Mémoire court terme et long terme Flashcards
La mémoire à court terme
-Ensemble de processus qui permettent de maintenir l’information active nécessaire à l’exécution des activités cognitives courantes (ex: lecture, prise de décision, résolution de problèmes, etc)
La mémoire de travail
-Lorsque la MCT est utilisée pour stocker des informations nécessaires à l’accomplissement d’une tache particulière
-Implique une manipulation de l’information
(Tandis que la MCT. c’est juste passivement un stockage de l’information)
Modèle d’Atkinson et Shiffrin (1971):
- Input environnemental: Informations provenant de l’environnement (ex: visuel, auditif, tactile)
- Registres sensoriels: Capture temporaire des stimuli bruts (visuel et sensoriel)
- Mémoire à court terme (MCT): Maintient l’information temporairement pour usage immédiat
- Mémoire temporaire de travail. Processus de controle (répétition, codage, etc) permettent soit de produire une réponse immédiate (output), soit de transférer l’information à la mémoire à long terme
- Mémoire à long terme (MLT):
Registre de mémoire permanente **
Quelques caractéristiques de la MCT et différences avec la MLT
- La courbe de position sérielle
- Glanzer et Cunitz (1996)
- Cas cliniques en neuropsychologie
Courbe de position sérielle
Une petite expérience
-Essayez de mémoriser cette liste de mots
-Rapportez par écrit ces mots
La courbe de position sérielle:
Qu’est ce que c’est?
Une courbure qui montre la probabilité de rappeler un mot en fonction de sa position dans une liste
-Lors d’un rappel libre, les mots au début et à la fin d’une liste sont généralement mieux rappelés que ceux au milieu
Tache: rappel libre (sans tenir compte de l’ordre de présentation)
Une liste de mots est présentée au participant, généralement un à la fois et dans un ordre précis
Table, crayon, crave, mot, jeux, piano, etc
Le participant ensuite doit se rappeler et noter tous les mots qu’il peut mémoriser, peu importe l’ordre
Résultats:
2 systèmes de mémoire:
Effet de récense:
-Les derniers mots de la liste sont rappelés plus facilement
-Pourquoi? Ces mots sont encore disponibles en mémoire à court terme (MCT)
-Cet effet disparait si une tache interférente (comme compter par 3) est imposée just après la présentation des mots
Effet de primauté:
-Les premiers mots de la liste sont également rappelés plus facilement
-Pourquoi? Ces mots ont eu le temps d’être répétés ou encodés dans la MLT
Experience:
Tache:
Lire la liste de mots suivante: Table-crayon-crave-mot-jeux-piano-patate-radio-tasse-boite-journal-café-télé-bébé
Aprés la présentation de la liste, vous devez compter par 3 à partir de 2 (3, 5, 8, 11, etc) pendant un certain temps
Cela sert à interférer avec la mémoire à court terme (MCT)
Ensuite, vous écrivez les mots que vous vous rappelez, sans tenir compte de l’ordre
Résultats:
-Il a un effet de primauté, mais pas de récence
Pourquoi?
Effet de primauté:
Les premiers mots de la liste (Table, crayon, crave) sont mieux rappelés
Car Ces mots ont eu le temps d’être encodés dans la mémoire à long terme (MTL)
Absence d’effet de récence:
Les derniers mots de la liste (café, télé, bébé) ne sont pas bien rappelés
La tache interférente (décompte) perturbe la mémoire à court terme (MCT) ce qui empeche de se souvenir des derniers mots
Mots du milieu: ne sont pas bien rappelés
Ils n’ont eu ni le temps d’être encodés en MLT, ni d’être maintenus en MCT
2- Glanzer et Cunitz (1996)
autorépétition
2- Glanzer et Cunitz (1996)
-Tache:
Rappel libre
Calculs mentaux entre la présentation et le rappel libre (0, 10, 30)
Hypothèses:
Le calcul va empêcher l’autorépétition après la présentation de la liste;
-L’effet de primauté devrait être intact (MLT)
-L’effet de récence devrait disparaitre (MCT)
Résultats:
Délais avant le rappel de 0, 10 et 30s
Tache de calcul avant le rappel
Avec le délai de 30s; l’effet de récence disparait
Effet de primauté toujours présent
Conclusions:
- L’absence de l’autorépétition après la fin de la liste n’a pas affecté l’effet de primauté, car les items sont déja dans la MLT
ET
L’absence de l’autorépétition affecte l’effet de résence, car les items dans la MCT ne sont pas stockés très longtemps, s’ils ne sont pas gardés actifs par l’autorépétition
ET
Quand l’autorépétition est impossible à cause de calcul mental, ces derniers items quittent la MCT (après un délai de 30 sec) donc = perte de l’effet de récence
- de 30 seconde= sa diminue
3- CAS CLINIQUES
Appuis; MCT diffèrent de MLT
Patient H.M:
Lésion d’une partie des lobes temporaux
Incapacité à apprendre du nouveau matériel verbal ou non verbal
-Mais MCT (empan) normale:
Effet de récence intact dans les taches de rappel libre (MCT)
Effet de primauté diminué (problème d’encodage en MLT)
Conclusions:
-Dissociation MCT/MLT: systèmes indépendants
-Déficit de transfert de l’information entre la MCT et MLT
K.F:
Le case inverse de H.M
-Lésion de la région pariétale
-Empan verbal (MCT) réduit mais apprentissage verbal normal (MLT)
–> Pour K.F, l’information ne doit pas nécessairement passer par la MCT pour accèder la MLT (effet de primauté conservé)
Conclusion:
H.M vs K.F
K.F ne peut pas être expliqué par le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)
Autre modèle proposé: Mtravail de Baddeley et Hitch, 1974; Hitch et Baddeley, 1976, qui croit qu’il a bcp de systèmes indépendants
L’oubli en MCT
- Le taux d’oubli
Peterson et Peterson (1959); Brown (1958)
LE TAUX D’OUBLI
La tache de Brown-Peterson
Un ensemble de 3 consonnes (ex: C H J) est brièvement présenté au participant pendant 1 sec
Intervalle variable (1 à 30 sec) pendant laquelle une tache de distraction est effectuée; comme compter à rebours de 3 à partir d;un nombre donné (ex: 506- 503, etc)
Pourquoi? Éviter le participant de répéter mentalement les consonnes (éliminer autorépétition) afin de tester la durée réelle de la MCT
Résultats: Taux d’oubli croit rapidement sans répétition
–> La probabilité d’un rappel exact décline avec l’augmentation du temps de rétention sans autorépétition
–> Quelle est la cause d’oubli en MCT?
2 choses qui peut expliquer l’oubli
Théorie de l’interférences:
Proposition selon laquelle l’oubli se produit parce qu’un autre matériel interfère avec l’information en mémoire
Théorie de la dégradation:
Propostion selon laquelle l’information est spontanément perdue au cours du temps, y compris lorsqu’il n’y a pas d’interférences avec un autre matériel
Waugh et Norman (1965)
Dégradation vs interférence
Dégradation vs interférence
Waugh et Norman (1965)
Une liste verbale de 16 chiffres:
5 1 9 6 3 5 1 4 2 8 6 2 7 3 9 4
Le dernier chiffre= un repère (4)
La série comprenait aussi un chiffre identique au repère (4)
Tache: rapporter le chiffre qui suivait la première apparition du repère: item-test= 2
-Connaissance du repère uniquement à la fin de la série
Différentes conditions (les chercheurs ont manipulé 2 variables pour tester les causes de l’oubli):
Effet de l’interférence (nombre d’items entre le chiffre-test et la fin de la liste)
-Hypothèse: Si l’oubli est principallement causé par l’interférence, alors plus il y a d’items interférents, plus le rappel diminue
Effet de la dégradation (temps de rétention via le rythme de présentation)
Les chiffres sont présentés à 2 rythmes différents:
1 chiffres par seconde (rythme lent, plus de temps entre les chiffres)
4 chiffres par seconde (rythme rapide, moins de temps entre les chiffres)
Hypothèse: Si l’oubli est principallement causé par la dégradation temporelle, alors un rythme plus lent devrait entrainer une baisse du rappel (puisque le temps total est plus long)
Résultats:
Le rythme de présentation a eu très peu d’effet sur la probabilité de rappel
Le nombre d’items interférant a eu un grand effet sur le rappel
Conclusions:
La cause principale de l’oubli: interférence et non la dégradation
Note: Il y a une dégradation dans la MCT mais ce n’est pas la cause majeure de l’oubli
Les types d’interférence en MCT
-Inhibition rétroactive: Oubli du à des interférences causées par des données perçues après l’apprentissage
-Inhibition proactive: Oubli du à des interférences causées par des données perçues avant l’apprentissge
Les types d’interférence en MCT
-Interférence rétroactive:
1ere phase: 2e phase: 3 phase:
GR1 Apprentissage A Apprentissage B Rappel A
GR2 Apprentissage A –> Aucune nouvelle info –> Rappel A
Résultat:
Groupe 1 (GR 1) a plus de difficulté à se rappeler de A, car l’apprentissage de B a interféré avec A
Interférence proactive:
1 ere phase 2e phase 3 phase
GR 1 Apprentissage A Apprentissage B Rappel B
GR 2 Pas apprentissage –> Apprentissage B –> Rappel B
L’interférence est plus grande pour le GR. 1 due à l’apprentissage de A, avant celui de B
Exemple des 2 types d’interférence:
Inhibition (interférence) rétroactive:
-Waugh et Norman (1965)
-Plus il y a de chiffres entre l’item test (le chiffre à retrouver) et la fin de la liste, plus l’oubli est important
Inhibition (interférence) proactive:
Keppel et Underwood (1962)
Tache de Brown-Peterson: Mémoriser 3 lettre et ensuite effectuer tache de distraction. Plusieurs essais sont effectués avec des nouvelles lettres à chaque fois
Bon rappel pour les premiers essais
La détérioration s’observe après les premiers essais
L’interférence de l’information des premiers essais sur le rappel des essais suivants
L’affranchissement de l’inhibition proactive:
Synonyme: relachement/réduction de l’interférence proactive
Wickens, Born et Allen (1963)
Cause première d’interférence proactive dans une tache de Brown-Peterson:
–> Utilisation d’items similaires
Hypothèse:
–> On observe une diminution de l’interférence si les derniers items se distinguent des premiers (donc si on change la catégorie d’information)
3 premiers essais:
Tache: trois stimuli (3 mots ou chiffres)
Au fil des essais, la performance diminue en raison de l’interférence proactive
4e essai (changement de catégorie):
-Groupe controle: stimulus de la même catégorie que les essais précédents
-Groupe expérimental: catégorie opposée
Résultats:
Groupe controle: oubli continue (forte interférence proactive)
Groupe expérimental (changement de catégorie):
Pourquoi? Diminution de l’interférence si les derniers items se distinguent des premiers
Gunter, Clifford et Berry (1980)
inhibition proactive \
Gunter, Clifford et Berry (1980)
Stimuli plus complexes que mots ou chiffres simple:
-Items des nouvelles sportives (ex: le joueur X a marqué un but)
-Items des nouvelles politiques (ex: le premier ministre a presenté un nouveau projet de loi)
–> Résultats similaires
Tout changement d’ordre sémantique (lié au sens) provoque l’affranchissement (réduction) de l’inhibition proactive (Wickens, Dalezman and Eggmeier (1976))
Application: Organiser le matériel pour essayer de réduire l’interférence
Pour éviter interférence proactive, il est utile de varier les catégories de contenu lorsqu’on étudie ou enseigne
California Verbal Learning Test:
Ce test mesure la mémoire verbale et les processus d’apprentissage, en introduisant plusieurs listes de mots de catégories différentes pour tester la capacité à réduire l’interférence proactive
Ex:
Liste A: noms de fruits
Liste B: Noms d’animaux (catégorie différente)
On évalue si le participant est capable de se souvenir des mots malgré l’introduction de nouvelles catégories
La capacité de la MCT et les codes en MCT
- L’empan de mémoire et le nombre magique 7
- Le role du regroupement
- Les codes en MCT
A) Code acoustique et répétition
B) Code acoustique et lecture
L’empan de mémoire
L’empan de mémoire
La plus longue séquence d’items dont nous pouvons nous rappeler dans l’ordre
Synonymes: rappel sériel immédiat;
L’empan de chiffres;
L’empan mnémonique
Chiffre magique de Miller observé également dans tache de jugement absolu; ex: la force sonore, hauteur des tons, intensité lumineuse
L’empan de mémoire:
Selon Miller (1956), la capacité de la MCT est de 5 à 9 items ou “chunks” (+/- 7)
Le “chunk” est un groupe d’éléments simples ayant une signification (MLT)
Par ex: il est aussi facile de retenir “BMW” ou “POMME” qu’une lettre ou 1 chiffre
Le regroupement, chunks:
Le recodage de l’information selon les paquets d’informations stockées en tant qu’unité dans la MLT
Le but: créer des regroupements pour nous aider à augmenter le nombre d’items dans la MCT
Ex: ITW – AIB – MLI
Vs
FBI – CIA – IBM
FB-ITW-AC-IAIB-M
Vs
FBI-TWA-CIA-IBM
On peut retenir 7 +/- 2 items
Capacité de la MCT serait en partie déterminée par la MLT, par nos connaissances
7 lettres; 7 mots; pareil?
B V M P J L
C L R N F P D T
Marteau – Salon – Cheval – Revue – Trottoir – Bouton
Fourchette – Maison – Cadeau – Tapis – Bureau - Fenêtre - Chandail – Crayon
Pantalon – Escalier – Bicyclette – Couverture - Téléphone - Animal
Les mots sont considéré comme un chunk a mémoriser – comme une lettre
De Groot (1966). Des maitres d’echecs vs joueurs amateurs
Des maitres d’echecs vs joueurs amateurs
Le focus d’intérêt:
Est-ce que la performance des maitres d’échecs va être meilleure que celle des amateurs?
Donc comment l’expertise influence la mémoire
Pour le groupe expérimental:
On montre la configuration de jeux déja joués, pendant 5 sec
On retire les pièces; et après
Les sujets doivent essayer de reproduire la configuration
Groupe controle:
Les sujets doivent deviner les positions des pièces sans avoir vu une configuration
But du groupe controle: Tester si l’amélioration des maitres d’echec est du à l’apprentissage de structures existantes et non à une mémoire brute plus performante
Y= % de réponse correcte
Résultats
2- Regroupement
Les maitres d’échecs surpassent les amateurs… mais seulement si la position montrée était une vrai position de jeu
Dans le groupe controle (positions aléatoires), leur avantage disparait
Conclusion:
L’avantage des maitres d’échecs n’est pas du à une meilleure capacité de mémoire globale, mais plutot à leur capacité à regrouper les informations en stuctures familière (chunks)
-ex: plutot que de mémoriser 16 pièces séparément, ils voient des schémas stratégiques déja appris
- La mémoire des experts diffère de celle des novices (meilleure), dans la mémorisation des informations en regroupements dans leur domaine d’expertise (paquets familiers)
Effet de l’expertise chez les enfants (Schneider et al., 1993)
Participants: adultes et enfants (10-13 ans)
2 groupes: Novices et experts en échecs
Résultats:
Tache de mémoire non liée aux échecs
Adulte > enfants (effet d’âge) – Adulte performent mieux qu’enfant
Tache de mémoire liée aux échecs
Enfants experts > adultes novices (effet de l’expertise)
-Les enfants experts surpassent les adultes novices
L’expertise compense le manque de maturité cognitive
Les codes de mémoire
dans la temps
- La vue initiale:
MCT – Les codes acoustiques (verbalisation)
MLT – Codes sémantiques (signification)
–> Vue suggérée par le matériel utilisé dans les premières études sur la MCT
Mais des nuances était apporté:
Affranchissement (réduction) de l’inhibition proactive peut être réduite lorsque la MCT utilise des codes visuels plutôt qu’acoustiques
Donc:
La vue contemporaine:
Souligne la grande importance des codes acoustiques dans la MCT
-Répétition verbale
-La lecture (lire en subvocalisant)
Les codes de mémoire
3a - Codes acoustiques et répétition
3a - Codes acoustiques et répétition
Cowan et al., 1998
La taille de l’empan de mémoire est influencée par 2 vitesses distinctes de traitement de l’information verbale
-La vitesse de la répétition
-La vitesse de récupération
Étude avec enfants d’âge primaire:
Mesures:
-Empan: Rappel de séquences de chiffres
-Vitesse de répétition: répéter les chiffres le plus rapidement possible à voix haute
-Vitesse de récupération: durée de pause entre les chiffres rapportés pendant un rappel
1) Haute vitesse de répétition
+ Haute vitesse de récupération = Meilleur empan (donc meilleure mémoire)
2) Il a pas de corrélation directe entre la vitesse de répétition et la vitesse de récupération
Confusions acoustiques:
Erreurs phonétiquement proches de la réponse correcte
-les lettres avec les phonèmes pareils ou identiques (ex: bé/pé; em/en, etc)
Bien que les confusions acoustiques se produisent parfois, il est généralement avantageux de se servir de la répétition verbale pour maintenir l’info en MCT
Les codes de mémoire
3b. Codes acoustiques et lecture
3b. Codes acoustiques et lecture
Levy (1978) : la subvocalisation
Subvocalisaition: Pronconcer mentalement les mots
Tache: un groupe lit ou et l’autre écoute un texte
-Reconnaitre si les phrases étaient identique ou modifiée à la première
-Certains participants doivent compter pendant la lecture (empêcher la subvocalisation)
2 types de modifications des phrases:
Altération lexicale: Un mot est remplacé, mais signification reste la même
Altération sémantique: Ordre des mots change et modifie le sens
Phrase lue/entendue:
-Le médecin, à l’expression grave, affligea la mère anxieuse
Phrase avec altération lexicale:
-Le médecin, à l’expression grave, affligea la femme anxieuse
Phrase avec altération sémantique:
-La mère, à l’expression grave, affligea le médecin anxieux
Résultats quand texte lu:
-Performance moins bonne quand les sujets comptaient (supression de la subvocalisation )
-Performances semblables (autant mauvaises) que ce soit pour les altérations lexicales que sémantiques
Mais
-Pas d’effet de la suppression de la subvocalisation sur la performance si le texte est écouté
Conclusion:
-La subvocalisation aide à la lecture en transformant les mots visuels en codes acoustiques, ce qui permet de mieux retenir les détails du texte
Levy (1978) - 2 expériences (code acoustiques et lecture)
Même tache que Exp. 1
Conditions de test différentes:
Paraphrase: une phrase qui exprime les mêmes idées qu’une autre mais avec des mots différents
Paraphrases positives: le sens conservé
Paraphrases négatives: le sens altéré
Levy (1978) 2e expérience: idées générales
Phrase lue/entendue:
Le médecin, à l’expression grave, affligea la mère anxieuse
Phrase avec paraphrase positive:
-Le docteur, à l’expression grave, boulversa la mère anxieuse
Phrase avec paraphrase négative:
L’officier, à l’expression grave, aida la mère anxieuse
Résultats:
Pas d’effet de la tache de comptage (suppression de la subvocalisation) n’entraine pas de baisse de performance
Les participants sont capables de se souvenir des idées générales sans l’aide de la subvocalisation
Bien que le codage acoustique ne semble pas nécessaire à la compréhension des idées générales, elle facilite la rétention des détails
Donc premier test: les participants étaient focalisé sur la forme verbale (sons des mots), donc ils ont mal perdu le changement des sens
Test 2: les gens devaient juger le sens global, donc utilisé un codage sémantique, ce qui les aide à mieux récupérer les paraphrases négatives
RECONNAISSANCE ET FONCTIONNEMENT EN MCT
La reconnaissance d’items dans la MCT
MCT fait recherche ciblé ou exhaustive?
–> La prospection mnémonique dans la MCT: en essayant de retrouver un item stocké en MCT, on ne peut pas “ressortir” l’information directement, on doit chercher dans les éléments stockés pour comparer celui qu’on cherche à ceux qui sont disponibles
2 types de recherches:
Example; chiffre-test à comparer avec série de chiffres
–> Une recherche ciblée: prend fin dès qu’une correspondance est trouvée entre l’item-test et un item de la série en mémoire
Ex:
–> Une recherche exhaustive: Prend fin quand l’item-test a été comparé avec tous les items de la série en mémoire
La reconnaissance d’items dans la MCT
Sternberg (1966): 1ère étude:
Séquence variable de chiffres (ensemble en MCT) (ex: 2, 7, 5, 9)
Chiffre-test (ex: 5)
Sujet doit indiquer si le chiffre était dans la séquence
Variables mesurées:
Temps de réaction (TR): combien de temps le participant met pour répondre
Nombre d’items dans la séquence:
Résultats:
TR augmente en fonction du nombre d’items dans la séquence (relation linéaire)
TR similaires pour les réponses positives et négatives (oui il a le chiffre test et non)
TR similaires quelle que soit la position du chiffre-test dans la séquence
Conclusions:
Une recherche exhaustive, car si c’était ciblée, on s’attendrait a ce que les réponses “oui” soient plus rapides: la recherche d’arreterait dès que l’item est trouvé
Notre cerveau compare tous les items de la MCT avant de donner une réponse
Cela implique que la MCT fonctionne comme une recherche exhaustive
LA MÉMOIRE DE TRAVAIL
Le modèle de la mémoire de travail de Baddeley (1992)
Calepin visuo-spatial – Centre exécutif – Boucle phonologique
Boucle phonologique:
But: Maintien et manipulation des informations basées sur le langage (code verbal, acoustique)
A) Registre phonologique (stocke les informations verbales)
B) Mécanisme de répétition (maintient ces informations en activité dans le registre)
Calepin visuo-spatial:
Maintien et manipulation des informations visuelles
Centre excécutif:
Sélection des stratégies et intégration des informations
-multitache (écouter une conversation tout en regardant un itinéraire sur une carte)
Tache principale: tache visuelle/spatiale:
Reproduction de configurations de jeu d’échecs
- Tache secondaire (faire obstacle à l’une ou l’autre des composantes du modèle):
Taper sur une série de touches
–> Occupe le calpein visuo-spatial - Produire une séquence aléatoire de lettres
–> Occupe le centre exécutif: Processus décisionnel - Compter
–> Occupe la boucle phonologique
Résultats:
1 et 2: Affaiblissement de la capacité à reproduire la configuration de jeu
3: Pas d’effet sur la capacité à reproduire la configuration du jeu
-Boucle phonologique distincte du calepin visuo-spatial
-Le codage verbal ne joue pas un role essentiel dans cette tache
-Le calepin visuo-spatial et le centre exécutif sont nécessaires à la bonne mémorisation des pièces d’échecs
Mais si l’information visuelle se trouve dans le calepin visuo-spatial et que l’information verbale se retrouve dans la boucle phonologique, comment les codes visuels et phonologiques peuvent être rassemblés?
Comment intégrer les codes verbaux et visuels?
Révision du modèle de la mémoire de travail de Baddeley
Nouveau modèle de la mémoire de travail de Baddeley (2000, 2001)
Nouvelle composante: la mémoire tampon épisodique
-Système de stockage capable d’intégrer les codes de mémoire de différentes modalités pour former un code multimodal (verbale, spatiale, visuelle, auditive)
Ex: Former mentalement une carte (visuo-spatiale) avec des informations verbales
–> Ex: former une image mentale d’un itinéraire en associant des noms de rues (verbaux) et une carte (visuelle)
–> Se souvenir d’un film (combinaison de sons, d’images et d’histoire)
Première version du modèle: le centre excécutif
Relation MCT avec MLT
Centre exécutif
Mémoire tampon épisodique –> MLT épisodique
-La mémoire tampon épisodique sert d’interface entre la mémoire de travail et la mémoire à long terme (MLT épisodique)
-Cela signifie que les souvenirs sont stockés sous une forme multimodale, intégrant sons, images et significiation
Ex: Se souvenir d’une conversation ou tu as vu le visage de la personne (visuel), entendu sa voix (auditif) et compris son message (sémantique)