Deuxième topique: Ça, moi, surmoi, moi idéal, idéal du moi Flashcards
Par rapport au conscient, préconscient et inconscient, où se situent le moi, ça et surmoi?
Moi: se situe dans le conscient (“règne de la conscience”), préconscient et inconscient. Il est en contact avec les pulsions, utilise ;es mécanismes de défense, fait bcp de liaison et est producteur de sens.
Surmoi: Se situe dans le conscient, préconscient et conscient. Il est sadique
Ça: Se situe dans l’inconscient. Il fonctionne selon les mêmes principes que l’inconscient, mais l’inconscient est bcp plus grand.
Qu’est-ce que le ça?
- Pôle pulsionnel de l’appareil psychique.
- Le Ça est le réservoir des pulsions de vie et de mort. (pas d’expérience)
- Régi par les processus primaires (que nous verrons plus tard) et le principe de plaisir/déplaisir.
- Tout comme l’inconscient, le Ça est intemporel et il n’a pas d’espace. Il ignore les jugements de valeur, le bien, le mal, la morale, les compromis, le renoncement. Freud résume le Ça à un chaos énergétique.
- Il pousse pour que les pulsions vivent. Le Ça cherche la libération immédiate des pulsions afin d’obtenir une gratification immédiate et libérer la tension.
Le Ça n’est pas à confondre avec l’inconscient:
- L’inconscient contient le Ça.
Pour Freud : à l’origine tout était Ça (instinct et désir).
Le Ça domine donc à la naissance, puis il est graduellement dominé par le Moi et le Surmoi.
Le bébé doit mette de l’avant ses pulsions pour survivre. Il est graduellement géré par le moi, surmoi, moi idéal, et l’idéal du moi
Comment se développe le moi et sous quelles influences est-il soumis dans son développement?
Il prend naissance à partir du Ça. Progressivement, en investissant une multitude d’objets, le Moi prend forme et se complexifie. Il se développe durant la première année, possiblement dès le 3ème mois.
Face à la conscience grandissante du bébé du monde extérieur et des figures parentales (ex. : sourire) et de sa prise de conscience de sa propre existence.
- Principalement sous l’influence de la pulsion d’autoconservation (aussi appelée pulsion du Moi). On peut croire que cette pulsion est donc formatrice du Moi.
- Aussi sous l’influence de la pulsion sexuelle en lien avec le monde extérieur (surtout grâce aux premières relations interpersonnelles).
Qu’est-ce que le moi? Comment évolue-t-il?
Le Moi est considéré comme étant composé des représentations qui lient la pulsion aux objets.
Au fur et à mesure que l’individu se développe, ces représentations se multiplient et se complexifient. C’est le moi qui se développe et se complexifie sur le plan cognitif.
En se complexifiant, le rôle du Moi au sein de l’appareil psychique devient de plus en plus central.
En conséquence, il s’approprie progressivement des quantités de plus en plus grandes d’énergie pulsionnelle issue du Ça.
Il est régi selon les processus secondaires et le principe de réalité.
Il prend en considération ses pulsions tout en étant adapté à la réalité extérieure.
C’est le moi qui possède la plus grande portion des pulsions car c’est lui qui est capable ….
Il a comme noyaux le moi idéal et l’idéal du moi
Quelles sont les fonctions du moi? (4)
1) Il occupe la fonction défensive. C’est du Moi que sont issus et où sont gérés les mécanismes de défenses.
2) Il est le Médiateur = faiseur de compromis entre le Ça, le Surmoi et la réalité.
3) Il est le centre des fonctions adaptatives et intellectuelles : fonctions d’autoconservation, connaissance, mémorisation, etc.
4) Il permet de répondre à la poussée pulsionnelle, de satisfaire nos valeurs et …..
Par exemple, si on s’habille chaudement en hiver, c’est grâce au moi
Qu’est-ce que le surmoi?
Le Surmoi est également issu du Ça, mais il s’enracine dans le Moi.
Le Surmoi se situe surtout dans l’inconscient, mais aussi un peu dans le conscient.
Freud considérait le Surmoi comme étant complètement inconscient.
Il est postulé que le Surmoi se développe dès les premiers mois de la vie.
Mais il est surtout l’héritier du complexe d’Œdipe et de ses renoncements.
Il a comme but la perfection, et en ce sens, il est sadique car la perfection ne peut jamais être atteinte. La perfection est déterminée par les valeurs morales et culturelles de l’environnement dans lequel on vit.
Sur-moi = au-dessus du moi. Il a donc un caractère de domination et de jugement sur le Moi et les pulsions.
- Il défend le plaisir au Moi par la culpabilité.
- Il est une instance critique et punitive à l’égard du Moi.
Le Surmoi est au centre de la question morale. Il prend la place des interdits parentaux. Ce qui s’est d’abord opposé à l’extérieur, l’autorité parentale, se fait ensuite entendre à l’intérieur par les interdits du Surmoi.
Il a une visée essentiellement interdictrice. Il surveille le Moi. Son mode d’action repose sur le refoulement et la menace de culpabilité.
Il représente l’idéal.
- Il lutte plus pour la perfection que pour le plaisir (Ça) ou la réalité (Moi).
Quelles sont les fonctions du surmoi?
Le Surmoi a trois fonctions :
1) Censure (conscience morale à l’origine des sentiments de culpabilité)
2) Autoconservation
3) Idéal (idéal à atteindre)
Quelles sont les instances de l’idéal?
Les instances d’idéal :
- Le Surmoi
- Moi idéal
- Idéal du Moi
Comment l’énergie de la pulsion du ça tend à se libérer?
L’énergie de la pulsion du Ça cherche à se libérer en se fixant sur des objets:
- Objet pulsionnel = objet de la pulsion = toute chose ou personne sur laquelle l’énergie pulsionnelle se fixe, c’est-à-dire s’investit. Pour s’actualiser, atteindre le principe de plaisir.
- C’est donc ce en quoi la pulsion peut atteindre son but (nourriture, personne, partie du corps, etc.).
Qu’est-ce que le moi idéal?
C’est la perfection incarnée; cette partie de nous qui se pense parfaite et toute puissante. Il peut nous nuire ou nous protéger.
C’est l’instance la plus inconsciente des 3 instances idéales.
Il correspond aux désirs infantiles de toute puissance (héritier du narcissisme originel) jamais abandonnée et présents en chacun de nous.
Il a des visées de l’ordre du triomphe qui ne correspondent pas avec la réalité. Il véhicule ses sentiments de perfection et de toute puissance.
Aucune place n’est réservée à l’objet.
Quelles peuvent être les conséquences d’un moi idéal trop fort ou trop faible?
Un moi idéal trop fort ou non-contrôlé par le moi insuffisamment investi peut entrainer une psychopathologie psychotique.
Un moi idéal trop faible ou écrasée par le surmoi peut conduire à la dépression.
Quel est le rôle du moi vis-à-vis le surmoi et le moi idéal ?
Le surmoi et le moi idéal ont des visées opposées et sont donc toujours en conflit.
Le moi a pour objectif de résoudre les conflits entre ces 2 instances et ainsi équilibrer leur influence sur l’ensemble du psychisme de l’individu. Pour se faire, le moi doit être suffisamment investi.
Qu’est-ce que l’idéal du moi?
Synonyme d’un idéal de vie que le moi se fixe. Il est l’image de ce que l’individu voudrait devenir concernant un avenir réaliste, ce vers quoi on ne cesse de tendre.
C’est une fonction du moi. C’est le moi qui le contrôle.
Il a des composantes à la fois conscientes et inconscientes. C’est le plus évolué des instances du surmoi
L’idéal du moi vient de ce que Freud consideère comme étant les identifications de l’enfant oedipien aec les parents idéalisés, admirés, servant de modèle pour le moi futur. Il est habité par l’objet et se situe dans l’axe du possible, du réalisable.
L’idéal du moi prend en considération le surmoi.