Module 2: Les comportements alimentaires problématiques Flashcards
En quoi consiste le comportement alimentaire naturel?
Elle respecte les signaux physiologiques du corps et consisterait à manger lorsqu’on a faim et à cesser de manger lorsqu’on se sent rassasié.e,
Nommez les 2 façons pouvant faire en sorte que l’on s’éloigne d’une forme d’alimentation intuitive/normale:
Donnez une courte description concernant l’intensité de ces deux formes de comportements alimentaires
- En mangeant moins ou en moins grande variété que ce dont on aurait besoin (il s’agit ici de la restriction), souvent pour des raisons liées au poids.
- En mangeant alors qu’on n’a pas réellement faim, soit pour des raisons sensorielles (c’est bon) ou pour des raisons émotionnelles (j’ai de la difficulté à arrêter de manger quand je suis anxieux.se), des situations qui renvoient au concept de désinhibition.
Ces deux formes de comportements alimentaires peuvent être de plus en plus intenses à mesure qu’on s’éloigne d’une alimentation normale pour aller vers un trouble du comportement alimentaire
Vrai ou Faux
La restriction et la désinhibition ne peuvent coexister.
FAUX, elles PEUVENT coexister
Par qui sont causées la restriction et la désinhibition?
D’une préoccupation, voire souvent d’une obsession envers le corps et le poids.
La restriction alimentaire peut être conceptualisée en termes de _________________________ et de _____________________.
Comportements (« dieting behaviors »)
Cognitions (attitudes et préoccupations à l’égard du poids corporel).
Dans les années 70, comment la restriction alimentaire a d’abord été décrite?
Comme le fait de limiter volontairement et consciemment ses apports énergétiques (calories) et/ou la taille des portions consommées dans le but de maigrir ou de maintenir son poids corporel.
Les fluctuations de poids étaient incluses dans la définition de la restriction alimentaire à titre d’indicateurs des apports alimentaires restreints.
Pour contrôler son poids, la personne en restriction peut utiliser certaines stratégies pour diminuer le nombre de calories consommées telles que:
- Éliminer certains types d’aliments de son alimentation (p. ex., les aliments considérés comme « engraissants », les desserts, les aliments riches en gras, etc.)
- Manger uniquement des aliments perçus comme étant peu caloriques ou allégés
- Sauter des repas
- Pratiquer le jeûne par intermittence
- Consommer des diètes liquides ou des coupe-faim.
À quoi la restriction comportementale est-elle associée? À quoi cela peut-il mener?
Elle est associée à l’évitement réel de certains aliments, ce qui peut mener à une restriction calorique, c’est-à-dire à un déficit entre le nombre de calories consommées et le nombre de calories nécessaires au corps pour maintenir son poids.
Les apports alimentaires auto-rapportés varient selon plusieurs choses. Que sont-elles?
- La formulation de la question dans un questionnaire
- Selon différents facteurs tels que le niveau d’éducation, le genre et le poids corporel du répondant.
Que peut venir brouiller le portrait?
Le fait de tenter de se restreindre, mais sans y arriver, puisqu’on peut alors se demander si la personne est alors en restriction ou non.
Vrai ou Faux
Les données scientifiques sont controversées en ce qui a trait à la concordance entre la restriction alimentaire auto-rapportée (mentionner restreindre ses apports alimentaires) et les apports alimentaires réellement diminués.
VRAI
Sur le plan _________________, les questionnaires auto-administrés qui sont disponibles pour mesurer la restriction alimentaire ont plusieurs faiblesses notamment dans les choix de réponse aux questions.
Expliquez pourquoi.
Méthodologique
Par exemple, on peut penser que des individus vont répondre différemment à la question « À quelle fréquence êtes-vous au régime ou à la diète? » selon qu’ils ont réussi ou échoué à suivre certaines règles alimentaires qu’ils se sont fixés, ou encore selon qu’ils sont fiers ou qu’ils ont honte d’être à la diète.
Par ailleurs, une même quantité de nourriture peut être perçue comme étant adéquate ou se rapportant davantage à de la suralimentation selon l’état émotionnel du répondant.
En fait, le fait de se priver serait souvent associé à un sentiment de frustration, plutôt qu’à une réduction réelle de la prise alimentaire.
Le fait de se priver serait souvent associé à un sentiment de frustration, plutôt qu’à _______________.
Une réduction réelle de la prise alimentaire.
Qu’est-ce qu’inclut la dimension cognitive de la restriction alimentaire?
- Les pensées, les attitudes et les préoccupations à l’égard du poids corporel et de l’apparence physique.
Comment reconnaître la présence de restriction cognitive?
Lorsque certains aliments sont jugés « mauvais » ou interdits et que le fait de les consommer s’accompagne de pensées culpabilisantes comme « Je ne devrais pas manger ce genre de choses ».
Expliquez en quoi consiste la restriction cognitive.
C’est souvent le désir de contrôler leur poids corporel
Ils s’imposent alors une limite mentale quant à la quantité de calories qu’ils peuvent consommer dans une journée ou lors d’un repas donné, ce qui les amène souvent à cesser de manger avant d’être complètement rassasiés.
La personne en restriction cognitive a donc tendance à choisir ses aliments en fonction de ce qu’elle sait (ou croit savoir) concernant les propriétés nutritionnelles des aliments (donc aux informations cognitives, externes) plutôt qu’en fonction du goût des aliments ou du plaisir de manger (sensations physiologiques, internes).
Par conséquent, les aliments sont souvent dichotomisés, c’est-à-dire perçus et classifiés comme « bons » ou « mauvais ».
Le fait d’être constamment en train de se restreindre dans la sphère de l’alimentation est associé à ________________________.
Que sont-elles au point de vue physiologique et psychologique?
Des conséquences négatives.
Physiologique: brouiller les signaux physiologiques de faim et de satiété.
Psychologique: éviter un certain élément peut mener à de la frustration, qui peut entraîner de la désinhibition alimentaire.
Vrai ou faux
Les études (qui incluent une majorité de femmes) démontrent que les mangeurs restreints sont généralement satisfaits de leur apparence et valorisent davantage la minceur que les mangeurs non restreints.
FAUX
Les études (qui incluent une majorité de femmes) démontrent que les mangeurs RESTREINTS sont généralement INSATISFAITS de leur apparence et valorisent davantage la minceur que les mangeurs NON RESTREINTS
Pourquoi les mangeurs restreints semblent plus motivés à perdre du poids que les mangeurs non restreints?
Possiblement parce qu’ils se perçoivent plus gros qu’ils ne le sont en réalité
Les exemples suivants illustrent quels types de restriction?
- Kathy commence à cesser de manger sur de longues périodes de temps et se sent très enthousiaste parce qu’elle ne ressent pas la faim ni l’envie de manger pendant ces périodes.
- Elle se rend compte qu’elle mange environ 30 % de moins que ce qu’elle mangeait avant et perd quelques livres
- Elle grignote de plus en plus et finit par manger un repas complet à chaque fois, même si elle fait tout son possible pour s’en empêcher.
- Restriction comportementale
- Restriction calorique
- Restriction cognitive
La restriction alimentaire inclut un spectre de comportement alimentaires, allant de _____________________ jusqu’aux _____________________.
L’alimentation normale jusqu’aux troubles du comportement alimentaire.
La restriction peut se manifester sous la forme de ________________ ou __________________ alimentaires.
De préoccupations ou d’obsessions alimentaires
Nommez les 5 étapes de la Restriction cognitive sur le continuum de l’acte alimentaire (Karine Gravel)
- Alimentation n’est pas une préoccupation
- Préoccupations liées à la santé
- Préoccupations/obsessions alimentaires
- Désordres alimentaires
- Troubles de comportements alimentaires
La restriction peut varier en termes d’intensité, qu’on pourra déterminer par ______________________________.
L’impact des préoccupations quant à l’alimentation dans le quotidien d’une personne.
La préoccupation devient une obsession et se qualifie donc comme une restriction problématique lorsqu’elle remplit l’un des critères suivants:
- Les préoccupations quant à l’alimentation obsèdent la personne et celle-ci y accorde trop de temps ou d’énergie dans son quotidien;
- Les préoccupations quant à l’alimentation empêchent la personne de faire certaines sorties sociales ou certaines activités comme manger chez des amis, manger au restaurant ou simplement manger devant les autres;
- Les préoccupations quant à l’alimentation nuisent au fonctionnement social ou à la santé physique;
- Les préoccupations quant à l’alimentation causent une détresse significative.