Module 5 Flashcards

1
Q

Pour qui «la personnalité est déterminée par les interactions entre les besoins de l’enfant et les caractéristiques de son milieu» ?

A

Pour Freud et Erikson

(La perspective psychodynamique)

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2
Q

Comment Freud et Erikson perçoivent-ils les réactions des parents?

A

Selon eux, les réactions des parents au comportement du nourrisson jouent un rôle crucial dans le développement de la personnalité ainsi que dans le développement identitaire, affectif et social.

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3
Q

Vrai ou faux

Poussée à l’extrême, la perspective psychodynamique veut que les aspects les plus fondamentaux de la personnalité se forment durant les 5 premières années de vie.

A

Vrai

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4
Q

Quels sont les éléments à se rappeler concernant Freud et le stade oral?

A

Pour lui, chacun des 5 stades durant lesquels l’être humain tente de satisfaire ses pulsions sexuelles de différentes façons, une partie du corps devient la zone érogène privilégiée, soit la principale source de plaisir.

  • Dans la théorie freudienne, la façon dont l’enfant vit ce stade et les suivants détermine les bases de sa personnalité et de ses relations sociales ultérieures, ce qui explique l’importance qu’il accorde à l’enfance.

Rappel sur le stade oral:

  • De la naissance au sevrage (de l’allaitement maternel), le sevrage étant l’enjeu et le défi de ce stade. La mère doit assurer un sevrage à la fois ferme et attentionné, ni trop tôt ni trop tard, si non le nourrisson pourrait rester fixé à ce stade.
  • Zone érogène = la zone orale (bouche, lèvre, langue)
  • Freud insistait sur la relation symbiotique de la mère et du nouveau-né. Pour lui, le nourrisson ne se percevait pas comme distinct de sa mère.

Pour Freud, le développement par stades et les expériences vécues durant chacun de ceux-ci influent sur notre personnalité de façon permanente.

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5
Q

Quels sont les éléments à se rappeler concernant Erikson et ses stades psychosociaux?

A

Erikson privilégie la quête progressive de l’identité. Selon lui, l’individu cherche à se construire une personnalité saine et équilibrée en interaction avec son milieu social.

  • Pour ce faire, il lui faut résoudre une crise développementale à chacun des 8 stades de son développement psychosocial.
  • Cette crise se joue entre 2 pôles identitaires, et il doit la dénouer pour acquérir la force adaptative qui y est associée.

Rappel sur le stade «confiance ou méfiance»:

  • Correspond environ à la 1ère année de vie
  • Le but est d’acquérir l’espoir = la force adaptative de ce stade.
  • À ce stade, le comportement de la personne qui s’occupe de l’enfant est critique pour le développement.

Rappel sur le stade «autonomie ou honte et doute»:

  • Vers 2 ou 3 ans, la résolution positive de cette crise est l’acquisition de la 2e force adaptative qui est l’autonomie, soit la maîtrise de soi, la volonté et la capacité de faire des choix.
  • Si développement négatif, plus tard = rigidité (manque de souplesse envers les gens et les situations, une conscience excessive de soi.
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6
Q

Quels sont les 4 comportements des parents et de l’entourage qui favorisent un développement optimal et qui permettent à l’enfant d’acquérir la confiance au cours de sa 1ère année de vie selon Erikson?

A
  1. Assurer au nourrisson un environnement calme, stable et sécurisant
  2. Ne pas le laisser pleurer trop longtemps avant de satisfaire adéquatement ses besoins
  3. Lui donner l’occasion de vivre des moments de séparation tout en lui assurant une présence sécurisante
  4. Favoriser les contacts avec d’autres personnes qu’eux-mêmes.
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7
Q

Quels sont les exemples qui démontrent que les stades de Freud et d’Erikson sont complémentaires à plusieurs égards?

A
  • L’oralité associée à l’allaitement maternel est importante pour les deux:
    • Pour Freud, en raison de la zone de plaisir qu’est la bouche
    • Pour Erikson, en raison de sa dimension sociale, car la mère met en place une première relation interpersonnelle de confiance ou de méfiance.
  • L’apprentissage de la propreté et l’autorégulation:
    • Ceci correspond au stade anal de Freud
    • Pour Erikson, c’est aussi un stade important socialement, car il permet l’acquisition du sentiment d’autonomie.
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8
Q

Quelle est la conception du développement infantile est la plus exacte selon l’une des études les plus connues en psychologie du développement ?

Freud ou Erikson et qu’est-ce qui le prouve?

A

Cette étude a montré que la conception de développement infantile d’Erikson est plus exacte que celle de Freud.

  • L’exemple du singe en fil de fer et du singe en tissu éponge doux: les chercheurs ont observé que les singes n’approchaient la mère en fil de fer que lorsqu’ils avaient faim. Ils préféraient se coller sur la mère douce et ils courraient chaque fois vers elle lorsqu’ils étaient effrayés ou stressés.
  • D’autres études avec des bébés humains suggèrent aussi que les relations sociales du nourrisson ne sont pas fondées uniquement sur les pratiques d’allaitement ou de sevrage.
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9
Q

Quelle est la perspective théorique qui a le plus marqué les études récentes sur la relation parent-enfant?

A

La théorie de l’attachement

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10
Q

Qu’est-ce qui caractérise la théorie de l’attachement?

A

La théorie de l’attachement.

  • Elle repose principalement sur les travaux de John Bowlby et de Mary Ainsworth.
  • Elle s’inscrit surtout dans la perspective de l’éthologie humaine, dans laquelle l’instinct (inné) et l’influence de la culture jouent un rôle primordial.
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11
Q

Comment s’établissent les liens d’attachement selon la théorie de l’attachement?

A

Ils s’établissent grâce à des comportements innés qui instaurent et maintiennent une proximité et un climat de sécurité entre le parent et l’enfant.

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12
Q

Qu’est-ce qu’est le lien affectif selon Mary Ainsworth?

A

Pour elle, le lien affectif est «un lien relativement durable où l’autre a de l’importance en tant qu’être unique et irremplaçable. Dans un lien affectif, il y a le désir de maintenir un rapport étroit avec l’autre».

  • Elle décrit l’attachement comme un type particulier de lien affectif dans lequel le sentiment de sécurité de l’individu est lié à sa relation avec l’autre.

L’attachement et les liens affectifs sont des états internes, qui ne sont pas directement observables.

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13
Q

Vrai ou faux

La recherche a démontré qu’il est possible d’aider les parents à améliorer leurs pratiques parentales et, par conséquent, la sécurité relationnelle et la régulation émotionnelle de leur enfant.

A

Vrai

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14
Q

Est-ce que la relation d’attachement et les comportements d’attachement sont universels?

A

La relation d’attachement est universelle, mais les comportements d’attachement peuvent varier selon la culture.

Essentiellement, ces comportements consistent pour le bébé à pleurer, à saisir l’autre personne, à la chercher, à s’en rapprocher, à ramper, à lui sourire, etc. Le nourrisson les manifeste surtout quand il a besoin de soins, d’aide ou de réconfort.

  • Un parent qui répond de façon prévisible, cohérente et chaleureuse aux comportements de son enfant amènera ce dernier à éprouver un attachement dit «sécurisant» avec lui.
  • Selon cette théorie, la sécurité de l’attachement en début de vie est le fondement de la confiance que l’enfant développera envers lui-même et envers les autres.
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15
Q

Qu’est-ce qui caractérise les très anciennes idées du tempérament chez l’enfant ?

(La Bible, Aristote, Platon et Galien)

A

Les bases de la personnalité humaine…

Des philosophes de l’antiquité observaient que les gens semblaient avoir des différences fondamentales entre eux sur la manière de voir «la vie». Ces différences provenaient, selon eux, de variations systématiques dans la composition essentielle du corps humain d’une personne à une autre.

  • Pour eux, ces différences étaient à la base des traits de personnalité. Cette idée est restée jusqu’à notre jour.
  • Pour plusieurs, ces prédispositions sont innées et reflètent les compétences, les habiletés et la «sagesse» de l’individu.
    • Déterminait sagesse qu’une personne pouvait avoir, façon dont elle pouvait prendre des décisions pour gérer sa situation.
  • L’environnement est perçu comme un moule appliqué à un ensemble de caractéristiques personnelles, innées. L’environnement pouvait changer l’apparence de caractéristiques de la personne qui étaient déjà en place, mais ne pouvait pas changer ses aspects fondamentaux.
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16
Q

En ce qui concerne les idées très anciennes du tempérament chez l’enfant, qu’est-ce que croyait Platon?

A

Selon Platon, l’âme humaine est le siège de la personnalité. Dans «La République», Platon estime que l’âme consiste essentiellement de «raison», «d’émotion» et «d’appétits». La raison est le plus important facteur entre les trois, contrôlant les «passions faibles».

→ Son idée ressemble à celle de Freud.

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17
Q

En ce qui concerne les idées très anciennes du tempérament chez l’enfant, qu’est-ce que croyait Aristote?

A

Selon Aristote, le siège de la personnalité est le «psyché», considéré comme étant le fruit de processus biologiques. À la base du psyché est la détermination humaine de «combler ses besoins élémentaires». Dans la personnalité humaine, l’intellect est le seul aspect qui est strictement humain et ne se retrouve nulle part ailleurs. Pour Aristote et Platon, des différences de personnalités étaient à la base de la valeur des gens.

→ Durant l’Antiquité, il y avait un besoin de hiérarchiser les gens. Pour Aristote et Platon, les différences de personnalité déterminent si une personne est valable ou pas. La valeur d’une personne était établi sous la base de critères. De la façon dont ils appliquaient la raison pour gérer leurs besoins et leurs appétits.

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18
Q

En ce qui concerne les idées très anciennes du tempérament chez l’enfant, qu’est-ce que croyait St-Paul?

A

St-Paul: Dans le début du Christianisme, il y avait l’idée forte que la valeur des gens ne se distinguait pas sur la base de leur héritage biologique:

  • Il n’y a ni juif ni grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme.

→ Selon St-Paul, il y a quelque chose qu’il faut distinguer, les Chrétiens disent que la valeur des gens est la MÊME peu importe leurs caractéristiques VS les non Chrétiens disent qu’on peut donner une valeur différente aux gens selon leur biologie.

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19
Q

En ce qui concerne les idées très anciennes du tempérament chez l’enfant, qu’est-ce que croyait Descartes?

A

Descartes: On est à une époque durant laquelle les connaissances sur la biologie prennent un tournant. Comme pour Platon, l’âme est à la base de la personnalité. Mais il fallait expliquer comment l’âme, surnaturelle, pouvait se trouver en interaction avec le corps, naturel. Il identifia la glande pinéale comme étant à la base de l’interface entre âme et corps, car elle se situe au centre du cerveau.

→Époque des Lumières: époque où on découvre que la biologie est importante pour nous aider à comprendre comment une personne est faite. Comment est-ce que quelque chose de pas physique pouvait cohabiter dans quelque chose de physique (biologique)? Il disait qu’il y a un centre du cerveau et que ça devait être l’endroit où l’âme réside.

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20
Q

Quelle est l’idée actuelle du tempérament de l’enfant?

A

Aujourd’hui, les psychologues sont d’accord sur le fait que le nouveau-né n’est pas une page blanche, que certaines différences individuelles qui apparaissent dans l’enfance et à l’adolescence ne résultent pas de facteurs environnementaux, mais plutôt de ces prédispositions émotionnelles et comportementales innées qu’on appelle le tempérament​.

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21
Q

Qu’est-ce que les théoriciens de la personnalité ont avancé après avoir repris les idées très anciennes du tempérament?

A

Ils ont avancé que nous naissons avec certaines prédispositions émotionnelle, à la base de notre personnalité. Dans toutes ces idées, on arrime l’idée de la personnalité avec la moralité des gens.

  • Ce que ça soulève comme idée: À travers l’histoire, le phénomène de la personnalité a pris différente opérationnalisation. Les gens ont constamment modifié la définition pour qu’elle colle à leur époque et qu’elle transparaisse dans leurs croyances fondamentales. Comment notre façon de concevoir le monde dans lequel on vit joue sur les définitions qu’on donne sur des choses fondamentales comme la personnalité?

Ces tensions entre pensée, âme, biologie et moralité vont rester dans l’étude du tempérament chez l’enfant.

  • Une personne qui fait le “bien” ou le “mal”, a été longtemps et pour plusieurs ce qui décidait de la personnalité d’une personne. Actuellement, on a une définition de la personnalité.
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22
Q

Qu’est-ce que montrait l’émission «The Odd Couple» au sujet de l’introversion et de l’extroversion?

(Idée du tempérament de l’enfant)

A

L’émission «The Odd Couple» présentait des différences de tempérament qui entraient en conflit.

  • Vieille émission culte américaine des années 1970: Deux hommes habitaient ensemble, l’un était super contrôlé, très anxieux, structuré VS l’autre était un gars de party, buvait bcp de bière, chambre toujours en désordre. Conflits qui survenaient au cours de ces émissions-là
  • Observation universelle: Plusieurs émissions ont pris cette idée de montrer des différences entre 2 personnes qui créaient des conflits, pour nous donner l’occasion de voir comment des gens peuvent être fondamentalement différents.
  • La notion «d’approche» et de «retrait» (Roth & Cohen, 1986) : Ces deux tendances sont-elles le reflet de caractéristiques fondamentales de la personne?
    • Selon cette notion, nos comportements semblent se diviser de 2 façons. On a tous des façons de réagir au stress et de faire face à un défi quelconque qui se présente devant nous. À la base de tous ces défis, il y a soit une perspective d’APPROCHE ou une perspective de RETRAIT. C’est un papier qui a donner le tons à l’étude de l’adaptation en lien avec les phénomènes de stress et de personnalité.
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23
Q

Qu’est-ce qu’il est important de constater par rapport à l’idée qu’on a du tempérament de l’enfant?

A

Que l’idée des caractéristiques individuelles provient de l’étude de la personnalité chez les adultes.

  • On tente de comprendre de quelle manière les adultes deviennent ce qu’ils deviennent.
  • On ne commence pas l’étude du tempérament à partir d’observations chez les enfants. On commence à partir des différences qu’on voit chez les adultes, on présume un héritage biologique qui est à la base de ces différences et on présume qu’on peut les voir durant l’enfance.
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24
Q

Selon la théorie de Thomas et Chess – les auteurs de l’Étude longitudinale de New York, quels sont les 3 grands types de tempérament?

A
  1. Les enfants faciles (40% des nourrissons): Ils abordent positivement la nouveauté, ont des cycles de sommeil et d’alimentation prévisibles, sont généralement heureux et s’adaptent facilement au changement.
  2. Les enfants difficiles (10%): Ils sont caractérisés notamment par un sommeil et des cycles alimentaires irréguliers, la négativité émotionnelle, de l’irritabilité et la résistance au changement.
  3. Les enfants lents à se réchauffer (15%): Ils affichent peu de réactions intenses, positives ou négatives, et semblent indifférents aux gens inconnus.
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25
Q

En quoi consiste The New York Longitudinal Study de Chess et Thomas (1956)?

A

Ils ont lancé cette étude qui fait des descriptions maternelles des comportements des enfants,
chaque année, pendant 30 ans.

  • Approche venant des études sur la personnalité.
    • Ils ont pris des questionnaires sur la personnalité et ont traduit les items en fonction de la façon dont ils pensaient que les enfants agissaient sur la base des traits de personnalité en émergence.
  • Descriptions provenant d’autres personnes: pères, enseignants surtout.
    • Il y a des phénomènes qui ont émergé dans la façon qu’on posait les questions.
  • Informations recueillies sur l’adaptation jusqu’à l’âge adulte.
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26
Q

Quels sont les 4 principaux problèmes de l’étude de Chess et Thomas?

A
  1. L’approche repose sur des questionnaires, questions posées à la même personne année après année:
    • Les sujets étaient habitués de répondre aux mêmes questions et répondaient avec une certaine stabilité. Il y a une partie de la stabilité dans les rapports tempéramentaux qui est douteuse parce qu’on a se qu’on appelle «une variance partagée par la mesure».
  2. Peu d’accord entre père et mère:
    • Il y a une similarité entre pères et mères, mais elle n’est pas aussi élevée qu’on pourrait penser en raison du fait qu’on parle du même enfant. On est en train de parler de traits qu’on pense être innés. Des parents voient le tempérament de leur enfant différemment.
    • Ça peut être parce que la relation est différente, les interventions portent sur des enjeux différents, etc. ceci devient un enjeu majeur dans l’évaluation du tempérament.
  3. Peu d’accord entre mère et observateurs externe à la famille:
    • On a pris les questionnaires sur les tempéraments et on a essayé de faire émerger certains comportements en laboratoire. Les résultats obtenus lors de ces tests ont démontré peu d’accord.
  4. Aucune distinction sur la source de l’émotionnalité manifestée chez l’enfant (nature vs. nurture; voir Hane & Fox, 2006):
    • Si le parent dit avoir un enfant difficile et que l’observateur est d’accord, on est tous capable de dire que c’est un enfant difficile, mais est-ce que nous savons d’où vient cette difficulté-là?
      • C’est possible que l’enfant devienne difficile pas juste à cause de son tempérament, pas nécessairement né avec des traits de tempérament difficiles, mais p-ê qu’il est devenu difficile.
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27
Q

Quels sont les 4 résultats majeurs de l’étude de Chess et Thomas?

A
  1. Il y a une stabilité dans les descriptions maternelles de l’enfant: S’il y a une stabilité, ça peut vouloir dire qu’il y a des traits inhérents à l’enfant.
  2. On arrive à faire la prédiction de certains phénomènes lié à la compétence sociale, la réussite scolaire, l’intelligence, et les problèmes de comportements à travers l’enfance, à partir des descriptions maternelles: ça veut dire que si ce que le parents dit de son enfant est prédictif de son développement futur, p-ê que c’est parce qu’on est en train d’évaluer quelque chose qui est inhérent à l’enfant.
  3. Dans ces études, on a fait l’identification du phénomène du «DIFFICULT BABY» comme étant le plus important pour les parents;
  4. Il y a 8 autres dimensions du tempérament qui ont été identifiées, dont 3 majeures: 1) Les enfants faciles, 2) les difficiles et 3) les «Slow to warm up».
    • Il y a une diminution de la perspective du rôle des parents dans le développement
      social et affectif en bas âge. L’enfant arrive avec des dispositions…
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28
Q

Quelles sont les 2 questions qui demeurent avec l’approche utilisée dans les études de Chess et Thomas?

A
  1. Qu’est-ce que les parents rapportent lorsqu’on leur demande de compléter une échelle de tempérament concernant leur enfant?
    • Des caractéristiques inhérentes à leur enfant ou le résultat d’un processus de socialisation, ou peut-être que les parents rapportent quelque chose de leur propres dispositions?
  2. Pourquoi y a t-il si peu d’accord entre les observateur: pères, mères, enseignants, pairs?
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29
Q

Quelles sont les 5 dimensions clés du tempérament selon une majorité de théoriciens?

A
  1. Le degré d’activité: la tendance à bouger souvent et de façon vigoureuse plutôt qu’à rester passif et immobile.
  2. L’affectivité positive: la tendance (généralement accompagnée d’une émotion) à aller spontanément vers les objets nouveaux ou les personnes et les situations nouvelles.
  3. L’inhibition: la tendance à avoir une réaction de peur ou de recul devant les objets nouveaux ou les personnes et les situations nouvelles.
  4. L’affectivité négative: la tendance à réagir à la frustration avec colère, agitation, force et irritabilité.
  5. La capacité d’attention et de persistance dans l’effort: la capacité de rester concentré sur une tâche, de focaliser son attention et ses efforts.
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30
Q

Quel est le phénomène définit par Kagan et ses collègues dans les années 1980?

A

Le phénomène de l’inhibition comportementale et la réactivité chez le nourrisson.

  • L’hypothèse de base de Kagan: Les différences au niveau du tempérament ne se situent pas dans la moyenne mais plutôt aux extrémités de la distribution.

L’inhibition, la désinhibition et le développement de troubles anxieux, de dépression et de troubles d’hyperactivité et d’agressivité vont être en lien avec la façon dont un enfant gère la nouveauté.

  • La façon dont un bébé va gérer la nouvelle stimulation à laquelle il est confronté.
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31
Q

Expliquez le graphique de Kagan

A

Selon Kagan, quand on veut parler des traits d’une personne, il n’y aura pas bcp de différences quand on est au centre de la courbe (80%.

Le premier 10% (celui à gauche) présente le phénomène de la réaction face à la nouveauté: C’est l’idée qu’il y a certains enfants qui sont hypersensibles et très réactifs face à des changements dans leur environnement.

  • Kagan a inventé toutes sortes de tâches en laboratoire pour tester la capacité des enfants à réagir face aux changements dans leur environnement. L’idée est que leur réaction devant les tâches est un indicateur de comment ils sont filés pour faire face à ces enjeux. Il y a réellement une contribution biologique à ce phénomène comportemental.

De l’autre côté de la courbe (à droite), Kagan disait qu’il y a aussi des enfants qui ne sont pas du tout craintifs. Ceux-ci sont plus disposés à prendre des risques, bcp plus souvent que les autres.

  • C’est jeunes vont moins écouter leur parents parce qu’ils sont curieux d’aller voir ailleurs.
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32
Q

Qu’est-ce qui caractérise les travaux empiriques de Kagan et ses collègues?

A

Dans ses travaux, fondées sur l’observation du comportement, Kagan estime qu’il existe des catégories de personnes qui se distinguent, entre autres mais pas exclusivement, sur la base de leurs réactions émotionnelles face à la nouveauté.

  • C’est ce qu’il a présenté dans son graphique.

L’appartenance à ces catégories est d’abord innée, bien que l’expérience peut jouer un rôle dans le maintien ou le développement de cette réactivité émotionnelle.

  • Important pour Kagan: il y a cette capacité qui est innée de répondre bcp ou peu à quelque chose qui est nouveau. Par contre, il dit que ce n’est pas définitif, ça va colorer le développement d’une façon ou d’une autre, mais va se manifester selon la façon dont les parents vont aider l’enfant à gérer cette capacité.
  • L’environnement a un impact sur quelque chose qui est là à la base.
    • Le fait d’être craintif pour un enfant pourrait être amélioré avec un parent qui est particulièrement sensible, mais le fait d’être craintif à la base = appartient à l’enfant.
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33
Q

Donnez des exemples de tâches développées par Kagan pour faire des observations fondées sur les réponses de l’enfant face à des événements nouveaux, frustrants ou imprévisibles?

A

Exemples de tâches:

  • Une débarbouillette mouillée placée sur le nez.
  • La rétention des bras
  • Le retrait d’une suce de la bouche de l’enfant.
  • La présentation d’un objet qui fait du bruit de manière imprévisible.
  • La présentation d’un objet qui se dirige vers l’enfant à vitesse (sur écran…)
  • Le retrait d’un objet d’intérêt pour l’enfant.

BREF, toutes sortes de tâches que si on arrive à faire de manière assez systématique, peuvent nous donner des infos sur ce qu’on pense être INNÉ chez les enfants.

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34
Q

Quels sont les éléments qui pourraient faire défaut dans les études de Kagan?

A

Kagan distingue mal entre la réactivité qui provient de la peur de la nouveauté et la réactivité qui provient de la frustration.

  • Il les mélange ensemble sous la rubrique «réactivité».
  • Or, les chercheurs ont plus récemment tenté de faire cette distinction, tant dans le développement que dans les séquelles du tempérament réactif.
  • On distingue surtout entre la «peur» chez l’enfant et la frustration.

C’est difficile, de faire la distinction entre les réactions de tristesse, de crainte et de colère:

  • L’idée est qu’il faut avoir la conviction que nos mesures de tristesse et de colère permettent de bien distinguer les deux.
  • La tristesse semble être mélangée plus souvent avec la colère.
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35
Q

Quels sont les résultats majeurs du programme de recherche de Kagan?

A

On arrive à faire la prédiction des éléments suivants en lien avec le développement social et affectif (on fait un lien avec la physiologie).

  • Les fonctions neuroendocriniennes (cortisol salivaire):
    • La réaction cortisolaire, face à certaines actions, est en lien avec les évaluations que Kagan fait sur les réactions face à la nouveauté.
  • Le développement de l’anxiété et des troubles de l’internalisation:
    • On voit aussi un lien entre les réactions à la nouveauté et le développement de ceci.
    • Les troubles de l’internalisation sont tout ce qui touche les phénomènes d’anxiété et de dépression plus tard dans le développement de l’enfant.
  • La désinhibition en lien avec l’externalisation:
    • L’absence de réactions négatives face à la nouveauté semble être en lien avec l’externalisation, elles concernent le déficit d’attention et l’agressivité.
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36
Q

Quels sont les 3 principaux problèmes des travaux de Kagan?

A
  1. Les résultats des travaux de Kagan n’ont pas fait l’objet de reproduction souvent:
    • Dans son étude, M. Fox a été en mesure de démontrer que les phénomènes d’inhibition comportemental et la réactivité face à la nouveauté semblent être liés à la qualité des soins reçus.
  2. Peu de lien avec les «impressions» ou les rapports parentaux du tempérament:
    • C’est un problème pour le concept du tempérament. Les types d’évaluations comme dans les études de Chess et Thomas, ne semblent pas être très associées avec les observations de Kagan en laboratoire.
  3. Focus sur une dimension très précise du tempérament:
    • L’avantage d’avoir une telle dimension: On défini le phénomène clairement et cherche les ramifications de ce phénomène et non celles des autres.
    • Le désavantage: dans quel mesure ce phénomène est important dans le développement humain?
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37
Q

Les succès des travaux de Chess et Thomas et de Kagan ont donné lieu à un engouement dans le domaine du tempérament: beaucoup de chercheurs s’y sont intéressé.

Cependant, avec la multiplication des études, il est devenu évident que le domaine du tempérament souffrait de deux problèmes interreliés.

Quels sont ces 2 problèmes?

A
  1. Le problème de définition
  2. Le problème de mesure
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38
Q

Quelle est la définition consensuelle du tempérament?

A

Il s’agit des manifestations comportementales ou émotionnelles ayant une base constitutionnelle (physiologique et génétique), percevable dès le début de l’enfance (Sanson, Hemphill et Smart, 2002).

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39
Q

Quel est le problème de la définition consensuelle du tempérament et qu’est-ce qu’il a occasionné?

A

Cette définition est trop générale pour la recherche et pour l’intervention.

  • Les dimensions possible du tempérament dans cette définition sont:
    • L’introversion, extroversion, attention, irritabilité, niveau d’activité, être alerte, persévérance, réactions à la nouveauté, peur face à la nouveauté, intérêt, plaisir, manifestations de frustrations, etc. →appelés «tempérament»

Différents chercheurs et praticiens ont porté leur attention sur certaines dimensions précises, impliquant certaines définitions et méthodes de mesure.

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40
Q

Quelles sont les mesures utilisées dans les études sur le tempérament?

A

Les mesures sont notamment:

  1. Le Rapport parent ou autre;
  2. Les observations structurées, semi-structurées ou non-structurées:
    • Comme dans le cas de travaux de Kagan.
  3. Les informations psychophysiologiques:
    • Important: Pour plusieurs, quand on parle de tempérament, on devrait parler de réponses psychophysiologiques.
    • Dans l’attachement, on va voir des enfants en détresse parce que le parent n’est plus dans la pièce, mais qui ne répondent pas en pleurant, sur le plan du comportement, on ne voit pas leur détresse.
    • Chacune des façons qu’on va évaluer a pour but de nous faire voir des traits fondamentaux de l’enfant qu’on regarde en présumant que c’est en lien avec le développement de sa personnalité, mais chacun des éléments nous présente aussi avec des difficultés.
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41
Q

En ce qui concerne les perspectives sur les différences inhérentes à la personnalité durant les années 1950-80, l’ensemble du développement est attribuable quels phénomènes?

A

L’ensemble du développement (incluant les caractéristiques émotionnelles de la personne) est attribuable à l’un de 2 phénomènes, selon l’approche scientifique utilisée:

  • Les mécanismes d’apprentissage
    • L’ensemble de la personnalité se veut un résumé de l’apprentissage réalisé par la personne.
    • Peu de différences à la naissance, biologiques au plan des caractéristiques des enfants sur les plan social, émotionnel ou cognitif.
      • Seules nos expériences sont à la base de nos différences.

2 phénomènes : Conditionnement classique et Conditionnement opérant → ces phénomènes sont à la base du développement de la personnalité. On présume que pcq on est capable de les observer, les mesurer, faire des hypothèses qu’on est capable de confirmer ou infirmer, ce sont les principaux mécanismes dans le développement humain.

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42
Q

Quel peut être le «danger social» de percevoir les différences individuelles dans le tempérament comme étant fondées sur des différences innées?

ET

Comment l’adoption d’une approche béhavioriste compense-t-elle pour ce problème potentiel?

(Behaviorisme, psychanalyse et tempérament)

A

Q1. Non le tempérament ne peut pas exister, ça doit être nos apprentissages parce qu’il faut qu’on mérite ce qu’on a, mais en même temps, il y a aussi des différences entre les gens et on les utilise pour discriminer, pour créer des situations de pouvoir et d’injustice.

Q2. Le béhavioriste, malgré le fait qu’on pense que ça ne représente pas l’expérience humaine, dans une certaine mesure, il nous permet de donner une chance à tout le monde. Ça nous permet de dire qu’en donnant les bonnes circonstances à des gens, on peut de prévoir le développement approprié, correcte de chacun.

43
Q

Qu’est-ce qui caractérise les psychanalystes au niveau des perspectives sur les différences inhérentes à la personnalité durant
les années 1950-80?

A

Les psychanalystes percevaient le développement de la personnalité comme étant lié aux stades de développement psychosexuels décrit par Freud (1940).

  • Pour les psychanalyste, on constate que c’est une perspective qu’on dit «constructiviste» et les différences de personnalité vont émerger selon la façon dont chacun des stades est résolu.

Le succès ou l’échec dans la manière de traverser ces stades est à la base de la personnalité de l’individu.

  • Tous arrivent dans le monde disposés à traverser ces stades. La manière dont ils le font dépend de leur contact avec l’environnement.

→Elle se manifeste dans l’équilibre qui établit entre le ÇA, la force agressive et le surmoi qui est l’espèce de moralité émergente qui gère son intégration dans la société. La manière dont le Moi gère ces équilibres à travers la passation des différents stades va donner lieu à l’émergence de la base de la personnalité de la personne.

44
Q

En ce qui concernent les perspectives sur les différences inhérentes à la personnalité durant
les années 1950-80, d’où provient le succès ou l’échec?

A

Le succès ou l’échec provient surtout de la manière dont l’enfant se représente les événements qui ont lieu à l’intérieur de sa famille (mère/père).

  • L’approche constructiviste, explique les différences sur la base des expériences.
  • Sur le plan cognitif, le parallèle se fait avec les idées de Vygotsky puisqu’il intègre la société à sa théorie.
45
Q

Le contexte scientifique des années 50-80 dans lequel la notion moderne de la personnalité a évolué était dominé par deux courants en psychologie.

Lesquels?

A
  1. Le béhaviorisme
  2. La psychanalyse
46
Q

En résumé, qu’est-ce qui caractérise l’approche béhavioriste au sujet des perspectives sur les différences inhérentes à la personnalité durant les années 1950-80?

A

Selon l’approche béhavioriste, les 2 phénomènes qui influenceraient de façon importante le développement sont:

  1. Le conditionnement classique
  2. Le conditionnement opérant

Selon cette approche, la personnalité n’est pas influencée par des éléments biologiques ou des composantes internes propres à l’individu. Elle serait plutôt tributaire des apprentissages réalisés au cours de la vie de cette personne.

La personnalité est donc déterminée par des situations externes et par les comportements des autres. Elle peut être vue comme un répertoire de comportements qui ont été associés à des stimuli (p.ex. type de situation), permettant à l’individu d’agir d’une certaine façon.

  • Exemple: les traits de personnalité antisociale chez un individu adulte pourraient être compris par les béhavioristes comme le résultat des expériences de violence et de criminalité auxquels les enfants ont été exposés. L’enfant pourrait avoir appris que ces comportements de criminalité apportent des gains et décide de les reproduire à l’âge adulte.
47
Q

Quelle est la définition d’une perspective constructiviste?

A

Une perspective constructiviste est un modèle de développement dans lequel tous s’insèrent, dans laquelle il y a peu de préoccupation pour les différences d’une personne à une autre, dans la manière de se développer. Tous passent par les mêmes stades. Avec les stades et l’exposition à l’environnement, la construction des connaissances et des habiletés de l’individu devient de plus en plus complexe.

48
Q

Concernant les perspectives sur les différences inhérentes à la personnalité durant les années 1950-80, qu’est-ce qu’on cherche et que faut-il pouvoir distinguer?

A

On cherche un mode général de fonctionnement de la personne, peu enclin à expliquer les différences entre les gens, plus enclins à généraliser les aspects globaux du développement.

  • Quand on est béhavioriste ou psychanalyste, on essaie de comprendre, de façon générale comment les gens se développent, comment la personnalité émerge. On N’est PAS en train de dire pourquoi la personnalité émerge ici et pas là.

Il faut pouvoir distinguer la précision de ces énoncés–dans une perspective développementale, est-ce que tous les gens qui font face aux mêmes situations, se développent de la même manière?

  • Il faut aussi expliquer les différences entre les gens…
49
Q

*Qu’est-ce que les béhavioristes et les psychanalystes ont en commun en ce qui concerne les différences inhérentes à la personnalité durant les années 1950-80?

A

Dans les 2 approches, on ne perçoit pas de prédisposition à la naissance.

  • On prétend que seules les expériences, ainsi que les représentations des expériences, ont un impact sur le développement de la personnalité et des caractéristiques essentielles de la personne, à travers le développement.

Les béhavioristes et psychanalystes se trompent pour la même raison:

  • Ils ne présument pas qu’il y a qqch que l’être humain amène dans l’équation à sa naissance.
    • Dans un cas la personne amène des processus, des mécanismes qui sont présentes chez tout le monde ; dans l’autre cas, apprentissage depuis le début.
    • ON LUTE CONSTAMMENT AVEC CES IDÉES-LÀ.
50
Q

Si l’accent est sur _____________, la responsabilité pour les difficultés de développement est également sur _____________ et _____________.

A

Si l’accent est sur l’environnement, la responsabilité pour les difficultés de développement est également sur l’environnement et l’apprentissage.

  • Ex: si on est en train de dire qu’un enfant a toutes sortes de difficultés, on va dire aux parents: «voici ce que vous pouvez faire». On présume donc que les parents peuvent faire quelque chose pour aider l’enfant à modifier son comportement. L’enfant peut donc être influencé par son environnement.
  • Par contre, on va se poser la question: «est-ce que c’est vrm comme ça que ce comporte le développement ou bien est-ce que l’enfant apporte quelque chose?»
51
Q

Vrai ou faux

Dans une perspective d’intervention, très souvent, on trouve les causes des difficultés des enfants chez les parents.

A

Vrai

52
Q

Expliquez ce schéma.

A

Ici on voit des évaluations de l’émotion négative chez l’enfant qui ont été obtenues dans le cadre d’évaluation cognitive chez un enfant.

  • On cherche à savoir si l’état émotif de l’enfant nuit à son évaluation et c’est comme ça qu’on observe le tempérament dans ce schéma.

Explication du schéma:

  • L’émotionalité observée (negative emotionnality - observer ratings) semble être attribuable à la qualité des comportements parentaux (maternal sensitivity) lors des interactions et aux caractéristiques propres au sexe de l’enfant (infant gender) et un peu au risque social (psychosocial risk).
    • Bref, ici on avait un statut de risque sociale qui prédisait l’observation d’émotions négatives chez l’enfant et aussi le sexe de l’enfant.
  • Quand on parle des rapports du parent (negative emotionnality - maternal ratings), c’est en lien avec la dépression et le stress du parent (maternal stress and depression) et c’est en lien avec le risque social (psychosocial risk).
    • Donc, le risque social semble être en lien avec les deux sortes d’émotionalité négative (negative emotionality - observer rating et N E - maternal ratings), mais lorsque c’est rapporté par le parent, ça semble être en lien avec l’état du parent.
    • Le fait que ce soit lié à l’état du parent indique que p-ê que les cognitions (façon de percevoir l’enfant) du parent colorent sa façon de rapporter l’émotionalité chez l’enfant. On voit que la manière de l’enfant de gérer la tâche d’évaluation, dans la façon qu’on a de l’observer est en lien avec la qualité des interactions parents-enfants. Plus un parent est sensible, moins l’enfant manifeste des émotions négatives dans la tâches d’évaluation.

Mesurons-nous la même chose avec les diverses mesures?

  • On a 2 mesures qui sont supposées nous rapporter la même chose, mais les facteurs qui prédisent ces mesures semblent être différents.
53
Q

Qu’est-ce que Hane, Fox, Polak-Toste, Guera & Guner (2006) ont constaté dans leur étude?

Ces chercheurs ont fait une étude dans laquelle ils ont voulu voir le lien entre les émotions négatives des enfants dans le laboratoire VS à la maison.

A

Ils ont constaté qu’il y a davantage de convergence lorsque l’observation se situe dans des contextes où l’enfant manifeste de l’irritabilité ou lorsque l’enfant est dans des circonstances où il manifeste du plaisir.

  • Visite à la maison pour établir le degré d’irritabilité et de plaisir de l’enfant.
  • Situations de labo (irritabilité et plaisir).
  • Questionnaire complété par la mère.
  • Convergence pour irritabilité entre la mère et les observateurs plus élevée pour les enfants ayant manifesté plus d’irritabilité lors de la rencontre à la maison.
  • Convergence pour plaisir plus élevé si les enfants avaient manifesté plus de plaisir lors de la visite à la maison.
  • La convergence varie selon l’intensité de l’émotion et le contexte d’observation aux extrémités.

Ils ont constater que lorsqu’on amène l’enfant en laboratoire, on a bcp moins de lien que quand on le voit à la maison.

  • La raison pour laquelle c’est important est que la convergence entre les rapports des parents et ceux des observateurs indépendants semble augmenter dans certains contextes et diminuer dans d’autres.
  • C’est comme si le tempérament se manifestait d’une façon qui variait sur la base du contexte et que ça pouvait jouer sur la convergence des évaluations indépendantes et de celles des parents.
54
Q

Vrai ou faux

Depuis les 30 dernières années, l’idée que les individus ont une composition qui leur donne des caractéristiques émotionnelles innées est relativement bien acceptées.

A

Vrai

La recherche sur la génétique semble appuyer ce point-là.

  • Les mesures rapportées par les parents semblent être en partie affectées par la génétique de l’enfant. On voit plus de similarités chez les jumeaux MZ que chez les DZ quand les parents rapportent leurs observations sur le tempérament de leurs jumeaux.

Les difficultés proviennent de la compréhension et la mesure des phénomènes associés à ces concepts.

  • On accepte qu’il y a quelque chose que l’enfant amène dans le monde, mais qu’on a bcp de difficulté à déterminer ce que c’est. Et notre façon de mesurer ça fait varier nos résultats.
55
Q

Quelles sont les 4 conclusions établies au niveau du tempérament et du développement social à la petite enfance?

A

1. C’est un domaine avec bcp de promesses sur le plan scientifique. L’étude du tempérament nous ramène à des idées fondamentales de ce que nous pensons au sujet des enfants, soit qu’il existe des différences importantes sur le plan constitutionnel qui donne lieu à des différences au niveau émotionnel et comportemental dans divers contextes.

2. Définition? Est-ce que l’approche sur les émotions est la plus stratégique, la plus importante sur le plan scientifique?

  • On ne se pose pas la question si les traits innés qui mènent à la personnalité sont autre chose qu’émotifs. Ce sont des séquelles de l’étude de la personnalité à l’âge adulte.

3. Science: Il manque des travaux fondamentaux, portant sur la validité des phénomènes dans une perspective de prédiction ultérieure du développement de l’enfant avant que le domaine du tempérament puisse devenir autre chose que «demander aux parents ce qu’ils pensent des émotions de leur enfant».

4. Mécanismes d’action: comment le tempérament agit-il sur le comportement?

  • Effet direct?
    • Est-ce que le tempérament est présent dès le début et colore tout le développement d’une façon analogue? (ex: enfant irritable quand il est né et le reste toute sa vie).
  • Effet modérateur?
    • Enfant qui est irritable dans un contexte peut représenter la survie dans un autre.
  • Effet médiateur?
    • Est-ce que la rôle du tempérament est de susciter des interactions différentes avec les adultes dans un environnement?
  • Variation sur l’effet modérateur?
    • L’idée qu’il y a p-ê certaines formes de tempérament qui, lorsqu’elles sont dans un bon environnement, sont positives, mais que lorsqu’elles sont dans un mauvais environnement, sont négatives.
56
Q

Qu’est-ce qu’on a appris sur le développement depuis le début du cours?

A

On a appris que le développement implique des transformations constantes des concepts et on ne sait pas si ce qui devient les émotions chez les adultes se manifeste d’abord et avant tout en tant qu’émotions analogues chez les enfants.

57
Q

Qu’est-ce qu’est le tempérament selon Lemelin et Therriault (2012)?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Le tempérament fait référence à l’ensemble des caractéristiques émotionnelles et comportementales des enfants, ayant une base constitutionnelle, mais pouvant être modifiées, qui influence leurs réponses face aux stimuli sociaux et non sociaux à travers différents contextes.

  • Le concept de «tempérament» est encore aujourd’hui controversé.
58
Q

Quels sont les 3 éléments consensuels au sujet du tempérament à travers les différentes théories?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social : perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. Le tempérament réfère à un ensemble de dimensions ou de traits, et n’est donc pas un construit unitaire;
  2. Le tempérament est davantage interprété comme un ensemble de prédispositions (ou tendances) plutôt que comme une source de relations de type cause à effet pouvant être établies avec le comportement ultérieur;
  3. Le tempérament possède une base biologique et il est relativement stable à travers le temps et les contextes.
59
Q

Quels sont les 4 principaux points de divergence concernant le tempérament entre les théories?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. L’importance accordée aux substrats biologiques du tempérament;
  2. Le contenu précis du construit du tempérament (nombre et identité des dimensions, étendue du construit);
  3. L’importance de la relation entre le tempérament de l’enfant et son développement ultérieur;
  4. L’importance de la relation entre le tempérament à l’enfance et les traits de personnalité à l’âge adulte.
60
Q

Pour Thomas et Chess, le tempérament réfère à…?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Pour eux, le tempérament réfère à la manière dont les comportements sont exprimés par l’enfant, d’où le terme «style comportemental».

  • L’important était de pouvoir expliquer les différences individuelles des enfants dans leur manière de se comporter et de réagir face aux attentes ainsi qu’aux demandes dans leurs différents contextes de vie sociaux.
61
Q

Quelle était la prémisse de la théorie du style comportemental de Thomas et Chess?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

La prémisse de cette approche est que l’expression du tempérament peut être nuancée de façon significative par les diverses contraintes environnementales.

62
Q

Quel est le concept proposé par Thomas et Chess?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Le concept de «degré d’ajustement»:

  • Il vise un niveau de correspondance entre les caractéristiques du tempérament de l’enfant et celles de l’environnement dans lequel il grandit.
63
Q

Quelles sont les 9 dimensions du tempérament identifiées par Thomas et Chess?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. L’approche-retrait: les réactions face à la nouveauté, s’approche ou s’éloigne;
  2. L’adaptabilité: la capacité de s’adapter aux changements dans l’environnement;
  3. La qualité de l’humeur: proportion relative de comportements positifs versus négatifs;
  4. L’intensité des réactions: niveau d’énergie dans les réponses de l’enfant;
  5. La propension à la distraction: le degré auquel un nouveau stimulus dans l’environnement change le comportement;
  6. La régularité/rythmicité: régularité des fonctions biologiques comme la faim, l’éveil/sommeil, etc.;
  7. La persistance/attention/concentration: le temps pouvant être consacré à une activité de façon continue;
  8. Le niveau d’activité: proportion relative de périodes d’activité versus d’inactivité;
  9. Le seuil sensoriel: intensité de stimulation nécessaire pour susciter une réponse chez l’enfant.
64
Q

Pour conclure sur la perspective de Thomas et Chess, il est important de noter quoi?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Qu’ils reconnaissent la base biologique du tempérament, prétendent que les caractéristiques du tempérament se détectent tôt dans la vie des enfants, et ne voient pas nécessairement de liens directs entre les traits de tempérament de l’enfant et les traits de personnalité ultérieurs.

65
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective de Buss et Plomin présentée dans le texte de Lemelin et Therriault?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

La théorie de la personnalité émergente

Cette théorie du tempérament prend racine dans l’approche évolutionniste du développement et dans la théorie de la génétique du comportement.

Pour Buss et Plomin, le tempérament réfère aux traits de base de la personnalité.

66
Q

Quelles sont les 3 dimensions identifiées par Buss et Plomin dans leur théorie de la personnalité émergente?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. La sociabilité: la prédisposition à rechercher le contact social;
  2. L’activité: le rythme, la vigueur, la persistance dans les comportements;
  3. L’émotivité: la propension à devenir facilement et intensément contrarié.

→Ces 3 dimensions sont présumées se différencier avec le développement.

67
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective de Bates?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Le tempérament conçu comme une construction sociale

Son approche est basée sur les comportements observables du tempérament de l’enfant.

  • Elle souligne la contribution des caractéristiques de l’enfant et celles de l’observateur (généralement la mère) dans l’explication des différences individuelles sur le plan du tempérament.

Bates est le seul théoricien du tempérament à considérer les biais subjectifs des évaluateurs comme une source directe et réelle des différences individuelles, et non comme un problème méthodologique.

68
Q

Comment Bates décrit le tempérament?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Pour Bates, le tempérament de l’enfant est la résultante des contributions de l’enfant, mais aussi de celles des principaux adultes avec qui il interagit, d’où le terme construction sociale.

69
Q

Quelles sont les 4 dimensions du tempérament de l’enfant proposées par Bates?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. L’irritabilité/difficulté;
  2. L’adaptabilité;
  3. L’humeur/activité;
  4. La régularité.

→Par contre, dans la perspective de Bates, la dimension la plus saillante est celle de l’irritabilité/ difficulté, ce qui permet de faire en lien avec celle de Thomas et Chess.

70
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective de Goldsmith et Campos?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Une théorie du tempérament basée sur l’expression des émotions primaires

La définition du tempérament de Goldsmith et Campos s’inscrit plus largement dans le cadre de l’approche fonctionnelle des émotions, qui met l’accent sur les différences individuelles en lien avec les aspects émotionnels du comportement.

71
Q

Comment Goldsmith et Campos définissent-ils le tempérament?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Ils définissent le tempérament comme les différences individuelles dans la manière de ressentir et d’exprimer les émotions de base (colère, peur, joie, intérêt).

  • Les émotions primaires sont au centre du construit du tempérament.
  • Ils considèrent aussi le niveau d’activité de l’enfant comme une dimension du tempérament.
72
Q

Quelles sont les 5 dimensions du tempérament identifiées par Goldsmith et Campos?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. Le niveau d’activité: mouvements des membres, du tronc ou locomoteurs au cours d’une variété de situations quotidiennes;
  2. La tendance à exprimer du plaisir: sourires, rires et autres vocalisations positives ou activités enjouées dans une variété de situations familières et non menaçantes;
  3. La crainte sociale: inhibition, détresse, retrait ou signes de timidité dans des situations nouvelles ou inquiétantes de nature sociale;
  4. La prédisposition à la colère: pleurs, protestations, coups et autres signes de colère dans des situations conflictuelles avec le parent ou d’autres enfants;
  5. L’intérêt/attention: durée d’investissement dans une tâche comme dans un jeu solitaire soutenu ou d’autres activités.
73
Q

Vrai ou faux

Goldsmith et Campos présument une forte association entre les traits de tempérament à l’enfance et les traits de personnalité ultérieurs.

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Vrai

  • Leur conception s’intéresse moins à la notion d’héritabilité comme critère d’identification des traits de tempérament et ajoute des composantes motivationnelles à la notion de tempérament: chaque émotion primaire, présente dès la naissance, permet d’atteindre un objectif.
  • Ils présument une stabilité relative du tempérament, mais surtout après 24 mois.
74
Q

En quoi l’approche théorique de Rothbart se rapproche-t-elle de celle de Goldsmith et Campos?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

La théorie de réactivité et de régulation de Bates se rapproche de la perspective de Goldsmith et Campos, car…

  1. Le domaine de l’émotion est retenu dans sa définition du tempérament et y tient une place importante.
  2. Un accent important est aussi mis sur la réactivité de l’enfant.
  3. Rothbart propose également une forte association entre les traits de tempérament à l’enfance et les traits de personnalité ultérieurs et une relative stabilité du tempérament après la petite enfance.
75
Q

Quelles sont les 2 différences importantes entre la perspective de Rothbart et celle de Goldsmith et Campos?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. L’approche privilégiée par G et C s’en tient surtout aux aspects émotionnels alors que celle de R porte sur la réactivité sur le plan émotionnel, moteur et attentionnel;
  2. L’approche de R accorde une grande importance à la notion de régulation, soit les processus permettant de moduler la réactivité, ce qui n’est pas aussi évident dans la perspective de G et C.

→En conséquence, le domaine couvert par la perspective de Rothbart sur le tempérament est bcp plus vaste, et le nombre de composantes du tempérament identifiées, qui varie selon l’âge, est bcp plus élevé.

76
Q

Comment Rothbart définit-il le tempérament dans sa théorie de réactivité et de régulation?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Rothbart définit le tempérament:

  • Comme les différences individuelles sur le plan de la réactivité et de l’autorégulation ayant une base «constitutionnelle», et pouvant être observées sur les plans émotionnel, attentionnel et moteur.
    • Le terme constitutionnelle réfère aux bases biologiques du tempérament pouvant être influencées avec le temps par la génétique, la maturation et l’expérience.
    • La réactivité renvoie à l’excitabilité des systèmes comportementaux et physiologiques, ce qui inclut la réactivité sur les plans somatique, cognitif et neuroendocrinien.
    • L’autorégulation renvoie aux processus qui modulent le niveau de réactivité en réponse aux stimuli internes ou externes.
  • La réactivité et l’autorégulation sont en interaction continuelle.
77
Q

Vrai ou faux

Le modèle développemental, psychobiologique et multidimensionnel du tempérament de l’enfant de Rothbart est le modèle théorique le plus influent à l’heure actuelle dans ce domaine.

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A

Vrai

Rothbart suggère que le contexte et les expériences de vie façonnent le tempérament et qu’il se développe avec le temps.

  • Les traits de tempérament se développent dans un ordre précis, certains sont présents dès le début de la vie et d’autres apparaissent plus tard.
78
Q

Quelles sont les 3 catégories de mesures utilisées pour évaluer le tempérament?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. La méthode par questionnaires
  2. Les mesures observationnelles du tempérament, obtenues dans des contextes structurés ou semi-structurés.
  3. Les mesures psychophysiologiques du tempérament.
79
Q

En quoi consiste la méthode par questionnaires parmi les 3 catégories de mesures utilisées pour évaluer le tempérament?

A

La méthode par questionnaires fait référence à des évaluations parentales (surtout maternelles) produites à l’aide de questionnaires.

  • C’est la méthode la plus fréquemment utilisée dans les études sur le tempérament de l’enfant.
  • Elle consiste à demander à une personne qui connaît bien l’enfant de répondre à des questions relatives à ses comportements habituels dans différentes circonstances (ou contextes) qui sont susceptibles de faire ressortir les différences individuelles sur le plan des composantes du tempérament.
80
Q

Quels sont les 3 avantages sur le plan conceptuel et pratique de la méthode par questionnaires parmi les catégories de mesures utilisées pour évaluer le tempérament?

A
  1. Les informations recueillies proviennent d’évaluateurs qui connaissent bien l’enfant. Ils sont en mesure de rapporter des données qui possèdent une validité externe, concernant plusieurs dimensions du tempérament, observées dans différentes situations à travers le temps;
  2. Les questionnaires sont généralement rapides et faciles à administrer et à coter, les données sont peu coûteuses à obtenir, surtout qu’il n’y a pas de préoccupations méthodologiques concernant la fidélité des données comme pour les mesures observationnelles;
  3. Certaines propriétés psychométriques des questionnaires sont remarquables.
81
Q

Quel est le principal désavantage des questionnaires en ce qui concerne les catégories de mesures utilisées pour évaluer le tempérament?

A

La convergence relativement faible des questionnaires avec les autres mesures du tempérament de l’enfant. Il en a été question dans les limites de l’étude de Chess et Thomas.

  • Lorsque des observations indépendantes sont utilisées, les corrélations trouvées sont faibles et souvent non significatives.
  • Lorsque les questionnaires sont complétés par les 2 parents, les associations détectées entre ces sources d’information ne sont pas plus que modérées.
82
Q

Quel est l’avantage principal des mesures observationnelles?

A

Offrir au chercheur la possibilité de pouvoir contrôler les situations auxquelles sont exposés les enfants.

83
Q

Quels sont les principaux désavantages des mesures observationnelles?

A
  1. La courte période de temps utilisée pour évaluer les réactions émotionnelles et comportementales des enfants, et l’ensemble relativement petit des comportements manifestés par les enfants dans une aussi courte période rendent un peu suspecte la validité externe de ces procédures.
  2. Les observations convergent faiblement avec les évaluations réalisées par questionnaires.
84
Q

En quoi consistent les mesures observationnelles du tempérament, obtenues dans des contextes structurés ou semi-structurés parmi les 3 catégories de mesures utilisées pour évaluer le tempérament?

A

Elles procurent un contexte dans lequel les réactions de l’enfant peuvent être observées durant différentes tâches d’évaluation précises, durant les transitions entre les tâches et lors d’interactions avec un évaluateur inconnu.

85
Q

En quoi consistent les mesures psychophysiologiques du tempérament parmi les 3 catégories de mesures pour évaluer le tempérament?

A

Parmi les mesures psychophysiologiques les plus utilisées à cet égard se trouvent les mesures du niveau de cortisol, du tonus vagal, du rythme cardiaque et de l’asymétrie hémisphérique.

Elle est utilisée de façon complémentaire avec les 2 autres (questionnaires et observations).

Avantage principal: Permettre une meilleure identification des processus sous-jacents aux différences individuelles sur le plan du tempérament et une meilleure validation des 3 approches en lien avec la mesure du tempérament.

86
Q

Quels sont les 5 processus développementaux fréquemment invoqués afin d’expliquer le lien entre le tempérament et le développement social?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. L’effet linéaire direct du tempérament
  2. L’effet linéaire indirect du tempérament (ou l’effet médiateur de l’environnement)
  3. L’effet modérateur de l’environnement sur le tempérament
  4. L’effet modérateur du tempérament sur l’environnement
  5. L’effet modérateur du tempérament sur le tempérament

Ces processus ne sont pas mutuellement exclusifs.

L’un des bénéfices propres à l’examen de ce processus est la capacité d’identifier quelles dimensions du tempérament sont liées à quels aspects du développement social.

87
Q

Quels sont les principaux messages à retenir des 4-5 dernières décennies d’étude sur le tempérament et le développement social?

(Chapitre 4 – Le tempérament et le développement social: perspectives théoriques, mesures et processus développementaux (Lemelin et Therriault, 2012))

A
  1. Le tempérament joue un rôle très important afin d’expliquer les différences individuelles sur le plan du développement social, autant de façon concomitante que prédictive;
  2. Les associations entre les différentes dimensions du tempérament et les différents aspects du développement social sont relativement spécifiques;
  3. Certains aspects du développement social ont reçu plus d’attention de la part des chercheurs en lien avec le tempérament : les relations avec les pairs; la compétence sociale et la prosocialité ainsi que les problèmes de comportements extériorisés;
  4. Les premières recherches se sont surtout intéressées aux effets directs du tempérament sur le développement social. Ceux-ci ont été bien documentés et répliqués.
88
Q

En ce qui concerne la théorie de l’attachement, quelles sont les connaissances sur le développement social et émotionnel des enfants il y a 40 ans?

Distinguer la perspective psychanalytique et les béhavioristes.

A

La perspective psychanalytique:

  • Les psychanalystes voyaient la continuité du développement mais admettaient ne pas savoir comment évaluer cette continuité.
    • Ce qui aide l’enfant à gérer ses circonstances est un phénomène qu’ils appellent les relations objectales. Selon eux, l’enfant, bien avant d’être en relation avec sa mère, est en relation avec le sein maternel lorsqu’il est alimenté. C’est dans ce contexte qu’il fait les apprentissages qui donneront lieu à sa représentation de l’adulte qui s’occupe de lui.

Les behavioristes

  • Ils ne percevaient pas de continuité. Au contraire, cette perspective a été responsable de bcp d’idées reçues et de politiques sociales, sur la base d’observations selon lesquelles le développement était discontinue dans son cheminement.
    • Pour eux, les mécanismes centraux sont les phénomènes de conditionnement et c’est un conditionnement classique. Donc quand j’ai faim, ma mère me nourrit et c’est le début de la «relation» mère-enfant. Donc = début de l’attachement selon les Béhavioristes.

Dans les 2 cas, le développement de la relation parent-enfant est un événement secondaire, découlant d’autres événements (surtout l’alimentation).

  • Dans les 2 cas, pour les béhavioristes, le phénomène central est les mécanismes d’apprentissage et pour les psychanalystes, c’est la manière dont l’enfant se forme d’abord une première relation/connexion avec le sein maternel.

**Forte tension:

  • Les psychanalystes disaient qu’il y a une continuité dans le développement, mais tout en admettant leur incapacité de faire des évaluations pour documenter cette continuité.
  • Béhavioristes disaient qu’il n’y a pas de continuité lorsqu’on regarde l’émotivité d’un enfant, dans différents contextes, à différents âges.
  • Au niveau de la continuité, on a un désaccord entre les 2 perspectives.
89
Q

Quelles sont les perceptions de Freud concernant l’importance de la relation mère-enfant et le développement social-affectif à la petite enfance?

A

Les perceptions de Freud:

La relation mère-enfant est unique et sans parallèle. Elle s’établit pour toute la vie en tant que le premier et le plus important des objets d’amour pour les garçons et pour les filles. Freud, 1940

  • La maman est l’objet le plus important d’amour, comme si donnait une feuille de route pour la suite du dév d’un enfant, suite dont l’enfant va intégrer son monde social.

Freud l’a articulé, mais c’est une vieille idée:

  • Platon: La part la plus importante de l’éducation de l’enfant est ce qu’il apprend à la pouponnière.
  • Confucius: Le père qui néglige l’enseignement des responsabilités à son fils est aussi coupable que le fils qui néglige ses responsabilités (les interactions sont très très importantes).
  • Epictète: Assurez-vous que vos enfants grandissent bien élevés plutôt que riches, car l’espoir de l’être instruit est meilleur que la richesse de l’ignorant.
  • Proverbes: Mon fils, garde les commandements de ton père et n’abandonne pas les enseignements de ta mère (papa et maman = très important).
90
Q

Quel est le défi selon Freud?

A

Le défi n’était pas de stipuler que les liens en début de vie avec les parents étaient importants.

Plutôt, le défi était de suggérer des méthodes nous permettant de qualifier ces relations afin de mieux les comprendre et nous permettre d’intervenir de manière efficace.

  • Dans le fond, les gens disent depuis toujours que les parents sont importants dans le développement/cheminement
    • Pour les béhavioristes, les parents sont importants de manière secondaire parce que ce qui est vraiment important c’est l’apprentissage. Par contre, selon eux, les parents ont un impact sur le développement des apprentissages chez l’enfant.
    • Selon les psychanalystes, il y a une force interne qui pousse dans une certaine direction, les parents sont importants pour aider le jeune à naviguer dans ces forces-là.
91
Q

Doit-on renoncer pour autant à adopter des enfants à risque élevé? et pourquoi?

A

Non, pour ces raisons:

  1. Une fois dans leur foyer adoptif, ces enfants jouiront d’une situation bien plus favorable à leur développement que s’ils restent en centre d’accueil, en foyer d’accueil ou auprès de parents biologiques qui les maltraitent ou les négligent.
    • Malgré le risque élevé qu’ils présentent, la grande majorité de ces enfants ne diffère pas des autres sur le plan social et émotionnel à la fin de l’adolescence et à l’âge adulte
  2. La tâche d’élever un enfant à risque peut être considérablement facilitée si on suite des ateliers sur la parentalité en contexte d’adoption.
  3. Au premier signe de difficulté, les parents adoptifs sont invités à consulter un TS ou un psychologue, qui peuvent leur fournir de l’aide et suggérer des stratégies qui les aident à composer avec des comportements qui témoignent de troubles émotionnels graves (automutilation).
  4. Selon une étude populationnelle transversale, la majorité des enfants adoptés à l’étranger en bas âge par des parents québécois (1985-2002) ne semblent pas avoir de problème d’attachement à leurs parents adoptifs.
92
Q

Quelles sont les principales causes de mortalité infantile au Canada?

A
  1. Malformations congénitales, déformations ou anormalités chromosomiques;
  2. La prématurité et le faible poids à la naissance
  3. La mort subite du nourrisson (MSN)
    • Mort soudaine, imprévue et inexplicable, même après une enquête approfondie, d’un enfant de moins d’un an qui semblait en parfaite santé
  4. La maltraitance ― une forme de maltraitance fréquente caractéristique de cette période développementale est le Syndrome du bébé secoué (SBS)
    • Les victimes sont issues de tous les groupes socio-économiques et de toutes les cultures.
    • Le responsable: souvent un membre de la famille ou une personne qui a la garde du bébé
    • L’élément déclencheur semble être les pleurs, qui pousse la personne épuisée ou exaspérée à secouer l’enfant.
    • Les parents de très jeunes enfants doivent comprendre qu’ils risquent de perdre le contrôle et de poser des gestes violents s’ils sont soumis trop longtemps aux pleurs continus d’un bébé et cela peut arriver à TOUT LE MONDE, sans exception!
93
Q

Qu’est-ce qui caractérise la théorie de Bowlby sur le développement?

A

La théorie de Bowlby a été influencée par la situation des enfants abandonnés dans les années 1950, où il avait eu le mandat par l’OMS d’étudier la santé mentale des orphelins aux USA et en Europe.

  • Son rapport concluait que, même si leurs besoins physiques étaient comblés (même s’ils étaient nourris, logés et vêtus), les petits orphelins souffraient de l’institutionnalisation, qui était alors pratique courante pour assurer des soins aux orphelins et aux enfants confiés pour adoption.
  • Bowlby soulignait que les enfants privés de relations parentales ne pouvaient pas établir une relation d’attachement stable et continue → ce qui nuisaient à leur développement physique, psychologique et social.
94
Q

Vrai ou faux

Les enfants adoptés après avoir vécu plus de (2) ans dans un orphelinat risquent davantage que les enfants adoptés très tôt de souffrir d’un trouble réactionnel de l’attachement

A

Vrai

Les longs séjours en foyer d’accueil sont aussi associés à des déficiences cognitives.

  • Une étude a démontré que 91% des enfants adoptés après avoir été maltraités, négligés ou placés souffrent de troubles émotionnels, et ce, même si leur adoption a eu lieu en moyenne (9) ans plus tôt.
95
Q

Qu’est-ce qui caractérise les travaux de Harold Harlow en lien avec la théorie de Bowlby?

A

Les travaux de Harold Harlow:

Il a mis en place une expérience qu’on ne ferait plus maintenant. Il a fabriquer un singe de broches moche qui donnerait de la nourriture et un autre singe plus beau, doux et intéressant qui n’en donnerait pas.

La question était: Si notre hypothèse du renforcement par la nourriture est la bonne, le singe va s’organiser autour du singe de broche plutôt que du singe doux.

  • Dans ses observations, il a vue que ce n’est pas ça qui se produit, quand les singes ont faim, ils allaient chercher leur nourriture devant le singe moche et retournaient la manger à côté du singe doux et quand ils avaient peurs, ils allaient voir le singe doux. Toute leur exploration était autour du singe doux et non pas autour de la nourriture.
  • L’organisation comportementale et émotionnelle était autour de ce qui est plus confortable.
96
Q

Quels sont les déterminants de la qualité de l’attachement sécurisant?

A
  1. La disponibilité émotionnelle de la figure d’attachement: sa capacité et son désir d’établir un lien affectif avec le nourrisson.
  2. La réaction parentale appropriée: en plus d’aimer leur bébé et d’en prendre soin, les parents capables de réactions appropriées sont sensibles aux signaux qu’il émet et y réagissent adéquatement (synchronie).
97
Q

Qu’est-ce qui caractérise les travaux de Konrad Lorenz?

A

Dans ses travaux, l’accent est mis sur l’organisation du comportement plutôt que sur la présence des comportements.

Pour comprendre le sens de ce qu’un enfant et un parent (une mère) font, il faut comprendre la fonction qui est accomplie plutôt que l’occurence des comportements.

  1. Un même comportement peut servir pour plusieurs fonctions: Si je fais juste compter les différentes fois que l’enfant tend les bras, sans regarder vers qui il les tend, dans quel contexte il le fait, je ne vais pas comprendre comment les choses sont en train de se passer pour cet enfant-là.
  2. Différents comportements peuvent servir pour une même fonction: si j’ai peur je peux tendre les bras vers mon parent, mais je peux aussi ramper vers mon parent → j’accompli la même fonction, mais avec 2 comportements différents.

Le corolaire de ça c’est que: Un comportement ⇒ différentes fonctions ; une fonction ⇒ différents comportements.

98
Q

Quel est le phénomène décrit par Konrad Lorenz?

A

Il a décrit le phénomène de l’empreinte chez les oiseaux.

  • C’est l’idée que l’oiseau est disposé à s’approcher, à rester physiquement proche de la chose qui bouge, vivante près de lui.

L’hypothèse testée: Est-ce que les oisons peuvent développer une empreinte avec un humain?

  • La réponse est oui! ici on a un phénomène biologique qui caractérise une espèce, qui semble indiquer que les bébés ont une tendance à s’approcher des parents et parents tendent à rester proches des bébés.
99
Q

Quand Bowlby a constaté l’échec de la psychanalyse freudienne et du béhaviorisme pour comprendre le développement de l’enfant, quelle question s’est-il posé?

A
  • Si plusieurs espèces d’oiseaux, ainsi que les mammifères et surtout les primates s’orientent vers leurs parents lorsqu’ils sont effrayés ou alarmés, ne serait-il pas logique que les humains fonctionnent d’une manière analogue?*
  • Ne serait-il pas logique que chez les humains, il y ait quelque chose sur le plan biologique et cognitif qui oriente le nourrisson vers ses parents, surtout en temps de détresse ou d’alarme?*

La réponse de Bowlby…

  • Oui les mécanismes sont là, il suffisait de les regarder. Pcq on ne regarde pas comment les parents agissent avec les enfants, on a une mauvaise conception, on a développé qqch qui s’appelle «la théorie freudienne».
100
Q

Quelle est la conclusion de Bowlby?

A

L’enfant a un besoin de relation aussi important que le besoin de nourriture. L’absence de relation ou la présence d’une relation mésadaptée compromet son développement. ― Bowlby, 1969

  • Les anciens et Freud nous donnaient l’idée que le premier lien constituait une feuille de route.
  • Bowlby souligne le fait que le premier lien est un besoin des plus fondamentaux.
    • Selon lui, le besoin de relation est LA chose la plus importante, la chose qui prime sur TOUT le reste, puisque si l’enfant a une relation avec une personne qui est actualisée, il va avoir toutes les choses qui sont dans la pyramide de Maslow.
    • Il s’est ensuite ravisé et dit que c’est AUSSI IMPORTANT QUE. Mais on comprend que dans son esprit, c’était subordonné. La relation n’était plus qqch de secondaire, la relation = la principale force qui est derrière le lien parent-enfant.
101
Q

Que proposait Bowlby? (3)

A
  1. Que la relation était beaucoup plus importante que l’on pensait.
  2. Que l’enfant et la mère sont «organisés» ensemble dans leurs comportements d’interactions.
  3. Que cette organisation peut être observée et que, par conséquent, on peut avoir un aperçu de la qualité de l’attachement.
102
Q

Quels sont les comportements que Bowlby considère importants et auxquels on doit porter attention?

A

À 2 mois:

  • L’enfant émet des signaux – des pleurs, des sourires, qui rapprochent le parent.

De 2-6 mois:

  • L’enfant sélectionne d’avantage vers qui les signaux sont dirigés. →L’enfant est plus intentionnel.

De 6-12 mois:

  • L’enfant émet des signes clairs envers son parent et démontre de l’anxiété de séparation et du réconfort lors de réunions.
    • On est dans la même période que dans la permanence de l’objet de Piaget = 8-9 mois et la permanence de la maman vers 6-7 mois. Donc, l’enfant commence à manifester une anxiété de séparation vers 6-7 mois (en moyenne).

De 12-36 mois:

  • Le partenariat à but corrigé – La relation s’articule autour d’objectifs communs.
    • On voit l’enfant qui gagne en autonomie et en compétences sur le plan cognitif et moteur, qui explore son environnement et le parent adopte un rôle différent avec l’enfant, un rôle de guide et mentor.
    • Toutes les manifestations, les réponses aux signaux (ça restent), mais s’ajoute à ça la dimension monitoring/surveillance, encadrement, permission, soutien à l’exploration et à l’autonomie = toutes des choses qui sont en train d’émerger à cette âge-là.
103
Q

Mary Ainsworth

A