Mémoire à long terme Flashcards

1
Q

Quelle est la capacité de la mémoire à long terme?

A

Contrairement à la mémoire à court terme, la quantité d’information qui peut être stockée en mémoire à long terme serait pratiquement illimitée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est la durée de la mémoire à long terme?

A
  • Contrairement à la mémoire à court terme, l’information stockée en mémoire à long terme y demeurerait de manière relativement permanente
  • Ainsi, l’oubli en mémoire à long terme ne serait pas vraiment dû au remplacement ou à l’effacement de l’information stocké, mais serait plutôt dû à l’incapacité de retrouver le chemin menant à l’information recherchée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la capacité estimée d’information qui peut être stockée dans le cerveau?

A

2500 TB

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que la mémoire déclarative?

A

On l’appelle aussi mémoire explicite, puisque le rappel est contrôlé et conscient

  • Mémoire sémantique
  • Mémoire épisodique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique?

A

Mémoire dont le contenu concerne les événements personnels, qu’ils soient récents ou ancien

Se distingue par le fait que l’information stockée comporte des précisions du contexte spatio-temporel (ex., ce que j’ai mangé hier soir)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique?

A

Mémoire dont le contenu concerne les connaissance générales, exemptes de références personnelles (ex., des faits, des concepts, des relations entre objets)

Se distingue par l’absence de contexte spatio-temporel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que la mémoire non-déclarative?

A

On l’appelle aussi mémoire implicite, puisque le rappel est inconscient et automatique

  • Mémoire procédurale: mémoire musculaire, routine entrainement, apprendre d’un instrument
  • Amorçage: conceptualisé comme non-déclarative à cause de la façon dont on se rappel de l’info, mais joue un rôle partout
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale?

A

Mémoire dont le contenu concerne l’exécution d’actions en suivant des séquences précises et qui s’améliore par la pratique répétée (ex., jouer d’un instrument de musique)

Se distingue par son contenu non verbal

Procédurale = très difficile à verbaliser. (ex: difficile d’apprendre à quelqu’un à conduire manuel, à faire de la planche à neige, etc)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

A

Concerne l’activation inconsciente et involontaire d’information stockée en mémoire déclarative, laquelle peut influencer la qualité du traitement d’une information entrante (ex., le mot « tulipe » sera plus facilement reconnu s’il est précédé par le mot « fleur »)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que la tâche du dessin miroir avec le patient H.M.?

A

Utilisée pour mesurer l’apprentissage procédural

Le sujet doit rester à l’intérieur des lignes de la forme; il utilise le reflet de sa main et de la feuille dans un miroir pour guider son mouvement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les résultats de la tâche du dessin miroir avec H.M.?

A

H.M. a accompli la tâche de dessin miroir sur une période de 3 jours, complétant 10 dessins par jour;voici ses résultats

D’une journée à l’autre, son nombre d’erreurs diminuer considérablement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de la tâche du dessin miroir avec H.M.?

A

Malgré un sévère déficit au niveau de sa mémoire déclarative, la mémoire non-déclarative de H.M. semble épargnée, tel que le démontre son apprentissage procédural tout-à-fait comparable à celui de sujets contrôles

En dépit de sa spectaculaire amélioration, H.M. demeure pourtant persuadé de n’avoir jamais auparavant effectué cette tâche et il faut d’ailleurs lui rappeler les règles

Ceci semble corroborer la dissociation entre les mémoires déclarative et non-déclarative

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que l’encodage?

A

Processus par lequel une information est transformé en trace mnésique (Tulving, 1983), c.-à-d. un stockage +/- exhaustif en mémoire des caractéristiques qui constituent cette information

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la récupération?

A

Processus par lequel une information en mémoire à long terme est réactivée en mémoire à court terme afin d’être utilisée (ex., exécution d’une tâche)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que la consolidation?

A

Processus par lequel une trace mnésique est enrichie en renforçant ses associations existantes et en en créant de nouvelles; plus elle est riche, plus le souvenir est complet et plus le rappel est facile

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les tâches pour étudier la mémoire à long terme?

A
  • Rappel libre
  • Rappel indicé
  • Reconnaissance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce que le rappel libre?

A

Le sujet doit effectuer un rappel du plus grand nombre d’items possible, sans égard à l’ordre de présentation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que le rappel indicé?

A

Le sujet doit effectuer un rappel d’un item particulier à l’aide d’un indice sémantique (ex., fait partie de la famille des…), phonologique (ex., rime avec…) ou contextuel (ex., phrase trouée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance?

A

Une forme extrême de rappel indicé dans ce sens que l’indice est l’item lui-même (ex., le mot « pomme » faisait-il parti des items mémorisés?)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce que la validité écologique en lien avec l’étude de l’encodage?

A

Lorsqu’une étude crée des conditions expérimentales similaires aux conditions naturelles dans lesquelles se produit le phénomène étudié

Dans des conditions naturelles, l’encodage n’est la plupart du temps pas intentionnel; il s’agit donc d’un apprentissage incident (incidental learning)

Dans un souci de validité écologique, on étudie donc surtout l’apprentissage incident et une bonne manière de faire ceci est avec un paradigme d’orientation; dans celui-ci, le participant pense qu’il doit simplement juger des items (ex., le mot « génocide » est-il positif ou négatif?) et n’est pas informé qu’il aura à effectuer un rappel par la suite

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelle est l’hypothèse classique en lien avec l’étude de l’encodage?

A

À ce stade, les chercheurs pensent que le meilleur prédicteur du rappel est le temps et l’effort consacrés à la mémorisation (intentionnelle)

P.ex., selon le modèle des mémoires d‘Atkinson et Shiffrin (1968), le stockage en mémoire à long terme dépend du maintien (suffisant) en mémoire à court terme avec l‘autorépétition

De façon similaire, Rundus (1971) a montré que le meilleur prédicteur de l‘effet de primauté est la quantité d’autorépétition (semaine dernière)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Expliquez l’étude de l’apprentissage incident.

A
  • Présentation d’une série de 24 mots
  • Les participants du groupe contrôle doivent mémoriser (intentionnellement) les mots de la liste
  • Les participants des groupes expérimentaux sont dans un paradigme d’orientation (apprentissage incident)
    Groupe expérimental 1 : Compter les lettres du mot
    Groupe expérimental 2 : Détection de la lettre « E »
    Groupe expérimental 3 : Jugement de valence
  • Tous les participants effectuent ensuite un rappel libre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’étude de l’apprentissage incident?

A
  • L’apprentissage incident peut être aussi efficace que l’apprentissage intentionnel, mais cela semble dépendre du traitement de la sémantique de l’objet; en effet, ceux qui ont fait un jugement basé sur la sémantique du mot ont aussi bien fait que ceux qui ont fait un effort conscient de mémorisation en rappel libre
  • En revanche, l’apprentissage incident chez ceux qui ont effectué des tâches superficielles était plus faible
  • Ces résultats suggèrent que la profondeur du traitement (superficiel vs sémantique) d’une information impacte sa mémorisation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Vrai ou faux: la perception implique un traitement toujours au même niveau de profondeur.

A

Faux.

La perception implique un traitement à un certain nombre de niveaux variant en profondeur (ex., superficiel, sémantique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Expliquez la signification de la trace mnésique dans les niveaux de traitement.

A

La trace mnésique deviendrait une espèce de compte rendu de cette analyse; plus l’analyse est profonde, plus il y aura de chaire autour de l’os et plus la trace mnésique sera riche et durable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Que prédisent les niveaux de traitement?

A

Ils prédisent que le rappel devrait être déterminé par la profondeur du traitement plutôt que par sa durée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Expliquez l’expérience 1 sur les niveaux de traitement de Craik & Tulving.

A
  • Les participants complètent un paradigme d’orientation dans lequel ils font un traitement visuel (ex., mot est-il en majuscules?), phonétique (ex., le mot rime-t-il avec lion ?) ou sémantique (ex., le mot peut-il être inséré dans la phrase […]) de mots
  • Sans qu’ils ne s’y attendent, on leur demande ensuite d’effectuer une tâche de reconnaissance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience 1 sur les niveaux de traitement de Craik & Tulving?

A
  • Les résultats démontrent que la profondeur de traitement affecte la mémorisation incidente; en effet, plus le traitement est profond, plus le taux de reconnaissance est élevé
  • Mais la profondeur de traitement affecte également le temps alloué au traitement des items; de sortes que plus le traitement est profond, plus la réponse dans le paradigme d’orientation est lente
  • Bien qu’il soit possible de supposer que le temps de traitement est ici une conséquence de la profondeur de traitement, ces résultats ne contredisent pas de manière irréfutable l’hypothèse classique; pour cela, il faudrait démontrer qu’un traitement superficiel de longue durée mène tout de même à un rappel inférieur qu’un traitement profond de courte durée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Expliquez l’expérience 2 sur la profondeur de traitement et apprentissage de Craik & Tulving.

A
  • Tâche d’orientation dans laquelle le traitement superficiel prend plus de temps que le traitement profond
  • Dans la condition de traitement superficiel, les participants doivent déterminer si un mot comporte une séquence précise de voyelles et de consonnes
  • Dans la condition de traitement sémantique, les participants doivent déterminer si un mot peut être utilisé dans une phrase donnée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience 2 sur la profondeur de traitement et apprentissage de Craik & Tulving?

A
  • Succès de la manipulation temporelle, le traitement superficiel prend beaucoup plus de temps que le traitement sémantique
  • Pourtant, le taux de rappel dans la condition de traitement superficiel demeure nettement inférieur à la condition de traitement sémantique malgré une plus longue durée du traitement
  • Ceci confirme qu’il n’y a pas de lien causal entre le temps d’étude et le taux de rappel; le lien observé entre la durée de traitement et le taux de rappel dans la première expérience était simplement une conséquence de la profondeur du traitement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Qu’est-ce que l’élaboration de la trace mnésique?

A

C’est le résultat combiné de la formation d’associations entre l’information entrante et 1) du contenu déjà en mémoire à long terme et 2) le contexte dans lequel l’information entrante est reçue

32
Q

Que désigne le contexte dans l’élaboration de la trace mnésique?

A

Le contexte désigne toute information présente lors de l’encodage qui n’a pas à être explicitement mémorisée (ex., peut être un contexte temporel, un contexte sémantique…)

33
Q

Selon Craik et Tulving, que permet le traitement profond?

A

Pour Craik et Tulving (1975), le traitement profond permet l’élaboration de la trace mnésique et c’est ce qui la renforce

34
Q

Expliquez l’expérience sur l’élaboration de la trace mnésique de Craik & Tulving.

A
  • Les participants complètent un paradigme d’orientation dans lequel ils indiquent si un mot (ex., pomme, botte) est compatible avec une phrase donnée (trait. sémantique)
    • Contexte pauvre : Il a fait cuire la ___pomme___
    • Contexte moyen : La __pomme___ était mûre et délicieuse
    • Contexte riche : Le jeune homme a cueilli la grosse __pomme___ rouge et mûre
  • Sans qu’ils ne s’y attendent, on leur demande ensuite de procéder à un rappel libre ou indicé (le contexte est utilisé comme indice de récupération; ex., « Il a fait cuire la _____ », le participant doit répondre « pomme »)
35
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur l’élaboration de la trace mnésique de Craik & Tulving?

A

Plus le contexte est riche, meilleure est l’élaboration et plus la probabilité de rappel est élevée—à condition que le contexte soit compatible avec le mot encodé (ex., « Le jeune homme a cueilli la grosse botte rouge et mûre » ne devrait pas mener à un meilleur rappel du mot « botte »)

36
Q

Expliquez l’hypothèse de l’encodage distinctif de Craik & Jacoby.

A
  • Selon cette hypothèse, l’encodage par élaboration est très efficace car il rend très distincte chaque trace mnésique et c’est cette distinction de la trace mnésique qui réduit la confusion entre les éléments en mémoire à long terme
  • Un traitement superficiel génère une trace mnésique peu spécifique (ex., beaucoup de mots contiennent la lettre « e ») et plus difficile à récupérer
  • Un traitement en profondeur génère une trace mnésique plus spécifique (ex., relativement peu d’objets rouges et mûrs peuvent être cueillis)
37
Q

Qu’est-ce que l’organisation?

A

Processus qui consiste à regrouper des items en unités plus grandes sur la base de leurs relations (ex., appartenance à une catégorie)

38
Q

Qu’est-ce que l’encodage relationnel?

A

Hypothèse selon laquelle un encodage optimisé suivra une logique d’organisation, par opposition à l’encodage par élaboration

39
Q

Expliquez l’expérience sur l’organisation hiérarchique de l’information de Bower et al. .

A
  • 4 présentations de structures hiérarchiques (28 mots chacune, total de 112 mots) et les participants ont 1 minute pour mémoriser chaque hiérarchie
  • Pour la moitié des participants (groupe organisé), les mots sont classés du général (ex., chien) vers le particulier (ex., Labrador)
  • Pour l’autre moitié des participants (groupe aléatoire), les mots étaient répartis aléatoirement
  • Les participants font ensuite un rappel libre
40
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur l’organisation hiérarchique de l’information de Bower et al.?

A
  • L’organisation du matériel favorise largement le rappel
  • De façon intéressante, pour les participants du groupe organisé, non seulement la mémorisation s’effectuaient dans l’ordre hiérarchique, mais le rappel s’effectuait également dans l’ordre hiérarchique
41
Q

Expliquez l’expérience sur l’organisation et distinction, opposition ou complémentarité de Einstein & Hunt.

A
  • Les participants sont dans un paradigme d’orientation et font un apprentissage incident de 36 mots (6 catégories de 6 mots)
  • Groupes expérimentaux
    • Orientation sémantique (plaisant ou déplaisant?)
    • Orientation taxonomique (catégorisation; diapo suivante)
    • Orientation sémantique + taxonomique
  • Des participants d’un groupe contrôle faisaient de la mémorisation intentionnelle
  • Certains participants sont amenés à effectuer un rappel libre et d’autres, de la reconnaissance
42
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur l’organisation et distinction, opposition ou complémentarité de Einstein & Hunt?

A
  • Dans la tâche de rappel libre, le traitement sémantique et le traitement taxonomique mènent au même taux de rappel que la mémorisation intentionnelle; mais la combinaison du traitement sémantique et taxonomique améliore le taux de rappel de près de 20%; le rappel libre semble donc bénéficier de l’encodage distinctif et relationnel
  • Dans la tâche de reconnaissance, le traitement taxonomique et la mémorisation intentionnelle mènent au même taux de reconnaissance; mais le traitement sémantique améliore de près de 25% et la combinaison du traitement sémantique et taxonomique améliore le taux de reconnaissance de près de 40%; la reconnaissance semble donc bénéficier principalement d’un encodage distinctif
43
Q

Qu’est-ce que l’autorépétition?

A

Selon Atkinson et Shiffrin (1968), c’est l’aspect fonctionnel de la mémoire à court terme, servant au maintien en activité de l’information pendant son transfert en mémoire à long terme; selon ces derniers, c’est la durée de l’autorépétition qui déterminera la qualité de l’encodage et la probabilité de rappel

44
Q

Quels sont les 2 types d’autorépétition?

A
  • Type I: autorépétition de maintien
  • Type II: autorépétition d’élaboration
45
Q

Qu’est-ce que l’autorépétition de type I?

A
  • C’est l’autorépétition de maintien, correspondant à la notion d’autorépétition telle qu’elle est entendue par Atkinson et Shiffrin (1968)
  • Lorsqu’on demande à un participant d’effectuer un traitement superficiel (ex., détecter la présence de la lettre « E »; dire si le mot rime avec « lion »), il effectue une autorépétition de type I
  • Ce type d’autorépétition aurait un effet modeste sur le rappel et la reconnaissance, attribuable à la première ou seconde autorépétition (Bradley & Glenberg, 1983)
46
Q

Qu’est-ce que l’autorépétition de type II?

A
  • C’est l’autorépétition d’élaboration, correspondant au traitement profond (sémantique) et au traitement du contexte
  • Le traitement profond permet la création d’associations entre l’item entrant et les informations stockées en mémoire à long terme
  • C’est donc l’autorépétition de type II qui mène à la création de traces mnésiques fortes et durables, selon Craik et Lockhart (1972)
47
Q

Quel type d’autorépétition mène à la création de traces mnésiques fortes et durables?

A

Type II

48
Q

Expliquez l’expérience sur les présentations répétées et autorépétition (de maintien) de Rundus.

A
  • À chaque essai, on donne 4 chiffres à mémoriser sous prétexte que le participant doit effectuer un rappel sériel après un délai variable (4, 8 ou 12 secondes)
  • Pendant ce délai, on demande au participant de répéter un mot à voix haute (« tâche de distraction »)
  • De plus, certains mots sont utilisés lors d’un seul essai (présentation unique), ou lors de deux ou trois essais (présentation répétée)
  • Après 72 essais, on demande au participant d’effectuer un rappel libre de tous les mots utilisés dans la « tâche de distraction »
49
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur les présentations répétées et autorépétition (de maintien) de Rundus?

A
  • Avec une seule présentation d’un item, la quantité d’autorépétition n’a aucun effet sur le taux de rappel, qui est d’environ 20%; en revanche, le fait de le présenter une seconde ou troisième fois double, voire triple, le taux de rappel
  • Il semble donc y avoir une différence importante entre la répétition occasionnée par la présentation multiple d’un stimulus et la répétition associée à l’autorépétition
50
Q

Qu’est-ce que la récupération?

A

Processus par lequel une information stockée en mémoire à long terme est réactivée en mémoire à court terme

51
Q

Vrai ou faux: la récupération s’effectue toujours en relation avec un indice de récupération.

A

Vrai

52
Q

Comment s’effectue la récupération?

A

La récupération s’effectue toujours en relation avec un indice de récupération, c.-à-d. une précision de l’information recherché

53
Q

Sur quoi porte l’indice de récupération?

A

L’indice porte sur la nature de l’information recherchée (quoi) de même que le contexte d’encodage (où, quand, comment)

Évidemment, l’indice peut être plus ou moins précis (ex., « mot faisant partie de la liste » vs « vêtement faisant partie de la liste »)

54
Q

Quels sont les 3 types d’indices de récupération?

A
  1. Rappel libre
  2. Rappel indicé
  3. Reconnaissance – Indice-copie
55
Q

Qu’est-ce que le rappel libre comme indice de récupération?

A

Indice associé de manière contextuelle à l’information recherchée (ex. « les mots mémorisés en début de séance »)

56
Q

Qu’est-ce que le rappel indicé comme indice de récupération?

A

Indice associé de manière contextuelle et sémantique à l’information recherchée (ex. « un fruit faisant partie des mots mémorisés en début de séance »)

57
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance (indice-copie) comme indice de récupération?

A

L’indice est l’item-cible; il est associé de manière contextuelle et sémantique à l’information recherchée (ex. « le mot “carambole” faisait-il partie de la liste des mots mémorisés en début de séance ?»)

58
Q

Quelles sont les 3 étapes de traitements dans la récupération?

A
  • Plan de récupération
  • Activation
  • Évaluation
59
Q

Qu’est-ce que le plan de récupération?

A
  • Précise l’indice de récupération, donc la nature et le contexte d’encodage de l’item-cible
  • Précise les critères d’évaluation, c.-à-d. les paramètres qui serviront à décider si la recherche peut cesser ou doit se poursuivre (ex., l’importance de réussir à trouver l’item-cible)
  • Il s’agit d’un processus conscient et contrôlé
60
Q

Qu’est-ce que l’activation?

A
  • Activation en mémoire à court terme d’information stockée en mémoire à long terme et correspondant à l’indice de récupération
  • Puisque l’activation est un processus automatique, l’indice de récupération joue un rôle capital dans cette étape; plus l’indice est précis, plus il risque d’activer l’item-cible et moins il est précis, moins il risque d’activer l’item-cible
61
Q

Qu’est-ce que l’évaluation?

A
  • L’information activée en mémoire à court terme est évaluée à l’aide des critères établis dans le plan de récupération
  • C’est lors de l’évaluation qu’est prise la décision de poursuivre ou stopper la recherche, de même que la réponse à donner
62
Q

Par quoi le succès du processus de récupération est-il déterminé?

A

Puisque l’étape d’activation est automatique, on peut en conclure que le succès rapide du processus de récupération est principalement déterminé par l’indice de récupération utilisé

63
Q

Quelles sont les 2 théories à propos des indices de récupération (plus ou moins efficace)?

A
  • La spécificité de l’encodage
  • La force d’association
64
Q

Expliquez la théorie de la spécificité de l’encodage.

A
  • Théorie selon laquelle un indice de récupération sera efficace si l’information contextuelle qu’il contient a été traitée au moment de l’encodage et est compatible avec la trace mnésique
  • C’est le contexte qui prévaut à l’encodage qui détermine la spécificité de l’encodage
65
Q

Expliquez la théorie de la force d’association.

A
  • Théorie selon laquelle l’efficacité d’un indice de récupération sera déterminée par la force de l’association sémantique entre l’indice utilisé et l’item-cible
  • Cette association n’est pas spécifique au contexte d’encodage
66
Q

Expliquez l’expérience sur la spécificité d’encodage vs force d’association.

A
  • Les participants font la mémorisation intentionnelle de 24 mots-cibles
  • Pour les participants des groupes expérimentaux, le mot-cible était précédé d’un mot-contexte dont l’association au mot-cible était faible (ex., sol - FROID) ou forte (ex., neige - FROID)
  • Pour les participants du groupe contrôle, on présente les mots-cibles de façon isolée, donc sans mot-contexte
  • Tous les participants effectuent ensuite un rappel indicé où les différents mots-contextes sont utilisés comme indices

Logique de l’expérience

  • Si c’est la force d’association qui détermine l’efficacité de l’indice de récupération, alors les indices d’association forte (ex., neige) devraient mener à un meilleur rappel du mot-cible (ex., FROID) pour tous les participants
  • Si c’est la spécificité d’encodage qui détermine l’efficacité de l’indice de récupération, alors ce sont les indices qui recréent le contexte d’encodage qui devraient mener à un meilleur rappel du mot-cible (ex., neige sera un meilleur indice pour ceux dans la condition neige - FROID, mais sol sera un meilleur indice pour ceux dans la condition sol - FROID)
67
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur la spécificité d’encodage vs force d’association?

A
  • Les résultats appuient la théorie de la spécificité d’encodage; les indices qui recréaient le contexte d’encodage menaient à un plus grand taux de rappel
  • Mais les résultats appuient également la théorie de la force d’association; les participants du groupe contrôle avaient plus de chances de se rappeler un mot lorsqu’on leur présentait un indice dont l’association sémantique avec le mot-cible était forte que lorsqu’on leur présentait un indice dont l’association était faible
  • Comme c’était le cas pour la question de l’encodage distinctif et de l’encodage relationnel, il semble que les deux processus soient complémentaires
68
Q

Quel taux est le plus élevé: taux de reconnaissance ou taux de rappel?

A

Taux de reconnaissance

69
Q

Quel taux est le plus élevé: taux de rappel indicé ou taux de rappel libre?

A

Taux de rappel indicé

70
Q

Pourquoi le taux de reconnaissance et de rappel indicé sont meilleurs?

A
  • Cela s’expliquerait, selon certains, par la force d’association—en rappel libre, l’indice n’est pas associé de manière sémantique à l’item-cible; en rappel indicé, l’indice est plus ou moins fortement associé de manière sémantique; en reconnaissance, l’indice est l’item lui-même et l’association sémantique est parfaite
  • La reconnaissance est pratiquement certaine, puisque l’item est activé à coup sûr par l’indice; par extension, un item dont on se rappelle sera obligatoirement reconnu
71
Q

Expliquez l’expérience sur le rappel d’items de Tulving et Thomson.

A

Phase 1—Les participants mémorisent de manière intentionnelle des mots-cibles, précédés d’un mot-contexte faiblement associé (ex., sol - froid)

Phase 2—On leur présente ensuite des mots fortement associés aux mots-cibles mémorisés en phase 1 (ex., chaud) et on leur demande d’écrire quatre mots qui leur viennent en tête (ex., froid, café, repas, sud); systématiquement, les mots-cibles appris en phase 1 font partie ces quatre mots générés par les participants

Phase 3—Les participants effectuent une tâche de reconnaissance dans laquelle on leur présente les quatre mots écrits en phase 2 et ils doivent indiquer si ces mots faisaient partie des mots-cibles appris en phase 1 (ex., froid, café, repas, sud; le participant devrait répondre « oui, non, non, non »)

Phase 4—Les participants font enfin une tâche de rappel indicé dans laquelle on leur présente les mots-contextes faiblement associés de la phase 1 comme indices de récupération et ils doivent se rappeler les mots-cibles de cette même phase (ex., sol, le participant devrait répondre « froid »)

72
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur le rappel d’items de Tulving et Thomson?

A
  • Le taux de rappel (phase 4) est de 63%, alors que le taux de reconnaissance (phase 3) n’est que de 24% (chance)
  • Ce qui semble se produire est que le contexte d’encodage diffère entre la phase 1 (sol - froid) et la phase 2 (chaud - froid, café, repas, sud), ce qui a pour conséquence de créer deux traces mnésiques distinctes
  • En phase 3 (reconnaissance des mots de phase 1; froid), l’indice de récupération (froid, café, repas, sud) évoque le contexte d’encodage de phase 2 (chaud - froid, café, repas, sud) et active la mauvaise trace mnésique
  • En phase 4 (rappel indicé des mots de la phase 1; froid), l’indice de récupération (sol - froid) évoque le contexte d’encodage de phase 1 et active la bonne trace mnésique
73
Q

Comment l’humeur influence la reconnaissance?

A

Généralement, la valence positive d’un item favorise sa mémorisation et son rappel, mais il y a quand même un effet de compatibilité des états d’humeur; on se rappelle mieux d’informations positives lorsqu’on est de bonne humeur et on se rappelle mieux d’informations négatives lorsqu’on est de mauvaise humeur (ou déprimé ou dépressif)

74
Q

Comment les acteurs professionnels peuvent favoriser l’apprentissage de leur texte?

A

Le fait de se mettre dans un état émotif compatible avec celui véhiculé par le texte favorise l’apprentissage et le rappel

75
Q

Quelles sont les causes de l’oubli?

A

Un problème de disponibilité?
S’il s’agissait d’un problème de disponibilité, alors l’information serait elle-même compromise et la récupération pratiquement impossible

Un problème d’accessibilité?
En revanche, s’il s’agissait d’un problème d’accessibilité, l’information demeurerait disponible en mémoire à long terme, mais c’est le processus de récupération qui serait compromis

76
Q

Expliquez l’expérience sur les apprentissages multiples et oubli de Tulving & Posta.

A
  • Les participants doivent mémoriser 6 listes de 24 mots chacune et doivent effectuer un rappel libre après chaque liste
  • Les mots peuvent être divisés en 6 catégories (avec 4 mots par catégorie par liste)
  • Suivant le rappel libre de la dernière liste, les sujets étaient soumis à un test de rappel global des 6 listes; la moitié effectuaient un rappel libre et l’autre moitié effectuait un rappel indicé (le nom des catégories était utilisé comme indice de catégorisation)
77
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur les apprentissages multiples et oubli de Tulving & Posta?

A
  • Puisque tous les participants ont bénéficié des mêmes conditions d’encodage, la différence de performance entre le rappel libre et le rappel indicé doit s’expliquer par une différence dans la qualité de l’indice de récupération utilisé
  • En rappel libre, l’indice de récupération « mots de la liste précédente » est très vague et devient moins spécifique avec chaque nouvelle liste apprise
  • L’indice de récupération en rappel indicé est comparativement beaucoup plus spécifique
  • Il semble donc que l’oubli soit principalement un problème d’accessibilité; on peut en effet supposer qu’un indice encore plus spécifique aurait mené à un taux de rappel supérieur à celui observé ici