Mémoire sensorielle et reconnaissance des formes Flashcards
La mémoire sensorielle
Est la 1ère étape du traitement de l’info.
L’info est brute et non-analysée.
Stockage bref et transitoire.
Offre l’opportunité de prêter attention à l’information pour la traiter par la suite.
Concerne les 5 sens.
La mémoire sensorielle visuelle
La perception visuelle traite l’info qui change dans l’espace.
- Sperling RAPPORT COMPLET: rapporter toutes les lettres. Résultat: 4.5 lettres en moyenne sont rapportées.
- Sperling RAPPORT PARTIEL: permet de tester si la MS peut enregistrer plus que 4.5. Résultat: info disponible dans la MS est de 9. La trace se dégrade rapidement (300ms).
- Rapport des chiffres et des lettres: 2 catégories pour déterminer si l’information est catégorisée. Résultat: l’information dans la MS est brute et non-catégorisée.
Donc, la MSV: durée très brève (300ms) mais grande capacité (environ 9).
La mémoire sensorielle auditive
La perception auditive traite l’info qui change dans le temps.
- Darwin, Turvey et Crowder, RAPPORT COMPLET: rapporter tous les stimuli. 4.5 en moyenne.
- Darwin, Turvey et Crowder, RAPPORT PARTIEL: intervalle variable et indice visuel précise l’info à rapporter. Résultat: info disponible est de 5 (vs 9 dans la MSV) et elle se dégrade moins rapidement (1sec vs 300ms dans la MSV)
Donc, la MSA: plus durable (2-4s) mais capacité limitée (5).
Effet du masquage dans la MSA
Massaro: l’idée est d’empêcher le traitement d’un premier stimulus par la présentation d’un 2nd. Variation de l’intervalle.
Résultat: La performance dépend du délai entre le son test et le masque. Si délai court la performance est mauvaise, si le délai est de 250ms et plus la performance n’est plus affectée.
Donc l’info doit être maintenue pendant au moins 250ms en MSA pour pouvoir être traitée efficacement.
La reconnaissance des formes
L’information passe par nos sens (input), est maintenue temporairement dans le registre sensoriel, passe par le filtre puis RdesF.
Traite également en utilisant la mémoire (donc bidirectionnel).
L’attention joue un rôle important dans la RdesF.
Trois théories: Gabarits, Traits, Structurelles.
La théorie des gabarits
La RdesF s’effectue par l’appariemment de la forme à un gabarit.
Problème: on peut reconnaître une forme présentée de manière très différente (mais fonctionne pour une lecture par des machines par ex.).
Phillips: présentation de 2 formes (soit identiques, soit décalée) avec différents intervalles. RÉSULTATS:
- Formes identiques: diminution des bonnes réponses si le délai augmente.
- Formes décalées: pas d’influence du délai.
En vérité, c’est l’implication de la MS qui permet l’appariement rapide des gabarits si les duex formes sont séparées par moins de 300ms et qu’elles sont au même endroit.
Limites dans la vie quotidienne (notamment les figures ambigues).
Théorie des traits
Gibson: l’apprentissage perceptuel se fait au moyen d’une liste de traits qui distinguent les formes entre elles.
Les traits doivent être:
- réellement discriminatoires
- leur identité doit rester inchangée
- ils doivent produire une forme unique pour chaque lettre
- leur nombre doit être relativement petit
Expérience: lors de la présentation de deux lettres, les erreurs augmentent lorsque les lettres partagent beaucoup de caractéristiques élémentaires.
Egeland: les enfants sont aidés dans leur apprentissage de porter attention à un trait distinctif.
Recherche d’une cible entre deux listes: plus facile dans la liste qui contient plus de traits distinctifs.
Limites de la théorie des traits
- On peut reconnaître des formes dont les traits sont manquants
- Le tout est plus que la somme des parties (Gestalt). La relation entre les composantes est importante mais non expliquée par la théorie des traits.
- Il peut y avoir les mêmes composantes pour des objets différents.
Les théories structurelles
Reposent sur la théorie des traits mais c’est l’arrangement des traits qui est important. Donc, l’interprétation d’une forme dépend de l’idée qu’on a de la façon dont les parties se regroupent.
Étapes:
- Analyse des contours de l’objet
- Segmentation et identification des catégories de composantes élémentaires selon leur organisation
- Comparaison avec les organisations de composantes mémorisées.
- Reconnaissance: objet reconnnu comme un tout.
Théories structurelles: principe d’organisation de la Gestalt
La forme est un tout complexe.
Elle est + qu’un ensemble de caractéristiques élémentaires.
Le processus de reconnaissance des formes organise l’information selon plusieurs principes:
- Similarité
- Proximité
- Fermeture
- Continuité
Théories structurelles: modèle des composantes de Biederman
Géons: figures simples tridimensionnelles qui se combinent.
Seuls 35 géons sont nécessaires.
Ce sont les arrangements et relations entre les composantes qui définissent des objets différents.
La segmentation est primordiale à la reconnaissance des formes.
Expérimentation avec des images dégradées: les objets qui sont plus difficiles à segmenter seront aussi plus difficile à identifier. Donc si on garde l’info sur les relations entre les traits on identifie mieux.
Rôle du contexte dans la RdesF
- L’effet de supériorité du mot
- Le modèle d’activation interactive
- L’effet de supériorité de l’objet
L’effet de supériorité du mot
Une lettre est traitée plus efficacement si elle est présentée dans un mot. Le mot facilite la reconnaissance des lettres: traitement Top-Down.
Expérience de Reicher: condition Mot, condition Lettre isolée, condition Non-mot.
Le modèle d’activation interactive
MacLelland et Rumelhart:
- La perception visuelle implique le traitement parallèle
- La reconnaissance a lieu dans les 3 niveaux d’abstraction (mot, lettre, trait)
- Les 3 niveaux interagissent pour déterminer ce que nous percevons avec des connexions excitatrices et des connexions inhibitrices
- Taritement Top-Down entre les niveaux Mots et Lettres.
L’effet de supériorité de l’objet
Le contexte favorise la reconnaissance de formes incluses dans un objet.
La perception de l’objet n’est pas seulement le résultat de l’abalyse de caractéristiques simples.
L’organisation des éléments qui composent les objets influence la reconnaissance.
Expérience de Weisstein et Harris: il est plus facile de reconnaître dans un objet qui est bien formé.
