Mémoire long terme Flashcards
Qu’est ce que la mémoire à long terme contient?
Nos experiences, nos connaissances. nos habiletés, des faits
-Vitesse lente d’oubli
-Capacité illimité
MLT
- Modèle d’Atkinson-Schiffrin
- Répétition et effet de position
- Métacognition
A) Acquisition
B) Rétention
C) Récupération - Tests directs et indirects
I. La théorie des processus différentes
II. L’approche des mémoires différentes
III. L’approche des structures cérébrales
- Modèle d’Atkinson et Shiffrin - stratégie d’acquisition d’infos
Stratégies d’acquisition des connaissances
- La répétition verbale (à voix haute ou mentalement)
- Le codage (mise en contexte, “trucs” mnémotechniques)
- Imagerie mentale (mise en images visuelles)
Comment transferer les informations de la MCT vers la MLT? – Modèle d’Atkinson et Shiffrin
La repetition verbale;
-Utiliser un matériel dépourvu de sens pour tester l’utilisation de la répétition
-Selon Atkinson et Shiffrin, la répétition est utilisée pour le transfert vers la MLT et l’apprentissage dépend:
-Du nombre de répétition de l’item (répétition augmente)
-Du nombre d’essais entre la dernière apparition de l’item et le rappel (effet d’interférence)
-La courbe de position sérielle (lorsqu’on doit se souvenir d’une liste de mots, on observe:
-Effet de récence (les derniers items sont aussi bien rappelés, ils sont encore en mémoire à court terme)
-Effet de primauté (premiers items sont mieux mémorisé, car plus de temps d’être répétés et encodés en MLT)
- Répétition et effet sur MLT et MCT (1971)
Rundus (1971)
Tester la proposition selon laquelle la répétition verbale entraine un apprentissage (MLT)
Tache:
Présentation individuelle de 20 mots, un par un
Chaque mot était présenter pendant 5 secondes
-Les sujets devaient répéter le(s) mot(s) de leur choix pendant chaque intervalle de 5 sec (voix haute)
-Rappel libre des mots à la fin de la présentation
-L’expérimentateur note le nombre de répétition pour chaque item pendant les intervalles
Résultats:
Effet de primauté:
-Récupération des premiers items dans la MLT
-Associé avec un nombre élevé de répétitions
Effet de récence:
-Maintien des derniers items en MCT
-Présent malgré un nombre minimal de répétitions
Conclusions:
Le taux d’autorépétition est en relation directe avec l’effet de primauté (MLT) mais indépendant de l’effet de récence
Les résultats sont cohérents avec le modèle d’Atkinson et Shiffrin (MCT vs MLT)
Expérience de Fischler,
-Rundus et Atkinson
-Méthode semblable à Rundus
-MAIS: Nombre égal de répétitions pour tous les items –> L’effet de primauté disparu
- Métacognition
a) Acquisition
-La métacognition= la sélection des stratégies de traitement de l’information
3a- L’acquisition
Choisir la stratégie la plus efficace:
–> Juger de l’efficacité des stratégies
–> Mesurer l’apprentissage acquis (le jugement retardé est plus efficace)
–> Juger de la difficulté des items
-Attribution du temps d’étude, décision de terminer d’étudier lorsque tu pense que tu connais assez
3a) Acquisition – le jugement retardé
Dunlosky et Nelson (1994):
Le jugement retardé:
–
-Apprentissage de paires de mots:
1. Stratégie de répétition (relire les mots plusieurs fois)
2. Stratégie d’imagerie mentale (associer des images aux mots pour renforcer la mémorisation)
Rappel: Jugement d’efficacité de l’apprentissage (immédiat ou retardé)
Résultats concernant le rappel:
Répétition: 25% de rappels corrects
Imagerie mentale: 59% de rappels corrects
Jugements d’efficacité du type d’apprentissage:
Les jugements retardés (après 30 sec) sont plus précis que les jugements immédiats
Les jugements retardés aident à identifier précisément les items qu’ils ont appris et ceux qui doivent être remémorés
3a) Acquisition – Experience de Craik (1970): effet de récence négatif, fluidité de récupération et utilisation de métacognition
Experience de Craik (1970):
Effet de récence négatif
Lorsque le rappel est immédiat
–> Les derniers mots sont mieux rappelés (effet de récence positif)
Lorsque le rappel est retardé
–> Cet effet disparait (Effet de récence négatif)
Fluidité de la recupération:
Facilité avec laquelle un item peut être remémoré
Effet trompeur de la fluidité de la récupération:
Les items faciles a récupérer lors du rappel immédiat (MCT) sont difficiles à récupérer lors du rappel différé - donc fluidité de la récuperation peut-être trompeur
L’attribution du temps d’étude
Tache: Apprendre 8 biographies et poèmes
Condition 1
Manque de temps (moy de 12 min)
Condition 2
Plus de temps (moy 43 min)
Résultats:
Condition 1: Plus de temps accordé à l’acquisition du matériel jugé facile
Condition 2: Plus de temps accordé à l’acquisition du matériel jugé difficile
Utilisation de la metacognition (les gens font des choix stratégiques en fonction du temps disponible et de la difficulté perçue)
3a) acquisition –Prise de notes
La prise de notes
Papier-crayon ou ordinateur portable?
Tache (experience 1)
2 groupes: Portable vs cahier de notes
Labo: 30 minutes de distraction
Questionnaire avec 2 types de questions:
Rappel de faits vs application conceptuelle
Résultats:
Pas de différence pour le rappel des faits
MAIS avantage pour l’application conceptuelle avec la prise de notes papier-crayon
Experience 2
2 groupes: Cahier de notes vs Portable
Sous-groupes:
période d’étude de 10 min ou non avant le test
Résultats (test une semaine plus tard):
Avantage pour ceux qui avaient pris des notes à la main
Avantage pour ceux qui avait eu accès aux notes juste avant (avantage plus grand pour les notes à la main)
Désavantage pour les 2 groupes sans la période d’étude
Notes sur le portable < notes à la main
Nombre de mots pris en notes sur le portable > notes à la main oui mais…
Traitement plus superficiel avec un portable (tendance à transcrire du verbatim)
Traitement plus approfondi avec notes individualisés (tendance à résumer la matière)
3b) Rétention
Estimation de rappel selon l’expérience ou selon la théorie
¤Les jugements qui portent sur la fluidité de la récupération sont influencés par l’expérience.
Lorsque nous sommes capables de récupérer facilement la réponse, nous croyons qu’il en sera de même plus tard. mais cette estimation est souvent trompeuse, car la mémoire se dégrade avec le temps
–> fluidité de récupération: facilité avec laquelle une information est rappelée
¤les jugements basés sur la théorie dépendent de la façon dont nous comprenons que différentes variables influencent la rétention.
Ex: certains comprennent que l’oubli augmente avec le temps et ajustent leurs estimations en conséquence
3b) rétention – Koriat et al., 2004, jugements basé sur experience vs théorique
Objectif: Comparer les jugements métacognitifs (les jugements basés sur l’expérience directe après une tache et jugements basés sur une réflexion théorique donc après un délai)
Tache:
1) Apprentissage de 60 paires de mots associés
2) On demande aux participants d’estimer immédiatement la performance pour un intervalle de temps
3) Test de rappel: Présentation d’un mot; le sujet doit nommer le 2 ième
Groupe-exp 1: Chaque participant donne son estimation pour un seul intervalle (son propre intervalle)
1. Rappel immédiat
2. Le lendemain
3. Une semaine plus tard
Exp 1: Doit faire estimation pour un intervalle seulement
Estimations semblables (40% de rappel) pour tous les sous-groupe (test immédiat, 1 jour, 1 semaine)
Ils jugent que leur mémoire est en fonction de l’expérience immédiate
Groupe-exp 2:
Estimer la performance des sujets de Groupe 1 pour chaque intervalle
-Ils se basent sur la théorie et estiment que le groupe 1 va oublier avec le temps
Leur estimation est plus précises
Conclusion: nos jugements de mémoire sont soit basés sur l’expérience immédiate, soit sur la théorie
Zhao et Linderholm (2008)
Conclusion: Plusieurs de nos décisions métacognitives se basent sur une combinaison de la théorie et de l’expérience
3C) Récupération –Cherche informations stockées en mémoire
Les étapes suggérées:
- Recherche préliminaire dans la mémoire
–> Évaluer si on possède des informations en MLT en rapport avec la question posée - Élaborer un plan de recherche de récupération
–> Ex: pour nommer les provinces, rappel par ordre alphabétique ou par position géographique
La vitesse de la récupération varie beaucoup
Example:
Le phénomène du Mot sur le Bout de la Langue (MBL)
État de la récupération dans lequel nous savons que nous détenons l’information mais sommes incapables de la récupérer immédiatement
3c) Récupération – Les méthodes expérimentales pour étudier les MBLs:
1) En laboratoire: ex; Brown et McNeil (1966):
Ex: Présente de définitions de mots peu fréquents et mesure du temps mis pour les retrouver:
Ex: “Quel est l’instrument qui utilise la position du soleil et des étoiles pour la naviguation?”
Les participants reconnaissent souvent qu’ils connaissent le mot, mais ne le retrouve pas immédiatement
Ex: Images ou descriptions verbales:
Comment s’appele cet acteur sur la télé?
Les stratégies qui favorisent la récupération des MBLs:
-Production des noms plausibles (en utilisant l’info partielle, par ex., longueur ou première lettre)
-Utilisation d’informations contextuelles (ex: il jouait dans une série de zombie)
2) Les études naturalistes:
Tenir un journal de bord et notent chaque fois qu’ils vivent un MBL
Revue de la littérature par Brown (1991) :
MBL; 1x par semaine moyenne, récupéré en une minute, et plus fréquents avec l’âge
Stratégies tel que contexte et épellation (épellation est mieux pour la récupération)
Les MBLs:
On retrouve quelques différences entre les 2 méthodes
Les études en laboratoire:
–> peu de récupérations sans effort (5% et moins)
Les études naturalistes:
–> Plus de récupérations spontanées (17-41%) avec des indices de contextes
L’explication (Kvavilashvili et Mandler, 2003):
-Les récupérations spontanées se produisent plus pendant des activités relativement automatiques, qui sont plus fréquentes dans la vie quotidienne qu’en laboratoire
-En laboratoire les sjs cherchent des mots particuliers activement donc ils vont s’en rappelés moins spontanément
3c) Récupération –Amélioration du rappel chez les témoins oculaires
Trois types d’interrogatoire pour améliorer rappel:
1. Interrogatoire standard: Questions classiques posée, peut mener à des erreurs si les questions sont mal formulées
Ex: Avez-vous vu le suspect avec une arme?
- Interrogatoire sous hypnose: Peut améliorer le rappel, mais peut aussi entrainer des faux souvenirs
Ex: Imaginez vous regardez la scène en ralenti, voyez-vous les chiffres de la plaque? - Interrogatoire cognitif (la technique la plus efficace):
Techniques de récupération mnésique pour aider les sujets à se replacer dans le contexte des faits (lieu, odeurs, sons)
Ex: Essayer de vous replacer dans la scène. Imaginez l’endroit, les sons, les odeurs. Que voyez vous?
Rapporter chaque détail, même minime
Ex: Meme si il a un detail qui vous semble insignifiant, dites-le
Se remémorer les faits dans différents ordres
Ex: Essayons de raconter l’histoire à l’envers.
Se remémorer les faits selon différents points de vue
Ex: Si vous étiez la victime, que pensez qu’elle a pu voir?
Hypnose et cognitif= meilleurs rappels,
Interrogatoire cognitif: technique plus facile à apprendre et à administrer
Le témoignage oculaire peut survenir longtemps après l’événement. INFLUENCES TROMPEUSES sur le rappel?
- Une information post-événement (questions trompeuses);
Loftus (1980)
-Dans une classe régulière, un inconnu fait irruption et discute violemment avec le professeur avant de quitter la salle
-Les étudiants répondent ensuite à 15 questions papier-crayon portant sur leur mémoire des détails de l’événement
-Questions trompeuse (intrus qui portait la moustache)
-Test de mémoire 2 jours plus tard: les étudiants rapportent que l’individu portait une moustache, comme si c’était dans leur mémoire
- Présentation de photos d’identité judiciaire (identifier un suspect à partir de photos):
Une photo présentée dans le cadre d’une identification judiciaire donne l’impression que la personne nous est plus familière (possibilité de fausse reconnaissance)
Une bonne identification exacte dépend de:
–> Reconnaitre un visage comme étant familier
–> Rappel du contexte exact
- Limitation perceptive:
Condition de luminosité et distance (Plus loin et moins lumineux = plus difficile)
-Autres: indices involontaires par les enquêteurs (langage corporel, la voix)
Ex: lors d’une identification, si un policier hoche la tête lorsqu’un témoin pointe une photo, cela peut inconsciemment confirmer un faux choix.
3c) Récupération: Les tests directs/indirects de la mémoire
-Les tests directs de mémoire: Test qui demande que l’on se rappelle ou que l’on reconnaisse des évènements passés
Ex: les tests de reconnaissance (Ce mot était-il sur la liste) et de rappel (Énumérez tous les mots que vous vous rappelez)
–> La mémoire explicite (avec consicence)
-Les tests indirects: Un test qui ne se rapporte pas explicitement à des événements passés mais qui est influencé par la mémoire de ces événements
Ex: une tache de mot fragmentaire (P A T) –> PAINT (completer le mots avec les 3 lettres vue précédemment)
–> La mémoire implicite (sans consicence)
Warrington et Weiskrantz (1970)
Patients avec amnésie sévère (A) et sjs controles (C)
Test de rappel verbale
Test de mot fragmentaire
Test de initiale
Test de mémoire de reconnaissance
Test de rappel: le rappel verbal de mots (DIRECT)
A < C (Amnésiques. Faible)
Test de mémoire de reconnaissance: Un mots était-il présent sur la liste? (DIRECT)
A < C (Amnésique. Faible)
Test de mot fragmentaire: Les mots corrects figuraient sur la liste (INDIRECT)
A = C (les deux égale)
Test des initiales: Créer un mot à partir de trois premières lettres du mot qui était présent sur la liste (INDIRECT)
A = C (les deux égale)
Conclusion: les patients amnésiques oublient les informations explicites, mais leur mémoire implicite fonctionne normalement.
I. La théorie des processus différents: mémoire de reconnaissance
-La mémoire de reconnaissance: permet de décider si un item a été rencontré auparavant dans un contexte précis
-La mémoire de reconnaissance impliquerait 2 processus:
1. Un jugement de familiarité (ce mot me dit qqchose)
2. Une tentative de récupération du contexte (je me souvient de l’avoir vue dans tel contexte)
Jacoby et Dallas (1981)
-La familiarité influence les tests directs et indirects
-La récupération du contexte n’est pas nécessaire dans les tests indirects
Jacoby et Dallas (1981)
TACHE
Apprentissage:
Apprentissage d’une liste de mots familiers
Manipulations avec les mots
PHASE DE TEST:
1. Test de reconnaissance:
–> Le mot présenté fait-il partie de la liste des mots appris?
-Teste la mémoire explicite
-Nécessite un jugement de familiarité et récupération du contexte
- Test d’identification perceptive
Identifier un mot après une présentation de 35 ms
-Teste la mémoire implicite
-Nécessite un jugement de la familiarité
Conditions:
1) Varier le niveau de Familiarité:
-Même modalité (visuelle-apprentissage, visuelle-test) VS
-Modalités différentes (auditive-apprentissage, visuelle-test)
–> Modification de la familiarité
Résultats:
-Performance diminuée pour la condition de modalité différent dans les 2 types de tests (pire identification peceptive)
Donc: familiarité entre items appris et items-tests est important
2) Varier le niveau de contexte d’apprentissage:
Lecture de mots (ex: METAL) vs
Reconstitution à partir d’anagrammes (ex: EMTLA): demande plus d’effort cognitif
–> Modification du contexte
Résultats:
Meilleure performance pour les anagrammes uniquement dans le test direct de reconnaissance
–> Tache de reconnaissance: contexte important
-La différence entre les tests directs et indirects se fonde sur les différentes exigences de traitement (Dans la mémoire explicite un apprentissage plus profonds comme résoudre un anagramme) améliore la reconnaissance
Les tests directs de mémoire évaluent les processus orientés par les concepts
(Les processus influencés par les stratégies personnelles, l’élaboration et l’organisation de l’information)
Les tests indirects de mémoire évaluent les processus orientés par les données
(Les processus guidés par l’information perceptive des stimuli, tel que familiarité des stimuli)
L’approche des mémoires différentes
Les tests directs et indirects évaluent des mémoires différentes
Turving:
La mémoire épisodique: la mémoire des évènements particuliers (le moment et le lieu ou ils sont produits)
–> Tests directs
La mémoire sémantique: la mémoire des connaissances générales, indépendantes des contextes particuliers
–> Tests indirects
La mémoire procédurale: La mémoire des actions, des compétences et des opérations (ex: faire du vélo)
–> Tests indirects
–> Les patients amnésiques sont plus sensibles à l’oubli des informations factuelles que procédurales (ex: compétences motrices)
L’approche des structures cérébrales
La mémoire n’est pas une entité unique mais un ensemble d’entités séparées, dépendantes de différents systèmes cérébraux
–> Lésions au niveau du lobe temporal médian - mauvaise performance au tests directs chez les patients amnésiques
Mémoire explicite
–> Néocortex: mot fragmentaire (ex d’amorcage –> exposition à un stimulus influence la réponse à un autre stimulus, sans qu’il y ait un effort conscient) Compléter “P_M_E en POMME”
–>Mémoire implicite
RÉSUMÉ DES MÉMOIRES
- Mémoire implicite:
-Pas de récupération consciente ou intentionnelle
Mémoire sémantique
-Les connaissances que nous possédons du monde qui nous entoure, les connaissances générales
Mémoire procédurale
-La mémoire perceptivo-motrice
Importance de la familiarité
Orienté par les données
–> Test indirects
- Mémoire explicite
-Récupération consciente de l’information
Mémoire épisodique
-Informations sur des épisodes datés, évènements spécifiques
Importance du contexte et de la familiarité
Orienté par les concepts
–> Tests directs
