Motivation et apprentissages scolaires (Clément) Flashcards
La motivation
est la condition nécessaire à l’initiation, au maintien et à la direction de toute activité d’apprentissage.
Cannon (1932) introduit le terme d’homéostasie
les mécanismes régulateurs de l’organisme qui tendent à maintenir dans un état stable certaines caractéristiques des éléments du milieu interne ou à rétablir leur équilibre quand celui-ci est rompu. (ex. la faim)
Reuchlin (1981) présente le modèle homéostatique ou de réduction des tensions qui est à la base de 2 grands courants théoriques du début du XX siècle.
1) regroupe les théories des instincts (Mc Dougall, 1908) ou celles des pulsions de la métapsychologie freudienne : les instincts ou les pulsions non conscientes orientent nos comportements.
2) la théorie des pulsions de Hull (1943), approche behavioriste.
Hull (1943) : la réduction des tensions a une valeur
adaptative et peut servir de renforçateur dans les apprentissages.
Les besoins physiologiques innés
faim, soif, sexualité, besoin d’oxygène, de sommeil
Les besoins physiologiques innés non satisfaits provoquent
des pulsions qui déclenchent et orientent l’activité afin de réduire la tension produite par la privation et assurer le retour à l’équilibre des éléments du milieu interne.
Les conduites motivées se manifestent dans
des situations désagréables qui produisent une rupture de l’homéostasie, et ont pour but de rétablir un équilibre et assurer l’homéostasie de l’organisme.
Lien entre motivation et apprentissage dans la conception behavioriste
l'apprentissage associatif entre le stimulus et la réponse. Stimulus conditionnel (son du métronome) est associé à la réponse conditionnelle (salivation) parce qu'auparavant ce stimulus conditionnel a été associé au stimulus inconditionnel (poudre de viande).
Pour Nuttin (1980), paradigme sociocognitif, le point de départ de la motivation
est dans le caractère dynamique de la relation même qui unit l’individu à son environnement. Le comportement humain est intrinsèquement relationnel = une relation entre l’individu qui agit sur le monde qui l’entoure et la représentation qu’il construit sur ce monde.
Nuttin (1980) : 3 phases dans le comportement :
1) construction significative à partir de ce qui est perçu et conçu de la situation (représentations symboliques)
2) phase dynamique ou motivationnelle où le sujet élabore des buts et des projets qui répondent à ses besoins
3) exécution où le sujet agit sur la situation afin de réaliser ses projets.
2 postulats du paradigme sociocognitif
1) le sujet est actif (et non passif comme chez les behavioristes)
2) prise en compte de l’interaction dynamique entre le sujet social actif et le milieu où il évolue.