INS DISCIPLINE Flashcards
l’autorité militaire de 1er niveau
le chef d’état-major pour les officiers et sous-officiers endivisionnés
le chef de corps
l’autorité militaire de 2e niveau
le colonel adjoint territorial
l’autorité militaire de 3e niveau
(le général commandant la Brigade pour les militaires du rang uniquement)
Attribué à la fonction et non au grade, le droit de punir est réservé à quatre échelons
‒ l’autorité militaire de 1er niveau (le chef d’état-major pour les officiers et sous-officiers endivisionnés ou le chef de corps) ;
‒ l’autorité militaire de 2e niveau (le colonel adjoint territorial) ;
‒ l’autorité militaire de 3e niveau (le général commandant la Brigade pour les militaires du rang uniquement) ;
‒ le ministre chargé des armées.
La présente instruction vise à réunir, en un document unique, les informations et directives susceptibles de procurer aux échelons subordonnés un outil de travail pratique.
Elle propose, en particulier :
‒ d’informer plus complètement les échelons d’exécution sur les attributions en matière de sanctions statutaires ou disciplinaires ;
‒ de rappeler la composition des différents dossiers à constituer selon que la décision appartient au général commandant la brigade, au général commandant la Région Terre Île-de-France, au ministre de la défense ou après avis, éventuellement, d’un conseil d’enquête ou d’un conseil de discipline.
Sans préjudice des sanctions pénales qu’elles peuvent entraîner, les fautes commises en ou hors service par les militaires exposent ceux-ci à :
‒ des sanctions disciplinaires fixées par le règlement sur la disciplinaire ;
‒ des sanctions statutaires ;
‒ des sanctions professionnelles
une même faute peut_elle faire l’objet d’une condamnation pénale et d’une sanction disciplinaire
une même faute peut faire l’objet d’une condamnation pénale et d’une sanction disciplinaire
une condamnation pénale entraîne-t-elle nécessairement une sanction disciplinaire
une condamnation pénale n’entraîne pas nécessairement une sanction disciplinaire
le refus d’ordre de poursuite fait-il obstacle à l’exercice du pouvoir disciplinaire
le refus d’ordre de poursuite ne fait pas obstacle à l’exercice du pouvoir disciplinaire
le refus d’ordre de poursuite ne fait pas obstacle à l’exercice du pouvoir disciplinaire. Il en est de même pour
le non-lieu ou l’acquittement.
La finalité du droit pénal est-elle fondamentalement différente celle du droit disciplinaire
La finalité du droit pénal et celle du droit disciplinaire est fondamentalement différente :
la sanction pénale poursuit un objectif propre au droit pénal en tendant à faire respecter l’ordre…, sans chercher
social, sans chercher à assurer la discipline interne d’une profession
la sanction disciplinaire a pour objet d’assurer la …
répression des fautes ou manquements commis par les militaire
principe des sanctions combien de principe ??
Il s’en déduit donc les cinq principes suivants
- il est possible de cumuler une sanction pénale et une sanction disciplinaire
- l’action disciplinaire ne peut avoir pour base que des faits établis, non une faute présumée ou de simples rumeur
- aucune disposition législative ou réglementaire, ni aucun principe général du droit n’imposent d’attendre, pour se prononcer sur les suites disciplinaires d’une faute ou d’un manquement, que les tribunaux de l’ordre judiciaire aient définitivement statué ;
- un classement sans suite, un non-lieu ou l’absence de condamnation pénale qui ne contredit pas la réalité des faits ne fait pas obstacle à une sanction disciplinaire pour les mêmes faits
- toute allusion à une procédure judiciaire en cours ainsi que tout élément qui en provient ne devront en aucun cas être mentionnés sur le bulletin de sanction, même dans les différents avis des autorités. La seule exception concerne les affaires pour lesquelles le militaire concerné a fait l’objet d’une condamnation pénale devenue définitive
CATEGORIES DE FAUTES OU MANQUEMENTS
1re CATÉGORIE
à l’intérieur d’une enceinte militaire hors ou en service
à l’extérieur d’une enceinte militaire en service uniquement
CATEGORIES DE FAUTES OU MANQUEMENTS 2e CATÉGORIE
à l’extérieur d’une enceinte militaire
hors service mais avec répercussion sur le service
CATEGORIES DE FAUTES OU MANQUEMENTS 3e CATÉGORIE
Fautes contraires
à l’honneur
à la probité
aux bonnes moeurs
hors
ou
en service
SANCTIONS DU
1ER GROUPE
avetissement consignes reprimande blâme arrêts blâme du ministre
SANCTIONS DU
2e GROUPE
EXCLUSION TEMPORAIRE DE FONCTIONS
ABAISSEMENT TEMPORAIRE D’ÉCHELON
RADIATION DU TABLEAU D’AVANCEMENT
SANCTIONS DU
3e GROUPE
RETRAIT D’EMPLOI
RADIATION DES CADRE
RÉSILIATION DE CONTRAT
Un ……. détermine les différents échelons exerçant des pouvoirs disciplinaires.
décret
La continuité du commandement est assurée par les notions de commandement « par suppléance » ( qui correspond à
(absence du titulaire, en congé de courte durée, en permission, en mission
La continuité du commandement est assurée par les notions de commandement par intérim qui correspond à
cessation définitive du commandement du titulaire
tous les autres officiers et sous-officiers sont …..Ils peuvent et doivent user le cas échéant, et avec discernement, du …..des sanctions à l’encontre des militaires, placés ou non sous leurs ordres, lorsqu’ils estiment que ceux-ci méritent une sanction disciplinaire.
non délégataires des pouvoirs disciplinaires
droit de demander