118.1 Flashcards

1
Q

quelles sont les parties du 118.1

A

Le présent document établit la doctrine relative à l’organisation et au fonctionnement du service
d’incendie et de secours. Il est articulé en 5 parties :

ªªla garde d’incendie et de secours ;

ªªl’engagement des secours ;

ªªl’organisation des secours sur opération ;

ªªles principes de l’intervention « incendie » ;

ªªles principes de l’intervention « secours à personnes ».

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2
Q

Le BSP 118.1 décline les textes de référence qui conceptualisent l’emploi de la BSPP et l’organisation
générale des secours :

A

ªªle code général des collectivités territoriales ;

ªªle code de la défense :
°articles R 1321-19 et suivants

°articles R 3222-14 et suivants

ªªle code de santé publique :
°articles L 6311-1 et suivants ;

ªªla loi de modernisation de la sécurité civile n° 2004-811 du 13 août 2004 ;

ªªla loi relative à l’aide médicale d’urgence n°86-11 du 6 janvier 1986 ;

ªªle décret n°2010-972 du 26 août 2010 relatif à l’organisation et au commandement des
opérations de secours sur les aérodromes du Bourget, de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly

ªªl’arrêté n° 2004-17 846 du 24 août 2004, du préfet de police, déterminant les matières et
conditions de la délégation permanente de compétence reçue par les préfets des départements
des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;

ªªle SIDACR (arrêté préfectoral) dont la rédaction est prévue à l’article R 1321-23 du code de
la défense ;

ªªl’arrêté du préfet de police portant règlement opérationnel de la brigade de sapeurs-pompiers
de Paris.

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3
Q

Le BSP 118.1 est complété par quoi

A

Il est complété par un contrat opérationnel fixé pour chaque groupement par le général commandant
la Brigade et une note périodique fixant le déploiement opérationnel.

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4
Q

1181 Il est décliné par

A

Il est décliné par des documents détaillants des procédures et des concepts tactiques particuliers

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5
Q

I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours chargée de

A

chargée de la
Prévention, de la
Protection et de la
Lutte contre les incendies

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6
Q

I/GIS/T1 OGS La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est
un service interdépartemental d’incendie et de secours
chargée de la prévention, de la protection et de
la lutte contre les incendies, à

A

Paris et dans les
départements de la petite couronne, ainsi que sur les
emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle,
Paris-Orly et Paris-Le Bourget

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7
Q

I/GIS/T1 OGS elle concourt également,

avec les autres services professionnels concernés, à

A

Protection et à la
Lutte contre les autres °Accidents,
°Sinistres et
°Catastrophes, à

l’Evaluation et à la p
Prévention
des risques.

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8
Q

I/GIS/T1 OGS Elle est placée pour emploi sous l’autorité

A

préfet de police

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9
Q

I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE EXCLUSIVE

A

La BSPP est chargée de :

ªªla Prévention et l’évaluation des risques de
sécurité civile ;
ªªla Préparation des mesures de sauvegarde
et l’organisation des moyens de secours ;
ªªla Protection des personnes, des biens et de
l’environnement ;
ªªl’Assistance et les secours d’urgence
aux personnes en détresse ou victimes
d’accidents, de sinistres ou de catastrophes
ainsi que leur évacuation.

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10
Q

I/GIS/T1 OGS MISSIONS DE COMPÉTENCE PA RTAGÉE

A

La BSPP concourt à :

ªªla Protection et la lutte contre les autres
accidents, sinistres et catastrophes ;
ªªl’Evaluation et la prévention des risques
technologiques ou naturels ;
ªªAux secours d’urgence.

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11
Q

I/GIS/T1 OGS les missions ne relevant pas de la Brigade

A
  • INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ
  • INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS

-INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES

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12
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ

A

ªªpersonne bloquée dans une cabine d’ascenseur
(sauf enfant, malaise, personne vulnérable) ;

ªªassèchement et nettoyage de locaux ;

ªªfuite d’eau ;

ªªenlèvement de banderole ou d’emblème

ªªécobuage

ªªtransport de patient par carence de moyens
sanitaires privés ;

ªªbrancardage au profit de sociétés privées de
transport sanitaire ;

ªªouverture de portes sans risque à l’intérieur

ªªmise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion

ªªpanne d’origine électrique ;

ªªdistribution d’eau potable auprès des populations

ªªdestruction d’hyménoptères (sauf VP, lieu
public et certains établissements publics) ;
;
ªªdivagation des chiens et des chats ;

ªªdébouchage d’égout ou de canalisation ;

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13
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS

A

ªªdégagement des véhicules et matériaux
encombrant la voie publique ou les voies
navigables ;

ªªopération de sablage, de déneigement ou
de balisage des routes ;

ªªramassage de carcasses ou d’animaux morts
(volatiles, etc…) ;

ªªtransport de patient d’un établissement de
santé vers un autre (transports secondaires).

ªªpersonne égarée ou disparue (y compris en
carrière et en catacombe) ;

ªªalerte à la bombe ;

ªªrecherche d’objets ;

ªªaccident matériel de la circulation ;

ªªreconnaissance de coques ou d’hélices de
moyens nautiques ;

ªªengin explosif ;

ªªobjet, colis ou enveloppe suspect ;

ªªrecherche sous l’eau d’épaves ou d’objets
divers ;

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14
Q

I/GIS/T1 OGS INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE
DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES

A

ªªtransport ou déplacement de personnes
décédées ;

ªªmaîtrise d’un forcené, différend, rixe ou
bagarre ;

ªªmise en place et surveillance de pédiluve, de
bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
;
ªªbrumisation de la population lors des
dispositifs prévisionnels de secours ;

ªªservices de surveillance ou dispositifs prévisionnels
de secours (DPS) à l’occasion de
spectacles, manifestations sportives, culturelles
ou autres : ils sont normalement
assurés par des moyens associatifs conformément
à la réglementation en vigueur.

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15
Q

I/GIS/T1 La brigade de sapeurs-pompiers de Paris

défend combien de communes

A

124 des départements
de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la
Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne
(94).

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16
Q

I/GIS/T1 Ce territoire de compétence unique en
France concentre, sur une petite superficie de? pour combien d’habitants,
à laquelle viennent
s’ajouter

A
800 km², une forte densité de population de
6,5 millions d’habitants,
à laquelle viennent
s’ajouter 
2 millions de franciliens et 10 millions
de personnes en transit.
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17
Q

I/GIS/T1 Paris est une véritable mégapole au même

titre que

A

Londres, New-York et Tokyo

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18
Q

I/GIS/T1 Paris Siège

des pouvoirs

A

exécutif, législatif, judiciaire,

économique et de la manifestation sociale,

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19
Q

I/GIS/T1 Paris rang des destination touristique dans le monde

A

1re destination touristique mondiale avec un
patrimoine exceptionnel
1re concentration de
cités dites « sensibles », elle est par nature un
objectif incontournable pour les contestataires
et une cible potentielle pour les terroristes

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20
Q

I/GIS/T1 pourcentage de richesse nationale, nbre d’entreprise
nbre de gare SNCF

A

Ce territoire accueille 25% de la richesse

nationale, 365 000 entreprises, 6 gares SNCF

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21
Q

I/GIS/T1 nom aeroport, nbre d’IGH

nbre d’ERP

A

les aéroports Paris-Charles de
Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget, plus de
300 immeubles de grande hauteur et 45 000
établissements recevant du public.

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22
Q

I/GIS/T1 nbre de kme voies routières et rapides, nbre de voies navigables nbre de tunnel routiers de + de 300 m

A

concentration de réseaux, tuyaux, gaines
techniques : 225 km de voies autoroutières et
rapides, 145 km de voies navigables, plus de
40 tunnels routiers de plus de 300 mètres,

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23
Q

I/GIS/T1 nbre de lignes de métro
RER, nbre de km de réseau ferré, nombre de km de canalisations de gaz et d’eau
nbre de km de conduites de vapeurs sous pression

A

16
lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 046 km de
réseau ferré, 4 300 km de canalisations de gaz
ou d’eau, 450 km de conduites de vapeur sous
pression.

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24
Q

I/GIS/T1 a quoi les réseaux expose-t-il

le secteur BRIGADE

A

Ces réseaux l’exposent aux risques
technologiques (installations classées, transport
de matières dangereuses).

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25
Q

I/GIS/T1 Enfin, il présente une vulnérabilité face à

des risques naturels comme

A

les inondations
majeures, les feux d’espaces naturels, les
mouvements de terrain (carrières) et les
événements météorologique

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26
Q

I/GIS/T1 Ce territoire fait donc du sapeur-pompier de Paris

une référence en matière de

A

de risque urbain

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27
Q

I/GIS/T1 nbre de mili

A

Forte d’environ 8 800 militaires dont plus

de 500 en détachement,

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28
Q

I/GIS/T1 à partir de quoi la BSPP engage ses moyens

A

bases opérationnelles ou

lieux de stationnement

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29
Q

I/GIS/T1 Chaque jour,

elle compte près de : nbre de mili?

A

2 100 militaires de garde

ou d’astreinte.

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30
Q

I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement dans quoi

A

dans le document unique d’organisation.

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31
Q

I/GIS/T1 Un

document annuel définit également

A

l’armement
en moyens et en ressources partagées par
lieux de stationnement associés à un centre
de secours

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32
Q

I/GIS/T1 La répartition des effectifs est définie annuellement
dans le document unique d’organisation. Un
document annuel définit également l’armement
en moyens et en ressources partagées par
lieux de stationnement associés à un centre
de secours selon

A
les dispositions du schéma
interdépartemental d’analyse et de couverture
des risques (SIDACR).
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33
Q

I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée

en

A

secteurs de groupements, de compagnies
puis de centres de secours voire de postes de
secours

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34
Q

I/GIS/T1 Le territoire de compétence Brigade est divisée
en secteurs de groupements, de compagnies
puis de centres de secours voire de postes de
secours, destinés à maintenir

A

destinés à maintenir une couverture
opérationnelle équilibrée et à apporter une
réponse efficace et adaptée aux appels d’urgence.

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35
Q

I/GIS/T1 3 groupements d’incendie et de secours se
partagent Paris et les 3 départements de la
petite couronne à l’exception du secteur

A

de l’UES
Roissy, de la compétence du groupement des
appuis et de secours

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36
Q

I/GIS/T1 Le centre de secours est

A

la plus petite structure

fixe organique de la Brigade.

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37
Q

I/GIS/T1 qu’est-ce qui est placé sous sa

responsabilité.(CS)

A

Un secteur administratif

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38
Q

I/GIS/T1 CS Il s’agit également d’une

A

base
opérationnelle constituée d’un poste de veille
opérationnelle (PVO) auquel un ou plusieurs
lieux de stationnements peuvent être associés

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39
Q

I/GIS/T1 Les moyens qui lui sont rattachés s’appuient
mutuellement au sein du secteur Brigade,
indépendamment des

A

limites administratives.

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40
Q

I/GIS/T1 2 grands types de secteurs sont différenciables :

A

ªªLe secteur administratif

ªªLe secteur opérationnel

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41
Q

ªªLe secteur administratif

A
détermine les
responsabilités organiques des autorités
compétentes dans les domaines de gestion
suivants :
ÂÂ commissions de sécurité
ÂÂ hydrants ;
ÂÂ établissements répertoriés ;
ÂÂ commandement ;
ÂÂ cartographie ;
ÂÂ gestion du personnel ;
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42
Q

ªªLe secteur opérationnel

A

est soit superposé
au secteur administratif (par défaut), soit
défini pour garantir l’équilibre fonctionnel
de la couverture opérationnelle (secteurs
nautiques, NRBC, aéroportuaires…). Il peut
être occasionnel, notamment pour répondre
à un événement prévisible (DPS) ou fortuit
(quadrilatère délimité en cas de déclenchement
du plan violences urbaines, etc.). Il
contribue à l’élaboration des règles d’engagement
des détachements (grille de départ
des secours).

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43
Q

La notion de lieu de stationnement est liée au

système

A

ADAGIO

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44
Q

Les

moyens de la Brigade sont rattachés à

A

un lieu

de stationnement

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45
Q

Les
moyens de la Brigade sont rattachés à un lieu
de stationnement qui reste pour le moment lié
à

A

une base opérationnelle

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46
Q

Ce lieu de stationnement

est qualifié en fonction

A

des moyens qui lui
sont alloués et de son appartenance à un type
de service :

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47
Q

Ce lieu de stationnement
est qualifié en fonction des moyens qui lui
sont alloués et de son appartenance à un type
de service :

A

ªªlieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers ;

ªªlieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux ;

ªªlieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS).

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48
Q

Un ou plusieurs lieux de stationnement peuvent être gérés par

A

un seul PVO

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49
Q

Les moyens affectés à un même lieu de stationnement
peuvent être engagés sur des secteurs
de compétence opérationnelle distincts en fonction
de

A

règles d’engagement des détachements
(RED) prédéfinies et validées par le commandement
de la Brigade

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50
Q

La Brigade organise sa réponse opérationnelle en combien de niveau

A

3 niveaux :
ÂÂ La réponse de niveau 1
ÂÂ La réponse de niveau 2
ÂÂ La réponse de niveau 3

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51
Q

ÂÂ La réponse de niveau 1

A

Réponse autonome et initiale au risque courant,
se traduisant par la mise en oeuvre simultanée et
immédiate d’une ou plusieurs composantes opérationnelles
génériques, sous l’autorité d’un COS du
niveau de chef d’agrès ou de chef de garde.
Cette réponse exige l’engagement des détachements
correspondants, en posture de départ
immédiat, dans les délais les plus brefs

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52
Q

ÂÂ La réponse de niveau 2

A

Réponse autonome initiale ou complémentaire
au risque particulier, se traduisant par la mise
en oeuvre simultanée, immédiate ou échelonnée,
d’une ou plusieurs composantes opérationnelles
(génériques ou spécifiques), sous l’autorité d’un
COS du niveau d’officier de garde compagnie
au moins.
En termes capacitaires, elle entraine un maillage
territorial de densité moyenne, adapté à une
analyse globale de la sollicitation opérationnelle
d’ensemble.
Cette réponse exige l’engagement des détachements
correspondants, en posture de départ
immédiat, dans les meilleurs délais.

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53
Q

la réponse de niveau 3

A

La réponse de niveau 3
Réponse initiale, au moins partielle, au risque
majeur, planifiée et/ou adaptée en fonction de
la disponibilité des moyens, se traduisant par
la mise en oeuvre immédiate ou différée d’une
ou plusieurs composantes opérationnelles, s’appuyant
sur les capacités de niveau 1 et 2, sous
l’autorité d’un COS du niveau minimum d’officier
supérieur de garde.
1re partie - titre 1 - l’organisation générale des secours
TOME 1 14
BSP 118
En termes capacitaires, cette réponse exige
également l’engagement conjoint et différé, sur
demande, de détachements de renforcements
internes ou extérieurs. Pour les moyens de la
BSPP, elle est tributaire du maillage territorial
des capacités disponibles de niveau 1 et 2.

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54
Q

a posture nominale de la BSPP permet de mettre en oeuvre la réponse opérationnelle
de niveaux

A

1 et 2

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55
Q

Les niveaux sont par nature

A

évolutifs

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56
Q

Une réponse de niveau 3 entraine

systématiquement une posture

A

adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements
extérieurs

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57
Q

Une réponse de niveau 3 entraine
systématiquement une posture adaptée de la BSPP et un éventuel engagement de renforcements
extérieurs, demandés au

A

COZ de la zone de défense et de sécurité de Paris (ZDSP).

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58
Q

Pour les

niveaux 1 et 2, l’appui réciproque entre la BSPP et les SDIS limitrophes est défini en application

A

des conventions interdépartementales d’assistance mutuelle (CIAM).

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59
Q

Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties
en

A

3 familles :
1/ les fonctions intégrantes
2/ les fonctions d’engagement
3/ les fonctions d’environnement

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60
Q

1/ les fonctions intégrantes

A

il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP :

ªªCDT (commandement) ;

ªªSIC (système d’informations et de commandement) ;

ªªLOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN ;

ªªSIO (soutien infrastructure opérationnelle).

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61
Q

2/ les fonctions d’engagement

A

il s’agit des fonctions nominales pour intervenir :
ªªVENT (ventilation)
ªªINC / EXT (incendie/extinction) ;
ªªRECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée) ;
ªªSAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier) ;
ªªSAUV (sauvetage) ;

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62
Q

3/ les fonctions d’environnement

A

il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialités :
ªªPROTEC (protection) ;
ªªRSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
ªªIMP (intervention milieu périlleux) ;
ªªNRBC (nucléaire radiologique biologique chimique/antipollution) ;
ªªCYNO (cynotechnique) ;
ªªECL (éclairage) ;

ªªCOM (communication).
ªªNAUT (nautique) ;

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63
Q

En cas de quoi les cie peuvent être renforcées

A

En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être
renforcées :

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64
Q

En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être
renforcées : comment ?

A

ªªen interne par tous les groupements selon
les conditions définies par le commandement
et/ou décrites par certains plans ;
ªªen externe par les moyens demandés à
l’échelon zonal via le centre opérationnel
(CO) de la Brigade dès lors que les CIAM
avec les services départementaux d’incendie
et de secours limitrophes ne peuvent plus
répondre au besoin opérationnel.

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65
Q

En cas de quoi le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement

A

En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle,

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66
Q

qui peut En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement

A

le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement

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67
Q

avec ou sans quoi le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement

A

avec ou

sans anticipation

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68
Q

sur quel secteur e général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement

A

sur tout ou partie du secteur

de compétence de la Brigade.

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69
Q

avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle, le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement avec ou
sans anticipation sur tout ou partie du secteur
de compétence de la Brigade. à quoi vise cette mesure

A

Cette mesure
conservatoire vise à préserver une couverture
opérationnelle minimale.

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70
Q

En cas d’évènement prévisible ou fortuit pouvant
avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle, le général commandant la BSPP
ou son représentant (commandant opérationnel
Brigade, colonel de garde ou officier de garde
CO) peut déroger aux règles d’engagement
définies dans le présent règlement avec ou
sans anticipation sur tout ou partie du secteur
de compétence de la Brigade. Cette mesure
conservatoire vise à préserver une couverture
opérationnelle minimale.
Certaines opérations courantes dont l’urgence
reste

A

relative peuvent alors être temporairement
considérées comme « non urgente » et
être délestées (gestion des ordres de départ
décentralisée)

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71
Q

De manière concomitante,qu’est ce qui peut être dégradé

A

De manière concomitante, la
réponse opérationnelle peut aussi être dégradée
(modification et adaptation de la grille de départ
des secours).

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72
Q

Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont

implantées de manière permanente à

A

Kourou,
Biscarrosse, sur la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale
de France et au Louvre.

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73
Q

Des détachements permanents sont installés

dans certains édifices publics tels que

A

la
Présidence de la République, les ministères
de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice,
l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et
l’Hôtel national des Invalides.

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74
Q
  1. LES DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRE La Brigade participe également à :
A

ªªdes dispositifs prévisionnels de secours

ªªdes détachements temporaires

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75
Q

ªªdes dispositifs prévisionnels de secours

A

(DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à
l’occasion de grands rassemblements susceptibles
de présenter des risques (rencontres
sportives, manifestations du 14 juillet, nuit
de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques,
etc.)

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76
Q

ªªdes détachements temporaires sur

demande de

A

l’état-major de zone tels que :

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77
Q

ªªdes détachements temporaires sur

demande de l’état-major de zone tels que :

A

ÂÂle Détachement de Renfort Urbain à l’occasion
des Feux de Forêts (DRUFF) ;

ÂÂla participation à la constitution de Colonnes
Zonales de Secours au profit d’autres zones
de défense et de sécurité ;

ÂÂla participation à la constitution de Modules
Zonaux intégrés au sein d’un détachement
français projeté dans le cadre de missions
de secours internationales.

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78
Q

composition de la garde incendie

A

La garde d’incendie et de secours est constituée par
l’ensemble du personnel désigné par périodes de
24 heures pour honorer les demandes de secours.
La prise de service a lieu à l’heure fixée par le
commandement

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79
Q

au niveau CS la garde comprend

A

-1 officier de garde cie dnas les PC de compagnie
, officier ou major titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandement de groupement
-1 chef de garde titulaire du certificat de chef de garde incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
-le personnel équipant les engins en services
-le personnel de poste de veille opérationnel
-le service de jour

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80
Q

La garde comprend au niveau groupement

A

ªª1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur
de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ;

ªª1 officier poste de commandement (OPC), titulaire de la qualification « officier poste de
commandement » ;
ªªle personnel du poste de commandement tactique (PC TAC2) qui accompagne systématiquement
l’OPC en intervention ;

ªªle sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ;

ªªles conducteurs

2 Ce PC TAC est un PC TAC de niveau 2 constitué d’1 VPC et d’1 VLR OPC.

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81
Q

le groupement prend en charge la désignation d’un officier de

A

liaison au centre opérationnel

départemental (COD) lorsque ce dernier est activé

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82
Q

le groupement prend en charge la désignation d’un officier de liaison au centre opérationnel
départemental (COD) lorsque ce dernier est activé. L’officier désigné doit être

A

être titulaire du stage OGC.

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83
Q

Un autre officier peut être envoyé, sur décision de l’OSG ou du CO, au

A

CIC de la DTSP (direction

territoriale de sécurité et de proximité) du département 92, 93 ou 94.

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84
Q

au niveau brigade la garde comprend

A

ªªle commandant opérationnel Brigade ;

ªªle colonel de garde, chef d’état-major
opérationnel (CEMO) ;

ªªle médecin-chef Brigade de garde ;

ªªle chef CO, l’officier de garde CO, le médecin
coordinateur chef et le personnel du centre
opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ;

ªªle directeur des secours médicaux (DSM)
et la garde des secours médicaux constituée
d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un
psychologue, du médecin d’astreinte et des
équipages des ambulances de réanimation
(AR), du véhicule poste de commandement
médical (VPCM) et du véhicule d’accompagnement
santé (VAS) ;

ªªles officiers ou sous-officiers « environnement
poste de commandement tactique » : prévention,
sécurité et dessinateur opérationnel ;

ªªl’officier communication opération ;

ªªles officiers ou sous-officiers « experts de
niveau tactique et opératif » : officiers NRBC,
nauti que , chef de section RSMU, chefs de
groupes IMP, CYNO, représentant des cultes,
investigateurs RCCI ;

ªªles officiers de liaison Brigade :

  • CCZ1 ;
  • CIC DOPC1/ renfort CCZ ;
  • COPP/SIC DSPAP2 ;

ªªle personnel du GSS, et du GFIS armant
certains moyens spéciaux, d’aide au
commandement ou d’appui à la couverture
opérationnelle ;

ªªle sous-officier du service général ;

ªªles conducteurs de la section transport ;

ªªle personnel de garde et d’astreinte technique
ou administrative.

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85
Q

les officiers ou sous-officiers « environnement PC TAC » peuvent être renforcés sur
demande par :

A
  • l’astreinte maintien en condition (BMCO) de niveau 3 comme officier logistique ;
  • 1 OGC comme officier contrôle de zone.
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86
Q

Il existe combien de types d’équipage pour l’armement des engins Brigade :

A

6

ªªéquipage à 1,2,3,4,5,6

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87
Q

ªªéquipage à 1

A

moto d’intervention rapide (MIR)

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88
Q

ªªéquipage à 2 :

A
véhicule d’interventions diverses (VID), 
véhicule de liaison radio (VLR), 
échelle
pivotante automatique (EPA), 
bras élévateur articulé (BEA), 
camion d’accompagnement (CA),

véhicule de détection d’identification et de prélèvement (VDIP), etc. ;

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89
Q

ªªéquipage à 3

A

ªªéquipage à 3 :
véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV),
ambulance de
réanimation (AR),
véhicule d’intervention grande intempérie (VIGI),
berce unité mobile de
décontamination (BUMD), etc. ;

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90
Q

ªªéquipage à 4

A

véhicule d’intervention voie publique (VIVP),
véhicule poste de commandement
(VPC),
véhicule de reconnaissance chimique (VRCH), etc. ;

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91
Q

ªªéquipage à 5

A

véhicule d’intervention en milieu périlleux (VIMP), etc. ;

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92
Q

ªªéquipage à 6 :

A

premier-secours (PS), camion-citerne rural (CCR), fourgon pompe tonne (FPT), etc.

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93
Q

la dénomination réglementaire des premiers secours est complétée par une lettre
en fonction de la compétence du chef d’agrès :

A

A le chef d’agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP ;

B le chef d’agrès est titulaire du CCGI;

C le chef d’agrès est le chef de garde du centre de secours.

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94
Q

ÂÂ CCZ1 ;

ÂÂ CIC DOPC1/ renfort CCZ ;

A

1 Centre de crise zonal/centre d’information et de commandement de la direction de l’ordre public et de la circulation (située à la préfecture de police).

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95
Q

ÂÂ COPP/SIC DSPAP2

A

2 Centre opérationnel du Préfet de Police/salle d’information et de commandement de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération
parisienne (située à la préfecture de police)

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96
Q

En vue d’apporter une réponse opérationnelle cohérente avec un volume dégradé en personnel
en cas de crise, les dispositions suivantes déclinées en 4 niveaux d’alerte pourront être prises

A

Niveau ALFA :
Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau BRAVO :
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Niveau DELTA :
Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS

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97
Q

Niveau ALFA :
Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau ne requiert aucune adaptation particulière pour assurer la couverture opérationnelle.
En cas de pandémie :

A
ªªle personnel doit être doté de tenues de
protection individuelle (EPI) ;

ªªles dispositifs permettant de se laver et/ou se
désinfecter les mains après chaque intervention
doivent être prévus selon les directives
de la division santé (sur place ou au CS).

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98
Q

Niveau BRAVO :
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau, déclenché par

A

le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou
en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit
à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :

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99
Q

Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau, déclenché par le chef d’état-major (ou le colonel de garde en cas d’absence du CEM ou
en dehors des heures ouvrables), après compte-rendu du commandant de groupement, conduit
à une réponse interne au groupement sans procéder à des mouvements d’engins :

A

ªªil consiste en un rééquilibrage des effectifs
en fonction des particularités locales (rééquilibrage
intra ou entre compagnies) ;

ªªles demandes de renforcement sont honorées
dans la limite des possibilités du GSS
et du GFIS (la décision d’arrêter les actions
de formation du GFIS devra être prise par le
commandant opérationnel Brigade sur proposition
du chef de corps du GFIS). Un point
de situation est alors fait quotidiennement
par le centre opérationnel sur proposition du
colonel de garde sur le personnel disponible
du GSS et du GFIS pouvant être mobilisé ;

ªªil n’y a pas de renforcement entre GIS.

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100
Q

Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau est déclenché par

A

le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.

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101
Q

Niveau CHARLIE :
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
Ce niveau est déclenché par le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde.

A

ªªil induit l’arrêt immédiat des activités non
opérationnelles dans les centres de secours,
à l’exception de celles qui sont incontournables
à la bonne marche des opérations ;

ªªles permissionnaires et le personnel en
situation de repos (non atteints en cas de
pandémie) sont rappelés par les commandants
de groupement dans la mesure où
les transports peuvent être assurés. Les
permissions à venir sont annulées pour tout
le personnel de la Brigade ;

ªªen cas de pandémie, les malades sont mis au
repos, regroupés et isolés dans des chambres
des centres de secours ou des postes de
commandement de compagnie, en fonction
des possibilités bâtimentaires locales, en
attendant les décisions médicales ;

ªªdans les limites des possibilités du GFIS et
du GSS, tout le personnel apte du GFIS et
du GSS, à l’exception de celui dont le rôle
est essentiel à la gestion de la crise dans leur
groupement ou service d’origine, se tient à
la disposition, prêt à venir en renforcement
des unités d’incendie ou d’appui

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102
Q

Niveau DELTA :
Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS
Ce niveau est déclenché par

A

le commandant opérationnel Brigade, sur proposition du colonel de garde

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103
Q

Niveau DELTA :

Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS

A

ªªen complément des mesures du niveau C,
le service de garde est modifiable selon le
besoin opérationnel ;
ªªla salle de gestion de crise du CO est activée
et le CTA 18/112 est renforcé;

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104
Q
Ces mesures (alpha, bravo,...)doivent permettre de faire face
avec pragmatisme à une situation de
A

de crise.

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105
Q

Ces mesures (alpha, bravo,…) peuvent-elle faire l’objet de modifications en cours d’actions

A

Elles peuvent faire l’objet de modifications en

cours d’action

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106
Q

mesures (alpha, bravo,…) La Brigade devra également être
réactive face aux mesures qui pourraient être
prises au niveau

A

de la zone de défense et de

sécurité et des départements.

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107
Q

Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer quoi ?

A

Pendant sa garde, le chef de garde doit assurer le bon fonctionnement du service d’incendie et de secours sur le secteur administratif
de son centre de secours

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108
Q

Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) change-t-il le contenu de sa mission et de ses obligations
vis-à-vis de la garde d’incendie.

A

Le mode de transport du chef de garde (EP ou VLR) ne change en rien le contenu de sa mission et de ses obligations
vis-à-vis de la garde d’incendie.

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109
Q

Le CGI A sa prise de service

A

ªªil prend connaissance des opérations de
la veille et de celles en cours ;

ªªil inspecte au rassemblement la garde
d’incendie et les personnels de service.
Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène
et l’aptitude du personnel1

(1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le
permis de conduire des conducteurs.)

ªªil fait vérifier la présence, le fonctionnement
et l’état du matériel dans les engins.
Il s’assure de leur recomplètement, de
leur validité et du respect des règles d’hygiène
et de désinfection. Il veille à la mise
à jour des ressources dans le système
ADAGIO ;

ªªil prend connaissance des ÉTARÉ 1, des
répertoires d’indisponibilité des bouches
ou poteaux d’incendie et de la liste des
rues barrées. Il s’assure de leur mise à
jour et de leur diffusion ;

ªªil s’assure de l’essai des lignes directes
quand elles existent ;il s’assure que la
prise en compte du PVO, ainsi que la vérification
des diverses installations techniques
s’y rapportant (sonneries de feu,
temporisation, report téléphoniques), ont
été réalisées par le stationnaire ;

ªªil consulte la liste des services à fournir.

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110
Q

CGI Pendant son service

A

ªªil lui est rendu compte de tout changement
intervenant dans la composition
1 Dans ce cadre, une attention particulière doit être portée sur le
permis de conduire des conducteurs.
de la garde ou dans la disponibilité des
matériels. Il s’assure, à son initiative, du
maintien permanent du potentiel opérationnel
de son centre de secours

ªªil rend compte à l’officier de garde compagnie
de tout événement ayant ou susceptible
d’avoir une incidence sur le service d’incendie
et prend les mesures palliatives nécessaires.
Ces évènements peuvent être :
 ÂÂ baisse anormale de pression dans
les conduites alimentant les bouches ou
poteaux d’incendie
ÂÂ indisponibilité ou remise en service
d’engin ou matériel ;
ÂÂmanifestation sur la voie publique ;
ÂÂ indisponibilité de moyens de secours
dans certains établissements (IGH,
établissements répertoriés, etc.) ;

ªªil contrôle l’exécution des tournées de
BI-PI et s’assure, à l’issue, du signalement
des appareils indisponibles ;

ªªil organise et dirige les séances de préparation
opérationnelle :
ÂÂ séances de préparation physique
ÂÂ instruction théorique
ÂÂmanoeuvre de la garde 
ÂÂ perfectionnement des conducteurs
(étude des plans muraux, école de
conduite, alimentation des pompes) ;
ÂÂ préparation opérationnelle des stationnaires et auxiliaires (exercices de transmission
de messages (ETM), modes
dégradés) ;
ÂÂ étude des ÉTARÉ.
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111
Q

CGI A la fin de son service

A

ªªIl s’assure par sondage que les rapports
de sortie de secours et les fiches bilans
ont été correctement rédigés et validés
par les chefs d’agrès.

ªªIl effectue les rappels nécessaires.

ªªil vérifie et signe les documents du service
d’incendie et de secours.

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112
Q

Le règlement de mise en oeuvre du centre
opérationnel de la BSPP et les différentes
missions du personnel qui l’arme sont fixés par

A

Le règlement de mise en oeuvre du centre
opérationnel de la BSPP et les différentes
missions du personnel qui l’arme sont fixés
par le BSP 115.

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113
Q

Le soutien administratif et logistique du CO est

assuré par

A

Le soutien administratif et logistique du CO est
assuré par la compagnie de commandement
et de transmissions (CCT).

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114
Q

qu’est ce que Le poste de veille opérationnelle

A

Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :

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115
Q

Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :

A

ªªde l’exploitation locale du SIOC ;

ªªdu suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle
(intervention, exercice, sport, contrôle technique…) ;

ªªde l’engagement de ses moyens :
ÂÂréception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation, sonne
engin(s), impression ODE) ;
ÂÂgestion des moyens affectés temporairement ;
ÂÂclôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours par
les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS

ªªde la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains
courantes opérationnelles sur ADAGIO ;

ªªde la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
ÂÂsuivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
ÂÂsuivi des exercices ;

ªªdu contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).

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116
Q

Sous les ordres du ……., il est armé quotidiennement par un …..

A

Sous les ordres du sergent ou du gradé de jour, il est armé quotidiennement par un stationnaire
titulaire de la qualification SIC 2.

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117
Q

Le stationnaire est responsable

A

du bon fonctionnement du PVO pendant toute la durée de sa

garde, notamment pour tout ce qui concerne l’ordre et la discipline.

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118
Q

Stationnaire En prenant son service, il doit :

A
ªªprendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation réglementaire
du PVO (rues barrées, BI-PI…) ;

ªªs’assurer du bon fonctionnement des installations qui compose le PVO (ADAGIO, sonneries
de feu, pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations…) et de la garantie de
leur mode de fonctionnement dégradé ;

ªªassurer le suivi de ses moyens ;

ªªvérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressources ;

ªªprendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur

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119
Q

Stationnaire Pendant son service, il doit :

A

ªªen permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire de
compétence. Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention particulière
sur son secteur ;

ªªs’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif (limites,
artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ;

ªªsur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ;

ªªfaire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de communications
téléphoniques, il se présente systématiquement, en respectant la contexture des exemples
suivants :
ÂÂappel sur le réseau interne (RETENIS) : « caporal X, stationnaire du CS Y, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de ville : « les pompiers, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de feu, le cas échéant : « urgences pompiers, j’écoute » ;
ÂÂs’il s’agit d’une demande de secours, il se conforme au présent règlement Partie 2 / Titre 5.

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120
Q

Stationnaire Avant de quitter son service

A

il fait signer les
documents du service opérationnel au chef
de garde descendant. Il informe également le
stationnaire montant des évènements en cours
et de l’état des engins du CS.

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121
Q

A partir de minuit et jusqu’au réveil, pour les
PVO de compagnie, des veillées doivent être
organisées, afin de maintenir

A

un potentiel de

vigilance

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122
Q

Elles (veillées) consistent au remplacement du
stationnaire en titre par un personnel a minima
SIC 1, mais de préférence SIC 2.

A

SIC 1, mais de préférence SIC 2.

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123
Q

La prise de veillée est inscrite sur….

En centre de secours elle s’accompagne

A

La prise de veillée est inscrite sur le cahier « main
courante opérationnelle », en précisant l’horaire
de prise de fonction. En centre de secours, elle
s’accompagne obligatoirement d’un compterendu
téléphonique au PVO de compagnie

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124
Q
Ce mode (vigilance)
peut être supprimé sans
A

sans préavis sur décision
de commandement, sur ordre du CO, du CSO
ou à la suite d’une défaillance technique du
PVO (application des modes de fonctionnement
dégradés) ou de consignes, temporaires ou
permanentes, relevant de la sécurisation du site.

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125
Q

Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit

demander à qui et quoi

A

Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit
demander au sergent de jour du PC de compagnie
l’autorisation de passer en mode vigilance puis,
en cas d’accord en rendre aussitôt compte au
CSO

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126
Q

A son réveil, le stationnaire rend compte à qui de quoi

A

A son réveil, le stationnaire rend compte
au PC de compagnie de sa reprise de veille et
récupère la pleine fonctionnalité des installations
de son PVO.

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127
Q

Le stationnaire est réveillé par le stationnaire

du PC de compagnie pour

A

toute demande de
renfort, de moyen de renforcement ou spécial
et pour toute intervention sortant du cadre
de l’intervention courante sur le secteur de sa
responsabilité.

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128
Q

Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode
vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit
contrôler

A

la bonne prise en compte de l’état de
réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou
les PVO concernés

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129
Q

Lorsqu’un des PVO de la compagnie est en mode
vigilance, le stationnaire du PVO compagnie doit
contrôler la bonne prise en compte de l’état de
réception de l’ordre de départ (ODE) par le ou
les PVO concernés. Pour cela il s’appuie sur?

A

Pour cela, il s’appuie sur les
fonctionnalités de l’application de gestion des
opérations (bouton « validation des ODE ») :

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130
Q

ªªCouleur orange

Veille du stationnaire du PVO de la compagnie

A

si l’ODE n’est pas validé par une partie des PVO destinataires de l’ODE en
cas d’envoi multiple ;

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131
Q

ªªCouleur rouge

Veille du stationnaire du PVO de la compagnie

A

si l’ODE n’est pas reçu ou validé par le ou tous les PVO destinataires de
l’ODE. Il peut s’agir d’un problème d’ordre technique. Dans ce cas, les procédures de mode
de fonctionnement dégradé doivent être appliquées (MD 1).

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132
Q

Dans ces 2 cas( couleur ora,ge et rouge) le stationnaire ou l’auxiliaire en PVO compagnie doit :

A

ªªobligatoirement contacter dans la minute
par téléphone fixe le PVO concerné de sa
compagnie ;

ªªen cas d’échec :
ÂÂcontacter son CSO pour qu’il joigne par
radio le PVO concerné ;
ÂÂrendre compte à son sergent de jour et à
l’officier de garde compagnie.

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133
Q

dans certains cas, seul le CO ou le CSO peuvent détecter ce dysfonctionnement.
Ils devront alors appliquer la procédure suivante.
En l’absence de réponse, le CSO TC ou le CO (en solution de repli) doit

A

ªªmodifier l’engagement des moyens de secours sur l’opération non reçue et valider (ajout ou
modification de moyen) ;

ªªrendre compte au sous-officier statique ;

ªªtenter d’entrer de nouveau en contact avec le PVO « sourd » (téléphonie fixe ou mobile, radio…) ;

ªªsi nécessaire réaliser un ordre de départ pour que l’OGC se rende sur le PVO « sourd », afin
de disposer rapidement d’un point de la situation

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134
Q

A son retour d’intervention et en l’absence du stationnaire, le chef d’agrès met à jour l’état de
son engin et réalise son rapport. Plusieurs situations sont envisageables :

A

ªªsi le chef d’agrès est le COS de l’opération
sur son secteur de compétence, il rédige un
message de rentrée, saisit un CRI et clôture
l’opération. Il réalise un rapport principal ;

ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS de l’opération
sur son secteur de compétence, il ne
saisit aucun CRI. Il rédige son message de
rentrée et réalise un rapport secondaire ;

ªªsi le chef d’agrès est le COS d’une opération
située en dehors de son secteur de compétence,
il contacte le PVO territorialement
compétent (TC) et fait saisir le CRI de son
opération par le stationnaire TC (en cas de
mode vigilance sur un PVO de CS, il en rend
compte au PVO Cie TC). Il réalise un rapport
principal ;

ªªsi le chef d’agrès n’est pas le COS et n’est
pas sur son secteur de compétence, il ne
saisit aucun CRI. Il rédige son message de
rentrée et réalise un rapport secondaire

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135
Q

CAS PARTICULIER DU CTA ROISSY (CTAR)

A

Le CTAR est un centre de traitement de l’alerte armé 24h/24, co-localisé avec le poste nord du
service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) de l’aéroport Paris –
Charles de Gaulle.

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136
Q

Seule exception sur le secteur Brigade à la règle de centralisation de la réception des appels 18/112
au centre opérationnel, il a pour missions :

A

ªªd’assurer la réception des appels 18-112
provenant de la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle et la distribution des
ordres de départs entre les différents services
concernés ;

ªªde coordonner l’action des acteurs du secours
sur la plateforme aéroportuaire : en particulier,
envoyer les secours (ADP, SDIS 77, 95
ou BSPP) et demander des renforcements,
en liaison avec le CSO de rattachement.

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137
Q

CTAR il est armé chaque jour par ?

A

Il est armé chaque jour par 1 sous-officier chef de salle (SIC 5) et 2 opérateurs (SIC 4).

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138
Q

Une règle d’engagement des détachements
(RED) que permet au moteur de recherche de
solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de

A

Une règle d’engagement des détachements
(RED) permet au moteur de recherche de
solutions d’alerte (MRSA) d’ADAGIO de retenir
la solution d’alerte optimale en fonction des différents
critères paramétrés et actifs au moment de
la validation de l’ordre de départ par l’opérateur

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139
Q

OBJECTIF DES RED

A

Les RED permettent de définir les règles de mise en oeuvre des moyens de secours de la Brigade.
Elles ont pour but de répondre à la mission de la Brigade avec un triple objectif :

ªªobligation de moyens, afin d’honorer la demande de secours d’urgence ;

ªªéconomie de moyens, afin de garantir l’équilibre de la couverture opérationnelle ;

ªªliberté d’action du Général, afin de remplir le contrat d’objectif opérationnel fixé par l’autorité
de tutelle.

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140
Q

SIOP

A

La section d’information opérationnelle et

prévisionnelle

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141
Q

La section d’information opérationnelle et
prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED
(création, modification et suppression) en
liaison avec qui ?

A

La section d’information opérationnelle et
prévisionnelle (SIOP) conceptualise les RED
(création, modification et suppression) en
liaison avec le BOPO.

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142
Q

Toute modification de RED est soumise à la validation

du

A

chef BOPO

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143
Q

Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles

des RED est tenu à jour par

A

la SIOP

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144
Q

Il
est signé annuellement (Un catalogue actualisé des spécifications fonctionnelles
des RED) par le

A

sous-chef emploi

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145
Q

La RED se paramètre selon 7 critères :

A

ªªune date de validité (temporaire ou permanente)
;

ªªun motif d’alerte (code motif d’alerte défini
par la grille de départ des secours et rappelé
sur l’ordre de départ) ;

ªªune compétence territoriale (identification
du PVO et des LSO territorialement compétents)
;

ªªun type d’infrastructure (gestion du multiadressage
: tunnel, périphérique, VF…) ;

ªªun niveau d’alerte opérationnel (Vigipirate,
violence urbaine, mode dégradé…) ;

ªªun contexte environnemental (jour/nuit…) ;

ªªun détachement (grille de départ des
secours).

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146
Q

Le paramétrage opérationnel des RED est

assuré par le

A

personnel de garde du groupe

paramétrage ADAGIO

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147
Q

sur ordre de qui et en cas de quoi
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise

A

Sur ordre de l’officier de
garde CO et en cas d’événement le nécessitant,
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise,

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148
Q

Le paramétrage opérationnel des RED est
assuré par le personnel de garde du groupe
paramétrage ADAGIO. Sur ordre de l’officier de
garde CO et en cas d’événement le nécessitant,
une adaptation immédiate des RED peut être
entreprise, notamment pour ce qui concerne :

A

ªªles mesures opérationnelles temporaires à tous les échelons ;

ªªla dégradation de la réponse opérationnelle ;

ªªl’adaptation de la réponse opérationnelle à un évènement particulier (violences urbaines, crue…) ;

ªªle passage en mode délestage sur tout ou partie du secteur de la Brigade.

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149
Q

DAP

A

Un détachement à pied (DAP) est un ensemble
sélectionnable par le MRSA, non motorisé et
capable de remplir des missions opérationnelles.
Il est constitué par au moins un binôme et des
matériels.

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150
Q

MMA

A

Un moyen mobile autonome (MMA) est le plus
petit ensemble motorisé sélectionnable par le
MRSA capable de remplir des missions opérationnelles.
Il est constitué par un engin, un équipage
et des matériels

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151
Q

L’équipage et les matériels dans un engin sont appelés

A

ressources embarquées

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152
Q

Les ressources qui ne sont pas embarquées, mais associables à plusieurs engins (remorque poudre,
lot métro, structure modulaire gonflable, valise électro-secours…) sont appelées

A

« ressources

partagées ».

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153
Q

L’équipage peut être caractérisé par :

A

ªªune qualification (cgi, cdg, ogc, osg, rad 3, off secu…) ;

ªªune compétence permettant la mise en oeuvre d’une ressource (bap, bem…).

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154
Q

Il existe 2 types de détachements ADAGIO :

A

ªªles détachements basiques : directement associé à la création d’une famille de matériels ;

ªªle détachement composite : formé par une hiérarchie d’autres détachements basiques
et/ou composites regroupant une ou plusieurs familles ou classes de familles de matériels
(un 1er échelon, un module, un groupe sont des exemples de détachements composites).

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155
Q

gestion des mma

A

Les mises à jour relatives à la disponibilité des
engins et de leurs ressources embarquées sont
une mission permanente et primordiale du
stationnaire (PVO). Elles doivent être associées
à un compte-rendu systématique à la chaîne de
commandement opérationnelle compagnie

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156
Q

Pour autant, une part de la gestion particulière
des MMA revient aux opérateurs des CSO ou du
CO (conformément aux droits et profils « utilisateur
» attribués dans l’application de mise à jour
des moyens de secours du système ADAGIO).

Ces règles de gestions particulières concernent

A
MMA OMNIBUS
MMA EN PRÉAVIS
MMA DÉCLASSÉ
MMA ASSOCIÉS
NUMÉRO D’ORDRE MMA
LES DÉTACHEMENTS PRÉCURSEURS
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157
Q

MMA OMNIBUS

A

Un MMA peut être OMNIBUS avec un autre MMA.
L’engagement de l’un impose l’indisponibilité
ou le déclassement de l’autre (exemple : VID
omnibus avec CA). La gestion de cette règle
est à la charge du CSO TC sur son secteur de
compétence, ou du CO sur le secteur Brigade

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158
Q

MMA EN PRÉAVIS est ?

A

Le préavis est une procédure manuelle qui a
pour but d’immobiliser dans leur LSO des MMA
susceptibles d’être engagés sur une intervention
en cours.

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159
Q

que font Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès

concernés

A

Dès la réception du préavis, les chefs d’agrès
concernés, prévenus par le service de jour ou
le stationnaire, se rendent au PVO, prennent
connaissance de l’intervention en cours, de la
mission susceptible de leur être confiée et des
documents qui peuvent favoriser son exécution

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160
Q

Le ou les moyens en préavis sont dans un état

A

de mise à jour ITT (indisponible transit).

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161
Q

L’ordre de mise en préavis, donné par le CO, est suivi soit:

A

ªªsoit d’un ordre de départ ;

ªªsoit d’un ordre de fin de préavis, dès que possible.

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162
Q

MMA DÉCLASSÉ

A

Un MMA peut être déclassé temporairement.
Un déclassement est un changement de catégorie
(exemples : PSE déclassé en VSAV ou VES
déclassé en AR).
La gestion de cette règle est à la charge du CSO
TC sur son secteur de compétence, ou du CO
sur le secteur Brigade.

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163
Q

MMA ASSOCIÉS

A

Des MMA peuvent être associés temporairement,
afin de répondre à la mission dévolue à un MMA
indisponible (exemple : VID et SP associés pour
remplacer une CRAC indisponible).
L’association n’est possible qu’entre MMA présents
au sein d’un même lieu de stationnement.
La gestion de cette règle est à la charge du CSO
TC sur son secteur de compétence, ou du CO
sur le secteur Brigade

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164
Q

NUMÉRO D’ORDRE MMA

A

Le ou les MMA de même famille en service
dans un LSO sont associés à un numéro
d’ordre pour fixer un ordre de sélection par le
MRSA. Cette règle de gestion est assurée par
le stationnaire du PVO, sous la responsabilité
du sergent ou du gradé de jour, conformément
aux directives internes à l’unité (FPT 1, VSAV
1 / VSAV 2 / VSAV 3, VIVP 1 / VIVP 2).

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165
Q

qu’est elle est un des facteurs pris en compte dans l’élaboration de la
RED.

A

La rapidité d’intervention des secours est un
facteur pris en compte dans l’élaboration de la
RED.

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166
Q

Un détachement précurseur est

A

une pré-réponse
immédiate à l’obligation de moyens de la Brigade
face à des motifs d’alerte particuliers définis
dans la grille de départ des secours (exemples :
détresse vitale, personne noyée…).

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167
Q

la sélection de détachement précurseur

A

La sélection de ce détachement précurseur est
manuelle, orientée en fonction de sa proximité
de l’intervention et du type de détachement.
Certains sont déjà prédéfinis (grille de départ
des secours). Cette sélection doit être soumise
à la validation du chef de salle. Elle impose un
contact direct de l’opérateur avec le stationnaire
du PVO auquel le détachement précurseur est
rattaché.
Un détachement précurseur ne se substitue en
aucun cas au détachement retenu par la grille
de départ des secours.
Arrivé en premier sur les lieux, le chef d’agrès
du détachement précurseur se conforme à la
documentation opérationnelle en vigueur. Face à
une situation d’urgence, il transmet rapidement
un message de renseignements (demande de
moyens…).

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168
Q

les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à

A

l’état de mise à jour « rentrée ».

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169
Q

les règles de gestion « MMA OMNIBUS » et « MMA ASSOCIÉS » sont liées à
l’état de mise à jour « rentrée ». Les 2 moyens concernés ne doivent pas être

A

Les 2 moyens concernés ne doivent pas être simultanément
dans un état de mise à jour « disponible » pour que la règle soit reconnue par
le MRSA.

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170
Q

Le DÉLESTAGE

A

Le délestage est une décentralisation de la mise
en oeuvre de détachements pour faire face à
un afflux massif des demandes de secours en
rapport avec un événement particulier (sociétal,
météorologique, technologique…).
Il correspond
à une déconcentration de la responsabilité de
la gestion et de la mise en oeuvre des moyens
de secours associés à ce mode d’organisation
opérationnelle. Pour autant, les liens de subsidiarité
entre stations directrices restent effectifs.
La gestion du délestage est réalisée depuis
l’onglet « plan délestage » de l’application de
gestion des opérations. Le mode délesté est
associé à un ou plusieurs motifs d’alerte définis
par le CO. Il peut concerner tout ou partie du
secteur Brigade.
Les moyens alloués à la gestion d’un délestage
type intempéries sont définis dans la note
circulaire annuelle relative au déploiement des
moyens et ressources opérationnelles. Cette
allocation est adaptable par le CO en fonction
de la situation.
L’ordre de départ émis par le CO n’est pas
associé à un détachement.
Le délestage se gère principalement au niveau
des PVO, sous la responsabilité du PVO compagnie
qui détermine les moyens du plan à allouer
à chaque PVO de sa responsabilité. Chaque PVO
concerné organise l’engagement de ses moyens
par liste d’interventions en respectant les principes
suivants : reconnaissance ou intervention
immédiate, puis renforcement en cas de
nécessité. L’édition d’une liste d’interventions
une fois rattachée à un moyen du plan vaut
ordre de départ.
Le CRI, le message de rentrée, la clôture d’intervention,
la clôture d’opération et le rapport de sortie
de secours (Cf. partie 2 / titre 5 / § 5) relatifs à
chaque intervention sont réalisés au PVO TC.

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171
Q

La DÉGRADATION

A

La dégradation est une minoration adaptée
de certains détachements pour des motifs
d’alerte ciblés. Elle permet de garantir une
couverture opérationnelle minimale lors de
phénomène contingent.
Le mode dégradé reste centralisé et se gère au
seul CO. Ce mode de fonctionnement se traduit
par la réduction automatisée de détachements
prédéfinis dans la grille de départ des secours
ou par la réduction manuelle de détachements
préconstitués.
Exemple : DN dégradé à un EP et 1 MEA.

Nota : un plan de couverture opérationnelle
est une dégradation prédéfinie de la couverture
opérationnelle pour répondre à un événement
particulier tel que le plan rouge alpha (PRA).Il
est paramétré conformément à la note circulaire
annuelle définissant le déploiement des moyens
et des ressources opérationnelles. Sur ordre du
CO, ce type de plan peut être déclenché, adapté
ou créé.

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172
Q

en SE RENDANT sur intervention (mma indisponible )

A

Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur
opération, indisponible de facto, et se présentant
spontanément sur une intervention, doit
demander par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « faites partir les secours,
tel motif, telle adresse ».
Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son
intervention initiale, en laissant si nécessaire un
seul personnel sur place, sauf ordre contraire
du CSO modifiant ou interrompant sa mission.
Un opérateur du CSO collationne le motif d’alerte
et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention
au moyen de l’application 18-112 pour engager
les secours.

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173
Q

de retour d’intervention (mma disponible )

A

Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le
trajet retour d’intervention (ou de toute autre
activité), et se présentant spontanément sur
une intervention, doit transmettre le message
de renseignements par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « présentation spontanée,
tel motif, telle adresse » et employer
l’état de mise à jour « présentation spontanée »
(STATUS), afin de garantir la non sélection de
son engin dans une SAR sur ADAGIO.
Il reste sur place et traite l’intervention, renforcé
par le CSO le cas échéant à la demande ou en
fonction du motif d’alerte (masque renfort).
Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de
l’engin (état de mise à jour : « présentation
spontanée »).
Un opérateur du CSO crée l’intervention (départ
régularisé au moyen de l’application 18-112) et
ajoute manuellement le ou les moyens qui se
sont présentés spontanément. Cet ajout peut
également être réalisé au niveau du (des) PVO(s)
gestionnaire(s) de ce ou ces MMA présenté(s)
spontanément

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174
Q

APPELS SIMULTANÉS

A

En fonction de l’acheminement de l’appel
d’urgence et lorsque les appels se multiplient
simultanément, l’ordre de départ peut parfois être
réalisé par un opérateur du CO ou du CSO, voire par
un stationnaire au PVO. Le stationnaire se reporte
alors à la procédure « présentation spontanée »
ou « appel verbal ».
Si la notion d’intervention existante à proximité
est détectée au niveau du CO, du CSO TC ou
du PVO, l’opérateur ou le stationnaire procède
soit à un regroupement d’interventions, soit à
une suppression d’opération.

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175
Q

appel Émanant d’un handicap

A

Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours
au moyen de l’enregistrement préenregistré suivant :
« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix.
J’ai besoin des sapeurs-pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ».
Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ
normal.

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176
Q

Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant

A

Le centre national de relais des appels d’urgence
pour personnes sourdes ou malentendantes
(CNR 114) permet de centraliser, sur le site
du CHU de Grenoble, toutes les demandes de
secours qui émanent de personnes ayant une
déficience auditive (sourdes ou malentendantes)
via le numéro d’urgence national « 114 ».
Le CNR 114 transfère la demande de secours vers
le service d’urgence concerné territorialement
compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurspompiers
du département territorialement
compétent).

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177
Q

Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114

A

ªªl’opérateur 18/112 qualifie la demande. Si
celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées
par la BSPP, il en informe l’opérateur
du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa
demande ;

ªªau regard des informations transmises, l’opérateur
18/112 sélectionne les moyens conformément
à la grille de départ des secours et
applique les procédures habituelles d’envoi
des secours ;

ªªen cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir
un moyen conformément aux procédures
en vigueur (le bénéfice du doute profitant
toujours à la victime) ;

ªªune fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112
énonce : « Le CTA de la BSPP prend en
compte l’intervention, N° d’ordre… -
commune de… » ;

ªªle suivi de l’opération est assuré par le CO
via le CSO ;

ªªà la clôture de l’intervention, le CO collecte
les éléments de renseignements suivants
(N° d’intervention, date, horaires, intervention
confirmée ou non, prise en charge du requérant
ou non, et lieu de destination si besoin est) et
les transmet par téléphone au CNR 114, qui
clôturera l’opération.

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178
Q

Appel Émanant d’un sourd ou d’un malentendant Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le

A

CNR 114 et le CO.

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179
Q

APPELS N’ENTRAÎNANT PAS SYSTÉMATIQUEMENT LE DÉPART DES SECOURS

A

 Personne bloquée en cabine d’ascenseur
 Appel pour ouverture de porte
 Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères

 Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)

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180
Q

 Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)
L’opérateur 18/112 indique au requérant que
cette mission n’est pas du ressort de la brigade
de sapeurs-pompiers de Paris. En revanche, en
cas de danger immédiat, il fait partir les secours
si l’intervention est localisée

A

ªªsur la voie ou dans les lieux publics ;
ªªdans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations,
établissements scolaires, etc.).

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181
Q

 Personne bloquée en cabine d’ascenseur dans quel cas

A

L’opérateur 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de la présence d’une
personne âgée, d’un enfant ou d’une personne prise de malaise, ou bien qu’un risque particulier
est susceptible de menacer la personne bloquée dans la cabine d’ascenseur

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182
Q

Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :

A

ªªfaire partir les secours prévus selon le
processus général ;

ªªconsulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de
l’adéquation des moyens (partage BPPO/
gestion des ÉTARÉ) ;

ªªen cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter
au mode dégradé 1 ADAGIO.

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183
Q

Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au

A

CSO TC qui fait partir les secours en fonction

des renseignements communiqués.

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184
Q

inter hors sect brig Un OGC est désigné comme

chef de détachement dès lors que combien de moyens sont engagés

A

2 moyens

Brigade sont engagés.

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185
Q

Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur
de compétence de la Brigade :

A

ªªsoit sur ordre du préfet de police ;
ªªsoit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade. Cette
demande n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ.

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186
Q

Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP,

l’opération doit être clôturée par le CRI

A

013

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187
Q

inter hors sect BSPP

Si l’engagement est en complément de moyens Brigade :

A

ªªappartenant au PVO TC : le chef d’agrès désigné réalise le rapport principal en mettant en
personnel « SDIS XX » ;
ªªn’appartenant pas au PVO TC :
ÂÂle rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO ;
ÂÂun rapport secondaire est réalisé par le chef de garde ou le sergent de jour du PVO TC.

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188
Q

Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :

A

ªªle CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence ;
ªªle CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence
Brigade.

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189
Q

dde un seul engin -pompe pour feu ou explosion

A

Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS
le plus proche et demande automatiquement
l’intervention d’ErDF et de GrDF.

Nota : s’il s’agit d’une demande de fourgon
et s’il provient d’un CS non limitrophe, le CSO
envoie simultanément 1 PS d’un CS le plus proche
en complément, afin de réduire au maximum
les délais d’engagement des moyens.

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190
Q

Demande d’engin de prompt -secours

A

victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne
nécessite pas forcément l’envoi d’un enginpompe,
il exprime sa demande sous la forme :
 « je demande un engin de prompt
secours pour tel motif, telle adresse, … ».
Le CSO sélectionne alors prioritairement un
moyen associatif ou un VSAV, dès lors qu’il est
disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2.
A défaut, il sélectionne un détachement de type
MTNM (moyen de transport non médicalisé).
Nota : le chef d’agrès, seul juge des moyens
qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude
pour demander d’emblée un engin-pompe (voire
un fourgon).

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191
Q

demande de remplacement de moyen

A

chef d’agrès se rendant sur intervention et
qui se trouve dans l’incapacité de remplir sa
mission initiale (problème mécanique, accident,
circulation neutralisée…) doit demander par
phonie à son CSO TC :
 « faites partir un autre moyen en remplacement de tel moyen parti,
tel motif, telle adresse, pour telle raison ».
Il doit ensuite obligatoirement adopter les mesures nécessaires pour apporter une réponse au
problème qu’il a rencontré.

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192
Q

COORDINATION DES INDISPONIBILITÉS

A

En règle générale1, il reviendra au CSO d’accorder
les indisponibilités en fonction de la situation
opérationnelle et des directives Groupement et
Brigade.
En revanche, la gestion de la couverture
opérationnelle et l’application des principes
fondamentaux précités imposent une coordination
centralisée des indisponibilités. Cette mission
est attribuée au bureau opérations préparation
opérationnelle, qui, avec l’appui actif du CO et des

(1 Concernant les moyens spéciaux, l’accord téléphonique préalable du
CO doit être requis.
)
CSO, dispose d’une vision globale de l’ensemble
de la couverture opérationnelle Brigade et des
activités en cours.
Le centre opérationnel a pour mission de garantir
une couverture opérationnelle optimale sur
l’ensemble du secteur Brigade. À ce titre, lorsque
les évènements l’exigent et qu’un CSO n’a pas
pris les mesures correctives adéquates, l’officier
de garde CO peut à tout moment ordonner à un
CSO de remettre en service tout ou partie des
MMA indisponibles.

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193
Q

libellés généraux

A
ªªdisponible ;
ªªindisponible premier départ ;
ªªrentré (disponible au CS) ;
ªªen instance de départ ;
ªªparti ;
ªªsur les lieux (se présente) ;
ªªindisponible transit ;
ªªindisponible remise en condition matériel/personnel – désarmement ;
ªªindisponible montée en garde ;
ªªprésentation spontanée ;
ªªindisponible autre départ ;
ªªindisponible omnibus ;
ªªindisponible délestage (reconnaissance / intervention en cours / intervention en attente).
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194
Q

Libellés liés à la PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE

A

ªªindisponible instruction et sport ;
ªªindisponible EPO ;
ªªindisponible CAO

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195
Q

Libell És li És auxcontraintes techniques et rh

A
ªªIndisponible manque de personnel ;
ªªindisponible accidenté ;
ªªindisponible mécanique au LSO ;
ªªindisponible mécanique au NTI1 ;
ªªindisponible mécanique au NTI2 ;
ªªindisponible mécanique hors LSO.
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196
Q

Les groupements doivent veiller à ne pas dépasser les quotas suivants concernant le parc opérationnel.

A

ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis. Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;

ªªdans un CS à 2 EP, un EP doit rester en permanence
en service au centre de secours (hors
engagement pour intervention courante) ;

ªªdans un CS à 1 EP, l’EP ou le VSAV doit
rester en permanence en service au centre
de secours (hors engagement pour intervention
courante) ;

ªªpar catégorie d’engins majeurs (EP, MEA,
VLR, VSAV), dès lors que le pourcentage
de la couverture opérationnelle du groupement
passe sous le seuil de 50 %, le CSO
doit prendre les mesures pour remettre en
service au plus vite tout ou partie des engins
de la catégorie concernée, puis demander si
nécessaire l’appui du CO (montée en garde,
dégradation…).

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197
Q

simultanément, il ne peut pas y avoir plus de(combien de moyens) du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis

A

7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle » et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis. Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;

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198
Q

ªªsimultanément, il ne peut pas y avoir plus de
7 moyens du parc opérationnel EP, MEA de
chaque groupement indisponibles « premier
départ » ou « indisponibles préparation
opérationnelle », et à la condition qu’ils soient
judicieusement répartis.
Parmi ces engins,
il ne peut y avoir plus de

A

Parmi ces engins,

il ne peut y avoir plus de 3 MEA ;

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199
Q

les délais de départ des secours sur interventions doivent tendre à :

A

ªªLorsque l’engin est « disponible », qu’il soit
dans son LSO ou en écoute radio, l’équipage
doit être en mesure de décaler en moins de
3 minutes le jour et 4 minutes la nuit.

ªªLorsque l’engin est « indisponible premier
départ », qu’il soit dans son LSO ou en écoute
radio (piscine, instruction….) l’équipage doit
être en mesure de décaler en moins de 6
minutes

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200
Q

En règle générale, l’indisponibilité liée à l’armement ou au réarmement d’un engin ne doit pas
dépasser

A

l’heure.

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201
Q

Tout engin est autorisé à obtenir une indisponibilité liée à la préparation opérationnelle à l’exception :

A

ªªdes VSAV, hors exercice groupement ou Brigade programmé et créneau de préparation
opérationnelle défini par le groupement ;

ªªdes engins spéciaux uniques (restent « disponibles ») ;

ªªdes autres engins spéciaux présents sur leur secteur de compétence (« disponible » ou
« indisponible premier départ »).

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202
Q

Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens
au

A

bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires,

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203
Q

Le groupement organisateur d’un exercice doit obligatoirement exprimer ses demandes de moyens
au bureau opérations préparation opérationnelle pour validation et désignation des MMA complémentaires,
dès lors qu’un exercice nécessite

A

ªªun dépassement du quota (défini au paragraphe 3) de 7 moyens ;

ªªdu personnel ou des moyens de la garde de niveau Brigade ;

ªªdes moyens spéciaux ;

ªªdes moyens en dotation dans un autre groupement.
Le libellé associé au moyen est arrêté dans la note de désignation.

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204
Q

La garde du centre de secours comprend obligatoirement un chef de garde.
Certains centres de secours sont armés à un seul EP. Si le chef de garde n’est pas dissocié et de
manière à permettre aux jeunes sous-officiers de s’aguerrir dans leur fonction de chef d’agrès,
il est admis de pouvoir armer ces engins en PSEA aux conditions suivantes :

A

ªªil ne peut y avoir plus de 3 centres de secours « PSEA » par jour et par GIS ;

ªªil ne peut y avoir 2 centres de secours « PSEA » limitrophes (GIS voisin inclus) ;

ªªun chef de garde est présent dans chaque centre de secours concerné ;

ªªlorsque l’un des CS est armé par un PSEA, le PS du PC de compagnie doit être armé par un CGI

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205
Q

En général, lorsqu’ils sont requis, les secours

de la Brigade n’interviennent qu’en vertu d’une

A

réquisition écrite, rédigée par l’autorité habilitée.

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206
Q

requisitions dans les cas urgents,

A

Toutefois, dans les cas urgents, ils peuvent se
contenter d’une simple réquisition verbale, la
régularisation écrite devant alors intervenir
dans les plus brefs délais suivant l’opération

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207
Q

La réquisition est transmise au groupe .

A

rapports

du bureau opérations préparation opérationnelle

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208
Q

Il existe 2 types de réquisition :

A

administrative

et judiciaire.

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209
Q

RÉQUISITION ou demande de concours PAR L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE
Les autorités habilitées à opérer une réquisition
administrative sont les

A

maires et les préfets ou
leurs représentants qualifiés (gardien de la paix
par exemple).

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210
Q

par qui est prise la decision d’engagement dans le cas d’une réquisition administrative

A

La décision d’engagement est prise par le colonel
de garde.

Nota : les demandes des directions actives
de la PP (DOPC/DSAP/DRPJ) ou du cabinet du
Préfet de Police peuvent se concrétisées par des
demandes de concours directement transmises
au centre opérationnel

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211
Q

Les autorités habilitées à opérer une

réquisition judiciaire sont les

A

magistrats et les

officiers de police judiciaire.

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212
Q
  1. la réquisition par les secours de la Brigade
    Il est couramment admis que le secteur privé
    contribue dans certains cas aux opérations de
    sécurité civile, aux côtés des services publics
    (ex : conventions passées avec certaines sociétés
    pour la mise à disposition de camions-grue,
    de moyens de pompage à très gros débit, de
    moyens de récupération de produits dangereux,
    etc.). En cas de besoin, ces moyens peuvent faire
    l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité
A

En cas de besoin, ces moyens peuvent faire
l’objet d’une réquisition de la part de l’autorité
administrative dans les mêmes conditions que
celles décrites précédemment

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213
Q

la réquisition par les secours de la Brigade la réquisition peut-elle être verbale

A

Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours

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214
Q

Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours. Mais l’acte devra nécessairement
faire l’objet d’un arrêté …….. de l’autorité
……….. , qui va lui conférer la force du
droit.

A

Toutefois, si l’urgence de la situation l’impose,
la réquisition peut être directement prononcée
verbalement par le commandant des opérations
de secours. Mais l’acte devra nécessairement
faire l’objet d’un arrêté postérieur de l’autorité
administrative, qui va lui conférer la force du
droit.

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215
Q
Cette situation (resquisition de moyen)très exceptionnelle ne
doit en aucun cas être envisagée à un échelon
inférieur à celui
A

Cette situation très exceptionnelle ne
doit en aucun cas être envisagée à un échelon
inférieur à celui de l’officier de garde compagnie

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216
Q

LEs documents du

service incendie

A
  1. LISTE DE SERVICES
  2. CAHIER DE DÉPART DES SECOURS
  3. LISTING VOIES ET ÉTARÉ DU SECTEUR
  4. FICHES DE DÉPART DES SECOURS
  5. CAHIER DE MAIN COURANTE
  6. CARNET DE MESSAGES ET DE RENSEIGNEMENTS
  7. plan triptyque
  8. AUTRES DOCUMENTS DEVANT SE TROUVER À BORD DES ENGINS
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217
Q

quand est édité la liste de services

A

Établie quotidiennement par l’adjudant de
compagnie ou par le chef de centre de secours
selon le cas, la liste de services définit numériquement,
nominativement et par fonction, la
composition de la garde d’incendie et de secours,
ainsi que les différents services du jour. Elle
est arrêtée et affichée au moins 48 heures à
l’avance.
Elle est le référentiel du sergent de jour, qui
doit connaître en permanence la situation du
personnel et des engins de son CS.
Toute modification ne peut y être portée que par
le rédacteur ou par le sergent de jour.

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218
Q

cahier des dep des secours

ils sont vérifiés par qui

A

Tenus avec soins, ces cahiers sont vérifiés et
visés lorsqu’ils ont été utilisés par le chef de
garde descendant

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219
Q

Cahier de main courante

sur quoi est elle rédigée

A

Complément indispensable du suivi du déroulement
opérationnel de la journée, une main
courante opérationnelle est rédigée sur des
cahiers de messages téléphonés cotés, paraphés
et numérotés annuellement dans une série
unique.

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220
Q

La main courante doit faire mention, chronologiquement et de manière exhaustive, aux actes et événements
opérationnels qui ponctuent la journée. Doivent y figurer :

A

ªªla date complète, inscrite à chaque changement de journée ;

ªªles messages à caractère opérationnel, émis et reçus (les messages à caractère non opérationnel,
s’il est décidé de les conserver au PVO, doivent l’être dans un document distinct) ;

ªªles indisponibilités et remises en service d’engins, de matériels ou de réseaux opérationnels ;

ªªles prises de service successives de l’OGC, de chef de garde, de sergent de jour et de
stationnaires, qu’ils soient à leur compte ou en remplacement ;

ªªles changements de garde non programmées ;

ªªles modes de fonctionnements dégradés et les défaillances des systèmes ;

ªªles contacts avec les stations directrices associées.

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221
Q

La main courante est visée par

A

La main courante est visée par le stationnaire en titre, le sergent de jour et le chef de garde
descendants avant qu’ils quittent leur garde.

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222
Q

En principe, en dehors de l’activation d’un poste de commandement, les messages sont transmis
directement par le commandant des opérations de secours.
Toutefois, leur retranscription est parfois nécessaire, en particulier lorsque :

A

ªªil s’agit d’un feu ou d’une explosion ;

ªªl’opération nécessite des messages de renseignements successifs ;

ªªla configuration des lieux impose la retransmission par une tierce personne ;

ªªune relève entre commandants des opérations de secours est prévisible.

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223
Q

au verso que permet de recueillir le cahier de messages et de renseignements

A

Enfin, au verso, ce document permet de recueillir tous les éléments nécessaires à la rédaction
du rapport, selon les indications du chef d’agrès

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224
Q

Le plan triptyque est un document destiné à aider

A

les premiers intervenants dans un

ÉTARÉ à en appréhender ses difficultés.

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225
Q

le plan triptyque Elaboré pour quel ETARE

A

Elaboré pour tout ÉTARÉ 3, il est cependant soumis à l’approbation d’une commission
pour les autres niveaux.

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226
Q

le plan triptyque La répartition est d’un exemplaire dans

A

ªªEP 1 du CSTC;

ªªEP 2 ou VL cdg du CSTC;

ªªPVO du CSTC;

ªªEP 1 des CS 1,2 et 3;

ªªEP 2 ou VL cdg des CS 1,2 et 3.

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227
Q

docs à bord de TOUS LES ENGINS EN SERVICE DANS LES CENTRES DE SECOURS

A

ªªguide des plans de Paris et de sa banlieue, datant de moins de trois ans ;

ªªbons ST 30 bis de mouvements de matériels ;

ªªbon ST 25 de prise en charge provisoire de matériels.

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228
Q

docs devant se trouver TOUS LES ENGINS DE PREMIÈRE INTERVENTION

A

ªªfiches bilans ;

ªªdécharges de responsabilité ou refus de transport (imprimés BOPE 7) ;

ªªimprimés BOPE 12 de fin d’intervention sur le réseau ferré ;

ªªimprimés BOPE 13 informant de l’intervention des sapeurs-pompiers ;

ªªimprimés BOPE 23 information “patient”.

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229
Q

docs devant se trouver dans ENGINS-POMPE

A

ªªplans parcellaires des secteurs limitrophes, comportant notamment les hydrants et les points
d’aspiration, les débits simultanés des réseaux d’eau privés, les établissements répertoriés, etc. ;

ªªrépertoire des indisponibilités d’hydrants et de barrages des rues.

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230
Q

BOPE 1

A

Cahiers de départ des secours PVO

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231
Q

BOPE 2

A

Cahiers de départ des secours CSO

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232
Q

BOPE 3

A

Fiches: chef de salle CO, coordination, GIS

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233
Q

BOPE 4

A

Fiche de départ des secours pour les PVO

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234
Q

BOPE 5

A

Main courante

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235
Q

BOPE 6

A

Cahier de messages téléphonés

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236
Q

BOPE 7

A

Décharge de responsabilité - Refus de transport

237
Q

BOPE 8

A

Carnet de messages et renseignements

238
Q

BOPE 10

A

Rapport ADAGIO papier (partie en-tête, texte et engins)

239
Q

BOPE 11

A

Rapport ADAGIO (partie victimes et feux)

240
Q

BOPE 12

A

Imprimé de fin d’intervention (COS-RATP-SNCF) - Transfert de responsabilité
soumis à la convention - Autorisation de rétablissement de la circulation

241
Q

BOPE 13

A

Papillon jaune : Intervention des SP (par conformité juridique et ADAGIO

242
Q

BOPE 14

A

Transmission du message au sein de la salle de gestion de crise

243
Q

BOPE 15

A

Proposition émanant des cellules du CO

244
Q

BOPE 16

A

Ordre(s) de la cellule commandement

245
Q

BOPE 17

A

Mise à jour des rues

246
Q

BOPE 18

A

Mise à jour des ÉTARÉ

247
Q

BOPE 19

A

Mise à jour des BIPI

248
Q

BOPE 20

A

Délestage en mode dégradé : fiche de reconnaissances

249
Q

BOPE 21

A

Délestage en mode dégradé : tableau de suivi des interventions

250
Q

BOPE 22

A

Délestage en mode dégradé : renseignements sur les interventions

251
Q

BOPE 23

A

Information « Patient »

252
Q

Les conditions d’archivage des documents opérationnels

ont été arrêtées conjointement par

A

le
commandement de la Brigade et le service
Archives de la Préfecture de Police. Ils font l’objet
d’un tableau de gestion des archives.

253
Q

tps CS Cahier de départ des secours

A

1 an après destruction

254
Q

tps CS Cahier de main courante opérationnelle

A

5 ans Destruction

255
Q

tps CS Cahier des messages téléphonés

A

1 an Destruction

256
Q

tps CS Cahier des indisponibilités des BI/PI

A

1 an Destruction

257
Q

tps CS Fiche bilan

A

30 ans Destruction

258
Q

tps PC Cahier de départ des secours

A

5 ans Destruction

259
Q

tps PC Cahier de main courante opérationnelle

A

5ans Destruction

260
Q

tps PC Cahier des messages téléphonés

A

1 an Destruction

261
Q

tps PC Cahier des indisponibilités des BI/PI

A

1 an Destruction

262
Q

tps EM Télégrammes (télex), cahier des messages

A

1 an Destruction

263
Q

tps EM Télex « fil de l’eau »

A

5 ans Destruction

264
Q

tps EM Fiche Opérateur Coordination Médicale (OCM)

A

1 an Destruction

265
Q

tps EM Fiche d’observation médicale

A

30 ans Destruction

266
Q

tps EM Dossiers « Opérations majeures »

A

15 ans Musée BSPP

267
Q

Le commandement opérationnel de la Brigade

s’articule autour de

A

l’échelon tactique au niveau
des groupements et de l’échelon opératif à
l’état-major Brigade, subordonné à la préfecture
de zone, échelon stratégique.

268
Q

groupement est l’echelon ?

A

tactique

269
Q

EM brigade est l’échelon

A

opératif

270
Q

préfecture de zone est l’échelon

A

stratégique

271
Q

qui est le DOS

A

préfet de police ou préfet 92 93 94

272
Q

par qui la fonction de médecin de la BSPP chargé de l’organisation et du fonctionnement de
la chaîne médicale des secours est
assurée successivement

A

Cette fonction est
assurée successivement par un médecin désigné
par la coordination médicale de la Brigade puis,
selon la nature de l’intervention, par le directeur
des secours médicaux (DSM) de garde et enfin
par le médecin-chef Brigade de garde

273
Q

en cas d’attentats, dès le déclenchement du premier plan rouge alpha (PRA), qui automatiquement le COS

A

en cas d’attentats, dès le déclenchement du premier plan rouge alpha (PRA),
le commandant opérationnel Brigade prend automatiquement le COS et le médecinchef
Brigade prend automatiquement la fonction de DSM de l’ensemble du dispositif. A
l’échelon tactique, les responsables de site deviennent des « chefs de site » conseillés
par des « DSM de site ».

274
Q

qui est le COS sur
les emprises des aérodromes Paris-Charles de
Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget

A

Le général commandant la Brigade est COS sur
les emprises des aérodromes Paris-Charles de
Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget (l’emprise
d’un aérodrome n’est pas obligatoirement
totalement identique à la zone d’aérodrome ou
ZA).

275
Q

La responsabilité du chef (celui qui est investi

d’un commandement

A

La responsabilité du chef (celui qui est investi

d’un commandement organique)

276
Q

La responsabilité de l’intervention incombe

A

au chef présent sur place et qui occupe le plus
haut rang dans la chaîne de commandement
opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier
de garde compagnie, officier supérieur de garde
groupement, colonel de garde et commandant
opérationnel Brigade).

277
Q

S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau
(chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde)
dans le départ de première intervention et dans
le complément de premier départ, c’est celui du …. qui est fait COS

A

du CSTC qui est de fait COS

278
Q

En l’absence d’un

chef du CSTC concerné dans un niveau donné il revient à qui de prendre les fonctions

A

il revient au plus ancien dans le grade le plus

élevé de prendre la fonction.

279
Q

le chef de garde a t-il besoin de passer un message de prise de COS

A

Le chef de garde est de fait COS. Il n’a pas besoin de transmettre le message
« je prends le commandement des opérations de secours ».

280
Q

L’autorité présente qui ne prend pas le

commandement des opérations de secours est-elle responsable de l’intervention

A

L’autorité présente qui ne prend pas le
commandement des opérations de secours reste
néanmoins responsable de l’intervention

281
Q

Pour que des informations se transforment en un renseignement utile à la prise de décision, il
faut être en capacité de pouvoir les consolider par le recueil d’informations provenant de plusieurs
sources

A

ªªdu centre opérationnel en charge de l’instruction des demandes et devant, en fonction de
ses capacités à absorber les flux d’appels d’urgence, accompagner au mieux les personnes
jusqu’à l’arrivée des secours (personnes bloquées dans les étages etc.) et susceptible de faire
préciser l’état de la situation. A cet effet, le CO dispose de toute la latitude pour :
ÂÂréécouter au besoin les appels enregistrés ;
ÂÂcroiser des informations sur une même intervention entre les différents opérateurs CTA
18-112 avec, si nécessaire la mise en place d’éventuelles consignes temporaires ;
ÂÂtransmettre les informations considérées utiles directement au COS ;

ªªdes personnes sur les lieux (évacuées avant notre arrivée ou se manifestant au secours) ;

ªªdes services publics, privés ou personnes de l’art pouvant concourir à la résolution de la
situation et potentiellement détendeurs d’informations précieuses ;

ªªdes comptes-rendus circonstanciés faits par les différents personnels intervenants dans le
cadre de leur mission (le tour du feu , des points ou appréciations de la situation, etc.).

282
Q

def anticipation

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes
les dispositions tactiques et matérielles,
est indispensable dans tous les domaines

283
Q

Elle (l’anticipation) est le grand principe qui régit l’action des secours dans quels cas

A

ªªen amont, par la prévention et la planification
opérationnelle, lors de l’élaboration des
plans de secours et de la répertoriation des
établissements les plus dangereux ;

ªªau moment de la demande de secours,
lorsque le nombre ou la gravité des appels
incitent à compléter préventivement le
volume d’engins dépêchés sur les lieux et à
prévoir leur relève.

284
Q

Elle (anticipation) prévaut aussi

A

dans l’organisation du commandement sur les interventions

285
Q

Les situations d’urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d’intervention,
ainsi que la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas……. et excluent …..

A

ne permettent pas l’hésitation et excluent l’improvisation.

286
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant

A

ªªl a stricte observation des ordres reçus ;

ªªl a recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y
concourant.

287
Q

En particulier, la discipline d’action impose :

A

ªª de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les
moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.) ;

ªª de conserver son sang-froid et sa sérénité ;

ªª d’opérer en silence en toute circonstance ;

ªª de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle
ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ;

ªªde rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative.

288
Q

Responsable du succès de l’intervention, le

COS s’attache à donner des ordres ….

A

clairs, nets

et précis

289
Q

Les limites extérieures du zonage

A

forment

le périmètre de sécurité

290
Q

qu’est ce que la zone d’exclusion

A

le COS délimite dès le début de
l’intervention une zone « a priori », qui prend
en compte a minima le danger principal. C’est
la zone d’exclusion

291
Q

ZONE D’EXCLUSION

A
(ROUGE)
 Il s’agit de la zone où les
intervenants sont directement
exposés aux effets du danger
principal (par exemple,
exposition au feu et aux fumées
dans le cas d’un incendie ou
à proximité des véhicules
concernés sur un accident
de la route). L’accès en est
strictement réglementé et n’est
autorisé qu’aux intervenants
équipés de tenues de protection
adaptées aux risques.
292
Q

ZONE CONTRÔLÉE

A
(ORANGE)

Il s’agit d’une zone tampon d’où
est coordonné l’engagement
des intervenants en zone
d’exclusion. Ne doit s’y trouver
que du personnel ayant le
même niveau de protection
vestimentaire qu’en zone
d’exclusion (équipes de sécurité,
PCA, réserve d’approche du
matériel).
293
Q

ZONE DE SOUTIEN

A
(VERTE)

Cette zone est la plus
excentrée. Comme les autres,
elle est interdite au public,
de manière à ne pas entraver
l’action des secours. Il s’agit
cependant d’une zone qui ne
nécessite pas de protection
particulière pour les personnes
qui s’y trouvent. Les structures
de soutien nécessaires au bon
déroulement de l’intervention
doivent être localisées dans
cette zone : ZDI, PMA, PCP,
zone des PC, zones de remise
en condition du personnel, etc
294
Q

En fonction de la nature de l’intervention, le passage d’une zone à l’autre se fera soit

A

librement
dès lors que le personnel aura revêtu le niveau de protection nécessaire, soit de manière
strictement encadrée (passage obligatoire par un sas pour le contrôle de contamination par
exemple).

295
Q

Au-delà de la zone de soutien se trouve

A

la zone publique

296
Q

LE COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS

A

Le commandant des opérations de secours
(COS) est l’officier, le sous-officier ou le gradé
qui, sur une intervention, commande l’action
des moyens engagés. Il se retrouve souvent à
la tête d’un ensemble de moyens ; il coordonne
alors leurs actions.
Le COS appartient obligatoirement à la chaîne
de commandement opérationnel.
Lorsque l’autorité décide de prendre
l’intervention à son compte, elle transmet le
message :
« Je prends le commandement des
opérations de secours ».

297
Q

le chef de garde Avant de partir

A

Le chef de garde s’assure que les secours ont
été envoyés conformément aux règles définies
au présent règlement. Dans tous les cas où il
s’agit d’une intervention particulière, il se réfère
aux documents s’y rapportant

298
Q

chef de garde Sur les lieux de l’intervention Le chef de garde a l’initiative absolue

A

Le chef de garde a l’initiative absolue des

mesures à prendre et des moyens à engager.

299
Q

Chef de garde Sur les lieux de l’intervention Il a le devoir de

A

Il a le devoir de demander immédiatement les
moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires.
La demande en est faite sans attendre d’être en
possession de tous les renseignements et avant
même la mise en oeuvre des premiers secours.

300
Q

toute incertitude relative à un risque doit être prise au sérieux. La levée de doute NRBC,
par exemple, doit être entreprise, en particulier dès lors que

A

dès lors qu’une notion d’explosion existe et que l’adresse
correspond à une cible d’attaque terroriste potentielle (aéroport, la Défense, Champs Élysées, RER, métro,
gare, grands magasins,…)

301
Q

le Chef de garde Au cours de l’intervention

A

Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire
d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants :

ªªCependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment
du chef de la mission ou de son représentant ;

ªªDans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que
possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant ;

ªªDans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants,
il fait appel au concours de la police.

302
Q

CG Avant de quitter les lieux de l’intervention et s’il n’a pas été relevé

A

Il procède à une visite minutieuse de tous
les tenants et aboutissants ainsi que des
communications de toute espèce, autant à
l’intérieur des locaux sinistrés que dans les
maisons avoisinantes où l’action des sapeurspompiers
nécessiterait de prendre des mesures :

ªªquand il le juge nécessaire, il met en place
un service de surveillance et fait commander
des rondes pendant et après ce service ;

ªªlorsqu’un service de surveillance est installé,
le COS est transféré aux responsables
successifs de ce service, qui en organisent
les relèves. Ce service ne peut être réduit
ou supprimé que par le chef de garde ou
l’OGC du secteur à l’occasion des rondes
périodiques ;

ªªce dernier ne le supprime qu’après avoir
repris le COS et acquis personnellement la
certitude que tout danger a disparu ;

ªªlorsque des rondes sont commandées, elles
sont effectuées conformément au titre 8 de
la présente partie.

303
Q

La fonction de chef de secteur est confiée aux responsables opérationnels du niveau

A

chef de garde au minimum.

304
Q

Il existe 2 types de secteurs :

A

ªªle secteur géographique, qui correspond en
principe à chaque face du sinistre et à chaque
point « difficile » ;

ªªle secteur fonctionnel, qui correspond aux
grandes missions pouvant être confiées sur
intervention.

305
Q

le chef de secteur Il suit attentivement la marche des opérations
dans son secteur et observe tout ce qui peut
intéresser la sécurité du personnel placé sous
ses ordres, en liaison avec

A

l’officier sécurité.

306
Q

chef de secteur Il utilise ces liaisons pour :

A

ªªdemander des moyens ;

ªªrendre compte de l’évolution du sinistre dans
son secteur ;

ªªrendre compte des mesures prises, au moins
toutes les demi-heures ;

ªªdemander la modification de son dispositif.

307
Q

Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution
de sa mission concernant

A

ªªl’appel : nature de l’intervention, nombre
d’appels, heure du premier appel, moyens
envoyés ;

ªªl’adresse ou le lieu de rendez-vous ;

ªªles risques existant à l’adresse ;

ªªles moyens de secours à demeure ;

ªªl’itinéraire à suivre.

Il informe son personnel du motif de départ et
fixe la tenue d’intervention adaptée.

308
Q

Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans
les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC :

A

ªªleur jeton de présence ;

ªªles renseignements suivants :
ÂÂnom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en oeuvre ;
ÂÂorifices de refoulement encore disponibles sur l’engin ;
ÂÂrisques particuliers rencontrés ;
ÂÂbesoins éventuels

309
Q

L’ÉTHIQUE DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS

A

L’éthique est un ensemble de règles de conduite.
Elle indique au sapeur-pompier comment il
doit se comporter, agir et être envers ceux qui
l’entourent.
Le général CASSO, premier commandant
de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris
(1963-1970) l’a illustrée comme suit :
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu
m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me
permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour
mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les
voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente te sembleront longues,
très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».

310
Q

le SPP Il doit faire preuve en permanence :

A

ªªd’altruisme, disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer
généreux et désintéressé ;
ªªd’efficience, capacité de rendement de performance ;
ªªde discrétion, attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer

311
Q

Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants

A

ªªobligation pour les sapeurs-pompiers de Paris
de dénoncer les crimes et délits dont ils ont
connaissance à l’occasion de l’exercice de
leur activité ;

ªªlorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler
une information à caractère confidentiel pour
prouver son innocence dans une affaire pour
laquelle il est mis en cause.

312
Q

le fait de ne pas avoir le droit de divulguer des informations ou des
documents concernant la BSPP sans l’accord de
l’autorité hiérarchique,

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à
la discrétion professionnelle et n’ont donc pas
le droit de divulguer des informations ou des
documents concernant la BSPP sans l’accord de
l’autorité hiérarchique,

313
Q

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à
la discrétion professionnelle et n’ont donc pas
le droit de divulguer des informations ou des
documents concernant la BSPP sans l’accord de
l’autorité hiérarchique, sauf sur demande

A

d’un

magistrat.

314
Q

Les sapeurs-pompiers de Paris sont également

soumis au secret professionnel, qui s’applique

A

à tout ce qui a été vu, entendu ou compris

concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.

315
Q

sur ligne d’urgence l’opératueur Il s’abstient de tout

A
Il s’abstient de tout
tutoiement, toute
familiarité, de propos
désobligeants, de réflexions
inappropriées et d’attitudes
déplacées.
316
Q

LE COMPORTEMENT GÉNÉRAL EN OPÉRATION

A

politesse
respect
discipline

317
Q

En arrivant sur les lieux
d’un accident ou d’une
détresse, l’équipage
agit

A

En arrivant sur les lieux
d’un accident ou d’une
détresse, l’équipage
agit avec calme

318
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener
le sapeur-pompier à porter une attention particulière

A

ªªà ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement
sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît
nécessaire ;

ªªà son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut
être perçu comme agressif ou intrusif ;

ªªà sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des
situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser
le contact avec elle.

319
Q

en l’absence de
notion de violence, seul le port ou le transport
d’une arme de? constitue un
délit … ?

A

en l’absence de
notion de violence, seul le port ou le transport
d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs
munitions), de la 4e (armes à feu de défense et
leurs munitions soumises à autorisation) ou de
la 6e (armes blanches) catégorie constitue un
délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice
de ses fonctions doit dénoncer.

320
Q

L’exploitation du réseau radio de la Brigade est assurée sur le principe d’un réseau

A

dirigé

321
Q

L’exploitation du réseau radio de la Brigade est assurée sur le principe d’un réseau dirigé organisé à partir de combien de niveau

A

à partir de 3 niveaux de stations directrices (CO, CSO, PVO), qui en assurent la mise en œuvre et l’exploitation

322
Q

Le suivi chronologique et l’archivage des messages d’une opération sont assurés par

A

les postes fixes (PVO, CSO et CO) ou mobiles (PC TAC). Ces derniers doivent être en mesure à tout moment de faire le point de la situation à une autorité.

323
Q

Il existe combien de types de messages

A

8

324
Q

Il existe 8 types de messages :

A

ª message de départ ;

ª message de présentation ;

ª message de demande de moyens ;

ª message d’ambiance ;

ª message de renseignements ;

ª message de déplacement ;

ª message de disponibilité ;

ª message de rentrée.

325
Q

Les règles de transmissions des messages en phonie sont définies dans

A

l’OBIDSIC.

326
Q

Les messages de demandes de moyens,
d’ambiance et de renseignements nécessitent une autorisation préalable de transmission par la station directrice compétente, dès lors qu’ils doivent être transmis en

A

phonie

327
Q

Les messages de …….nécessitent une autorisation préalable de transmission par la station directrice compétente, dès lors qu’ils doivent être transmis en phonie.

A

de demandes de moyens,

d’ambiance et de renseignements

328
Q

Pour qu’il ne soit pas tronqué, la transmission d’un message radio doit débuter après le déclenchement du relais, soit environ

A

trois secondes après l’appui sur la pédale d’émission

329
Q

Les messages de renseignement pour les opérations particulières avec PC TAC activé sont systématiquement transmis une première fois à la vitesse

A

d’une conversation, puis une seconde fois à vitesse lente.

330
Q

Un COS peut-il déléguer la rédaction et la transmission de ses messages

A

Un COS peut déléguer la rédaction et la transmission de ses messages. Il doit cependant préalablement les valider et ils sont obligatoirement transmis à son nom.

331
Q

Le message doit prioritairement être transmis par

A

radio, afin d’être entendu et enregistré. Cependant, en cas de difficulté de transmission, les messages peuvent exceptionnellement être transmis par d’autres moyens : téléphone, fax, Internet.

332
Q

radio, afin d’être entendu et enregistré. Cependant, en cas de difficulté de transmission, les messages peuvent exceptionnellement être transmis par d’autres moyens : téléphone, fax, Internet.

A

« opération terminée »,

333
Q

Tout message de renseignements peut être modifié avant le message……. , dès lors que cette modification est ………sur le réseau radio. Toutefois, cette option de confort est à utiliser avec parcimonie

A

« opération terminée »

enregistrée

334
Q

Les STATUS sont des messages de données courts qui s’utilisent en lieu et place des messages de phonie. Ils sont définis dans

A

l’OBIDSIC

335
Q

En phonie, la procédure « message en l’air » (régime…

A

En phonie, la procédure « message en l’air » (régime liberté) est utilisée, précédée de l’indicatif de la station directrice

336
Q

MESSAGE DE DEMANDE DE MOYENS a-til priorité sur tous les autres

A

Ce message a priorité sur tous les autres.

337
Q

quand le message de demande de moyen est-il transmit

A

Il est transmis en phonie, voire par STATUS dans les cas courants,…,et au plus vite dès lors que le COS estime que des moyens supplémentaires lui sont nécessaires.

338
Q

La première demande peut intervenir dès

A

la présentation sur les lieux de l’intervention et de préférence dans les 5 premières minutes.

339
Q

Le premier message de demande est une

A

« demande sèche », tout comme les demandes consécutives à un changement défavorable de situation

340
Q

Le premier message de demande est une « demande sèche », tout comme les demandes consécutives à un changement défavorable de situation. Dans les autres cas, elle précède et s’associe au

A

Dans les autres cas, elle précède et s’associe au message de renseignement.

341
Q

Une demande de moyens est destinée à

A

honorer un besoin opérationnel (en moyens ou en action à entreprendre) pour répondre à une situation particulière.

342
Q

Cette demande (dde de moyens) doit être associée à

A

une adresse, un groupe horaire et/ou un motif

343
Q

Cette demande doit être associée à une adresse, un groupe horaire et/ou un motif selon les règles suivantes :

A

ª l’adresse est mentionnée à la première demande de moyens. Elle peut l’être également dans la demande de moyens suivante s’il est nécessaire de définir une autre adresse d’accès des secours ou une zone de déploiement initial ;

ª le groupe horaire : pour les demandes de dispositif de relève, de surveillance ou de déblai (délai d’une heure minimum) ;

ª le motif : uniquement pour les services publics et lors des demandes d’engins et/ou matériels spéciaux autres que pour feu.

344
Q

Les demandes de moyen médicalisé peuvent être faites selon deux procédures :

A
  • Cas « usuel »:
    Dans le cas où la décision d’envoi d’un moyen médicalisé a été prise par le médecin coordinateur après le bilan du chef d’agrès, ou lorsque le moyen médicalisé est envoyé au départ des secours, le chef d’agrès mentionne dans son message de renseignements
    « …Attendons moyen médicalisé ».
  • Cas « exceptionnel »
    Dans certains cas, le chef d’agrès a besoin d’un moyen médicalisé, mais se trouve confronté à une situation particulièrement urgente ou est dans l’impossibilité de contacter la coordination médicale, il doit alors effectuer sa demande sous la forme suivante :
     « …Je demande un moyen médicalisé, pour tel motif, telle adresse, coordination médicale non contactée ».

Le CSO territorialement compétent transmet alors la demande à la coordination médicale et s’assure de l’envoi de ce moyen

345
Q

Le chef d’agrès fait une demande générique de police sans se soucier

A

des compétences territoriales

346
Q

qui est chargé de trouver le service compétent (CRS, PAF, GTA, police…) en fonction de l’adresse, de transmettre la demande et de s’assurer de l’envoi des moyens demandés.

A

Le CSO territorialement compétent

347
Q

deux cas de demande de police

A

Cas nominal  « Je demande police, telle adresse, pour tel motif ».

Cas particulier En l’absence de la police et dans le cadre d’une agression caractérisée envers les secours :  « Je demande police d’urgence, telle adresse, pour tel motif ».

348
Q

Un service public autre que la police peut être …… ou …… selon l’importance de l’opération

A

prévenu (message de rentrée) ou demandé d’urgence selon l’importance de l’opération

349
Q

est-il de la compétence de la BSPP de prévenir ou de demander l’inspection du travail

A

Il n’est pas de la compétence de la BSPP de prévenir ou de demander l’inspection du travail.

350
Q

MESSAGE D’AMBIANCE il est émis

A

Il est émis systématiquement en phonie sans procédure ni formalisme particulier, mais à cadence normale et sans précipitation

351
Q

(MESSAGE D’AMBIANCE) Il consiste pour

A

le COS, ou pour un de ses supérieurs dans la chaîne de commandement opérationnelle

352
Q

(MESSAGE D’AMBIANCE) il est une réponse instantanée aux questions

A

« de quoi s’agit-il ? » et si possible « quels sont les risques avérés ? ». Il est important de rester factuel

353
Q

Il ne faut pas demander EDF-GDF dans le premier message de renseignement dans les cas suivant

A

complément par anticipation,

demande de renfort (incendie, habitation, secours),

demande d’un ou plusieurs enginspompe en renfort sur feu

354
Q

(MESSAGE D’AMBIANCE) Il est uniquement passé dans les cas suivants :

A

ª à l’arrivée d’un futur COS potentiel sur une intervention où des moyens importants sont engagés, lorsqu’il s’agit d’alerter ou de rassurer rapidement le commandement sur une situation (de préférence dans les 10 mn après s’être présenté).

ª par le COS, en cas de situation ou d’événement exceptionnel :

 sur-accident ;

 agression violente des secours ;

 impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ;

 nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités de tutelle d’un nouvel élément pouvant par exemple avoir des répercussions médiatiques.

355
Q

message d’ambiance Seul est transmis par la station directrice compétente : « message reçu à tel heure ou message non reçu ».
Il est confirmé dès que possible par un message de renseignements, auquel il se substitue ou pas

A

ne se substitue pas

Il peut également être doublé par un appel téléphonique au CO ou au CSO TC.

356
Q

Le message de renseignement présente la situation de l’intervention au moment de son émission. Il doit être

A

court, bref, précis, sans verbiage et s’appuyer sur la marche générale des opérations (MGO).

357
Q

Le message de renseignement Il est obligatoirement transmis en phonie dans les cas suivants

A

ª lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu, une explosion, une fuite de gaz ou présente un caractère NRBC ;

ª lorsqu’un plan spécial est déclenché ;

ª lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt secours), y compris des moyens médicalisés ;

ª s’il y a présence d’une personnalité ou d’une haute autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle soit impliquée ou non ;

ª lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, y compris en présence de la police ;

ª à partir de 2 victimes sur l’intervention.

358
Q

Il est transmis par…….lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela est prévu dans le cadre des CIAM.

A

Il est transmis par téléphone lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela est prévu dans le cadre des CIAM.

359
Q

La fréquence des messages de renseignement

def

A

e premier message est transmis au plus vite par le COS, idéalement dans les 15 mn après la présentation du premier engin sur les lieux de l’intervention. Ce délai peut être porté à 30 mn si un message d’ambiance est transmis entre temps.

360
Q

La fréquence des messages de renseignement Pendant les phases actives

A

le délai entre 2 messages ne doit en principe pas dépasser 45 mn.

361
Q

après les phases actives, le délai peut être porté

A

90 mn

362
Q

Pour les interventions de longues durées, les messages seront passés lors de

A

tout changement d’équipe de surveillance, de déblai ou au moment des rondes

363
Q

LE PREMIER MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS Contexture générale

A

Dans le cas où un message de renseignement doit être transmis, il doit indiquer les éléments suivants :

ª nature et importance (feu ou violent feu de tel contenant, de tel contenu, de poubelle, de véhicule, de forêt, « consécutif à » le cas échéant…) ;

ª adresse exacte (y compris l’étage) ;

ª destination et nombre d’étages du bâtiment (pour feu) ;

ª mesures prises ou en cours par les SP (actions sur le public avec degré de panique dans les ERP, sauvetages, mises en sécurité ou évacuations, lances en manœuvre ou en attente, périmètre de sécurité, arrêt de la circulation, activation SINUS, etc.) ;

ª bilan provisoire (en présence de victime(s)) ;

ª services publics et spécialisés et autorités (« sur les lieux », « présenté à telle heure » ou « se présente ») ;

ª incidence prévisible de l’événement (le cas échéant) ;

ª appréciation du COS sur l’évolution prévisible de la situation (cette appréciation est systématique lors des incendies, ainsi que lors des interventions particulières ou importantes de tout type où des reconnaissances sont nécessaires pour délimiter un risque ou rechercher des victimes) :

 si la situation présente un risque prévisible d’extension du sinistre et/ou de danger pour les personnes, il termine son message par l’appréciation : « poursuivons reconnaissances » ;

 sinon, il transmet l’appréciation « reconnaissances en cours » qui correspond également à une phase incontournable de la MGO.

2 Feu qui n’est pas nécessairement important, mais dont les manifestations indiquent une vitesse exceptionnelle de combustion et des risques de propagation.
3 Pas de public, public présent pas de panique, public présent paniqué.

364
Q

l’appréciation « poursuivons reconnaissances » a pour finalité d’alerter le CO, le CSO TC et la chaîne de commandement sur un risque d’évolution défavorable de la situation. Elle est associée en principe à

A

une demande de moyens conséquente.

365
Q

si le terme « poursuivons reconnaissances » est utilisé, le terme …doit figurer dans le message de renseignement suivant

A

En règle générale lorsque le terme « poursuivons reconnaissances » est utilisé, le terme « feux circonscrit » doit figurer dans le message de renseignement suivant.

366
Q

message renseignement  Contexture simplifiée

A

Pour une intervention courante en mode dégradé ANTARES (status HS), le COS transmettra dans son message unique de renseignement les informations nécessaires à la compréhension de l’intervention.

367
Q

message de renseignement  Feu éteint au 1er message

A

Lorsque le feu est passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il convient de définir le contenant précis dans lequel il est survenu :
Exemple : « Je demande gaz de France d’urgence, feu de cuisine de restaurant d’une surface de 20 m², telle adresse, au rez-de-chaussée d’un bâtiment à usage mixte commerce et habitation R+7, R-1, éteint au moyen d’une lance, 10 personnes évacuées, pas de panique, électricité de France et police présentées à telle heure, déblai, dégarnissage et reconnaissances en cours »

368
Q

message de renseignement  Feu non éteint au 1er message

A

Lorsque le feu n’est pas passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il s’agit de mentionner le volume intégrant le contenant dans lequel a lieu le sinistre :

ª plus d’une pièce concernée : « feu d’appartement », « feu de duplex », « feu d’atelier », « feux de caves »… ;

ª Plusieurs appartements, ou chambres de bonnes ou chambres d’hôtel concernés au même niveau : « feu de RdC » ou « feu de rez-de-jardin » ou « feu d’étage » ou « feu de niveau » ou « feu de sous-sols » ;

ª à partir de 2 appartements à 2 niveaux différents : « feu d’immeuble », « feu d’hôtel »… ;

ª plusieurs constructions concernées : « feu d’îlots », « feu de pâté de maison », « feu de quartier » ; ª autres : « feu d’entrepôts », « feu de parc de stationnement couvert »…

369
Q

messsage de renseignement ➎ Les moyens hydrauliques

Les moyens hydrauliques sont transmis au paragraphe « mesures prises ou en cours » en commençant par

A

les moyens en manœuvre et en les indiquant dans l’ordre croissant de puissance. Les utilisateurs des moyens ne doivent pas être mentionnés dans le message.

370
Q

message de renseignement ➎ Les moyens hydrauliques

Il doit être précisé :

A

ª les lances en manœuvre(dont celles sur MEA), puis celles en attente.
 un nombre ;
 un type :
• lance à poudre ;
• lance du dévidoir tournant ;
• lance spéciale (lance BIRO, générateur TURBEX…) ;
• lance à eau (q2 et q3 sans distinction), dont celle sur colonne sèches ou humide et celle option mousse ;
• lance grande puissance (q4 et/ou 50x25 sans précision), dont celle option mousse ;
• lance canon eau ou mousse.

ª les moyens privés utilisés en manœuvre ou en attente :
 réserve de sable, seau, extincteurs, robinet d’incendie armé, lance canon ou lances à mousse du dépôt…

ª le nombre de lignes de 110 mm établies

371
Q

Les lances établies en protection sont passées comment dans le message de renseignement

A

sont passées en manœuvre

372
Q

Les lances en cours d’établissement ne sont passées que

A

lorsqu’aucune lance n’est en manœuvre ou en attente.

373
Q

message de rensignement la ventilation

Parmi les phases de la MGO à évoquer au paragraphe « mesures prises ou en cours », la ventilation doit être mentionnée selon les règles suivantes :

A

ª la ventilation naturelle ne doit pas apparaître dans le message ;

ª la ventilation mécanique doit apparaître dans le message au travers de ses 2 composantes :

le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle :

 si les ventilateurs en service à la Brigade sont utilisés, transmettre :
 « …ventilation opérationnelle en manœuvre… » ;

 si le désenfumage mécanique imposé dans certains établissements par les règlements de prévention (IGH, parc de stationnement, ERP, etc.) est mis en œuvre, transmettre :
 « …désenfumage mécanique en cours… » ;

 si le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle sont utilisés, transmettre :
 « …désenfumage mécanique en cours et ventilation opérationnelle en manœuvre… » ;

 lorsque la ventilation opérationnelle et/ou le désenfumage mécanique sont terminés, transmettre :

 « …ventilation opérationnelle et/ou désenfumage mécanique terminé… ».

ª ne pas indiquer les moyens (VGD, VHA, VEA, ANETI, générateur TURBEX, ventilateurs des échelles), la technique (en surpression, en dépression) ou la tactique (attaque ou protection).

374
Q

message de renseignement  les victimes

Un bilan définitif n’est passé qu’en fin d’opération, sans notion de

A

de vecteur de transport et de destinations précisés dans le message de rentrée. Il est simplement indiqué le nombre de victimes évacuées par moyen médicalisé et moyen non médicalisé

375
Q

message de renseignement Catégorisation des victimes

A

Dans un message de renseignements, il faut mentionner la catégorisation de la victime sous la forme : décédée (DCD), urgence absolue (UA) ou urgence relative (UR).

376
Q

Les mentions UA et DCD (sauf décès certain) passées dans un bilan définitif doivent obligatoirement faire l’objet d’une validation

A

médicale préalable.

377
Q

Types particuliers (type de victimes) les quelles

A

Si la victime est un militaire du corps, un militaire, un policier, un nourrisson ou un enfant, la catégorisation est complétée par son type

378
Q

Le SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé) est mis en œuvre dès :

A

ª le déclenchement d’un plan rouge, d’un plan rouge alpha ou d’un plan jaune ;

ª sur décision du COS (préconisation de l’EMZDSP dès 5 victimes).

379
Q

Dès l’utilisation du système (SINUS) le COS transmet :

A

 « …SINUS activé… ».

380
Q

Après l’activation de SINUS quel est le bilan transmis

A

Après l’activation de SINUS, le bilan transmis sur les ondes est le bilan réel. Le bilan SINUS n’est pas transmis par radio.

381
Q

Découverte d’une victime décédée sur feu

A

Le message est transmis le plus rapidement possible avec l’heure exacte de la découverte du corps. Le type de personne (homme, nourrisson…) est si possible précisé

382
Q

message de renseignement Sauvetages, mises en sécurité
dans le premier message de renseignement e nombre de sauvetages et de mises en sécurité en cours, ainsi que la façon dont ils sont effectués doivent être mentionnés comment

A

Dans le premier message de renseignements, le nombre de sauvetages et de mises en sécurité en cours, ainsi que la façon dont ils sont effectués n’ont pas à être détaillés

383
Q

message de renseignement mesures prises par les Sp

de quoi s’agit-il

A

Il s’agit d’indiquer les mesures prises par les SP au profit direct des sinistrés et des tiers pour traiter l’intervention

Exemples :  « périmètre de sécurité établi » ; « circulation interrompue tel endroit » ; « procédons à l’évacuation de tel endroit ».

384
Q

Les indications d’organisation interne de l’intervention n’ont pas à être évoquées dans un message de renseignements :

A

ª activation de la dalle tactile ;

ª activation d’un PRV ou d’un PMA s’il n’y a pas de victime ;

ª activation d’une zone de remise en condition du personnel, d’une zone PC ou d’une zone émulseur, puisqu’elles seront visibles sur la SITAC ;

ª emplacement du PC TAC : le message en l’air suffit.

385
Q

LES MESSAGES SUIVANTS (message de renseignement) Ils décrivent quoi?

A

Ils décrivent l’évolution de la situation et complètent les renseignements déjà transmis, notamment pour ce qui concerne :

ª la description sommaire des locaux concernés (destination ou usage, dimensions, volume, etc.) ;

ª les moyens hydrauliques en manœuvre ou en attente ;

ª les bilans successifs ;

ª le nombre de sauvetages et/ou de mises en sécurités effectués et comment ils ont été réalisés ;

ª les actions nouvelles entreprises ;

ª les difficultés rencontrées et les dangers spéciaux qui subsistent ;

ª les services publics (UMH, AASC, SDIS, SSLIA, ErDF, police, CRS…), ainsi que les autorités (préfets et élus) présentés à telle heure.

386
Q

message de rensignement Cas particulier des feux : phases de l’extinction
Sur feu, les différentes phases de l’extinction (feu circonscrit, maître du feu, feu éteint, déblai, surveillance, rondes) sont évoquées comment

A

Sur feu, les différentes phases de l’extinction (feu circonscrit, maître du feu, feu éteint, déblai, surveillance, rondes) sont évoquées chronologiquement.

387
Q

message de renseignement  Cas particulier des feux : phases de l’extinction
Il est cependant possible de transmettre :

A

ª directement « maître du feu » sans avoir passé « feu circonscrit » ;

ª directement « feu éteint » sans avoir passé « feu circonscrit » et/ou « maître du feu ».

388
Q

dès lors que la notion de « feu circonscrit » a été transmise, l’un des messages suivants doit obligatoirement comporter la mention

A

« maître du feu »

389
Q

En revanche, dès lors que la notion de « feu circonscrit » a été transmise, l’un des messages suivants doit obligatoirement comporter la mention « maître du feu ». A ce moment là

A

, tous les moyens hydrauliques établis sont précisés. Ils doivent être égaux ou supérieurs à ceux passés à feu circonscrit.

390
Q

Déblai et surveillance

qu’est ce qui marque l’heure de fin d’intervention

A

La rentrée au CS du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance) marque l’heure de fin d’intervention

391
Q

les rondes se demandent-elles dans un message de renseignement

A

Elles ne se demandent pas dans un message de renseignements, mais sont prévues après inscription dans le message de rentrée

392
Q

La rentrée au CS de la dernière ronde constitue

A

La rentrée au CS de la dernière ronde constitue l’heure de fin d’opération

393
Q

message de rentrée Il a la contexture suivante :

A

1 utilisation des moyens et actions menées par les sapeurs-pompiers.

2 victimes : ª pour les victimes civiles, préciser : nom, prénom, âge, sexe, nationalité (pour les étrangers) et catégorisation ;

ª pour les victimes militaires, préciser : grade, nom, prénom, n° d’incorporation ou matricule, unité de rattachement et catégorisation ;
ª s’il y a plusieurs victimes évacuées vers des hôpitaux différents, préciser leur destination pour chacune d’entre elles.

nota : lorsque SINUS a été activé, cette rubrique fait uniquement référence au dossier SINUS.

3 Moyens de secours privés utilisés (RIA, extincteur, seau d’eau, colonne sèche ou humide, hydrant), en précisant s’ils ont été mis en œuvre avant ou après l’arrivée des secours de la Brigade.

4 Matériels laissés sur place.

5 Relèves et première ronde prévues (liste non exhaustive qui peut être complétée par la suite, jusqu’à la clôture de l’opération).

6 Cause supposée.

7 Description des dégâts provoqués par les SP.

8 Difficultés particulières rencontrées. Ex : « le stationnement sauvage de tels véhicules a interdit la mise en station de telle échelle » ; « retard dans la présentation des secours du à une circulation dense, etc. » ; « refus de signature de l’IAO sur la fiche bilan ».

9 Signalements auprès du bureau prévention et/ou des services publics. Préciser le cas échéant la nécessité d’un engagement du groupe investigation (RCCI )

394
Q

COUVERTURE D’UN SECTEUR DÉMUNI D’ENGINS

L’ordre de départ émane du CSO jusqu’à concurrence de la couverture d’un volume équivalent

A

à un renfort incendie. Au-delà, la gestion de la couverture opérationnelle étant traitée en intergroupements, l’ordre de départ est transmis par le CO.

395
Q

definition RELèVE

A

Remplacement d’un détachement engagé dans l’accomplissement d’une mission depuis un certain temps par un autre détachement apte à poursuivre la même mission

396
Q

types de relèves

A

RELÈVES D’ATTAQUE

RELÈVES SUR LES INTERVENTIONS DE LONGUE DURÉE

397
Q

relève d’attaque Le COS, assisté de

A

l’officier « sécurité »,

398
Q

relève d’attaque Le COS, assisté de l’officier « sécurité », doit

A

intégrer cette contrainte (exposition ect ) dans son évaluation des besoins en personnel de relève, au même titre que les conditions climatiques et d’engagement ou la durée du travail restant à effectuer

399
Q

Dans le cadre des opérations de longue durée, le COS doit également anticiper les relèves du personnel qui n’est pas à l’attaque mais qui est présent sur intervention, engins spéciaux et de commandement inclus.
La composition de ces détachements et, éventuellement, les matériels particuliers qu’ils doivent emporter en plus de leur équipement de base, sont précisés lors de la demande, qui est réalisée avec un délai d’au moins

A

d’au moins deux heures pour permettre la mise sur pied de la relève et son acheminement à l’horaire prévu

400
Q

En règle générale, les relèves doivent intervenir toutes les

A

toutes les quatre heures lorsqu’il s’agit d’opérations actives.

401
Q

EN fIN D’INtERvENtION, AvANt DE qUIttER LES LIEUx

le chef d’agrès

A

ª reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel ;

ª si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas ;

ª s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe
de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné ;

ª s’assure de la présence de tout son personnel ;

ª lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur.

402
Q

EN fIN D’INtERvENtION, AvANt DE qUIttER LES LIEUx

le conducteur

A

ª vérifie la présence et l’état de son matériel ;

ª si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de
détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire ;

ª complète le remplissage de sa tonne.

403
Q

pENDANt LE tRAJEt DE REtOUR

le chef d’agrès :

A

ª assure la veille radio ;

ª met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA ;

ª décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe ;

ª peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple).

404
Q

À L’ARRIvÉE AU CENtRE DE SECOURS

le chef d’agrès :

A

ª fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention ;

ª s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères, etc.), en particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale ;

ª vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé ;

ª contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin ;

ª s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel ;

ª prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite ;

ª se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI ;

ª rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports).

405
Q

a l’arrivée au centre de secours le conducteur

A

ª contrôle l’aspect extérieur de son engin ;

ª assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel ;

ª effectue, le cas échéant, le plein de carburant ;

ª effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés ;

ª signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel.

406
Q

RETEX Il s’agit d’un processus qui se décompose en trois phases principales

A

ª le recueil de l’information sur le terrain ;

ª l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements ;

ª la diffusion et l’archivage de ces enseignements.

407
Q

Le but du RETEX est

A

Le but du RETEX est d’améliorer la capacité opérationnelle, individuelle et collective des sapeurspompiers de Paris en tirant des enseignements, notamment des interventions.

408
Q

On distingue globalement 3 types de feu

A

ª Les feux de CONTENANT :
 feux de locaux : appartement, bureau, cave, magasin, parc de stationnement, … ;
 feux d’éléments constitutifs de bâtiments : escalier, mur, terrasse, gaine, cheminée, joint de dilatation… ;

ª Les feux de CONTENU :
 feux de matières ou de produits en général ;

ª Les feux DIVERS : Â feux d’espace naturel, feux de véhicule VP, etc.

409
Q

Généralement, les feux de contenant et de contenu sont rencontrés simultanément et les règles d’extinction propres à chaque type
se combinent. Dans ces conditions, seul le …est précisé dans les messages de renseignements pour décrire l’incendie

A

contenant

410
Q

LA TRANSMISSION DE LA COMBUSTION

A

ª Transmission de la combustion par transfert de chaleur. La chaleur peut se transmettre par conduction, convection ou rayonnement.

ª Transmission de la combustion par déplacement des substances en combustion. Les substances en combustion peuvent être des gaz, des liquides ou des solides.

411
Q

principe de la manoeuvre

A

L’extinction d’un incendie repose sur un ensemble d’actes et d’actions simultanés ou successifs qui constituent une manœuvre. Celle-ci vise à :

ª Protéger les personnes :
 SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ.

ª Empêcher le feu de s’étendre en préservant ce qui n’est pas atteint :
 LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS.

ª Empêcher les gaz chauds et les fumées de se transporter par toutes les voies possibles vers d’autres locaux et faciliter la pénétration des équipes d’attaque par la circulation d’air frais :
 VENTILATION.

ª Réduire, puis éteindre le feu :
 ATTAqUE et EXTINCTION.

ª Protéger les biens situés dans le voisinage :
 PROTECTION.

Le feu s’attaque au plus près à partir de points d’attaque l’encadrant, si la sécurité des équipes le permet. Dans la succession des actions, hormis les SAUVETAGES qui prévalent sur toutes les autres, celles qui tendent à s’opposer à la progression du feu sont généralement les premières à accomplir.

412
Q

ENGAGEMENt tACtIqUE SUR fEU

AU PREMIER ENGIN-POMPE

A

(préambule Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique)

ª de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert ;

ª de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche ;

ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre ;

ª de pouvoir être désengagé facilement dès que possible.

413
Q

AU PREMIER ENGAGEMENt tACtIqUE SUR fEU
MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN

Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique :

A

ª de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ;

ª de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA ;

ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA.

414
Q

Le concept tactique d’engagement sur feu prescrit, sauf contre indication particulière d’un plan ou concept tactique :

A

AU DEUXIÈME ENGIN-POMPE

ª de s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention ;

ª de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre ;

ª de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement ;

ª de s’engager conformément aux principes de la manœuvre.

415
Q

def Feu circonscrit

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager

416
Q

def Maître du feu

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu

417
Q

def Feu éteint

A

Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

418
Q

La marche générale des opérations (MGO) « incendie » comprend 8 phases

A

les reconnaissances ;

les sauvetages et mises en sécurité ;

les établissements ;

la ventilation ;

l’attaque ;

la protection ;

le déblai et le dégarnissage ;

la surveillance

419
Q

def Les reconnaissances :

A

Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :

 procéder sans délai aux sauvetages ;

 rechercher le renseignement auprès des requé rants ou personnes présentes sur les lieux ;

 rechercher d’éventuelles victimes ;

 cerner les limites du sinistre ;

 déterminer la nature des matières en combustion ;

 déterminer le mode d’extinction approprié ;

 définir les points d’attaque et les chemi- nements pour y parvenir.

420
Q

En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :

A

ª de se faire une idée générale de la situation ;

ª de demander les moyens qui lui semblent nécessaires

ª d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.

421
Q

une de ses premières dispositions CGI

A

Vérifier que le gaz a été barré est une de ses premières dispositions (action du 1er EP sans attendre le COS)

422
Q

Il reconnaît …… et …… recueille les renseignements et les avis et, au fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions

A

les tenants et les aboutissants,

423
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA RECONNAISSANCE

A

ª Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances terminées » ;

ª le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu) ;

ª les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles ;

ª seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique ;

ª aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués ;

ª les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage ;

ª un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un tableau de gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité) ; ª en présence d’ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des secours et bloqués en position ouverte.

424
Q

def Reconnaissances d’attaque

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes

425
Q

def Reconnaissances périphériques

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

426
Q

def Reconnaissances à vue :

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

427
Q

quelles sont les MESURES PRÉVENTIVES

A

LE CONFINEMENT ET L’ÉVACUATION

428
Q

def Le confinement :

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent

429
Q

def L’évacuation

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif

430
Q

L’évacuation est décidée à l’issue d’une reconnaissance

A

étendue

431
Q

Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on cherchera à privilégier si possible et par ordre de priorité

A

ª le confinement ;

ª le transfert horizontal ;

ª le transfert in-situ.

432
Q

Le CAI est dans le temps, d’abord placé sous l’autorité du

A

DSM

433
Q

La mise en place de structures d’accueil doit

A

doit accompagner la mesure d’évacuation

434
Q

Conformément à la DGSNV (disposition générale secours à nombreuses victimes du dispositif ORSEC) : la prise en charge des impliqués est une mission assurée par

A

assiociatifs

435
Q

Un cadre associatif est désigné par

A

par le COS comme chef du centre d’accueil des impliqués (CCAI).

436
Q

Le nombre approximatif de personnes évacuées sera transmis dans un message de

A

renseignement.

437
Q

Le sauvetage

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine

438
Q

La mise en sécurité

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même

439
Q

Le sauvetage s’effectue par

A

tous les moyens

440
Q

La mise en sécurité s’effectue en principe pa

A

les communications existantes ou, à défaut, par

un MEA, une échelle à coulisses ou à crochets

441
Q

Les appareils d’incendie sont utilisés en tenant compte du

A

réseau, de leur débit, du diamètre de la conduite qui les alimente et de leur emplacement par rapport au feu.

442
Q

.Hors cas particuliers l’alimentation de la pompe doit être réalisée dès qu’une lance est établie.
quels sont les cas particuliers

A

violences urbaines, feux en plein air avec hydrants éloignés, lances sur colonne humide

443
Q

Par son caractère opérationnel, elle ne peut être dissociée de

A

l’attaque

444
Q

def Ventilation

A

Action qui consiste à :

 mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique ;

 mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre ;

 maîtriser le sens du tirage

445
Q

CLASSIFICATIONS DE LA VENTILAT

A

1 2 principes de ventilation

2 Deux tactiques de ventilation :

3 2 techniques de ventilation mécanique

446
Q

principes de ventilation

A

La ventilation naturelle :

La ventilation mécanique

447
Q

tactiques de ventilation

A

La ventilation de protection

La ventilation d’attaque

448
Q

techniques de ventilation mécanique

A

par dépression (aspiration) ;

par surpression (injection)

449
Q

def La ventilation mécanique

A

Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).

450
Q

def ventilation mécanique :

A

Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens mécaniques de l’établissement) et la ventilation opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).

451
Q

def La ventilation de protection

A

Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds

452
Q

def La ventilation d’attaque

A

Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte-lances. Elle contribue également à réduire le risque d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de communication.

453
Q

Les objectif de la ventilation sont de

A

ª favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations ;

ª sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques ;

ª faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées ;

ª favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu

454
Q

def L’attaque :

A

Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction.

455
Q

Le débit des lances doit être en rapport avec

A

l’intensité du foyer

456
Q

Au plus fort du développement d’un sinistre (température

A

entre 400 et 800°C),

457
Q

attaque « tridimensionnelle », est préconisée

A

dès lors que le foyer n’est pas maîtrisable sans avoir inhibé préalablement les risques d’embrasement généralisé éclair (attitude défensive) ou pour apporter plus de confort lors de la progression, en vue d’attaquer par la suite la source principale du feu (attitude offensive).

458
Q

Le porte-lance utilise principalement 3 types de jet

A

ª jet diffusé d’attaque ;

ª jet diffusé de protection ;

ª jet droit

459
Q

Avant de pénétrer dans un local, le porte-lance doit

A

ª se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant ;

ª si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance ;

ª procéder au test de la porte au moyen de sa lance (le test avec la main n’est pas systématique);

ª rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ;
 s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès ;
 tant que le risque d’accident thermique ne peut être écarté avec certitude, il devra systématiquement disposer d’une lance pouvant fournir un débit de 500 l/min, réglée en jet diffusé d’attaque ;

ª prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone en sécurité ;

ª après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction :
 si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte-lance poursuit le refroidissement :
• par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant le jet dans le plafond de fumée (environ une demi-seconde) ;
• puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre suivants « T, Z, O, 8 » ;
• il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant ;

 si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut débuter sa progression.

460
Q

Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte-lance doit :

A

ª explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 mètres, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment ;

ª apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte-lance doit, suivant sa position :

 sortir du local ;

 se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte …), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage ;

 se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné

461
Q

Lors de la manœuvre de sa lance, le porte-lance doit :

A

ª se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes ;

ª employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé ;

ª dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier à l’anomalie ;

ª chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité ;

ª s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes ;

ª n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction. Pour cela, il doit :
 fermer sa lance lors de ses déplacements ;
 attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques ;
 prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader.

462
Q

En présence d’un risque électrique

A

ª ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils qui pendent ;

ª manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement ;

ª se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement

463
Q

Dans tous les cas, le porte-lance doit

A

ª se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin ;

ª rendre immédiatement compte de tout changement de situation.

464
Q

Dans la marche générale des opérations, la protection est indissociable de

A

l’attaque

465
Q

Les opérations de protection comprennent

A

la reconnaissance et la manœuvre proprement dite, qui varie selon l’importance des locaux et objets menacés.
4e

466
Q

la protection Elle nécessite généralement

A

ª le bâchage ;

ª l’évacuation de l’eau ;

ª l’assèchement ;

ª le déménagement (exceptionnel) ;

ª l’aération ;

ª l’étaiement léger.

467
Q

protection Une attention particulière doit être portée

A

Une attention particulière doit être portée aux pollutions indirectes causées par la mauvaise évacuation des gaz de combustion, ainsi que le rejet en égout, en cours d’eau ou dans le sol des eaux chargées de polluants, produits toxiques ou résidus de l’intervention.

468
Q

Durant ces phases, il n’est permis aucune dérogation quant au port des EPI. En particulier, le port de l’ARI est obligatoire tant que

A

la teneur en monoxyde de carbone n’a pas été effectué par le COS et que des fumées subsistent

469
Q

def Déblai

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

470
Q

def Dégarnissage :

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu

471
Q

def Surveillance

A

Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis

472
Q

Le service de surveillance ne peut être réduit ou levé que sur décision du

A

chef de garde ou de l’OGC du secteur à l’issue d’une ronde et après avoir repris le COS.

473
Q

def Ronde

A

pération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu

474
Q

Il existe 2 types de rondes

A

ª les rondes effectuées au cours d’un service de surveillance (avant le message « intervention terminée ») ;

ª les rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée ».

475
Q

ronde Elles sont effectuées a minima par

A

un chef de garde du secteur.

476
Q

AVANT LE MESSAGE INTERVENTION TERMINÉE La première ronde est effectuée environ

A

2 heures après la mise en place du service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures

477
Q

APRÈS LE MESSAGE « INTERVENTION TERMINÉE »

La première ronde est effectuée environ

A

2 heures après la rentrée du dernier engin ou la levée du

service de surveillance, puis environ toutes les 4 heures jusqu’à la fin du service

478
Q

ronde le commandant opérationnel Brigade ou le colonel de garde peuvent missionner

A

l’OSG, voire l’OGC TC pour réaliser cette dernière ronde. Ils en gardent cependant la responsabilité.

479
Q

Le COS le plus important de l’opération doit donc veiller à la clôture de l’opération dans ADAGIO qui impose :

A

ª la remise en disponibilité de tous les moyens engagés ;

ª la rédaction du message de rentrée ;

ª la validation d’un CRI;

ª la validation de questions spéciales à des fins de statistiques chaudes.

480
Q

La relève du personnel nécessaire à la mise en œuvre d’un engin restant sur place ne doit être assurée que par

A

la compagnie d’affectation de l’engin.

481
Q

Le ravitaillement en carburant des engins est assuré par? sous couvert de ?

A

les ateliers du groupement, sous couvert de l’officier de garde « contrôle de zone », s’il est présent sur les lieux.

482
Q

Il ordonne les déblais strictement nécessaires à l’extinction complète

A

ª Lorsque le laboratoire central de la préfecture de police est demandé, l’extinction complète doit être obtenue sans déblai ou par un déblai sommaire, afin de permettre les investigations ;

ª Si des amas de décombres peuvent cacher un foyer qui couve (par exemple lors des feux de dépôts de chiffons, de papiers, etc.), il réclame au chef de détachement de la police présent leur enlèvement par une entreprise spécialisée, dès lors que les travaux à entreprendre dépassent les attributions normales de la Brigade.

483
Q

Au cours de l’intervention, le chef de garde a ……..

pour la reconnaissance, les sauvetages, les établissements ou l’attaque, ainsi que les opérations de protection

A

le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants

484
Q

le chef de secteur commande

A

les remplacements d’établissements qu’il juge nécessaires, en prenant contact avec ses voisins pour éviter que plusieurs établissements ne soient privés d’eau en même temps

485
Q

chef de secteur Il fait au besoin changer l’emplacement des porte-lance, et en rend compte

A

obligatoirement et sans délais au PC TAC

486
Q

L’EXPLOSION DE FUMÉE

il s’agit de

A

Ce phénomène est également connu sous le terme de « BACKDRAFT

Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.

487
Q

L’EMBRASEMENT GÉNÉRALISÉ ECLAIR

il s’agit de

A

Ce phénomène est également connu sous le terme de « FLASH OVER ».
Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert

488
Q

Il est impératif de créer un … avant même de pénétrer à l’intérieur des locaux sinistrés

A

« sortant »,

489
Q

création sortant Cette opération doit être réalisée à l’opposé du

A

point de pénétration, en prenant toutes les précautions pour se protéger des effets éventuels d’un accident thermique, notamment en évitant de rester dans l’axe de la porte.

490
Q

l’appareil respiratoire isolant (ARI)

est employé systématiquement dès lors qu’il y a

A

un risque avéré ou supposé dans la qualité de l’air respiré. Le personnel protégé par ARI n’opère jamais isolément. Si, pour une raison quelconque, l’un des deux sapeurs (chef ou servant) n’est plus en mesure d’accomplir sa mission (déclenchement du sifflet avertisseur de l’ARI, difficulté matérielle, etc.), l’équipe doit immédiatement se replier.

491
Q

CHEMINEMENt différent cas

A

ª Sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs.

ª Sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes.

ª Sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol.

492
Q

En cas d’intervention de grande ampleur, le périmètre de sécurité peut être constitué au moyen du lot de balisage Brigade situé dans

A

les BAN.

493
Q

En règle ABSOLUE, l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments d’intervention, en barrant toutes les conduites:

A

ª sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse ;

ª en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment ;

ª en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier ;

ª à l’étage pour le ou les locaux concernés.

494
Q

Seul un agent GrDF est habilité :

(manoeuvré)

A

ª à manœuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU » apparaît ;

ª à manœuvrer un barrage déjà fermé.

495
Q

une chaufferie gaz dispose

A

d’un barrage propre.

496
Q

Le Coffret à Coupure Rapide (CCR) est un organe de coupure générale de l’électricité d’un immeuble à Paris uniquement. Il présente la particularité d’être manœuvrable par les sapeurs-pompiers. Avant toute manœuvre, il est IMPÉRATIF de

A

ramener les ascenseurs et/ou les monte-charges au niveau d’accès des secours.

497
Q

Il n’existe pour le moment aucun moyen de coupure de l’énergie électrique produite par des panneaux photovoltaïques, dont le voltage peut atteindre

A

50 volts

498
Q

Certains locaux (industries, laboratoires, hôpitaux, universités, etc.) et moyens de transport peuvent présenter, de par leur activité ou les appareils qu’ils contiennent, des risques radiologiques, biologiques ou chimiques. Dans ce cas, le chef de détachement doit avoir le souci immédiat de :

A

ª protéger son personnel ;

ª établir un large périmètre de sécurité ;

ª se renseigner au plus vite sur la nature et l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation) ;

ª demander les moyens adaptés.

499
Q

Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers

A

ª la permanence des soins ;

ª le secours à personne (SAP) ;

ª les structures hospitalières de médecine d’urgence

500
Q

Sur Paris et les départements de la petite couronne, la BSPP et les services d’aide médicale urgente (SAMU) ont en charge en commun les secours d’urgence aux personnes en tant que services publics. Cela nécessite la mise en cohérence du schéma

A

schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) et du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR) de la BSP

501
Q

La chaîne du secours à victime est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :

A

ª la sécurité ;

ª l’alerte des services de secours ;

ª la réalisation des gestes de secours par un témoin ;

ª la prise en charge par les sapeurs-pompiers ;

ª la médicalisation pré-hospitalière ;

ª la prise en charge hospitalière.

502
Q

Pour faire fonctionner la chaîne du secours à victime, plusieurs moyens publics et privés, participent régulièrement à l’organisation des secours.

A

ª du citoyen ; ª des médecins libéraux ;

ª des entreprises de transport sanitaire agréées ;

ª des associations agréées de sécurité civile ;

ª de la gendarmerie et de la police nationale ; ª des sapeurs-pompiers, civils et militaires ;

ª des structures d’aide médicale d’urgence ;

ª des structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques

503
Q

Le nombre grandissant des interventions pour secours à victime ne doit pas faire oublier certains grands principes qui imposent :

A

ª de respecter les règles d’hygiène et de sécurité individuelles et collectives ;

ª d’adopter les règles de sécurité liées à l’utilisation des véhicules (ceinture de sécurité, vigilance lors des manœuvres, conduite adaptée, règles d’utilisation des signaux
lumineux et sonores…) ;

ª de prendre en compte la dimension psychique des personnes ;

ª de savoir gérer ses propres émotions et celles des victimes.

504
Q

La prise en charge d’une victime par les secours de la BSPP s’appuie sur plusieurs principes

A

ª réponse à une situation de détresse succédant à un accident, une maladie ou une intoxication et qui se manifeste par une atteinte des fonctions physiologiques, vitales ou non ;

ª qualité et précocité de l’alerte ;

ª mise en œuvre de savoir faire et du savoir être ;

ª engagement des moyens de prompt secours sous le contrôle et l’autorité technique du médecin coordinateur de la BSPP.

505
Q

Durant (SUR LES LIEUx DE L’INtERvENtION)

cette phase de l’intervention, le chef d’agrès doit

A

ª demander les moyens complémentaires qu’il juge nécessaires lorsqu’un danger subsiste (présence de CO, fumée…). Il n’engage alors son personnel qu’en cas d’absolue nécessité (mesures immédiates de sauvegarde, sauvetages, mises en sécurité…) ;

ª effectuer un bilan circonstanciel, un bilan primaire et exécuter ou faire exécuter les gestes d’urgence qui s’imposent ;

ª demander les moyens médicaux ou de renforcement nécessaires à la prise en charge de la ou des victimes, sans surestimer ses capacités, ni faire d’économie de moyens. Si une UMH ou une AR figure au départ des secours, il doit confirmer ou annuler son envoi par un contact téléphonique à la coordination médicale lorsque qu’il y a absence de personnes impliquées sur les lieux de l’intervention ;

ª demander les services de police et les autres services publics si la nature de l’intervention l’impose. Lorsque l’état de la victime le nécessite et après accord du médecin coordinateur, le chef d’agrès peut la transporter vers une structure hospitalière sans attendre les services de police demandés. Dans ce cas, il veillera à leur transmettre les coordonnées de l’établissement hospitalier de destination ;

ª réaliser ou faire réaliser un bilan secondaire et les gestes de secours adaptés ;

ª transmettre le bilan à la coordination médicale, hormis pour les cas de non contact. Sur les zones aéroportuaires du secteur de compétence Brigade, le contact avec la coordination médicale est systématique ;

ª rédiger systématiquement et personnellement la fiche bilan avec la plus grande attention, car elle constitue une pièce médicolégale. Pour le médecin de la structure hospitalière des urgences, elle est surtout le seul support des informations recueillies par le chef d’agrès une fois que ce dernier aura quitté l’hôpital ;

ª si nécessaire faire préparer la médicalisation de la victime, et assister l’équipe médicale ;

ª choisir le mode de relevage, d’immobilisation et de brancardage en accord avec le médecin, s’il est présent ;

ª si nécessaire transmettre les messages de renseignements ;

ª assurer la surveillance de la victime et son transport si nécessaire.

506
Q

Avant de quitter les lieux de l’intervention le chef d’agrès

A

ª faire récupérer l’intégralité du matériel ;

ª s’assurer de la récupération de tous les déchets de soins ;

ª faire nettoyer la zone d’intervention et en particulier les traces de liquides biologiques.

507
Q

La victime reste sous la responsabilité de la BSPP tant qu’elle n’a pas été prise en charge par le personnel des urgences. La transmission de cette responsabilité est extrêmement importante. Pour cela, il convient de porter une attention particulière aux points suivants :

A

ª la victime doit être transférée du véhicule de secours à la structure hospitalière des urgences sur un brancard ou sur une chaise ;

ª le chef d’agrès doit faire signer la fiche bilan par l’infirmier organisateur de l’accueil (IOA), après avoir renseigné entièrement sa fiche et lui avoir transmis tous les éléments de son bilan. L’IOA doit s’assurer de l’état de santé de la victime au moment du transfert sur un brancard de l’établissement hospitalier ou lors de son arrivée en salle d’attente ;

ª le transfert du brancard du véhicule de secours à celui de la structure des urgences est sous la responsabilité du personnel hospitalier s’il est présent. Dans le cas contraire, il est sous l’entière responsabilité de l’équipage de l’engin ;

ª même détériorés, les effets personnels de la victime doivent être remis à l’IOA. Les objets de valeurs et l’argent, s’ils n’ont pas été pris en compte par la police, doivent alors être inventoriés sur la fiche bilan puis remis à l’IOA, après vérification ;

ª le chef d’agrès doit attirer l’attention du personnel de la structure des urgences lorsque des mesures préventives de protection du rachis ont été prises (collier cervical, matelas à dépression, attelle cervico-thoracique…) ou que l’état de la victime le justifie ;

ª avant de quitter l’établissement hospitalier, le personnel désinfecte le matériel utilisé, conformément aux protocoles en vigueur.

508
Q

Sauf cas particuliers précisés dans le BSP 200.2, le chef d’agrès doit faire appel aux services de police dans les cas suivants :

A

ª décès d’une victime :

 sur la voie publique ou dans un lieu public ;
Âà domicile en l’absence de la famille ;
Âpar mort violente ou suspecte (obstacle médico-légal) ;
Âen l’absence d’un médecin sur place pour faire lever l’obstacle médico-légal (décès certain) ;

ª accident :
Âdu travail ayant entrainé un décès ou une blessure grave ; Âde circulation avec victime ou dégradation d’un bien public ;

ª victime :
Âd’une agression ;
Âmineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal et présentant un danger pour elle-même, un tiers ou l’équipe de secours ;
Ânécessitant une contrainte physique ;
Âen état d’ébriété sur la voie publique en l’absence de détresse nécessitant un transport en milieu hospitalier, ou refusant son transport ; Âdécouverte d’arme sur ou à proximité immédiate de la victime ;
 découverte de produits stupéfiants sur ou à proximité immédiate de la victime (cf. partie 3 Titre 3 Page 119 du BSP 118.1) ;

ª personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours.

509
Q

la victime n’est pas consentante aux soins et n’a pas les capacités pour consentir à ceux-ci (ivresse, troubles du comportement, intoxication) En l’absence de tiers responsable L’examen clinique s’impose pour effectuer un bilan clinique. Ce transport contre la volonté expresse de la victime nécessite toutefois que les conditions suivantes soient requises :
Conditions :

A

ª troubles du comportement ;

ª ivresse (celle-ci peut dissimuler une autre pathologie) ;

ª risque vital pour le malade ou pour autrui ;

ª absence de tiers responsable.

510
Q

la victime n’est pas consentante aux soins et n’a pas les capacités pour consentir à ceux-ci (ivresse, troubles du comportement, intoxication)

En l’absence de tiers responsable

L’examen clinique s’impose pour effectuer un bilan clinique. Ce transport contre la volonté expresse de la victime nécessite toutefois que les conditions suivantes soient requises : Procédure :

A

ª contact systématique de la coordination médicale pour avis médical ;

ª demande de police en concertation avec la coordination médicale ;

ª rédaction d’un rapport circonstancié d’intervention bien documenté (afin d’éviter tout contentieux ultérieur).

511
Q

En présence de tiers responsable Le tiers responsable peut demander une hospitalisation de la victime à condition :

A

ª que ses troubles rendent impossibles son consentement ;
ª que son état impose des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier (au vu de l’avis du médecin coordinateur).

512
Q

De façon générale pour les cas cités ci-dessus, les victimes spn ou pas obligées de présenter leurs papiers d’identité.

A

De façon générale pour les cas cités ci-dessus, les victimes ne sont pas obligées de présenter leurs papiers d’identité.
En cas de refus, il convient simplement d’inscrire les renseignements qu’elles veulent bien donner.

513
Q

Les sapeurs-pompiers peuvent affirmer la réalité d’un décès face à au moins l’une de ces 3 circonstances :

A

ª la décapitation (tête séparée du tronc), ou l’écrasement de la tête avec éclatement de la boîte crânienne et la destruction évidente du cerveau ;

ª la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble des articulations) avec lividités ;

ª la décomposition évidente des tissus (putréfaction).

514
Q

Toutes les structures d’urgences pédiatriques hospitalières de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) accueillent les enfants en dessous de

A

en dessous de l’âge de 16 ans.

515
Q

DÉGAGEMENt DE CADAvRE SUR LES vOIES (RAtp / SNCf)
au bout de combien de temps le chef de détachement peut renvoyer les engins Brigade et quitter les lieux de l’intervention.

A

une demi-heure

516
Q

Pour pallier cet inconvénient, le chef de détachement, dès que l’attente dépasse ou risque de dépasser une demi-heure, peut renvoyer les engins Brigade et quitter les lieux de l’intervention.
Pour ce faire :

A

ª il signifie au responsable de la police qu’il ne peut laisser plus longtemps ses véhicules immobilisés et laisse à sa disposition une housse à cadavre et des gants stériles pour lui permettre de faire procéder au relevage du cadavre ;

ª il prévient le responsable de la RATP ou de la SNCF qu’il se désengage et lui demande de prendre les mesures de sécurité adaptées ;

ª il transmet au CSO un message signifiant que l’opération est terminée et qu’il quitte les lieux de l’intervention.

517
Q

Le concept opérationnel de la BSPP face aux risques technologiques et aux menaces NRBC s’appuie sur combine de pilier ? qui sont ?

A

4

LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ASSURENT LEURS MISSIONS, Y COMPRIS EN AMBIANCE NRBC

LA FORCE DE LA RÉPONSE DE LA BSPP REPOSE SUR LA PRÉCOCITÉ DE L’ALERTE

FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURSPOMPIERS DE PARIS DOIVENT êTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET » :

LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS EFFECTUENT CES ACTIONS EN COLLABORATION AVEC LE LCPP ET ÉVENTUELLEMENT D’AUTRES SERVICES PUBLICS (SIAR-IRSN1 ETC.) QUI ASSURENT, EN TANT QU’EXPERTS, L’INTERPRÉTATION DES MESURES

518
Q

Un des rôles spécifiques des premiers intervenants non-spécialistes face aux risques technologiques et aux menaces NRBC est d’assurer

A

la précocité de la détection d’alerte

par l’observation de symptômes atypiques chez
les victimes d’un événement, par l’observation des circonstances de cet événement et par la promptitude de mise en œuvre des appareils de détection en dotation.

519
Q

FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURSPOMPIERS DE PARIS DOIVENT êTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET » :

A

ª Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non ;

ª Identifier : dire, autant que faire se peut de quelle matière il s’agit ;

ª Mesurer : dire, autant que faire se peut, combien de matière il y a ;

ª Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible ;

ª Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC ;

ª Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent

520
Q

LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS EFFECTUENT CES ACTIONS EN COLLABORATION AVEC LE LCPP ET ÉVENTUELLEMENT D’AUTRES SERVICES PUBLICS (SIAR-IRSN1 ETC.) QUI ASSURENT, EN TANT QU’EXPERTS, L’INTERPRÉTATION DES MESURES
En revanche, les sapeurs-pompiers de Paris doivent disposer des ressources (hommes, matériels, engins) pour :

A

ª agir comme « bras armé » des services publics experts sur le terrain ;

ª écouter et comprendre les experts ;

ª communiquer avec les experts dans le langage de l’expertise

521
Q

Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément :

A

ª soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique ;

ª soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique ;

ª soit 2 groupes d’intervention chimique.

522
Q

CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES NRBC

A

Les moyens de la fonction opérationnelle NRBC de la BSPP comprend des moyens génériques et des moyens spécifiques.

Les moyens sont :

ª les véhicules de liaison radio des chefs de groupes et de l’officier NRBC.

ª les véhicules radiologiques chimiques (VRCH) :
 soit dans leur composante chimique ;
 soit dans leur composante radiologique.

ª le véhicule d’intervention radiologique et biologique (VIRB) :
 soit dans la composante radiologique ;
 soit dans la composante biologique.

ª les berces d’unité mobile de décontamination (BUMD) ;

ª les berces lutte antipollution (BAP) (pouvant être demandées isolément) ;

ª les berces appui NRBC (BAN) ;

ª le véhicule détection, identification et prélèvements (VDIP) ;

ª la berce enceinte confinement (BEC).

523
Q

Il s’agit de groupes d’intervention technologique GIT qui se déclinent, selon la nature de l’intervention, en :

A

ª 1 Groupe d’Intervention Chimique (GIC) ;

ª 1 Groupe d’Intervention Radiologique et Biologique (GIRB).

ª 1 Groupe Chaine de Décontamination (GCD) ;

ª 1 Groupe Antipollution (GAPa et GAPt) ;

ª 1 Groupe Détection Identification Prélèvement (GDIP) ;

ª 1 Groupe Enceintes de Confinement (GEC) (uniquement sur réquisition RAID DCIIT).

524
Q

fonction NRBC
nIvEaux d’EngagEMEnT

La réponse opérationnelle NRBC de la BSPP s’articule en

A

2 niveaux

Niveau tactique 1:

  • module: 1 équipe d’intervention NRBC
  • Détachements: 1 VRCH
  • Qualification de(s) équipage(s) 1 CHIM/RAD 2 + 3 CHIM/RAD 1

Niveau tactique 2:

  • Modules 1 groupe d’intervention NRBC
  • Détachement 1 GIT
  • Qualification de(s) équipage(s) 1 CHIM/RAD 3 + 2 CHIM/RAD 2 + 6 CHIM/RAD 1
525
Q

fonction NRBC Au-delà du niveau 2, la BSPP fait appel à

A

l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts

526
Q

Mgo nRBc

Premiers intervenants non spécialistes

A

Evaluation initiale de la situation
1. recherche de renseignements

Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde

  1. protection du personnel
    - EPI adaptés, équipes de sécurité
  2. sauvetage/évacuation/mise à l’abri
    - mise en sécurité des populations
  3. périmètre de sécurité réflexe
    - définition d’une zone d’exclusion à priori
  4. détection d’alerte
    - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
527
Q

DCIIT

A

Détachement Central Interministériel d’Intervention Technique Il s’agit du regroupement d’entités dédiées au contre-terrorisme NRBC commandées par le chef du RAID.

528
Q

RAID

A

Recherche Assistance Intervention Dissuasion

529
Q

objectif RSMU

A

Elle permet d’intervenir en matière de reconnaissance, de sauvetage de secours et de sécurisation d’un site où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison des risques présentés.

530
Q

RSMU Dans ce cadre, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre

A

1 section de 2 groupes (1 unité) RSMU, armées par le groupement des appuis et de secours (GAS) et commandées sur opération par le chef de section RSMU

531
Q

quelle compagnie pour le RSMU

A

La 40e compagnie des appuis spécialisés met en œuvre la fonction opérationnelle RSMU.

532
Q

RSMU Niveau tactique1

A

Modules
1 équipe RSMU

Détachements
VRSD

Qualification de(s) équipage(s)   
 1 USAR 2 + 2 USAR 1
533
Q

VRSD :

A

Véhicule Reconnaissance Sauvetage Déblaiement.

534
Q

RSMU Niveau tactique 2

A

Modules
1 groupe RSMU

Détachements
VRSD

CESD

Qualification de(s) équipage(s)   
VRSD  1 USAR 2 + 2 USAR 1

CESD 3 USAR 1

535
Q

RSMU Niveau tactique 3

A

Modules
1 section RSMU
composé

1groupe RSMU
1groupe IMP

Détachements
VLR RSMU

VRSD
CESD

VIMP

Qualification de(s) équipage(s)   
VLR RSMU  1USAR 3  

VRSD 1 USAR 2 + 2 USAR 1

CESD 3 USAR 1

VIMP 1 USAR 2 + 4 USAR 1 (qualifiés IMP

536
Q

L’aptitude ARI est-elleindispensable pour le personnel RSMU.

A

L’aptitude ARI est indispensable pour le personnel RSMU

537
Q

Le groupe CYNO est-il susceptible de renforcer sur demande chaque niveau d’engagement

A

Le groupe CYNO est susceptible de renforcer sur demande chaque niveau d’engagement.

538
Q

Au-delà du niveau ….

la BSPP fait appel à l’échelon

A

Au-delà du niveau 3, la BSPP fait appel à l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts.

539
Q

EMZDSP

A

État-Major Zone de Défense et de Sécurité de Paris.

540
Q

sous-fonction antipollution Dans sa réponse face aux risques technologiques, la BSPP est en mesure

A

ª de lutter contre 1 à 3 pollutions de surface de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique.

ou

ª de prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement.

541
Q

La sous-fonction antipollution est intégrée à la fonction

A

opérationnelle NRBC.

542
Q

quelle compagnie met en oeuvre le sous fonctions antipol

A

La 38e compagnie d’appui et de secours NRBC met en œuvre ces fonctions. Elle est appuyée par des moyens nautiques (matériels et embarcations) et par du personnel intervenant non spécialiste

543
Q

fonction antipol Niveau tactique 1

A

Types de pollution
Terrestre et/ou aquatique

Engin(s) armé(s)
▪ 1 VRCH

Qualification de(s) équipage(s
▪ 1 NRBC 2
▪ 3 NRBC 1

544
Q

fonction antipol Niveau tactique 2 Terrestre

A

Types de pollution
Terrestre

Engin(s) armé(s)
1 VLR (NRBC GAS)
▪ 1 VRCH
▪ 1 BAP

Qualification de(s) équipage(s
1 VLR (NRBC GAS) 1 NRBC 3
▪ 1 VRCH 1 NRBC 2 – 3 NRBC 1
▪ 1 BAP 2 NRBC 1

545
Q

fonction antipol Niveau tactique 2 aquatique

A

Types de pollution
Aquatique

Engin(s) armé(s)
▪ 1 VLR (NRBC GAS)
▪ 2 VRCH
▪ 1 BAP

Qualification de(s) équipage(s
▪ 1 VLR (NRBC GAS)1 NRBC 3  

▪ 2 VRCH ▪ 2 NRBC 2 – 6 NRBC 1

▪ 1 BAP ▪ 2 NRBC 1

546
Q

antipol Au-delà du niveau…, la BSPP fait appel aux autres moyens brigade puis à l’échelon

A

2 zonal (EMZDSP1) pour obtenir des renforts.

547
Q

MGO ANTIPOLLUTION

A

Identique à la MGO NRBC

Evaluation initiale de la situation
1. recherche de renseignements

Phase réflexe : Mise en place des mesures immédiates de sauvegarde

  1. protection du personnel
    - EPI adaptés, équipes de sécurité
  2. sauvetage/évacuation/mise à l’abri
    - mise en sécurité des populations
  3. périmètre de sécurité réflexe
    - définition d’une zone d’exclusion à priori
  4. détection d’alerte
    - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
548
Q

antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT

1er niveau tactique
Rôle général

A

Le 1er niveau tactique est engagé pour appuyer l’action des premiers intervenants non spécialistes sur une levée de doute intéressant une pollution.

549
Q

antipol Modalités de déclenchement du niveau 1

A

Le véhicule radiologique et chimique est déclenché ou demandé pour une levée de doute : « je demande 1 véhicule radiologique et chimique ; telle adresse »

550
Q

antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT

2e niveau tactique
est il demandé

A

Le 2e niveau tactique n’est pas demandé

551
Q

antipol MISSIONS PAR NIVEAU TACTIQUE D’ENGAGEMENT

2e niveau tactique
Le COS dispose dès ce 2e niveau tactique de

A

l’expert ANTIPOL : l’OGC de la compagnie NRBC

552
Q

Le COS dispose dès ce 2e niveau tactique de l’expert ANTIPOL : l’OGC de la compagnie NRBC. Sa mission est de conseiller le COS sur la tactique d’engagement, les moyens de lutte et les chantiers de récupération à mettre en œuvre, la formulation du message de renseignements.
Le COS dispose également de

A

l’expert du domaine nautique dès qu’il s’agit d’une pollution aquatique : l’officier nautique Brigade

553
Q

La spécialité IMP permet d’intervenir en matière de

A

de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement.

554
Q

La fonction IMP, mise en œuvre par

A

par le groupement d’appui et de secours au sein du centre de secours dédié

555
Q

La fonction IMP, mise en œuvre par le groupement d’appui et de secours au sein du centre de secours dédié, comprend 3 emplois opérationnels

A

LE CONSEILLER TECHNIQUE IMP (STRATÉGIQUE

LE CHEF DE GROUPE IMP (TACTIQUE)

LE SAUVETEUR IMP

556
Q

LE CONSEILLER TECHNIQUE IMP (STRATÉGIQUE

par qui est il designé et parmis qui

A

Le conseiller IMP est désigné par le commandement parmi les sous-officiers supérieurs titulaires de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP

557
Q

Le conseiller IMP est désigné par le commandement parmi les sous-officiers supérieurs titulaires de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP. Il est plus particulièrement chargé de :

A

ª participer à la veille technologie et au retour d’expérience opérationnel ;

ª proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, de formation initiale, de préparation opérationnelle et d’emploi ;

ª participer à l’élaboration du plan de formation et de la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) IMP ;

ª appuyer la réalisation des exercices d’entrainement ;

ª conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique particulière.

558
Q

LE CHEF DE GROUPE IMP (TACTIQUE) qui est-ce

A

Sous-officier titulaire du CT1 SP, de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrit sur la LAO IMP,

559
Q

Sous-officier titulaire du CT1 SP, de la qualification IMP 3, de la qualification ISS 1 et inscrit sur la LAO IMP, il est chargé de :

A

ª la direction technique des interventions IMP ;

ª la formation des sauveteurs IMP ;

ª l’encadrement des stages de formation IMP.

560
Q

LE SAUVETEUR IMP

qui est-ce

A

Personnel titulaire du certificat pratique au minimum, de la qualification IMP 2 et inscrit sur la LAO IMP

561
Q

Personnel titulaire du certificat pratique au minimum, de la qualification IMP 2 et inscrit sur la LAO IMP, ses activités principales sont :

A

ª l’équipement de sites dans le cadre de l’opération ;

ª l’exécution de reconnaissances ;

ª l’exécution de sauvetages.

562
Q

IMP Niveau tactique 1

A

néant

563
Q

Niveau tactique 2

A

Modules
1 groupe IMP

Détachement
1 VIMP

Qualification de l’équipage
1 IMP 3
▪ 4 IMP 2

564
Q

La spécialité CYNO s’articule à la BSPP au titre ….. et …..

A

2 domaines principaux et 2 domaines complémentaires:

565
Q

La spécialité CYNO s’articule à la BSPP au titre de 2 domaines principaux et 2 domaines complémentaires:

A

ª la RECHERCHE de personnes ensevelies sous décombres ou de personnes égarées (sans odeur de référence) ;

ª la gestion au titre du RISqUE ANIMALIER (capture d’animaux en situation dangereuse, gestion d’animaux en difficulté et prise en compte des animaux blessés en lieu public ou VP) ;

ª l’APPUI aux SIS dans le cadre de leur mission de recherche des personnes tombées en cours d’eau ou plan d’eau ;

ª LEVÉE DE DOUTE suite à un feu et avec forte suspicion de présence de victime ou accident de circulation avec forte suspicion de personne éjectée.

566
Q

CYNO la BSPP dispose

A

d’un vétérinaire, d’un véhicule équipe cynotechnique (VEC) et d’un véhicule risque animalier (VRA), armés par le groupement des appuis et de secours (GAS) et commandés sur intervention par le chef de groupe cynotechnique

567
Q

CYNO La BSPP est en mesure de gérer simultanément

A

2 captures, 2 recherches

ou

1 recherche + 1 capture

568
Q

qui gère la fonction opérationnel CYNO et en liaison avec qui

A

La compagnie des appuis spécialisés (40e Cie) gère la fonction opérationnelle CYNO en liaison avec le CT Cyno.

569
Q

CYNO Niveau tactique 1

A

Modules
1 équipe CYNO

Composition
1 conducteur CYN 1 (ou CYN 2) et son chien

570
Q

CYNO Niveau tactique 2

A

Modules
1 groupe CYNO

Composition
1 CYN 3 (chef de groupe) + 2 équipes cyno

571
Q

Le VEC est armé par

A

un groupe cyno au minimum, soit 1 CYN 2 + 1 CYN 1 ou 2 CYN 1 avec 1 CYN 3.

572
Q

Le VRA est armé par

A

2 CYN (CYN 1 ou CYN 2).

573
Q

CYNO Au delà du niveau….. la BSPP fait appel à l’échelon… pour obtenir des renforts.

A

Au delà du niveau 2, la BSPP fait appel à l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts

574
Q

MGO CYNO « RECHERCHE DE PERSONNE ENSEVELIE »

Premiers intervenants non spécialistes

A

. évaluer le nombre de victimes ;

. localiser les derniers emplacements connus des victimes de surface ;

. établir un périmètre de sécurité ;

. confirmer la coupure des fluides ;

. récupérer les plans du site.

575
Q

MGO CYNO « RECHERCHE DE PERSONNE ÉGARÉE » AVEC NOTION DE PROMPT-SECOURS
Premiers intervenants non spécialistes

A

. demander la police ;

. rechercher le renseignement sur la personne égarée (coordonnées téléphoniques notamment).

576
Q

MGO CYNO « RECHERCHE ANIMALIÈRE »

Premiers intervenants non spécialistes

A

. localiser l’animal ;

. ne pas chercher à gérer l’animal sans notion d’urgence ;

. isoler la (ou les) victime(s) et identifier les zones de morsures et/ou griffures ;

. établir un périmètre de sécurité.

577
Q

La sous-fonction ELD est une adaptation de la fonction

A

reconnaissance aux installations et ouvrages d’art complexes présents sur la zone de responsabilité de la Brigade

578
Q

Le groupe ELD (GELD) en constitue la réponse

A

opérationnelle tactique

579
Q

ELD Il a pour rôle prioritaire

A

Il a pour rôle prioritaire l’engagement ou l’appui à l’engagement lors d’intervention pour feu ou en atmosphère vicié dans des installations naturelles ou artificielles ; en superstructure ou en infrastructure, aux cheminements longs et/ou complexes et/ou exigues.

580
Q

L’emploi de la sous-fonction ELD, mise en œuvre par

A

les groupements d’incendie et de secours au sein de centre de secours dédiés

581
Q

L’emploi de la sous-fonction ELD, mise en œuvre par les groupements d’incendie et de secours au sein de centre de secours dédiés, comprend :

A

Le conseiller technique (CT) ELD (STRATéGIQUE)

Le chef de groupe ELD (TACTIQUE)

L’équipier ELD

582
Q

Le CT ELD est désigné par? parmis?

A

Le CT ELD est désigné par le commandement parmi les sous-officiers chefs de garde d’incendie, qualifiés ELD et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD

583
Q

Le CT ELD est désigné par le commandement parmi les sous-officiers chefs de garde d’incendie, qualifiés ELD et inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD. Il est plus particulièrement chargé de :

A

ª participer à la veille technologie et au retour d’expérience opérationnel ;

ª proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, de formation initiale, de préparation opérationnelle et d’emploi ;

ª participer à l’élaboration du plan de formation et de la liste d’aptitude opérationnelle (LAO) ELD ;

ª participer à l’encadrement des stages de formation ELD ;

ª appuyer la réalisation des exercices d’entrainement ;

ª conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique particulière.

584
Q

Le chef de groupe ELD (TACTIQUE) qui est-ce

A

Sous-officier titulaire du CT1 SP, qualifié ELD et inscrit sur la LAO ELD,

585
Q

Sous-officier titulaire du CT1 SP, qualifié ELD et inscrit sur la LAO ELD, le chef d’unité est chargé de :

A

ª diriger techniquement les interventions ELD ;

ª conduire l’instruction collective ELD ;

ª participer à l’encadrement des stages de formation ELD.

586
Q

ELD Niveau tactique 1

A

neant

587
Q

Niveau tactique 2

A

Modules
1 groupe ELD

Détachement
1 VLR cdg ELD
1 EP ELD

Qualification de l’équipage

7 ELD (1 chef de groupe et 2 trinômes)

588
Q

ELD Au delà de la demande de…. la BSPP fait appel à…

A

Au delà de la demande de 2 GELD, la BSPP fait appel à l’échelon zonal (EMZDSP) pour obtenir des renforts