Module 4 Flashcards
En quoi consiste le cortex cérébral?
Il s’agit d’une couche extérieure du cerveau qui est constituée de matière grise et régit les fonctions supérieures de la perception, les mouvements du corps et tous les aspects de la pensée et du langage.
- Le cortex cérébral est la structure cérébrale la moins développée chez le nouveau-né et celle qui connaît le développement le plus spectaculaire au cours des 2 premières années de vie.
Vrai ou faux
La synaptogenèse est un processus régulier et continu.
FAUX
Elle se fait par à-coups (de façon irrégulière et intermittente).
Quelles sont les importantes implications du processus de synaptogenèse-émondage observé dans le développement neurologique selon les spécialistes du développement?
- Il semble que le développement du cerveau obéisse à la règle «On s’en sert ou on le perd»:
- L’enfant qui grandit dans un milieu riche en interactions sociales adaptées ou intellectuellement stimulant conserve et développe un réseau synaptique plus complexe que l’enfant dont l’environnement offre moins de formes de stimulation.
- Le cerveau du bébé présente une plus grande plasticité que celui de l’adulte ou de l’enfant plus âgé:
- Par contre, la période de plasticité optimale du cerveau est aussi la période de plus grande vulnérabilité aux carences graves.
- Les changements dans le fonctionnement psychologique sont liés à la maturation du cerveau, et ce, tout au long de la vie.
Quelle est l’utilité d’évaluer des enfants de 0 à 2 ans? (4)
-
Comprendre et favoriser le développement: Il faut évaluer l’enfant pour comprendre ce qu’il se passe (comment il s’organise et se développe).
- Favoriser le développement, car si on constate qu’il y a un problème au niveau du tempérament de l’enfant, on va pouvoir travailler dessus avec les parents.
- Répondre aux questions actuelles: on a besoin de faire des évaluations pour pouvoir y répondre.
-
Dépister vs diagnostiquer:
- Diagnostic: un ensemble de symptômes sont présents chez l’enfant et nous permet de dire que l’enfant a un problème X ou Y.
- Dépistage: on dit qu’il y a quelques symptômes qui peuvent être inquiétant, mais pas assez pour dire que l’enfant a un trouble particulier.
- Lors de l’évaluation, il est important de faire la distinction entre les deux, on ne va pas utiliser les mêmes outils pour diagnostiquer que pour dépister.
- Développer des interventions: Pour s’assurer qu’une intervention est efficace, il faut l’évaluer.
Quels sont les défis de l’évaluation d’un enfant de 0 à 2 ans ? (4)
- Le bébé n’est pas en mesure de communiquer avec nous.
-
Les différences importantes entre les parents et les observateurs externes:
- Les parents: Certains pensaient ne pas pouvoir se fier aux parents pour les aider. Maintenant, on convient que les parents sont les spécialistes de leur enfant et peuvent nous aider. Ils peuvent toutefois être portés à ne pas dire toute la vérité (ex: en contexte de centre jeunesse).
- L’observateur externe: évalue l’enfant de façon neutre, en ayant les compétences, mais sans connaître l’enfant. Ceci fait que le chercheur peut manquer d’informations sur l’enfant. Les parents pourraient l’aider en lui disant si l’enfant est comme à l’habitude ou s’il est malade.
- En mélangeant les 2 courants de pensée, on pourrait obtenir des données plus valides.
-
La fidélité de l’administration: On crée les outils en contexte universitaire. Par la suite, on veut l’implanter en CLSC ou en centre jeunesse et on veut que ce soit une travailleuse sociale qui l’administre.
- Ceci peut augmenter sa charge de travail de bcp. Il est possible qu’elle n’ait pas le temps d’être formée adéquatement, et rendu dans les familles, elle ne puisse pas l’administrer de façon conforme. Ceci pourrait nuire aux résultats de recherche.
-
La sensibilité des outils:
- Pour un trouble, on a une courbe normale où les enfants ne présentant pas de trouble se retrouvent au centre, mais ceux présentant des symptômes se retrouvent à l’une ou l’autre des extrémités.
- Le chercheur détermine les seuils selon les études qu’il va faire. Le déplacement du seuil va avoir une grande influence sur les conclusions, donc ça peut causer un gros impact sur l’évaluation de l’enfant.
Les connaissances qu’on a aujourd’hui dépendent des évaluations qui ont été faites, des évaluations qui ont plusieurs limites.
Vrai ou faux
Le développement physique du bébé est très rapide.
Vrai
Quelles sont les principales caractéristiques du développement physique du nouveau-né? (3)
-
Le développement du système nerveux est rapide et subit de nombreux changements:
- À la naissances, les 2 hémisphères du cerveau ne sont pas développés, aucun ne domine l’autre. Par contre, dans les premiers mois, il va y avoir une latéralisation.
- Latéralisation: un hémisphère va venir dominer l’autre et assumer des fonctions plus importantes que l’autre.
-
Le cerveau du bébé présente une plus forte plasticité que celui de l’adulte ou de l’enfant plus âgé: ça signifie que les neurones n’ont pas encore une fonction spécifique.
- Si une région du cerveau est endommagée, les autres régions pourront s’adapter et combler la blessure du bébé = plasticité.
- Par contre, la période de plasticité optimale du cerveau est aussi la période de plus grande vulnérabilité aux carences graves.
- Plus le bébé vieillit, plus ses neurones se développent et moins il sera capable de plasticité.
-
La croissance résulte de la synaptogenèse:
-
La synaptogenèse: La formation des connexions entre les neurones.
- Durant les premiers mois, les neurones du bébé se connectent pour former des synapses.
-
L’émondage: Élimination de certaines connexions neuronales de l’arbre dendritique.
- Se produit lorsqu’il y a des connexions qu’on n’utilise pas suivant la règle: «On s’en sert ou on le perd».
-
La synaptogenèse: La formation des connexions entre les neurones.
Quelle est l’hypothèse pour expliquer l’autisme présentée dans le cours?
Elle croit que l’autisme serait dû à un excédent de synapses causé par un dysfonctionnement du processus d’émondage.
- Ce dysfonctionnement perturbe l’homéostasie et la plasticité du cerveau:
- Dans le cerveau d’un enfant autiste, le processus d’émondage ce produit différemment que dans celui d’un bébé typique. En vieillissant, son cerveau reste à celui d’un bébé de 15 mois où il y a bcp de connexions synaptiques.
- Des synapses devenues inutiles, mais qui demeurent présentes:
- Elles vont venir contrecarrer la capacité de l’enfant à chercher l’information rapidement.
- Les neurones vont s’opérer avec une organisation différente:
- Non seulement le cerveau du jeune autiste a un processus d’émondage qui n’élimine pas les connexions inutiles, mais il peut émonder des synapses utiles et qui fonctionnent bien, mais en laisser d’autres dont l’enfant n’a pas besoin, ce qui va causer une organisation différente.
Qu’est-ce que le dysfonctionnement du processus d’émondage dans le cerveau de l’enfant autiste pourrait expliquer? (2)
- La présence élevée d’épilepsie chez les enfants: Avoir bcp de connexions synaptiques pourrait permettre le passage plus facile d’ondes au cerveau qui pourraient déclencher des chocs épileptiques.
- Les comportements de mémorisation élevée chez les autistes.
Qu’est-ce qui caractérise le sommeil chez le nouveau-né (0-2 ans) ?
Le sommeil permet la maturation du cerveau et la consolidation des apprentissages.
- À la naissance, le nouveau-né dort entre 21h-22h par jour, par courtes périodes de moins d’une heure à la fois.
- Ça peut créer des tensions parents-enfants, mais il faut être patient avec le bébé puisque c’est important pour son développement.
- Vers 6 semaines, le bébé commence à dormir des 2 heures d’affilées, donc il va commencer à «faire ses nuits».
- Vers 8 semaines, on voit un début de rythme circadien s’établir, ce qui veut dire que le bébé va dormir plus longtemps la nuit que le jour.
Qu’est-ce qui caractérise le cycle veille-sommeil des bébés de 0 à 2 ans ?
Il y a 5 états de conscience chez le nourrisson qui prennent la forme d’un cycle:
- Le sommeil profond
- Le sommeil actif (aussi appelé sommeil paradoxal)
- L’éveil calme
- L’éveil actif
- Les pleurs et pleurnichements
En général, ces 5 états se succèdent dans le même ordre et à intervalles réguliers: les nouveau-nés passent du sommeil profond au sommeil actif, puis pleurnichent, mangent, passent à l’état d’éveil calme puis d’éveil actif. Après quoi, ils s’assoupissent et s’endorment profondément.
- Cette séquence se répète environ toutes les 2 heures.
Le développement du sommeil chez les jeunes enfants est grandement lié à la maturation du SNC.
Devrions-nous pratiquer le cododo?
La pratique du cododo signifie: dormir dans le même lit (ou divan) que son bébé ou avoir le berceau du bébé dans la chambre du parent.
- Des chercheurs croient que cette pratique pourrait être associée à un risque de mort subite du nourrisson plus élevé.
VS
- D’autres croient que lorsque le bébé est dans la même chambre que les parents, ça va diminuer les risques de mort subite puisque les parents sont plus sensibles aux difficultés que pourrait avoir l’enfant.
- Les auteurs vont donc dire que, pour que ce soit une bonne pratique, il faut suivre des règles établies.
- Ex: pour pratiquer le cododo dans le lit, il faut s’assurer de suivre toute une procédure pour se placer dans une position qui n’écrasera pas le bébé. Dans ce cas, ça peut faciliter le sommeil de l’enfant et de la mère puisqu’on peut allaiter directement dans le lit.
L’autre enjeu que soulèvent les auteurs est la question de l’auto-apaisement:
- Jusqu’à 5 mois, on considère que le bébé a besoin de son parent pour le rassurer, mais après 5 mois, certains auteurs disent qu’il est important que le bébé soit capable de se rassurer lui-même.
En quoi consiste la méthode du 5-10-15 et est-elle conseillée?
La méthode du 5-10-15 est une méthode pour apprendre à un enfant à s’endormir par lui-même.
- L’enfant est déposé dans son lit éveillé et le parent sort de la chambre. Si l’enfant appelle (ou pleur), le parent attend d’abord 5 min avant de retourner le voir. Il le console, mais ne le prend pas et ressort de la chambre. Au fur et à mesure que le temps passe, le parent attend plus longtemps avant de retourner voir l’enfant, c’est-à-dire 10 min puis 15 min, et ce jusqu’à ce que l’enfant s’endorme.
Présentement, les recherches disent que, ça permet à l’enfant de s’apaiser et de pleurer moins. Dans l’étude, on a vu que dans tous les groupes, les pleurs ont diminué.
Est-ce qu’il faut pratiquer la méthode 5-10-15?
- Si les parents sont à l’aise de le faire et de mettre en place une routine sécurisante, ils peuvent. Par contre, s’ils ne sont pas à l’aise, on ne doit pas les forcer à le faire.
Le fait de prendre un nouveau-né dans ses bras chaque fois qu’il pleure risque-t-il de renforcer ce comportement et d’en augmenter la fréquence?
Non, au contraire, cela semble rassurer l’enfant et l’aider à se construire une représentation du monde sécurisante et prévisible. Les recherches indiquent qu’une réponse rapide aux pleurs dans les 3 premiers mois de vie en diminue la fréquence par la suite.
Qu’est-ce qui caractérise le pleur chez le nouveau-né?
Le pleur est un phénomène bio-social qui exprime l’état du système nerveux et assure le bon développement du bébé en stimulant l’intervention du parent.
- C’est le moyen de communication du bébé.
- La sonorité des pleurs varie selon les besoins exprimés:
- Faim
- Colère
- Inconfort
- Fatigue
- Douleur
Les pleurs et leurs sonorités sont universels:
- On remarque que les pleurs ont tous la même sonorité (amplitude, force) pour la faim chez les enfants partout dans le monde.
Quels sont les 2 phénomènes associés à une disruption du système de pleur chez les enfants de 0 à 2 ans?
(Assessment of infant cry : acoustic cry analysis and parental perception)
On observe parfois une disruption du système de pleur (compréhension moins bonne) qui peut venir de 2 phénomènes:
-
Le signal de l’enfant est pauvre ou anormal: certains bébés ne sont pas capables de bien faire le signal sonore attribué à la faim, par exemple.
- On remarque que c’est un symptôme de certaines maladies (ex: méningite, syndrome de Down, mort subite).
- Le pleur anormal pourrait être un symptôme précurseur de certaines difficultés de l’enfant et pourrait nous aider à dépister des maladies chez l’enfant.
- Les enfants de mères ayant consommé de la cocaïne vont avoir un pleur anormal et parfois ces enfants n’auront pas d’autres anormalités.
- On remarque que c’est un symptôme de certaines maladies (ex: méningite, syndrome de Down, mort subite).
-
Le parent a des réactions atypiques: le bébé pleure très typiquement, mais ses parents ne répondent pas adéquatement aux pleurs.
- Les études ont démontré que les mères dépressives ne vont pas juger le pleur de la même façon, ce qui peut faire qu’elles vont répondre moins vite au bébé.
- Les parents vont répondre plus rapidement aux pleurs de leur premier enfant que ceux qui en sont à leur 2e enfant.
L’analyse des tonalités permet de dépister la présence de difficultés.
Qu’est-ce que sont les réflexes?
Les réflexes sont des mouvements involontaires présents dès la naissance de l’enfant.
En quoi consiste la myélinisation des fibres nerveuses?
La myélinisation est la formation des gaines de myéline qui enveloppent chaque axone → processus crucial dans le développement neuronal.
- La myélinisation des axones commence vers 1 an et suit les règles du développement céphalocaudal et proximodistal.
- Elle est plus rapide durant les 2 premières années de vie, mais se poursuit durant l’enfance et l’adolescence.
Quelles sont les 2 catégories de réflexes chez les nouveau-nés?
1. Les réflexes adaptatifs: ils sont présents à la naissance et persistent toute la vie.
- Ils nous protègent toute notre vie contre les stimulus potentiellement dangereux.
2. Les réflexes primitifs: Ce sont des comportements peu évolués, présents à la naissance et qui sont précurseurs du développement des mouvements volontaires et des habiletés motrices.
- Ils permettent au nouveau-né de s’adapter rapidement après la naissance, mais disparaissent pour laisser place aux mouvements volontaires.
- On les qualifie de primitifs, car ils relèvent de régions plus primitives du cerveau dont le développement est presque achevé à la naissance. Ces régions sont le bulbe rachidien et le mésencéphale.
-
Les réflexes primitifs sont de 2 catégories:
- Les réflexes primitifs de survie: réflexes qui sont les vestiges de l’évolution de l’espèce humaine et qui permettent la survie. Ils sont présents avant le développement des capacités motrices.
- Les réflexes primitifs posturaux: ils sont les premiers indicateurs du développement moteur, ils sont vifs, reproductibles et sont faciles à stimuler chez le bébé.
Quels sont les réflexes que comprend chacune des catégories de réflexes?
Quels sont les 2 grands principes sous lesquels vont se développer les habiletés motrices?
- Le développement céphalocaudal: ce qui signifie que les habiletés motrices vont se développer de la tête vers les membres inférieurs, donc la tête va se développer avant les pieds.
- Le développement proximodistal: ce qui signifie que les habiletés vont se développer du tronc vers les extrémités.
Quels sont les 3 types d’habiletés motrices des enfants de 0-2 ans?
- Les habiletés locomotrices: ramper, marcher, courir, sauter, etc.
- Les habiletés posturales: maîtriser les mouvements de la tête, pousser, tirer et se pencher, etc.
- Les habiletés manipulatoires: saisir, jeter, manipuler ou déplacer des objets, donner des coups de pied, etc.
Qu’est-ce qui caractérise le développement des habiletés motrices chez les nouveau-nés?
De manière typique, la séquence de développement des habiletés motrices suit les règles du développement céphalocaudal et proximodistal.
- Les mouvements rythmiques répétés chez les jeunes bébés ou stéréotypies rythmiques semblent culminer vers 6-7 mois.
- Sans être totalement volontaires et coordonnés, ces mouvements ne sont pas aléatoires: ils seraient liés à la maturation cérébrale programmée.
- Il y a une hypothèse voulant que le développement moteur soit en partie programmé par une horloge biologique.
On remarque que la séquence est la même pour tous les bébés, mais le rythme d’acquisition des compétences motrices va varier.
Quels sont les déterminants du développement moteur des nouveau-nés ?
-
La génétique: L’âge d’apparition des habiletés est plus similaire chez les jumeaux.
- Quand on prend des jumeaux MZ, on voit qu’ils vont acquérir leurs compétences à un âge plus similaire que les jumeaux DZ, ce qui permet de croire qu’il y a peut-être quelque chose dans la génétique qui oriente la capacité ou non des habiletés motrices.
-
L’environnement: L’âge d’apparition dépend des opportunités offertes de s’engager dans une activité physique.
- On voit aussi que ça déprend de l’environnement. Pour développer ses capacités motrices, le bébé a besoin d’expériences. Il a besoin d’expérimenter.
- L’environnement peut venir retarder ou devancer l’apparition des compétences, mais peu importe ce qu’on fait, l’enfant va quand même être capable, jusqu’à un certain point, de développer ses capacités motrices.
Quelles sont les 3 perspectives théoriques prioritaires dans le développement cognitif des enfants de 0-2 ans?
- L’approche psychométrique
- L’approche cognitiviste piagétienne
- L’approche néopiagétienne
Qu’est-ce qui caractérise l’approche psychométrique parmi les perspectives théoriques prioritaires dans le développement cognitif des enfants de 0-2 ans?
Selon l’approche psychométrique…
- Les capacités cognitives sont perçues comme un ensemble formant l’intelligence d’un individu.
- Au début, on a remarqué le fait que les enfants ne vont pas tous développer leurs capacités cognitives en même temps.
- L’intelligence varie entre les individus.
Cette approche s’intéresse à la comparaison entre les individus, à l’aide de différentes mesures.
Qu’est-ce qui caractérise l’approche cognitiviste piagétienne parmi les perspectives théoriques prioritaires dans le développement cognitif des enfants de 0-2 ans?
Selon l’approche cognitiviste piagétienne…
- Les capacités cognitives se développent selon un ordre commun prédéfini
- Selon Piaget, on a plusieurs capacités cognitives qui vont se développer selon une séquence prédéfinie.
Cette approche s’intéresse au développement des différentes structures cognitives.
Qu’est-ce qui caractérise l’approche néopiagétienne parmi les perspectives théoriques prioritaires dans le développement cognitif des enfants de 0-2 ans?
Selon l’approche néopiagétienne…
- Les structures cognitives évoluent de façon prédictible, mais des différences individuelles existent.
- Cette approche a proposé de mélanger les deux autres perspectives.
- Elle s’intéresse au développement commun et individuel des capacités cognitives.
- Qu’est-ce qui fait qu’un individu va avoir un développement similaire à celui d’un autre et qu’est-ce qui fait qu’il va avoir un développement différent?
Qu’est-ce qui caractérise la période sensorimotrice selon Piaget?
Piaget appelle intelligence sensorimotrice, cette forme primitive de pensée, et période sensorimotrice la période durant laquelle les nourrissons développent et raffinent leur intelligence sensorimotrice.
- Cette période correspond aux 2 premières années de vie et comporte 6 stades au cours desquels les principales acquisitions cognitives sont la causalité, la permanence de l’objet et la représentation symbolique.
C’est une période centrée sur les actions :
- Piaget dit que de 0 à 2 ans, l’enfant va être centré sur les actions. Tout ce qu’il va faire et qui va lui apprendre comment son environnement s’organise, passe par les actions.
- De 0 à 1 mois, le nouveau-né vit dans l’immédiat.
Le bébé utilise son expérience sensorielle pour se créer des schèmes:
- Chaque mouvement lui donne de l’information sur son corps et sa relation avec l’environnement.
L’apprentissage de la permanence de l’objet:
- C’est la conscience que les objets existent même quand ils sont hors de portée et de vue.
- C’est l’une des capacités cognitives importantes que doit apprendre l’enfant.