Module 2 Flashcards

1
Q

Comment nos dispositions génétiques peuvent interagir avec des éléments de l’environnement pour faire émerger le comportement différemment selon le contexte?

A

Une hypothèse est que plus on se retrouve dans des situations de risques sociaux aiguë où l’environnement est difficile, moins la génétique semble avoir d’impacts.

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2
Q

Qu’est-ce que les développementalistes privilégient de plus en plus de nos jours?

A

L’éclectisme théorique

C’est-à-dire le recours aux meilleurs modèles théoriques, quelles qu’en soient la perspective (psychodynamique, béhavioriste, humaniste, cognitive ou interactionniste) ou la discipline (psychologie, biologie, sociologie, etc.).

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3
Q

Quelle perspective étudiée explique le mieux le développement humain?

A

Aucune perspective ou théorie étudiée n’explique à elle seule de façon satisfaisante toutes les caractéristiques du développement humain.

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4
Q

Vrai ou faux

Les interactions entre la biologie, la psychologie et les facteurs sociaux apparaissent constamment comme les principaux facteurs de développement au fil du temps.

A

Vrai

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5
Q

Quelles sont les 5 perspectives du développement humain?

A
  • La perspective psychodynamique
  • La perspective béhavioriste (théories de l’apprentissage)
  • La perspective humaniste
  • La perspective cognitive
  • La perspective interactionniste
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6
Q

Qui sont les 6 théoriciens appartenant à la perspective psychodynamique?

A
  1. Sigmund Freud - Père de la théorie psychanalytique
  2. Carl Gustav Jung
  3. Alfred Adler
  4. Erik Erikson - Théorie psychosociale
  5. Anna Freud
  6. Melanie Klein
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7
Q

De qui s’agit-il?

Pour ces théoriciens, les changements développementaux résultent d’émotions et de pulsions internes qui influent sur le comportement.

A

Les théoriciens psychodynamiques

  • Freud
  • Erikson
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8
Q

Quel théoricien a rencontré de nombreuses personnes aux prises avec des hauts niveaux
d’anxiété et d’autres difficultés en lien avec un «mal de vivre» profond?

À quelle perspective appartient-il?

A

Freud et il appartient à la perspective psychodynamique et psychanalytique.

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9
Q

Sur quelle idée est fondée la base de l’approche psychodynamique?

A

Sur l’idée de la présence complexe de désirs, de pulsions, de forces internes et externes, parfois observables et conscientes, parfois pas, qui exercent un impact sur les pensées, conscientes et inconscientes, sur les comportements et sur le développement.

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10
Q

Quelle est l’une des conclusions les plus importantes de Freud?

A

Le comportement est régi par des processus tant conscients qu’inconscients.

  • Pour lui, le plus fondamental des processus inconscients est l’énergie psychique qui se dégage des pulsions sexuelles = la libido.
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11
Q

Comment Freud voyait la libido?

A

Comme la force motivatrice qui sous-tend la plupart des comportements.

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12
Q

Selon Freud, quelles sont les 3 composantes (ou instances) à la base de la personnalité humaine?

A
  1. Le ça
  2. Le moi (ou ego)
  3. Le surmoi
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13
Q

En quoi consiste le Ça parmi les 3 composantes de la personnalité humaine selon Freud?

A

Le ça opère sur le plan inconscient, répond au principe du plaisir et est le siège de la libido.

  • Il s’agit de l’ensemble des pulsions sexuelles et agressives fondamentales d’une personne, pulsions déjà présentes à sa naissance.
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14
Q

En quoi consiste le moi (ou égo) parmi les 3 composantes de la personnalité selon Freud?

A

Le moi (ou ego) est la partie consciente et pensante de la personnalité qui se développe dans les 2-3 premières années de vie.

  • Sa fonction est de satisfaire les besoins du ça.
  • C’est à lui que revient la responsabilité de maintenir les 3 instances en équilibre:
    • Selon Freud, le moi peut recourir à des mécanismes de défense pour se protéger et pour réduire l’anxiété créée par le conflit entre les besoins du ça et les règles du surmoi.
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15
Q

En quoi consiste le surmoi parmi les 3 composantes de la personnalité humaine selon Freud?

A

Le surmoi est l’instance de la personnalité qui agit comme juge moral.

  • On peut le décrire comme l’ensemble des règles, des valeurs, des interdits et des tabous parentaux et sociaux intériorisés par l’individu.
  • Il se développe vers l’âge de 6 ans.
  • Le surmoi met de la pression sur le Moi afin de cadrer dans le contexte moral de l’individu tout en répondant au Ça.
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16
Q

Selon Freud, quels sont les 8 mécanismes de défense les plus courants auxquel le moi peut avoir recourir pour tenter d’équilibrer les exigences du Ça et du Surmoi ?

A
  1. La négation ou déni
  2. Le refoulement
  3. La projection
  4. La régression
  5. Le déplacement
  6. La rationalisation
  7. La formation réactionnelle
  8. La sublimation
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17
Q

Décris les 8 mécanismes de défense les plus courants auxquels le moi peut avoir recourir pour tenter d’équilibrer les exigences du Ça et du Surmoi ?

(Tableau 2.1. du manuel)

A
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18
Q

Selon Freud, quels sont les 5 stades psychosexuels traversés par l’enfant selon une séquence déterminée et intimement liée au processus de maturation?

A
  1. Le stade oral: de la naissance à 1 an
    • L’enjeu développemental de ce stade chez l’enfant est de savoir gérer la stimulation liée à sa bouche. Il s’agit de l’apprentissage de la gestion du plaisir qu’a l’enfant de mettre des choses dans sa bouche.
  2. Le stade anal: de 1 à 3 ans
    • Les enjeux de ce stade sont liés à la digestion et à l’apprentissage de la propreté chez l’enfant.
  3. Le stade phallique: de 3 à 6 ans
    • Enjeu relatif au Complexe d’Oedipe
  4. La période de latence: de 6 à 12 ans
    • Cette période est caractérisée par l’assoupissement de la pulsion sexuelle et le développement des mécanismes de défense.
  5. Le stade génital: 12 ans et plus.
    • Parties génitales.

Selon Freud, pour traverser chaque stade, l’enfant doit gérer une crise particulière au stade. Pour lui, tout le monde passe à travers ces étapes.

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19
Q

Distingue les 5 stades psychosexuels selon Freud.

(Tableau 2.2. du manuel)

A

À chaque stade psychosexuel, la libido se fixe dans la partie du coprs la plus sensible à cet âge.

  • À mesure que le développement du système nerveux se poursuit, d’autres parties du corps deviennent sensibles, et le siège de l’énergie sexuelle se déplace.
  • Chaque stade atteint par l’enfant est en train de créer une nouvelle force chez lui.
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20
Q

L’insistance sur le rôle formateur des premières expériences est une caractéristique majeure de quelles théories?

A

Les théories psychanalytiques

(Freud)

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21
Q

Quelle est l’idée la plus controversée de Freud sur la petite enfance?

A

Le complexe d’Œdipe

L’idée selon laquelle les enfants éprouveraient une attirance sexuelle pour le parent de sexe opposé au cours du stade phallique (entre 3 et 6 ans).

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22
Q

Qu’est-ce qui distingue les idées d’Erik Erikson de celles de Freud?

A

Il est d’accord avec certaines idées de base de Freud, par exeple, il aime l’idée des stades dévelopemenaux et celle de l’inconscience de l’humain.

Par contre,

  • Il définit les stades selon des enjeux non seulement développementaux, mais aussi sociaux, adaptatifs → Stades psychosociaux.
  • Il trouve que Freud met trop d’importance à la sexualité et l’agressivité dans les stades, Erikson s’intéresse plutôt aux stades de développement normatifs d’où l’appellation : stades psychosociaux.
  • Il place plus d’importance à l’intentionnalité et au contexte social dans lequel l’enfant se retrouve. Il dit qu’il y a un peu plus de libre arbitre que ce que croit Freud.
  • Il définit les enjeux en fonction des besoins sociaux.
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23
Q

Après Freud, qui est le théoricien ayant exercé la plus grande influence sur l’étude du développement?

A

Erik Erikson

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24
Q

Comment Erikson conçoit-il le développement?

A

Pour lui, le développement se poursuit durant toute la vie et résulte de l’interaction entre les pulsions internes de la personne et les exigences de la société dans laquelle elle vit.

25
Q

Sur quoi repose la théorie d’Erikson?

A

Elle repose sur l’existence des stades psychosociaux.

  • Selon lui, pour arriver à une personnalité saine, l’individu doit résoudre les 8 crises développementales associées aux 8 stades psychosociaux.
26
Q

Quelle est l’idée principale qui sous-tend la théorie d’Erikson?

A

Chaque nouvelle crise s’impose à l’individu parce que les exigences sociales qui accompagnent les changements liés à l’âge changent elles aussi.

  • Chacune de ces crises se caractérise par 2 possibilités opposées comme les deux côtés d’une même médaille.
27
Q

Quels sont les 8 stades psychosociaux du développement selon Erikson?

A

Selon lui, les 4 stades de l’enfance (les 4 premiers stades) jettent les fondements de la personnalité adulte.

Erikson dit aussi que la manière dont on négocie le premier stade va avoir un impact sur la façon d’entamer le deuxième et ainsi de suite.

*De la naissance à 1 an: Il s’agit d’un stade très important pour la mobilisation de la recherche sur l’impact de la confiance dans le développement de l’enfant.

28
Q

Vrai ou faux

Pour les théoriciens psychodynamiques et psychanalytiques, l’enfant n’est qu’un récepteur passif soumis à l’influence familiale.

A

FAUX

Ces théories insistent sur la nature transactionnelle du processus développemental. L’enfant arrive dans l’équation avec ses besoins et ses tâches propres, il n’est pas un récepteur passif soumis à l’influence familiale.

29
Q

Quels sont les 6 points positifs associés à la perspective psychodynamique et psychanalytique?

A
  1. La reconnaissance de la complexité
    • L’être humain est très complexe et l’observation du comportement explicite n’est pas suffisant pour comprendre la personnalité, la spiritualité, le caractère profond, les motivations d’une personne.
    • Il faut user d’inférences afin de mieux comprendre.
  2. L’accent mis sur les liens familiaux et les expériences précoces dans le développement humain:
    • Elle place une importance sur le rôle familial et les interactions parent-enfant
    • La future personnalité de l’enfant et sa santé mentale globale dépendent du modèle d’interactions qui se met en place dans une famille donnée.
  3. Elle donne une feuille de route pour comprendre le développement, en rendant explicite l’idée que l’enfant est un acteur dans son propre développement.
  4. L’idée fertile des besoins changeants mise de l’avant par les théories psychodynamiques.
  5. Cette théorie a apporté aux psychologues un certain nombre de concepts utiles (ex : l’inconscient, le moi et l’identité).
  6. On attribue généralement à Freud l’invention de la psychothérapie.
30
Q

Quelles sont les 5 faiblesses de la perspective psychodynamique et psychanalytique?

A
  1. Les théories de Freud et d’Erikson reposaient essentiellement sur des observations cliniques (pas systématiques ni sur des sujets «normaux»).
    • La totalité des observations cliniques de Freud portait sur des personnes qui avaient senti le besoin d’entreprendre une psychothérapie.
  2. Un flou caractérise ces théories et à cause de cette imprécision, les chercheurs ont souvent eu du mal à traduire les concepts de Freud et Erikson en définitions opérationnelles et en mesures valides et fiables. Ceci rendait difficile la mise à l’épreuve et la validation de ces théories.
  3. On présume savoir quand est-ce que les choses sont bonnes ou moins bonnes.
  4. Il y a un problème épistémologique : certains chercheurs ont dit que la théorie psychanalytique de Freud est un mécanisme de protection de la part de Freud (est-ce qu’il décrivait ce qu’il vivait lui personnellement?).
  5. Exclusion systématique : il est difficile d’intégrer des constats génétiques aux perspectives psychodynamique et psychanalytique. Elles sont difficilement mises en lien avec d’autres approches.
31
Q

Comment le psychologue John Watson conçoit-il le développement?

A

Watson concevait le développement comme une série de changements comportementaux résultant tous de l’influence de l’environnement. Il affirmait que, par la seule manipulation de l’environnement, on pouvait former les enfants de la manière à ce qu’ils fassent ou deviennent ce que l’on désirait.

32
Q

De quelle perspective s’agit-il?

Dans cette perspective, on se fit uniquement à ce qui est observable, mesurable et quantifiable.

A

Le béhaviorisme

33
Q

Vrai ou faux

Dans un béhaviorisme rigoureux (très peu pratiqué) on n’avance pas de notions difficiles à constater (ex: l’inconscient, la motivation, la personnalité).

A

Vrai

34
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective béhavioriste? (4)

A

Les théories béhavioristes se concentrent sur le rôle des processus fondamentaux de l’apprentissage dans la création et le façonnement du comportement humain, de la naissance à la mort.

  • Les théories béhavioristes de l’apprentissage insistent sur la façon dont l’environnement (influence externe) modèle l’enfant.
  • C’est une perspective dans laquelle on s’est dit qu’il fallait faire attention aux inférences.
  • Pour parler d’apprentissage, on met de côté les concepts non vérifiables et porte notre attention seulement sur ce qui est observable, mesurable et quantifiable.
35
Q

Pour les béhavioristes, le comportement humain résulte de processus d’apprentissage prévisibles.

Lesquels?

A
  1. Le conditionnement classique (Pavlov)
  2. Le conditionnement opérant (Skinner)
  3. L’apprentissage social
36
Q

Quels sont les termes associés au conditionnement classique (Pavlov)?

A
  • Le stimulus inconditionnel : stimulus non appris ou automatique (ex : la nourriture)
  • La réponse inconditionnelle : réponse non apprise ou automatique (ex : la salivation du chien)
  • Le stimulus conditionnel : stimulus appris (ex : la salivation provoquée par l’odeur apprise des aliments qu’on aime)
  • La réponse conditionnelle : réponse apprise
37
Q

Quels sont les termes associés au conditionnement opérant (Skinner)?

A

Opérant (skinnerien) – relations entre stimulus et renforcement

À la base de la motivation – des évènements souhaitables/non souhaitables ont lieu suivant un comportement

  • Renforcement: augmente la probabilité d’occurrence d’un comportement
    • Positif: ajout du stimulus
    • Négatif: retrait du stimulus
    • Intermittent ou continu
    • Façonnement: Présumé être impliquée dans différents aspects du développement (Langage; socialisation)
  • Punition: Intervention qui diminue la probabilité d’occurrence d’un comportement.
38
Q

Quels sont les éléments ajoutés par Albert Bandura à la perspective béhavioriste?

A
  1. Apprentissage vicariant : apprentissage basé sur l’expérience observée des autres de notre entourage, l’imitation des comportements de personnes admirées.
  2. Renforcement intrinsèque : Précurseur de la motivation intrinsèque et basé sur les préférences personnelles (fierté, intérêts).
39
Q

Au niveau de la perspective sociale cognitive, quels sont les 4 facteurs impliqués dans l’apprentissage par observation (modelage) selon Bandura ?

(Perspective sociale cognitive)

A
  1. L’objet de l’attention (attention sélective);
  2. La capacité de mémoriser l’information
  3. La capacité physique de reproduire le comportement ou l’action
  4. La motivation à imiter ce comportement ou cette action.

Bandura soutient que l’observation des modèles permet l’acquisition de connaissances et d’habiletés abstraites autant que concrètes.

40
Q

Quels sont les 3 éléments ressortis dans les réflexions critiques sur le behaviorisme et le développement?

A
  1. Le parallèle dans le développement de la théorie:
    • Le mouvement Freud/Erikson ressemble beaucoup au mouvement Pavlov/Watson/Skinner/Bandura.
    • Besoin d’expliquer davantage, car les énoncés de base ne sont pas suffisants.
  2. Dans le Behaviorisme, on a de la difficulté à intégrer les notions du développement humain.
    • La perspective est utile pour comprendre les mécanismes précis impliqués dans le comportement, mais on a de la difficulté à savoir comment elle s’applique pour expliquer l’expérience humaine.
    • Il y a un décalage entre ce qu’on peut prédire et ce qu’on peut expliquer avec l’approche.
  3. La difficulté à expliquer la richesse de l’expérience humaine:
    • Si on explique le comportement, avons-nous expliqué le phénomène qui sous-tend le comportement?
    • Dans une perspective clinique, on peut diminuer les symptômes sans toutefois modifier la difficulté.
41
Q

Quelles sont les 3 prémisses essentielles de la perspective humaniste?

A
  1. L’être humain est un être avec une volonté. Il n’est pas uniquement sujet à ses pulsions ou aux autres événements extérieurs.
    • La capacité d’agir de l’être humain est très importante et doit toujours être considérée. Il y a quelque chose dans la volonté humaine qui est capable d’influencer ce que la personne est et ce qu’elle devient.
  2. Il a une valeur et une dignité qui dépasse notre évaluation de la normalité
  3. L’être humain a un impact dans son propre développement. Ses perceptions, son évaluation personnelle et ses jugements sont importants dans sa compréhension de son cheminement.
    • Les humanistes ont fait l’élaboration de la notion de concept de soi.
42
Q

Qui sont les théoriciens de la perspective humaniste?

A
  • Carl Rogers
  • Abraham Maslow
43
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective humaniste?

A

La perspective humaniste

  • A fortement été influencée par les idées existentialistes du 20ème siècle
    • Victor Frankl et la pertinence du sens de la vie. Comment on construit le sens qu’on donne à la vie?
    • Pour lui, la notion de définir la réalité, d’avoir des schèmes de signification qui aident la personne à placer l’adversité dans un contexte, était très important.
  • Rogers souligne le besoin d’engagement inconditionnel pour le bien être de l’enfant.
    • Rogers disait que c’est dans l’enfance que l’être humain apprend la valeur de l’engagement inconditionnel et de la dignité humaine
  • Maslow articule cet engagement dans la pyramide des besoins et le chemin vers l’actualisation (la pyramide de Maslow).
44
Q

Quels sont les 2 éléments ressortis de la réflexion critique sur l’humanisme?

A
  1. En accordant un large rôle à la volonté humaine et aux capacités des gens à modifier leurs circonstances de vie, au parent d’influencer le développement de son enfant ou à l’enfant de construire son concept de soi, l’humanisme est fondamentalement optimiste.
    * Est-ce une perspective viable?
  2. Les valeurs qui habitent cette perspective sont différentes de celles des autres perspectives, mais elles sont néanmoins présentes: comment influence-t-elle la vision du développement.
    * L’ empowerment vs la réadaptation dans les programmes de prévention.
45
Q

Sur quoi portent les théories cognitives?

A

Elles portent sur les activités mentales (ex: logique, mémoire) et étudient plus particulièrement le développement des processus de la pensée ainsi que leur influence sur les comportements de l’individu, sa personnalité et ses interactions avec autrui.

46
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective cognitive? (5)

A
  1. Jean Piaget, biologiste, réalisant de nombreuses observations.
    * Observations approfondies de ses propres enfants pendant de nombreuses années.
  2. Perspective du développement cognitif «constructive», fondée sur un développement «innée» et normatif.
  3. Le schème à la base des comportements, des mécanismes d’apprentissage et de changement.
  • Procédure pour agir dans différents contextes
  • Unité cognitive fondamentale
  1. On perçoit les bases du traitement de l’information et les nouvelles métaphores du développement.
  2. On passe des «pulsions» ou de l’inconscient à la gestion de l’information et des connaissances.
47
Q

Quels sont les 4 concepts clés de la théorie du développement cognitif de Piaget?

A
  1. Le schème
    • L’unité fondamental à la base des comportements, des mécanismes d’apprentissage et de changement.
    • Procédure pour agir dans différents contextes
  2. L’assimilation
    • Intégration de nouvelles informations à des schèmes existants
  3. L’accommodation
    • Modification de schèmes afin d’intégrer de nouvelles informations
  4. L’équilibration
    • Réorganisation, restructuration de schèmes.
    • Certains schèmes peuvent devenir plus importants que d’autres dans le quotidien de l’enfant.
48
Q

Quelles sont les 4 périodes du développement cognitifs selon Piaget?

A
49
Q

En quoi consiste la théorie du traitement de l’information?

A
  • La métaphore du développement et du fonctionnement humain change.
    • On fait appel à un objet qui n’existait pas à l’époque de Freud, Watson, Skinner et Piaget – l’ordinateur.
  • La façon dont on gère l’information est à la base de notre comportement devient central au développement humain.

Cette théorie vise à expliquer la manière dont l’esprit traite l’information.

  • Les tenants de cette approche considèrent l’ordinateur comme un modèle de la pensée humaine, ils recourent même au vocabulaire de l’informatique pour décrire des processus cognitifs humains.

La théorisation et l’étude des processus mnésiques (de la mémoire) sont à la base de cette théorie. Celle-ci fractionne la mémoire en sous-processus :

  • L’encodage : la transformation d’information fin de pouvoir la stocker et la récupérer.
  • Le stockage : La conservation de l’information.
  • La récupération : Processus distinct mais associé aux 2 autres.
50
Q

Qu’est-ce qui caractérise le concept de schéma cognitif parmi les concepts clés de la théorie du traitement de l’information? (3)

A

Schéma cognitif

  • Semblable à l’idée de Piaget dans le sens qu’on présume la présence de processus cognitifs.
  • Ces processus peuvent être modifiés à la suite d’expériences et de nouvelles informations.
  • Dépend de la composante «mémoire de travail» de la mémoire afin de faire des liens entre les informations stockées et les nouvelles informations.
51
Q

En quoi consiste la théorie socioculturelle de Vygotsky?

A

Selon cette théorie, les formes complexes de la pensée prennent leur origine dans les interactions sociales des enfants (plutôt que dans leurs explorations personnelles comme pensait Piaget).

Pour Vygotsky, leur acquisition de nouvelles compétences cognitives est guidée par un adulte (ou un enfant plus habile) qui structure leur expérience d’apprentissage = le processus d’échafaudage.

La zone de développement proximal est la distance entre ce que l’enfant peut faire ou apprendre seul et ce qu’il peut apprendre seulement avec l’aide d’une personne plus experte.

  • Comme celle de Piaget, la théorie de Vygotsky suggère l’importance d’offrir à l’enfant des occasions d’exploration active.
52
Q

En quoi consiste la théorie de l’esprit et la métacognition? (4)

A
  • Capacité de prendre du recul et de penser aux pensées de soi ou des autres.
  • Depuis le début du 20ème siècle, il s’agit de la seule nouvelle composante de l’étude de la cognition humaine.
  • La métacognition se développement durant l’enfance et est fortement influencée par les expériences
  • Impliquée dans les phénomènes liés à l’empathie et la capacité de se représenter les expériences des autres.
53
Q

La théorie de l’esprit procède par le biais de 4 étapes, lesquelles?

A

La théorie de l’esprit de l’enfant évolue comme suit :

  1. Des caractéristiques extérieures vers ses caractéristiques intérieures;
  2. De l’observation à l’inférence;
  3. De l’absolu au nuancé dans la compréhension du monde;
  4. Du point de vue d’un seul et unique observateur à un point de vue plus général.
54
Q

Qu’est-ce qui caractérise la perspective interactionniste?

A
  • Il s’agit des théories qui postulent des liens entre le développement et les processus physiologiques.
  • Les approches interactionnistes s’inscrivent dans le courant de pensée de l’éclectisme et tentent de rendre compte de l’interaction entre la biologie et une multitude de facteurs environnementaux dans le développement humain.
  • Cette perspective permet de saisir la multiplicité des causes et déterminants possibles du développement des enfants, adolescents et des adultes.
55
Q

Quelles sont les 3 composantes sur lesquelles repose le modèle du vieillissement harmonieux selon Rowe et Kahn?

A
  1. Le maintien d’une bonne santé physique (en évitant autant que possible la maladie et les incapacités par l’adoption de comportements préventifs et d’attitudes protectrices);
  2. Le maintien des habiletés cognitives
  3. La participation régulière à des activités sociales et productives

Il s’agit d’un paradigme.

56
Q

Quels sont les 4 critères généraux auxquels la plupart des psychologues ont recours pour évaluer l’utilité d’une théorie?

A
  1. Évaluer la capacité d’une théorie à générer des prédictions qui peuvent être testées par la méthode scientifique, à générer des hypothèses vérifiables.
  2. La valeur heuristique d’une théorie : dans quelle mesure stimule-t-elle la pensée et la recherche?
  3. En fonction de la valeur pratique de la théorie : Une théorie peut être jugée utile si elle propose des solutions efficaces aux problèmes.
  4. Évaluer la capacité de la théorie à expliquer les faits fondamentaux du développement.
57
Q

Qu’est-ce qui caractérise la méthodologie de Bronfenbrenner?

A
  • Le développement de l’enfant n’est pas uniquement le résultat de facteurs bio-médicaux.
  • Bronfenbrenner montre comment différents facteurs ou strates de l’environnement peuvent jouer sur le développement de l’enfant.
  • Pour comprendre le développement de l’enfant, il faut comprendre le contexte de vie de celui-ci.
  • Il développe un modèle: le modèle processus (interactions entre les gens), personne (caractéristiques propres aux personnes), contexte (pus large dans lequel les personnes se retrouvent), temps.
58
Q

Quelles sont les 4 conclusions de Bronfenbrenner?

A
  • Il faut regarder le «développement» d’un phénomène avant d’inférer sa pertinence sur la qualité du «développement» (temps) → émergence de la perspective écologique.
  • Considérer le contexte de vie des enfants avant de généraliser (familles pauvres vs mieux nanties).
  • Les processus en tant que moteurs du développement (interaction parent-enfant).
  • Le pertinence des caractéristiques des enfants (poids de naissance, tempérament, autres?).
59
Q

Vrai ou faux

Le modèle de l’écologie développementale de Bronfenbrenner fournit des hypothèses sur la façon dont l’enfant réfléchit et sur la manière dont ses caractéristiques influencent son développement, sa physiologie et son monde affectif.

A

Faux