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Processus cognitif - final > Intelligence et créativité > Flashcards

Intelligence et créativité Flashcards

1
Q

Vrai ou faux: à chaque étape de la vie, la voie que nous prendrons est susceptible d’être déterminée par notre résultat à un test mesurant de près ou loin des aptitudes liées à l’intelligence.

A

Vrai.

Garderies (USA++)
Primaire
Secondaire
Collège (CÉGEP/premier cycle universitaire)
Université (Maîtrise, doctorat)
Travail (ex., programmeurs Microsoft)

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2
Q

Pourquoi mesure-t-on de près ou de loin les aptitudes liées à l’intelligence?

A

La raison pour cela est parfaitement bonne; on cherche à sélectionner les meilleurs candidats, c.-à-d. ceux qui sont les plus susceptibles d’offrir les meilleurs rendements.

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3
Q

Quelle est la puissance prédictive des tests d’intelligence?

A
  • Notes scolaires (r= .5)
  • Années d’instruction (r= .55)
  • Performance au travail (r= .54)
  • Délinquance juvénile (r= -.19)

Attention: corrélation = pas causalité

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4
Q

À quoi est associé un QI plus élevé?

A
  • À un plus faible risque de divorce
  • À un plus faible taux de pauvreté
  • À une plus faible probabilité pour un homme d’être incarcéré
  • À un plus faible taux de chômage
  • À un plus faible taux d’abandon scolaire

Attention: corrélation = pas causalité

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5
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’intelligence générale?

A
  • Spearman remarque que plusieurs mesures d’aptitudes différentes tendent à corréler les unes avec les autres (ex., les résultats aux mesures verbales et aux mesures mathématiques corrèlent positivement)
  • Si la performance à deux tests cognitifs corrèle, alors on peut supposer que celle-ci soit au moins en partie expliquée par un processus commun
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6
Q

Quels sont les 2 types de facteurs dans la théorie de l’intelligence générale?

A
  • Facteur g (intelligence générale), qui corrèle avec toutes les aptitudes mentales
  • Facteurs s (intelligence spécifique), autant de facteurs s qu’il y a d’aptitudes uniques (ex., s [langage], s [arithmétique]…)
  • La performance dans un test mesurant une aptitude donnée sera déterminée par la combinaison de ces deux facteurs (ex., aptitude langagière = g + s[langage])
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7
Q

Quelles sont les 2 théories pour expliquer le facteur g?

A
  • Selon la première, g est une énergie mentale qu’on peut déployer aux différentes aptitudes spécifiques (s)
  • Selon la deuxième, g est le regroupement de deux composantes cognitives de traitement d’information

1- Appréhension de l’expérience (~familiarité)
2- Éduction des relations et corrélats (~hypothético-déductif)
Ex., HAUT—BAS; JOYEUX—[____]

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8
Q

Qu’est-ce que l’éduction?

A

Capacité de percevoir les règles sous-jacentes, dire quels objets sont reliés et comment, dire qu’est-ce qui va avec quoi; impliqué dans la capacité de traiter de nouvelles informations où l’expérience n’est pas nécessairement aidante.

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9
Q

Qu’est-ce que l’intelligence fluide?

A

L’intelligence fluide réfère à la capacité de réfléchir de façon flexible et abstraite, en fort rapprochement avec la notion d’éduction.

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10
Q

Qu’est-ce que l’intelligence cristallisée?

A

L’intelligence cristallisée réfère aux choses apprises au cours d’une vie; laquelle dépend en partie de l’intelligence fluide.

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11
Q

Expliquez la théorie des intelligences multiples.

A
  • Rejet de la notion selon laquelle il y aurait une habileté générale, g, commune à toutes les aptitudes mentales
  • Argue que cette habileté générale n’est en fait que le reflet d’un échantillonnage artificiellement limité du spectre des aptitudes possibles (ex., aucun test d’intelligence ne tient compte des aptitudes physiques)
  • En faisant une imposante revue de la littérature, Gardner propose des critères permettant de trancher sur l’existence d’une intelligence particulière et, sur la base de ces critères, suggère différents types d’intelligences, toutes indépendantes
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12
Q

Quelles sont les 4 critères de détermination de l’existence d’une intelligence?

A
  1. Données suggérant une DISSOCIATION NEUROLOGIQUE (ex., le niveau d’activation du gyrus angulaire est un bon prédicteur du niveau d’aptitude en arithmétique) OU NEUROPSYCHOLOGIQUE (ex., une lésion du gyrus angulaire entraîne une acalculie, c.-à-d. la perte des capacités pour l’arithmétique formelle)
  2. Présence d’un SYSTÈME DE SYMBOLES DÉDIÉS permettant la représentation des connaissances dans un domaine; ex., langagiers, mathématiques, musicaux
  3. Reconnaissance d’INDIVIDUS EXCEPTIONNELS, tant bons que mauvais; le fait que, dans certains domaines, leur existence soit plus facilement évidente (ex., mathématiques, musique) que dans d’autres (ex., histoire), serait par ailleurs indicatif d’une intelligence dédiée
  4. Possibilité de discerner une HISTOIRE DÉVELOPPEMENTALE, c.-à-d. une PROGRESSION à travers des niveaux d’aptitudes allant de NOVICE À MAÎTRE; sous-entend qu’une intelligence donnée est malléable et peut être modifiée avec la pratique
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13
Q

Quels sont les types d’intelligence?

A
  • Langagière (ex., Rimbaud)
  • Musicale (ex., Mozart)
  • Logico-mathématique (ex., Einstein)
  • Kinesthésique (ex., Usain Bolt)
  • Spatiale, comme la configuration et la navigation (ex., chauffeurs de taxi de Londres, R.-U.)
  • Interpersonnelle, comme l’empathie et la facilité des interactions (ex., Justin Trudeau)
  • Intrapersonnelle, comme l’introspection (ex., Bouddha)
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14
Q

Expliquez la théorie de l’intelligence de réussite.

A
  • Sternberg, contrairement à Gardner, ne critique pas en soi l’existence d’une habileté sous-jacente aux aptitudes dans diverses tâches
  • Il rejette plutôt l’idée selon laquelle l’intelligence générale (g) soit le seul processus derrière l’activité intelligente; un processus de surcroît très ethnocentrique, dans la mesure où il rend essentiellement compte d’aptitudes académiques
  • Une théorie plus universelle de l’intelligence devrait tenir compte des processus qui nous permettent de choisir, de nous adapter et de façonner notre environnement afin d’y accomplir nos buts et ceux du groupe socio-culturel auquel nous appartenons
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15
Q

Quels sont les processus sous-jacents à tous les types d’intelligence dans la théorie de l’intelligence de réussite?

A
  • Processus exécutifs
  • Processus liés à la performance
  • Processus liés à l’acquisition de connaissance
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16
Q

Que sont les processus exécutifs?

A

Ceux en charge de l’inhibition, de la planification, du monitoring, de la prise de décision et de l’évaluation (ex., de quel type de problème s’agit-il, quelle serait la meilleure stratégie, le résultat obtenu est-il approprié?)

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17
Q

Que sont les processus liés à la performance?

A

Ceux utilisés dans l’exécution de la tâche et sous le contrôle des processus exécutifs, comprennent par exemple la reconnaissance des formes, l’éduction des relations et corrélats, l’émission d’une réponse

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18
Q

Que sont les processus liés à l’acquisition des connaissances?

A

Ceux chargés de l’apprentissage (ex., déclaratifs, solutions de problèmes, répétition)

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19
Q

Quels sont les types d’intelligence?

A
  • Intelligence créative
  • Intelligence analytique
  • Intelligence pratique
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20
Q

Qu’est-ce que l’intelligence créative?

A

Correspond à la capacité de générer/apprivoiser/manipuler la nouveauté

21
Q

Qu’est-ce que l’intelligence analytique?

A

Très près des notions d’intelligence générale/fluide, c.-à-d. la flexibilité cognitive et la capacité d’abstraction

22
Q

Qu’est-ce que l’intelligence pratique?

A

Désigne globalement un raisonnement concret et informel, basé sur les connaissances tacites (implicites) résultant de l’expérience acquise dans un environnement donné

23
Q

Quelle est l’observation de terrain faite par Scribner au sujet de l’intelligence pratique vs analytique?

A

S’intéresse à des travailleurs en milieu agricole et industriel (ex., ligne de montage, livraison), des milieux réputés pour être peu stimulants intellectuellement

Ex., elle observe des camionneurs qui peuvent, d’une part, presque parfaitement estimer le coût d’une livraison; mais qui d’autre part, ne peuvent pas effectuer des opérations arithmétiques analogues sur un test papier-crayon

24
Q

Vrai ou faux: l’intelligence analytique, créative et pratique corrèlent parfaitement.

A

Faux.

Elles corrèlent partiellement

25
Q

Qu’est-ce qui fait en sorte que nous avons tous différentes combinaisons de niveaux d’aptitudes dans les différentes branches de l’intelligence de réussite?

A

Les différences intra- et inter-sujet

26
Q

Selon Sternberg, comment peut-on optimiser les apprentissages de tous?

A

Selon Sternberg, on peut optimiser les apprentissages de tous en adaptant l’enseignement afin de faire appel aux trois types d’intelligence

Ce faisant, on permet à chacun de miser sur ses forces, d’être moins pénalisé par ses faiblesses, et on favorise l’encodage d’élaboration

27
Q

Qu’est-ce qui caractérise un enseignement capitalisant sur l’analyse?

A

Critique (ex., forces et faiblesses d’une étude), comparaison (ex., similitudes et différences entre deux théories), évaluation (ex., logique d’un raisonnement)

28
Q

Qu’est-ce qui caractérise un enseignement capitalisant sur la créativité?

A

Découverte (ex., principe sous-jacent à la résolution de deux problèmes), prédiction (ex., quels résultats attendre si une théorie est vraie ou fausse), imagination d’un scénario possible (ex., emprisonnement de Trump)

29
Q

Qu’est-ce qui caractérise un enseignement basé sur la pratique?

A

Exemples d’applications concrètes (ex., règles VW), mise en pratique (ex., étudier comme si vous enseignez)

30
Q

Qu’est-ce que le WAIS?

A

Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS)

  • Rendue à la 4ième version, test d’intelligence le plus couramment utilisé
  • Raisonnement visuospatial, connaissances générales, vocabulaire, raisonnement abstrait et inductif, mémoire de travail, arithmétique, vitesse de traitement d’information
31
Q

Quelles sont les 5 critiques au sujet de l’intelligence?

A
  1. Variations intra-sujet
  2. Susceptibilité aux facteurs environnementaux
  3. Susceptibilité aux théories implicites
  4. Effet Flynn
  5. L’invention sociale
32
Q

Que sont les variations intra-sujet?

A

Ex., Mauvaise journée; insomnie; STRESS

33
Q

Qu’est-ce que la susceptibilité aux facteurs environnementaux?

A

Ex., Statut socio-économique (la pauvreté, soit comme statut permanent ou temporaire a un effet négatif sur les tests mesurant l’intelligence), culture (ex., arithmétique formelle peu utile dans une tribu de chasseurs-cueilleurs), la nourriture, pollution

34
Q

Qu’est-ce que la susceptibilité aux théories implicites?

A

Ex., le fait de concevoir l’intelligence comme trait malléable plutôt que fixé prédit l’obtention de meilleures notes à l’université (Aronson & Fried, 2002)

35
Q

Qu’est-ce que l’effet Flynn?

A
  • Depuis le début des années 1900, les scores de quotients intellectuels moyens ont constamment augmenté d’environ 15 points par génération dans les pays industrialisés
  • Puisque cette période est beaucoup trop courte pour que l’effet soit attribuable à des changements génétiques, cet effet est nécessairement dû à des facteurs environnementaux (ex., baisse de pauvreté et de pollution, augmentation de la salubrité, instruction universelle)
  • D’ailleurs des données récentes suggèrent que les scores de QI moyens commencent à légèrement diminuer aux États-Unis (où les inégalités sociales se sont amplifiés depuis les années 1990)
36
Q

Qu’est-ce que l’invention sociale?

A
  • En accordant autant d’importance aux tests d’intelligence, on crée un système qui s’auto-perpétue et ne peut faire autrement que maintenir les frontières fondées sur les capacités intellectuelles
  • Les inégalités sociales, par exemple, prédisent presque parfaitement l’incidence de crimes violents (ex., homicides [Elgar & Aitken, 2011])
  • Les États-Unis, un des pays avec les inégalités les plus criantes, est également une des sociétés qui administre le plus de ces tests d’intelligence
  • Ceux qui réussissent moins bien aux tests d’intelligence sont donc de facto condamnés à être les victimes de ces inégalités
37
Q

Expliquez l’expérience sur la reconnaissance de patrons visuels (échecs).

A
  • Or, de Groot croit qu’il n’en est rien; plutôt, les maîtres aux échecs possèdent une plus grande quantité d’expérience et il avance que leur performance est simplement l’œuvre d’une stratégie basée sur la reconnaissance de patrons visuels stockés en mémoire
  • Afin de tester son hypothèse basée sur la récupération en mémoire de configurations déjà rencontrées, de Groot recrute des amateurs et des maîtres du jeu des échecs pour les tester en laboratoire
  • Les sujets avaient 5 secondes pour mémoriser des échiquiers illustrant une joute en milieu de partie
  • Deux types d’échiquiers sont présentés, soit des échiquiers représentant une configuration réelle (duel de maîtres) ou une configuration aléatoire des pièces
  • Les pièces sont ensuite retirées et les sujets doivent replacer les pièces aux bons endroits, de mémoire
  • L’expérimentateur retirait les pièces mal placées et demandait aux sujets d’essayer à nouveau; ceux-ci avaient un maximum de 10 tentatives pour reproduire l’entièreté de l’échiquier mémorisé
38
Q

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience sur la reconnaissance de patrons visuels (échecs)?

A
  • Lorsque l’échiquier mémorisé recrée une configuration d’un réel duel de maîtres, les maîtres parviennent à correctement placer 90% des pièces dès la première tentative; les amateurs parviennent à en placer 40%
  • Lorsque l’échiquier mémorisé présente une configuration aléatoire, maîtres et amateurs offrent une performance similaire et parviennent à placer environ 35% des pièces
  • Ces résultats montrent que les maîtres n’ont pas une meilleure capacité d’encodage de l’échiquier; ils ont simplement accès à un plus grand nombre de représentations, qu’ils peuvent utiliser à leur avantage
39
Q

Expliquez l’expérience sur le regroupement de pièces en chunks (échecs).

A
  • Poussent plus loin le paradigme de Groot, faisant l’hypothèse que les pièces appartenant à un même groupe seraient placées ensemble sur l’échiquier
  • Ils recrutent des novices, des joueurs avancés et des maîtres des échecs
  • En replaçant les pièces, les participants sont chronométrés; chaque pause de 2 secondes ou plus est interprétée comme représentant une frontière entre regroupements
40
Q

Quelle est l’interprétation de l’expérience sur le regroupement de pièces en chunks (échecs)?

A
  • Les joueurs avancés et maîtres peuvent regrouper les pièces en unités sémantiques (chunks) sur la base de leur correspondance à des représentations qui sont déjà présentes en mémoire à long terme; les novices n’ont pas accès à cette stratégie
  • Il s’agit véritablement d’unités sémantique, puisque chaque regroupement est lié à une action possible
  • Chase et Simon estiment à l’aide d’inférences statistiques que les maîtres ont accès à au moins 10 000 telles représentations stockés en mémoire à long terme (des estimations plus récentes placent cette valeur entre 100 000 et quelques millions)
41
Q

Expliquez la règle de 10 ans/10 000 heure de pratique.

A
  • Dans leur étude, Chase et Simon (1973) rapportent que les maîtres joueurs d’échecs ont tous joué un minimum de 10 ans avant d’atteindre la scène internationale
  • Des résultats suggèrent une même période minimale de 10 ans afin d’atteindre le niveau professionnel ou olympique dans les sports (Bloom, 1985)
  • En fait, un meilleur prédicteur de l’atteinte d’un niveau d’expertise serait le nombre d’heures; à cet effet, certains proposent qu’il s’agit plutôt d’atteindre le plateau des 10 000 heures de pratique (ex., Gobet & Campitelli, 2007)
42
Q

Est-ce que la répétition est suffisante pour l’automatisation (expertise)?

A

NON, bien que la répétition soit un élément crucial pour l’automatisation, elle est loin d’être suffisante.

43
Q

Qu’est-ce qui est requis pour l’automatisation (expertise)?

A
  • Requiert la motivation et l’effort soutenu, impliquant des processus exécutifs (contrôlé, intentionnel)
  • Requiert la bonne technique/méthode/stratégie
  • Requiert de la rétroaction, afin de pouvoir évaluer les progrès et l’efficacité de la technique
  • Requiert une sortie de sa zone de confort
  • Idéalement, tout ceci se fait sous la supervision d’un instructeur, qui peut corriger la technique, offrir la rétroaction nécessaire et inciter une sortie structurée de la zone de confort (ex., à l’aide d’un programme)
44
Q

Quels sont les 3 phases dans la règle des 10 ans/10 000 heures?

A
  • Phase I—Introduction (ex., par le jeu)
  • Phase II—Pratique prolongée et intensifiée
  • Phase III—Dévouement à temps-plein
45
Q

Qu’est-ce que le potentiel créateur?

A
  • Désigne la capacité potentielle de générer un objet nouveau et utile
  • Fréquemment mesurée avec un test de pensée divergente, dans lequel un problème peut avoir plusieurs solutions possibles

Ex., un item pourrait demander de trouver, en 2 minutes, le plus grand nombre possible d’utilisations pour un cintre

46
Q

Qu’est-ce que la réalisation créatrice?

A
  • Désigne la contribution actuelle de nouveauté et d’innovation
  • S’approche par ailleurs d’une notion experte de la création; en effet, Ericsson, Krampe et Tesch-Romer (1993) proposent une dernière phase dans le développement de l’expertise
  • Phase IV—Contribution innovante, c.-à-d. le moment à partir duquel un individu a cumulé suffisamment d’expériences variées qui lui permettront de créer quelque chose de nouveau dans son domaine d’expertise
  • Par ailleurs, les mesures de réalisation créatrice mesurent (indirectement) l’expertise dans différents domaines
47
Q

Quelle est la mesure des réalisations créatrices?

A
  • Creative Achievements Questionnaire, mesure auto-rapportée des réalisations dans 10 différents domaines (ex., musique, arts visuels, sciences)
  • Les items suivent une échelle approximativement graduée et on attribue un score pour chaque item coché

Ex., « Je n’ai aucune formation dans ce domaine » = 0; « Mon travail est reconnu par d’autres experts de mon domaine » = 7

  • Le participant coche chaque item qui s’applique
  • On calcule ensuite un score global des réalisations créatrices, soit en faisant le total de toutes les disciplines; de manière intéressante, ce score corrèle assez bien (r= .47) avec les scores de pensée divergente (potentiel créateur)
  • Il n’est cependant pas clair si la relation est causale, c.-à-d. si la réalisation créatrice est dépendante du potentiel de création, car les deux sont souvent mesurées au même moment; une manière de vérifier serait de les mesurer à différents moments avec une étude longitudinale
48
Q

Que dirait l’hypothèse de l’expertise au sujet du potentiel créateur et de la réalisation créatrice?

A

L’hypothèse de l’expertise dirait cependant que le potentiel créateur et la réalisation créatrice sont des conséquences de l’expérience

49
Q

Recherche de problème…

A

À réviser

Processus cognitif - final (6 decks)

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