MODULE 5 Flashcards
Q1. Selon vous, quels sont les éléments de la culture d’un patient dont on doit tenir compte pour assurer la meilleure prise en charge possible?
Les influences culturelles peuvent jouer sur les réactions du patient à l’égard de la maladie, du traitement que vous lui suggérez et de vos efforts pour l’aider à prévenir les récurrences en modifiant ses facteurs de risque. Il peut donc être important de vous renseigner sur ces possibilités; vous devez lui expliquer qu’il doit partager ses impressions et celles de sa famille quant à vos recommandations. Expliquez-lui que sa communauté ne vous est pas familière et qu’il doit vous aviser de toutes croyances ou obligations dont vous devez être conscient, comme des restrictions alimentaires, thérapeutiques, etc., si elles s’avèrent pertinentes.
Q2. Décrivez au moins une différence entre la compétence culturelle et la sécurité culturelle.
La compétence culturelle fait partie de la sécurité culturelle, mais cette dernière va au-delà de la compétence pour promouvoir la perspective du patient afin de protéger son droit à ses propres convictions. Si un patient estime que vous respecterez ses convictions et que vous ne tenterez pas de les changer, il sera plus ouvert à vos recommandations. Un médecin dont la pratique est culturellement sécuritaire a pris le temps de réfléchir à ses propres biais culturels, de les reconnaître et de faire en sorte qu’ils ne nuisent pas aux soins que reçoit le patient. Ce modèle d’autoréflexion, de sensibilisation et de promotion est également de mise à l’échelle d’une organisation.
Q3. Comment la colonisation continue-t-elle à avoir un impact sur la santé des peuples autochtones du Canada?
En imposant les valeurs culturelles et les lois occidentales, le Canada a profondément influencé tous les déterminants de la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Ces tentatives d’assimilation culturelle les ont privés de leurs terres, de leurs systèmes d’autonomie gouvernementale, de leurs cultures, de leurs langues, de leurs systèmes de soins de santé et d’éducation, de leur économie, etc. Il est impossible de profiter d’un bon état de santé et de mieux-être lorsqu’autant de déterminants ne sont pas satisfaits. Une préoccupation plus récente est l’impact durable des pensionnats. On a systématiquement tenté de détruire les langues, les cultures traditionnelles et, ainsi, la dignité des Premières Nations, des Inuits et des Métis. La plupart des Canadiens commencent tout juste à connaître l’envergure des abus de ce système, qui a d’abord obligé la séparation des enfants d’avec leurs parents, leur famille, leur communauté et leur culture. Certains enfants ont été victimes de violence sexuelle et physique.
Chez les peuples autochtones, l’héritage des pensionnats se manifeste par la perte d’identité, l’aliénation et le cynisme envers le reste de la société. Ce traumatisme a laissé dans son sillage des problèmes de dépendance, de violence familiale (les victimes de violence qui n’en sont pas guéries finissent par être violentes envers les autres) et de suicide qui risquent de se transmettre aux générations suivantes. Les communautés autochtones s’acharnent à guérir de ce traumatisme et à assurer la résilience de leur jeunesse et de leur culture. La présence d’effectifs de santé qui peuvent offrir des soins culturellement sécuritaires fait partie de cette guérison.
Parmi les énoncés suivants au sujet des Inuits, des Cris et des Naskapis au Québec, lequel est FAUX ?
A.
Les services publics reçus dans les communautés de ces nations relèvent du gouvernement provincial.
B.
Ces nations jouissent d’un statut spécial qui leur a été accordé dans le but d’éliminer les inégalités de santé auxquelles font face les Autochtones au Québec.
C.
Les particularités des services publics reçus par ces nations tirent en partie leur origine de conventions concernant l’exploitation de leurs territoires.
D.
Ces nations ont des responsabilités dans la prise en charge des programmes d’éducation qui sont offerts dans leurs communautés.
Rétroaction :
B.
Ces nations jouissent d’un statut spécial qui leur a été accordé dans le but d’éliminer les inégalités de santé auxquelles font face les Autochtones au Québec.
Parmi les énoncés suivants au sujet de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador(APNQL), lequel est ou lesquels sont vrai(s)?
- Elle agit comme porte-parole des Premières Nations auprès des gouvernements et de la population non autochtone.
- Son mandat inclut la défense et la promotion des droits des Premières Nations.
- Elle comprend plusieurs comités de développement dans le domaine de l’éducation, de la santé et de l’économie.
- Elle est responsable de faire appliquer les mesures prévues par la Loi sur les Indiens dans les communautés autochtones au Québec et au Labrador.
1,2,3
Parmi les énoncés suivants au sujet des communautés autochtones au Québec, lequel est ou lesquels sont vrai(s)?
- Les services de santé offerts aux Premières Nations du Québec sont financés par le gouvernement fédéral et par le gouvernement provincial.
- Grâce à l’initiative de Joé Juneau, mise sur pied en 2005, les Autochtones du Québec sont maintenant proportionnellement aussi nombreux à obtenir leur diplôme d’études secondaires que les Québécois non autochtones.
- Depuis 1980, on observe une augmentation de la prévalence de la toxicomanie, de l’obésité et du suicide dans les communautés autochtones au Québec.
- Il existe des établissements d’enseignement autochtones au primaire, au secondaire et au CEGEP.
1,3,4
Parmi les énoncés suivants au sujet des pensionnats indiens au Canada, lequel est ou lesquels sont vrai(s)?
Ils étaient administrés en partie par les églises catholiques.
Au total, environ 100 000 enfants autochtones ont séjourné dans les pensionnats indiens.
Leur fréquentation était obligatoire pour les enfants autochtones âgés de 7 à 15 ans à partir de 1920.
Le dernier pensionnat indien du Canada a fermé ses portes en 1996.
TOUTES
Parmi les choix suivants, lequel est ou lesquels sont considéré(s) par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL) comme étant des conséquences de la fréquentation des pensionnats par les Autochtones?
Augmentation du risque d’abus de drogue ou d’alcool.
Détérioration générale de l’état physique.
Traumatismes psychologiques pouvant être transmis aux générations suivantes.
Développement d’un sentiment d’appartenance à l’identité canadienne.
1,2,3