Les codes de mémoire Flashcards
Les codes de mémoire
Format de l’Information encodée dans la mémoire.
Physique, phonémique, sémantique.
Amnésie et codes de mémoire
Baddeley et al: patiente avec un empan de 2-3 mots + grope contrôle.
Apprentissage de paires de mots puis présentation du premier et doit nommer le second:
- auditif mot + non-mot (phonémique): pire résultat
- visuel mot + non-mot (visuel): amélioration de la perf
- visuel mot + mot (sémantique): meilleur
Donc sémantique est le plus efficace des codes.
Théorie des niveaux de traitement
Manque de distinction entre les registres donc Craik et Lockhart on proposé cette théorie.
Les stimuli sont analysés/encodés des niveaux de traitement différents:
- Superficiel: caractéristiques physiques, sentorielles ou structurelles
- Profond: reconnaissance de forme, signification, sémantique
Ce modèle peut coexister avec celui de Atkinson-Shiffrin
Théorie des niveaux de traitement: la trace mnésique
La persistance de la trace mnésique augmente en fonction de la profondeur de l’analyse: trace plus fragile pour niveaux superficiels que niveaux profonds.
La façon dont la matière est traitée détermine le type de code de mémoire formé, ce qui en retour détermine la qualité du rappel.
Théorie des niveaux de traitement: rôle de la répétition
Selon Atkinson et Shiffrin, la répétition entraîne automatiquement un apprentissage.
Craik et Watkins on montré que non, et que le rappel ne dépend pas directement de la répétition.
Écoute d’une liste de mots + rapporter le dernier mot entendu commençant par une lettre précise (donnée avant). Puis test SURPRISE: faible différence de rappel selon le nombre de répétition du mot cible.
Noice: apprentissage de dialogue de scène avec acteurs et non acteurs.
Plus d’élaboration chez les acteurs et plus de rappel dans les conditions d’audition fictive vs apprentissage par coeur.
Théorie des niveaux de traitement: apprentissage incident
Hyde et Jenkins:
Le participant doit porter des jugements sur les stimuli sans savoir que son rappel sera testé par la suite. Permet d’étudier le processus d’encodage indépendamment de l’intention de mémoriser.
Groupe avec apprentissage intentionnel et groupes avec apprentissage incident ( traitement sémantique ou traitement structural).
Résultat:
Traitement structural (jugement agréable/désagréable) entraîne un meilleur rappel que le traitement structural.
L’intention de mémoriser n’a pas eu d’effet durect sur la mémorisation, ce sont les activités cognitives de l’encodage qui déterminent la mise en mémoire des items.
Théorie des niveaux de traitement: apprentissage incident (Craik et Tulving)
Apprentissage INCIDENT de mots précédés par une question.
3 conditions pour les questions: traitement structural (majuscule), phonémique (rime avec un autre mot) ou sémantique (intégration dans une phrase).
Test de reconnaissance + vitesse de réaction.
Temps de réponse plus long pour sémantique mais meilleure reconnaissance.
Autre étude: la tâche structurale prend autant de temps que la sémantique.
Résultat: le traitement sémantique est plus court mais plus efficace.
DONC: qualité du traitement est critique et non sa durée. La rétention est due à un approfondissement de l’analyse.
Efficacité de certains codes
- Degré d’élaboration: plus élaboré = meilleure mémoire
- Singularité: plus distinctif = meilleur mémoire.
Rôle de la complexité de l’élaboration
+ élaboré = + d’associations stockées
Craik et Tulving: tâche de jugement sémantique (voir si on peut compléter la phrase).
3 niveaux de complexité sémantique (simple, moyen et complexe).
Résultats:
- la proportion de rappel correct augmente en fonction de la complexité.
- la performance est encore meilleure si le rappel est indicé.
Rôle de l’élaboration spécifique
Stein et Bransford
Apprentissage incident e mots inclus dans des phrases.
4 conditions + rappel indicé:
Contrôle, élaboration non-spécifique, élaboration spécifique (meilleure rappel) et élaboration générée (second meilleur rappel).
DONC:
- La précision de l’élaboration est déterminante pour le rappel.
- Une élaboration en lien avec les items à encoder favorise un meilleur rappel.
- L’élaboration non-spécifique semble nuire au rappel.
- Élaboration auto-générée semble être efficace.
Singularité des codes de mémoire
La singularité diminue l’interférence avec les autres souvenirs.
Schmidt:
- Singularité primaire
- Singularité secondaire
- Singularité émotionnelle
- Singularisation
Singularité primaire
La différence est relative au contexte immédiat, par exemple une couleur différente.
Singularité secondaire
Dépend des informations contenues dans la MLT.
Exemple: mots avec forme orthographique inhabituelle.
L’effet disparaît si majuscules ou si auditif.
Singularité émotionnelle
Si items produisent une forte réaction émotionnelle (Flashbulb memory).
MAIS Weaver:
- aucune différence au niveau de l’exactitude entre rappel de souvenir d’un évènement émotionnel et un évènement ordinaire.
- différence au niveau de la confiance du sujet: + grande pour un souvenir émotionnel (rôle de l’amygdale).
Singularisation
Créer un code mémoire qui rend un souvenir encore plus distinct des autres.
Meilleure reconnaissance des caricatures, traits exagérés VS reproduction exacte.