Normal et pathologique Flashcards

1
Q

Selon Freud, qu’est-ce qui fait en sorte que le normal se transforme en pathologique?

A

Tout appareil psychique contient les mêmes structures et principes qui régissent son fonctionnement:

Ce qui transformera le normal en pathologique dépendera du degré de conflits entre les instances et de la manière dont ces conflits sont gérés, en lien avec la réalité extérieure.

Le lien entre la normalité et la pathologie se comprend donc comme un continuum où les mêmes processus sont à l’œuvre mais sont employés différemment dans chacun des cas.

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2
Q

Le rêve et le symptôme sont des compromis. Qu’est-ce que cela implique comme processus?

A

Cela veut dire qu’il existe une instance qui résiste à l’émergence de la pulsion inconsciente dans la conscience.

Cette résistance se manifeste à travers le travail de la censure. Son but est de protéger l’appareil psychique.

Si la censure opère dans le travail du rêve et dans la formation des symptômes, c’est qu’il y a refoulement.

Si tous les contenus inconscients bruts passent à l’inconscient, ils désorganiseraient la psyché.

Compromis; nos symptômes sont des compromis entre ce qui pousse dans l’inconscient (désir, pulsions) et ce qui est possible dans la réalité. Le rêve et le symptôme sont des compromis. Le compromis et le symptômes sont des résultats censurés, modifiés des contenus inconscients. DANS LE BUT DE PROTÉGER L’appareil psychique pour qu’on soit capable de le tolérer.

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3
Q

Quels rôles opèrent le refoulement et la censure? Spécifie durant le sommeil et l’éveil pour la censure

A

La censure et le refoulement opèrent pour protéger l’appareil psychique.

  • Le refoulement provoque l’oubli (dans l’inconscient) du traumatisme ou de la poussée pulsionnelle.
  • La résistance de la censure empêche ce traumatisme ou cette poussée pulsionnelle oubliée de refaire surface.
  • Dans le rêve, la censure protège de l’angoisse qui provoquerait le réveil. Dans le rêve, on métabolise et assouvi plein de contenus inconscients mais de manière assez déguisées pour qu’on continue à dormir.
  • Dans le réveil, elle protège de l’angoisse qui provoquerait l’écroulement ou la souffrance
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4
Q

Qu’est-ce que la thérapie auprès des patientes hystériques et ses analyses des rêves et des symptômes ont amené comme hypothèse chez Freud?

A

La résistance, le refoulement et le symptôme permettent à l’appareil psychique de dissocier le traumatisme (ou, plus généralement, la pulsion) de la conscience afin de continuer à fonctionner «normalement».

Freud est donc l’un des premiers à proposer le phénomène de dissociation face au trauma, aujourd’hui reconnu comme étant le symptôme par excellence du TSPT.

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5
Q

Selon quelle perspective les rêves post-traumatiques doivent être compris?
Quelle est la fonction de répéter le trauma?
Compare avec le rêve normal

A

Les rêves post-traumatiques récurrents doivent davantage être compris dans la perspective de la compulsion de répétition. Le rêve ne vise pas ici à déguiser la pulsion inconsciente ou le trauma inconscient.

Ici, le trauma a déjà accédé à la conscience et il y a donc eu échec du refoulement.

En répétant le trauma, le rêve traumatique aurait comme fonction de tenter de le maîtriser toujours un peu plus. Cela est effectué en maîtrisant le signal d’alarme (angoisse) et en répétant la situation avec la possibilité de la vivre autrement, de lui donner un sens (symboliser) versus lors du trauma initial où l’individu n’était pas préparé psychiquement pour intégrer cet événement.

Le rêve normal est une façon de processer tout ce qu’on vit dans la psyché. Il y a déjà une censure qui est opérée . Le compromis, ici, c’est entre les pulsions d’autoconservation (besoin de dormir) et le ça. Dans le rêve traumatique, le compromis a échoué car il doit être répété constamment.

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques du “traumatisme” (3)

A

1) Surdétermination des symptômes : plusieurs facteurs ou série d’événements/souvenirs traumatiques amènent la formation de symptôme. (peut prendre la forme de plusieurs de symptomes différents qui peuvent être reliés à diverses parcelles du trauma)
2) Susceptibilité particulière : constat qu’un événement n’a pas le même impact traumatique pour tous.

«Les traumas sont toujours inégaux puisqu’ils surviennent à des moments différents, sur des constructions psychiques différentes.» (Cyrulnik)

Le trauma est dissocié du moi. Il y a un moi et un moi traumatisé. Par moment, il y a poussée du traumatisme qui s’exprime dans le symptôme, mais de manière censurée. ce n’est jamais l’événement lui-même qui est traumatiques (sauf certains événements intenses, ex: génocide) impact subjectif très importants. Même si on vit une même situation, les gens ne sont pas nécessairement touchés par les même aspects de l’événement. Le trauma est très subjectif

3) Notion d’après-coup: la névrose éclate lorsqu’un événement vient raviver la susceptibilité psychique en lien avec un conflit psychique infantile ou passé. (trigger) qqc dans la vie plus tard peut être triggerant car il est relié au trauma

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7
Q

Comment l’expérience de la parole peut entraîner une guérison du symptôme?

Quelle est la nature du symptôme selon Chemana?

A

Ici aussi on est dans le compromis.
Les symptômes de troubles somatiques sont un bel exemple de compromis suite au trauma; qqc essaye de se dire à travers le symptôme. Le mieux serait que ce soit possible d’exprimer ce que la personne vive, et c’est ce qui permettrait l’exacerbation des symptômes. On doit aller a la source du symptôme plutôt que de s’attaquer au symptôme directement.

A travers l’expérience de la parole et l’intégration de ce qui est arriver va permettre d’aller mieux. Il ne suffit pas de le dire pour intégrer l’expérience traumatique.

La « nature du symptôme » : une «métaphore, autre façon de dire ce qui n’a pu être dit par la parole, et qui disparaîtra sitôt que le sujet aura pu, précisément, verbaliser ce qui n’avait pu l’être. »

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8
Q

Vrai ou faux: Là où il y a trauma, il y a possibilité de fixation. Explique ta réponse.

A

vrai . MAIS: le trauma n’implique pas nécessairement de fixation.

Pk? Car le trauma a dépassé l’organisme. Il reste donc fixer sur cette tâche pour essayer d’intégrer l’expérience (une grand quantité d’énergie psychique essaie de résoudre l’intégration de l’expérience, d’où le risque plus élevé de fixation).
Il y a moins d’énergie possible pour le reste de ce qui se passe dans la vie. Possibilité d’être fixé à plusieurs stades en même temps.
L’énergie reste fixée sur un enjeu d’angoisse qui n’est pas résolu. L’énergie n’est pas capable de continuer sa route.

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9
Q

Explique ce qu’est la normalité et la pathologie selon Bergeret

A

La normalité est un état d’adéquation du fonctionnement au sein d’une organisation donnée (psychotique, état-limite ou névrotique).

En contraste, la pathologie résulte d’une rupture de l’équilibre au sein d’une organisation donnée.

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10
Q

Quelles sont les organisations de l’appareil psychique? Que représentent-elles?

Est-ce qu’une organisation peut évoluer en une autre?

Est-ce que les organisations sont directement liées au trouble qu’une personne a?

A
Organisations de l'appareil psychique:
- Psychotique
- état-limite
- névrotique
Les organisations suivent assez bien les stades de développement et sont liées aux enjeux développementaux. Ce sont les 3 structures psychiques. . On ne peut pas avoir les 3 en même temps. Pas nécessairement lié à un trauma qui a lieu au stade de développement) . Possible qu’il y ait un trauma OU PAS. C’est l’issu du développement de la personne. Ils représentent comment la psyché se structure après les stades de développement.

Les personnalités s’organisent selon 3 organisations. Important de voir ces organisations en continuum et elles s’entrecroisent avec les autres. Les personnes se placent à des points différents de ces continuums. On peut bouger dans les organisations. Le moi peut régresser vers des organisations plus désorganisées (selon points de vue modernes) Selon la théorie, on ne peut pas régresser.

On traverse toutes les phases et on en puise des aspects. Mais on a un penchant principal. Comment notre personnalité a un mode central à s’organiser? Mais il y a une fluidité dans tout ca.

Les organisations moins évoluées peuvent évoluer vers l’organisation névrotique. On regarde cela comme une hiérarchie.

L’organisation névrotique, une fois atteinte, ne peut régresser vers les autres organisations ou développer des pathologies propres aux autres organisations.

Les organisations ne sont pas directement liées au trouble qu’elle a. Ne veut pas dire que tu es malade nécessairement non plus.

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11
Q

Décris la structure psychotique

A

1) Cette structure est la moins évoluée de l’appareil psychique. (en terme d’acquis développementaux)
2) Le moi a probablement vécu de grandes frustrations ou traumatismes entraînant des fixations durant le premier stade (oral) qui ont pu bloquer l’accès adéquat à la résolution des stades anal ou phallique.
3) C’est le règne du narcissisme primaire, des processus primaires et des mécanismes de défense primaires.
4) Le moi est indifférencié du monde extérieur et il est morcelé. Le sentiment d’identité n’est pas créé. La différence avec les autres n’est pas claire. Comme si elle n’avait pas de contour. (ex paranoia; tout nous concerne)
5) L’objet est fortement investi (fusionnel). Moi et l’objet on est la même chose. Vient de l’angoisse archaïque. Donne un moi pas très conscient de la réalité. Confusion entre le soi et l’extérieur. Avoir de la difficulté à savoir ce qui vient d’en dedans viens d’en dehors.
6) La personne est très près de ses pulsions

7) Le ça est très dominant
Conflit majeur entre le ça et la réalité extérieure.
Car le moi n’est pas intégré donc les instances ne sont pas très solides pour intégrer tout ce qui se passe dans la vie.

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12
Q

Qu’est-ce que le narcissime primaire?

A

Chez le bébé, la pulsion sexuelle est dirigée vers son propre corps = investissement libidinal du moi. Il est derrière le développement du moi idéal et de l’idéal du Moi.

Il a donc une fonction saine qui permet l’amour propre et d’investir le corps et le moi d’une énergie suffisante pour sa survie et son épanouissement.

Mais il peut devenir pathologique lorsqu’il prend une place trop importante dans l’appareil psychique.

C’est comme une pulsion autodirigée. Ce sont des processus très inconscients pas liés.

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13
Q

Dans l’organisation psychotique, décris ce qu’est l’enjeux, l’angoisse et la relation d’objet

A

Enjeux :
Différentiation du moi
(la personne est tlm prise sans son rapport à elle-même que le rapport a la réalité est très faible). Il n’y a pas de différenciation entre le moi et le non moi. Le moi est inachevé et éclaté. Les personnes sont très facilement envahies. Trouble profond du sentiment de l’identité.

Conflit : moi idéal (héritier du narcissisme primaire) versus moi (contact avec la réalité)

Angoisses : angoisse de morcellement, de mort. Peur de disparaitre.

Relation d’objet : fusionnelle symbiotique, paranoïde (le moi sera détruit s’il se sépare de l’objet) Les psychotiques se protègent bcp des relations.

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14
Q

Décris les caractéristiques d’un trouble psychotique

A

Indifférenciation entre le moi et l’objet

Lien à l’objet fusionnel, paranoïde

Perte de contact avec la réalité

Le moi est trop faible et relativement indifférencié du ça. Donc…

  • Pulsions trop fortes qui entrent très rapidement dans le moi indifférencié et le morcèlent.
  • Règne des processus primaires → hallucination
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15
Q

Décris ce qu’est l’état-limite

A

Le moi a dépassé sans trop de grandes frustrations ni de trop grosses fixations les premiers stades (oral et anal). C’est une dynamique du clivage entre le moi sain et souffrant. Mes cotés mauvais sont intolérables.
Dans la grande majorité des cas, un traumatisme précoce…

1) Bloque l’accès à ou précipite l’enfant trop rapidement dans l’Œdipe. La résolution de l’Œdipe est donc problématique.
- Soit la négociation de la relation triangulaire est impossible.
- Et/ou le refoulement ne fonctionne pas très bien pour gérer les pulsions agressives et sexuelles.

2) L’enfant entre dans une phase de pseudo-latence précoce qui durera jusqu’à l’adolescence.
3) L’adulte a aussi un moi fonctionnel et pseudo-mature qui cache un moi plus souffrant.

La question des frontière est assez résolue. Une grande part du moi est vrm mauvaise et on doit la faire sortir. Elle n’est pas accessible. Le moi semi-mature est vu comme tout bon. Le moi n’est pas intégré; il y a un clivage entre 2 extrêmes, entre le bon et le mauvais, à l’intérieur de soi. Souvent caractérisé par de l’immaturité affective, de la dépendance par rapport a l’objet, des angoisses de séparations,

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16
Q

Dans l’organisation de l’état-limite, décris ce qu’est l’enjeux, l’angoisse et la relation d’objet

A

Enjeux:
Intégration du moi. Mes contours sont Ok, mais mtn je dois ne faire qu’un avec. Le but est que la personne divisée s’unisse; qu’elle accepte ses bons et mauvais cotés.
Conflit : moi idéal (héritier du narcissisme primaire) et ça versus surmoi (persécuteur interne) et réalité. . Peur que la partie bonne devienne mauvaise; créé souvent un surmoi sadique et intransigeant qui exige qu’on soit parfait..

Angoisses : angoisse de perte d’objet, d’abandon, de dépression

Relation d’objet

  • Anaclitique (dépendance). On fait tout pour ne pas perdre l’objet. Ne pas laisser partir les gens. C’est un gros indice de la structure psychique.
  • Ambivalent (dépendance/rejet). ) J’ai vrm besoin de l’objet mais en même temps j’en ai peur. J’en ai vrm besoin mais j’ai vrm peur qu’il m’abandonne… Alors je vais l’abandonner en premier. La personne a déjà été abandonnée ou agressée par l’objet.
  • Si le moi découvre le mauvais moi, il va m’abandonner.
    Les problématiques ici sont souvent relationnelles.
17
Q

Décris les caractéristiques du trouble état-limite (4)

A

1) Lutte contre l’angoisse de la perte de l’objet ou de l’abandon.
- Instabilité et impulsivité, troubles de comportement
- Dépendances : toxicomanie, alcoolisme, etc.
- Hypomanie

2) Sentiment de vide, sentiment d’abandon
3) Dépression liée à une insatisfaction continuelle.
4) Façade hyper-adaptée, mais qui cache une blessure narcissique. Peut connaître une décompensation à l’âge adulte ou adulte avancé (décompensation de la sénescence), souvent à travers une grande crise d’angoisse aiguë, parfois aussi dépersonnalisation provoquée par un deuxième traumatisme psychique désorganisateur.

18
Q

L’état-limite n’est pas considéré comme une véritable structure de l’appareil psychique selon plusieurs psychodynamiciens. Selon eux, de quoi s’agit-il?

Selon Bergeret, de quoi s’agit-il?

Quelles sont les 3 visions possibles aujourd’hui?

A

Selon plusieurs psychodynamiciens, l’état-limite est une position intermédiaire entre psychotique et névrotique plutôt qu’une véritable structure de l’appareil psychique.

Selon Bergeret : l’état limite n’est pas une structure. Sa pathologie n’est donc celle ni d’une névrose ni d’une psychose. Il n’y a pas de communication d’une structure à l’autre : on est soit névrosé, soit psychotique. L’état-limite est en quelque sorte conçu comme un espace vide entre ces deux structures.

Aujourd’hui, trois visions sont possibles:

1) État entre psychotique et névrotique
2) Système cohérent et stable
3) État intermédiaire dans un processus de maturation

19
Q

Décris ce qu’est l’organisation névrotique

A

1) «Nous sommes tous des névrosés.» prétend Freud, mettant en parallèle normalité et pathologie.
- Ceci veut dire que la structure névrotique est le reflet de l’architecture de l’appareil psychique qui permet aux pulsions inconscientes de se réaliser de manière adéquate.
- Il y a donc un sens caché à nos actes qui transparaît de diverses façons au quotidien.

2) C’est donc la structure la plus évoluée de l’appareil psychique avec une interaction adéquate entre le ça, le moi et le surmoi.

20
Q

Dans l’organisation névrotique, décris ce qu’est l’enjeux, l’angoisse et la relation d’objet

A

Enjeux: Préservation du moi. Le soucis que le moi reste sain.

Conflit : entre le ça, le surmoi et le moi

Angoisse : angoisse de castration. Peur de perdre l’amour de l’objet, peur de perdre un statut, d’être humilié, de ne pas être capable. En gros: peur d’être pas bon, d’être rejeté.

Relation d’objet : génitale, différentiée et donc objectale (l’objet existe en soi et le moi désire se lier à l’objet). . L’objet existe en soi et je désire m’y lier. J’ai envie de me rapprocher de l’autre mais je comprend qu’il est différent de moi et séparé de moi.

Le refoulement est le mode principal de défense.

21
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble névrotique?

A

1) Lutte contre l’angoisse de castration.
2) La phase phallique est bien traversée, mais l’Œdipe spécifiquement est moins bien résolu.
3) C’est surtout les troubles obsessionnels, de somatisation, anxieux, dépressifs (ici, les dépressions sont liées aux sentiments d’inadéquation et à un surmoi trop puissant plutôt qu’à la perte de l’objet ou au vide).

22
Q

Comment sont réparties les structures selon Bergeret?

A

Selon Bergeret, il y aurait actuellement :
1/3 de structure névrotique,
1/3 de structure psychotique et
1/3 d’organisation plus ou moins état-limite.

Il n’y a pas d’étude épidémiologique récente qui permettrait de confirmer ce résultat.

23
Q

Pourquoi l’état-limite est-il diagnostiqué plus souvent chez les femmes?

A

Perspective culturelle : état-limite féminin en Amérique du Nord serait-elle une pathologisation d’un mode jadis normal? Ou…

Un symptôme en réaction à une transformation sociale des caractéristiques de la personne adaptée (indépendante, autonome, prévisible, etc.)?

Car culturellement et socialement parlant, les hommes ont moins tendance à exprimer leurs émotions et à communiquer. Ainsi, les hommes ont trouvé d’autres facons d’exprimer leurs émotions: en agissant: abus d’alcool, bagare, manipulation relationnelles, etc. (agir auto-destructeur ou alterdestructeur) Étant donné que ce sont les hommes qui on créer les pathologies, ils se sont davantage concentré sur les états des femmes. Aujourd’hui, moins d’actualité.

24
Q

Explique comment le moi est divisé dans un trauma non-intégré. (voir diapo 10)

A

Le moi est dissocié en 2 moi qui n’ont pas contact ensemble. La personne dissocie la charge émotive liée au trauma pour continuer à avancer. Il y a donc un moi traumatisé qui prend bcp de place et d’énergie et un moi symptomatique qui permet de continuer à avancer (pas tjrs sain). Le moi symptomatique est le vrai moi qui a développé des symptômes concernant le trauma. La dissociation est un mécanisme de défense.

25
Q

Est-ce que les organisations reflètent nécessairement un trouble?

A

Dans la psychanalyse, on est moins dans “avoir ou ne pas avoir un trouble”. C’est plus une question de degré. On a tous des processus de pensées mais on les organise différemment et cela ne veut pas dire qu’on soit malade. Tu es malade lorsque tu n’es plus capable de fonctionner dans ton organisation. Toutes ces organisations peuvent fonctionner assez bien.