Module 5 Flashcards

1
Q

L’incapacité au travail dépend de 4 systèmes du contexte sociétal. Quels sont-ils ? Explique les un peu.

A

Système personnel : Dimensions affectives, cognitives, physiques et relationnelle
Système de l’entreprise : Environnement externe, organisation de l’entreprise, département, poste
Système législatif d’assurance : Lois provinciales et fédérales, règlements administratifs, agent d’indemnisation et conseiller en réadaptation
Système de santé : Équipe interdisciplinaire et interorganisationnelle, équipe multidisciplinaire, autres professionnels de la santé et le médecin traitant.

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2
Q

Quelle est la différence entre le travail réel et le travail prescrit ?

A

Le travail prescrit est ce qui est prévu par les concepteurs du travail (patron) et le travail réel est ce qui est réellement fait par l’employé.

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3
Q

Quand on fait une analyse de poste, il faut penser que le poste et les tâches reliés peuvent ______________. Ainsi, il est important de considérer les différents ___________ et __________ donnés.

A

Changer au courant de l’année.
Contextes et moments donnés

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4
Q

À quoi servent les banques de données et les monographies professionnelles à l’ergothérapeute en réadaptation socioprofessionnelle ? Quelles sont les banques pouvant être utilisées par l’ergo ?

A

Les banques de données et les monographies professionnelles servent à bien connaître les tâches de l’individu et pouvoir lui offrir les meilleurs services de réadaptation.
Les banques pouvant être utilisées sont : Repères, Classification nationale des professions (CNP) & Guide des carrières et le centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail.

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5
Q

Que veut dire les descripteurs suivants des monographies professionnelles : B, G, K, M, S

A

B : Position corporelle (en lien avec l’activité physique)
G : Habileté général à apprendre (aptitudes)
K : Coordination motrice
M : Dextérité manuelle
S : Force (Activité physique)

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6
Q

Que veut dire le descripteur S des monographies professionnelles ? Quels sont les différents grades de ce descripteur ?

A

Le descripteur S réfère à la force nécessaire pour effectuer les tâches d’une journée normale au travail. Cela peut référer à la force nécessaire pour tirer, pousser, soulever et déménager des charges.
S1 : Force limitée, soit moins de 5kg
S2 : Force minimale, soit entre 5-10kg
S3 : Force moyenne, soit entre 10-20 kg.
S4 : Force maximale, soit plus de 20 kg

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7
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, qu’est ce qui est considéré comme un travail sédentaire ?

A
  • Soulever des charges de moins de 10lbs
  • Être debout et marcher occasionnellement
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8
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et le Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, qu’est ce qui est considéré comme un travail léger ?

A
  • Soulever ou porter fréquemment 10 lbs.
  • Soulever ou porter un maximum de 20 lbs
  • Marcher et être debout fréquemmenet
  • Action de pédales et/ou de commandes
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9
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et le Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, qu’est ce qui est considéré comme un travail moyen ?

A
  • Soulever ou porter fréquemment 20 lbs
  • Soulever ou porter jusqu’à 50 lbs
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10
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et le Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, qu’est ce qui est considéré comme un travail lourd ?

A
  • Fréquemment 50 lbs
  • Maximum de 100
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11
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et le Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, qu’est ce qui est considéré comme un travail très lourd ?

A
  • Fréquemment plus de 50 lbs
  • Jusqu’à un maximum de plus de 100.
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12
Q

Selon la Classification canadienne descriptive des professions (CCDP) et le Dictionary of Occupational Titles (DOT) & Valpar, que signifie le descripteur occasionnel, fréquent et constant ?

A

Occasionnel : Moins de 1/3 d’une journée habituelle de 8h. Soit 33% ou moins de 2,5 h.
Fréquent : Entre 1/3-2/3 d’une journée habituelle de 8h. Soit entre 33-66% ou 2,6-5,25h.
Constant : Plus du 2/3 d’une journée habituelle de 8h. Soit plus de 66% du temps ou encore 5,26 heures.

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13
Q

Quelles sont les 5 grandes étapes lorsqu’on veut adapter un poste de travail ?

A

1) Lecture du dossier : Prendre connaissance du mandat/motif de référence
2) Réaliser des investigations préliminaires
3) Analyse une situation de travail et effectuer un prédiagnostic
4) Établir un plan d’action
5) Mise en action du plan d’action

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14
Q

Quelle est la première étape lorsqu’on désire adapter un poste de travail ? En quoi consiste-elle ?

A

Faire une lecture du dossier
L’ergo doit prendre connaissance du dossier en le lisant, prendre connaissance du mandat/motif de référence, déterminer si la personne a donné son consentement aux soins et à la communication des renseignements. L’ergo doit également déterminer le contexte dans lequel la demande est formulé, quels sont les acteurs impliqués dans cette demande et quels sont leurs différentes attentes.

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15
Q

Quelle est la deuxième étape lorsque l’on désire adapter un poste de travail ? À quoi sert-elle ?

A

Réaliser des investigations préliminaires :
- Déterminer les situations, les activités et les tâches précises de l’emploi qui nécessite une investigation approfondie.
- Permet de comprendre globalement le poste de travail, le fonctionnement de l’établissement et les facteurs de variabilité dans la situation.

–> Lorsque l’ergo, réalise ses investigations, il est important qu’il aille du plus spécifique au plus général afin de bien comprendre la situation.

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16
Q

Quelles sont les différentes actions réalisées lors de l’étape d’investigations ?

A

1) Lecture d’écrits scientifiques et professionnels dans les différentes monographie professionnelle afin de mieux comprendre l’emploi.
2) Rechercher les informations existantes dans l’établissement
3) Documenter le ou les changements survenus suite au départ de l’employé.
4) Classer et analyser les données recueillies lors des investigations préliminaires
5) Déterminer les situations, activités et tâches critiques à analyser plus en profondeur.

17
Q

À quel moment est-ce qu’un ergothérapeute décide d’investiguer plus en profondeur une situation, une activité ou une tâche critique de l’emploi ?

A

1) Présence d’ISHP
2) Plaintes de d’autres employés
3) Exigences de la situation risquant d’outrepasser les capacités actuelles du travailleur ou les restrictions fonctionnelles émises à son dossier
4) Présence de facteurs de risque en lien avec son problème de santé.

18
Q

Les situations/activités/tâches choisies d’être investiguées plus en profondeur, doivent être ____________ par rapport à ______________ du travail de la personne. En effet, il faut être conscient que l’analyse de la situation requiert du ___________ et ________________, donc on ne peut pas tout analyser. Il y’a la possibilité potentielle _______________________, soit d’____________ le poste, mais ce n’est pas toujours le cas. De plus, il faut considérer que lorsqu’on adapte un poste, il y’a des possibilités que les _________________ du travail pour la personne, à l’égard d’une situation précise, se modifient.

A

Importantes, l’ensemble du travail
Temps et des ressources
D’implanter un changement, d’adapter
Représentations

19
Q

Quelles sont les principales sources de données utilisées lorsqu’on analyse une situation de travail dans le but d’établir un prédiagnostic ?

A

1) Observations en emploi du travailleurs et des autres travailleurs effectuant la même tâche, à l’aide de grille d’observations ou d’un enregistrement vidéo.
2) Verbalisations : On peut effectuer un entretient en simultanée avec une personne clef pendant qu’un travailleur exécute des tâches ou on peut effectuer l’entretien par interruption de la tâche auprès du travailleur réalisant la tâche
3) Utilisation d’outils comme des grilles et des instruments de mesure.

20
Q

Vrai ou faux, le seul consentement a obtenir lors d’une analyse de poste est celui de la personne au dossier. On se doit donc toujours d’informer la personne d’un renseignement le concernant et contenu dans son dossier qui a été fourni par un tiers.

A

Faux, Un usager n’a pas le droit d’être informé d’un renseignement le concernant et contenu dans son dossier qui a été fourni par un tiers à moins que ce dernier n’ait consenti par écrit à la divulgation de ce renseignement et de sa provenance

21
Q

Quels sont les différents outils utilisés lors des observations à la tâche ?

A
  • Instruments de mesure : Goniomètre, tensiomètre, balance, ruban à mesurer, etc.
  • Chronique des évènements
  • Chronique d’opérations
  • Grille d’estimation des exigences du travail
  • Outils pour le retour et le maintien au travail ?
22
Q

Quelle sont les avantages et les désavantages de prendre la chronique d’événement vs d’opérations lors d’une observation à la tâche ?

A

La chronique d’événement permet d’avoir une bonne idée de chaque étape du travail ainsi que de la durée accordé à chaque étape tandis que la chronique d’opérations permet seulement de déterminer les étapes à faire pour effectuer la tâche. La chronique d’opération demande cependant moins de temps ce qui peut être avantageux.

23
Q

Vrai ou faux, on peut regroupé la chronique d’événement et d’opérations, en plus d’ajouter une case d’analyse des exigences de la tâche, afin de créer un outil complet pour les observations à la tâche.

A

Vrai

24
Q

Que doit-on faire lors de la troisième étape d’adaptation de poste de travail ?

A
  • Analyser les résultats issus des observations en emploi, des verbalisations, des outils de mesure et des grilles d’évaluation
  • Établir des liens entre les différents éléments de la situation de travail
  • Émettre un pré-diagnostic des situations de handicap au travail, i.e. formuler à partir de l’analyse des données, des hypothèses sur les difficultés ou problèmes risquant d’être vécus par le travailleur
  • Compléter et valider les analyses et le pré-diagnostic auprès du travailleur suivi en réadaptation, des autres professionnels impliqués au dossier et des personnes clefs consultées lors de l’analyse de poste (s’assurer d’obtenir le consentement du travailleur avant de divulguer des informations le concernant)
25
Q

Vrai ou faux, il est essentiel qu’une tiers personne fournissant un renseignement par rapport à un usager, ait consenti par écrit à la divulgation de ce renseignement et de sa provenance.

A

Vrai

26
Q

Vrai ou faux, compléter et valider les analyses et le pré-diagnostic auprès du travailleur suivi en réadaptation, des autres professionnels impliqués au dossier, des personnes clefs consultées lors de l’analyse de poste ainsi que des différents partenaires impliqués dans le dossier, constitue l’étape 3 d’adaptation de poste de travail.

A

Faux : l’étape 3 consiste à compléter et valider les analyses et le pré-diagnostic auprès du travailleur suivi en réadaptation, des autres professionnels impliqués au dossier ainsi que des personnes clefs consultées lors de l’analyse de poste seulement et non également les différents partenaires impliqués

27
Q

En quoi constitue l’étape 4 d’adaptation du poste de travail ?

A

1) Présenter le pré-diagnostic aux partenaires impliqués dans le dossier
2) S’assurer que ces partenaires adhèrent aux hypothèses qu’il contient ou reconnaissent les problèmes identifiés (ajuster au besoin le pré- diagnostic en fonction de leur rétroaction)
3) Élaborer avec le travailleur et les partenaires clefs un plan d’action (plan d’intervention) qui permettra de corriger les situations de handicap identifiées.

28
Q

Quels sont différentes actions pouvant être visées par le plan d’action ?

A

1) Changement des modes opératoires utilisés par le travailleur
2) Enseignement de stratégies compensatoires
3) Adaptation du poste de travail (équipements, outils, aménagements, modifications de tâches…) S 4) Réaffectation dans un autre poste de travail
5) Développement de capacités spécifiques de travail

29
Q

Quelle est l’étape 5 de l’adaptation du poste de travail ? En quoi constitue-t-elle ?

A

1) Assurer ou s’assurer de la mise en œuvre du plan d’action
2) Mesurer l’efficacité du plan d’action pour corriger les situations de handicap au travail identifiées

30
Q

Qui suis-je ?
A) Cet effort trop grand survient habituellement dans les premiers moments du soulèvement. Le poids de la charge, combiné à sa position par rapport au manutentionnaire, en détermine l’ampleur. C’est le type d’effort le plus documenté en manutention.
B) Cet effort survient lorsque l’axe des épaules et du bassin ne sont pas alignés lors du soulèvement de la charge.
C) Ces efforts sont fournis lorsque le manutentionnaire tente de préserver son équilibre ou de garder le contrôle de sa charge. Ils peuvent entraîner des blessures traumatiques comme une chute, par exemple.
D) Ce type d’effort est souvent additionné d’un autre ce qui rend les conséquences encore plus graves.
E) Ces efforts dépendent du nombre de manutentions effectuées et du temps où la charge est complètement supportée. La nature du trajet à parcourir (distance, dénivelé, etc.) devient alors déterminante.
F) Ces efforts sollicitent le corps de manière inégale, en se concentrant sur une partie en particulier. Cela crée une usure ou une fragilité qui rend le travailleur vulnérable.
G) Cet effort est la cause la plus souvent mentionnée dans les bases de données d’accidents.
H) Le risque dont il est question ici n’est pas biomécanique, mais plutôt physiologique.

A

A) Effort excessif
B) Effort asymétrique
C) Effort soudain
D) Effort asymétrique
E) Effort par cumul
F) Effort asymétrique
G) Effort excessif
H) Effort par cumul

31
Q

Quelles sont les recommandations pour éviter des efforts excessifs ? À quoi servent ces recommandations ?

A

1) Se mettre près et en face de la charge
2) Garder le dos droit et plier les genoux
3) Assurer un équilibre stable
4) Soulever/déplacer la charge lentement à vitesse constante
5) Pivoter les pieds lorsqu’on change de directions et non effectuer une torsion du tronc

Ces techniques visent à favoriser des chargements que la colonne peut supporter et à répartir la contrainte uniformément.

32
Q

Qu’est ce qui détermine l’ampleur de l’effort excessif ? À quel moment est-ce que cet effort se fait le plus ressentir ?

A

Le poids de la charge combiné à son emplacement par rapport au manutentionnaire détermine l’ampleur de l’effort.
Cet effort se fait le plus ressentir dans les premiers moments du soulèvement de la charge (comme elle est plus loins du manutentionnaire).

33
Q

Qu’est ce qu’un effort cumulatif ?

A

Un effort par cumul, est la fatigue du muscle dû à une manutention (un mouvement) répété pendant une longue durée, donc mouvement répétitif et/ou fréquent.

34
Q

Quelle serait une cause des maux de dos en lien avec l’effort cumulatif ?

A

Fatigue musculaire et instabilité lombaire dû à l’effort cumulatif.

35
Q

Quelles sont les mesures préventives qui ont pour but d’éviter les efforts par cumul ?

A

Mesures préventives axées sur des valeurs seuils (fréquence maximale de manutention, tonnage quotidien, etc.).

36
Q

Vrai ou faux, un effort soudain survient lorsqu’une personne soulève brusquement une charge trop lourde pour elle.

A

Faux, ça c’est un effort excessif. Un effort soudain survient quand le manutentionnaire tente de garder son équilibre en soulevant une charge, ce qui peut entraîner des blessures traumatique comme une chute.

37
Q

Quels sont les recommandations pour éviter un effort soudain ?

A
  • Se trouver sur une plateforme stable
  • S’assurer d’avoir l’espace suffisant pour effectuer un pas en avant ou en arrière pour retrouver son équilibre ou pour éviter un objet qui tombe
  • Éviter de prendre des objets trop lourds en hauteur
38
Q

Quand est-ce que survient un effort asymétrique ?

A

Lorsque les épaules ne sont pas alignées avec l’axe du bassin : L’effort sollicite le corps de manière inégale, en se concentrant sur une partie en particulier. Cela crée une usure ou une fragilité qui rend le travailleur vulnérable.