Mesurer et politiques pénales contemporaines Flashcards
Qu’est-ce qui mène le gouvernement à réagir la plupart du temps face aux délinquants?
Se sont souvent les cas sordides (crimes sexuels, enlèvements, kidnapping) qui mènent à des réactions du gouvernement pour rassurer la population.
Quels sont les trois cas populaires qui ont menés à des lois en 1994 et 1996 aux États-Unis?
1) Jacob Wetterling act implanté en 1994
2) Megan’s Law implanté en 1996
3) Sex Offender Tracking Act Implanté en 1996
Qu’est-ce que le Jacob Wetterling act apporte comme modification?
Tous les délinquants sexuels doivent se rapporter à la station de police de leur quartier
Qu’est-ce que le Megan’s Law met en doute ?
- La famille d’une victime lance une pétition. On remet en doute l’efficacité du Jacob Wetterling act. On veut plus d’informations.
- L’idée véhiculée : «Si les parents avaient été au courant de la présence d’un délinquant sexuel dans leur quartier, un crime aurait pu être évité»
Qu’est-ce que Megan’s Law apporte comme modification?
Cette loi met en place des notifications publiques : Avis public où l’on informe la population du retour en liberté des délinquants de niveau de risque modéré à élevé dans leur société
Environ 50% des états utilisent cette mesure en tenant compte du niveau de risque du délinquant
Qu’est-ce que le Sex Offender Tracking Act demande ?
P. Lyncher lance une pétition pour l’implantation d’un registre national de délinquant sexuel. On veut que l’information soit partagée d’un état à l’autre
Que trouve-t-on habituellement dans le registre public des délinquants sexuels des États-Unis
Le contenu varie d’un état à l’autre
Généralement on retrouve :
- Une photo (on garde la photo à jour)
- Noms, alias, faux noms déjà utilisés
- Lieu de résidence (Très précis ou seulement un secteur)
- Crime sexuel commis (descriptif des chefs d’accusation)
- Niveau de risque de récidive
- Parfois même le lieu de travail
Qu’est-ce que la Residence Restriction Laws implanté graduellement depuis 2004 aux États-Unis ?
1) Création de «zones» où les délinquants sexuels ne peuvent pas habiter
2) Ne peuvent établir résidence à une certaine distance d’école, de parcs, de garderies, d’arrêt d’autobus
3) Peut varier de 1000 à 2000 pieds selon l’état.
À la suite de la mise en place de la Residence Restriction Laws, à quel problème fait face le gouvernement ?
Les délinquants sont par contre incapables de se conformer à la loi en raison de problèmes au niveau de l’accès au logement. On se retrouve donc confronter à des problèmes d’itinérance.
Que rapporte les études évaluatives portant sur le registre des délinquants sexuels et la notification publique aux États-Unis?
1) On s’intéresse à l’impact de ces mesures sur la récidive et sur la criminalité sexuelle
2) On compare les taux de récidive avant et après l’implantation des mesures
3) Les études évaluatives montrent l’absence d’impact autant sur la récidive que sur le taux de criminalité sexuelle (indépendamment des spécificités des états).
4) Par contre, on constate la présence d’effets pervers
Quels sont les effets pervers des mesures appliquées aux États-Unis ? (6)
- Augmentation de l’autojustice
- Impact sur le dévoilement, judiciarisation des cas de délits caractère sexuel (Délits mineurs ou délits commis par des mineurs)
- Sentiment d’insécurité
- Effet d’épuisement
- Coût astronomique et erreurs
- Barrière à la réinsertion sociale des contrevenants
Que peut-on dire sur l’augmentation de l’autojustice engendré par les mesures implantées au États-Unis ?
Plusieurs études montrent l’impact des avis/registres publics sur la sécurité des individus (50%)
- Perte d’emploi
- Déménagement
- Menaces, harcèlement, vandalisme et agression
- Les membres de la famille et les proches sont également victime de représailles
- Isolement
- Etc.
Que peut-on dire sur l’impact sur le dévoilement, judiciarisation des cas de délits caractère sexuel engendré par les mesures implantées au États-Unis ? (6)
1) Particulièrement dans les cas d’inceste
2) Les proches des victimes sont beaucoup moins enclins à dénoncer en raison de la succession de conséquences ensuite
3) Identifie par défaut la/les victime(s)
4) Perception que la punition est beaucoup trop sévère, surtout pour les délits sexuels mineurs
5) Malaise chez les professionnels concernant les mineurs
6) Utilise de plus en plus des mesures extrajudiciaires auprès de mineurs
Que peut-on dire sur le sentiment d’insécurité engendré par les mesures implantées au États-Unis ?(4)
1) Les avis publics ont tendance à augmenter (et non diminuer) le sentiment d’insécurité
2) Frustration et colère d’apprendre qu’un délinquant sexuel réside dans son quartier
3) Sentiment de culpabilité des parents dont l’enfant est victime d’abus (agresseur connu)
4) Faux sentiment de sécurité chez certains
Que peut-on dire sur l’effet d’épuisement engendré par les mesures implantées au États-Unis ? (3)
1) De plus en plus de noms sur le registre
2) À force d’être bombardé d’avis, les citoyens portent moins attention (désintéressement)
3) Moins en mesure de discerner les cas plus dangereux. (cas dangereux perdus à travers le lot de cas)