des ODE ») :
ªªCouleur orange
Veille du stationnaire du PVO de la compagnie
si l’ODE n’est pas validé par une partie des PVO destinataires de l’ODE en
cas d’envoi multiple ;
ªªCouleur rouge
Veille du stationnaire du PVO de la compagnie
si l’ODE n’est pas reçu ou validé par le ou tous les PVO destinataires de
l’ODE. Il peut s’agir d’un problème d’ordre technique. Dans ce cas, les procédures de mode
de fonctionnement dégradé doivent être appliquées (MD 1).
Dans ces 2 cas( couleur ora,ge et rouge) le stationnaire ou l’auxiliaire en PVO compagnie doit :
ªªobligatoirement contacter dans la minute
par téléphone fixe le PVO concerné de sa
compagnie ;
ªªen cas d’échec :
ÂÂcontacter son CSO pour qu’il joigne par
radio le PVO concerné ;
ÂÂrendre compte à son sergent de jour et à
l’officier de garde compagnie.
dans certains cas, seul le CO ou le CSO peuvent détecter ce dysfonctionnement.
Ils devront alors appliquer la procédure suivante.
En l’absence de réponse, le CSO TC ou le CO (en solution de repli) doit
ªªmodifier l’engagement des moyens de secours sur l’opération non reçue et valider (ajout ou
modification de moyen) ;
ªªrendre compte au sous-officier statique ;
ªªtenter d’entrer de nouveau en contact avec le PVO « sourd » (téléphonie fixe ou mobile, radio…) ;
ªªsi nécessaire réaliser un ordre de départ pour que l’OGC se rende sur le PVO « sourd », afin
de disposer rapidement d’un point de la situation
A son retour d’intervention et en l’absence du stationnaire, le chef d’agrès met à jour l’état de
son engin et réalise son rapport. Plusieurs situations sont envisageables :
ªªsi le chef d’agrès est le COS de l’opération
sur son secteur de compétence, il rédige un
message de rentrée, saisit un CRI et clôture
l’opération. Il réalise un rapport principal ;
ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS de l’opération
sur son secteur de compétence, il ne
saisit aucun CRI. Il rédige son message de
rentrée et réalise un rapport secondaire ;
ªªsi le chef d’agrès est le COS d’une opération
située en dehors de son secteur de compétence,
il contacte le PVO territorialement
compétent (TC) et fait saisir le CRI de son
opération par le stationnaire TC (en cas de
mode vigilance sur un PVO de CS, il en rend
compte au PVO Cie TC). Il réalise un rapport
principal ;
ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS et n’est
pas sur son secteur de compétence, il ne
saisit aucun CRI. Il rédige son message de
rentrée et réalise un rapport secondaire
CAS PARTICULIER DU CTA ROISSY (CTAR)
Le CTAR est un centre de traitement de l’alerte armé 24h/24, co-localisé avec le poste nord du
service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) de l’aéroport Paris –
Charles de Gaulle.
Seule exception sur le secteur Brigade à la règle de centralisation de la réception des appels 18/112
au centre opérationnel, il a pour missions :
ªªd’assurer la réception des appels 18-112
provenant de la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle et la distribution des
ordres de départs entre les différents services
concernés ;
ªªde coordonner l’action des acteurs du secours
sur la plateforme aéroportuaire : en particulier,
envoyer les secours (ADP, SDIS 77, 95
ou BSPP) et demander des renforcements,
en liaison avec le CSO de rattachement.
CTAR il est armé chaque jour par ?
Il est armé chaque jour par 1 sous-officier chef de salle (SIC 5) et 2 opérateurs (SIC 4).
Une règle d’engagement des détachements
(RED) que permet au moteur de recherche de
solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de
Une règle d’engagement des détachements
(RED) permet au moteur de recherche de
solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de retenir
la solution d’alerte optimale en fonction des différents
critères paramétrés et actifs au moment de
la validation de l’ordre de départ par l’opérateur
OBJECTIF DES RED
Les RED permettent de définir les règles de mise en oeuvre des moyens de secours de la Brigade.
Elles ont pour but de répondre à la mission de la Brigade avec un triple objectif :
ªªobligation de moyens, afin d’honorer la demande de secours d’urgence ;
ªªéconomie de moyens, afin de garantir l’équilibre de la couverture opérationnelle ;
ªªliberté d’action du Général, afin de remplir le contrat d’objectif opérationnel fixé par l’autorité
de tutelle.
SIOP
La section d’information opérationnelle et
prévisionnelle
La section d’information opérationnelle et
prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED
(création, modification et suppression) en
liaison avec qui ?
La section d’information opérationnelle et
prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED
(création, modification et suppression) en
liaison avec le BOPO.
Toute modification de RED est soumise à la validation
du
chef BOPO
Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles
des RED est tenu à jour par
la SIOP
Il
est signé annuellement (Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles
des RED) par le
sous-chef emploi
La RED se paramètre selon 7 critères :
ªªune date de validité (temporaire ou permanente)
;
ªªun motif d’alerte (code motif d’alerte défini
par la grille de départ des secours et rappelé
sur l’ordre de départ) ;
ªªune compétence territoriale (identification
du PVO et des LSO territorialement compétents)
;
ªªun type d’infrastructure (gestion du multiadressage
: tunnel, périphérique, VF…) ;
ªªun niveau d’alerte opérationnel (Vigipirate,
violence urbaine, mode dégradé…) ;
ªªun contexte environnemental (jour/nuit…) ;
ªªun détachement (grille de départ des
secours).
Le paramétrage opérationnel des RED est
assuré par le
personnel de garde du groupe
paramétrage ADAGIO
sur ordre de qui et en cas de quoi
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise
Sur ordre de l’officier de
garde CO et en cas d’événement le nécessitant,
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise,
Le paramétrage opérationnel des RED est
assuré par le personnel de garde du groupe
paramétrage ADAGIO. Sur ordre de l’officier de
garde CO et en cas d’événement le nécessitant,
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise, notamment pour ce qui concerne :
ªªles mesures opérationnelles temporaires à tous les échelons ;
ªªla dégradation de la réponse opérationnelle ;
ªªl’adaptation de la réponse opérationnelle à un évènement particulier (violences urbaines, crue…) ;
ªªle passage en mode délestage sur tout ou partie du secteur de la Brigade.
DAP
Un détachement à pied (DAP) est un ensemble
sélectionnable par le MRSA, non motorisé et
capable de remplir des missions opérationnelles.
Il est constitué par au moins un binôme et des
matériels.
MMA
Un moyen mobile autonome (MMA) est le plus
petit ensemble motorisé sélectionnable par le
MRSA capable de remplir des missions opérationnelles.
Il est constitué par un engin, un équipage
et des matériels
L’équipage et les matériels dans un engin sont appelés
ressources embarquées
Les ressources qui ne sont pas embarquées, mais associables à plusieurs engins (remorque poudre,
lot métro, structure modulaire gonflable, valise électro-secours…) sont appelées
« ressources
partagées ».
L’équipage peut être caractérisé par :
ªªune qualification (cgi, cdg, ogc, osg, rad 3, off secu…) ;
ªªune compétence permettant la mise en oeuvre d’une ressource (bap, bem…).
Il existe 2 types de détachements ADAGIO :
ªªles détachements basiques : directement associé à la création d’une famille de matériels ;
ªªle détachement composite : formé par une hiérarchie d’autres détachements basiques
et/ou composites regroupant une ou plusieurs familles ou classes de familles de matériels
(un 1er échelon, un module, un groupe sont des exemples de détachements composites).
gestion des mma
Les mises à jour relatives à la disponibilité des
engins et de leurs ressources embarquées sont
une mission permanente et primordiale du
stationnaire (PVO). Elles doivent être associées
à un compte-rendu systématique à la chaîne de
commandement opérationnelle compagnie
Pour autant, une part de la gestion particulière
des MMA revient aux opérateurs des CSO ou du
CO (conformément aux droits et profils « utilisateur
» attribués dans l’application de mise à jour
des moyens de secours du système ADAGIO).
Ces règles de gestions particulières concernent
MMA OMNIBUS MMA EN PRÉAVIS MMA DÉCLASSÉ MMA ASSOCIÉS NUMÉRO D’ORDRE MMA LES DÉTACHEMENTS PRÉCURSEURS
MMA OMNIBUS
Un MMA peut être OMNIBUS avec un autre MMA.
L’engagement de l’un impose l’indisponibilité
ou le déclassement de l’autre (exemple : VID
omnibus avec CA). La gestion de cette règle
est à la charge du CSO TC sur son secteur de
compétence, ou du CO sur le secteur Brigade
MMA EN PRÉAVIS est ?
Le préavis est une procédure manuelle qui a
pour but d’immobiliser dans leur LSO des MMA
susceptibles d’être engagés sur une intervention
en cours.
que font Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès
concernés
Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès
concernés, prévenus par le service de jour ou
le stationnaire, se rendent au PVO, prennent
connaissance de l’intervention en cours, de la
mission susceptible de leur être confiée et des
documents qui peuvent favoriser son exécution
Le ou les moyens en préavis sont dans un état
de mise à jour ITT (indisponible transit).
L’ordre de mise en préavis, donné par le CO, est suivi soit:
ªªsoit d’un ordre de départ ;
ªªsoit d’un ordre de fin de préavis, dès que possible.
MMA DÉCLASSÉ
Un MMA peut être déclassé temporairement.
Un déclassement est un changement de catégorie
(exemples : PSE déclassé en VSAV ou VES
déclassé en AR).
La gestion de cette règle est à la charge du CSO
TC sur son secteur de compétence, ou du CO
sur le secteur Brigade.
MMA ASSOCIÉS
Des MMA peuvent être associés temporairement,
afin de répondre à la mission dévolue à un MMA
indisponible (exemple : VID et SP associés pour
remplacer une CRAC indisponible).
L’association n’est possible qu’entre MMA présents
au sein d’un même lieu de stationnement.
La gestion de cette règle est à la charge du CSO
TC sur son secteur de compétence, ou du CO
sur le secteur Brigade
NUMÉRO D’ORDRE MMA
Le ou les MMA de même famille en service
dans un LSO sont associés à un numéro
d’ordre pour fixer un ordre de sélection par le
MRSA. Cette règle de gestion est assurée par
le stationnaire du PVO, sous la responsabilité
du sergent ou du gradé de jour, conformément
aux directives internes à l’unité (FPT 1, VSAV
1 / VSAV 2 / VSAV 3, VIVP 1 / VIVP 2).
qu’est elle est un des facteurs pris en compte dans l’élaboration de la
RED.
La rapidité d’intervention des secours est un
facteur pris en compte dans l’élaboration de la
RED.
Un détachement précurseur est
une pré-réponse
immédiate à l’obligation de moyens de la Brigade
face à des motifs d’alerte particuliers définis
dans la grille de départ des secours (exemples :
détresse vitale, personne noyée…).
la sélection de détachement précurseur
La sélection de ce détachement précurseur est
manuelle, orientée en fonction de sa proximité
de l’intervention et du type de détachement.
Certains sont déjà prédéfinis (grille de départ
des secours). Cette sélection doit être soumise
à la validation du chef de salle. Elle impose un
contact direct de l’opérateur avec le stationnaire
du PVO auquel le détachement précurseur est
rattaché.
Un détachement précurseur ne se substitue en
aucun cas au détachement retenu par la grille
de départ des secours.
Arrivé en premier sur les lieux, le chef d’agrès
du détachement précurseur se conforme à la
documentation opérationnelle en vigueur. Face à
une situation d’urgence, il transmet rapidement
un message de renseignements (demande de
moyens…).
les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à
l’état de mise à jour « rentrée ».
les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à
l’état de mise à jour « rentrée ». Les 2 moyens concernés ne doivent pas être
Les 2 moyens concernés ne doivent pas être simultanément
dans un état de mise à jour « disponible » pour que la règle soit reconnue par
le MRSA.
Le DÉLESTAGE
Le délestage est une décentralisation de la mise
en oeuvre de détachements pour faire face à
un afflux massif des demandes de secours en
rapport avec un événement particulier (sociétal,
météorologique, technologique…).
Il correspond
à une déconcentration de la responsabilité de
la gestion et de la mise en oeuvre des moyens
de secours associés à ce mode d’organisation
opérationnelle. Pour autant, les liens de subsidiarité
entre stations directrices restent effectifs.
La gestion du délestage est réalisée depuis
l’onglet « plan délestage » de l’application de
gestion des opérations. Le mode délesté est
associé à un ou plusieurs motifs d’alerte définis
par le CO. Il peut concerner tout ou partie du
secteur Brigade.
Les moyens alloués à la gestion d’un délestage
type intempéries sont définis dans la note
circulaire annuelle relative au déploiement des
moyens et ressources opérationnelles. Cette
allocation est adaptable par le CO en fonction
de la situation.
L’ordre de départ émis par le CO n’est pas
associé à un détachement.
Le délestage se gère principalement au niveau
des PVO, sous la responsabilité du PVO compagnie
qui détermine les moyens du plan à allouer
à chaque PVO de sa responsabilité. Chaque PVO
concerné organise l’engagement de ses moyens
par liste d’interventions en respectant les principes
suivants : reconnaissance ou intervention
immédiate, puis renforcement en cas de
nécessité. L’édition d’une liste d’interventions
une fois rattachée à un moyen du plan vaut
ordre de départ.
Le CRI, le message de rentrée, la clôture d’intervention,
la clôture d’opération et le rapport de sortie
de secours (Cf. partie 2 / titre 5 / § 5) relatifs à
chaque intervention sont réalisés au PVO TC.
La DÉGRADATION
La dégradation est une minoration adaptée
de certains détachements pour des motifs
d’alerte ciblés. Elle permet de garantir une
couverture opérationnelle minimale lors de
phénomène contingent.
Le mode dégradé reste centralisé et se gère au
seul CO. Ce mode de fonctionnement se traduit
par la réduction automatisée de détachements
prédéfinis dans la grille de départ des secours
ou par la réduction manuelle de détachements
préconstitués.
Exemple : DN dégradé à un EP et 1 MEA.
Nota : un plan de couverture opérationnelle
est une dégradation prédéfinie de la couverture
opérationnelle pour répondre à un événement
particulier tel que le plan rouge alpha (PRA).Il
est paramétré conformément à la note circulaire
annuelle définissant le déploiement des moyens
et des ressources opérationnelles. Sur ordre du
CO, ce type de plan peut être déclenché, adapté
ou créé.
en SE RENDANT sur intervention (mma indisponible )
Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur
opération, indisponible de facto, et se présentant
spontanément sur une intervention, doit
demander par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « faites partir les secours,
tel motif, telle adresse ».
Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son
intervention initiale, en laissant si nécessaire un
seul personnel sur place, sauf ordre contraire
du CSO modifiant ou interrompant sa mission.
Un opérateur du CSO collationne le motif d’alerte
et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention
au moyen de l’application 18-112 pour engager
les secours.
de retour d’intervention (mma disponible )
Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le
trajet retour d’intervention (ou de toute autre
activité), et se présentant spontanément sur
une intervention, doit transmettre le message
de renseignements par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « présentation spontanée,
tel motif, telle adresse » et employer
l’état de mise à jour « présentation spontanée »
(STATUS), afin de garantir la non sélection de
son engin dans une SAR sur ADAGIO.
Il reste sur place et traite l’intervention, renforcé
par le CSO le cas échéant à la demande ou en
fonction du motif d’alerte (masque renfort).
Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de
l’engin (état de mise à jour : « présentation
spontanée »).
Un opérateur du CSO crée l’intervention (départ
régularisé au moyen de l’application 18-112) et
ajoute manuellement le ou les moyens qui se
sont présentés spontanément. Cet ajout peut
également être réalisé au niveau du (des) PVO(s)
gestionnaire(s) de ce ou ces MMA présenté(s)
spontanément
APPELS SIMULTANÉS
En fonction de l’acheminement de l’appel
d’urgence et lorsque les appels se multiplient
simultanément, l’ordre de départ peut parfois être
réalisé par un opérateur du CO ou du CSO, voire par
un stationnaire au PVO. Le stationnaire se reporte
alors à la procédure « présentation spontanée »
ou « appel verbal ».
Si la notion d’intervention existante à proximité
est détectée au niveau du CO, du CSO TC ou
du PVO, l’opérateur ou le stationnaire procède
soit à un regroupement d’interventions, soit à
une suppression d’opération.
appel Émanant d’un handicap
Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours
au moyen de l’enregistrement préenregistré suivant :
« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix.
J’ai besoin des sapeurs-pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ».
Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ
normal.
Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant
Le centre national de relais des appels d’urgence
pour personnes sourdes ou malentendantes
(CNR 114) permet de centraliser, sur le site
du CHU de Grenoble, toutes les demandes de
secours qui émanent de personnes ayant une
déficience auditive (sourdes ou malentendantes)
via le numéro d’urgence national « 114 ».
Le CNR 114 transfère la demande de secours vers
le service d’urgence concerné territorialement
compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurspompiers
du département territorialement
compétent).
Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114
ªªl’opérateur 18/112 qualifie la demande. Si
celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées
par la BSPP, il en informe l’opérateur
du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa
demande ;
ªªau regard des informations transmises, l’opérateur
18/112 sélectionne les moyens conformément
à la grille de départ des secours et
applique les procédures habituelles d’envoi
des secours ;
ªªen cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir
un moyen conformément aux procédures
en vigueur (le bénéfice du doute profitant
toujours à la victime) ;
ªªune fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112
énonce : « Le CTA de la BSPP prend en
compte l’intervention, N° d’ordre… -
commune de… » ;
ªªle suivi de l’opération est assuré par le CO
via le CSO ;
ªªà la clôture de l’intervention, le CO collecte
les éléments de renseignements suivants
(N° d’intervention, date, horaires, intervention
confirmée ou non, prise en charge du requérant
ou non, et lieu de destination si besoin est) et
les transmet par téléphone au CNR 114, qui
clôturera l’opération.
Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le
CNR 114 et le CO.
APPELS N’ENTRAÎNANT PAS SYSTÉMATIQUEMENT LE DÉPART DES SECOURS
Personne bloquée en cabine d’ascenseur
Appel pour ouverture de porte
Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères
Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)
Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)
L’opérateur 18/112 indique au requérant que
cette mission n’est pas du ressort de la brigade
de sapeurs-pompiers de Paris. En revanche, en
cas de danger immédiat, il fait partir les secours
si l’intervention est localisée
ªªsur la voie ou dans les lieux publics ;
ªªdans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations,
établissements scolaires, etc.).
Personne bloquée en cabine d’ascenseur dans quel cas
L’opérateur 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de la présence d’une
personne âgée, d’un enfant ou d’une personne prise de malaise, ou bien qu’un risque particulier
est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascenseur
Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :
ªªfaire partir les secours prévus selon le
processus général ;
ªªconsulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de
l’adéquation des moyens (partage BPPO/
gestion des ÉTARÉ) ;
ªªen cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter
au mode dégradé 1 ADAGIO.
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au
CSO TC qui fait partir les secours en fonction
des renseignements communiqués.
inter hors sect brig Un OGC est désigné comme
chef de détachement dès lors que combien de moyens sont engagés
2 moyens
Brigade sont engagés.
Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur
de compétence de la Brigade :
ªªsoit sur ordre du préfet de police ;
ªªsoit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade. Cette
demande n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ.
Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP,
l’opération doit être clôturée par le CRI
013
inter hors sect BSPP
Si l’engagement est en complément de moyens Brigade :
ªªappartenant au PVO TC : le chef d’agrès désigné réalise le rapport principal en mettant en
personnel « SDIS XX » ;
ªªn’appartenant pas au PVO TC :
ÂÂle rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO ;
ÂÂun rapport secondaire est réalisé par le chef de garde ou le sergent de jour du PVO TC.
Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :
ªªle CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence ;
ªªle CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence
Brigade.
dde un seul engin -pompe pour feu ou explosion
Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS
le plus proche et demande automatiquement
l’intervention d’ErDF et de GrDF.
Nota : s’il s’agit d’une demande de fourgon
et s’il provient d’un CS non limitrophe, le CSO
envoie simultanément 1 PS d’un CS le plus proche
en complément, afin de réduire au maximum
les délais d’engagement des moyens.
Demande d’engin de prompt -secours
victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne
nécessite pas forcément l’envoi d’un enginpompe,
il exprime sa demande sous la forme :
« je demande un engin de prompt
secours pour tel motif, telle adresse, … ».
Le CSO sélectionne alors prioritairement un
moyen associatif ou un VSAV, dès lors qu’il est
disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2.
A défaut, il sélectionne un détachement de type
MTNM (moyen de transport non médicalisé).
Nota : le chef d’agrès, seul juge des moyens
qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude
pour demander d’emblée un engin-pompe (voire
un fourgon).
demande de remplacement de moyen
chef d’agrès se rendant sur intervention et
qui se trouve dans l’incapacité de remplir sa
mission initiale (problème mécanique, accident,
circulation neutralisée…) doit demander par
phonie à son CSO TC :
« faites partir un autre moyen en remplacement de tel moyen parti,
tel motif, telle adresse, pour telle raison ».
Il doit ensuite obligatoirement adopter les mesures nécessaires pour apporter une réponse au
problème qu’il a rencontré.
COORDINATION DES INDISPONIBILITÉS
En règle générale1, il reviendra au CSO d’accorder
les indisponibilités en fonction de la situation
opérationnelle et des directives Groupement et
Brigade.
En revanche, la gestion de la couverture
opérationnelle et l’application des principes
fondamentaux précités imposent une coordination
centralisée des indisponibilités. Cette mission
est attribuée au bureau opérations préparation
opérationnelle, qui, avec l’appui actif du CO et des
(1 Concernant les moyens spéciaux, l’accord téléphonique préalable du
CO doit être requis.
)
CSO, dispose d’une vision globale de l’ensemble
de la couverture opérationnelle Brigade et des
activités en cours.
Le centre opérationnel a pour mission de garantir
une couverture opérationnelle optimale sur
l’ensemble du secteur Brigade. À ce titre, lorsque
les évènements l’exigent et qu’un CSO n’a pas
pris les mesures correctives adéquates, l’officier
de garde CO peut à tout moment ordonner à un
CSO de remettre en service tout ou partie des
MMA indisponibles.
libellés généraux
ªªdisponible ; ªªindisponible premier départ ; ªªrentré (disponible au CS) ; ªªen instance de départ ; ªªparti ; ªªsur les lieux (se présente) ; ªªindisponible transit ; ªªindisponible remise en condition matériel/personnel – désarmement ; ªªindisponible montée en garde ; ªªprésentation spontanée ; ªªindisponible autre départ ; ªªindisponible omnibus ; ªªindisponible délestage (reconnaissance / intervention en cours / intervention en attente).
Libellés liés à la PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE
ªªindisponible instruction et sport ;
ªªindisponible EPO ;
ªªindisponible CAO
Libell És li És auxcontraintes techniques et rh
ªªIndisponible manque de personnel ; ªªindisponible accidenté ; ªªindisponible mécanique au LSO ; ªªindisponible mécanique au NTI1 ; ªªindisponible mécanique au NTI2 ; ªªindisponible mécanique hors LSO.
Les groupements doivent veiller à ne pas dépasser les quotas suivants concernant le parc opérationnel.
ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis. Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;
ªªdans un CS à 2 EP, un EP doit rester en permanence
en service au centre de secours (hors
engagement pour intervention courante) ;
ªªdans un CS à 1 EP, l’EP ou le VSAV doit
rester en permanence en service au centre
de secours (hors engagement pour intervention
courante) ;
ªªpar catégorie d’engins majeurs (EP, MEA,
VLR, VSAV), dès lors que le pourcentage
de la couverture opérationnelle du groupement
passe sous le seuil de 50 %, le CSO
doit prendre les mesures pour remettre en
service au plus vite tout ou partie des engins
de la catégorie concernée, puis demander si
nécessaire l’appui du CO (montée en garde,
dégradation…).
simultanément, il ne peut pas y avoir plus de(combien de moyens) du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle » et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis. Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;
ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis.
Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de
Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;
les délais de départ des secours sur interventions doivent tendre à :
ªªLorsque l’engin est « disponible », qu’il soit
dans son LSO ou en écoute radio, l’équipage
doit être en mesure de décaler en moins de
3 minutes le jour et 4 minutes la nuit.
ªªLorsque l’engin est « indisponible premier
départ », qu’il soit dans son LSO ou en écoute
radio (piscine, instruction….) l’équipage doit
être en mesure de décaler en moins de 6
minutes
En règle générale, l’indisponibilité liée à l’armement ou au réarmement d’un engin ne doit pas
dépasser
l’heure.
Tout engin est autorisé à obtenir une indisponibilité liée à la préparation opérationnelle à l’exception :
ªªdes VSAV, hors exercice groupement ou Brigade programmé et créneau de préparation
opérationnelle défini par le groupement ;
ªªdes engins spéciaux uniques (restent « disponibles ») ;
ªªdes autres engins spéciaux présents sur leur secteur de compétence (« disponible » ou
« indisponible premier départ »).
Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens
au
bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires,
Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens
au bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires,
dès lors qu’un exercice nécessite
ªªun dépassement du quota (défini au paragraphe 3) de 7 moyens ;
ªªdu personnel ou des moyens de la garde de niveau Brigade ;
ªªdes moyens spéciaux ;
ªªdes moyens en dotation dans un autre groupement.
Le libellé associé au moyen est arrêté dans la note de désignation.
La garde du centre de secours comprend obligatoirement un chef de garde.
Certains centres de secours sont armés à un seul EP. Si le chef de garde n’est pas dissocié et de
manière à permettre aux jeunes sous-officiers de s’aguerrir dans leur fonction de chef d’agrès,
il est admis de pouvoir armer ces engins en PSEA aux conditions suivantes :
ªªil ne peut y avoir plus de 3 centres de secours « PSEA » par jour et par GIS ;
ªªil ne peut y avoir 2 centres de secours « PSEA » limitrophes (GIS voisin inclus) ;
ªªun chef de garde est présent dans chaque centre de secours concerné ;
ªªlorsque l’un des CS est armé par un PSEA, le PS du PC de compagnie doit être armé par un CGI
En général, lorsqu’ils sont requis, les secours
de la Brigade n’interviennent qu’en vertu d’une
réquisition écrite, rédigée par l’autorité habilitée.
requisitions dans les cas urgents,
Toutefois, dans les cas urgents, ils peuvent se
contenter d’une simple réquisition verbale, la
régularisation écrite devant alors intervenir
dans les plus brefs délais suivant l’opération
La réquisition est transmise au groupe .
rapports
du bureau opérations préparation opérationnelle
Il existe 2 types de réquisition :
administrative
et judiciaire.
RÉQUISITION ou demande de concours PAR L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE
Les autorités habilitées à opérer une réquisition
administrative sont les
maires et les préfets ou
leurs représentants qualifiés (gardien de la paix
par exemple).
par qui est prise la decision d’engagement dans le cas d’une réquisition administrative
La décision d’engagement est prise par le colonel
de garde.
Nota : les demandes des directions actives
de la PP (DOPC/DSAP/DRPJ) ou du cabinet du
Préfet de Police peuvent se concrétisées par des
demandes de concours directement transmises
au centre opérationnel
Les autorités habilitées à opérer une
réquisition judiciaire sont les
magistrats et les
officiers de police judiciaire.
- la réquisition par les secours de la Brigade
Il est couramment admis que le secteur privé
contribue dans certains cas aux opérations de
sécurité civile, aux côtés des services publics
(ex : conventions passées avec certaines sociétés
pour la mise à disposition de camions-grue,
de moyens de pompage à très gros débit, de
moyens de récupération de produits dangereux,
etc.). En cas de besoin, ces moyens peuvent faire
l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité
En cas de besoin, ces moyens peuvent faire
l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité
administrative dans les mêmes conditions que
celles décrites précédemment
la réquisition par les secours de la Brigade la réquisition peut-elle être verbale
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours. Mais l’acte devra nécessairement
faire l’objet d’un arrêté …….. de l’autorité
……….. , qui va lui conférer la force du
droit.
Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours. Mais l’acte devra nécessairement
faire l’objet d’un arrêté postérieur de l’autorité
administrative, qui va lui conférer la force du
droit.
Cette situation (resquisition de moyen)très exceptionnelle ne doit en aucun cas être envisagée à un échelon inférieur à celui
Cette situation très exceptionnelle ne
doit en aucun cas être envisagée à un échelon
inférieur à celui de l’officier de garde compagnie
LEs documents du
service incendie
- LISTE DE SERVICES
- CAHIER DE DÉPART DES SECOURS
- LISTING VOIES ET ÉTARÉ DU SECTEUR
- FICHES DE DÉPART DES SECOURS
- CAHIER DE MAIN COURANTE
- CARNET DE MESSAGES ET DE RENSEIGNEMENTS
- plan triptyque
- AUTRES DOCUMENTS DEVANT SE TROUVER À BORD DES ENGINS
quand est édité la liste de services
Établie quotidiennement par l’adjudant de
compagnie ou par le chef de centre de secours
selon le cas, la liste de services définit numériquement,
nominativement et par fonction, la
composition de la garde d’incendie et de secours,
ainsi que les différents services du jour. Elle
est arrêtée et affichée au moins 48 heures à
l’avance.
Elle est le référentiel du sergent de jour, qui
doit connaître en permanence la situation du
personnel et des engins de son CS.
Toute modification ne peut y être portée que par
le rédacteur ou par le sergent de jour.
cahier des dep des secours
ils sont vérifiés par qui
Tenus avec soins, ces cahiers sont vérifiés et
visés lorsqu’ils ont été utilisés par le chef de
garde descendant
Cahier de main courante
sur quoi est elle rédigée
Complément indispensable du suivi du déroulement
opérationnel de la journée, une main
courante opérationnelle est rédigée sur des
cahiers de messages téléphonés cotés, paraphés
et numérotés annuellement dans une série
unique.
La main courante doit faire mention, chronologiquement et de manière exhaustive, aux actes et événements
opérationnels qui ponctuent la journée. Doivent y figurer :
ªªla date complète, inscrite à chaque changement de journée ;
ªªles messages à caractère opérationnel, émis et reçus (les messages à caractère non opérationnel,
s’il est décidé de les conserver au PVO, doivent l’être dans un document distinct) ;
ªªles indisponibilités et remises en service d’engins, de matériels ou de réseaux opérationnels ;
ªªles prises de service successives de l’OGC, de chef de garde, de sergent de jour et de
stationnaires, qu’ils soient à leur compte ou en remplacement ;
ªªles changements de garde non programmées ;
ªªles modes de fonctionnements dégradés et les défaillances des systèmes ;
ªªles contacts avec les stations directrices associées.
La main courante est visée par
La main courante est visée par le stationnaire en titre, le sergent de jour et le chef de garde
descendants avant qu’ils quittent leur garde.
En principe, en dehors de l’activation d’un poste de commandement, les messages sont transmis
directement par le commandant des opérations de secours.
Toutefois, leur retranscription est parfois nécessaire, en particulier lorsque :
ªªil s’agit d’un feu ou d’une explosion ;
ªªl’opération nécessite des messages de renseignements successifs ;
ªªla configuration des lieux impose la retransmission par une tierce personne ;
ªªune relève entre commandants des opérations de secours est prévisible.
au verso que permet de recueillir le cahier de messages et de renseignements
Enfin, au verso, ce document permet de recueillir tous les éléments nécessaires à la rédaction
du rapport, selon les indications du chef d’agrès
Le plan triptyque est un document destiné à aider
les premiers intervenants dans un
ÉTARÉ à en appréhender ses difficultés.
le plan triptyque Elaboré pour quel ETARE
Elaboré pour tout ÉTARÉ 3, il est cependant soumis à l’approbation d’une commission
pour les autres niveaux.
le plan triptyque La répartition est d’un exemplaire dans
ªªEP 1 du CSTC;
ªªEP 2 ou VL cdg du CSTC;
ªªPVO du CSTC;
ªªEP 1 des CS 1,2 et 3;
ªªEP 2 ou VL cdg des CS 1,2 et 3.
docs à bord de TOUS LES ENGINS EN SERVICE DANS LES CENTRES DE SECOURS
ªªguide des plans de Paris et de sa banlieue, datant de moins de trois ans ;
ªªbons ST 30 bis de mouvements de matériels ;
ªªbon ST 25 de prise en charge provisoire de matériels.
docs devant se trouver TOUS LES ENGINS DE PREMIÈRE INTERVENTION
ªªfiches bilans ;
ªªdécharges de responsabilité ou refus de transport (imprimés BOPE 7) ;
ªªimprimés BOPE 12 de fin d’intervention sur le réseau ferré ;
ªªimprimés BOPE 13 informant de l’intervention des sapeurs-pompiers ;
ªªimprimés BOPE 23 information “patient”.
docs devant se trouver dans ENGINS-POMPE
ªªplans parcellaires des secteurs limitrophes, comportant notamment les hydrants et les points
d’aspiration, les débits simultanés des réseaux d’eau privés, les établissements répertoriés, etc. ;
ªªrépertoire des indisponibilités d’hydrants et de barrages des rues.
BOPE 1
Cahiers de départ des secours PVO
BOPE 2
Cahiers de départ des secours CSO
BOPE 3
Fiches: chef de salle CO, coordination, GIS
BOPE 4
Fiche de départ des secours pour les PVO
BOPE 5
Main courante
BOPE 6
Cahier de messages téléphonés