Mémoire à court terme et de travail Flashcards
Modèle d’Atkinson et Shiffrin
La MCT demande beaucoup d’attention. Elle maintient l’information active nécessaire pour l’exécution des activités cognitives courantes.
La mémoire de travail est nécessaire pour envoyer les informations dans la MLT.
Mémoire temporaire de travail: processus de contrôle, répétitions, codage, décisions, stratégies de rappel.
La courbe de position sérielle
Rappel libre, sans tenir compte de l’ordre.
EFFET DE PRIMAUTÉ: accès des 1er items dans la MLT
EFFET DE RÉCENCE: Maintien des derniers items de la liste dans la MCT
Donc: 2 systèmes de mémoire.
Si on fait un décompte de chiffres avant de rapporter les mots: Effet de primauté mais pas de récence (car les derniers n’ont pas pu être répétés).
Glanzer et Cunitz
Rappel libre et calculs mentaux avant le rappel libre:
- l’effet de récence disparait (à 30s, car sans répétition les items disparaissent de la MCT) mais l’effet de primauté est présent (car MLT).
Cas cliniques: HM et KF
HM, lésions bilatérales temporales: empan normal, effet de récence mais l’effet de primauté diminue (pas d’encodage dans la MLT). Donc MCT et MLT sont deux systèmes indépendants.
KF, inverse de HM. Lésions dans le lobe pariétal. Empan verbal réduit mais apprentissage verbal normal. Donc l’information ne doit pas nécessairement passer par la MTC pour accéder à la MLT. Donc le modèle d’Atkinson et Shiffrin ne convient pas ici.
Le taux d’oubli
Avec la tâche de Brown-Peterson
Présentation de 3 consonnes + intervalle variable avec comptage à rebours + rappel.
- Le taux d’oubli croit rapidement sans répétition.
Raison:
- théorie de l’interférence
- théorie de la dégradation
Dégradation vs Interférence
Waugh et Norman
Liste verbale de chiffres, un repère et une cible. On ne connaît le repère qu’à la fin de la série.
2 conditions: nombre d’items entre l’item-test et la fin de la série / fréquence de présentation.
Rythme de présentation a très peu d’effet alors que le nombre d’items interférant a un grand effet sur le rappel.
DONC, la cause principale de l’oubli: théorie de l’interférence et non pas la dégradation (qui existe quand même).
Types d’interférence en MCT
- Inhibition rétroactive: causée par des données perçues après l’apprentissage (Waugh et Norman)
- Inhibition proactive: causée par des données perçues avant l’apprentissage (Keppel et Underwood: tâche de Brown Peterson, la détérioration s’observe après les premiers essais).
L’affranchissement de l’inhibition proactive
Wickens, Born et Allen:
Diminution de l’interférence si les derniers items se distinguent des premiers.
Gunter, Clifford et Berry:
Nouvelles sportives puis nouvelles politiuqes. Tout changement d’ordre sémantique provoque l’affranchissement de l’inhibition proactive.
L’empan de mémoire
La plus longue séquence d’items dont nous pouvons nous rappeler dans l’ordre.
Miller: la capacité de la MCT est de +/- 7 items ou chunk (groupe d’éléments ayant une signification dans la MLT).
Regroupement
Créer des regroupements permet d’augmenter le nombre d’items dans la MCT.
De Groot: maîtres d’échecs vs joueurs amateurs. La mémoire des experts est meilleure de celle des novices car ils arrivent à former plus de regroupement avec un plus grand nombre d’items.
- Tâches de mémoire non liée aux échecs: adultes font mieux que les enfants (effet de l’âge)
- Tâches de mémoire liée aux échecs: les enfants experts font mieux que les adultes novices (effet de l’expertise)
Les codes de la mémoire
La vision contemporaine: séparation moins drastique mais grande importance des codes acoustiques dans la MCT (répétition verbale et lecture)
Codes acoustiques et répétition
Cowan et al:
La taille de l’empan est influencée par deux vitesses distinctes de traitement de l’information:
- Vitesse de répétition: répéter les chiffres le plus rapidement possible
- Vitesse de récupération: durée de pause entre les chiffres rapportés pendant un rappel.
(Pas de corrélation entre les deux vitesses)
Confusions acoustiques:
- erreurs phonétiquement proches
- lettres avec phonèmes pareils ou identiques sont plus facilement confondues.
Mais la répétion est une bonne stratégie pour maintenir l’information dans la MCT.
Codes acoustiques et lectures: 1ère expérience de Levy
Levy: subvocalisation
Expérience Test post-texte (lire ou écouter un texte et compter pendant, puis rappel) avec des altérations lexicales, sémantiques ou sans altérations.
- La suppression de la subvocalisation semble interférer avec la lecture mais pas avec la compréhension linguistiques auditive
- La traduction de matériel visuel en un code acoustique (subvocalisation) aide à préserver les détails du texte
Codes acoustiques et lectures: 2ème expérience de Levy
Paraphrases positives (sens conservé) ou négatives (sens altéré).
- Pas d’effet de la tâche de comptage
- On est capable de se souvenir des idées générales sans l’aide de la subvocalisation.
Le codage acoustique n’est pas nécessaire à la compréhension mais facilite la rétention des détails.
La reconnaissance d’items dans la MCT
La prospection mnémonique.
- Recherche ciblée
- Recherche exhaustive
Sternberg: la recherche est exhaustive car le TR:
- est similaire quelque que soit la position du chiffre-test dans la séquence
- est similaire pour les réponses positives et négatives
- augmente en fonction du nombres d’items dans la séquence