Modèles des expériences précoces Flashcards
Quels sont les trois modèles des expériences précocess?
Modèles des périodes critiques
Modèles adaptatifs ou de programmation
Modèles de parcours de vie ou effets cumulatifs
Qu’est-ce que ces trois modèles ont-ils en commun?
tout ce qui provient de l’environnement est important dans la formation des différences individuelles et dans le développement typique de l’humain.
Que suppose le modèle des périodes critiques?
Suppose qu’il y a une période dans l’ontogenèse (développement de l’individu depuis la fécondation de l’œuf jusqu’à l’état adulte ; il y a une période critique pour chaque type de développement) de l’organisme à l’intérieur de laquelle il y a un input environnementale nécessaire pour que le développement de cet organisme surviennent normalement.
Qu’est-ce qu’une période critique?
Période au cours de laquelle l’exposition environnementale est critique pour suivre un développement normal ; associée à une période active du cerveau.
La période critique peut varier selon la dimension considérée et selon l’espèce. Les périodes peuvent être rencontrées tout au long de la vie selon ce modèle.
Quels sont les rôles des gènes dans ce modèle?
Rôle de cause à effet et de double cause à effet. Ils contrôlent les périodes critiques du développement actif du cerveau. Il y a aussi l’environnement qui activerait l’effet de certains gènes.
Explique les différences individuelles vs développement typique selon l’espèce dans le modèle des périodes critiques.
Explique la présence ou l’absence d’un comportement essentiel. S’intéresse au développement typique de l’espèce : distinction entre normal et pathologie sévère qui menace la survie/l’adaptation (ex. développement de la vision). C’est un modèle de type catégorielle parce que le modèle se contente seulement de dire si le développement est pathologique ou non. Ne vise pas à expliquer des différences individuelles normatives.
Explique la nature de l’input environnementale dans le modèle des périodes critiques.
Suggère que ça prend absolument un input environnemental pour développer la qualité que l’on recherche. Si l’on a pas cet input adéquatement pendant une période sensible, cela va laisser des séquelles importantes. Grande importance sur l’input environnemental. L’input de l’environnement est critique. La qualité/quantité de l’input nécessaire est minimale ; un input a besoin d’être « suffisamment bon ». L’espèce s’adapte rapidement pour sa survie et la période critique demande un minimum d’input environnemental.
Explique le rôle des mécanismes biologiques et psychologiques dans le modèle des périodes critiques.
Il n’y a pas de période critique entièrement psychologique. Il s’applique surtout aux mécanismes biologiques comme la vision et le langage. Peu de preuves qu’il existe des périodes critiques pour les facteurs psychologiques. Par contre, des phénomènes psychologiques peuvent être influencés par des facteurs biologiques (ex. exposition à la rubéole durant le 1er trimestre de grosses augmente le risque d’autisme. ex.2. carences nutritionnelles in utero reliées à des problèmes de santé mentale à l’âge adulte.).
Explique la probabilité de récupération suite à une intervention et résilience dans le modèle des périodes critiques.
Si l’input environnemental n’était pas présent durant la période critique, on s’intéresse à savoir de quelle façon l’individu ou l’espèce va pouvoir s’adapter. Difficile voire impossible d’amener des changements suite à la période critique (ex. empreinte des oies de Lorenz).
Le besoin d’une intervention est rare parce que l’environnement a seulement besoin d’être « suffisamment bon ».
Tout autant qu’il y a des périodes de vulnérabilité, il y a également des périodes d’opportunités pour les interventions. Une intervention particulière n’aura pas le même effet dépendamment dans quelles périodes elle se produit dans le développement.
Le moment pour intervenir est un facteur clé dans ce modèle.
Que suppose le modèle adaptatif ou de programmation?
Le développement biologique de l’enfant/fétus est influencé par l’environnement ; l’environnement « fixe » les systèmes biologiques de façon persistante jusqu’à l’âge adulte. La biologie du fœtus et de l’enfant s’adapte à son environnement. Le concept d’adaptation est vu comme la relation entre l’organisme et son environnement. Le timing de l’influence environnementale importe (similaire au modèle de période critique). La qualité de l’environnement importe (diffère du modèle de période critique) ; la qualité prédit des différences individuelles au plan normatif.
Ce modèle présume que l’individu s’adapte à son environnement ; les différences individuelles ne sont pas nécessairement des risques/pathologies ; on doit plutôt voir ces changements comme étant adapté/mésadapté en fonction d’un environnement particulier.
Explique les différences individuelles vs développement typique selon l’espèce dans le modèle adaptatif.
Vise à expliquer des différences individuelles normatives et pathologiques. S’intéresse aux différences entre les individus d’un même échantillon. Diffère du modèle critique qui est catégoriel.
Explique la nature de l’input environnemental dans le modèle adaptatif.
L’environnement influe sur le développement des systèmes biologiques ; il y a habituellement une « fenêtre » dans laquelle le fonctionnement des systèmes biologiques peut être considéré comme normatif. L’influence de l’environnement est substantielle et perdure dans le temps ; dépend du timing de l’influence environnementale ; plusieurs types d’environnement peuvent exercer une influence similaire (principe d’équifinalité) (ex. différents types de stresseurs peuvent avoir les mêmes effets).
Explique le rôle des mécanismes biologiques et psychologiques dans le modèle adaptatif.
Les environnements influencent les individus uniquement par l’entremise de l’influence sur la biologie. Aucune preuve que des facteurs psychologiques entrent en ligne de compte.
On est pas capable de dire que l’environnement précoce détermine le lien d’attachement uniquement sur la base du style d’attachement qui est un facteur psychologique, car il faut considérer l’entremise de facteurs biologiques comme l’expression des gènes et le stress pré et post natal.
Explique la probabilité de récupération suite à une intervention et résilience dans le modèle adaptatif.
Des changements sont possibles si on intervient durant la période de programmation (ex. on réduit le stress de la mère durant la grossesse).
Des changements sont aussi possibles après la période de programmation (ex. intervention sur les conduites parentales postnatales).
Une intervention proposée pendant la période de programmation aurait un effet fort et persistant.
Par contre, on ne sait pas s’il y a un moment où l’intervention port-programmation ne serait plus utile (le point limite serait possiblement à l’adolescence).
Que suppose le modèle des parcours de vie ou effet cumulatif?
Les différences individuelles dans le développement psychologique varient selon le profil particulier des individus (profil selon les expériences de risque et de protection). Les expériences précoces prédisent les conséquences à long terme, mais seulement dans la mesure où les effets de l’exposition précoce à risque sont renforcés par des événements subséquents qui ont contribué à maintenir ce risque. Les risques précoces en absence de risque coïncidents auraient peu ou pas d’effets.
Le développement psychologique varie selon les trajectoires de développement ; trajectoires de développement = les risques et les expériences qui s’accumulent au fil du temps.
2 implications : le lien entre « risque » et « conséquence » est une probabilité, pas une certitude ; il y a une séquence logique qui lie l’expérience précoce et le développement.
Le lien entre l’expérience précoce et le développement à long terme n’est pas direct ; il dépend de l’accumulation des risques/protections au fil du temps ; ceci diffère des deux modèles différents.
Ce modèle respecte les concepts d’équifinalité et de multifinalité.
Les théories « en étape » font partie de ce type de modèle (ex. Freud, Piaget, Erikson, etc).
Il inclut aussi la plupart des modèles en psychologie (ex. l’attachement est associé avec la psychopathologie en influençant la régulation des émotions et les relations avec les pairs).