MORT - Cours 2 & 3 Flashcards

1
Q

Que provoque souvent chez les humains le fait de penser au fait de ne plus être, de ne plus exister?

A

Cela provoque une réelle angoisse face à la mort à laquelle nous aurons tous et toutes à faire face de manière ineluctable.

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2
Q

Quelles sont les deux questions que l’on se pose face à la mort?

A

Est-ce l’absence qui est source de souffrance ou plutôt le fait de ne plus être ?

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3
Q

Qu’entraîne le fait que nous soyons conscients de l’existence de notre propre mort?

A

Cela nous confronte à la nature même de la vie; au sens de notre existence; à notre existence au-delà même de la mort (dans certains cas).

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4
Q

VRAI OU FAUX? Justifiez.

La plupart des gens évitent d’aborder directement les thématiques entourant la mort.

A

VRAI, parce qu’il existe un profond inconfort entourant ce sujet (la mort). Pourtant, c’est la seule certitude qui nous concerne tous et toutes.

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5
Q

VRAI OU FAUX? Toutes les espèces sont conscientes du fait qu’elles vont mourir.

A

FAUX. L’humain est conscient du fait qu’il va mourir, contrairement à la plupart des espèces, et cela entraîne le fait qu’il peut y avoir des croyances par rapport à une certaine vie au-delà de la mort.

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6
Q

Quelle est la seule réalité qui concerne TOUS les humains, sans exceptions?

A

La mort.

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7
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.

«Dans les cultures __________ il est bien connu que le thème de la mort est _______ ou encore, ______.»

A

Occidentales ; tabou ; nié.

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8
Q

Qu’est-ce que les occidentaux cherchent typiquement à faire en ce qui concerne la mort d’un être?

A

Typiqement, les occidentaux cherchent à nier ou encore à rationnaliser la mort pour lui donner un sens (ex. : était-il en santé ? Portait-il sa ceinture de sécurité ? etc.).

On dirait qu’on est pas bien tant qu’on a pas trouvé la cause de la mort. On a besoin d’avoir une explication logique.

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9
Q

Quelle est la réaction la plus courante face à la mort chez les occidentaux?

A

La formation réactionnelle.

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10
Q

Qu’est-ce que la formation réactionnelle?

A

Faire le contraire de ce que l’on ressent.

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11
Q

Donnez une preuve du fait que la formation réactionnelle est la réaction la plus courante face à la mort chez les occidentaux.

A

Pour preuve, les occidentaux sont particulièrement fascinés par les films violents, jeux violents, etc.

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12
Q

VRAI OU FAUX? Certaines cultures sont parfaitement à l’aise avec le thème de la mort.

A

VRAI, ce qui n’est pas le cas pour les cultures occidentales.

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13
Q

Quels pourraient être les effets potentiels si on ne mourrait pas? (6)

A
  1. Absence de motivation intrinsèque pour la vie
  2. Problème de contrôle des naissances
  3. Plus de crimes, moins d’inhibition
  4. Les notions de famille/communauté seraient moins rigides
  5. Érosion des croyances spirituelles/religieuses
  6. Manque de ressources dû à la surpopulation
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14
Q

Pourquoi y aurait-il une absence de motivation si on ne mourrait pas?

A

Plus personne ne serait stressé. On aurait plus de temps pour faire les choses, donc est-ce qu’on les ferait?

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15
Q

On a sondé des étudiants quant à l’immortalité. Quels étaient les résultats?

A

On a sondé des étudiants, 82% d’entre eux ont indiqué qu’il n’était pas souhaitable de ne pas mourir. Il n’y aurait une faible proportion de gens qui souhaitent vivre éternellement.

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16
Q

Pourquoi dit-on que les frontières interpersonnelles deviendraient plus floues si on ne mourrait pas?

A

Les notions de communauté et de famille seraient moins rigides en sachant qu’ils seront là pour toujours, et on prendrait peut-être plus les relations pour acquis.

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17
Q

Expliquez comment on vivrait possiblement notre vie sans mort probable.

A

Il y aurait une perte de sens des responsabilités et des priorités (pourquoi faire mon bac ajd si je peux aller faire du bateau?)

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18
Q

Que stimule l’angoisse de la mort?

A

La mort stimule la croissance personnelle. La pulsion de vie nous stimule à faire les choses étant donné qu’on sait que le temps est limité. L’angoisse de mort servirait de motivation intrinsèque à la vie.

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19
Q

Nommez les valeurs qui sont intrinsèques à la personne mourante (4).

A
  1. Respect et dignité de la personne
  2. Appartenance à une commaunauté
  3. Dignité lié au corps de la personne
  4. Sens plus large et symbolisme de la mort
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20
Q

Donnez un exemple de chacune des valeurs sont sont intrinsèques à la personne mourante.

A
  1. Respect et dignité de la personne (p.ex., tenir la personne au chaud);
  2. Appartenance à une commaunauté (p.ex., être au chevet de la personne en fin de vie);
  3. Dignité lié au corps de la personne (p.ex., hygiène);
  4. Sens plus large et symbolisme de la mort (p.ex., spiritualité, religion, rituels).
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21
Q

Quelle est la peur fondamentale associé à sa propre mort?

A

L’extinction.

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22
Q

Qu’est-ce que l’extinction?

A

C’est la peur de mourir (peur des accidents, agressions, noirceur, silence, nouveauté, etc.), de plus être, d’être annihilé.

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23
Q

Quelle est la peur fondamentale associé à la mort des autres? (2)

A
  1. Abandon

2. Vulnérabilité

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24
Q

Qu’est-ce que l’abandon?

A

Peur de voir une personne chère mourir.

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25
Q

Qu’est-ce que la vulnérabilité?

A

Peur de voir une personne chère à risque (maladie, activités dangeureuses, etc.).

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26
Q

VRAI OU FAUX? Une peur est une attitude.

A

FAUX. Un peur n’est PAS une attitude – l’attitude est une prédisposition, qui s’accompagne d’affect dans une situation donnée.

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27
Q

Donnez un exemple qui démontre du fait que toutes les peurs sont souvent des peurs de mourir.

A

Par exemple, l’agoraphobie, qui est motivée par la peur de mourir en faisant une attaque de panique en publique.

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28
Q

De quelle façon essaie-t-on de régler les peur en thérapie?

A

On les fait s’exposer de manière progressive à ces symptômes physiques liés à la peur pour qu’ils se rendent compte que finalement, tout va bien (le système sympathique est très activé).

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29
Q

Quelle est la peur liées au processus de mourir associé à sa propre mort?

A
  1. Souffrance

2. Déchéance

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30
Q

Qu’est-ce que la peur de la souffrance?

A

Peurs liées à la douleur physique ou morale.

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31
Q

Qu’est-ce que la peur de la déchéance?

A

Peurs liées à la dégradation physique et morale (perte de mémoire, perte d’autonomie)

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32
Q

Quelle est la peur liées au processus de mourir associé à mort des autres?

A
  1. Souffrance
  2. Déchéance
    (même que pour sa propre mort)
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33
Q

Quelle est la peur liées à l’après mort associé à sa propre mort?

A
  1. Punition

2. Rejet

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34
Q

Qu’est-ce que la peur de la punition?

A

Peur d’être puni par Dieu ou par des forces supérieures et de vivre une souffrance physique.

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35
Q

Qu’est-ce que la peur du rejet?

A

Peur d’être rejeté et de vivre une souffrance morale.

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36
Q

Quelle est la peur liées à l’après mort associé à la mort des autres?

A
  1. Représailles

2. Perte de la relation

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37
Q

Qu’est-ce que la peur des représailles?

A

Peur d’être puni par le défunt; peur liée au sentiment de culpabilité envers le défunt ou encore à des croyances en l’au-delà.

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38
Q

Qu’est-ce que la peur de la perte de relation?

A

Peur d’être oublié par le défunt alors qu’il pourrait offrir de l’aide dans les moments difficiles.

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39
Q

À quoi se rapporte les croyances liées aux peurs de l’après-mort?

A

Aux croyances plus spirituelles et religieuses. Il y a cette certaine idée qu’il pourrait y avoir des conséquence à nos actions terrestres.

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40
Q

De quelle façon la relation entretenue avec mon Dieu peut-elle changer les croyances d’après-mort?

A

Mon Dieu est-il un Dieu punitif ou aimant, acceuillant? Selon cette relation avec Dieu, je pourrais m’attacher aux autres de façon à ce que je ne sois pas punie par mon dieu.

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41
Q

Expliquez plus en détails en quoi consiste la peur du rejet.

A

C’est l’idée de ne plus appartenir à une communauté qui fait peur. C’est relié au sentiment d’appartenance, on pense que les gens vont m’oublier, je n’ai pas laissé de lègue. On ne va pas se souvenir de la contribution, de la trace que l’on va laisser dans le monde.

42
Q

Expliquez plus en détails en quoi consiste la peur des représailles.

A

C’est la notion de ne pas avoir complété, d’avoir inachevé qqch, qqch que je me reproche. C’est cette idée de se sentir mal quand on est lié à la mort de qqch, de qqn. Les gens peuvent développer des problèmes de santé mentale par rapport à ca. Les cas de hoarding, par exemple, sont souvent liés à des deuils inachevés.

43
Q

Expliquez plus en détails en quoi consiste la peur de la perte de la relation.

A

La personne décédée était peut-être la seule source de support que l’on avait, et on perd cette source de support, cette relation significative qui a une valeur d’aide importante.

44
Q

Quelle est la différence entre la peur et l’anxiété? (2)

A
  • Les peurs sont des attitudes ou préoccupations spécifiques;
  • L’anxiété est souvent un affect/état plus global et diffus par rapport à certains thèmes entourant la mort.
45
Q

Quelles peuvent être nos propres attitudes envers sa propre mort?

A

Comment vais-je mourir ? Cela sera t-il souffrant ? Difficile ? Interminable ? Chez moi en toute dignité ? Dans une institution qui n’a pas à coeur mon bien-être ?

46
Q

VRAI OU FAUX? Toutes les peurs mentionnées précédemment à propos de la mort sont des peurs inadaptés et anormales envers la mort.

A

FAUX. Ce sont des peurs normales.

47
Q

Qu’est-ce qu’une pensée intrusive?

A

C’est une pensée non-voulue, spontanée, qui peut être agréable ou non mais qui n’est pas appropriée dans le contexte.

48
Q

VRAI OU FAUX? Penser à la mort, c’est une pensée intrusive.

A

VRAI.

49
Q

Illustrez le fait qu’on se fait parfois des scénarios à propos de notre propre mort à l’aide d’un trouble.

A

Les gens qui ont des TOC, par exemple, vont éviter certaines choses, genre ne pas aller dans une cuisine pour prendre un couteau de peur de tuer ou de se tuer accidentellement avec.

50
Q

VRAI OU FAUX? La façon dont on vit notre vie va influencer la façon dont on va mourir.

A

VRAI, nos croyances, notre santé physique, santé mentale, etc. vont toutes avoir une influence.

51
Q

Quelles sont les questions et les peurs que l’on a le plus en pensant à ce qui pourrait nous arriver après notre mort?

A

Quelles sont les conséquences et suites de la mort ? Peur d’être puni, jugé, oublié, etc.

52
Q

Quelles sont les questions que l’on se pose le plus en pensant à ce qui pourrait arriver après le décès d’un être cher?

A

Serais-je capable de surmonter cette perte ? Serais-je capable d’être présent pour accompagner l’être cher vers la mort ? Que pourrais-je faire pour alléger ses souffrances ?

53
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.
«En somme, il existe une grande variation des ________ envers la mort et nous avons le pouvoir de modifier nos __________ envers la mort.»

A

Attitudes.

54
Q

Qu’est-ce qui est le plus fréquent chez les gens, la crainte d’être jugé, puni, ou oublié?

A

Ce qui ressort dans la documentation, c’est la peur d’être oublié. On a aussi cette peur là de notre vivant. Dans la vie de tous les jours, on a comme un besoin de laisser une trace, une pérénnité (caractère de ce qui dure toujours) en qqpart.

55
Q

De quelle façon peut-on modifier nos attitudes envers la mort?

A

On est capable, jusqu’à un certain point, de travailler ces attitudes en en parlant, en démystifiant la mort, en s’éduquant sur le sujet.

56
Q

Quelles sont les cinq attitudes prédominantes chez les occidentaux envers la mort?

A
  1. La mort apprivoisée
  2. La mort du soi
  3. La mort éminente
  4. La mort de l’autre
  5. La mort niée/anhiliée
57
Q

Qu’est-ce que l’attitude de la mort apprivoisée?

A

La mort est quelque chose de simple et de familier. Elle est inévitable. La mort vécue dans le calme, la personne est entourée par ses proches, elle finit par partir en paix, c’est simple, familier, et inévitable.

58
Q

Qu’est-ce que l’attitude de la mort du soi?

A

La mort est source d’angoisse, car elle est vécue comme une conséquence (récompense ou punition). Selon comment nous quittons la vie terrestre, cela aura un impact sur notre après-mort. Serons-nous en paix pour l’éternité ou serons-nous à tenter de réintégrer la vie ?

59
Q

Qu’est-ce que l’attitude de la mort éminente?

A

La mort est source d’ambivalence. C’est naturel, mais aussi dangereux; invitant et répugnant; beau et épeurant tout à la fois.

60
Q

Qu’est-ce que l’attitude de la mort de l’autre?

A

Le focus est sur les survivants. La mort résulte en une séparation d’avec l’être cher.

61
Q

Qu’est-ce que l’attitude de la mort niée/annihilée?

A

La mort comme quelque chose d’indécent ou de sale.

62
Q

Pour quelle raison incinère-t-on de plus en plus les personnes décédées?

A

Nous allons vers l’incinération, pcq il peut être difficile de voir le corps de la personne morte exposée, car elle ne ressemble en rien à celle que nous avons connue.

63
Q

Dans certaines cultures autres que celles occidentales, que fait-on avec les corps des personnes défuntes?

A

Les corps sont célébrés et offerts à la nature. Le corps comme tel est impur, donc il ne peut être remis à la terre, donc on l’élève de la terre pour qu’il soit dévoré par la rapace.

64
Q

Quelle est la vie de la mort en Inde? Pourquoi les gens s’y rendent-ils?

A

Bénarès ; les gens vont là pour mourir, car ils croient qu’ils peuvent être y réincarnés. Il y a comme un pèlerinage pour les gens mourants qui font le choix d’aller là-bas.

65
Q

Quelles sont les trois attitudes qui favorisent la mort «appropriée» ?

A
  • Le mourant est conscient qu’il va mourir;
  • Le mourant parle de sa mort éminente;
  • Le mourant désir être entouré de ses proches.
66
Q

Quelles sont les attitudes prédominante chez les mourants face à la mort? (6)

A
  1. Avoir le plus de contrôle possible sur les décisions;
  2. Discuter le plus possible des implications (qu’est-ce qui va arriver si telle chose se produit?);
  3. Connaître la vérité, même pénible;
  4. Attache de l’importance à leur apparence et hygiène;
  5. Avoir leurs proches avec eux;
  6. Veulent avoir des contacts physiques et affectueux (peut être difficile pour certaines personnes).
67
Q

Pourquoi plusieurs personnes sont-elles hésitantes à physiquement toucher une personne mourante?

A

Car le toucher n’est pas le même, le regard change, c’est donc extrêmement confrontant. On a pas tous la même capacité à avoir ces contacts-là.

68
Q

VRAI OU FAUX? Les personnes mourantes veulent avoir des contacts physiques.

A

VRAI.

69
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une «bonne mort» ?

A
  1. Le mourant exerce une forme de contrôle;
  2. Le mourant a achevé ses projets;
  3. Le mourant et ses proches sont prêts pour la mort;
  4. Le mourant est matériellement (testament) prêt à mourir;
  5. Le mourant fait ses adieux.
  6. Le mourant et son entourage légitiment la mort.
70
Q

Qu’est-ce qui caractérise les adieux faits par le mourant à ses proches?

A

Les adieux peuvent être implicites ou explicites, ‘’permet’’-on à l’autre de mourir? Est-ce que j’ai eu la chance de dire au revoir comme je le voulais? Ça nous rassure de penser que l’autre est partie en paix.

71
Q

Que signifie le fait de légitimer la mort?

A

Le fait que la mort aurait un sens, elle n’est pas tabou, et ca peut être accepté et est acceptable.

72
Q

Dites chez quel groupe d’âge les attitudes suivantes sont les plus courantes.

  1. Peur de la mort / de mourir
  2. Approche / acceptation
  3. Évitement / acceptation
  4. Neutre / acceptation
A
  1. Prévalence plus importante chez les 35-50 ans;
  2. Plus commun chez les 60 ans et plus;
  3. Plus commun chez les 60 ans et plus;
  4. Répartition quasi-équivalente dans les trois groupes, mais plus commun chez les 60 ans et plus.
73
Q

Qu’est-ce que la peur de la mort, de mourir?

A

Pensées et sentiments négatifs qui entourent la mort et la peur de mourir.

74
Q

Qu’est-ce que l’acceptation / approche?

A

L’obligation du passage, de la mort.

75
Q

Qu’est-ce que la fuite / évitement / acceptation?

A

C’est le fait d’accepter la mort pcq la personne n’a pas envie de vivre, la mort serait une échappée à une vie souffrante et douloureuse.

76
Q

Qu’est-ce que l’attitude neutre / acceptation?

A

La mort va survenir, c’est réel, on voit la mort comme une réalité inhérente à la vie.

77
Q

Pourquoi les études un peu moins récentes sur la mort demeurent valides?

A

D’une part, ces vieilles études sont citées dans des récents articles, et d’autre part, on ne réinvente pas la mort.

78
Q

Quel est l’un des modèles les plus connus et utilisés dans le domaine des soins palliatifs et celui de la théologie liée à la mort?

A

Le modèle de Kubler-Ross (1989).

79
Q

Quelles sont les 6 étapes en lien avec le processus de mourir?

A
  1. le choc ;
  2. la negation;
  3. la colère;
  4. le marchandage;
  5. la dépression;
  6. l’acceptation.
80
Q

Kubler-Ross indique que les différentes étapes comprises dans sont modèles sont… (4)

A
  • Pas rigides ;
  • Peuvent se chevaucher;
  • Être interelliées
  • Coexister
81
Q

Qui est derrière ce modèle appelé DABDA? Que signifie cet accronyme?

A

Kubler-Ross.

  • Denial
  • Anger
  • Bargaining
  • Depression
  • Acceptance
82
Q

Décrivez le choc selon le modèle Kubler-Ross.

A

Réaction normale d’urgence qui permet l’autoprotection contre l’envahissement d’un sentiment de perte soudaine. La personne se fige, est abasourdie. Ici, la personne sent le besoin de répéter les détails entourant le décès.

83
Q

Décrivez la négation selon le modèle Kubler-Ross.

A

L’individu ne croit pas ce qui arrive et conteste la réalité. La négation lui permet de diminuer l’impact de la prise de conscience de la mort inéluctable. Il peut éviter de parler de la situation ou encore l’intellectualiser.

84
Q

Décrivez la colère selon le modèle Kubler-Ross.

A

L’individu peut vivre des moments de colère ou d’irritation ; on a la mèche courte et on est faché après dieu, après nous, après les autres, on cherche à accuser.

85
Q

Nommez une des causes de séparation des couples en lien avec la mort.

A

Une des causes de séparation est la mort d’un enfant, car les parents se mettent à se blâmer et ils sont en colère un contre l’autre.

86
Q

Décrivez le marchandage selon le modèle Kubler-Ross.

A

Cela correspond essentiellement à l’expérience de la résistance. L’individu refuse d’admettre la réalité et d’agir en conséquence. Il cherche à éviter la souffrance ou à gagner une extension de la vie en ayant recours à Dieu ou en tentant de gagner du temps en échange d’un changement de comportement.

87
Q

Décrivez la dépression selon le modèle Kubler-Ross.

A

La personne reconnaît qu’elle est malade et que, malgré tous les efforts déployés, elle va vraisemblablement mourir sous peu. C’est la période de prise de conscience des pertes subies.

88
Q

Décrivez l’acceptation selon le modèle Kubler-Ross.

A

C’est souvent à cette étape que le mourant commence à organiser sa mort, à faire ses adieux, à offrir des objets en cadeau à ses proches, etc. L’individu accepte la réalité et en arrive à un point d’appréciation ultime de sa vie. Il ne faut pas confondre cette étape avec une étape de joie ou encore de bonheur.

89
Q

Quelle serait l’étape la plus difficile à atteindre dans le modèle de Kubler-Ross? Pourquoi?

A

L’acceptation est la plus difficile à atteindre, dans la mesure où il y a souvent une forte résistance ou beaucoup de déni lié à la mort éminente. Ce qui fait que de mourir dans la paix, le calme et la dignité n’est pas toujours possible.

90
Q

Quelles sont les deux types de remémoration de souvenirs que peut avoir la personne âgée?

A
  1. Réminescence (positif)

2. Rumination (négatif)

91
Q

Quelles sont les principales critiques du modèle de Kubler-Ross? (5)

A
  1. Absence de confirmation empirique satisfaisante;
  2. Présentation des étapes de manière séquentielle;
  3. La dernière étape serait la plus appropriée (acceptation);
  4. L’utilisation adéquate et inadéquate du modèle dans la pratique clinique;
  5. Le modèle n’a pas été validé auprès de groupes diversifiés.
92
Q

Expliquez la critique du modèle de Kubler-Ross selon laquelle il y a une absence de confirmation empirique satisfaisante.

A

Les données ont été recueillies à partir d’entrevues de nature qualitative. Des unités de sens n’étaient pas extraites de ces entrevues, et il n’y a pas de données empiriques qui y sont liées.

93
Q

Expliquez la critique du modèle de Kubler-Ross selon laquelle il y a une présentation des étapes de manière séquentielle.

A

Le modèle ne tient pas compte du fait qu’on peut se promener sur le continuum ; ca pourrait se chevaucher, etc. Chulz était un des premiers critiques a dire que la personnalité et la manière dont on a été exposé au deuil vient influencer comment on va vivre les étapes du deuil.

94
Q

Expliquez la critique du modèle de Kubler-Ross selon laquelle la dernière étape serait la plus appropriée (acceptation) ?

A

Cela revient à la notion de ‘’mort idéale’’ ; les deuils finissent-ils tous vraiment par l’acceptation? On DEVRAIT accepter la mort de qqn, ce qui pourrait être plutôt incommodant pour une personne qui a davantage de misère à accepter. Il ne faut pas faire en sorte que cette dernière étape devienne une ‘’norme’’. Cela peut aussi donner l’impression que le processus de deuil peut être contrôlé, alors que souvent ce n’est pas le cas – nous sommes des êtres émotifs, et les émotions peuvent prendre le dessus.

95
Q

Expliquez la critique du modèle de Kubler-Ross selon laquelle il y aurait une utilisation adéquate et inadéquate du modèle dans la pratique clinique.

A

On accompagne qqn, et on impose un cadre théorique sur la manière dont la personne devrait vivre son deuil. On ne veut pas être un intervenant invalidant, on peut donc créer une détresse supplémentaire chez la personne en invalidant son processus de deuil.

96
Q

Expliquez la critique du modèle de Kubler-Ross selon laquelle le modèle n’a pas été validé auprès de groupes diversifiés.

A

C’est un modèle qui n’est pas sensible à la différence culturelle. C’est tjrs de plus en plus important de comprendre les enjeux thérapeutiques liés aux différences culturelles (qqn par exemple qui arrive avec un bagage de croyances différentes). Il serait possible qu’un psychologue insensible aux cultures dise qqch qui pourrait briser le lien de confiance.

97
Q

Quels sont les problèmes de la représentation graphique du modèle de Kubler-Ross?

A

C’est unidirectionel, ce qui est un problème. Ce sont des plateaux, aussi, c’est un graphique en escalier, qui implique implicitement que au bas de l’escalier, ca ne va vrm pas bien. On conclut donc de façon erronée que l’acceptation est le dernier palier à atteindre.

98
Q

De quelle façon serait-il possible d’améliorer la représentation du modèle Kubler-Ross?

A

Le modèle serait donc bcp plus inclusif si il était représenté sous forme de cercle qui permettrait de représenter le deuil comme un processus dynamique et non séquentiel.

99
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.
«En ce qui concerne le modèle de Kubler-Ross, lorsqu’il s’agit d’une mort naturelle, l’acceptation est la norme après ________.»

A

Seulement un mois.

100
Q

VRAI OU FAUX? Même lorsque la perte fut tragique ou traumatisante, l’acceptation est la norme après 1 mois.

A

VRAI.

101
Q

Quelle est la réponse négative la plus fréquente jusqu’à 2 ans après la perte ?

A

Le fait de vouloir que l’autre soit présent (une forme de déni).

102
Q

Qu’est-ce qui pourrait affecter négativement l’ajustement à la perte d’un être cher?

A

Le fait de vouloir que l’autre soit présent au-delà de 6 mois ou plus après la perte affecte négativement l’ajustement à cette perte.