Mémoire à long terme (MLT) Flashcards
Vrai ou Faux: Contrairement à la mémoire à court terme, la quantité d’information qui peut être stockée en mémoire à long terme serait pratiquement illimitée.
Vrai.
Est-ce que l’information stockée en MLT y demeurerait de manière relativement permantente?
Oui.
L’oubli en mémoire à long terme n’est pas vraiment dû au remplacement ou à l’effacement de l’information stocké. À quoi est-il du?
L’oubli serait dû à l’incapacité de retrouver le chemin menant à l’information recherchée.
Je suis une mémoire explicite dont le rappel est contrôlé et conscient. Qui suis-je?
La mémoire déclarative.
Quels sont les 2 types de mémoire déclarative?
La mémoire épisodique et la mémoire sémantique.
Qu’est-ce que la mémoire épisodique?
- Mémoire dont le contenu concerne les événements personnels, qu’ils soient récents ou ancien.
- Se distingue par le fait que l’information stockée comporte des précisions du contexte spatio-temporel (ex., ce que j’ai mangé hier soir).
Qu’est-ce que la mémoire sémantique?
- Mémoire dont le contenu concerne les connaissance générales, exemptes de références personnelles (ex., des faits, des concepts, des relations entre objets).
-Se distingue par l’absence de contexte spatio-temporel.
Je suis une mémoire implicite dont le rapel est automatique et inconscient. Qui suis-je?
La mémoire non-déclarative.
Quels sont les 3 types de mémoire non-déclarative?
- Amorçage.
- Conditionnement.
- Mémoire procédurale.
Qu’est-ce que la mémoire procédurale?
- Mémoire dont le contenu concerne l’exécution d’actions en suivant des séquences précises et qui s’améliore par la pratique répétée (ex., jouer d’un instrument de musique).
- Se distingue par son contenu non verbal.
Qu’est-ce que l’amorcage?
Concerne l’activation inconsciente et involontaire d’information stockée en mémoire déclarative, laquelle peut influencer la qualité du traitement d’une information entrante (ex., le mot « tulipe » sera plus facilement reconnu s’il est précédé par le mot « fleur »).
Comment était la performance d’H.M dans la tâche de dessin miroir?
Courbe d’apprentissage normale, comme celle des sujets contrôle même s’il demeure toujours persuadé n’avoir jamais fait cette tâche.
Comment sont les mémoires déclaratives et non-déclaratives d’H.M.?
Malgré un sévère déficit au niveau de sa mémoire déclarative, la mémoire non-déclarative de H.M. semble épargnée, tel que le démontre son apprentissage procédural tout-à-fait comparable à celui de sujets contrôles.
Qu’est-ce que l’encodage?
Processus par lequel une information est transformé en trace mnésique (Tulving, 1983), c.-à-d. un stockage +/- exhaustif en mémoire des caractéristiques qui constituent cette information.
Qu’est-ce que la récupération?
Processus par lequel une information en mémoire à long terme est réactivée en mémoire à court terme afin d’être utilisée (ex., exécution d’une tâche).
Qu’est-ce que la consolidation?
Processus par lequel une trace mnésique est enrichie en renforçant ses associations existantes et en en créant de nouvelles; plus elle est riche, plus le souvenir est complet et plus le rappel est facile.
Quelles sont 3 “types” de tâches utilisées pour étudier l’encodage en MLT (expliquer)?
- Rappel libre—Le sujet doit effectuer un rappel du plus grand nombre d’items possible, sans égard à l’ordre de présentation.
- Rappel indicé—Le sujet doit effectuer un rappel d’un item particulier à l’aide d’un indice sémantique (ex., fait partie de la famille des…), phonologique (ex., rime avec…) ou contextuel (ex., phrase trouée).
- Reconnaissance—Une forme extrême de rappel indicé dans ce sens que l’indice est l’item lui-même (ex., le mot « pomme » faisait-il parti des items mémorisés?).
De quel type de validité s’agit-il: Lorsqu’une étude crée des conditions expérimentales similaires aux conditions naturelles dans lesquelles se produit le phénomène étudié.
Validité écologique.
Dans des conditions naturelles, l’encodage n’est la plupart du temps pas intentionnel; de quel type d’apprentissage s’agit-il?
D’un apprentissage incident.
Dans un souci de validité écologique, on étudie donc surtout l’apprentissage incident pour l’encodage. Quel paradigme est alors utilisé et en quoi consiste-t-il?
Paradigme d’orientation; dans celui-ci, le participant pense qu’il doit simplement juger des items (ex., le mot « génocide » est-il positif ou négatif?) et n’est pas informé qu’il aura à effectuer un rappel par la suite.
Quelle est l’hypothèse classique en lien avec le meilleur prédicteur du rappel et est-elle vraie?
Le meilleur prédicteur du rappel serait le temps et l’effort consacrés à la mémorisation (intentionnelle). Cette hypothèse c’est avérée fausse.
Pour tester l’hypothèse classique, des chercheurs ont fait faire de l’apprentissage incident à des participants (un gr. contrôle avec apprentissage intentionnel et 3 groupes expérimentaux dont un groupe avec un apprentissage de la sémantique du mot) qui ont par la suite effectué un rappel libre. Quels sont les résultats et qu’est-ce qu’ils permettent de suggérer?
L’apprentissage incident peut être aussi efficace que l’apprentissage intentionnel (ceux qui ont fait un jugement basé sur la sémantique du mot ont aussi bien fait que ceux qui ont fait un effort conscient de mémorisation en rappel libre) –> Ces résultats suggèrent que la profondeur du traitement (superficiel vs sémantique) d’une information impacte sa mémorisation.
Pour tester l’hypothèse que la profondeur du traitement impacte la mémorisation, des chercheurs ont supposé que le rappel devrait être déterminé par la profondeur du traitement plutôt que par sa durée. Des participants ont effectué un paradigme d’orientation (apprentissage incident) avec 3 niveaux de “profondeur” d’apprentissage. Quels sont les résultats de l’expérience et qu’elle expérience devrait suivre ces résultats?
- La profondeur de traitement affecte la mémorisation incidente; en effet, plus le traitement est profond, plus le taux de reconnaissance est élevé. Par contre, la profondeur de traitement affecte également le temps alloué au traitement des items (aka +sémantique = TR+long). Bien qu’il soit possible de supposer que le temps de traitement est ici une conséquence de la profondeur de traitement, ces résultats ne contredisent pas de manière irréfutable l’hypothèse classique –> Doit donc démontrer qu’un traitement superficiel de longue durée mène tout de même à un rappel inférieur qu’un traitement profond de courte durée.
Pour montrer le lien entre la profondeur du traitement et l’apprentissage, des chercheurs ont élaboré une tâche d’orientation dans laquelle le traitement superficiel prend plus de temps que le traitement profond. Quels ont été les résultats et quelle est la conclusion “finale”?
Le taux de rappel dans la condition de traitement superficiel demeure nettement inférieur à la condition de traitement sémantique malgré une plus longue durée du traitement –> Ceci confirme qu’il n’y a pas de lien causal entre le temps d’étude et le taux de rappel; le lien observé entre la durée de traitement et le taux de rappel dans la première expérience était simplement une conséquence de la profondeur du traitement.