Codes de mémoire Flashcards

1
Q

Code de mémoire

A

Le format de l’information encodée dans la mémoire

-Physique
-Phonémique
-Sémantique

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1
Q

Est-ce que l’amnésie touche également tous les types de codes de mémoire?

A

Baddeley, Papagno et Vallar (1998)

-L’empan de mémoire auditive:
le nombre d’items rappelés à partir de la MCT immédiatement après leur présentation auditive (dans l’ordre)
-Moyenne +/- 7

  1. Patiente P.V (italienne)
    –> Empan de mémoire auditive limitée; 2 à 3 mots
  2. Sujets-contrôles sans troubles de mémoire

Tache:
Apprentissage de 8 paires de mots associés” écouter ou lire

a) Presentation auditive “Mot- Non-Mot “
b) Présentation visuelle “Mot- Non-Mot”
c) Présentation visuelle “Mot-Mot”

-Test: Présentation du premier item; sujet doit nommer l’item associé

Résultats
-La cas de P.V: Encodage touché:
–> Phonémique (a)= le pire, son empan verbal réduit (2-3 mots) limite encodage phonologique

Visuelle (b)= Mieux, Encodage visuel compense en partie, mais apprentissage reste difficile sans support sémantique

Sémantique (c)= Le meilleur, Encodage sémantique est plus efficace, car il repose sur le sens des mots plutôt que sur la capacité de maintenir des sons en MCT

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2
Q

Résumé des différences entre les registres différents de la mémoire

A

RS
-Pré-attentionnelle
-Ne maintient pas informations
-Copie de l’input exacte
-Grande capacité
-Dégradation d’information
-1/4 à 2 sec de durée
-Rappel: affichage

MCT
-Attention nécessaire
-Maintien de l’attention et répétition pour encodé informations
-Infos phonémique, visuel, sémantique
-Petite capacité
-Dégradation possible
-Dure jusqu’à 30 secondes
-Rappel: automatique, conscience des items, indices temporels/phonémiques

MLT:
-Input: Répétition
-Infos maintenue par répétition et organisation
-Infos essentiellement sémantique, partiellement auditif et visuel
-Perte d’info due à l’accessibilité ou de la possibilité de discriminer en raison d’interférence
-Dure quelques minutes à plusieurs années
-Rappel: Indice de rappel (contextuelles, sémantiques, émotionnelles)

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3
Q

La théorie des niveaux de traitement

A

–> Son arrivée à cause du manque de distinction entre les registres:
-Format de l’information: chevauchement entre MCT et MLT (ex: codes sémantiques aussi en MCT)
-Capacité variable dans la MCT (ex: regroupements)
-Vitesse de dégradation MCT et MLT

La théorie (approche) des niveaux de traitement:

Craik et Lockart 91972)
-Les stimuli sont analysés-encodés à des niveaux de traitement différents
1. Niveau superficiels (caractéristiqures physiques/sensorielles/structurelles)
2. Niveaux profonds (reconnaissance de forme/signification/sémantique)
-Les modèles d’Atkinson-Shiffrin et de Craik et Lockhart peuvent coexister

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4
Q

trace mnésique et niveaux de traitement

A

La persistance de la trace mnésique augmente en fonction de la profondeur de l’analyse:
–> Niveaux superficiels – trace fragile
–> Niveaux plus profonds – trace plus durable
-Chaque niveau d’analyse a son code de mémoire et sa vitesse de dégradation propre

-La façon de la matière est traitée détermine le type de code de mémoire formé, ce qui en retour détermine la qualité du rappel

-Est-ce que la répétition entraine automatiquement un apprentissage?
–> le modèle d’Atkinson-shiffrin: oui
–> La théorie des niveaux de traitement: non

Craik et Watskin (1973)

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5
Q

Craik et Watkins (1973) – Théorie des mots avec traitements – mots avec G

A

Tache:
-Écoute des listes de mots
-Rapporter le dernier mot entendu commençant par une lettre précise, après chaque liste
-La lettre était indiquée avant la présentation de la liste (ex: trouvez et rappeler vous du dernier mot en “G”
-Test surprise à la fin: Après avoir complété 27 listes, les participants passent un test de rappel libre sur tous les mots présentés

Manipulation:
-Entre chaque mot-cible (ex: des mots commençant par G), on insère un nombre variable de 1 à 13 mots
-La probabilité de rappel d’un mot à la fin de l’expérience devrait changer en fonction de la durée de maintien en MCT (plus un mot est maintenu en MCT, donc répéter plus longtemps, plus elle a de chance d’être transférer en MLT)

CONDITIONS:
-Peu d’items entre mots-cibles: peu de répétition/courte durée en MCT
-Bcp d’items entre mots-cibles: plus de répétition/longue durée en MCT

Ex: la lettre cible: G
file, huile, fusil, gardénia, grain, table, football, ancre, giraffe

–> Gardénia – remplacé immédiatement pas grain
–> Grain – Peut être répété pendant la présentation de 3 mots jusqu’à giraffe

Résultats:
-Les mots immédiatement suivis par un autre mot-cible (ex: gardénia): 12% de mots rappelés
-Les mots séparés par 12 items avant un autre mot-cible: 15% de mots rappelés

Conclusions:
-Faible différence de rappel selon le nombre de répétition
-La répétition n’entraine pas automatiquement un apprentissage
-Le rappel ne dépend pas directement de la répétition

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6
Q

Théorie des niveaux de traitement - Noice (1991) - dialogue

A

-Apprentissage des dialogues d’une scène
-Participants: acteurs et non-acteurs

Condition:
-Apprentissage “par coeur” (une ligne à la fois, sans possibilité de retour en arrière), répéter jusqu’à mémorisation sans se soucier du sens

-Apprentissage pour une audition fictive, se préparer comme s’il allait jouer une scène

PAUSE + distraction (pour éviter rappel basé sur répétition)

TEST:
1- Écrire les lignes dont ils se rappellent
2. Décrire leur état d’esprit associé à l’apprentissage des lignes

Résultats:
-Plus d’élaboration chez les acteurs
–> Émotions et interaction entre les personnages
–> Définition des traits physiques et mentaux du personnage
-Plus de rappel dans la condition d’audition fictive que l’apprentissage par coeur

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7
Q

Théorie des niveaux de traitement (preuves en faveur de la théorie) – Hyde et Jenkins, apprentissage incident

A

Apprentissage incident: Tache dans laquelle le participant doit porter des jugements au sujet de stimuli sans savoir que par la suite, son rappel de ces stimuli sera testé

-Permet d’étudier le processus d’encodage indépendamment de l’intention de mémoriser un matériel donné

-L’accent est alors mis sur le type de traitement effectué et son résultat sur l’apprentissage

Tache:
-Présentation de 24 mots (12 paires de mots associées’ ex; rouge - vert, table - chaise), présentés dans un ordre aléatoire
-Rappel libre à la fin de l’apprentissage

Conditions/groupes:
1. Apprentissage intentionnel
2. Apprentissage incident: ne savent pas qu’ils doivent rappeler
a) Jugement agréable/désagréable (traitement sémantique= profond) –> ex: chocolat = agréable
b) Présence de la lettre e (traitement structural = superficiel)
c) Estimation du nombre de lettres (traitement structural superficiel)

Hypothèse: Le traitement sémantique (profond) entraine un meilleur rappel que le traitement structural (superficiel)

Résultat:
1. Intentionnel- 64%
2a. Incident sémantique- 68%
2b. Incident structural- 26%
2c. Incident structural- 31%

Groupement –> les paires associées qui étaient rappelées ensembles

Discussion:
-Groupe 1 = Groupe 2a
–> L’intention de mémoriser n’a pas eu d’effet direct sur la mémorisation
–> Ce sont les activités cognitives de l’encodage (niveaux de traitement) qui déterminent la mise en mémoire des items

  • Groupe 1 et 2a > 2b, 2c

–> Le groupe qui a effectué un traitement sémantique lors de l’apprentissage a utilisé la signification lors du rappel

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8
Q

Craik et Tulving (1975)- Preuves en faveur de la théorie des niveaux de traitements- apprentissage incident

A

Tache:
-Apprentissage incident de mots (présentation visuelle brève)
-Chaque mot est précédé d’une question qui favorisait une des 3 conditions:

Conditions:
-Traitement structural: Le mot est-il en majuscule?

-Traitement phonémique: Le mot rime-t-il avec fête?

-Traitement sémantique: Le mot peut-il s’intégrer dans la phrase…?

Test:
-On mesure la vitesse de réaction (vitesse de la réponse à la question dans chaque essai)
-Test de reconnaissance sur les mots présentés: On mesure la proportion de reconnaissance correcte

Hypothèse:
-La performance devrait changer en fonction de la profondeur du traitement

Résultats:
Temps de réponse:
Q sémantiques= TR plus long
Q structurales= TR moins long

Reconnaissance:
Q sémantiques= meilleur
Q structurales= moins

Reconnaissance –> Profondeur de traitement:
Structural < phonémique < sémantique

Durée de traitement - Selon la théorie des niveaux de traitement:
-La rétention est due à un approfondissement de l’analyse
-C’est la qualité du traitement qui est critique et non sa durée

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9
Q

Craik et Tulving – tache structurale consonne

A

Créer une tache structurale qui demande du temps

Tache d’apprentissage incident (même que précédent)

Conditions:
-Traitement structural:
–> Le mot correspondant-t-il à la séquence voyelle-consonne CCVVC?
ex: plaid, OUI, foire, NON

-Traitement sémantique:
–> le mot peut-il s’intégrer dans la phrase?

Résultats:
Traitement sémantique s’est avéré plus court mais plus efficace

–> C’est la qualité du traitement qui et critique et non sa durée

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10
Q

Pourquoi certains codes sont plus efficaces que d’autres?

A

Solutions suggérés

  1. Degré d’élaboration”
    –> Les codes plus élaborés permettent une meilleure mémoire
  2. Singularité
    –> les codes les plus distinctifs entrainent une meilleure mémoire
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11
Q
  1. élaboration des codes de mémoire- Craik et Tulving – mot completer phrase
A

HYPOTHÈSE
-Le role de la complexité de l’élaboration
–> Plus élaboré= plus d’associations stockées

Tache:
-Jugement sémantique: est-ce qu’un mot peut compléter une phrase?

Conditions- 3 niveaux de complexité sémantiques
1. Simple: Elle a cuit la ____
2. Moyen: La ____ mure avait un gout délicieux
3. Complexe: La petite dame ramassa la ___ rouge avec la colère

Résultat principaux:
-La proportion de rappel correct augmente en fonction de la complexité
-La performance est encore meilleure avec le rappel indicé

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12
Q
  1. élaboration des codes sémantiques- Stein et Bransford – types d’élaborations
A

Tache
Apprentissage incident de mots inclus dans des phrases (n=10)

Conditions
1. Controle:
Le gros homme lisait le panneau.

  1. Élaboration non spécifique:
    Le gros homme lisait le panneau dont la hauteur était de 60 cm.
    –> Matériel remémoré
  2. Élaboration spécifique
    Le gros homme lisait le panneau qui l’avertissait de la minceur de la glace
    –> Information supplémentaire, en rapport avec le matériel remémoré
  3. Élaboration générée:
    Le sujet génère lui-même une élaboration

Résultats
1 –> 4.2 mots
2 –> 2.2 mots (hauteur du panneau n’est pas en relation avec gros”
3 –> 7.8 mots (Minceur de glace rapport avec gros)
4 –> 5.8 mots

Conclusions:
-La précision de l’élaboration est déterminante pour le rappel
-Une élaboration en lien avec les items à encoder favorise un meilleur rappel (gros homme dans le contexte glace peu épaisse)
-L’élaboration non-spécifique semble nuire au rappel
-Les élaborations auto-générées semblent aussi être efficaces.

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13
Q
  1. La singularité des codes de mémoire.
    – Codes sémantiques vs phonémique
A

-La singularité diminue l’interférence avec les autres souvenirs

-Un item distinctif - un item dont l’apparence ou la signification le distingue des autres

Classification de Schmidt (1991)
1. Singularité primaire:
–> La différence est relative au contexte immédiat
Ex: table, crayon, assiette,, (fenêtre), livre, tableau

  1. Singularité secondaire:
    –> Dépend des informations contenues dans la MLT
    Ex: une forme de orthographie inhabituelle:
    Mais effet disparait si:
    les mots sont en majuscule ou dite oralement
  2. Singularité émotionnelle:
    –> items produisant une forte réaction émotionnelle
    - Flashbulb memory: souvenir d’un événement important ayant causé une réaction émotionnelle
    –> Mais on questionne le role de la singularité émotionnelle: Weaver (1993)
    –> Tester mémoire d’un événement émotionnel et d’un événement ordinaire après 3 mois et 1 ans
    - Aucune différence au niveau de l’exactitude entre les 2 types de souvenirs
    -Différences au niveau de la confiance (+ grande pour souvenir émotionnel)
    • En partie de l’amygdale
  3. Singularisation:
    –> Création d’un code de mémoire qui rend un souvenir encore plus distinct des autres
    Ex: Caricatures > Visages originaux

Mauro et Kubovy, 1992
-Présentation de 100 visages
-Sujet doit reconnaitre parmi 300 visages (100 nouveaux, 100 vieux, 100 caricatures des vieux)

Résultats:
-Meilleure reconnaissance des caricatures, traits exagérées vs reproduction exacte (ex: hauteur du front ou du menton)

L’effet de niveaux de traitement peut être du à des différences de singularité aussi? (comme plus qu’il est traité profondément, plus qu’il est mémoriser)
Degré de singularité:

Les codes sémantiques > les codes phonémiques

-Le nombre relativement restreint de phonèmes implique que les codes phonémiques se chevauchent plus (moins singuliers)

-Le nombre de significations est limité (plus singulières) pour les codes sémantiques

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14
Q

Principe de spécificité de l’encodage

A

Une théorie selon laquelle l’efficacité d’un indice de rappel dépend de la mesure dans laquelle il établit un bon rapport avec l’encodage initial d’un item

–> La relation entre indice de rappel et les caractéristiques des traces mnésiques; le meilleur indice de rappel est un indice qui reproduit le contexte original

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15
Q

Principe de spécificité de l’encodage – Fisher et Craik

A

Tache apprentissage incident:
Les participants ne savent pas qu’ils seront testés plus tard sur ces mots. ils doivent simplement porter des jugements sur les mots selon 2 types d’encodage

-Encodage phonémique
“Rime avec zèle?”

-Encodage sémantique
“Le mot “grêle est-il associé avec neige?

Leș participants doivent rappeler les mots présentés à partir d’un indice.
Pour un mot encodé phonétiquement “grèle”
–> Identique: “rime avec zèle”
–> Similaire: “rime avec frêle”
–> Différent: “associé à verglas”

Hypothèse: Le contexte d’encodage identique devrait fournir le meilleur rappel, suivi du contexte similaire, et le contexte différent sera le moins efficace

Résultats:
L’efficacité d’un indice de rappel dépend de la façon dont un mot a été encodé (confirme hypothèse)

16
Q

Le traitement approprié au transfert

A

Adapter la manière dont on encode une information en fonction de la manière dont elle sera utilisé plus tard

Example: Si tu doit apprendre une définition pour un examen de restitution factuelle
–> On va donc se concentrer sur les mots exactes, les chiffres et les concepts formels, sans chercher à les appliquer à des situations concrètes

Différences et similarités entre spécificité de l’encodage et traitement approprié au transfert

Encodage –> Traitement approprié au transfert –> Récupération

Récupération –> Spécificité d’encodage –> Encodage