Neurologie Flashcards

1
Q

Définition d’AVC

A

= déficit neurologique focal, brutal, d’emblée maximal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les types d’AVC selon l’imagerie

A

(1) Infarctus cérébral = AVC ischémique (80%) = hypodensité
(2) Hémorragie cérébrale (15%) = hyperdensité (d’emblée)
(3) Hémorragie méningée sous arachnoïdienne (céphalée brutale) (5%) = souvent consécutif à un anévrisme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Epidémiologie des AVC

A
  • 1ère cause de handicap physique chez l’adulte
  • 2ème cause de démence
  • 1ère cause de mortalité chez la femme / 3ème chez l’homme
  • 500 AIT par million d’habitants et par an
  • 2400 AVC par million d’habitants et par an
  • 800 000 français vivant avec des antécédents d’AVC dont 500 000 avec handicap
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les mécanismes de régulations du débit sanguin cérébral

A

(1) Autorégulation du DSC : dans une certiane mesure le DSC reste indépendant des variations de pression
(2) Couplage DSC/métabolisme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère dominant

A

(1) Symptôme moteurs et sensitifs controlatéraux
(2) Aphasie :
- motrice et non fluente (= de Broca)
- sensorielle et fluente (= de Wernicke)
(3) Apraxie : idéomotrice et idéatoire (atteinte pariétale)
(4) Syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie des doigts, indistinction droite/gauche (atteinte pariétale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère non dominant

A

(1) Symptôme moteurs et sensitif controlatéraux
(2) Syndrome d’Anton Babinski =
- agnosognosie
- anosodiaphorie = sous estimation du trouble, indifférence
- hémiasomatognosie = non reconnaissance de l’hémicorps
- négligence spatiale unilatérale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère postérieur

A

(1) Hémianopsie latérale homonyme
(2) Alexie = ne comprend pas ce qu’il lit
(3) Agnosie visuelle = ne fait pas le lien entre ce qu’i voit et ce qu’il sait
(4) Trouble de la représentation spatiale
(5) Prosopagnosie = ne reconnait pas les visages

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de la fosse postérieure

A

(1) Syndrome alterne
(2) Syndrome cérébelleux
(3) Troubles de la vigilance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne superficielle

A

(1) Hémiplégie controlatérale
(2) Troubles sensitifs controlatéraux
(3) Hémianopsie latérale homonyme

+ si atteinte de l’hémisphère dominant :

  • aphasie de Broca ou de Wernicke
  • apraxie idéomotrice et idéatoire
  • syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie digitale, indistinction droite/gauche

+ si atteinte de l’hémisphère non dominant :

  • anosognosie ou anosodiaphorie
  • hémisomatognosie
  • négligence spatiale unilatérale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne profonde

A

(1) Hémiplégie massive proportionnelle (atteinte de la capsule interne)
(2) Troubles sensitifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne totale

A

= infarctus sylvien total

(1) Hémiplégie et hémianesthésie massive
(2) Aphasie globale si atteinte de l’hémisphère dominant
(3) Trouble de la vigilance
(4) Déviation conjuguée de la tête et des yeux vers la lésion

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale antérieure

A

(1) Hémiplégie controlatérale à prédominance crurale
(2) Trouble sensitif controlatéral prédominant au membre inférieur
(3) Apraxie idéomotrice de la main controlatérale
(4) Syndrome frontale (adynamie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale postérieure

A

(1) Territoire superficiel : Hémianopsie latérale homonyme souvent isolée, parfois associée à
- alexie, agnosie visuelle si atteinte de l’hémisphère dominant
- trouble de la représentation spatiale et prosopagnosie si atteinte de l’hémisphère non dominant
(2) Territoire profond : syndrome thalamique (= syndrome de Dejerine-Roussy) = trouble sensitif à tous les modes de l’hémicorps controlatéral +/- apparition de douleurs intense à distance +/- mouvement anormaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Les caractéristiques de la cellule musculaire

A

(1) Temps de contraction
(2) Tension tétanique maximale = force développée lors d’une stimulation à fréquence maximale
(3) Sensibilité à la fatigue = capacité à maintenir la force

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Cinétique de contraction d’un muscle

A

= 140 ms
(1) Phase de contraction
(2) Phase de relaxation
temps de contraction < temps de relaxation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Caractéristique de la fibre musculaire lente

A

= fibre de type I (rouge)

  • peu de myosine ATPase
  • temps de contraction long
  • faible tension tétanique maximale
  • résistante à la fatigue
  • beaucoup d’enzymes oxydatives
  • beaucoup de vaisseaux capillaires
  • beaucoup de myoglobine
  • beaucoup de mitochondries
  • peu de glycogène
  • -> Muscle du marathonien (soléaire)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Caractéristique de la fibre musculaire rapide

A
= fibre de type II (blanche) 
- beaucoup de myosine ATPase 
- temps de contraction court 
- forte tension tétanique maximale 
- sensible à la fatigue
- peu d'enzymes oxydatives 
- peu de vaisseaux capillaires
- peu de myoglobine 
- peu de mitochondries 
- beaucoup de glycogène 
➡️ muscle du sprinter (oculomoteur)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Définition de l’unité motrice

A

= unité élémentaire de contraction consistant en l’association d’un motoneurone alpha et des fibres musculaires innervées par celui-ci

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Caractéristiques de l’unité motrice

A
  • 1 motoneurone alpha innerve plusieurs fibres musculaires (mais de même type et dispersé dans 1/6 du volume musculaire !)
  • 1 fibre musculaire n’est innervée que par 1 motoneurone alpha
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Les caractéristiques de l’unité motrice lente

A

(1) petit motoneurone à faible vitesse de conduction
(2) petit nombre de fibres musculaires lentes
(3) force faible
(4) résistance à la fatigue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Les caractéristiques de l’unité motrice rapide

A

(1) gros motoneurone à grande vitesse de conduction
(2) grand nombre de fibres musculaires rapides
(3) force importante (15 fois supérieure aux lentes)
(4) fatigable rapidement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Ratio nombre de motoneurones/nombre de cellules musculaires

A

Pour un oculomoteur : 1 motoneurone pour 10 cellules musculaires / 3000 motoneurones par muscle ➡️ précision

Pour le gastrocnémien : 1 motoneurone pour 2000 cellules musculaires / 500 motoneurones par muscle ➡️ force

En moyenne : 1 motoneurone pour 100 cellules musculaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

L’expérience d’innervation croisée

A

Physiologiquement, soléaire = muscle lent et jumeaux = muscle rapide
Expérience : brancher le nerf du soléaire sur les jumeaux et inversement
Résultat : pour chaque muscle, acquisition des propriétés inverse
Conclusion : le motoneurone alpha gouverne la nature de la fibre musculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

L’EMG en fonction de la force de contraction

A

(0) Muscle au repos : pas d’activité
(1) Activation d’un premier motoneurone (le plus petit) qui décharge à une fréquence f1
(2) Le premiers motoneurones décharge à une fréquence f1’>f1
(3) Idem pour le 1er motoneurone + apparition d’un autre signal correspondant à un deuxième motoneurone (plus gros) déchargeant à une fréquence f2
(4) f2’>f2

(5) Tracé interférentiel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Les signes ENMG d’atteinte neurogène

A

(1) Signes de dénervation :
- fibrillation
- onde lente positive
(2) Signes de réinnervation :
- potentiel d’unité motrice polyphasique, ample, hypervolté et de durée augmentée
- tracé appauvri et accéléré (pour compenser l’impossibilité du recrutement spatial : recrutement temporel = augmentation de la fréquence)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Les signes ENMG d’atteinte myogène

A

(1) Signes de perte de fibres musculaire : Potentiel d’unité motrice
- polyphasique
- peu ample
- de durée diminuée
(2) Signes de diminution de l’efficacité mécanique de l’unité motrice : tracé riche (recrutement précoce)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Définition du syndrome neurogène

A

= ensemble des symptômes lié à l’atteinte

  • du neurone moteur périphérique (qu’il prenne son origine dans la corne antérieur de la moelle ou dans les noyaux des nerf crânien)
  • du neurone sensitif et des fibres sensitives des nerfs périphériques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Les signes cliniques du syndrome neurogène

A

(1) Paralysie ++
(2) Amyotrophie ++
(3) ROT diminués ou abolis (permettent de déterminer le siège de la lésion) (sauf dans la SLA)
(4) Analyse des sensibilités :
- subjectives : névralgies, douleurs neuropathiques
- objectives : hypo- ou anesthésie
- -> Territoire tronculaire, radiculaire, etc
(5) Troubles neurovégétatifs :
- vasomoteurs : cyanose, oedèmes
- trophique : peau et phanères
- tensionnels : hypotension orthostatique
- digestifs : nausées, gastroparésies, constipation, diarrhée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

La paralysie dans le cadre du syndrome neurogène

A

(1) Installation : brutale, subaiguë ou lente
(2) Type :
- complète
- non dissociée
- flasque, hypotonique
- passivité et extension augmentées
(3) Importance : parésie à impotence absolue
(4) Topographie :
- systématisation tronculaire ou radiculaire
- prédominance distale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

L’amyotrophie dans le cadre du syndrome neurogène

A

= conséquence de la dénervation et fait suite à la diminution de la force musculaire

(1) Crampes ayant précédées l’installation de l’amyotrophie (mais peuvent persister)
(2) Prédominance distale
(3) Topographie : systématisation radiculaire ou tronculaire
(4) Fasciculation = mise en jeu spontanée d’une unité motrice spontanément, après percussion ou au refroidissement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Topographies possibles des lésions dans le cadre du syndrome neurogène

A

(1) Corne antérieure de la moelle (ou noyau des nerfs crânien)
(2) Racine motrice de la moelle (ou du tronc)
(3) Nerf périphérique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Pathologies atteignant les neurones moteurs de la cornes antérieurs de la moelle

A

(1) Polymyélite antérieure aiguë : atteinte très asymétrique (parfois unilatérale) bulbaire, des membres inférieures et supérieures
(2) SLA = maladie neurodénérative (6000 cas en France)
- forme spinale =débutant au membre : amyotrophie très précoce, déficit en tache d’huile, fasciculation, ROT vifs ou abolis si amyotrophie importante
- forme bulbaire = trouble de la respiration et de la déglutition
(3) Amyotrophies spinales = maladie génétique touchant les enfants consistant en un déficit segmentaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Pathologies atteignant les nerfs périphérique donnant un syndrome neurogène

A

(1) Polynévrite (ex : neuropathie diabétique) = atteinte nerveuse souvent progressive, sensitivomotrice, à prédominance distale (gant ou chausette) et symétrique
(2) Mononévrite multiple (ex : hépatite B) = atteinte d’évolution subaiguë sensitivomotrice, tronculaire, de début asynchrone et asymétrique
(3) Polyradiculonévrite (ex: Guillain-Barré) : atteinte sensitivomotrice souvent aiguë, symétrique, d’évolution ascendante, axiale et des nerfs crâniens avec diplégie facial et associé à des troubles végétatifs cardiaques et respiratoires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Substratum physiologique des anti-épileptiques

A

= hyper-excitabilité neuronale

  • défaut des canaux ionique
  • excès de glutamate
  • défaut de GABA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Anti-épileptiques : l’acide valproïque

A

MECANISMES
- inhibition des canaux sodiques
- inhibition des canaux calcique T
INDICATIONS : épilepsies généralisées (dont petit mal absence)
EFFETS INDESIRABLES :
- hépatite, pancréatite
- complications hématologiques
- alopécie
- prise de poids
- effets tératogènes : spina bifda, syndrome du spectre autistique
CONTRE-INDICATIONS : Meflokine (+ Lamotrigine)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Anti-épileptiques : carbamazépine

A

MECANISMES : inhibition des canaux sodiques
INDICATIONS : épilepsies partielles
EFFETS INDESIRABLES :
- hépatite
- complications hématologiques
- dermatose bulleuse
- BAV
- confusion mentale par hyponatrémie (d’où oxcarbazépine et eslicarbazépine)
PHARMACOCINETIQUE : inducteur enzymatique (induit son propre métabolisme et celui des contraceptifs oraux !)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Anti-épileptique : lamotrigine

A
MECANISMES : 
   - inhibition des canaux sodiques 
   - inhibition de la libération de glutamate par inhibition de sa mise en vésicule  
INDICATIONS : large 
EFFETS INDESIRABLES :  
   - dermatose bulleuse 
   - Stevens-Johnson
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Anti-épileptique : Topiramate

A
MECANISMES : Antagonisme AMPA 
EFFETS INDESIRABLES : 
   - troubles cognitifs (conccentration, mémorisation)
   - dépression 
   - myopie avec glaucome 
   - lithiases rénales (asiatiques)
   - perte de poids
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Anti-épileptique : Lévétiracétam

A
MECANISMES : 
   - inhibition des canaux potassiques 
   - inhibition de la libération de glutamate par inhibition de sa mise en vésicule
INDICATIONS : épilepsies secondaires
EFFETS INDESIRABLES : Troubles du SNC
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Anti-épileptiques : ethosuximide

A

MECANISMES : inhibition des canaux calciques T
INDICATIONS : petit mal absence
EFFETS INDESIRABLES : dermatose bulleuse
PHARMACOCINETIQUE : demi-vie très longue (2 prises par jour)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Anti-épileptique : zonisamide

A

MECANISMES : inhibition des canaux calciques T

INDICATIONS : petit mal absence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Anti-épileptique : Felbamate

A
MECANISMES : 
   - inhibition des canaux sodique 
   - Antagonisme NMDA
INDICATIONS : Syndrome de Lennox-Gastaut 
EFFETS INDESIRABLES : 
   - effet de Lyell 
   - hépatite fulminante 
   - aplasie médullaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Anti-épileptique : Gabapentine et prégabaline

A

MECANISME :

  • inhibition des canaux calciques P et Q
  • agonismme des récepteurs GABA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Anti-épileptique : Phénobarbital

A
MECANISME : 
   - inhibition des canaux sodiques 
   - agonismme des récepteurs GABA-A
   - antagonisme des récepteurs AMPA
INDICATION : restreinte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Anti-épileptique : Vigabatrin

A

MECANISMES : inhibition irréversible de la GABA-transaminase
INDICATIONS : Syndrome de WEST
EFFETS INDESIRABLES : rétrécissement concentrique du champs visuel
PHARMACOCINETIQUE : demi-vie longue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Anti-épileptique : Stiripentol

A

MECANISMES :
- inhibition irréversible de la GABA-transaminase
- inhibition de la recapture du GABA
EFFETS INDESIRABLES : inhibiteur du CYP2D6 (donc interactions médicamenteuses)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Etiologie de la crise d’épilepsie

A

(1) Structural ➡️ IRM ou TEP
(2) Génétique (Syndrome de Dravet = épilepsie myoclonique sévère associée à des troubles du rythme et une déficience intellectuelle)
(3) Infectieuse (cryptococcose ➡️ calcifications cérébrales)
(4) Métabolique (trouble de l’utilisation du glucose)
(5) Immunologique (encéphalite de Rasmussen = inflammation d’un hémisphère causant une crise permanente)
(6) Inconnue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Types de crises d’épilepsie

A

(1) Focale = partielle = touche une seule partie du cerveaux (peut-être “secondairement généralisé”)
(2) Généralisée = tous le cortex d’emblée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Conduite à tenir face à une première crise d’épilepsie

A

(1) Bilan sanguin
(2) Dextro
(3) Rechercher des causes favorisantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Définition de l’épilepsie

A

= maladie cérébrale chronique définie par

  • la survenue d’au moins une crise
  • la prédisposition durable à générer des crises
  • associée à des troubles cognitifs et/ou émotionnelles (50% de dépression, 30% de troubles anxieux, 10% de troubles psychotiques)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Les différents types de crises d’épilepsie

A
  • Focales
    • simples = conscient
    • complexes
      • rupture de contact
      • automatisme : mâchonnement, déglutition, verbale
  • Généralisées
    • convulsives
      • clonique
      • myoclonique
      • tonicoclonique = phase tonique (apnée avec cyanose, morsure de la lèvre) puis phase clonique puis phase post-critique prolongée (hypotonie, stertor, amnésie)
    • non convulsives = épilepsie-absence
      • fixité du regard
      • signes moteurs faibles (battement de paupière)
      • pointes-ondes à 3 Hz
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

L’épilepsie à pointe centro-temporale

A

= épilepsie focale idiopathique

  • 20% des épilepsies de l’enfant
  • début de 9 ans
  • crises peu fréquente et que pendant le sommeil
    • bruit de gorge
    • clonie de l’hémiface et de du membre supérieur puis de tout l’hémicorps
  • pharmacosensible
  • troubles du comportement dans 20% des cas
  • guérison avant 15 ans
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Critères de classification des épilepsies

A

(1) Généralisée ou focale

2) Idiopathique (très probablement génétique) ou non idiopathique (symptomatologique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

L’épilepsie absence de l’enfant

A

= épilepsie généralisée et idiopathique

  • début entre 5 et 10 ans
  • absences très fréquentes de quelques secondes (plusieurs fois par jour) pouvant causer des troubles de l’attention
  • facteurs favorisant : stimulation lumineuse, alcalose respiratoire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Epilepsie absence de l’adolescent

A

= épilepsie généralisée et idiopathique

  • début vers 14 ans
  • absences peu fréquentes mais longues
  • incurable : continue à l’age adulte et peut devenir pharmaco-résistante
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Epilepsie myoclonique juvénile

A

= épilepsie généralisée et idiopathique

  • début entre 12 et 17 ans
  • crises tonicocloniques généralisées, absence et surtout myclonies (surtout matinales)
  • facteurs favorisant :
    • perte de sommeil
    • lumière stroboscopique
    • alcool
  • bon pronostic mais pharmacodépendance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Définition de crise d’épilepsie

A

= manifestation CLINIQUE STEREOTYPEE de l’HYPERACTIVITE (hyperexcitabilité et hypersynchronie) PAROXYSTIQUE d’un groupe plus ou moins étendu de neurones cérébraux et de son éventuelle PROPAGATION

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Définition du mal épileptique

A

= crises de plus de 5 min sans retour à la normal

= urgence vitale car risque de dépression cardiorespiratoire –> Rivotrine + benzodiazépine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

La théorie de James-Lange (+ limites)

A

L’émotion est la traduction des modifications physiologiques envoyées par le corps (modification du tonus musculaire, tachycardie, sudation)
MAIS, n’explique pas la persistance d’expression comportementale de l’émotion dans le cadre d’une section de moelle (où le cerveau ne reçoit plus les messages du corps)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

La théorie de Cannon-Bard

A

L’expérience émotionnelle peut survenir indépendamment de l’expression émotionnelle
➡️ Role de la mémoire (innée ou apprise) qui compare un stimulus aux souvenirs d’une expérience émotionnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Les composantes du lobe limbique

A
  • Formation olfactive = région orbitofrontale et basofronatle
  • Noyau amygdalien + Hippocampe
  • Septum
  • Gyrus cingulaire antérieur
  • Hypothalamus
  • Face interne des lobes temporaux et frontaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Rôle du système limbique

A

(1) Ressentir et exprimer les émotions
(2) Libération des comportements stéréotypés imposés par le cerveau archeo (hypothalamus)
(3) Développement du néocortex = reflexion et raisonnement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Rôle des lobes frontaux

A

(1) Région dorsolatérale = comportement moteur
(2) Région frontobasale et oritofrontale =
- contrôle des émotion
- sélection de comportement adapté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Syndrome de Kluver et Bucy

A

= lésion des amygdales

(1) Prosopagnosie
(2) Trouble de la mémoire émotionnelle
(3) Anesthésie émotionnelle
(4) Diminution de la peur et de l’agressivité
(5) Hyperphagie
(6) Hypersexualité
(7) Agitation (euphorique voire maniaque)
(8) Akathisie (ne tient pas en place)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Rôle du noyau amygdalien

A

Peur et anxiété

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Structure du noyau amygdalien

A

3 parties :

(1) Noyau corticomédian
(2) Noyau central = efférences vers
- l’hypothalamus (expression émotionnelle)
- substance grise péri-aqueducal (agressivité)
- cortex (expérience émotionnelle)
(3) Noyaux basolatéraux = afférences du cortex auditif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Les types d’agressivité

A

(1) Agressivité prédatrice :
- activité autonome peu intense
- but = nourriture
- Cortex –> Noyaux corticomédians –> Hypothalamus latéral –> Faisceau télencéphalique médian –> Tegmentum mésencéphalique ventral
(2) Attaque agressive :
- activité autonome intense
- but = se défendre et faire peur
- Cortex –> Noyaux basolatéraux –> Hypothalamus médian –> Faisceau longitudinal dorsal –> substance grise péri-aqueducal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Lien entre sérotonine et agressivité

A
Origine : noyau du raphé 
Trajet : faisceau médian du télencéphale 
Cibles : 
   - hypothalamus 
   - système limbique 
   - cortex frontal 
➡️ Inhibe l'agressivité 
(PCPA = blocage de la synthèse de sérotonine = renforcement de l'agressivité)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Physiopathologie de l’anxiété aiguë

A

(1) Hyperactivité sérotoninergique
(2) Défaut du système GABAergique
(3) Rôle de la noradrénaline dans la composante somatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Physiopathologie de l’anxiété chronique

A

= Déficit en sérotonine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Les traitement de l’anxiété aiguë

A

(1) Buspirone
(2) Hydroxyzine
(3) Benzodiazépine
(4) Etifoxine
(5) Bêta-bloquant
(6) Clonidine (hors AMM)
(7) Prozosine (hors AMM)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

La buspirone

A

MÉCANISME : Agoniste partiel des récépteurs 5HT1A (récepteur présynaptique exerçant un rétrocontrôle négatif sur la libération de sérotonine
PHARMACOCINÉTIQUE : Effet maximal e, 1 à 2 semaine
INDICATION : traitement de l’anxiété aiguë (pas en 1er)
AVANTAGES : moins de dépendance que les benzodiazépines et donc privilégié chez les jeunes et chez les personnes âgées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

L’hydroxyzine

A

MÉCANISME :
- antagoniste des récépteurs 5HT2 (post-synaptique) = blocage de l’activité de la sérotonine
- antagoniste des récepteurs H1 = effet sédatif
- antagoniste des récepteurs M1 = effet anticholinergique (sécheresse buccale, trouble de l’accommodation)
INDICATION : traitement de l’anxiété aiguë (pas en 1er)
AVANTAGES : moins de dépendance que les benzodiazépines et donc privilégié chez les jeunes et chez les personnes âgées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

L’etifoxine

A

MÉCANISME :
- agoniste des récepteurs GABA-A
- augmentation de la production de neurostéroïdes (modulateurs allostériques positifs des récepteurs GABA-A)
INDICATION : traitement de l’anxiété aiguë
AVANTAGES : moins d’effets indésirables que les benzodiazépines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Les Bêta-Bloquants dans le traitement de l’anxiété aiguë

A

MECANISME : Antagoniste des récepteurs Bêta-adrénergique
INDICATIONS :
- en prévention d’un événement stressant
- en prévention du syndrome traumatique
RECOMMANDATIONS : vérifier l’absence de BAV, de QT long, de bloque de branche et de toute autre contre-indications

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

La clonidine

A

MECANSIME : Agoniste des récepteurs alpha-2 présynaptique (et donc diminution du tonus noradrénergique)
INDICATION : traitement de l’anxiété aiguë hors AMM (pas du tout en 1ère intention)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

La prosozine

A

MECANSIME : Antagoniste des récepteurs alpha-1

INDICATION : traitement de l’anxiété aiguë hors AMM (pas du tout en 1ère intention)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Les traitements de l’anxiété chronique

A

(1) Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
(2) Le lamotrigine
(3) Les Bêta-bloquants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Les cibles d’action des traitements luttant contre les insomnies

A

(1) Le GABA (à augmenter)
(2) L’histamine (à freiner)
(3) La sérotonine (à augmenter)
(4) La mélatonine (à augmenter)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Traitement des insomnies ciblant le GABA

A

(1) Benzodiazépines = agoniste GABA-A

(2) Phénobarbital = agoniste GABA-A

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Traitement des insomnies ciblant l’histamine

A

(1) Prométhazine = antagoniste H1 dérivé des phénothiazines
(2) Trazodone (Autorisation Temporaire d’Utilisation) = anti-H1 (intéressant dans le cadre de trouble de sommeil + maladie neurodégénérative)

➡️ Tout anti-H1 a des effets anticholinergique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Traitement des insomnies ciblant la sérotonine

A

Mirtazapine et Miansérine = antagoniste 5HT2A + action anti-H1
➡️ intéressant dans les troubles du sommeil associés à la dépression

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Traitement des insomnies ciblant la mélatonine

A

(1) Circadin = forme retard de la mélatonine utilisable chez le sujet de plus de 55 ans
(2) Agomélatine = agoniste des récepteurs à la mélatonine MT1 et MT2 (risque hépatique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

Les propriétés des benzodiazépines

A

(1) Effet anxiolytique = “effet anti-conflit psychique”
(2) Effet sédatif (pas toutes les molécules)
(3) Effet myorelaxant
(4) Effet anticonvulsivant = diminution du seuil épileptogène
(5) Effet amnésiant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

Les effets indésirables des benzodiazépines

A

(1) Effet amnésiant
(2) Mésusage
(3) Tolérance
(4) Dépendance (d’où la prescription limité à 12 voire 4 semaines)
(5) Effet rebond (changer de mécanisme)
(6) Effet paradoxal : violence, crise spastique, désinhibition (mis à profit pour les états catatoniques aiguë
(7) Démence précoce
(8) Soumission chimique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

Définition du tonus et de posture

A
Tonus = activité musculaire contractile involontaire, quasi-permanente, intéressant quasi tous les muscles et due à l'activation de motoneurones 
Posture = maintien d'une position stable grace à l'activation de différents muscle (activation musculaire posturale)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

Rôle de l’activité musculaire posturale

A

(1) Maintien de l’équilibre immobile
(2) Lutter contre les forces extérieurs
(3) Lutter contre les déséquilibre auto-induits (par nos propres mouvements)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

Les composantes du fuseaux neuromusculaires

A

(1) Fibre musculaire à sac (avec renflement)
(2) Fibre musculaire à chaîne
(3) Fibre nerveuse IA = fibre myélinisée de gros calibre innervant les 2 types de fibres musculaires
- conduction rapide
- décharge avec un fréquence plus importante LORS de l’étirement
- décharge d’autant plus que l’étirement et rapide
- pas de décharge lors de la relaxation (silence)
➡️ Sensibilité statique et dynamique
(4) Fibre nerveuse II = fibre myélinisés de calibre moindre innervant seulement les fibres musculaires à chaîne
- vitesse de conduction modérée
- fréquence de décharge = fonction linéaire de l’étirement
- pas de sensibilité à la vitesse d’étirement
➡️ Sensibilité statique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

L’inhibition IB

A

= inhibition de l’activité contractile du muscle en réponse à un stimulus de force
(1) Organe de Golgi = récepteur de force dans le tendon
(2) Fibre afférente = fibre IB (myélinisée et de gros calibre)
(3) Interneurone
(4) Inhibition du motoneurone du muscle en question (et des muscles synergiques)
+ activation des muscles antagonistes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

Les acteurs de la régulation posturale

A

(1) Le réflexe myotatique (au niveau de la moelle)
(2) La formation réticulée
(3) Le système vestibulaire
(4) Le cervelet

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

Rôle du tronc cérébral dans la régulation du tonus

A

(1) Formation réticulée : recueil des informations sensorielles (visuelles et auditives) pour générer des réflexes ➡️ Faisceaux réticulo-spinal avec un contingent protonique et un contingent antitonique
(2) Système vestibulaire = système canalaire (dynamique) + système otholithique (statique)
(3) Cervelet = protonique (syndrome cérébelleux = hypotonie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

Les ajustements posturaux compensateurs

A

= réponse musculaire (facultative) visant à lutter contre un déséquilibre externe
latence minimale de réponse = 100 ms (réponse d’autant plus précoce que le muscle est proche du sol)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

Les ajustements posturaux anticipateurs

A

= activité musculaire (acquise) précédent (de très peu) un mouvement volontaire pour éviter un déséquilibre

  • local (serveur)
  • global (projection du centre de gravité dans le polygone de sustentation)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

Caractéristiques de l’hypertonie pyramidale

A
  • spastique (perte de l’inhibition des réflexes)
  • vitesse dépendante (le tonus est proportionnel à la vitesse de mobilisation du membre)
  • élastique
  • prédomine sur les fléchisseurs aux membres supérieurs et aux extenseurs au membres inférieurs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

Caractéristiques de l’hypertonie extrapyramidale

A
  • plastique
  • mobilisation en roue dentée
  • manœuvre de Froment positive : le tonus augmente quand le sujet réalise un mouvement à distance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

Les signes du syndrome vestibulaire

A

(1) Vertige
(2) Troubles de l’équilibre et de la marche
(3) Nystagmus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

Les troubles de l’équilibre et de la marche du syndrome vestibulaire

A

(1) Manoeuvre de Romberg (sujet pieds joints, bras le long du corps, yeux ouverts puis fermés) : déviation homolatérale à la lésion de l’axe du corps
(2) Epreuve de Babinski-Will (3 pas en avant puis 3 en arrière) : signe de Babinski-Will = déviation homolatérale à la lésion avec majoration les yeux fermés = marche en étoile
(3) Epreuve de Fukuda = piétinement aveugle (idem mais sur place)
(4) Epreuve des index : déviation axiale homolatérale à la lésion

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

Définition du nystagmus

A

= mouvements involontaires conjugués des globes oculaires caractérisés par leur rythmicité et l’alternance d’une phase lente tonique (coté de la lésion) et d’une phase rapide correctrice (sens du nystagmus)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
99
Q

Définition du vertige

A

= signal d’alerte traduisant un dysfonctionnement des mécanisme de régulation vestibulaire
- momentané, déclenché par le mouvement, lors du traitement d’une information sensorielle inhabituelle
- durable : lésion des voies vestibulaire avec réorganisation fonctionnelle adaptative
= impression erronée de déplacement des objets par rapport au sujet ou du malade par rapport à l’environnement
- sens horizontal ou vertical = vertige rotatoire
- sens latérale = illusion de tangage, de bascule de l’espace ou de déplacement linéaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
100
Q

Les diagnostics différentiels du syndrome vestibulaire

A

(1) Lipothymies
(2) Syndrome cérébelleux
(3) Ataxie sensitive profonde
(4) Attaque de panique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
101
Q

Définir l’origine périphérique du syndrome vestibulaire

A

Vertiges : intenses avec troubles végétatifs associés (nausée, sueurs)
Déviation : syndrome harmonieux
Nystagmus : horizontal ou rotatoire toujours du côté opposé à la lésion
Troubles associés : acouphènes, perte d’auditions, otalgies, otorhées, sensation de plénitude de l’oreille

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
102
Q

Définir l’origine centrale du syndrome vestibulaire

A

Vertiges : discrets
Déviation : syndrome dysharmonieux
Nystagmus : multidirectionnel
- rotatoire = lésion bulbaire
- vertical = pontomésencéphalique ou pontobulbaire
- horizontale alternant, bidirectionnel = lésion du cervelet
Troubles associés : signes neurologiques (atteintes cérébelleuse, atteinte des voies sensitives, etc)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
103
Q

Examen paraclinique à réaliser en cas de syndrome vestibulaire

A

(1) Audiométrie et otoscopie systématique
(2) Epreuve calorique : eau froide puis chaude dans chaque conduit auditif externe à la recherche d’une asymétrie de réponse
(3) Electronystagmographie
(4) Posturographie
(5) IRM pour éliminer l’AVC ou une atteinte tumorale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
104
Q

Etiologie du syndrome vestibulaire

A

(1) Vertige positionnel de quelques secondes = vertige positionnel paroxystique bénin (lié à des cupulolithiases ou des canalolithiases)
(2) Grand vertige unique > 12h
- sans accompagnement ORL ou neurologique = neuronite ou nevrite vestibulaire
- avec accompagnement neurologique = syndrome de Wallenberg
- avec acompagnement ORL = commotion labyrinthique ou labyrinthite infectieuse
(3) Grand vertige spontané prolongé < 12h et récidivant = maladie de Ménière, neurinome de l’acoustique, SEP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
105
Q

Les signes du syndrome cérébelleux

A

(1) Hypotonie
(2) Trouble de la motricité volontaire
(3) Trouble de l’équilibre et de la marche
(4) Dysarthrie hyperkinétique = voix lente, saccadée, hésitante, explosive
(5) Tremblement cinétique = oscillation rythmique de la tête et du tronc
(6) Trouble de l’écriture (appuie trop)
(7) Troubles oculaire = poursuite retardée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
106
Q

Définir la topographie du syndrome cérébelleux

A

(1) Vermien
- trouble de la statique
- trouble de la marche
- hypotonie des membres inférieurs
(2) Hémisphérique
- syndrome cérébelleux cinétiquen du coté de la lésion
- trouble de coordination des membres supérieurs
(3) Global dans les pathologies dégénératives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
107
Q

Etiologies du syndrome cérébelleux

A

(1) Vasculaire
(2) Tumoral
(3) Traumatique
(4) Malformation (Arnold-Chiari)
(5) Infectieuse (varicelle)
(6) Inflammatoire (SEP)
(7) Toxique (alcool), iatrogène
(8) Paranéoplasique
(9) Dégénérescence sporadique
(10) Dégénérescence héréditaire (ataxie dominante et récessive)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
108
Q

L’hypotonie du syndrome cérébelleux

A
  • augmentation de l’amplitude des mouvements
  • pas d’hyperextensibilité
  • caractère pendulaire des ROT
  • Manoeuvre de Stewart-Homes = phènomène rebond en lien avec ka dyschronométrie (coté de la lésion
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
109
Q

Les troubles de la motricité dans le syndrome cérébelleux

A

(1) Troubles de la coordianation (mais force normale)
(2) Dysmétrie ou hypermétrie = incapacité à contrôler l’intensité et la durée du mouvement (épreuve doigts-nez, talon-genou, prise d’un verre)
(3) Adidococinésie = difficulté à exécuter des gestes alternatifs rapides (marionnettes mains-cuisses, moulinets)
(4) Dyschronométrie : retard au déclenchement et à l’arrêt du mouvement
(5) Asynergie = défaut de coordination entre les différentes composantes d’un mouvement (lors de l’accroupissement, les talons restent en contact avec le sol)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
110
Q

Les troubles de l’équilibre dans le syndrome cérébelleux

A

En position orthostatique :
- écartement de la pointe des pieds traduisant l’élérgissement du polygone de sustentation
- instabilité voire chute (sans aggravation à la fermeture des yeux)
- danse des tendons
- instabilité en position assise
- épreuve de la poussée : retard à la correction
A la marche :
- démarche ébrieuse, embardes, bras en balanciers (sans aggravation à la fermeture des yeux)
- décomposition du demi-tour
- instabilité à l’arrêt brusque
- épreuve de la marche du funambule si discret

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
111
Q

Définition de la SEP

A

Mladie considérée comme auto-immune, démyélinisante, inflammatoire et neurodégénérative spécifique du système nerveux central (encéphale, moelle épinière et nerf optique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
112
Q

La théorie hygiéniste de la SEP

A

Une population migrant d’Afrique/Asie vers Europe/Amérique du nord

  • avant l’age de 15 ans –> même risque de SEP que le pays d’accueil
  • après l’age de 15 ans –> même risque de SEP que le pays d’origine
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
113
Q

Epidémiologie de la SEP

A
  • 2.5 million dans le monde (dont 100 000 en France)
  • 2ème cause de handicap chez le jeune
  • débute vers 30/40 ans
  • 50% en fauteuil après 25 ans d’évolution
  • Espérance de vie diminue de 7 ans en raison de pneumopathie, de phlébite, d’escarres
  • Sex-ratio = 1/3
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
114
Q

Les facteurs de risque de la SEP

A

(1) Tabac
(2) Surpoids surtout pendant l’adolescence (car surpoids = sécrétion d’adipokines = molécule pro-inflammatoire)
(3) Infection à EBV symptomatique (mononucléose) : RR=2.3
(4) Défaut en vitamine D (mais c’est plutôt un taux très élevé qui est protecteur)
(5) Génétique : système HLA DRB1.15/DRB1.14 (RR>1.5 si un parent du premier degré atteint)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
115
Q

Le principe du traitement de la SEP

A

(1) Gestion de la poussée = corticoïdes per os ou IV à 1g/j pendant 3 à 5 jours
(2) Traitement de fond = immunothérapie le plus tôt possible
(3) Traitement symptomatique des troubles de la marche, de la spasticité, des troubles vésio-sphinctériens et de la douleur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
116
Q

Les critères de Mc Donald

A

(1) Critère de dissémination spatiale = IRM
- au moins 1 lésion caractéristique de SEP dans au moins 2 zones parmi
- zone périventriculaire
- zone corticale/juxtacorticale
- zone infratentorielle (cervelet, pédoncule cérébelleux)
- moelle épinière
- pas de distinction entre les lésions symptomatique et asymptomatique
(2) Critère de dissémination temporelle
- 1 nouvelle poussée clinique
- au moins une nouvelle lésion en T2 par rapport à l’IRM de référence
- coexistence de lésions réhaussées et de lésion non réhaussées par le gadolinium
- présence de bande oligoclonale dans le LCR

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
117
Q

Définition et signes de la poussée de SEP

A

Apparition ou aggravation d’un ou plusieurs nouveaux ou anciens symptômes de focalisation sur plus de 24h

  • Névrite optique rétrobulbaire classiquement unilatérale et douloureuse à la mobilisation oculaire
  • atteinte médullaire : troubles sensitifs, troubles de la marche, troubles vésico-sphinctérien
  • atteinte de la fosse cérébral postérieure : ophtalmoplégie internucléaire, atteinte du V et du VI, ataxie cérébelleuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
118
Q

Les formes de SEP

A

(1) Rémittente (devenant secondairement progressive) = patient stable entre les poussées et au début (le premier évenement = CIS = Symptôme cliniquement isolé)
(2) Progressive primaire = évolution d’emblée sans poussée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
119
Q

Les examens paracliniques utilisables dans la SEP

A

(1) IRM
- atrophie de la substance grise et blanche
- présence de plaque
- avec le temps confluence des lésions
- prise de gadolinium d’autant moins importante que la lésion est vieille
(2) Bande oligoclonale dans le LCR
- piéiocytose < 50 /mm3 (cytologie normale possible)
- hyperprotéinorachie modérée <1g/L (protéinorachie normale dans 75%)
- aseptique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
120
Q

Contenu des lésions de SEP

A

(1) Macrophage&raquo_space; LT > LB

(2) Puis compartimentation de l’inflammation = les LB prédominent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
121
Q

Les signes de la SEP typique

A

(1) Névrite optique unilatérale
(2) Opthalmoplégie internucléaire
(3) Atteinte du VI
(4) Atteinte du V
(5) Ataxie cérébelleuse
(6) Myélite partielle
(7) Symptômes sensitifs centraux
(8) Troubles vésico-sphinctériens
(9) Déficit des membres inférieurs asymétrique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
122
Q

Les signes de la SEP atypique

A

(1) Névrite optique bilatérale ou sévère
(2) Paralysie oculomotrice fluctuante
(3) Nausée, vomissement, hoquet
(4) Myélite transverse
(5) Déclin cognitif subaiguë
(6) Céphalée ou méningisme
(7) Fatigue isolée
(8) Protéinorachie > 1 g/L
(9) Péiocytorachie > 50/mm3

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
123
Q

Les traitements symptomatiques de la SEP

A

(1) Solumédrol = corticoïdes (attention à l’effet flush et au risque de trouble du rythme)
(2) Fampridine = blocage des canaux potassique et donc augmentation de la vitesse de conduction nerveuse et donc diminution des troubles moteurs
(3) Biotine (B8) = amélioration de la conduction par interaction avec la myéline

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
124
Q

Mécanisme d’action des disease modifier de la SEP du groupe 1

A

(1) IFN-Bêta :
- inhibition de la présentation de l’Ag –> diminution de la production de cytokines –> diminution du nombre de lésion inflammatoire
- effets indésirables : Syndrome pseudo-grippal, dépression, choc anaphylactique
(2) Glatiramère : modifie la différentiation des LTh
(3) Mitoxantrone : inhibition de la topo-isomérase et donc de la prolifération de LT/LB

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
125
Q

Mécanisme d’action des disease modifier de la SEP du groupe 2

A

(1) Natalizumab
- blocage de VCAM1 et donc inhibition de l’infiltration des lymphocyte et des polynucléaires
- effets indésirables : risque de leuco-encéphalopathie multifocale progressive évoluant vers la démence et le grabatariat (si infection au virus JC)
(2) Fingolimod
- action périphérique : séquestration des lymphocytes dans les ganglions (donc pas de dysimmunité)
- action centrale sur les cellules microgliale
- Effets indésirables : LEMPS, bradycardie, œdème maculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
126
Q

Mécanisme d’action des disease modifier de la SEP du groupe 3

A

(1) Diméthylfumarate : activation du facteur de transcription NRF2 qui active une cascade anti-inflammatoire et anti-oxydant
(2) Teriflunomide, alemtuzumab : inhibition de la prolifération lymphocytaire
(3) Ocrelizumab : inhibition du CD20 et donc de l’interaction entre lymphocytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
127
Q

Substratum physiopathologique des traitement anti-parkinsoniens

A
  • récepteurs D2 = harmonisation du mouvement
  • récepteurs M1 = empêche un mouvement harmonieux
  • -> Dans la maladie de Parkinson, le système cholinergique prédomine sur le système dopaminergique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
128
Q

Les traitement anti-parkinsoniens dopaminergique

A

(1) L-DOPA + Benserazide ou Carbidopa
(2) Agoniste D2
(3) Inhibiteur de la monoamine oxydase B = rasagiline et selegiline
(4) Inhibiteur de la catécholamine-O-méthyl-transférase = antacapone

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
129
Q

La L-DOPA

A

MECANISME : précurseur de la dopamine transformé, après passage de la BHE, par la dopa-décarboxylase, en dopamine
EFFETS INDESIRABLE : transformation aussi en périphérie et donc effet émétique par stimulation de l’area postrema
RECOMMANDATION : à associer à un inhibiteur de la dopa-décarboxylase ne passant pas la BHE (Benserazide ou Carbidopa)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
130
Q

Les inhibiteurs de la dopa-décarboxylase

A

= Benserazide, Carbidopa
MECANISME : empêcher la transformation périphérique de la L-DOPA
EFFETS INDESIRABLES : malade fluctuant (mouvement anormaux / trop bloqué)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
131
Q

Les agoniste D2

A

MECANISME : stimulation constante et non pulsatile des D2
RECOMMANDATION : pas en per os car effet de 1er passage hépatique
EFFET INDESIRABLE : Addiction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
132
Q

Les IMAOB

A

MECANISME : empêche la dégradation de la dopamine
EFFETS INDESIRABLES :
- insomnies par dégradation du selegiline en dérivée amphétaminique
- interaction avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les antimigraineux (par inhibition de la MAOA)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
133
Q

Le tropatépine

A
MECANISME : antagoniste des récepteurs muscariniques 
EFFETS INDESIRABLES : syndrome anticholinergique 
   - sécheresse buccale 
   - dysurie 
   - troubles de l'accommodation 
   - syndrome confusionnel 
CONTRE-INDICATIONs : 
   - glaucome
   - adénome de prostate
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
134
Q

L’amantadine

A

MECANISME : antagonisme NMDA entrainant
- une augmentation de la libération de dopamine
- une diminution de la libération de l’acétylcholine
–> diminution des mouvement anormaux au pic de concentration en L-DOPA
EFFETS INDESIRABLES : syndrome confusionnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
135
Q

Les anti-parkinsoniens non dopaminergiques

A

(1) Antagoniste des récepteurs muscariniques = tropatépine

(2) Antagoniste des récepteurs NMDA = amantadine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
136
Q

Les signes fonctionnels du syndrome méningé

A

(1) Céphalée = signe constant
- signe le plus précoce
- intenses, violente
- diffuse
- continues avec paroxysmes
- insomniante
- aggravées par le bruit, la lumière et le mouvement
- accompagnées de rachialgies, de douleurs des membres et d’hyperesthésies cutanées
(2) Vomissement = signe quasi-constant
- facile, en jet
- bilieux = sans rapport avec les repas
- déclenché par le changement de position
(3) Constipation = signe des formes tardives
- entrainée par la fièvre, les vomissement, la déshydratation et par l’inconfort “à pousser”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
137
Q

Les signes physiques du syndrome méningé

A

(1) Présentation générale = position antalgique = décubitus latéral, dos à la lumière ou dans l’obscurité, membres inférieurs semi-fléchis, dans le silence
(2) Raideur méningée = contracture de défense, permanente et antalgique
- signe de Brudzinski = flexion involontaire des genoux lors de la flexion passive de la nuque
- signe de Kernig = impossibilité d’être assis jambes tendues
(3) Raie méningitique = raie blanche qui rougit et persiste longtemps après frottement des téguments
(4) ROT vifs et diffusés
(5) Convulsions
(6) Bradycardie
(7) Instabilité tensionnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
138
Q

Particularité du syndrome méningé en fonction de l’âge

A
Chez le nourrisson : 
   - pas de céphalée 
   - refus du biberon 
   - vomissement 
   - convulsion +++
   - tension des fontanelles 
Chez le sujet agé : 
   - moins de plainte de céphalées
   - confusion +++
   - inversion veille/sommeil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
139
Q

Les hypothèses diagnostiques face à un syndrome méningé

A

(1) Méningite = infection bactérienne/virale/parasitaire

(2) Hémorragie méningée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
140
Q

Les contre-indications à la PL

A

(1) Troubles de la coagulation, traitement anti-coagulant
(2) Hypertension intracrânienne (signe de focalisation, flou visuel, trouble de la vigilence) car risque d’engagement des amygdales cérébelleuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
141
Q

Les risques de la PL

A
Accident : 
   - hématome épidural
   - engagement des amygdales cérébelleuse 
Incident : 
   - décharge électrique dans un membre inférieur 
   - ponction traumatique 
   - céphalées post-PL
   - thrombose veineuse cérébrale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
142
Q

Les formes cliniques du syndrome méningé en fonction de la gravité

A

(1) Formes sévère :
- trouble de la vigilence
- obnubilation
- confusion
- coma
- purpura
- -> Bêta-lactamine
(2) Formes incomplètes (sujets agés ou prise d’antibiotiques)
(3) Formes latentes
- maladies infectieuse
- maladie néoplasique (leucémie aiguë lymphoblastique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
143
Q

Le LCR normal

A

Aspect : claire, eau de roche
Cellularité < 5/mm3
Protéinorachie < 0.5 g/L
Glycorachie > Glycémie / 2

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
144
Q

Le LCR d’une méningite purulente

A

Aspect : trouble, eau de riz
Cellularité élevée (PNN altérés)
Protéinorachie > 1 g/L
Glycorachie «< Glycémie / 2

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
145
Q

Le LCR d’une méningite virale

A

Aspect : clair
Cellularité élevée (lymphocytes)
Protéinorachie possiblement augmentée mais < 1 g/L
Glycorachie > Glycémie / 2 (normale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
146
Q

Le LCR d’une méningite tuberculeuse

A

Aspect : clair
Cellularité élevée (lymphocytes)
Protéinorachie > 1 g/L
Glycorachie < 0.3

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
147
Q

Définition de l’hypertension intracrânienne

A

= augmentation de la pression intracrânienne de plus de 20 cmH2O (soit de plus de 15 mmHg) en raison de l’apparition d’un néovolume (solide, LCR, sang) dans un espace clos et entraînant des engagements cérébraux, des compression et des distorsions des structures fonctionnelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
148
Q

Les symptômes de l’hypertension intracrânienne

A

(1) céphalées
(2) vomissements
(3) altération de la vigilence
(4) troubles psychiques
(5) troubles visuels
(6) acouphène
(7) vertiges/instabilité
(8) accès de pâleur ou flush
(9) labilité tensionnelles
(10) bradycardie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
149
Q

Les céphalées de l’hypertension intracrânienne

A

= signe important mais inconstant

  • horaire : intermittent au début, le matin et en 2ème partie de nuit
  • sensible à la toux, à l’effort et aux changements de position
  • localisation diffuse (ou occipitale en cas de tumeur de la fosse postérieure ou hémicranienne en cas de tumeur hémisphérique)
  • pseudo-migraineuses avec vomissements
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
150
Q

Les vomissement dans l’hypertension intracrânienne

A
  • facile, en jet
  • non rythmé par les repas
  • calme transitoirement les céphalées
  • signe prédominant en cas de tumeur de la fosse postérieur chez l’enfant
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
151
Q

L’altération de la vigilance dans l’hypertension intracrânienne

A
  • progressif (altération du Glasgow)
  • apathie
  • somnolence
  • obnubilation
  • torpeur
  • coma
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
152
Q

Les troubles visuels dans l’hypertension intracrânienne

A
  • oedème papillaire au fond d’oeil ++ (inconstant) : flou du bord nasal –> stase paillaire ; surélévation du disque papillaire ; dilatation veineuse parfois hémorragique
  • baisse de l’acuité : éclipse, cécité
  • diplopie par paralysie du VI
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
153
Q

Les troubles psychiques dans l’hypertension intracrânienne

A
  • irritabilité
  • modification du caractère
  • chez l’enfant : troubles cognitifs avec fléchissement voire régression des acquisition, difficulté scolaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
154
Q

L’HTIC du nourrisson

A

(1) Macrocrânie : hydrocéphalie avant 2 ans (Périmètre crânien > N+2DS)
(2) Tension marquée de la fontanelle antérieure voire dijonction des sutures
(3) Hypotonie (“poupée de chiffon”)
(4) Regard en couchée de soleil = déviation fixée vers le bas de globes oculaires
(5) bradycardie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
155
Q

Diagnostics différentiels de l’HTIC

A

(1) Syndrome méningé = céphalées brutales, raideur de nuque, photophonophobie
(2) Céphalées hypertensives = HTA maligne
(3) Migraine avec ou sans aura
(4) Crise épileptique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
156
Q

Les types d’engagement lors de l’HTIC

A

(1) Sous falcoriel = le gyrus cingulaire passe sous la faux –> retentissement cognitif et mnésique
(2) Temporal = l’uncus et l’hippocampe passe sous la fissure cérébrale transverse (entre le bord libre de la tente et le tronc cérébral)
(3) Fosse postérieure
- les amygdales passent dans le foramen magnum
- le culmen cérébelleux passe vers le haut entre faux et tente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
157
Q

Les signe d’engagement temporal

A

= uncus et hippocampe passe dans la fissure cérébrale transverse (Bichat)

(1) Parésie du III = mydriase homolatérale, abolition du réflexe photomoteur, ptosis
(2) HLH par atteinte de l’artère communicante postérieure
(3) Hémiparésie controlatérale voire homolatérale
(4) Rigidité de décérébration
(5) Coma… décès

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
158
Q

Les signes d’engagement des amygdales cérébelleuses

A

= les amygdales passent dans le foramen magnum –> compression du tronc cérébral

(1) Port guindé de la tête
(2) Torticolis
(3) Arrêt respiratoire, mort subite

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
159
Q

L’HTIC “bénigne”

A
= HTIC + oedème papillaire bilatérale (risque d'atrophie optique et donc de cécité)
   - sans processus expansif 
   - sans hydrocéphalie 
   - avec TDM normale (ou petits ventricules) 
Contexte : 
   - HTA sévère 
   - thrombophlébite cérébrale 
   - idiopathique de la femme obèse 
   - iatrogène
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
160
Q

Les traitements symptomatiques de la migraine

A

(1) Antalgiques
- aspirine
- paracétamol +/- codéine
- tramadol
(2) AINS
- ibuprofène
- kétoprofène
(3) Vasocontricteurs noradrénergiques = dérivés de l’ergot
- dihydroergotamine (DHE)
- ergotamine
(4) Vasocontricteurs sérotoninergique
- triptans = agoniste des récepteur 5HT1B/D
- lasmiditan = agoniste des récepteurs 5HT1F (hors AMM)
(5) Gépant = Antagoniste des récepteurs CGRP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
161
Q

Les traitements préventifs et de fond de la migraine

A

(1) Flumarizine = antagonistes des canaux =)calciques
(2) Topiramate = inhibiteur des canaux sodiques
(3) Bêta-bloquants (propranolol, métoprolol)
(4) Indoramine = dérivé de l’ergot = antagoniste des récepteurs 5HT2
(5) Oestradiol (migraine catamérale)
(6) AINS au long cours (hors AMM)
(7) Tricyclique = agoniste des récepteurs alpha-2 présynaptiques (hors AMM)
(8) Lithium (hors AMM)
(9) Toxine botulique (hors AMM)
(10) Anticorps anti-récepteurs au CGRP = erenumab (hors AMM)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
162
Q

Anti-migraineux : l’aspirine

A

MECANSIME : antalgique

EFFET INDESIRABLE : Troubles digestifs (d’où l’association avec des antagoniste dopaminergique comme le primperan)

163
Q

Anti-migraineux : les dérivés de l’ergot

A

= dihydroergotamine (DHE) et ergotamine
MECANISMES :
- vasocontriction noradrénergique par agonisme des récepteurs alpha (traitement symptomatique)
- antagonisme des récepteurs 5HT2 (sur le long cours pour saturer l’effet de premier passage hépatique)
EFFETS INDESIRABLE :
- fibrose pulmonaire et rétropéritonéale
- vasoconstriction excessive
PHARMACOCINETIQUE : effet de premier passage hépatique (d’où d’utilisation en spray nasal pour le traitement symptomatique)
CONTRE-INDICATIONS /
- syndrome de Raynaud
- insuffisance coronarienne
- macrolides (car inhibiteur enzymatique) car risque de nécrose digitale
- triptans

164
Q

Anti-migraineux : les triptans

A
MECANISME : agonisme des récepteurs HTB/D
RECOMMANDATIONS : 
   - à prendre rapidement 
   - pas plus de 3 fois pas semaine 
EFFET INDESIRABLE : risque vasculaire 
CONTRE-INDICATIONS : 
   - dérivés de l'ergot 
   - anti-dépresseurs sérotoninergiques
165
Q

Anti-migraineux : les gépant

A

MECANISME : antagonisme des récepteurs au CGRP

EFFETS INDESIRABLES : nombreux

166
Q

Anti-migraineux : la flunarizine

A

MECANISME : antagonisme des canaux calcique = diminution de l’hyperexcitabilité
EFFETS INDESIRABLES : syndrome parkinsonien bilatéral par action sur les neurones dopaminergiques

167
Q

Les signes cliniques du syndrome pyramidal

A

(1) Déficit moteur
(2) Hémiplégie spastique, hypertonique et élastique (peut etre flasque et hypotonique le 1er jour dans le cas d’une atteinte brutal)
(3) ROT vifs, diffusés et polycinétiques
(4) Signe de Babinski
(5) Signe de Hoffmann = fermeture pouce-index lors d’un appui sur l’ongle du majeur
(6) Clonus, trépidations épileptoïdes du pied en réponse à une hyperflexion dorsale brutale du pied

168
Q

Le déficit moteur du syndrome pyramidal

A

(1) Déficit des membre à prédominance :
- en distalité
- aux extenseurs du membre supérieur
- aux fléchisseurs du membre inférieur
(2) Atteinte faciale de type centrale (=territoire facial inférieur)
- effacement du pli nasogénien
- asymétrie quand découvre les dents
- dissociation automaticovolontaire
- absence du signe de Charles-Bell (fermeture incomplète de l’oeil mais élévation du globe oculaire)

169
Q

Le tonus dans le syndrome pyramidal

A

Si apparition brutale : hémiplégie flasque, hypotonique et abolition des ROT
Si apparition progressive ou dans les jours suivant une apparition brutale : hémiplégie spastique, hypertonique, élastique prédominant sur les muscles antigravitaires
- fléchisseurs du membre supérieur –> diminution du ballant du bras
- extenseurs du membre inférieur –> fauchage

170
Q

Topographies possibles des lésions donnant un syndrome pyramidal

A

(1) Lésion hémisphérique (cortex ou capsule interne)
(2) Lésion du tronc
(3) Lésion de la moelle

171
Q

Caractéristiques des atteintes hémisphériques donnant un syndrome pyramidal

A

(1) Corticale :
- hémiplégie controlatérale
- déficit non proportionnel (car somatotopie du cortex)
- prédominance brachio-faciale ou crurale
- signes associés caractéristique d’une atteinte corticale : troubles phasique, héminégligence
(2) Capsule interne
- hémiplégie controlatérale
- déficit proportionnel
- moteur pur (souvent) ou troubles sensitifs (car thalamus à proximité)

172
Q

Caractéristiques des atteintes du tronc cérébral donnant un syndrome pyramidal

A

Syndrome alterne =

  • hémiplégie controlatérale
  • atteinte des nerfs homolatéraux
  • -> Syndrome de Weber = infarctus du mésencéphale
  • -> Syndrome de Wallenberg = infarctus de la fossette latérale du bulbe droit
173
Q

Caractéristiques des atteintes de la moelle donnant un syndrome pyramidal

A

(1) Hémiplégie homolatérale
(2) Respect de la face
(3) Aucun signe au dessus du niveau lésionnel
(4) Associé à des troubles sensitifs le plus souvent

174
Q

Le syndrome de Weber

A

= infarctus du mésencéphale

(1) Hémiplégie controlatérale
(2) mydriase homolatérale
(3) Diminution de la fente palpébrale homolatérale
(4) Perte de l’adduction de l’oeil homolatéral

175
Q

Les syndrome de Wallenberg

A

= infarctus de la fossette latérale du bulbe

(1) Anesthésie à la chaleur et à la douleur de l’hémicorps controlatérale
(2) Anesthésie à la chaleur et à la douleur de l’hémiface homolatérale
(3) Claude Bernard Horner homolatéral
(4) Paralysie de l’hémivoile, de l’hémipharynx et de la corde vocale homolatéral
(5) Syndrome vestibulaire homolatérale
(6) Hémi-syndrome cérébelleux

176
Q

Définition de l’addiction

A

Impossibilité répétée de contrôler un comportement entraînant la poursuite de ce comportement en dépit de ses conséquences négatives (physiques, psychiques, familiales, professionnelles, sociales) = perte de la liberté de s’abstenir

  • à un comportement
  • à des substances psychoactives
177
Q

Faire le diagnostic d’une addiction

A

(1) Sujet préoccupé par le produit ou le comportement
(2) Sujet incapable de résister aux impulsions de consommation = craving
(3) Sujet tentant vainement de réduire cette consommation ou ce comportement qu’il perpétue en ayant conscience de son rôle délétère sur sa santé ou sa vie socioprofessionnelle
(4) sujet sacrifiant des activité professionnelles, sociales ou récréatives au profit du produit ou de comportement
(5) sujet irritable et agité en cas d’impossibilité de s’y adonner
(6) sujet présentant des symptômes physiques et psychologiques lors du sevrage

178
Q

Addictogénicité des différentes substances

A

(1) Cocaïne = 76%
(2) Opioïdes = 73%
(3) Tabac = 60%
(4) Alcool = 39%
(5) Amphétamine = ,26%
(6) Cannabis = 23%
(7) Médicament = 20%

179
Q

Les signes d’intoxication aiguë à l’alcool

A
Simple dans 75% 
   - logorrhée 
   - paroles hachées 
   - incoordination motrice avec trouble de l'équilibre 
   - ralentissement psychomoteur 
   - injection conjonctivale 
   - labilité de l'humeur 
Forme excitomotrice dans 15% : 
   - agitation 
   - confusion 
   - violence
180
Q

Les complications d’une intoxication aiguë à l’alcool

A

(1) Hypoglycémie
(2) Acidocétose alcoolique
(3) Troubles de coordination motrice
(4) Confusions
(5) Convulsions
(6) Coma
(7) Arythmies
(8) Syndrome de Mallory-Weiss
(9) Aggracation de diabète, de maladies cardiovasculaires, gastriques

181
Q

Signes du sevrage alcoolique et conduite à tenir

A

= Score de Cushman

  • tachycardie
  • HTA
  • tachypnée
  • sueur
  • agitation
  • troubles sensoriels (hallucination, confusion)
  • -> Valium + B1 + hydratation + lumière/parole
182
Q

Le delirium tremens et le pré-delirium tremens

A

(1) Pré-delirium tremens
- anxiété, agitation, insomnies, cauchemars
- sueurs, tremblement, tachycardie, HTA
- anoréxie, nausées, vomissement, diarrhée
(2) Delirium tremens
- confusion = perte des repères spatiotemporels, obtusion
- tremblement
- hallucination (zoopsie)
- convulsion

183
Q

Les signes de l’intoxication aiguë au cannabis

A

(1) Hyperesthésie sensorielle
(2) Euphorie, ébriété
(3) Somnolence
(4) Hallucinations (inconstant)
(5) Hyperémie conjonctivale
(6) Tachycardie et hypotension

184
Q

Les signes de l’intoxication chronique au cannabis

A

= Syndrome amotivationnel

(1) Déficit de l’activité, asthénie physique et intellectuelle, trouble de l’humeur (dépressive)
(2) Troubles cognitifs : pensée abstraite et flou, fatigabilité intellectuelle, difficulté de concentration et de mémorisation
(3) Indifférence affective

185
Q

Les dangers des opiacés

A

(1) Overdose
(2) Infection lors de l’injction
(3) Endocardite due au produits adultérants

186
Q

Le syndrome opiacé

A

= effet sédatif

  • bradypnée
  • myosis
187
Q

Le syndrome dopaminergique

A

= effets des drogues contactogène (cocaïne, amphétamine)

  • agitation
  • mouvements anormaux
  • HTA
  • hyperthermie
188
Q

Le syndrome serotoninergique

A

= effets psychadéliques (LSD, champignons)

  • confusion
  • agitation
  • myoclonie
  • hypersudation
  • hyperthermie
  • hallucination
189
Q

Les signes d’une intoxication chronique à l’alcool

A

= grille de Le-Go

(1) Aspect clinique :
- langue
- conjonctive
- visage
(2) Tremblements
- bouche
- langue
- extrémité
(3) Troubles subjectifs
- nerveux
- digestifs
- moteurs
(4) Signes objectifs
- perte ou prise de poids
- conséquence sur le foie
- tension artérielle

190
Q

Les complications d’une intoxication chronique à l’alcool

A

(1) Neurologiques
- Neuropathie sensitivomotrice périphérique et névrite optique rétrobulbaire
- troubles cognitifs
- encéphalopathie alcoolique carentielle (Marchiafava-Bignami, Gayet-Wernicke, Korsakov)
(2) Cardiaques :
- troubles du rythme
- HTA
- cardiomyopathie alcoolique
(3) Métaboliques et nutritionnelles :
- hyperglycémie puis intolérance aux glucides
- hypertriglycéridémie (–> stéatose)
- hypoprotidémie (dénutrition)
- carence en vitamines, oligo-éléments, magnésium
- pertes urinaires de phosphates et de calcium
(4) Psychiatriques :
- troubles anxieux, dépression
- hallucinations, psychoses
- aggravations de troubles pré-existant

191
Q

Les signes cliniques du syndrome myopathique

A

(1) Perte de force musculaire souvent symétrique, d’importance variable, surtout proximale
- ceinture pelvienne : trouble de la statique, difficulté à la marche (lente, dandinante), signe du tabouret
- ceinture scapulohumérale : amyotrophie, chute du moignon de l’épaule, décollement de l’omoplate
- facies peu expressif, effacement des rides, éversion des lèvres, difficultés à fermer les paupières
(2) Douleurs : crampe, contracture
(3) Dyspnée : atteinte cardiaque et respiratoire
(4) Troubles oculomoteurs
(5) Modification du volume musculaire
- amyotrophie
- hypertrophie ou pseudohypertrophie (par fibrose) –> dure et douloureux à la palpation

192
Q

Les signes paracliniques du syndrome myopathique

A

(1) Biologie :
- rhabdomyolyse aiguë
- myoglobinurie (foncées)
- CPK élevés
- aldolases et transaminases élevées
- intolérance à l’effort
(2) ENMG : syndrome myogène
(3) Biopsie musculaire :
- tous les fascicules sont atteints mais atteinte variable selon les fibres
- nature dystrophique
- prolifération nucléaire avec centralisation

193
Q

Les signes cliniques du syndrome myotonique

A

(1) Difficulté de relachement
- symétrique
- à prédominance distale
- parfois extrémité faciale (déglutition, phonation, paupières)
- diminue avec l’exercice
- aggravée par le froid
(2) Douleurs : crampes, contractures
(3) Atrophie, hypertrophie

194
Q

Les signes paracliniques du syndrome myotonique

A

= ENMG : rafales myotonique = salves de potentiels très rapprochés, bref et de faible amplitude

195
Q

Les formes du syndrome myotonique

A

(1) Myotonie paradoxale (aggravée à l’effort)
(2) Myotonie isolée :
- sporadique ou familiale
- hypertrophie ou atrophie
(3) Myotonie associée : dystrophie myotonique de Steinert
(4) Myotonie endocrinienne :
- diabète
- neuro-diffuse
- cutanéophanérienne
- cataracte
- cardiaque

196
Q

Les signes cliniques du syndrome myasthénique

A

(1) Fatigabilité musculaire
(2) Perte de force musculaire au cours d’un exercice (pseudoparalysie)
(3) Variable dans le temps : prédomine le soir
(4) Faiblesse diffuse à l’anglaise : ptosis lors de l’effort de préhension
(5) Topographie :
- atteinte des oculomoteurs : ptosis, ophtalmoplégies partielles (souvent asymétriques)
- trouble de déglutition, phonation, mastication
- régurgitation par le nez
- axiale : tête tombante, douleurs cervicales, contracture
- face : ptosis, mâchoire inférieure tombante, faciès atone, parésie faciale
- membres (surtout aux racines)
- camptocormie = déformation vers l’avant de la colonne réductible en décubitus
- muscle respiratoire : dyspnée

197
Q

Signes paracliniques du syndrome myasthénique

A

= ENMG : décrément de l’amplitude des potentiels d’action lors d’une stimulation à 3 Hz, améliorée sous anticholinestérasique (prostigmine)

198
Q

Etiologie du syndrome myasthénique

A

(1) Myasthénie auto-immune (Ac anti-récepteur de l’acétylcholine) = blocage post-synaptique
(2) Myasthénie paranéoplasique d’un cancer du poumon (Ac anti-canal calcique) = blocage pré-synaptique

199
Q

Le cycle du sommeil

A

= 1h30

(1) Endormissement < 30 min
(2) Sommeil lent leger 1 et 2 = 50/60%
(3) Sommeil lent profond 3 = 20/25%
(4) Sommeil paradoxal = REM sleep = 20/25%
(5) Eveil < 1min

200
Q

L’enregistrement du sommeil

A

(1) EEG : mesure de l’activité électrique cérébrale (électrodes fontales, occipitales, centrales)
(2) EMG : sur les muscles mentonniers (plus le sommeil est profond, moins il y a d’activité)
(3) EOG : mesure des mouvement oculaire (pendant le sommeil paradoxale : mouvement rapide)

201
Q

Temps de sommeil et siestes en fonction de l’age

A
Temps de sommeil 
   - A 4 ans : 12h 
   - A 6/11 ans : 11h 
   - Dès 11 ans : 9-10h 
Siestes : 
   - à 6 mois : fin de matinée, début d'après midi, avant le diner 
   - à 1 an : matin, après-midi
   - à 18 mois : après le déjeuner 
   - après 4/6 ans : 0
202
Q

Les structures impliquées dans la régulation du sommeil

A
Les structures de l'éveil : 
   - Hypothalamus postérieur 
   - formation réticulée = 
      - voie réticulothalamocorticale (Ach, Glu) 
      - voie réticulohypothalamocorticale (Glu, Ach, histamine) 
      - voie pontobasocorticale 
   - locus coerulus (NAdr)
   - système adrénergique du bulbe 
   - système dopaminergique 
   - noyau du raphé 
Les structures du sommeil : 
   - Hypothalamus antérieur (aire pré-optique)
203
Q

Physiologie du sommeil lent

A
  • Activation de l’aire pré-optique de l’hypothalamus
  • Inhibition des structure de l’éveil :
    (1) Accumulation de 5HT pendant l’éveil
    (2) Activation de l’hypothalamus antérieur
    (3) Inhibition de l’hypothalamus postérieur
204
Q

Physiologie du sommeil paradoxal

A

(1) Système permissif = sommeil paradoxal off
- raphé
- hypothalamus postérieur
- locus coeruleus
(2) Système exécutif = sommeil paradoxal on
- neurone cholinergique
- noyau magnocellulaire
- noyaux mésopontins

205
Q

Les système de régulation du sommeil

A

(1) Régulation homéostasique : accumulation d’une dette suffisante (= adénosine)
(2) Régulation circadienne :
- alternance lumière / obscurité (voie suprachiasmatique) –> mélatonine
- rythme socio-professionnel

206
Q

Les fonctions du sommeil

A

(1) Consolidation mnésique
(2) Epuration des toxines du cerveau
(3) Libération GH
(4) Récupération musculaire et physique
(5) Régulation métabolique

207
Q

Les causes d’une somnolence diurne excessive

A

(1) Dette de sommeil
(2) Iatrogène/toxique :
- psychotique
- antalgiques (codéine, morphine)
- benzodiazépine
- anxiolytique
- alcool
(3) Cause secondaire
- respiratoire : SAS
- psychiatrique : syndrome dépressif, troubles thymique
- neurologique : Parkinson, AVC thalamique, SEP
- infection : mononucléose
- grossesse
(4) Trouble primaire :
- narcolepsie
- hypersomnie idiopathique
- syndrome de Kleine-Levin

208
Q

La narcolepsie

A

= accès d’endormissement (5/10 min de sommeil paradoxal réparateur) dans la journée lors des baisses d’activités physiques et intellectuelles
Parfois associé à une cataplexie = chute du tonus musculaire lors d’une émotion sans perte de conscience/connaissance

209
Q

Le syndrome de Kleine-Levin

A

= accès d’hypersomnie de façon périodique durant 10/15 jours associé à des troubles du comportement (hyperphagie, hypersexualité, désinhibition)
Etiologie surement auto-immune

210
Q

Les différents types d’insomnies

A

(1) Insomnie d’endormissement :
- environnemental : écran, hygiène (sieste, irrégularité)
- toxique (grande dose d’alcool)
- neurodégénérative
- psychiatrique : stress, anxiété, TOC
- syndrome des jambes sans repos = besoin de bouger les membres inférieurs associé à des troubles sensitifs survenant au repos d’apparition ou d’aggravation vespérale et disparaissant souvent vers 23 h
(2) Insomnie de maintien de sommeil : idem
(3) Insomnie du petit matin
- environnement/hygiène
- troubles thymiques

211
Q

Les types de parasomnies

A

(1) D’endormissement
- myoclonie d’endormissement
- rythmie d’endormissement (endormissement en se balançant avant/arrière, droite/gauche)
(2) Pendant le SLP = eveil dissocié
- somnambulisme
- éveil confusionnel
- terreurs nocturnes
(3) Pendant le sommeil paradoxal (favorisé par le manque de sommeil, le stress, la fièvre)
- cauchemars
- troubles du comportement du sommeil paradoxal (prémisse de Parkinson)
- somniloquie
- mouvements périodiques
- bruxisme

212
Q

La consultation du sommeil

A

(1) Interrogatoire
- mode de vie
- antécédents d’arthrose, asthme, Parkinson
- traitement (+ heure de prise)
- habitudes de sommeil
- conditions de sommeil
- manifestation pendant le sommeil
- trouble psychiatrique (anxiété, troubles de l’humeur)
(2) Agenda du sommeil
(3) Exploration objective
- polysomnographie
- test de latence d’endormissement
- test de maintien d’éveil

213
Q

Émergence des nerfs crâniens purement sensitifs

A
  • I = nerf olfactive
  • II = nerf optique
  • VIII = nerf vestibulo-cochléaire : sillon pontobulbaire
214
Q

Émergence des nerfs crâniens purement moteurs

A
  • III = nerf oculomoteur : face médiale des pédoncules cérébraux
  • IV = nerf trochléaire (pathétique) : face postérieure du tronc
  • VI = nerf abducens : sillon pontobulbaire
  • XII = nerf hypoglosse : sillon ventral latéral
215
Q

Émergence des nerfs crâniens mixtes

A
  • V = nerfs trijumeau : face antérieure du pont
    • V1 : ophtalmique
    • V2 : maxillaire
    • V3 : mandibullaire
  • VII = nerf facial : sillon pontobulbaire
    • VII = moteur
    • VIIbis = intermédiaire de Wrisberg (+ médial)
  • IX = nerf glossopharyngien : sillon latérale dorsal de la moelle allongée
  • X = nerf vague : sillon latérale dorsal de la moelle allongée
  • XI = nerf accessoire (spinal) : sillon latérale dorsal de la moelle allongée
216
Q

Les colonnes des nerfs crâniens

A

De dedans en dehors :
(1) Colonne somatomotrice somitique
(2) Colonne somatomotrice branchiale
(3) Colonne viscéromotrice
SULCUS LIMITANS
(4) Colonne de la sensibilité interoceptive = sensibilité viscérale
(5) Colonne de la sensibilité proprioceptive
(6) Colonne de la sensibilité exteroceptive = somatosensible

217
Q

Rôle de la colonne somatomotrice somitique

A

(1) Motricité oculaire :
- noyau du III : en regard du colliculus supérieur
- noyau du IV : en regard du colliculus inférieur
- noyau du VI : en regard du colliculus inférieur
(2) Motricité de la langue : noyau du XII

218
Q

Rôle de la colonne somatomotrice branchiale

A

(1) Noyau du V : muscles masticateurs (temporaux, masseter, ptérygoïdiens)
(2) Noyau du VII : muscle de la face (cutanés de la face, stapédien, stylohyoïdien, ventre postérieur du digastrique
(3) Noyau ambigu =
- noyau du IX : constricteur supérieur du pharynx, styloglosse, stylopharyngien
- noyau du X : voile du palais, pharynx inférieur, oesophage supérieur, cricothyroïdien
(4) Noyau du XI = noyau pharyngé
- racine bulbaire : larynx (hors cricothyroïdien)
- racine rachidienne : SCM, trapèze

219
Q

Rôle de la colonne viscéromotrice

A

(1) Noyau pupillaire du III = noyau d’Edinger Westphal : muscles ciliaires
(2) Noyau mucolacrymonasal du VII : glande lacrymale et muqueuse nasale
(3) Noyau salivaire supérieur du VII : glande submandibulaire et sublinguale
(4) Noyau salivaire inférieur du IX : parotide
(5) Noyau du X

220
Q

Rôle de la colonne de la sensibilité interoceptive

A

(1) Noyau sensitif dorsal du IX : plexus du sinus carotidien
(2) Noyau sensitif dorsal du X : viscère du thorax et de l’abdomen

221
Q

Rôle de la colonne de la sensibilité proprioceptive

A

(1) Noyau mésencéphalique du V : proprioception des cutanés de la face et des masticateurs
(2) Noyau vestibulaire

222
Q

Rôle de la colonne de la sensibilité exteroceptive

A

(1) Noyau du V : téguments de la face, sensibilité des 2/3 antérieurs de la langue
(2) Noyau gustatif supérieur du VII : gustation des 2/3 antérieurs de la langue
(3) Noyau gustatif inférieur du IX : gustation du 1/3 postérieur de la langue
(4) Noyau solitaire = VII, IX, X : muqueuse laryngée, pharyngée, sensibilité de la base de la langue

223
Q

Anatomie du nerf olfactif

A

(1) Filet nerveux au travers la lame criblée de l’ethmoïde
(2) Bulbe olfactif
(3) Bandelette olfactive
2 racines :
- l’externe vers l’hippocampe
- l’interne vers la circonvolution du corps calleux

224
Q

Les troubles de l’odorat

A

(1) Anosmie (hyposmie a minima)
(2) Hyperosmie (grossesse, périodes hormonales)
(3) Hallucinations olfactives (crise épileptique uncinée, méningo-encéphalite herpétique)
(4) Parosmie = perversion de l’odorat

225
Q

Etiologies des troubles de l’odorat

A

(1) Affection des voies aériennes supérieures : coryza, rhinite
(2) Traumatisme :
- fracture de la base du crâne
- arrachement du I
(3) Compression des voies olfactives
- lésion osseuse
- tumeur (méningiome olfactif, tumeur du sphénoïde, tumeur hypophysaire)
(4) Lésion temporale :
- tumeur
- encéphalite
(5) Anosmie congénitale

226
Q

Rôle sensitif du trijumeau

A

(1) Nerf opthalmique V1 :
- peau du front
- paupière supérieure
- muqueuse de la fosse nasale
- cornée
- sinus frontaux, éthmoïdaux et sphénoïdaux
- dos du nez
(2) Nerf maxillaire V2 :
- peau de la joue
- paupière inférieure
- aile du nez
- lèvre supérieure
- partie postéro-inférieure des fosses nasales
- voile du palais
- dents et gencives supérieurs
(3) Nerf mandibulaire V3 :
- peau de la région temporale
- peau de la joue inférieure et du menton
- muqueuse jugale
- muqueuse labiale inférieure
- muqueuse linguale antérieure
- méninges des fosses cérébrales moyennes

227
Q

Anatomie du nerf ophtalmie et de ses divisions

A

= V1 = nerf ophtalmique de Willis

(1) Nerf naso-ciliaire traverse la fissure orbitaire supérieur puis l’anneau tendineux commun et donne
- nerf ethmoïdal antérieur pour la muqueuse nasale
- nerf infratrochléaire pour la peau de la racine du nez et l’angle médiale de l’oeil
- ganglion ciliaire latéralement au nerf optique
(2) Nerf frontal traverse la partie médiane de la fissure orbitaire supérieure puis l’incisure supra-orbitaire
(3) Nerf lacrymal traverse la fissure orbitaire supérieure, s’anastomose au nerf zygomatique (traverse la glande lacrymal mais ne l’innerve pas !)

228
Q

Anatomie du nerf maxillaire et de ses divisions

A

(1) Traverse le foramen rond
(2) Segment sagittale jusque la fosse pterygopalatine
- -> rameau méningé
- -> nerf zygomatique
(3) Segment oblique vers l’avant et le dehors
- -> nerf pterygopalatin
(4) Segment sagittal dans le sillon et canal infraorbitaire
- -> nerf alvéolaire supérieur
(5) Sortie par le foramen infra-orbitaire pour devenir nerf infra-orbitaire

229
Q

Anatomie du nerf mandibulaire et de ses divisions

A

Sortie par le foramen ovale

(1) Tronc antérieur
- temporobuccal
- temporal profond antérieur
- buccal
- temporal profond moyen
- temporomasseterique
- temporal profond postérieur
- masséterique
(2) Tronc postérieur
- ptérygoïdien médial + tenseur du voile du palais + tenseur du tympan
- auriculotemporal (vers l’arrière)
- alvéolaire inférieur (dans canal mandibulaire
- mentonnier
- incisif (pour les canines et les incisives)
- mylohyoïdien
- lingual

230
Q

Rôle moteur du V

A

Seule la branche V3 est en partie motrice

  • muscles masticateurs
  • voile du palais
  • tenseur du tympan
  • muscle mylohyoïdien
  • ventre antérieur du digastrique
231
Q

Sémiologie d’une atteinte du V

A

(1) Signes sensitifs
- nevralgie
- = douleur aiguë en éclair ou en arc électrique, très répétitif et intolérable
- surtout par accès
- favorisées par l’effleurement ou le contact d’une zone gachette
- parfois, période réfractaire sans douleur
- en dehors des nevralgies, douleurs continues et sourdes
- associées à des sensations de causalgies
(2) Signes moteurs
- absence de contraction des masseters et des temporaux (mais la mastication reste possible si l’atteinte et unilatérale)
- déviation homolatérale du menton à l’ouverture maximal
- diduction impossible coté malade
- atrophie des fosses temporales et masséteriques

232
Q

Les rôles du nerf facial

A

(1) Rôles moteurs :
- muscles de la face
- muscle stylohyoïdien
- ventre postérieur du digastrique
- muscle de l’étrier
(2) Rôles sensitifs :
- gustation des des 2/3 antérieurs de la langue
- méat acoustique externe et conque
(3) Rôles végétatifs :
- glande lacrymale
- muqueuse nasales
- glande salivaire

233
Q

Les noyaux du nerf facial

A

(1) Noyau moteur pour les muscle de la face
(2) Noyau de faisceau solitaire du VIIbis
(3) Noyau lacrymuconasal pour la glande sublingual et la glande sous maxillaire
(4) Noyau salivaire supérieur pour la muqueuse nasale et la glande lacrymale

234
Q

Le trajet du nerf VII

A

(1) Angle pontocérébelleux (solidaire du nerf vestibulocochléaire)
(2) Méat acoustique interne
(3) Trajet intrapétreux dans le canal facial
- portion labyrinthique horizontale entre cochlée en avant et vestibule en arrière
- genou
- portion tympanique horizontale parallèle au rocher
- portion mastoïdienne verticale
(4) Sortie par le foramen stylomastoïdien
(5) Segment extracrânien rétroparotidien où il donne
- nerf auriculaire postérieur
- fibre pour le stylohyoïdien et pour le ventre postérieur du digastrique
- anse de Haller qui s’anastomose avec le IX
(6) Segment intraparotidien où il se divise en
- nerf temporofacial
- nerf cervicofacial

235
Q

Les signes moteurs d’une atteinte du nerf facial

A

= atteinte de tous les muscles de la face sans dissociation automaticovolontaire

(1) Dans le territoire supérieur :
- face asymétrique au repos et dans les essais de mouvement volontaire
- effacement des rides du front
- élargissement de la fente palpébrale
- signe de Charles Bell = fermeture des yeux impossible mais le globe oculaire est porté vers le haut
- signe de cils de Souques dans les formes frustres
(2) Dans le territoire inférieur :
- effacement du pli nasogénien
- chute de la commissure labiale
- déviation de la bouche coté sain
- bouche en virgule à grosse extrémité coté sain
- langue non paralysée mais semble dévié coté sain car déformation de la fente labiale
- impossibilité à gonfler la joue, à siffler, à prononcer les labiales
- mastication et déglutition génées
- signe du peaucier du cou de Babinski = non contraction du peaucier du cou à l’ouverture contrariée de la bouche

236
Q

Signes non moteurs d’une atteinte du VII

A

(1) Troubles des réflexes : occlusion palpébrale réflexe abolie coté sain (mais le globe oculaire se porte vers le haut)
(2) Troubles sécrétoires
- diminution de la salivation
- larmoiement exacerbé par eversement et irritation de la paupière inférieure
- tarrissement des larmes (rare) secondaire à une lésion du ganglion géniculé
(3) Troubles sensoriels
- hyperacousie douloureuse = lésion proximale à la naissance des filets nerveux du muscle de l’étrier
- agueusie des 2/3 antéieurs de la langue
(4) Troubles sensitifs : hypo-esthésie de la zone de Ramsey-Hunt

237
Q

Etiologies possibles d’une atteinte du VII

A

(1) Lésion de la protubérance (vasculaire, tumeur, SEP)
(2) Lésion de l’angle pontocérébelleux (neurinome de l’acoustique)
(3) Otite
(4) Fracture du rocher
(5) Lésion osseuse tumorales de la région pétreuse
(6) Zona du ganglion géniculé
(7) Maladie générale : sarcoïdose, polyradiculonévrite, périartérite noueuse, diabète

238
Q

Anatomie du nerf vestibulocochléaire

A
  • né du sillon bulbopontique, latéralement au VII
  • surcroise de sinus pétreux inférieur
  • passe dans le méat acoustique interne où il forme une gouttière dans laquelle repose le VII
  • -> nerf vestibulaire et nerf cochléaire
239
Q

Rôle du nerf glossopharyngien

A

(1) Rôle moteur
- constricteur supérieur du pharynx (via nerf de Hering)
- stylopharyngien
- styloglosse
(2) Sensibilité
- muqueuse nasopharyngé
- trompe auditive
- caisse du tympan
- oropharynx
- région amygdalienne
- gustation et sensibilité du 1/3 postérieur de la langue
- sécrétion de la parotide (via le nerf de Jacobson)

240
Q

Les noyaux du IX

A

(1) Noyau ambigu = fibres motrices
(2) Noyau dorsal = fibres sensitivosensorielles
(3) Noyau salivaire inférieur

241
Q

Anatomie du IX

A

(1) Traverse la partie antérieur du foramen jugulaire (=trou déchiré postérieur)
(2) Descend contre le constricteur supérieur du pharynx, cotoyant le bord postérieur du stylopharyngien
- -> Anastomose avec le V3
- -> Anastomose avec le X (=nerf de Hering)
- -> Anastomose avec le facial

242
Q

Signes d’une atteinte du IX

A

(1) Dysphagie non douloureuse
(2) Trouble de la déglutition (reflux par le nez en cas d’atteinte bilatérale) –> quinte de toux
(3) Disparition du timbre de la voix
(4) Abaissement du voile du palais coté atteint
(5) Signe du rideau = paroi postérieure du constricteur supérieur du pharynx vers le coté sain
(6) Abolition du reflexe nauséeux coté atteint
(7) Nevralgie (rare) : base de la langue, angle de la mâchoire irradiant vers l’amygdale ou l’oreille
(8) Hypoesthésie ou anesthésie du 1/3 de la langue, des faces latérales et postérieures du pharynx
(9) Agueusie unilatérale du 1/3 postérieur de la langue

243
Q

Les étiologies d’une atteinte du IX

A

(1) Paralysie isolée du IX : typhus, diphtérie (rare)
(2) Atteinte du bulbe
(3) Atteinte du trou déchiré postérieur
(4) Syndrome de Collet Sicard
(5) Syndrome de Villaret

244
Q

Les fonctions du X

A

(1) Fonctions motrices :
- voile du palais
- muscles de la déglutition
- larynx
(2) Fonctions sensitives :
- larynx
- partie du pharynx
- épiglotte
- partie de l’oreille externe
(3) Fonctions végétatives
- hypotenseur, cardiomodérateur
- muscles de l’appareil digestif
- régulation des glandes digestives et endocriniennes

245
Q

Signes d’une atteinte du X

A

(1) Paralysie vélopalatine
- si atteinte unilatérale : troubles modérés de la déglutition, reflux des liquide vers le nez, voix nasonée, luette attirée vers le coté sain, hémivoile surélevé et élargi
- si atteinte bilatérale : trouble sévère de la déglutition, reflux des liquide par le nez, voix sourde et nasonée, difficulté à prononcer les labiales
(2) Paralysie du larynx :
- dysphonie avec voix bitonale
- aphonie si atteinte bilatérale
(3) Signes sensitifs : hypo ou anesthésie du voile du palais, de la partie basse du pharynx et du larynx –> perte du reflexe tussigène !
(4) Signes végétatifs :
- pouls rapide et instable
- hypotension
- dyspnée
- nausée, vomissement et trouble du transit

246
Q

Étiologies d’une atteinte du X

A
  • vasculaire
  • tumorale
  • dégénérescence
  • lésion osseuse
  • méningé
  • néoplasie
  • adénopathie cervicale, thoracique ou abdominale
247
Q

Anatomie du XI

A

= nerf spinal = nerf accessoire
Origines :
- bulbaire
- médullaire = C1 à C6 au niveau de la corne antérieure
Racines :
- branche spinale interne (intriqué avec le X)
- branche externe pour le SCM et le trapèze
Trajet : au travers le trou déchiré postérieur

248
Q

Signes d’une atteinte de la branche externe du XI

A

(1) Atteinte du SCM =
- peu de signes fonctionnels car compensation par le splenius
- atrophie bien visible si le sujet tourne la tête
(2) Paralysie du trapèze
- chute de l’épaule : le moignon se porte vers l’avant, la clavicule fait saillie, bord spinal de la clavicule dévié vers le dehors
- concavité du bord postérieur du trapèze

249
Q

Signes d’une atteinte de la branche interne du XI

A

identique à l’atteinte du X

250
Q

Anatomie du XII

A

(1) Sortie par le foramen de l’hypoglosse
(2) Chemine entre jugulaire interne et carotide interne
(3) Vers l’avant pour innerver les 17 muscles de la langue

251
Q

Signes d’une atteinte du XII

A

(1) Paralysie unilatérale :
- déviation du raphé médian coté sain au repos et coté paralysé à la protusion
- asymétrie de la langue car atrophie de l’hémilangue + aspect ridé, flétri
(2) Atteinte bilatérale :
- motilité abolie
- mastication et déglutition perturbé
- phonation gênée
- langue atrophiée et plissée

252
Q

Rôle du III

A
  • releveur de la paupière supérieure
  • oblique inférieur
  • droit supérieur
  • droit interne
  • droit inférieur
253
Q

Les noyaux du III

A

(1) Noyau pédonculaire pour les muscles oculomoteurs
(2) Noyau d’Edinger Westphal = motilité intrinsèque (accomodation)
(3) Noyau de Perlia = centre de la convergence

254
Q

Signes d’une atteinte complète du III

A

(1) Ptôsis = chute de la paupière supérieur homolatérale
(2) Paralysie oculomotrice
- strabisme externe (par prédominance du droit externe)
- diplopie horizontale croisé (+ léger décalage verticale majoré dans le regard vers le haut ou le bas)=
(3) Paralysie de la mobilité intrinsèque :
- mydriase
- abolition des réflexes photomoteurs et accomodation/convergence
- paralysie de l’accommodation = vision de près perturbée

255
Q

Les formes clinique d’une atteinte du III

A

(1) Atteinte des pédoncule cérébraux (Weber) = atteinte du III homolatéral + hémiplégie controlatérale
(2) Syndrome de Foix = atteinte de la paroi externe du sinus caverneux = atteinte du III, du IV, du VI, du V1 et du V2 (tumeur de l’hypophyse, anevrisme de la carotide interne ou thrombophlébite du sinus caverneux
(3) Syndrome de Rochon Duvigneaud = syndrome de la fente sphénoïdale = atteinte du III, du IV, du VI, du V1
(4) Syndrome de l’apex orbitaire = idem + atteinte du nerf optique
(5) Syndrome de Garcin atteinte homolatérale et progressive de la quasi totalité des nerfs crânien

256
Q

Signes d’une atteinte du IV

A

(1) Diplopie verticale majorée dans le regard vers le bas et vers le côté sain –> Tête fléchie vers l’épaule saine
(2) Globe dévié vers le haut et le dedans en adduction
(souvent associé à une atteinte du III et du VI

257
Q

Signes d’une atteinte des fibres du VI

A

(1) Strabisme interne (par prévalence du droit interne)
(2) Diplopie horizontale homonyme majorée dans le regard vers le coté atteint
(3) Tête vers le coté sain (pour soulager le droit externe paralysé)
(4) Déficience de l’abduction oculaire homolatérale

258
Q

Signes d’une atteinte des noyaux du VI

A

(1) Paralysie de la latéralité du regard coté de la lésion
(2) Limitation dans le regard latéral de l’oeil controlatéral au sens du regard = ophtalmoplégie internucléaire
(3) Nystagmus de l’oeil homolatéral

259
Q

Les formes cliniques d’une atteinte du VI

A

(1) Atteinte de la protubérance : atteinte du VI, atteinte du VII et hémiplégie controlatérale
(2) Atteinte du rocher = syndrome de Gradenigo Atteinte du VI + atteinte du V
(3) Syndrome de la fente sphénoïdale
(4) Syndrome de l’apex orbitaire

260
Q

Physiopathologie de la dépression

A

(1) Déficit monoaminergique (Sérotonine, Noradrénaline, Dopamine)
(2) Perte de la neuroplasticité, conséquence du stress chronique
(3) Anomalies des rythmes biologiques et sociaux

261
Q

Mécanisme d’action des anti-dépresseurs

A

(1) Inhibition de la monoamine-oxydase-A
(2) Inhibition de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline
(3) Antagonisme des récepteurs alpha-2 (pré-synaptiques)
(4) Agonisme mélatoninergique

262
Q

Les inhibiteurs de la MAOA

A

= Iproniazide, phenelzine, moclobemide
MECANISME : Inhibition de la dégradation de la sérotonine et de la noradrénaline
INDICATION : dépression
EFFETS INDESIRABLES :
- Vasoconstriction (par inhibition de la MAOB et donc de la dégradation de la tyramine)
- interactions médicamenteuses et alimentaires

263
Q

Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline

A

INDICATIONS : dépression

(1) Tricyclique = imipramine, clamipramine, amitriptyline (antiH1 aussi)
- antimuscarinique = sécheresse buccale, trouble de l’accommodation, dysurie, syndrome confusionnel
- antagoniste alpha-1 : hypotension orthostatique
- Troubles du rythme et de conduction si surdosage
- Demi-vie longue
(2) Venlafaxine
- contre-indiqué chez le cardique

264
Q

Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine

A
= Fluoxetine 
INDICATION : Dépression 
EFFETS INDESIRABLES : 
   - hématologique 
   - Allongement du QT
   - stimulation de la neurogenèse
265
Q

Les antagonistes des récepteurs alpha-2

A
\+ Mirtazapine, miansérine 
INDICATIONS : 
   - insomnies 
   - dépression 
MECANISMES : 
   - inhibition du rétrocontrole négatif sur la libération de noradrénaline 
   - la noradrénaline en excès se fixe sur les récepteurs alpha-1 présynaptiques favorisant la libération de sérotonine 
   - anti-H1
   - antagonsite 5HT2A
EFFETS INDESIRABLES : 
   - prise de poids 
   - agranulocytose
266
Q

Caractéristiques à connaitre sur les anti-dépresseurs

A

(1) Délai d’action moyen = 2 à 3 semaines
(2) Pharmacorésistance = 30%
(3) Traiter pendant au moins 6 mois

267
Q

Les risques des anti-dépresseurs

A

(1) Virage maniaque

(2) Syndrome sérotoninergique = agitation myoclonies, diarrhées

268
Q

Les cibles d’action des régulateurs de l’humeur

A

(1) Le système dopaminergique : antagoniste D2 (olanzapine)
(2) L’hyper-excitabilité neuronale : anti-épileptique
(3) Les anomalies de la neuroplasticité : stimulation de la neurogenèse (Li)

269
Q

Les sels de Lithium

A

INDICATION : régulation de l’humeur
MECANISME D’ACTION : facteur neurotrophique, cytosquelette
PHARMACOCINETIQUE :
- Entre passivement dans les cellules et ressort en faisant entrer du sodium –> Rapport erythrocytoplasmique < 0.4
- élimination par filtration glomérulaire
- réabsorption tubulaire
- adapter les posologies et réévaluer après 5T (5 jours)
EFFETS INDESIRABLES :
- tératogène +++
- neuropsychiatrique
- cardiaque
- hypothyroïdie
- syndrome polyuro-polydypsique

270
Q

Bilan nécessaire au traitement au lithium

A

(1) Bilan rénal
(2) Ionogramme
(3) ECG (éliminer les troubles du rythmes, de conduction, de repolarisation)
(4) Bilan thyroïdien
(5) Glycémie
(6) NFS (éliminer une leuconeutropénie)
(7) EEG (éliminer le risque de convulsion

271
Q

L’intoxication au lithium

A

(1) Mouvements choréo-athétosiques
(2) Etat confusionnel
(3) Coma
(4) Trouble du rythme
(5) Hyperthermie

Facteurs de risque :

  • surdosage
  • forte chaleur (car déplétion sodique)
  • interaction médicamenteuse (IEC, diurétiques, AINS)
272
Q

Les traitements de substitution du tabac

A

(1) Nicotine par patch, chewing-gum)

2) Varenicline : agoniste alpha-2/Bêta-4 (attention aux risques de suicide

273
Q

Les disease modifier de l’addiction au tabac

A

Bupropion (initialement anti-dépresseur) = inhibiteur de la recapture de la dopamine, sérotonine et noradrénaline

274
Q

Les traitements de substitution aux opiacés

A

(1) Buprémorphine = subutex = agoniste partile µ

(2) Méthadone = agoniste entier µ

275
Q

Les disease modifier de l’addiction aux opiacés

A

(1) Naltrexone = antagoniste µ (bloque la stimulation de la libération de sérotonine)
(2) Naldoxone = antagoniste µ

276
Q

Les traitements de substitution à l’alcool

A

(1) Benzodiazépines

(2) Disulfirame = effet répulsif

277
Q

Les disease modifier de l’addiction à l’alcool

A

(1) Naltrexone = antagoniste µ (bloque la stimulation de la libération de sérotonine)
(2) Nalméfène = antagoniste µ
(3) Acamprosate = antagoniste NMDA
(4) Antacétron (sétrons) = antagoniste 5HT3 (hors AMM)
(5) Baclofène = agoniste GABA-B (voire A) (contre-indiqué si antécédent d’épilepsie)

278
Q

Les psychostimulants “en accès libre”

A

(1) Caféine/théine : antagoniste de l’adénosine
(2) Nicotine
(3) Sulbutiamine (dérivé de la vitamine B1

279
Q

Les psychostimulants à prescrire

A

(1) Méthylphénidate = ritaline
(2) Modafinil
(3) Dexamphétamine
(4) Pitolisant
(5) Piracétam

280
Q

Le méthylphénidate

A
= Ritaline 
INDICATIONS : 
   - Troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (1ère intentin  
   - narcolepsie (2nde intention) 
MECANISME : inhibition de la recapture de la dopamine, de la noradrénaline (+ de la sérotonine) --> restaurer le contrôle du cortex préfrontal 
EFFETS INDESIRABLES :
   - risque cardiovasculaire 
   - mésusage 
   - risque addictogène
281
Q

Le modafinil

A

INDICATION : narcolepsie (indication)
MECANISME : inhibition de la recapture de la dopamine (moins de risques cardiovasculaires que la ritaline car pas de composante noradrénergique)

282
Q

La dexamphétamine

A

INDICATION :
- TDAH
- Narcolepsie
MECANISME : agoniste alpha et beta

283
Q

Le pitolisant

A

INDICATION : narcolepsie
MECANISME : agoniste inverse du récepteur H3 présynaptique = inversion du rétrocontrol négatif sur la libération d’histamine = libération d’histamine !

284
Q

Le piracétam

A

= activateur AMPA post-synaptique

285
Q

Les amphétamines

A

(1) Blocage du transport vésiculaire de la dopamine et de la noradrénaline qui s’accumulent dans le cytosol
(2) Inversion du système de recapture
- -> Déversoir !

286
Q

Les psychostimulants illicites

A

(1) Amphétamine
(2) Cathinone
(3) Cocaïne

287
Q

Chronologies des antipsychotiques

A

(1) Chlorpromazine
(2) Halopéridol
(3) Clozapine
(4) Risperidone
(5) Olanzapine

288
Q

Caractéristiques des antipsychotiques typiques

A

(1) Effet sur les symptômes positifs de la psychose

2) Effets moteur extrapyramidaux type Parkinson (camisole chimmique

289
Q

Caractéristiques des antipsychotiques atypiques

A

= clozapine

(1) Effets sur les symptômes négatifs (en plus de positifs)
(2) Effets sur les formes pharmacorésistantes
(3) Pas d’effets extrapyramidaux
(4) Pas d’augmentation de la prolactine

290
Q

Les effets indésirables des antipsychotiques

A

(1) Prévisibles :
- syndrome parkinsonien, dyskinésie, akathisie
- émoussement affectif
- gynécomastie/galactorhée ou aménorrhées
- effets antimuscariniques
- hypotension orthostatique (par antagonisme alpha)
- effets anti-H1 = effet sédatif et orexigène
(2) Impévisibles indépendant de la génération
- syndrome malin des neuroleptiques = confusion, labilité tensionnelle, rigidité extrapyramidale
- torsade de pointe par allongement du QT
(2) Impévisibles plus spécifiques
- agranulomatose (clozapine
- syndrome métabolique (olanzapine, rispéridone)
- addiction (aripiprazole)

291
Q

Mécanismes d’action des antipsychotiques

A

(1) Antagonisme D2
(2) Antagonisme D1 et D3
(3) Antagonisme 5HT1A
(4) Antagonisme 5HT2 (moins d’effets extrapyramidaux)

292
Q

Examen de la motricité du comateux

A

(1) Réponse aux stimulation douloureuse
- pression du lit unguéal
- pression du nerf sus-orbitaire
- manoeuvre de Pierre-Marie et Foix
(2) Motricité faciale (intégrée à l’étage diencéphalique)
- ouverture de l’oeil = réaction d’éveil
- orientation du regard = éveil cortical
- mimique
- grognement
(3) Motricité des membres
- appropriée élémentaire = retrait
- appropriée élaboré = dirigée vers la douleur (intégration cortical)
- inappropriée :
- décortication : flexion, adduction des membres supérieurs et extension des membres inférieurs = souffrance hémisphérique
- décérébration : flexion, abduction, pronation des membres supérieurs et extension des membres inférieurs = souffrance mésencéphalique

293
Q

Clignement des yeux chez le comateux

A

(1) Spontané = activité résiduelle de la réticulé du tronc
(2) A la menace = activité corticale
(3) Réflexes :
- cochléopalpébral = VIII
- nasopalpébral = V
- cornéen = V + III
- cornéomandibulaire = mouvement anormal de diduction à la stimulation de la cornée

294
Q

Le diamètre des pupille chez le comateux

A

(1) Lésion du III = mydriase aréactive homolatérale
(2) Lésion sympathique = myosis, persistance du reflexe photomoteur
(3) Lésion mésencéphalique = perte du réflexe photomoteur +/- mydriase
(4) Lésion protuberentielle : myosis sérré

295
Q

La motilité extrinsèque de l’oeil chez le comateux

A

(1) Perte du parallélisme horizontal = atteinte du Vi ou du III
(2) Perte du parallélisme vertical = toute lésion du tronc
(3) Déviation conjuguée controlatérale à l’hémiplégie = lésion hémisphérique ipsilatérale à la déviation
(4) Déviation conjuguée ipsilatérale à l’hémiplégie = lésion protubérantielle controlatérale à la déviation
(5) Réflexe oculocéphalique horizontal et vertical = intégrité du tronc

296
Q

La respiration du comateux

A

(1) Respiration périodique de Cheynes-Stockes (peu ample puis de plus en plus ample) = souffrance diencéphalique ou mésencéphalique supérieure
(2) Hyperventilation neurogène centrale = souffrance mésencéphalique inférieure ou protuberantielle supérieure
(3) Apneustique (une pause en inspiration et en expiration) = souffrance protuberantielle inférieure
(4) ataxique (multiples pauses irrégulières) = souffrance bulbaire –> arrêt respiratoire imminent

297
Q

Les diagnostics différentiels du coma

A

(1) Locked in syndrome = déafférentation motrice
(2) Mutisme akinétique
(3) Coma psychogène

298
Q

Le Locked in syndrome

A

= déafférentation motrice = lésion protubérantielle ou atteinte des faisceaux pyramidaux

(1) Tetraplégie, diplégie faciale
(2) Paralysion labioglossopharyngolaryngé
(3) Mouvement de décérébration
(4) Ouverture des yeux et seuls mouvements verticaux
(5) Patient conscient

299
Q

Définir la profondeur d’un coma

A

Stade I = paroles plus ou moins compréhensible et rares
Stade II = mouvement adapté vers une stimulation nociceptive
Stade III = absence de réaction ou réaction inadaptée aux stimulations nociceptives

300
Q

Le score de Glasgow

A
OUVERTURE DES YEUX 
   - spontanée = 4 
   - stimulation verbale = 3 
   - stimulation douloureuse = 2
   - absente = 1 
REPONSE MOTRICE 
   - sur ordre = 6 
   - orienté = 5 
   - retrait = 4 
   - flexion anormale = 3 
   - extension = 2 
   - absente = 1
REPONSE VERBALE 
   - appropriée = 5
   - confuse = 4 
   - incohérente = 3 
   - incompréhensible = 2 
   - absente = 1
301
Q

Définir le siège d’une lésion responsable d’un coma

A

= Glasgow Liège (dernier reflexe supérieur présent)

(5) Cortico-sous cortical = fronto-orbiculaire
(4) Diencéphalique = oculocéphalique vertical
(3) Mésodiencéphalique = photomoteur
(2) Mésencéphalique = oculocéphalique horizontal
(1) Protubérentielle = oculocardiaque
(0) Bulbaire = aucun

302
Q

Evolution du coma

A

(1) Mort cérébrale

(2) Etat végétatif

303
Q

Le mutisme akinéthique

A

= lésion frontale bilatérale avec atteinte cingulaire (comme dans l’hydrocéphalie)

(1) Absence de mouvements spontanés, sur ordre ou à la stimulation (mais pas de lésion des voies motrices)
(2) Ouverture spontanée des yeux
(3) Mouvement conjugué des yeux
(4) Clignement à la menace parfois

304
Q

La subdivision fonctionnelle du cervelet

A

(1) Cervelet latéral = cérébrocervelet = néocervelet
(2) Cervelet intermédiaire et médian = vermis + spinocervelet = archicervelet
(3) Lobe floculonodulaire = “vestibulocervelet”

305
Q

Les cervelet latéral

A

= cérébrocervelet = néocervelet
Afferences = cortex
Efferences = cortex
Fonctions :
- enchaînement progressif et coordination des mouvements successifs
- réalisation de mouvements alternatifs

306
Q

Le cervelet intermédiaire et médian

A

= vermis + spinocervelet = archicervelet
Afferences = moelle (notamment la voie sensitive comme le fuseau neuromusculaire)
Efferences = voies extra-pyramidales (via la réticulée)
Fonctions :
- modulation de la voie motrice principale
- ajustement des paramètres cinématiques (durée, amplitude, vitesse) = boucle fermée
- cervelet intermédiaire pour les mouvements distaux et cervelet médian pour les mouvements proximaux

307
Q

Le lobe floculonodulaire du cervelet

A
Afférences = vestibule de l'oreille interne
Efférences = Noyaux du tronc cérébral (pour la moelle, les muscles oculomoteurs et les muscle du cou
Fonctions = maintien de l'équilibre posturale
308
Q

Définition de champ récepteur

A

= Volume de l’espace modifiant la réponse du neurone, quand un stimulus suffisamment puissant et rapide survient en son sein

309
Q

Neurones sensitives statiques VS dynamique

A

Neurone statique =
- code pour un état stable
- associé à des récepteurs à adaptation lente
Neurone dynamique =
- code pour une variation d’état
- associé à des récepteurs à adaptation rapide

310
Q

Classification des fibres nerveuses

A

D’amyélinique à très myélinisée

  • neurone cutanée : C, Ad, AB, Aa
  • neurone musculaire : IV, III, II, I
311
Q

Le corpuscule de Meissner

A
  • récepteur dynamique sensible aux mouvements léger de surface, aux vibrations lentes
  • au niveau de la jonction dermo-épidermique
  • champ récepteur étroit à limites nettes
  • -> distinction de 2 stimulus rapprochés
312
Q

Le disque de Merkel

A
  • récepteur statique sensible aux stimuli léger de surface
  • au niveau de la jonction dermo-épidermique
  • champ récepteur étroit à limites nettes
  • -> détection fine des textures, bords et formes
313
Q

Le corpuscule de Pacini

A
  • récepteur sensible aux stimuli mobiles, aux vibrations rapides
  • dans la couche profonde du derme et dans le tissu sous cutané
  • champ récepteur étendu à limite flou
  • -> Détection de déplacement d’objet sur une grande région
314
Q

Le corpuscule de Ruffini

A
  • récepteur statique sensibleà l’étirement persitent produit par le mouvement des doigts
  • dans la couche profonde du derme et dans le tissu sous cutané
  • champ récepteur étendu à limite flou
  • -> Détection globale du contact
315
Q

Les composantes du cortex somesthésique primaire

A

(1) Aire 3a = proprioception
(2) Aire 3b et 1 = tact pour les texture et les forme (3b = champ restreint ; 1 = champ étendu)
(3) Aire 2 = analyse de stimuli complexe (discrimination des formes et des tailles)

316
Q

Les composantes du cortex somesthésique secondaire

A

= Aire 4 et 7 (cortex sensitif associatif)

  • information visuelle et auditive
  • schéma corporel
  • représentation consciente des objets
317
Q

Définition de la nociception

A

= sensation désagréable et expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes

318
Q

La plasticité des neurones sensitifs

A

= capacité des nocicepteurs à amplifier leur réponse (en cas d’inflammation par exemple) par diminution de leur seuil d’activation

319
Q

Les différents types de nocicepteurs

A

(1) Spécifiques (dans la peau et les articulations) = nocicepteurs à haut seuil, uniquement utilisé pour les stimulations douloureuses
(2) Non spécifiques = nocicepteurs s’activant pour toute intensité de stimulus
(3) Polymodaux (spécifique ou non) = nocicepteurs répondant à différents types de stimulation
(4) Silencieux = nocicepteurs ne répondant qu’en cas de sensibilisation par inflammation (dans les viscères essentiellement)

320
Q

Les différents types de fibres véhiculant l’information nociceptive

A

A-Delta = 20%
- nocicepteurs spécifiques
- sensation brêve et précise et donc discriminative
- se projette surtout dans le cortex sensitif primaire
C = 80%
- souvent polymodaux
- sensation durable, sourde et moins précise
- se projette de manière plus diffuse dans le cortex cingulaire antérieur et dans l’insula (second pain)

321
Q

Projection médullaire de la douleur

A

(1) Neurones spécifiques : au niveau des couches I et II
(2) Neurones non spécifique = neurone à large gamme dynamique : au niveau de la couche V (phénomène de convergence : 1 même neurone reçoit l’information de plusieurs viscères)

322
Q

Les moyens de contrôler la douleur

A

(1) Réflexe de flexion (comme le myotatique mais en polysynaptique)
(2) Gate control = théorie du portillon
(3) Le système latéral (rapide) = capacité sensoridiscriminative
(4) Le système médian (lent) = composante émotionnelle, comportementale et végétative (par des relais dans la formation réticulée, le mésencéphale, le thalamus, l’hypothalamus et le cortex)
(5) La formation réticulée
(6) Phénomène de contre-irritation et contrôle inhibiteur diffus induit par une stimulation nociceptive

323
Q

Rôle de l’amygdale et de l’hypothalamus dans la douleur

A

Hypothalamus : reçoit l’information via le faisceau spinohypothalamique ou via le faisceau spinobrachiohypothalamique –> Réaction végétative
Amygdale : reçoit l’information via le noyau brachial –> composante affective

324
Q

Les colonne s de la formation réticulée

A

(1) Colonne centrale = noyaux du raphé = cellule de grande taille, surtout serotoninergique
(2) Colonne médiane = magnocellulaire = cellule de grande à long axone ayant un rôle effecteur
(3) Colonne latérale = parvocellulaire = petite cellule à court axone ayant un rôle associatif

325
Q

Rôle de la formation réticulée

A

(1) Noyaux gigantocellualires = mise en alerte des système de défense
- fibre descendante modulant l’activité des neurone de la moelle via une boucle spinobulbospinale
- connection avec les noyaux veille/sommeil
(2) Subnucleus reticularis dorsalis
- activé spécifiquement par des nocicepteur
- connection avec le tronc, le thalamus, la moelle (via le funiculus dorsolatéral de la moelle)
(3) Noyau du raphé = émotion via des voies ascendantes vers
- thalamus
- amygdale
- hypothalamus

326
Q

Caractéristique de la douleur aiguë VS chronique

A
  • utilie/alarme VS inutile/destructrice
  • transitoire et réversible VS répétitive ou durable
  • générateur surtout nociceptif VS nociceptif, neuropathique ou psychogène
  • composante affective = anxiété VS dépression
  • curative VS réadaptative
327
Q

Les types de douleurs

A

(1) Douleur par excès de stimulation nociceptive
(2) Douleur d’origine neuropathique
(3) Douleur dysfonctionnelle ou idiopathique
(4) Douleur psychogène

328
Q

Les types de céphalées

A

(1) Céphalées chronique quotidiennes
(2) Céphalées paroxystiques se répétant par crise
(3) Céphalées progressives sur plusieurs jours/semaines = URGENCE
(4) Céphalées aiguës en coup de tonnerre = URGENCE

329
Q

Diagnostic de la migraine sans aura

A

(1) Au moins 5 crises répondant à (2) et (4)
(2) Crise durant 4 à 72h sans traitement
(3) Céphalées avec 2 caractéristiques parmi
- unilatérales
- pulsatiles
- modérées ou sévères
- aggravées par l’activité
(4) Au moins une caractéristiques pendant les céphalées parmi
- nausées/vomissement
- photophonophobie
(5) Examen clinique normal entre les crises

330
Q

Diagnostic de la migraine avec aura

A

(1) Au moins 2 crises répondant à (2) et (3)
(2) Aura consistant en au moins un des caractères suivants (et sans déficit moteur)
- symptômes visuels totalement réversibles incluant des phénomènes positifs et/ou des symptômes négatifs
- symptômes sensitifs totalement réversibles incluant des phénomènes positifs et/ou des symptômes négatifs
- troubles phasiques totalement réversible
(3) Au moins 2 critères parmi
- symptômes visuels homonymes et/ou symptômes sensitifs unilatéraux
- au moins un des symptômes se développement progressivement (>5min) et/ou plusieurs des symptômes survenant successivement sur plus de 5 min
- chaque symptôme dure entre 5 et 60 min
(4) Examen clinique normal entre les crises

331
Q

La migraine de l’enfant

A
  • maux de tête bilatéraux
  • associés à des troubles digestifs
  • plus courte durée (1 à 24 h)
  • sommeil calmant
    • d’aura
332
Q

Les examens complémentaires nécessaires au diagnostic de céphalées paroxystiques se répétant par crises (migraine)

A

AUCUN si la migaine est typique
Imagerie indiquée si
(1) céphalée d’apparition brutale (anévrisme ?)
(2) céphalée récente différente de d’habitude
(3) anomalie à l’examen clinique
(4) aura prolongée (plus d’une heure) ou toujours du même côté (malformation artérioveineuse occipitale)
(5) migraine après 50 ans

333
Q

Physiopathologie de la migraine

A

(1) Facteur déclenchant –> dépression corticale envahissante sur un hémicortex à départ occipital
(2) Brève hyperexcitation neurogliale (signes positifs) et dépression de l’activité neurogliale (signes négatifs)
(3) Légère vasoconstriction = stimulation du trijumeau
(4) Vasodilatation des artères de la dure-mère + relargage de CGRP (médiateurs de l’inflammation)

334
Q

Les diagnostics différentiels de la migraine

A

(1) Céphalées de tension

(2) Algie vasculaire de la face

335
Q

Critères diagnostic d’une céphalée de tension

A

(1) Plus de 10 épisodes
(2) Céphalée durant entre 30 min et 7 jours
(3) Au moins 2 critères parmi
- pression/serrement (= non pulsatile)
- bilatéral
- non aggravé par l’effort
(4) Ni nausées/vomissements ni photophonophobie cumulés

336
Q

Critère diagnostic de l’algie vasculaire de la face

A

(1) Plus de 5 crises répondant à (2) et (4)
(2) Douleurs unilatérales (très) sévères orbitaires, supra-orbitaires et/ou temporales pendant 15 à 180 min
(3) Céphalée avec au moins un signe homolatéral à la douleur parmi
- injection conjonctive/larmoiement
- congestion nasale/rhinorhée
- oedème palpébral
- sudation frontale/de la face
- myosis et/ou ptosis
- agitation/inquiétude
(4) 0.5 à 8 crises par jour
(5) Symptômes non attribuables à une autre pathologie

337
Q

Céphalées chroniques quotidiennes

A

= céphalées plus de 15 jours par mois, sur plus de 3 mois avec au moins 8 pics migraineux
–> Rechercher des traits anxieux ou dépressif et un abus d’antalgiques (qui participe à la chronicisation)

338
Q

Étiologies des céphalées en coup de tonnerre

A

(1) Hémorragie méningée (par rupture d’anévrisme)
(2) Thrombose veineuse cérébrale
(3) Dissection artérielle cervicale, carotidienne ou vertébrale
(4) Syndrome de vasocontriction cérébrale réversible (seule étiologie où les céphalées sont récurrentes)
+ Horton

339
Q

Etiologies des céphalées progressives sur plusieurs jours/semaines

A

(1) Méningite = céphalées + fièvre + syndrome méningé
(2) Tumeur
(3) Thrombose veineuse cérébrale
(4) HTIC = céphalées matinales + retentissement visuel + vomissements

340
Q

Les catégories qualitatives de la mémoire

A

(1) Mémoire déclarative = explicite (date, etc)
- épisodique
- sémantique
(2) Mémoire implicite = non déclarative = procédurale

341
Q

Les catégories temporelles de la mémoire

A

(1) Stimulation des organes sensoriels
(2) Mémoire sensorielle (1 s)
(3) Mémoire à court terme grâce à l’attention (1 min)
(4) Mémoire à long terme grâce à la consolidation

342
Q

Le circuit de Papez

A

(1) Gyrus cingulaire
(2) Aire entorhinale
(3) Hippocampe
(4) Fornix
(5) Corps mamillaire
(6) Faisceau mamillothalamique
(7) Noyau antérieur et dorsomédial du thalamus

343
Q

Les facteurs modulant la mémoire

A

(1) Attention
(2) Motivation
(3) Sommeil
(4) Humeur et anxiété
(5) Age (diminution de la mémoire à court terme avec le vieillissemennt)
(6) Traitements (benzodiazépine, opiacés)

344
Q

Etablissement de la trace mnésique

A

(1) Apprentissage non associatif
- habituation : diminution des potentiels post-synaptiques sans modification des potentiels pré-synaptiques
- sensibilisation
(2) Apprentissage association
- conditionnement de Pavlov = réponse simplement avec le stimulus conditionnel (cloche)
- conditionnement instrumental
(3) Potentialisation à long terme : la tétanisation entraine une libération importante de GLU et donc une importante stimulation des récepteurs NMDA qui permettent l’activation de kinase –> Meilleur efficacité des récepteur AMPA et mise à la membrane d’autre récepteur NMDA

345
Q

Structure du cortex

A

Couche I : efference vers les autres aires corticales
Couche III : efference vers l’hémisphère controlatéral
Couche IV : afférence du Thalamus
Couche V : efference vers le striatum
Couche VI : efference vers le thalamus

346
Q

Rôle du lobe pariétal dans la cognition

A

= attention et perception

  • -> Augmentation des potentiels d’action dans le lobe pariétal postérieur en cas de cible intéressante
  • -> Héminégligence gauche
347
Q

Rôle du lobe temporal dans la cognition

A

= reconnaissance

–> Prosopagnosie, anosognosie, agnosie visuelle

348
Q

Rôle du lobe frontal dans la cognition

A
  • planification
  • comportement
  • personnalité
  • relation avec le monde
349
Q

Physiologie du langage

A

(1) Un son ou une image arrive au cortex sensoriel
(2) L’aire de Wernicke traduit l’information pour la coder en mot (lobe temporale)
(3) Transmission le long du faisceau arqué
(4) Aire de Broca (3ème circonvolution du lobe frontal)
(5) Transmission au cortex moteur (phonation)

350
Q

Définir la cognition

A

= ensemble des processus mentaux qui se rapporte à la fonction de connaissance

  • attention
  • mémoire
  • fonctions exécutives
  • langage
  • praxies
  • gnosies
  • comportement (cognition sociale)
351
Q

L’examen de troubles attentionnels et de l’état confusionnel

A

(1) Orientation dans le temps et dans l’espace (quelle année ? quel jour ? quelle ville ?)
(2) Attention dirigée : MMSE
- calcul
- répéter des chiffres
- taper dans les mains quand il y a la lettre A

352
Q

Diagnostic du syndrome confusionnel

A

(1) Diminution de la capacité à maintenir l’attention envers les stimulations externe et à s’interesser de façon appropriée à de nouvelles stimulations externes
(2) Désorganisation de la pensée –> propos décousus, inapproprié ou incohérent
(3) 2 manifestations parmi
- diminution/augmentation de l’activité psychomotrice
- anomalies de perceptions
- perturbation veille/sommeil
- désorientation temporospatiale
- troubles mnésique
(3) Evolution de courte durée et fluctuation sur la journée
(4) Mise en évidence ou présomption d’un facteur organique

353
Q

Les étapes de la mémorisation

A

(1) Encodage = mise en mémoire des informations sensorielles (superficiel = passif ; profond)
(2) Stockage = maintien dans le temps des informations apprises (passif = brève durée ; actif = mécanisme de conservation)
(3) Récupération = capacité à restituer une information préalablement apprise (implicite ; explicite = indice, effort mental)

354
Q

Examen de la mémoire à court terme

A

(1) Mémoire verbal à court terme : empan chiffre/verbal
(2) Mémoire spatiale à court terme : empan spatial (cubes de Corsi)
(3) Mémoire de travail :
- répétition de séries à l’envers, épeler à l’envers
- double tache

355
Q

Étiologie d’une atteinte de la mémoire à court terme

A

(1) Anxiété/dépression
(2) Trouble du sommeil
(3) Médicaments/intoxication aiguë
(4) Syndrome confusionnel

356
Q

L’amnésie antérograde

A

= trouble de la mémoire déclarative à long terme consistant en une incapacité à stocker, consolider et rappeler des informations explicites (en absence de troubles de la mémoire à court terme et de trouble du traitement verbal ou spatiale susceptible d’expliquer les troubles)

357
Q

Évaluation de la mémoire déclarative à long terme

A

(1) Mémoire verbale : test des 5 mots
- atteinte de l’encodage encodage = non rappel immédiat
- atteinte de récupération = rappel différé avec indice nécessaire
- atteinte de stockage = non rappel différé malgré l’indice
(2) Mémoire non verbale
- test des 5 dessins
- rappel de la figure de Rey
- test des portes

358
Q

L’amnésie antérograde de profil hippocampique

A

(trouble du stockage et de la consolidation)

(1) Rappels libre (sans indices) pauvres malgré un bon encodage
(2) Rappels totaux déficitaires par inefficacité de l’indiçage (réactivité aux indice < 60%)
(3) Nombreuse intrusion
(4) Fausses reconnaissances

359
Q

Etiologies d’une amnésie antérograde

A

(1) Hippocampe :
- Alzheimer
- Herpes
- Ictus mnésique
(2) Thalamus : vasculaire
(3) Tubercule mamillaire : Korsakoff

360
Q

Signes d’un trouble de la mémoire sémantique

A

(1) Disparition de la signification des concept (qu’est ce qu’une enclume, un domino, le Sahara)
(2) Difficulté à dénommer les image
(3) Troubles de la compréhension des mots isolés
(4) Difficulté à percevoir l’utilité d’un objet

361
Q

Examiner un trouble de la mémoire sémantique

A

(1) Test de la dénomination orale d’image
(2) Test de la fluence verbale catégorielle
(3) Test de la dénomination de personnages célèbres
(4) Test d’appariement sémantique (pyramid, palm, tree test)
(5) test de vérification orale/écrit

362
Q

Etiologies des troubles de la mémoire sémantique

A

(1) Lésion temporopolaire gauche
(2) Alzheimer, démence frontotemporale
(3) Démence sémantique

363
Q

Définir les fonctions exécutives

A

Ensemble des processus impliqués dans le contrôle des situations non routinières comme

  • fixer un objectif
  • formuler une hypothèse
  • planifier une action
  • anticiper des résultats
  • modifier un plan en fonction de résultats
364
Q

Signes du syndrome dysexecutif

A

(1) Manifestations comportementales
- perte des convenance social
- apathie
- perte d’empathie
- perte autocritique
- troubles du jugement, erreur de gestion
- stéréotypies, persévération idéatique
- négligence (vêtement, hygiène, etc)
(2) Manifestations cognitives
- troubles de la planification
- troubles de l’initiation : akinésie, diminution de la fluence verbale, ralentissement psychomoteur
- troubles de l’attention : distractibilité, sensibilité à l’interférence
- troubles de flexibilité : persévération, stéréotypies

365
Q

Tester les fonctions exécutives

A

(1) Epreuve de similitude : planification, abstraction
(2) Epreuve de fluence verbale : initiation, évocation lexicale
(3) Comportement de préhension = dépendance environnementale
(4) Séquence motrice : planification, programmation (Luria = tranche, poing, paume)
(5) Consignes conflictuelle : sensibilité à l’interférence
(6) Go-no-go : flexibilité, contrôle inhibiteur
(7) Frise de Lurie

366
Q

Etiologie du syndrome dyséxecutif

A

(1) Atteinte pré-frontal dorsolatérale = atteinte de la planification, de la flexibilité, perte de l’initiation
(2) Atteinte orbitofrontal : trouble de la personnalité et atteinte de la cognition sociale
(3) Atteinte cingulaire antérieur : mutisme akinétique, persévération

367
Q

Définir l’aphasie

A

= perturbation de la compréhension et de la formulation des messages verbaux resultant d’une affection nouvellement acquise du système nerveux central

368
Q

Examen du langage

A

(1) Expression orale spontanée et provoquée
(2) Compréhension orale
(3) Expression écrite
(4) Compréhension écrite
(5) Mode de transposition

369
Q

Les différents types d’aphasie

A

(1) Aphasie de Broca = non fluente, mauvaise répétition, anomie, agrammatisme, paraphasie phonémique + apraxie buccolingofaciale, hémiplégie brachiofaciale droite et syndrome dysexecutif
(2) Aphasie transcorticale motrice = idem mais préservation de répétition
(3) Aphasie de Wernicke = fluente, langage dysyntaxique et jargonné, altération de la compréhension, altération sévère de la répétition + HLH droite et trouble praxique
(4) Aphasie transcorticale sensorielle = idem mais préservation de la répétition + agnosie visuelle
(5) Aphasie de conduction = fluente, paraphasie phonémique, altération sévère de la répétition + hémihypoesthésie et apraxie
(6) Aphasie globale = non fluente, stéréotypie + hémiplégie droite

370
Q

Définir les apraxies

A

= incapacité à réaliser un mouvement ou suite de mouvements déterminés par une certaine intentionnalité

371
Q

Les différentes apraxies

A

(1) Apraxie réflexive = impossibilité de réaliser sur imitation des gestes sans signification symbolique ou praxique
(2) Apraxie idéomotrice = perturbation de la réalisation sur commande verbale de gestes simples sans objet (pariétale dominant)
(3) Apraxie idéatoire = perturbation de la réalisation de gestes complexes se manifestant dans l’utilisation d’ojets réels (carrefour pariéto-occipitale gauche)
(4) Apraxie constructive = trouble des capacité spatio-constructives se manifestant dans le domaine graphique et dans le maniement des relation spatiales (pariétal gauche)

372
Q

Les différentes agnosies

A

(1) Visuelle aperceptive = difficulté à reconnaitre la forme des objets, des objets cachés, des détails dans la globalité = lésion occipitale droite
(2) Visuelle associative = difficultés à retrouver la signification des objets qui peuvent être parfaitement décrit = lésion occipitale gauche
(3) Prosopagnosie = non reconnaisance isolée des visages = lésion de la fonction temporo-occipitale interne droite

373
Q

Définir le syndrome d’héminégligence

A

= perte d’attention sur l’hémi-espace ou hémicorps controlatérale à une lésion hémisphérique sans dysfonction sensorielle ou motrice
–> Lésion étendue de l’hémisphère mineur frontae et/ou pariétal

374
Q

Le syndrome d’héminégligence

A

(1) Extinction (tactile, visuelle, auditive)
(2) Hémi-inattention (visuelle, auditive, motrice)
(3) Héminégligence spatiale
(4) Signes associés : syndrome de l’hémisphère mineur d’Anton Babinski
(5) Test d’Albert : coupe seulement les lignes à droite de la feuille et au 3/4

375
Q

Faire le diagnostic de TOC

A

(1) Présence d’obsession et/ou de convulsion
- obsession = irruptions de pensées, d’image en désaccord avec la pensée consciente
- récurrentes et persistantes
- ressenties comme intrusives et inappropriées
- source d’anxiétés et d’inconforts
- compulsion = comportement répétitif ou actes mentaux effectués de manière répétitive et inutile par rapport aux circonstances mais qui diminue l’anxiété due aux obsession (si très précis : rituel)
(2) Symptômes présent plus d’une heure par jour
(3) Souffrance clinique significative ou altération sociale
(4) Aucune substance ou affection en est la cause

376
Q

L’attaque panique/crise d’angoisse

A

(1) Début brutal
(2) Intensité maximale atteinte en quelques s/min
(3) Bien limité dans le temps (20/30 min)
(4) Symptômes physiques : palpitations, transpiration, tremblement, contraction musculaire, douleur
(5) Symptômes psychiques : pensées catastrophistes, déréalisation, dépersonnalisation
(6) Symptômes comportementaux : sidération, hyperactivité
(7) Favorisée par
- un stress brutal
- une situation phobogène
- un facteur toxique
- la fatigue
- une perturbation émotionnelle

377
Q

Le trouble panique

A

= répétition des attaques de panique spontanées et imprévisibles avec anxiété anticipatoire

378
Q

L’agoraphobie

A

= crainte de toute situation dont on ne peut pas s’échapper facilement en cas de malaise, d’incident ou d’attaque panique ou dans lesquelles on ne peut pas recevoir d’aide

379
Q

La phobie sociale

A
  • peur en lien avec le regard d’autrui
  • crainte d’être jugé ou évalué négativement avec hantise d’être embarrassant
  • peur de certains symptômes physiques (rougier, trembler, nausées)
  • -> Conduite d’évitement
380
Q

Faire le diagnostic d’un trouble anxieux généralisé

A

(1) Présence de soucis excessifs difficiles à contrôler
(2) Symptôme physique et perturbation de la physiologie de base
(3) Evoluant sur plus de 6 mois
(4) Souffrance clinique significative ou altérations sociales ou professionnelles
(5) Aucune substance ou autre pathologie en est la cause

381
Q

Faire le diagnostic de trouble de l’adaptation

A

(1) Symptômes émotionnels ou comportemental cliniquement significatifs
(2) Au cours des 3 mois suivant un facteur de stress identifiable
(3) Disparition après 6 mois

382
Q

Faire le diagnostic d’état de stress post-traumatique

A

(1) Exposition directe ou indirecte à un événement traumatique
(2) Carré symptomatique
- syndrome de répétition : reviviscence
- syndrome d’évitement
- hyperactivation neurovégétative : altération du sommeil, irritabilité, hypervigilence, altération de la mémoire et de la concentration
- altération de la cognition et de l’humeur : perte d’intérêt, détachement, distortion cognitive
(3) Evoluant sur plus d’un mois
(4) Souffrance clinique significative ou altérations sociales ou professionnelles

383
Q

Les théories de contrôle de mouvement

A

(1) Boucle ouverte = Feed forward
- pas de contrôle pendant la réalisation du mouvement
- mouvement balistique
(2) Boucle férmée = Feed back
- correction après comparaison entre position désirée et position réelle
- mouvement de précision

–> Coopération des 2 systèmes : initiation en boucle ouverte et adaptation finale en boucle fermée

384
Q

Structure impliquée dans le contrôle cortical du mouvement

A

(1) Cortex moteur primaire = aire 4
(2) Cortex prémoteur = aire 6
- latéral
- mésiale = Aire motrice supplémentaire
(3) Aire frontale motrice oculocéphalogyre = aire 8
(4) Cortex préfrontal dorsolatéral
(5) Cortex orbitofrontal
(6) Cortex cingulaire antérieur
(7) Cortex pariétal postérieur = aire 5 et 7 = cortex pariétal associatif (planification)

385
Q

Le fonctionnement des neurones du cortex moteur primaire

A

(1) Neurone statique = code le niveau de force de l’état stable (la fréquence de potentiel d’action est proportionnelle à la force)
(2) Neurone dynamique = code le niveau de force à dévélopper pour réaliser le mouvement souhaité ainsi que la vitesse à laquelle il doit être exécuté
(3) Neurone mixte = comportement intermédiaire

386
Q

Les aires prémotrices

A

(1) AMS :
- sélection des mouvements sur la base d’indice interne
- coordination des mouvements complexes bilatéraux
(2) Cortex pré-moteur latéral = mouvements sous influence d’indice externe

387
Q

Rôle du cortex pariétal postérieur dans le mouvement

A

= attention visiospatiale, poursuite oculaire, mouvement de pointage
En relation avec le cortex moteur primaire via des réseaux frontaux pariétaux
- réseau frontopariétal dorsomédiale = région postérieur du sillon intrapariétal/CMP dorsal –> transporte, geste pour atteindre un objet
- réseau frontopariétal dorsolatéral = sillon intrapariétal/CMP ventral –> phase de saisie

388
Q

Rôle des cortex préfontaux associatif

A

= planification du mouvement

(1) FEF = aire 8 –> Guide les yeux, le cou, etc
(2) Cortex préfrontal dorsolatéral –> maintien de l’information pertinente en vue de préparer une action
(3) Cortex cingulaire antérieur = motivation
(4) Cortex orbitofrontal –> gestion des émotion pour réaliser une action

389
Q

Rôles des ganglions de la base

A

(1) Moteur :
- initiation du mouvement
- facilitation du mouvement en inhibant les programmes moteurs concurrents
- selection et bon enchainement des programmes moteurs par facilitation de la synchronisation corticale
(2) Composante émotionnelle = aspect motivationnel
(3) Fonction exécutives :
- contrôle cognitif des activités non routinières
- sensibilité à l’interférence
- adaptabilité
- alternance de schéma d’action

390
Q

Les boucles motrices

A

(1) Cortex sensorimoteur
(2) Putamen (dorsal)
(3) Substance noire/GPi
(4) Thalamus
(5) Cortex

391
Q

Les boucles exécutives/associatives

A

(1) Cortex frontal dorsolatéral
(2) Noyau caudé
(3) Substance noire/GPi
(4) Thalamus
(5) Cortex

392
Q

Les boucles émotion/motivation

A

(1) Cortex orbitofrontal et cingulaire antérieur
(2) sStriatum ventral
(3) Substance noire/GPi
(4) Thalamus
(5) Cortex

393
Q

Les différentes voies de la motricité

A

(1) Voie hyperdirecte :
- cortex
- noyau subthalamique et moelle
(2) Voie directe :
- cortex
- putamen
- GPi/Substance noire
- VA/VL du thalamus
- cortex
(3) Voie indirecte :
- cortex
- putamen
- GPe
- noyau subthalamique
- GPi/Substance noire
- VA/VL du thalamus
- cortex

394
Q

Syndrome de Brown-Sequart

A

= Atteinte de l’hémimoelle

  • syndrome cordonal postérieur homolatéral
  • syndrome spinothalamique controlatéral
395
Q

La voie lemniscale

A

= sensibilité tactile épicritique, proprioception consciente, baresthésie, pallesthésie

(1) Stimulation de fibre A-B (corps cellulaire dans le ganglion spinale)
(2) Remontée homolatérale dans les faisceaux gracile (sensibilité inférieure) et cunéifiorme (sensibilité supérieure)
(3) Synapse dans les noyaux gracile et cunéiforme (dans le bulbe) (+ une branche courte qui fait synapse dans le noyau du IV et du VI)
(4) Décussation
(5) Remontée dans le lemnisque médiale controlatéral
(5) Relais dans le noyau latéral ventral postérieur du thalamus
(6) Cortex somesthésique primaire

396
Q

Modes d’action des traitement contre la douleur neurogène

A

(1) Modulation des canaux ioniques
- anti-épileptique
- anti-arythmique (inhibition des canaux sodiques)
(2) Modulation des TRPV (récepteurs aux vanilloïdes associés aux canaux sodiques et calciques)
(3) Toxine botulique
(4) Inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine
(5) Antagonisme des récepteurs aux glutamates
(6) Agonisme des récepteurs µ
(7) Agonisme des récepteurs aux cannabinoïdes
(8) Benzodiazépine = agonisme GABA

397
Q

Les anti-épileptiques dans le traitement de la douleur

A

(1) Niveau 1 : Gabapentine, prégabaline
- MECANISME : blocage des canaux calcique P/Q présynaptoique+ agonisme GABA
- EFFETS INDESIRABLES : effet de sevrage, trouble thymique, dépression, idée suicidaire
- INDICATIONS : neuropathie périphérique, douleurs post-zostériennes
(1) Niveau 2 : Carbamazépine, Diphénylhydantoïne, Lacosamide
- MECANISME : blocage des canaux sodiques
- INDICATIONS : névralgie du V et douleurs neuropathique

398
Q

Les anti-arythmiques dans le traitement de la douleur

A

= blocage des canaux sodiques

  • xylocaïne (emplâtre) pour les douleurs post-zostériennes
  • Mexiletine (hors AMM)
399
Q

Le molécule ciblant les TRPV

A

= Qutenza (= capsaïcine)
MECANISME : Agoniste TRPV (canaux calciques et sodique) entraînant une désensibilisation
INDICATION : douleurs post-zostérienne
EFFETS INDESIRABLES : sensation de brûlure au début

400
Q

Les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine dans le traitement de la douleur

A

(1) Niveau 1 : Clomipramine, Amitriptyline (= antidépresseurs tricycliques), Duloxetine dans la douleur neurogène
(2) Niveau 2 : Venlafaxine (hors AMM)

401
Q

Les antagonistes glutamate dans le traitement de la douleur

A
  • Amantadine = inhibiteur NMDA

- Mémantine = antagoniste NMDA

402
Q

Les agonistes µ dans le traitement de la douleur

A

= niveau 2

(1) Palier I = tramadol (aussi inhibiteur de la recapture de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine)
(2) Palier III :
- morphine
- méthadone
- fentanyl
- oxycodome

403
Q

Les agonistes des récepteurs aux cannabinoïdes

A

= Nabiximol
MECANISME : agonsime CB1 (THC) et agonisme CB2 (cannabidiol)
INDICATION : douleur neurogène
EFFET INDESIRABLE : orexigène

404
Q

Début de la maladie d’Alzheimer

A

(1) trouble insidieux de la mémoire épisodique
(2) troubles des fonctions exécutives
(3) trouble du langages : difficulté à produire le mot juste, dysorthographie, trouble de compréhension du langage élaboré
(4) troubles des praxis
(5) troubles des gnosies
(6) troubles de l’orientation dans le temps
(7) manifestation dépressive
(8) troubles anxieux
(9) idées délirantes