Module 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 domaines de l’étude du développement humain?

A
  1. Le domaine physique
  2. Le domaine cognitif
  3. Le domaine socioaffectif

Les phénomènes qui se rattachent aux 3 domaines se manifestent simultanément et agissent constamment les uns sur les autres.

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2
Q

Quels sont les 3 grands débats sur le développement tout au long de la vie?

A
  1. Est-ce que le développement de l’enfant est continu ou discontinu?
  2. Se fait-il par stades ou par séquences?
  3. L’enfant est-il actif ou passif?
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3
Q

Quelles sont les différences entre les aspects quantitatifs et les aspects qualitatifs du développement?

A

Les aspects quantitatifs (mesurables) du développement sont davantage associés à un développement séquentiel (absence de stades).

Les aspects qualitatifs (changement dans l’organisation) sont plutôt associés à la présence de stades développementaux.

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4
Q

Quelles sont les 3 influences conjuguées de la nature et de la culture?

A
  1. L’interaction gènes-environnement
  2. Le moment de l’expérience
  3. Les modèles interactionnistes
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5
Q

Au niveau du développement de l’enfant, qu’est-ce qui s’est produit en 1960?

A

1960 = La pilule contraceptive a été approuvée aux États-Unis.

  • Impact important de la pilule contraceptive au Canada → La sexualité est maintenant dissociée de la fondation d’une famille.
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6
Q

Au niveau du développement de l’enfant, qu’est-ce qui s’est produit en 1964?

A

1964 = Il y a eu le Rapport Parent qui a donné lieu à la création du Ministère de l’éducation au Québec.

  • En 1964, on n’avait pas d’instruction publique au Qc. Ce rapport dit qu’on doit essentiellement retirer l’éducation des mains du clergé et créer un Ministère de l’éducation.
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7
Q

Au niveau du développement de l’enfant, qu’est-ce qui s’est produit en 1967 au Canada?

A

1967 = Il y a eu des modifications importantes des lois sur le mariage et la famille au Canada.

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8
Q

Au niveau du développement de l’enfant, qu’est-ce qui s’est produit en 1991? (2)

A
  1. La publication du rapport «Un Québec Fou de ses Enfants» (Bouchard et al.):
    • Il aborde la place de l’État dans le développement des enfants.
    • Constat: L’importance de la prévention, de cibler des gens en difficultés et d’offrir un soutien bienveillant.
    • Élément important du rapport: Ce qui se passe dans la famille est probablement le moteur le plus important du développement de l’enfant (les interactions parents/enfants, la dynamique familiale).
  2. Début des programmes de prévention systématiques de première ligne:
    • ​Ces programmes ont été mis en place à la suite du rapport pour soutenir le développement des enfants.
    • De nouvelles moutures de ces programmes voient le jour en 2000, 2004, 2010 et en 2019
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9
Q

Au niveau du développement de l’enfant, quels changements ont eu lieu en 1967 au Québec? (3)

A
  1. Il y a eu des modifications importantes des lois sur le mariage et la famille au Québec (modifications analogues à celles du Canada);
  2. Les premiers CEGEP et le gel des frais de scolarité à l’Université;
  3. La création des Universités du Québec.
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10
Q

Au niveau du développement de l’enfant, quels changements ont eu lieu en 1997 au Québec?

A
  1. La maternelle 5 ans temps plein:
    • Avant 1997, la maternelle était à demi-temps, l’enfant était à la garderie en avant midi et à la maternelle en après-midi. Plusieurs manifestations ont eu lieu pour l’empêcher.
  2. Les services de garde 5$ - 7$ - 7$+
    • On est la seule province canadienne à avoir des services de garde subventionnés.
  3. La réforme du programme pédagogique scolaire québécois
    • Évaluation complétée en 2015 conclue que la réforme n’a pas eu beaucoup d’effets, sauf que les enfants plus à risque performent moins bien.
    • La réforme a pris près de 15 ans à implanter, mais le gouvernement n’a pas fait d’évaluation coûts/bénéfice, il n’a pas réfléchit à la population cible et à son efficacité potentielle.
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11
Q

Au niveau du développement de l’enfant, quel changement a eu lieu en 1998 au Québec?

A

1998 = La déconfessionnalisation des commissions scolaires a mené à la création de commissions scolaires linguistiques.

  • Les écoles confessionnelles faisait une distinction religieuse, donc les enfants pouvaient seulement aller dans une école de leur religion.
  • Plus tard, les commissions scolaires ont décidé de se déconfessionnaliser, donc d’être séparées par langue au lieu de religion.
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12
Q

Au niveau du développement de l’enfant, quel changement a eu lieu en 2006 au Québec?

A

2006 = La mise en place des congés parentaux au Québec.

  • Nous sommes parmi les continents les plus généreux au niveau des congés parentaux.
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13
Q

Au niveau du développement de l’enfant, quel changement a eu lieu en 2007 au Québec?

A

2007 = L’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la protection de la jeunesse:

  • 4 nouveaux motifs de signalement ont été ajoutés dans le but d’identifier davantage d’enfants à risque.
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14
Q

Que se passe-t-il au niveau du développement de l’enfant au Québec en 2019?

A

2019 = On est en train d’implanter des maternelles 4 ans universelles (pour tous les enfants).

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15
Q

En ce qui concerne les connaissances sur le développement de l’enfant, quelle étude longitudinale importante a été réalisée au Québec?

A

L’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ)

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16
Q

*En quoi consiste l’ELDEQ ?

A

L’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ) avait pour principal objectif de déterminer les facteurs mis en place pendant la petite enfance qui concourent à l’adaptation sociale et à la réussite scolaire des Québécois.

Première collecte des données en 1998 auprès d’une cohorte de 2 120 nourrissons québécois puis annuellement de l’âge de 5 mois à 4 ans. Échantillon représentatif des enfants nés au Québec en 1997-1998.

Collecte de données longitudinales, données recueillies à l’aide d’un questionnaire informatisé et de tests dans de multiples milieux partout au Québec.

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17
Q

Quels sont les 3 types d’études qui nous informes actuellement au niveau des connaissances sur le développement de l’enfant?

A
  1. Les études longitudinales
    • Ex: L’ELDEQ au Québec, l’ELNEJ au Canada, NICHD aux USA.
  2. Les études transversales
    • Différents enfants rencontrés à des intervalles réguliers concernant des
      sujets précis, ce qui permet de voir le fonctionnement des différents systèmes éducatifs.
      • Anxiété, dépression, santé mentale, troubles de l’apprentissage, réussite
        scolaire (évaluations PISA).
  3. Les études avec intervention.
    • Il s’agit d’études plus petites et plus ciblées, ayant pour but de développer la pratique et de mieux tester les connaissances, au delà de ce qui est possible dans un devis corrélationnel,
      même longitudinal.
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18
Q

Quel est l’un des plus importants moteurs du développement humain?

A

Les interactions parents-enfant

Ce qui se passe entre le parent et son enfant.

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19
Q

Vrai ou faux.

La période de l’enfance est très prédictive de la suite du développement (ex: les stratégies utilisées durant la petite enfance seront plus efficaces sur la réduction du décrochage scolaire que les stratégies utilisées à un âge plus avancé).

A

VRAI

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20
Q

Quelles sont les 2 formes de continuité du développement?

A
  1. La continuité cumulative:
    • La stabilité des comportements d’une personne est renforcée par ses expériences passées, ses choix positifs et ses succès.
    • Soutien expérientiel à la continuité.
  2. La continuité interactive:
    • La stabilité des comportements d’une personne est renforcée par les réactions positives qu’ils suscitent chez autrui.
    • Soutien environnemental à la continuité.

Les deux formes de continuité ne sont pas mutuellement exclusives.

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21
Q

L’enfant contribue-t-il à son propre développement?

(Actif ou passif?)

A

Oui, l’enfant contribue à son développement même si ce n’est pas conscient. On sait que l’enfant arrive avec des caractéristiques qui lui sont propres (physiologiques, génétiques).

  • Aujourd’hui, les données suggèrent que les enfants contribuent activement à leur développement par divers moyens (ex: l’attention, l’utilisation de la langue et le jeu).
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22
Q

*Est-ce qu’il y a continuité ou discontinuité (changement) dans le développement ?

A

L’étude du développement d’une personne aux divers âges de sa vie permet d’observer des signes de changement (discontinuité), mais aussi des signes de continuité.

23
Q

De quel ordre peut être le changement observé dans le développement de l’enfant? (2)

A
  1. Le changement quantitatif:
    • S’il s’agit d’une variation dans le nombre, le degré ou la fréquence d’un phénomène.
  2. Le changement qualitatif:
    • S’il s’agit d’un changement qui se rapporte à la nature, à la structure ou à l’organisation d’un phénomène qu’on peut catégoriser.
24
Q

Quels sont les 2 facteurs par lesquels l’influence de la nature se manifeste ?

A

1. La maturation​:

  • Tout processus de maturation est universel, séquentiel et relativement imperméable à l’environnement.
  • Les changements associés semblent suivre un plan inscrit dans le code génétique et réglé par une horloge biologique.
  • Dans sa forme pure, une séquence de maturation se produit sans enseignement ni entraînement, mais l’expérience et le vécu jouent un rôle.

2. Les prédispositions innées:

  • Les nouveaux-nés ont des tendance innées qui les portent à réagir de telle ou telle manière aux stimulus environnementaux.
  • Elles peuvent être universelles (ex: pleurer) ou individuelles (ex: différences physiques).
25
Q

Quels sont les rôles de la nature et de la culture dans le développement humain?

A

La nature et la culture (gènes et environnement) interagissent dans presque tous les processus de développement observables.

1. La nature:

  • La nature façonne le développement par une programmation génétique qui peut déterminer des séquences entières d’événements dév.
  • Son influence se manifeste par 2 facteurs:
    1. La maturation
    2. Les prédispositions innées

2. La culture:

  • L’étude de l’influence de la culture sur le dév. se rapporte autant à l’effet de l’environnement sur l’individu qu’à la façon dont ce dernier l’interprète.
  • La culture façonne notre développement, mais aussi notre conception de la normalité et du dév. normal.
  • Les 2 facteurs de l’influence de la culture:
    1. L’environnement
    2. L’interprétation de l’environnement
26
Q

Quelles sont les différences entre les concepts d’horloge sociale et d’horloge biologique?

A

L’horloge sociale :

  • Elle régule la vie de tous les individus comme le fait l’horloge biologique, mais selon des processus environnementaux de changements communs.
  • Elle prescrit la séquence normale des expériences de vie dans chaque culture et prend de l’importance à l’âge adulte.

L’horloge biologique:

  • Ce mécanisme régule la séquence normale des événements biologiques de la vie d’un individu, de sa conception jusqu’à son âge adulte le plus avancé.
27
Q

Outre le fait que le développement humain s’inscrit dans le temps, le contexte historique peut influer sur une _______ __________.

A

Il peut influer sur une cohorte d’individus.

  • Cohorte = Ensemble de personnes d’une même tranche d’âge ayant connu des expériences semblables au même moment de leur vie.
    • Ex: le boom démographique (après WW2) et les baby-boomers.
  • La date de naissance d’un individu peut avoir des conséquences à long terme tant sur ses expériences personnelles que sur son développement et ses attitudes (écoles bondées, emplois, concurrence…).
28
Q

En quoi consiste le modèle interne de l’expérience en ce qui concerne l’interprétation de l’environnement dans l’étude de l’influence de la culture?

A

Selon l’approche du modèle interne, l’effet d’une expérience dépend moins de ses propriétés objectives que de la signification que l’individu lui donne (l’interprétation qu’il fait de ses expériences).

  • Le concept du modèle interne éclaire la continuité du comportement et permet de mieux comprendre qu’une même expérience peut avoir des répercussions différentes selon les gens.
29
Q

Quelles sont les 3 influences conjuguées de la nature et de la culture?

A
  1. L’interaction gènes-environnement
  2. Le moment de l’expérience
  3. Les modèles interactionnistes
30
Q

En ce qui concerne l’interaction gènes-environnement, quelles sont les 2 façons dont le bagage génétique peut aussi influer sur l’environnement?

A
  1. L’enfant reçoit son bagage génétique de ses parents, qui eux, créent aussi l’environnement dans lequel il grandira.
    • Ex: Des parents avec un QI supérieur à la moyenne sont plus susceptibles de transmettre un “bon QI” à leur enfant, mais aussi de créer un milieu familial riche et stimulant.
  2. Le bagage génétique unique de traits héréditaires influe sur la façon dont l’individu se comporte envers les autres, ce qui a un effet sur leur réaction et entraîne une continuité dans les comportements.
31
Q

En quoi consistent les modèles de la vulnérabilité (facteurs de risque) et de la résilience (facteurs de protection)?

A

Ils explorent l’interaction de la nature et de l’environnement dans le développement humain.

  • Des théoriciens soutiennent que ces modèles expliquent le mieux les différences entre les individus.
  • Selon ces modèles, l’enfant naît avec certaines faiblesses (tempérament difficile, allergies, etc.), mais aussi avec certains facteurs de protection (grande intelligence, tempéramment facile, etc.) qui lui donnent une plus grande souplesse et adaptabilité.
  • Ces faiblesses et facteurs de protection interagissent avec l’environnement, de sorte qu’un même environnement aura des effets différents selon les caractéristiques que l’enfant apporte dans cette interaction.
32
Q

Vrai ou faux.

La culture façonne non seulement notre développement, mais aussi notre conception de la normalité et du développement normal.

A

Vrai

La normalité dépend des règles éthiques, sociales et culturelles d’une société ou d’un groupe d’individus donné.

33
Q

Qu’est-ce que suppose le concept de la normalité sociale?

A

Il suppose qu’on tienne compte du point de vue de l’observateur.

34
Q

À quoi réfèrent les effets de cohorte?

A

L’endroit où je nais et l’époque dans laquelle je grandis ont une influence sur ce que je deviens.

35
Q

Qu’est-ce que contient le tableau présentant les différences entre l’horloge sociale et l’horloge biologique?

A
36
Q

Quelles sont les 8 périodes de développement selon la perspective développementale?

(Tableau)

A
  1. La période prénatale (de la conception à la naissance): Elle commence à la conception et se termine à la naissance.
  2. La petite enfance (de 0 à 2 ans): Elle commence à la naissance et se termine lorsque l’enfant commence à utiliser le langage pour communiquer.
  3. L’âge préscolaire (de 3 à 6 ans): C’est la période qui débute lorsque l’enfant commence à utiliser le langage pour communiquer.
  4. L’âge scolaire (de 7 à 11 ans) : Un événement social – comme l’entrée à la maternelle ou le début d’un autre type de formation encadrée – dénote la transition de l’âge préscolaire à l’âge scolaire. Ce passage diffère donc selon les pays et les cultures.
  5. L_’adolescence (de 12 à 18 ans)_: C’est la puberté (un jalon biologique) qui marque la fin de l’âge scolaire et le début de l’adolescence. La transition varie selon les individus et on peut dire qu’elle se termine à l’âge légal de la majorité, ce qui annonce socialement le début de l’âge adulte et qui varie selon les pays et même les provinces.
  6. Le début de l’âge adulte (vingtaine et trentaine): Elle débute à l’âge de la majorité, ce qui est variable. Ces variations mettent en évidence la nature psychologique et sociale, plutôt que biologique, de la transition à l’âge adulte.
  7. L’âge adulte moyen (quarantaine et cinquantaine): Le transition du début de l’âge adulte à l’âge adulte moyen est souvent située autour de 40 ans, mais elle est très arbitraire. Les jalons biologiques associés à l’âge mûr (ex : la ménopause) varient beaucoup d’une personne à l’autre.
  8. L’âge adulte avancé (65 ans et plus): la transition vers cette période est habituellement située à 65 ans, mais elle ne correspond à aucun événement biologique ou social qui les distingueraient.
37
Q

*Quelles sont les 6 étapes de la démarche scientifique?

A
38
Q

Les chercheurs qui étudient le développement humain utilisent la démarche scientifique pour atteindre 4 objectifs.

Lesquels?

A
  1. Décrire le développement humain tout au long de la vie
  2. L’expliquer
  3. Le prédire
  4. Influer sur lui
39
Q

Quelles sont les 2 principales méthodes de recherche?

A
  1. Les méthodes descriptives
  2. Les méthodes expérimentales
40
Q

Quels sont les 2 types de méthodes descriptives?

A

1. Les méthodes descriptives en milieu naturel

  • Le but est de décrire le plus précisément possible le phénomène étudié, sans l’intervention du chercheur.
  • Désavantages: impossible de généraliser les résultats et prennent bcp de temps.

2. Les méthodes descriptives systématiques

  • Le but est de prédire un comportement.
  • Elles visent à mettre le phénomène étudié en relation avec un ou plusieurs autres facteurs et nécessitent une intervention du chercheur.
  • Elles impliquent l’utilisation de méthodes corrélationnelles pour la prédiction.

*Relire le tableau 1.8 à la p. 18 du manuel.

41
Q

Qu’est-ce qui caractérise les méthodes expérimentales?

A

Une expérimentation est un type d’études scientifiques qui sert à tester une hypothèse de causalité, donc à expliquer les phénomènes.

  • Ce type d’études est fait de façon standardisée.
42
Q

Quelle est la différence entre les collectes de données transversales et longitudinales en psychologie du développement?

A
43
Q

Vrai ou faux.

Dans le cadre de l’étude des changements liés à l’âge et au contexte, les développementalistes ont seulement besoin de choisir la méthode de recherche à utiliser.

A

FAUX

En plus d’avoir à choisir la méthode de recherche à utiliser (descriptive ou expérimentale), les développementalistes doivent décider de la façon dont ils vont intégrer l’effet de l’âge et du contexte dans leur recherche.

  • Le choix de la façon de collecter les données est très important, car il détermine la façon dont sera étudiée la population ciblée et la fréquence à laquelle elle le sera (un ou plusieurs groupes, âges fixes ou variés, un ou plusieurs fois dans leur vie).
44
Q

Dans le cadre de l’étude des changements liés à l’âge et au contexte, quelles sont les 4 méthodes de collecte de données parmi lesquelles les développementalistes peuvent choisir?

A

La collecte de données…

  1. Transversales: elle permet de comparer des groupes de personnes d’âges différents à un moment précis.
  2. Longitudinales: elle permet de suivre les mêmes personnes au cours d’une période donnée, et donc de les relancer plusieurs fois dans leur vie.
  3. Séquentielles: elle permet de combiner les deux types de collectes (transversales et longitudinales), soit d’étudier plusieurs groupes d’âge en les relançant à plusieurs reprises.
  4. Transculturelles: elle permet d’étudier les différences culturelles, et est souvent combinée à la collecte de données transversales, longitudinales ou séquentielles en psychologie du développement.

*Relire le tableau 1.3 à la p. 26 du manuel.

45
Q

Quel type d’études est le plus vulnérable aux effets de cohorte?

A

Les études transversales

46
Q

Quels sont les 3 problèmes des études longitudinales?

A
  1. L’attrition: il s’agit du phénomène selon lequel des personnes quittent l’étude.
  2. L’attrition non-aléatoire: les enfants partis ne sont pas aléatoires, il s’agit souvent des plus à risque.
  3. L’habituation aux mesures et procédures de la part des participants: les participants se rappels de ce qu’ils ont répondu par le passé et deviennent habitués de répondre au questionnaire, ce qui peut venir jouer sur les résultats.

Exemple: ELDEQ et réussite scolaire

  • Dans cette étude, la moitié des enfants ont quitté, donc l’échantillon est devenu de moins en moins représentatif. Aussi, les enfants qui sont partis ne sont pas aléatoires, ce sont les plus à risque.
47
Q

Qu’est-ce qui caractérise les méthodes expérimentales et quasi-expérimentales?

A

Méthodes expérimentales et quasi-expérimentales

  • Elles sont très importantes dans le développement de stratégies d’intervention, dans tous les domaines de la science.
  • Elles proposent un contrôle sur la variable indépendante
    • Ex. exposé ou pas à une intervention
  • Le contrôle implique la manipulation de certains niveaux de l’environnement de l’individu. En raison de ce contrôle, il y a une plus grande confiance dans l’établissement de liens de causalité.
  • Groupe témoin vs groupe expérimental
  • Randomisation et appariement pour davantage de contrôle sur la variable indépendante (méthodes expérimentales surtout).

Méthodes quasi-expérimentales:

  • Abandon de certains aspects de contrôle sur la variable indépendante.
    • Ex: absence de groupe de comparaison (pré-post-test uniquement)
    • Absence de randomisation dans l’appartenance à un groupe.
48
Q

À quoi fait référence le concept de désirabilité sociale?

A

Il fait référence au fait qu’une personne interrogée peut être tentée de répondre selon le consensus social afin de plaire à la personne qui l’interroge ou par désir de conformité.

49
Q

La recherche est difficile et fait que souvent les chercheurs compensent en utilisant des méthodes plus simples.

Quelles sont ces 4 méthodes?

A
  1. Le recrutement de participants occidentaux, locaux, plutôt que la réalisation de projets à travers le monde.
  2. L’utilisation à outrance des mères (les pères, en général, ne veulent pas participer).
  3. L’utilisation de questionnaire simples plutôt que des méthodes multi-informateurs/multi-perspectives.
  4. L’absence de certaines dimensions du développement (absence de considérations culturelles, biologiques, génétiques, etc).
50
Q

Quels sont les 4 principes que doivent respecter les chercheurs pour assurer l’éthique de la recherche?

A
  1. Le consentement libre et éclairé
  2. Le respect de la vie privée
  3. Le respect de l’estime de soi
  4. Le droit de retrait en tout temps.
51
Q

Décrivez les grandes lignes du rapport «Un Québec fou de ses enfants» et le contexte dans lequel il s’inscrivait.

(Présentation de M. Bouchard sur le rapport Un Québec fou de ses enfants)

A
  • Écrit dans un contexte d’urgence.
  • À l’occasion d’une réforme du Ministère de la Santé. M. a présider le groupe de travail qui rédigait le rapport.
  • Il s’agit d’un ouvrage formel qui a permis de faire le lien entre les préoccupations et la recherche.
  • Même époque que l’ouvrage de Bronfenbrenner. Le rapport a été bâtit à partir de l’approche écologique écosystémique de Bronfenbrenner et bâtit sur les étapes du développement de l’enfant.
  • Le rapport a été un exercice de vulgarisation scientifique et de communication de la science à une population peu connaissante.
  • Environ 32 000 copies du rapport.

Bref, le rapport s’inscrivait dans un contexte d’urgence, dans une nécessité de traduire la science et dans une population accueillante du message.

52
Q

Quels sont les principaux résultats qui ont émergé de ce grand travail d’analyse et quelles principales recommandations ont été émises à cet effet?

(Présentation de M. Bouchard sur le rapport Un Québec fou de ses enfants)

A
  • Ils ont fait face à un palmarès de difficultés vécues par les enfants (avant la naissance et jusqu’à 18 ans).
  • La question de la pauvreté, elle a toujours un effet de rebond qui impact d’autres niveaux.
  • Ils visaient à diminuer de moitié la pauvreté puisqu’elle a des effets délétères.
  • Ils ont proposé une série de recommandations pour faire diminuer la pauvreté, mais aucune n’a été appliqué (par contre, c’est bien pcq ce n’étaient pas les bonnes).
  • Ils ont aussi proposé d’offrir au Qc, un programme national de stimulation pour les enfants vulnérables. Cette proposition a été traduite dans la création des Centres de la petite enfance
    • Créant ainsi des service de garde à tarif réduit.
    • Ce qui a permis de sortir des milliers de femmes de la pauvreté.
    • Ceci a apporté une diminution des inscriptions des familles monoparentales à l’aide sociale
  • Un autre constat est qu’il fallait lutter contre la maltraitance envers les enfants.
  • Éventuellement, le Qc a mis en place le programme SIPPE, qui a découlé d’un programme dans les Adirondacks.
  • Le rapport a eu pour retombé la prestation automatique des pensions alimentaires (avant, les pères ne payaient qu’en minorité les pensions alimentaires).
  • Le rapport a contribué à réduire la pauvreté chez les familles monoparentales et il a eu un impact sur la visibilité des jeunes enfants. Il y a désormais une sensibilité face aux besoins des enfants.
  • PRIORITÉ 0 À 5 ANS - Il on fait un chapitre qui disait où commencer. Ils disaient que la priorité était de commencer par s’occuper des enfants de 0 à 5 ans.
53
Q

Sur quoi sont basées les premières théories sur le développement de l’enfant?

A

Elles sont basées sur des entrevues auprès d’adultes en difficulté qui abordent leur enfance afin de comprendre l’influence des expériences vécues durant l’enfance sur la vie adulte.